Crise du covid : des fleurons de la gastronomie toujours en grande difficulté

Trois mois après la fin du confinement, les filières canard, pintade, caille ou pigeon sont toujours très impactées par la fermeture des activités de restauration. En Pays de la Loire, les représentants syndicaux tirent la sonnette d’alarme.

« Une réponse urgente de l'Etat » : c'est ce que demandent la FRSEA, les Jeunes Agriculteurs et le Comité Régional Avicole des Pays de la Loire face aux difficultés rencontrées par les filières canard, pintades, caille, pigeon et gibier. Fortement impactées par la fermeture des établissements de restauration et des aéroports, certaines de ces filières ont vu leurs ventes chuter de 80% pendant le confinement.

« Ces élevages sont emblématiques de nos terroirs et ne sont pratiquement présents qu'en France. Ils sont des symboles de la gastronomie française et du rayonnement de nos territoires à l'étranger », écrivent dans un communiqué de presse la FRSEA et les JA de Pays de la Loire, première région de production pour le canard de chair, le pigeon, la pintade, la caille et le gibier.

« Le maillon sélection existe uniquement en France et dans notre région pour le canard de chair, le pigeon et la pintade. La filière accouvage gibier, dont l'activité saisonnière se concentre de mars à juin, est située à 80% en Pays de la Loire », poursuivent les syndicats.

Ils attendent de l'Etat la mise en place de mesures d'accompagnement pour les filières en difficulté. Fin avril, l'interprofession de la volaille de chair (Anvol) avait déjà sonné l'alerte au sujet de ces filières, en s'inquiétant notamment du maintien des importations en provenance des pays tiers.