Xavier Berhault, le nouveau directeur de la Chambre de l'Orne

Arrivé le 1er mars 2021 pour prendre la suite de Jacques Chevalier qui reste directeur général à plein temps à la Chambre régionale, Xavier Berhault a fait tout son parcours dans les Chambres d’agriculture, par choix.

Arrivé en 2011 à la Chambre d’agriculture ornaise, Xavier Berhault était alors en poste à la Chambre voisine en Mayenne, « mais je suis Breton, sourit-il, et j’ai commencé ma carrière dans l’est de la France ». Les déménagements de cet ancien de l’Esa d’Angers, diplômé ingénieur en agriculture, l’ont conduit au gré de ses postes consulaires, dans l’Orne, où il a fini par poser ses valises. « C’est une Chambre proactive qui a une capacité importante d’adaptation et de réponse aux besoins des agriculteurs », apprécie-t-il.

Xavier Berhault dirigeait les services élevage


Tour à tour chef du service élevage ornais jusqu’en 2015, puis directeur de l’établissement d’élevage normand avant de diriger le Pôle Elevage régional à partir de 2017, Xavier Berhault a été nommé officiellement en décembre 2020 au poste de directeur de la Chambre d’agriculture, en pleine pandémie. Dans ce contexte, « le lien avec les équipes est plus difficile », admet-il. Il a été présenté au personnel lors des vœux numériques en début d’année et a pu se rattraper à la réunion, en présentiel, de juin. Il a pris officiellement ses fonctions le 1er mars 2021, après quelques mois de tuilage avec Jacques Chevalier,  qui ont permis de faciliter sa mise en place, en articulation avec la direction du Pôle Elevage normand.

Xavier Berhault est le visage de la Chambre dans l’Orne


Le rôle du nouveau directeur départemental a « une dimension politique importante » : animation des instances de décisions, accompagnement du président dans les bureaux départementaux et à la Cran. Pour les partenaires du territoire, il est le visage de la Chambre : « je la représente au niveau départemental au coté du président ». Son rôle se situe aussi auprès des équipes, « même s’ils ont un rattachement aux services régionaux, les collaborateurs sont ici ». Celui qui considère qu’il faut avoir « un raisonnement d’entreprise », veut poursuivre la régionalisation en conservant un lien humain : « régionaliser nécessite d’être en veille au niveau des collaborateurs, pour que tout le monde s’y retrouve, parce que ça change un peu les repères ». Sans oublier la raison d’être de la Chambre consulaire, « un moyen d’accompagner l’agriculture ».