Prix du lait : La FNPL demande une réelle prise en compte du prix de revient

La FNPL demande aux pouvoirs publics d'exiger des opérateurs de l'aval laitier, industriels et distributeurs, un droit de suite sur l'application de la loi Egalim.

Dans un communique de presse, la FNPL (Fédération nationale des producteurs de lait) tire la sonnette d’alarme sur la situation très critique des producteurs de lait : « Depuis le début de l’année, nous assistons à une flambée des prix des aliments, de l’énergie, des engrais et des services sans précédent depuis 2010. L’indice Ipampa lait de vache est à + 8,1% sur un an quand le prix du lait n’a progressé que de 1,5%. Cette augmentation impacte significativement les trésoreries des fermes laitières, remettant en question la pérennité du métier pour un grand nombre d’éleveurs. »

Prendre vraiment en compte l'indicateur prix de revient pour le marché français

La prise en compte du prix de revient dans les formules de prix du lait payé aux producteurs n’est pas encore réellement effective. « La situation ne serait pas aussi critique si le lait destiné à la France était réellement payé au moins au niveau de l’indicateur de prix de revient dont le calcul a été élaboré et validé à l’unanimité par l’interprofession. »

La FNPL appelle donc maintenant les pouvoirs publics à exiger de tous les opérateurs de l’aval laitier (industriels et distributeurs) un droit de suite sur l’application de la loi EGAlim. « La situation des producteurs de lait ne leur permettra pas d’attendre l’entrée en vigueur de la loi Besson-Moreau (EGAlim2). »