Un financement à taux zéro pour les agroéquipements ciblés par le plan de relance

L’offre Agilor du Crédit Agricole propose, dans le cadre du plan de relance en faveur du renouvellement des agroéquipements, un préfinancement à taux zéro à hauteur de la subvention accordée par le gouvernement.

Les bénéficiaires d’une subvention accordée par FranceAgriMer dans le cadre du plan de relance en faveur du renouvellement des agroéquipements pourront également bénéficier du soutien des banques, avec le lancement d’offres de prêt avantageuses.

C’est le cas du Crédit Agricole, via son offre Agilor permettant aux agriculteurs de déposer leur demande de prêt directement auprès des concessionnaires. Les caisses régionales du groupe bancaire s’emparent du plan de relance en proposant une offre à taux zéro sur le montant de la subvention accordée, dont le paiement peut intervenir plusieurs mois après la date d’autorisation d’achat du matériel par FranceAgriMer.

Le Plan de relance alloue des aides à l'achat d'agroéquipements neufs permettant de réduire les intrants, de parer aux aléas climatiques et d’investir dans la production de protéines. Les taux d’aide varient entre 20% et 40%, avec un plafond de dépenses éligibles de 40 000€ hors taxes et de 300 000€ pour les Cuma.

Ainsi, sur un investissement de 40 000€ pour lequel 16 000€ de subventions auront été octroyées par FranceAgriMer, l’offre Agilor permet de bénéficier d’un financement à taux zéro sur ces 16 000€. Les conditions standard Agilor s’appliquent sur la quote-part non subventionnée.

Succès des guichets

Ouverts début janvier, les guichets FranceAgriMer ont été pris d’assaut : les 215 millions d’euros prévus pour les agroéquipements et les 20 millions d’euros prévus pour la production de protéines ont été consommés en quelques jours. Face à ce succès « plus rapide que prévu », le ministère prévoit une rallonge, mais uniquement pour les investissements visant à développer la production de légumineuses. Le nouveau guichet devrait ouvrir dans les prochaines semaines, après l’aval du conseil d’administration de FranceAgriMer. Le ministère a évoqué une « enveloppe équivalente » aux 20 millions d’euros déjà consommés.