Le prix des produits alimentaires atteint un niveau historique

Selon la FAO, les prix des céréales et des huiles végétales ont atteint des niveaux records en octobre. Le prix des produits laitiers progresse aussi. La légère baisse des prix de la viande et du sucre est toute relative.

Chaque mois, l’Organisation des nations unis pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) publie un indice des prix des produits alimentaires sur la base des cours internationaux d’un panier de produits de base. En octobre 2021, l’indice a battu son record, qui datait de 2011.

L’indice relatif aux céréales n’a jamais été aussi élevé que depuis novembre 2012. La FAO invoque resserrement des disponibilités sur les marchés mondiaux dû à des récoltes réduites dans les principaux pays exportateurs, en particulier au Canada, aux États-Unis d’Amérique et en Fédération de Russie,

L’indice du prix des huiles végétale a lui aussi battu son record, principalement imputable à l’affermissement des cours des huiles de palme, de soja, de tournesol et de colza, mais aussi à la hausse des cours du pétrole brut.

L’indice du prix des produits laitiers atteint son 2ème plus haut niveau sur les douze derniers mois mais sans battre son record, qui remonte à 2013. La baisse saisonnière de l’offre, la faiblesse des stocks en Europe et le début plus lent que prévu de la nouvelle campagne de production en Océanie ont également soutenu les prix mondiaux du lait. En revanche, les prix du fromage sont restés globalement stables, car l’offre des principaux pays producteurs était suffisante pour satisfaire la demande mondiale à l’importation.

Baisse toute relative de la viande et du sucre

Si le prix de la viande affiche une très légère baisse sur octobre, le niveau de prix reste très proche du record historique enregistré en juillet dernier. Les prix des viandes bovine et porcine a baissé tandis que celui de la volaille et de la viande ovine a progressé.

Le constat est un peu le même pour le sucre, en très léger retrait par rapport à septembre mais d’un niveau jamais vu depuis 2012. La baisse est mise sur le compte de la faible demande à l’importation mondiale et aux perspectives d’abondantes disponibilités exportables en Inde et en Thaïlande, ainsi qu’à la dépréciation du real brésilien par rapport au dollar des Etats-Unis.