En octobre dernier, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/julien-denormandie-decrete-la-troisieme-revolution-agricole" target="_blank">le ministre de l&rsquo;Agriculture d&eacute;cr&eacute;tait l&rsquo;av&egrave;nement de la troisi&egrave;me r&eacute;volution agricole</a>, succ&eacute;dant &agrave; la r&eacute;volution du machinisme et de l&rsquo;agrochimie. Cette 3&egrave;me r&eacute;volution est fond&eacute;e sur le num&eacute;rique, la robotique, la g&eacute;n&eacute;tique&nbsp;et le biocontr&ocirc;le. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/877-5-millions-d-euros-pour-accelerer-la-3eme-revolution-agricole" target="_blank">Dans la foul&eacute;e et dans le cadre de France 2030</a>, le gouvernement dotait le 4&egrave;me Programme d&rsquo;investissements d&rsquo;avenir (PIA) d&rsquo;une enveloppe de 428 millions d&rsquo;euros d&eacute;di&eacute;e &agrave; la strat&eacute;gie &laquo; syst&egrave;mes agricoles durables et &eacute;quipements agricoles contribuant &agrave; la transition &eacute;cologique &raquo;.<h2>20%, 30% ou&nbsp;40% de subvention</h2>Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture vient d&rsquo;ouvrir <a href="https://pad.franceagrimer.fr/pad-presentation/vues/publique/retrait-dispositif.xhtml?codeDispositif=F2030_VAGUE1GUICHET" target="_blank">un premier guichet sur le site de t&eacute;l&eacute;proc&eacute;dure de FranceAgriMer</a>. Dot&eacute; de 20 millions d&rsquo;euros, il est ouvert jusqu&rsquo;&agrave; l&rsquo;&eacute;puisement des cr&eacute;dits, selon le principe &laquo;&nbsp;premiers inscrits, premiers servis&nbsp;&raquo;, &agrave; d&eacute;faut jusqu&rsquo;au 31 d&eacute;cembre 2023.Cette premi&egrave;re vague cible les mat&eacute;riels connect&eacute;s et innovants, participant &agrave; r&eacute;duire l&rsquo;usage des produits phytosanitaires et des engrais de synth&egrave;se et &agrave; optimiser l&rsquo;irrigation.Elle est ouverte aux agriculteurs (individuels et en soci&eacute;t&eacute;), aux Cuma ainsi qu&rsquo;aux entreprises de travaux agricoles.Le taux de subvention varie entre 20% et 40% selon les &eacute;quipements, avec un bonus de 10% pour les nouveaux install&eacute;s de moins de 5 ans et pour les Cuma. Le plafond des d&eacute;penses &eacute;ligibles est fix&eacute; &agrave; 40 000 euros (150&nbsp;000 euros pour les Cuma).<h2>Les &eacute;quipements subventionn&eacute;s &agrave; 20%</h2>- drones &eacute;quip&eacute;s de capteurs permettant de t&eacute;l&eacute;d&eacute;tection et de cartographie du risque &agrave; l'&eacute;chelle parcellaire- &eacute;pandeur muni en entr&eacute;e d'un outil de guidage- outils d'aide &agrave; la d&eacute;cision pour l'irrigation- outils d'&eacute;valuation de l'offre et de la demande en eau- mat&eacute;riel de t&eacute;l&eacute;gestion/pilotage automatique de l&rsquo;irrigation- capteurs permettant la facilitation de la conduite de la vigne- outil logiciel de collecte et compilation de donn&eacute;es agricoles num&eacute;riques pour la gestion des rendements et des intrants<h2>Les &eacute;quipements subventionn&eacute;s &agrave; 30%</h2>- &eacute;quipements et/ou outils d'assistance num&eacute;rique permettant le stockage des r&eacute;coltes sans insecticide- syst&egrave;mes d&rsquo;&eacute;coute des bennes &agrave; ultra-sons- capteur embarqu&eacute; d'analyse de la valeur nutritive azot&eacute;e des effluents d'&eacute;levage &eacute;pandus- dispositifs de traitement des effluents d'&eacute;levage permettant de produire des engrais et amendements organiques- syst&egrave;me de substitution aux fongicides par stimulation des d&eacute;fenses immunitaires des plantes, au moyen d'une diffusion de flash UV- pi&egrave;ges &agrave; insectes connect&eacute;s, pi&egrave;ges &agrave; spores et OAD associ&eacute;s- syst&egrave;me d'autoguidage, guidage et &eacute;pandage de pr&eacute;cision- semoir pour semis sous couvert- automate de gestion du groupe froid des b&acirc;timents de stockage de pomme de terre<h2>Les &eacute;quipements subventionn&eacute;s &agrave; 40%</h2>- robots autonomes pour le d&eacute;sherbage m&eacute;canique ou thermique et le binage avec guidage de pr&eacute;cision- syst&egrave;me de stimulation physique des plantes- couverture flottante de fosse et dispositif de r&eacute;cup&eacute;ration du biogaz- syst&egrave;me de tri optique par exemple dans le cadre de cultures associ&eacute;es

Le ministère de l’Agriculture ouvre un premier guichet de 20 millions d’euros allouant jusqu’à 40% d’aide à l’investissement dans des matériels connectés et innovants, participant à réduire l’usage des produits phytosanitaires et des engrais de synthèse et à optimiser l’irrigation.

Top départ pour la 3ème révolution agricole

Le prix de l&rsquo;acier multipli&eacute; par trois en un an, des p&eacute;nuries en composants hydrauliques et &eacute;lectroniques toujours plus marqu&eacute;es, des d&eacute;lais moyens de livraison de 19 semaines (contre 8 semaines en temps normal) et jusqu&rsquo;&agrave; 30 semaines pour les tracteurs, l&rsquo;impossibilit&eacute; de garantir des prix et des d&eacute;lais de livraison, une inflation qui confine &agrave; l&rsquo;insoutenabilit&eacute;&nbsp;: telle est l&rsquo;alerte lanc&eacute;e par les organisations repr&eacute;sentatives des industriels (Axema) et des distributeurs (Sedima) de la fili&egrave;re agro&eacute;quipements.<div class="citation">
 "La non-livraison des mat&eacute;riels command&eacute;s &agrave; la date initialement pr&eacute;vue peut mettre en p&eacute;ril la bonne ex&eacute;cution du travail de la saison et hypoth&eacute;quer les r&eacute;coltes &agrave; venir"
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Quand on sait qu&rsquo;il y a parfois moins d&rsquo;atomes crochus entre ces deux syndicats qu&rsquo;entre un crochet d&rsquo;attelage reliant un tracteur et une benne, l&rsquo;initiative commune ajoute &agrave; la gravit&eacute; ambiante. &laquo;&nbsp;La non-livraison des mat&eacute;riels command&eacute;s &agrave; la date initialement pr&eacute;vue peut mettre en p&eacute;ril la bonne ex&eacute;cution du travail de la saison et hypoth&eacute;quer les r&eacute;coltes &agrave; venir, dans un contexte de crise alimentaire li&eacute;e &agrave; la guerre en Ukraine : semer, r&eacute;colter, vendanger, c&rsquo;est tout une r&eacute;colte qui peut &ecirc;tre compromise&nbsp;&raquo;, &eacute;crivent les deux organisations dans une lettre ouverte au gouvernement.<h2>Un risque de d&eacute;sorganisation</h2>La guerre en Ukraine a achev&eacute; d&rsquo;exacerber une situation d&eacute;j&agrave; sous tr&egrave;s forte tension induite par la reprise &eacute;conomique mondiale en 2021, provoquant&nbsp;une hausse des tarifs des mat&eacute;riels comprise entre 10% et 15%, et&nbsp;succ&eacute;dant &agrave; une ann&eacute;e d&rsquo;atonie due la pand&eacute;mie de Covid-19. Outre les difficult&eacute;s d&rsquo;approvisionnement, les constructeurs subissent la perte de d&eacute;bouch&eacute;s en Ukraine et en Russie, qui repr&eacute;sentent 4% de la valeur des exportations d&rsquo;agro&eacute;quipements fabriqu&eacute;s en France (166 millions d&rsquo;euros). La menace p&egrave;se aussi sur certains actifs strat&eacute;giques pr&eacute;sents dans ces pays.Du c&ocirc;t&eacute; des concessionnaires, les dates de livraison &agrave; rallonge ont pour effet de d&eacute;pr&eacute;cier la valeur des reprises, sinon de les contraindre &agrave; trouver des solutions alternatives de pr&ecirc;t complexes et co&ucirc;teuses, le tout impactant &laquo;&nbsp;lourdement&nbsp;&raquo; l'&eacute;quilibre financier des entreprises.&nbsp;&laquo;&nbsp;La tr&eacute;sorerie des entreprises est mise &agrave; mal, alors que beaucoup d&rsquo;entre elles n&rsquo;ont pas r&eacute;ussi &agrave; r&eacute;percuter les hausses de co&ucirc;ts dans leurs prix en 2021 (...) Tous ces impacts ne manqueront pas &agrave; court terme d&rsquo;engendrer un fort recul des ventes et d&eacute;sorganisera la production agricole&nbsp;&raquo;, conclut la lettre.

Selon Axema et le Sedima, la guerre en Ukraine exacerbe la hausse des prix et les difficultés d’approvisionnement, au point de menacer les entreprises du secteur, mais aussi les agriculteurs par ricochet. En germe, une menace supplémentaire pour la sécurité alimentaire.

Après-Covid, Ukraine : constructeurs et concessionnaires au bord de la rupture

Un temps d'&eacute;change a dans un premier temps &eacute;t&eacute; organis&eacute; autour de la r&egrave;glementation et des principales &eacute;volutions du cahier des charges, pr&eacute;sent&eacute; par la F&eacute;d&eacute;ration R&eacute;gionale d'Agriculture Biologique (Frab Aura). Devant un public compos&eacute; d'adh&eacute;rents et de partenaires d'Allier Bio (Chambre d'Agriculture, D&eacute;partement de l'Allier, collectivit&eacute;s et associations locales), les Co-Pr&eacute;sidents Christophe Blanchet et S&eacute;bastien Fayard, ont dress&eacute; le rapport d'activit&eacute;s de l'ann&eacute;e &eacute;coul&eacute;e, synonyme de relance de l'Association sous l'impulsion d'un conseil d'administration dynamique et diversifi&eacute;, et marqu&eacute;e par l'arriv&eacute;e d'un(e) salari&eacute;(e) : Julie Boury puis Fabrice Th&eacute;venoux &agrave; partir d'octobre. Les actions r&eacute;alis&eacute;es en partenariat avec la Chambre d'agriculture ont &eacute;t&eacute; rappel&eacute;es : journ&eacute;e bio d&eacute;partementale le 27 mai &agrave; Marcenat et Target, une d&eacute;monstration de vid&eacute;o binage sur grandes cultures en mars, la d&eacute;finition du programme de formations... Les activit&eacute;s du Groupe Technique Mara&icirc;chage ont &eacute;t&eacute; mentionn&eacute;es, fr&eacute;quent&eacute; par 14 mara&icirc;chers bourbonnais, avec comme temps fort une journ&eacute;e technique par saison permettant aux professionnels de se retrouver, partager et &eacute;changer sur leurs probl&eacute;matiques et techniques de production. L'ann&eacute;e 2021 aura &eacute;galement &eacute;t&eacute; marqu&eacute;e par la r&eacute;flexion d'un collectif d'agriculteurs pour le d&eacute;veloppement de la fili&egrave;re &laquo; l&eacute;gumes secs &raquo;, r&eacute;compens&eacute;e par la reconnaissance d'un GIEE en phase &eacute;mergence. Puis, les principaux projets 2022 ont ensuite &eacute;t&eacute; d&eacute;clin&eacute;s, en compl&eacute;ment des actions en direction des adh&eacute;rents (lettres d'informations, commandes group&eacute;es, accompagnements, mise en r&eacute;seau, d&eacute;veloppement des d&eacute;bouch&eacute;s...). Plusieurs actions de communication aupr&egrave;s du grand public seront mises en place, dont la r&eacute;alisation d'une &laquo; carte des bonnes adresses bio dans l'Allier &raquo;. L'objectif de cette carte est d'offrir au consommateur le meilleur acc&egrave;s aux produits bios. Seront recens&eacute;es sur ce support les fermes pratiquant la vente directe, les artisans, les distributeurs, les Amap, les march&eacute;s... Cet outil de communication sera distribu&eacute; &agrave; 5 000 exemplaires &agrave; destination des Bourbonnais et touristes.&nbsp; Sont &eacute;galement programm&eacute;s en 2022 : une op&eacute;ration &laquo; fermes ouvertes &raquo;, un march&eacute; bio, des animations et pr&eacute;sences sur des manifestations locales... L'accent sera mis en 2022 sur le d&eacute;veloppement des d&eacute;bouch&eacute;s en restauration collective, afin de r&eacute;pondre aux enjeux de la loi Egalim 2 et l'introduction de 20 % de produits bios dans les &eacute;tablissements de restauration collective. En parall&egrave;le, une r&eacute;flexion sur la logistique sera men&eacute;e, avec des exp&eacute;riences &agrave; l'&eacute;chelle locale pour mutualiser les transports et livraisons. Enfin, le d&eacute;veloppement des fili&egrave;res sera poursuivi, principalement la structuration de la fili&egrave;re l&eacute;gumes secs et un travail sur le tri et stockage des productions, mais de fa&ccedil;on g&eacute;n&eacute;rale l'ensemble des fili&egrave;res, notamment en parall&egrave;le avec le travail sur la restauration collective. L'Assembl&eacute;e a reconduit le mandat de 3 administrateurs pour une dur&eacute;e de 3 ans : Christophe Blanchet, Gauthier David et S&eacute;bastien Fayard. Ce renouvellement &eacute;tait l'occasion pour les 2 Co-Pr&eacute;sidents d'annoncer que 2022 sera leur derni&egrave;re ann&eacute;e &agrave; ce poste, tout en restant par la suite investis au sein du conseil d'administration. &laquo; Nous avons ainsi un an pour pr&eacute;parer sereinement une transition dans la continuit&eacute; et la dynamique actuelle &raquo;, d&eacute;claraient les 2 Co-Pr&eacute;sidents. Diane Diziain, r&eacute;sidant &agrave; Limoise et travaillant au sein du Gaec Thi&eacute;riot et de la Biscuiterie du Bourbonnais &agrave; Bourbon-l'Archambault, a int&eacute;gr&eacute; le conseil d'administration et pourra apporter dynamisme et comp&eacute;tences au sein du collectif. Les conseillers d&eacute;partementaux, Jean Laurent et Sylvie Sartirano, ont salu&eacute; le travail accompli par l'Association, ajoutant que les sujets de la restauration collective et de la logistique repr&eacute;sentent &eacute;galement de forts enjeux pour le D&eacute;partement. La soir&eacute;e s'est termin&eacute;e par un temps convivial et d'&eacute;change fortement appr&eacute;ci&eacute; par les participants, autour de produits bios et locaux issus des fermes adh&eacute;rentes. ? Contact : Allier Bio 06 62 71 06 51 animation.allierbio@aurabio.org

Allier Bio a tenu son Assemblée Générale le 4 avril dans les locaux du Conservatoire des Espaces Naturels à Chatel de Neuvre.

Allier Bio : Un réseau qu s'étoffe des actions qui se dessinent

Une des mesures du plan de r&eacute;silience lanc&eacute; en mars concerne la mise en place anticip&eacute;e du remboursement partiel de la TICPE couvrant les livraisons effectu&eacute;es au titre de l&rsquo;ann&eacute;e 2021 ainsi que le versement d&rsquo;une avance de 25% sur les remboursements au titre des livraisons de carburants et combustibles de l&rsquo;ann&eacute;e 2022 (l&rsquo;avance sera calcul&eacute;e sur la base des consommations 2021 ).Afin de mettre en place rapidement la mesure, les modalit&eacute;s de versement sont diff&eacute;rentes selon la date &agrave; laquelle la demande de remboursement (campagne 2022) est effectu&eacute;e.<ul><li>&nbsp;Demande de remboursement (campagne 2022) d&eacute;pos&eacute;e &agrave; partir du 1er avril et avant le 1er mai 2022</li></ul>La demande est trait&eacute;e selon la proc&eacute;dure classique. Une fois celle-ci valid&eacute;e, l&rsquo;avance est automatiquement vers&eacute;e au b&eacute;n&eacute;ficiaire dans les jours suivants car il est consid&eacute;r&eacute; que la validation de la demande de remboursement vaut demande de versement de l&rsquo;avance 2022 (ind&eacute;pendamment de la situation r&eacute;elle de l&rsquo;entreprise en 2022) ;<ul><li>Demande de remboursement (campagne 2022) d&eacute;pos&eacute;e &agrave; partir du 1er mai 2022</li></ul>Lors de la demande de remboursement, l&rsquo;entreprise devra signifier si elle souhaite ou non le versement de l&rsquo;avance 2022 en cochant une nouvelle case qui va &ecirc;tre ajout&eacute;e au formulaire de demande de remboursement. Une fois la demande de remboursement valid&eacute;e, si la case demandant le versement de l&rsquo;avance a &eacute;t&eacute; coch&eacute;e, l&rsquo;avance est automatiquement vers&eacute;e au b&eacute;n&eacute;ficiaire dans les jours suivants.&nbsp; L&rsquo;attention des usagers est appel&eacute;e sur l&rsquo;importance du choix de la date de d&eacute;p&ocirc;t de la demande de remboursement. Les personnes &eacute;prouvant des difficult&eacute;s de tr&eacute;sorerie ont tout int&eacute;r&ecirc;t &agrave; d&eacute;poser leur demande de remboursement d&egrave;s le 1er&nbsp;avril afin que l&rsquo;avance leur soit vers&eacute;e automatiquement dans les meilleurs d&eacute;lais. Pour les cas particuliers (cessation d&rsquo;activit&eacute; en 2021 notamment) qui entra&icirc;neraient une absence de droit au b&eacute;n&eacute;fice d&rsquo;une avance sur la campagne 2023 et donc le reversement ult&eacute;rieur de cette derni&egrave;re, il est pr&eacute;conis&eacute; d&rsquo;attendre l&rsquo;&eacute;volution permettant de faire conna&icirc;tre son souhait de b&eacute;n&eacute;ficier ou non de l&rsquo;avance qui sera effective &agrave; compter du 1er mai 2022. En effet, c&rsquo;est &agrave; compter de cette date qu&rsquo;il sera possible &agrave; l&rsquo;entreprise d&rsquo;opter ou non pour le versement de l&rsquo;avance en fonction de sa situation 2022 et d&rsquo;&eacute;viter ainsi la r&eacute;p&eacute;tition ult&eacute;rieure de sommes ind&ucirc;ment per&ccedil;ues au titre de l&rsquo;avance 2022.&nbsp;Les demandes de remboursement sont &agrave; t&eacute;l&eacute;d&eacute;clarer sur le portail CHORUS PRO, quel que soit leur montant.Par exception, quelques situations peuvent n&eacute;cessiter un d&eacute;p&ocirc;t au format papier (cr&eacute;ation d&rsquo;activit&eacute; en 2021, cessation d&rsquo;activit&eacute;, absence de siret&hellip;). Les demandes de remboursement devant &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute;es sur formulaire papier, devront &ecirc;tre envoy&eacute;es &agrave; l&rsquo;adresse suivante : Direction D&eacute;partementale des finances publiques Cellule remboursement TIC-TICGN 1 Rue Talot BP 84112 49041 ANGERS CEDEX 01 Les montants de remboursement pour les produits &eacute;ligibles au remboursement partiel de ces taxes pour les consommations au titre de 2021 sont les suivants :<ul><li>Pour le gazole non routier GNR&nbsp;: le montant du remboursement est fix&eacute; &agrave; 0,1496 &euro;/litre (14.96 &euro;/hl)</li><li>Pour le fioul lourd&nbsp;: le montant du remboursement est fix&eacute; &agrave; 137,65 &euro;/tonne</li><li>Pour le gaz naturel : le montant de remboursement est fix&eacute; &agrave; 7,89 &euro;/MK wh</li><li>Pour le gaz de p&eacute;trole liqu&eacute;fi&eacute; GPL : le montant du remboursement est fix&eacute; &agrave; 57,2 &euro;/tonne</li><li>Pour le gaz naturel carburant GNV : le montant de remboursement est fix&eacute; &agrave; 4.69 &euro;/MK wh</li></ul>

Cette année, les demandes de remboursements TICPE au titre des consommations 2021 (campagne 2022) peuvent être déposées dès le 1er avril 2022.

TICPE - Ouverture anticipée de la campagne

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La campagne 2021 s&rsquo;est tr&egrave;s bien pass&eacute;e pour la fraise fran&ccedil;aise, qui a su s&eacute;duire les consommateurs par ses qualit&eacute;s locales et organoleptiques. La campagne 2022, officiellement lanc&eacute;e lors du Salon de l&rsquo;agriculture de Paris en f&eacute;vrier, ne s&rsquo;annonce pas encore touch&eacute;e par les baisses de pouvoir d&rsquo;achat engendr&eacute;es par la hausse des co&ucirc;ts de l&rsquo;&eacute;nergie. &laquo;&nbsp;Pour le moment, la consommation tient, surtout lorsqu&rsquo;elle est soutenue par des op&eacute;rations de promotions en magasins. Il faut trouver la bonne &eacute;quation entre prix, promotions et volumes&nbsp;&raquo;, explique &Eacute;meline Vanespen, directrice de l&rsquo;AOPn fraises de France, dont les adh&eacute;rents repr&eacute;sentent un peu plus de 50&nbsp;% de la production fran&ccedil;aise.

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/la-fraise-label-rouge-du-lot-et-garonne-veut-se-structurer-autour-de-la-mariguette" target="_blank">La Fraise Label Rouge du Lot-et-Garonne veut se structurer autour de la Mariguette</a></div>

<h3>La fraise ne se passe pas de transparence</h3>

Ce qui est s&ucirc;r, c&rsquo;est que la vente des fraises est directement conditionn&eacute;e &agrave; l&rsquo;aspect du produit. &laquo;&nbsp;Les consommateurs fran&ccedil;ais veulent voir le produit, m&ecirc;me dans une barquette, il faut de la transparence pour qu&rsquo;ils puissent la retourner dans tous les sens et v&eacute;rifier la qualit&eacute; des fruits &raquo;. Ce qui n&rsquo;est pas sans poser un gros probl&egrave;me avec <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/l-aopn-fraise-va-revoir-ses-references" target="_blank">la loi Agec, qui ne devrait s&rsquo;appliquer qu&rsquo;en 2026 pour les fraises</a>. &laquo;&nbsp;Ce qui est heureux, reprend &Eacute;meline Vanespen, parce qu&rsquo;aujourd&rsquo;hui nous avons, en tout et pour tout, z&eacute;ro alternative satisfaisante.&nbsp;Les fournisseurs n&rsquo;ont pas encore d&eacute;velopp&eacute; de solutions respectant la transparence attendue par les clients, il faut un emballage qui respecte la fragilit&eacute; des fruits et tout ce qui se fait par ailleurs a un co&ucirc;t exorbitant. &raquo;&nbsp;Le carton &ndash;pl&eacute;biscit&eacute; notamment par la fili&egrave;re tomates &ndash; pose quand m&ecirc;me quelques questions. D&rsquo;apr&egrave;s la directrice de l&rsquo;AOPn, &laquo;&nbsp;il fait exploser les co&ucirc;ts de transport, il est plus cher, plus contraignant, prend plus de place&hellip; est-il vraiment plus &eacute;cologique ? On esp&egrave;re vraiment que la loi finira par int&eacute;grer les mati&egrave;res recyclables et recycl&eacute;es &raquo;.

<h3>Communiquer avec p&eacute;dagogie</h3>

Afin de soutenir la consommation en 2022, l&rsquo;AOPn a pr&eacute;vu de continuer &agrave; communiquer sur les r&eacute;seaux sociaux et via son site internet comme en 2021, avec l&rsquo;objectif de rajeunir ses clients. &laquo;&nbsp;Nous avons &eacute;galement Florent Manaudou comme ambassadeur et une communication europ&eacute;enne aux moments critiques de la campagne pour soutenir les ventes via des spots radio. &raquo;&nbsp;Mais il reste du travail. &laquo;&nbsp;Comme c&rsquo;est un produit assez cher, nous devons convaincre en expliquant le savoir-faire des producteurs, les bienfaits de la fraise pour la sant&eacute;, sa diversit&eacute; de vari&eacute;t&eacute;s et de go&ucirc;ts&hellip; Aujourd&rsquo;hui une fraise sur deux consomm&eacute;e sur le territoire est fran&ccedil;aise. &raquo;&nbsp;Il reste donc encore de bonnes opportunit&eacute;s progression.
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<h2>La fraise bio reste une niche</h2>

&laquo;&nbsp;La fraise ne se d&eacute;veloppe pas beaucoup en bio parce que la culture hors-sol n&rsquo;est pas admise dans le cahier des charges de l&rsquo;agriculture biologique&nbsp;&raquo;, commente &Eacute;meline Vanespen, directrice de l'AOPn fraises de France. La culture hors-sol est la grande privil&eacute;gi&eacute;e pour les fraises parce qu&rsquo;elle permet une meilleure ma&icirc;trise des cultures et facilite la r&eacute;colte pour les salari&eacute;s. &laquo;&nbsp;Bien s&ucirc;r, comme il y a une demande, il y a quand m&ecirc;me une petite production, notamment en Dordogne et dans les monts du Velay, mais je ne pense pas que cette culture bio&nbsp;de plein champ soit amen&eacute;e &agrave; se d&eacute;velopper &agrave; grande &eacute;chelle. &raquo;
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Après une campagne 2021 portée par des consommateurs enthousiastes, l'AOPn fraises de France espère que la baisse du pouvoir d’achat ne va pas refroidir les ardeurs des acheteurs pour la prochaine saison.

La fraise française plébiscitée par les consommateurs

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L&rsquo;ann&eacute;e 2021 a &eacute;t&eacute; pour le moins exceptionnelle pour Solarenn avec un chiffre d&rsquo;affaires exceptionnel &agrave; 53 M&euro;, en hausse de 8 % par rapport &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente. &laquo;&nbsp;Le march&eacute; a &eacute;t&eacute; mieux valoris&eacute;, et nous avons su convaincre les consommateurs gr&acirc;ce <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/saveol-solarenn-et-prince-de-bretagne-lancent-le-label-cultivees-sans-pesticides" target="_blank">&agrave; notre gamme de tomates sans pesticides</a> et nos nouvelles barquettes en carton plus &eacute;cologiques&nbsp;&raquo;, s&rsquo;est r&eacute;jouit Christophe Rousse, pr&eacute;sident de la coop&eacute;rative. Il faut pr&eacute;ciser que si certains se sont fait surprendre, Solarenn avait d&eacute;j&agrave; bien anticip&eacute; la loi Agec en lan&ccedil;ant des recherches sur de nouveaux emballages il y a 3 ans, et aujourd'hui, la totalit&eacute; des gammes tomates est propos&eacute;e en 100 % carton. &laquo;&nbsp;Sur ce point, nous avons pris une longueur d&rsquo;avance&nbsp;&raquo;, commente le pr&eacute;sident. De nouvelles lignes ont &eacute;t&eacute; install&eacute;es et le passage au 100 % carton est pour tr&egrave;s bient&ocirc;t, juin 2023 au plus tard.

Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/des-producteurs-de-tomates-et-concombres-de-l-ouest-de-la-france-creent-une-aop-de-mise-en-marche?msclkid=c6e0859ab19b11ecaee02501a64e1161" target="_blank">Des Producteurs de tomates et concombres de l'Ouest de la France cr&eacute;ent une AOP de mise en march&eacute;</a>

<h3>Le prix de l&rsquo;&eacute;nergie plombe le secteur</h3>

Concernant les mauvaises nouvelles, la hausse de l&rsquo;&eacute;nergie et notamment du prix du gaz, pose de nombreux probl&egrave;mes. &laquo;&nbsp;Il faut bien imaginer que le prix du gaz &eacute;tait relativement stable ces derni&egrave;res ann&eacute;es autour de 15 &agrave; 30 &euro; le m&eacute;gawatt, reprend Christophe Rousse. Il a progressivement augment&eacute; depuis l&rsquo;ann&eacute;e 2021 pour atteindre un maximum de 230 &euro; le m&eacute;gawatt en mars dernier. Compte tenu que 80 % de nos serres fonctionnent au gaz, certains de nos producteurs ont du arr&ecirc;ter le chauffage, et avec des temp&eacute;rature fra&icirc;ches pendant la nuit, on peut affirmer que le calendrier de production sera retard&eacute; de 1 &agrave; 3 mois. Ce qui n&rsquo;est pas sans cons&eacute;quences &raquo;. L&rsquo;inqui&eacute;tude est donc de mise chez les producteurs qui esp&egrave;rent une aide pour les secteur des serres en souffrance. &laquo;&nbsp;Il faudrait passer de 1 &agrave; 2 &euro; le prix des tomates grappes pour couvrir les co&ucirc;ts de production &raquo;. C&rsquo;est pourquoi la coop&eacute;rative cherche d&egrave;s &agrave; pr&eacute;sente de nouvelles alternatives. &laquo;&nbsp;On pourrait se tourner vers des chaufferies au bois, mais il faut au moins 2 ans pour obtenir l&rsquo;autorisation &raquo;. Il y a aussi l&rsquo;&eacute;olien et le solaire, mais cela pose encore des probl&egrave;mes pour la nuit.

Concernant les factures d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; pour le fonctionnement de ses infrastructures, la coop&eacute;rative a d&eacute;j&agrave; entrepris une d&eacute;marche de r&eacute;duction de sa consommation avec l&rsquo;achat d&rsquo;un nouveau groupe froid plus &eacute;conome de 20 %. &laquo;&nbsp;Nous avons &eacute;galement install&eacute; quatre traqueurs photovolta&iuml;ques qui suivent le soleil durant toute la journ&eacute;es et pourrait nous permettre d&rsquo;&ecirc;tre autosuffisant par beau temps sur la journ&eacute;e&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Isabelle Georges, directrice de Solarenn.

<h3>Des innovations pour 2022</h3>

Heureusement, il n&rsquo;y a pas que des mauvaises nouvelles et la coop&eacute;rative continue d&rsquo;aller de l&rsquo;avant et d&rsquo;innover. Ainsi, l&rsquo;<a href="https://www.reussir.fr//www.reussir.fr/fruits-legumes/solarenn-se-lance-dans-le-bio" target="_blank">offre en tomates bio</a>, &agrave; 230 t en 2021, devrait augmenter gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;arriv&eacute;e de nouveaux producteurs adh&eacute;rents et &agrave; une diversification de la proposition existante&nbsp;: tomates grappes, noires et pour 2022, tomates ananas. En conventionnel, une nouvelle cerise grappe, plus sucr&eacute;e et plus croquante, Exaltenn, sera propos&eacute;e dans une barquette 100 % carton et une nouvelle barquette gourmande fera son apparition. Autre bonne nouvelle, l&rsquo;offre en fraises devrait tripler cette ann&eacute;e avec une nouvelle offre en Mariguette. Les mini-poivrons seront stables &agrave; 100 t mais des essais sont en cours en vue de lancer une nouvelle vari&eacute;t&eacute; plus grosse.

Dernier point, le groupe de concertation des mises en avant, et des mises en march&eacute; des produits de serre ayant obtenu l&rsquo;agr&eacute;ment officiel, les diff&eacute;rents producteurs fran&ccedil;ais vont pouvoir s&rsquo;organiser pour g&eacute;rer au mieux l&rsquo;&eacute;coulement de leurs marchandises, <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/des-producteurs-de-tomates-et-concombres-de-l-ouest-de-la-france-creent-une-aop-de-mise-en-marche?msclkid=c6e0859ab19b11ecaee02501a64e1161" target="_blank">sous le logo Les Mara&icirc;chers Fran&ccedil;ais</a>. Oc&eacute;ane, Vitaprim, Kultive sont d&eacute;j&agrave; membres, Prince de Bretagne et Rougeline regardent avec int&eacute;r&ecirc;t. &laquo; &ccedil;a int&eacute;resse tout le monde, et &ccedil;a &eacute;vite certaines confusion possible avec l&rsquo;importation, notamment du Maroc&nbsp;&raquo;, conclut Christophe Rousse.
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L’assemblée générale de Solarenn s’est déroulée le 7 avril. L’occasion pour la coopérative d’annoncer un chiffre d’affaires record pour 2021 et de faire le point sur les bonnes et les mauvaises nouvelles pour 2022.

Solarenn en assemblée : "En 2021, l'offre a été mieux valorisée"

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Les 27 et 28&nbsp;avril &agrave; Perpignan, aura lieu le premier Medfel r&eacute;alis&eacute; en physique pour l&rsquo;agence Spas&nbsp;qui a repris l&rsquo;organisation du salon perpignanais en 2019, pour l'&eacute;dition 2020 qui n'aura finalement pas eu lieu.

<div class="lireaussi">Plus de d&eacute;tails sur la programme : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/medfel-veut-revenir-plus-fort-que-jamais" target="_blank">Le salon Medfel veut revenir plus fort que jamais</a></div>

Pour rappel, en 2019, Spas organisation, sp&eacute;cialis&eacute;e dans les salons bio et bien-&ecirc;tre, notamment avec Marjolaine et Natexpo, <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/nouveau-positionnement-pour-medfel" target="_blank">affirmait vouloir faire de Medfel un &eacute;v&eacute;nement fruits et l&eacute;gumes qui promeut les d&eacute;marches &eacute;coresponsables</a>. Il reste aussi le rendez-vous des pr&eacute;visions de r&eacute;coltes pour les fruits d&rsquo;&eacute;t&eacute;, comme le confirme Vadhana Khath, chef de projet pour Medfel, au sein de Spas&nbsp;organisation.

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FLD : Heureux du retour de Medfel en format physique ?

Vadhana Khath : Oui, d&rsquo;autant que depuis que Spas&nbsp;a repris la gestion de Medfel (en 2019) ce sera la premi&egrave;re fois cette ann&eacute;e que le salon se tiendra en &eacute;dition physique. Il n&rsquo;y en a pas eu en 2020 &agrave; cause de la crise sanitaire. L&rsquo;an dernier, nous avons mis en place une formule digitale &laquo;&nbsp;Les mardis du Medfel&nbsp;&raquo; pour les pr&eacute;visions de r&eacute;colte essentiellement.

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FLD : Qu&rsquo;avez-vous retenu de cette &eacute;dition en digital ?

V. K. : Nous avons &eacute;t&eacute; tr&egrave;s satisfaits, sur les pr&eacute;visions de r&eacute;colte, nous avons eu plus de 2 000 connexions, ce qui est difficilement r&eacute;alisable en pr&eacute;sentiel. Le digital permet de s&rsquo;adapter et de pouvoir r&eacute;pondre &agrave; une demande, de limiter le bilan carbone aussi, mais le salon reste quand m&ecirc;me un &eacute;v&eacute;nement physique : rien ne remplace le contact humain pour faire des partenariats sur le long terme.

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FLD : Quelles nouveaut&eacute;s cette ann&eacute;e ?

V. K. : Par rapport aux autres ann&eacute;es, il y aura plus de repr&eacute;sentants de deux secteurs : l&rsquo;emballage (loi Agec oblige, tous les acteurs sont mobilis&eacute;s) et l&rsquo;innovation technologique. Certains seront pr&eacute;sents &agrave; travers le Lab&rsquo;Innov, un espace d&eacute;di&eacute; aux start-up impliqu&eacute;es dans l&rsquo;&eacute;coresponsabilit&eacute;. Comme le process, le transport et la logistique seront aussi bien repr&eacute;sent&eacute;s. En plus de Saint-Charles, nous avons aussi cette ann&eacute;e parmi les exposants le port de Barcelone par exemple.&nbsp;Medfel 2022 marquera aussi le retour en pr&eacute;sentiel des pr&eacute;visions de r&eacute;colte. Celles du melon le premier jour (mercredi 27&nbsp;avril) et les pr&eacute;visions europ&eacute;ennes d&rsquo;abricots le deuxi&egrave;me jour. En qui concerne les pr&eacute;visions de p&ecirc;ches et nectarines, elles auront lieu, comme cela a &eacute;t&eacute; demand&eacute; par les acteurs de la fili&egrave;re, &agrave; la fin du mois de mai, en digital. Fin avril, c&rsquo;est en effet trop t&ocirc;t pour avoir des pr&eacute;visions fiables en p&ecirc;ches et nectarines.

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FLD : C&ocirc;t&eacute; produits, des mises en avant ?

V. K. : Oui. Point important cette ann&eacute;e, le march&eacute; bio. D&egrave;s l&rsquo;entr&eacute;e du salon, seront r&eacute;f&eacute;renc&eacute;s les produits de tous les exposants bio. 40&nbsp;% des exposants sont bio &agrave; Medfel.&nbsp;Cette ann&eacute;e, aussi nous avons d&eacute;cid&eacute; de mettre en avant la fili&egrave;re des fruits &agrave; coque, qui ont un potentiel de d&eacute;veloppement dans la r&eacute;gion, &agrave; travers l&rsquo;amande notamment. La Compagnie des amandes (avec Arnaud Montebourg qui sera l&agrave;) mais aussi Terre d&rsquo;amandes seront pr&eacute;sents aux c&ocirc;t&eacute;s de beaucoup d&rsquo;autres. La ch&acirc;taigne fait aussi partie des produits que nous mettrons en avant.

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FLD : Les acheteurs seront au rendez-vous ?

V. K. : Nous avons un programme avec 45 acheteurs fruits et l&eacute;gumes internationaux VIP de 26 pays tr&egrave;s diff&eacute;rents (Grande-Bretagne, Qatar, C&ocirc;te d&rsquo;Ivoire, Espagne, Colombie&hellip; pour n&rsquo;en citer que quelques-uns)&nbsp;C&ocirc;t&eacute; fran&ccedil;ais, 100&nbsp;% des acheteurs de la grande distribution ont r&eacute;pondu pr&eacute;sent.

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FLD : Fruit Logistica a &eacute;t&eacute; d&eacute;cal&eacute; au mois d&rsquo;avril &eacute;galement, est-ce que cela a un impact sur Medfel ?

V. K. : Oui bien s&ucirc;r ! En plus de Fruit Logistica, je rajouterai aussi le Sival qui s&rsquo;est tenu peu de temps avant&hellip; Le fait d&rsquo;avoir tous les salons en m&ecirc;me temps n&rsquo;est pas id&eacute;al. Et la crise sanitaire n&rsquo;est pas derri&egrave;re nous. On observe &agrave; l&rsquo;heure actuelle que tous les salons, quel que soit le secteur, font entre moins 20&nbsp;% et moins 30&nbsp;% de visiteurs, c&rsquo;est proportionnel au nombre d&rsquo;exposants. Pour Medfel, si on attire entre&nbsp;3 000 et&nbsp;5 000 visiteurs on sera contents !&nbsp;J&rsquo;ai assez confiance n&eacute;anmoins. Avec 200 exposants, m&ecirc;me si le nombre de visiteurs est r&eacute;duit, les contacts se font et sont de bonne qualit&eacute;.&nbsp;Sur le stand de Sud de France, il y a 30 exposants et pour Saint-Charles plus de 60. Pour ces espaces r&eacute;gionaux, on arrive &agrave; avoir autant d&rsquo;exposants qu&rsquo;avant la crise sanitaire.

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FLD : Il semble qu&rsquo;il y ait cette ann&eacute;e beaucoup d&rsquo;exposants r&eacute;gionaux, est-ce que Medfel a des ambitions plus larges ?

V. K. : Les consommateurs fran&ccedil;ais veulent consommer de plus en plus local. Medfel s&rsquo;inscrit toujours dans les attentes soci&eacute;tales avec des produits &eacute;coresponsables issus des circuits courts.&nbsp;N&eacute;anmoins l&rsquo;objectif est bien s&ucirc;r de faire de Medfel un &eacute;v&eacute;nement plus important et de l&rsquo;ouvrir le plus possible &agrave; l&rsquo;international. Aujourd&rsquo;hui c&rsquo;est difficile compte tenu du contexte. Comme je le disais la crise sanitaire n&rsquo;est pas encore termin&eacute;e. Notre volont&eacute; &agrave; terme est bien d&rsquo;ouvrir le salon &agrave; plus d&rsquo;international.

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FLD : Perpignan sera-t-elle toujours la ville des prochaines &eacute;ditions ?

V. K. : C&rsquo;est aujourd&rsquo;hui la volont&eacute; de l&rsquo;AD&rsquo;OCC* et <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/medfel-a-perpignan-en-2020-mais" target="_blank">Perpignan</a> sera la ville o&ugrave; se d&eacute;roulera Medfel encore pour les prochaines ann&eacute;es. Mais il est s&ucirc;r que si le salon devait grandir et s&rsquo;ouvrir encore plus &agrave; l&rsquo;international, il se pourrait que &ccedil;a ne soit plus &agrave; Perpignan, ville difficile d&rsquo;acc&egrave;s a priori que d&rsquo;autres villes d&rsquo;Occitanie quand on vient de l&rsquo;&eacute;tranger notamment.

* AD&rsquo;OCC : agence de d&eacute;veloppement &eacute;conomique qui accompagne les entreprises de la r&eacute;gion Occitanie.
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Bio, emballage, innovation technologique, mises en avant des filières fruits à coque et châtaignes sont quelques-uns des points forts de cette édition 2022 selon Vadhana Khath, chef de projet du salon professionnel fruits et légumes Medfel.

Vadhana Khath, Medfel : « Rien ne remplace le contact humain pour créer des partenariats longs »

&laquo;&nbsp;L&rsquo;hypoth&egrave;se initiale implicite du plan Ecophyto est celle d&rsquo;une diffusion spontan&eacute;e des alternatives aux produits phytopharmaceutiques, soutenue par des actions de persuasion&nbsp;&raquo;&nbsp;: tel est le p&eacute;ch&eacute; originel d&rsquo;Ecophyto, selon un rapport de mission du CGAAER, du CGEDD et de l&rsquo;IGF (*). Car pas plus que la Cour des comptes en 2019 ou les statistiques de ventes annuelles, la mission ne constate un quelconque d&eacute;but de r&eacute;sultat tangible par rapport aux objectifs de r&eacute;duction d&rsquo;emploi des produits phytos.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pesticides-des-chiffres-et-des-faits" target="_blank" title="">Pesticides : des chiffres et des faits</a>
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C&rsquo;est d&rsquo;autant plus dommageable que la &laquo;&nbsp;persuasion&nbsp;&raquo; co&ucirc;te cher&nbsp;: 643 millions d&rsquo;euros pour la seule ann&eacute;e 2019 selon des recoupements r&eacute;alis&eacute;s par les administrations centrales et territoriales concern&eacute;es, qui ont additionn&eacute; les financements de l&rsquo;Europe, de l&rsquo;&Eacute;tat, des &Eacute;tablissements publics et des R&eacute;gions. On est bien loin des montants d&eacute;volus au seul programme Ecophyto&nbsp;: 41 millions d&rsquo;euros + 30 millions d&rsquo;euros pour l&rsquo;enveloppe r&eacute;gionale pour cette m&ecirc;me ann&eacute;e 2019.<h2>Une analyse pessimiste</h2>Lanc&eacute; en 2008, en lien avec la directive europ&eacute;enne 2009/128/CE sur l&rsquo;utilisation durable des pesticides, Ecophyto visait &agrave; r&eacute;duire de 50% l&rsquo;usage des produits phytopharmaceutiques (PPP) &agrave; l'horizon 2018. Ni Ecophyto 1 et 2 (2015), ni Ecophyto 2+ (2018) n'y sont parvenus, loin s&rsquo;en faut. Il reste tout de m&ecirc;me une seconde chance pour Ecophyto 2+, dont l&lsquo;&eacute;ch&eacute;ance court toujours (-50% &agrave; l&rsquo;horizon 2025).Mais la mission n&rsquo;y croit pas. &laquo;&nbsp;Le d&eacute;but de la massification envisag&eacute;e via les groupes 30.000&nbsp;ou les GIEE tarde &agrave; produire ses effets. A l&rsquo;&eacute;ch&eacute;ance d&rsquo;Ecophyto 2+, ces r&eacute;seaux n&rsquo;apporteront qu&rsquo;une faible contribution &agrave; la r&eacute;duction globale de l&rsquo;usage des PPP [produits phytopharmaceutiques] &raquo;. Plus grave&nbsp;: elle note que les quelques milliers&nbsp;d&rsquo;agriculteurs engag&eacute;s dans les fermes Dephy, &laquo;&nbsp;les plus volontaires&nbsp;&raquo;, n&rsquo;ont pas r&eacute;ussi &agrave; atteindre l&rsquo;objectif de r&eacute;duction des IFT de 50%. Pessimiste, la mission ne c&egrave;de pas au fatalisme puisqu&rsquo;elle propose plusieurs leviers additionnels &agrave; la persuasion. 
<div class=" ez-embed-type-image is-linked">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><a
 href="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/5/9/4/2/4412495-1-fre-FR/Trois%20sce%CC%81narios.png"
 target="_blank" ><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/9/4/2/4412495-1-fre-FR/772f1ed11454-trois-sce-narios-png" alt="Les trois sc&eacute;narios alternatifs &agrave; la persuasion propos&eacute;s par l&rsquo;inspection CGAAER / CGEDD / IGF (cliquez sur l&#039;image pour agrandir)" height="772" width="1540" /></a><figcaption>Les trois sc&eacute;narios alternatifs &agrave; la persuasion propos&eacute;s par l&rsquo;inspection CGAAER / CGEDD / IGF (cliquez sur l&#039;image pour agrandir)</figcaption></figure>

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<h2>Renforcer le cr&eacute;dit des labels hors AB</h2>Prenant exemple sur l&rsquo;agriculture biologique, la mission estime que la labellisation est un r&eacute;el levier de massification des bonnes pratiques. Elle indique au passage que si 25% de la SAU &eacute;tait convertie en AB, pr&egrave;s de la moiti&eacute; de l&rsquo;objectif d&rsquo;une r&eacute;duction de 50% des PPP serait atteinte... En dehors de l&rsquo;AB, la mission souligne l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t des labels du type &laquo;&nbsp;cultiv&eacute; sans pesticide&nbsp;&raquo; et sugg&egrave;re de renforcer la cr&eacute;dibilit&eacute; de la certification HVE, en durcissant le volet relatif aux PPP. S&rsquo;agissant des produits sous AOC, IGP et Label rouge, la mission estime que le &laquo;&nbsp;gouvernement et l&rsquo;INAO devraient demander l&rsquo;insertion de conditions relatives aux PPP dans l&rsquo;ensemble des signes d&rsquo;identification de la qualite&#769; et de l&rsquo;origine&nbsp;&raquo;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ag-eau-vital-traiter-l-eau-pour-traiter-mieux-et-moins-les-cultures" target="_blank" title="">Ag&rsquo;Eau-Vital : &laquo; traiter &raquo; l&rsquo;eau pour traiter mieux (et moins) les cultures</a>
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<h2>Accroitre la fiscalit&eacute; sur les produits phytos</h2>La mission voit dans le rel&egrave;vement du taux moyen de la redevance pour pollution diffuse (RPD), de l&rsquo;ordre de 5% aujourd&rsquo;hui, un levier potentiellement puissant pour inciter &agrave; la recherche d&rsquo;alternatives. L&rsquo;effet de la taxation pourrait &ecirc;tre renforc&eacute; en affectant le produit de la taxe aux agriculteurs ayant r&eacute;duit leur usage des PPP et en prolongeant la fiscalit&eacute; sur les PPP d&rsquo;une fiscalit&eacute; diff&eacute;rentielle jusqu&rsquo;au consommateur, de mani&egrave;re &agrave; r&eacute;duire les &eacute;carts de prix des produits sans PPP par rapport aux produits conventionnels. La mission rel&egrave;ve toutefois que le levier fiscal poserait &laquo;&nbsp;la question de leur acceptabilit&eacute; politique et de leur adoption dans un cadre europ&eacute;en pour limiter les distorsions de concurrence au sein du march&eacute; int&eacute;rieur&nbsp;&raquo;.<h2>Mobiliser davantage la Pac</h2>Selon l'inspection, le &laquo;&nbsp;puissant levier de la Pac&nbsp;&raquo;, et ses 9 milliards d&rsquo;euros annuels, n&rsquo;est pas suffisamment mobilis&eacute;. &laquo;&nbsp;Un faible nombre de mesures de l&rsquo;actuelle Pac vise les r&eacute;ductions de PPP telles que le soutien &agrave; l&rsquo;AB et les MAEC. Les financements du premier pilier favorisent l&rsquo;usage des PPP, &agrave; la diff&eacute;rence des financements du second pilier&nbsp;&raquo;. La mission pr&ocirc;ne un durcissement de la r&eacute;glementation, accompagn&eacute; d&rsquo;un alignement des politiques publiques, justifi&eacute; par les dangers et les risques de l&rsquo;utilisation des PPP pour la sante&#769; humaine et la biodiversite&#769;.Probl&egrave;me&nbsp;: il n&rsquo;est envisageable qu&rsquo;au prix d&rsquo;une forte harmonisation europ&eacute;enne et d&rsquo;une exigence identique a&#768; l&rsquo;e&#769;gard des importations, reconna&icirc;t la mission. On n&rsquo;est pas loin de l&rsquo;impasse. Est-ce la raison pour laquelle le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a pr&eacute;f&eacute;r&eacute; garder le rapport dans un tiroir pendant un an, rapport que France nature environnement a rendu public tout r&eacute;cemment&nbsp;? Il faut dire aussi que l'inspection&nbsp;&eacute;trille la gouvernance du plan. Ecophyto ou&nbsp;&laquo;&nbsp;Eco tout faux&nbsp;&raquo;&nbsp;?(*) Conseil g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;agriculture, de l&rsquo;alimentation et des espaces ruraux, Conseil g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;environnement et du d&eacute;veloppement durable, Inspection g&eacute;n&eacute;rale des finances

Constatant l’échec d’une politique très dispendieuse, un rapport d’inspection préconise l’abandon de la persuasion au profit d’une stratégie mêlant labellisation, incitation fiscale et obligations réglementaires. Politiquement toxique. A tel point que le ministère de l’Agriculture a préféré garder le rapport dans ses tiroirs.

Ce que pourrait être le prochain plan Ecophyto

L'association 63 Saveurs rassemblant des producteurs puyd&ocirc;mois de l&eacute;gumes de plein champ, tenait sa premi&egrave;re assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale le 12 avril. "Malgr&eacute; un certain nombre de points faibles et un manque de structuration, nous avons r&eacute;ussi &agrave; trouver nos premiers clients" se f&eacute;licite Baptiste Arnaud, le pr&eacute;sident. L'ambition de l'association ne s'arr&ecirc;te pas l&agrave; puisqu'elle tend toujours &agrave; construire une fili&egrave;re de production l&eacute;gumi&egrave;re. Les produits locaux ont toujours la cote Les d&eacute;buts de 63 Saveurs sont laborieux. Partir de rien pour aller vers de grandes ambitions telles que la construction d'une fili&egrave;re inexistante, est un challenge de haut niveau. Un an bient&ocirc;t depuis sa cr&eacute;ation, l'association essaie de trouver ses marques dans un march&eacute; o&ugrave; les attentes des consommateurs sont plus que jamais en in&eacute;quation avec leurs actes. Pourtant, la r&eacute;cente &eacute;tude command&eacute;e &agrave; la Chambre de Commerce et d'Industrie de Clermont-Ferrand souligne une r&eacute;elle volont&eacute; et demande de la part des GMS, petits commerces, de la restauration collective et des grossistes. &Agrave; l'&eacute;chelle nationale, les produits locaux et nationaux repr&eacute;sentent un volume d'affaires de plus de 40 milliards d'euros. Ce chiffre est 3,5 fois sup&eacute;rieur au march&eacute; Bio. Sur le d&eacute;partement, le volume des l&eacute;gumes et fruits locaux achet&eacute;s par les m&eacute;nages (hors pommes de terre !) est de 54 millions de tonnes pour un montant global de 400 millions d'euros. La CCI rassure les producteurs en soulignant : "les GMS s'emparent de ce march&eacute; c'est le t&eacute;moin d'une tendance tenace". N&eacute;anmoins, 63 Saveurs doute de pouvoir d&eacute;velopper ses &eacute;changes avec les grandes enseignes, du moins dans un premier temps. Viser moins haut Durant l'ann&eacute;e, l'association encore &agrave; ses balbutiements a d&eacute;velopp&eacute; son carnet client&egrave;le. Entre le 21 juillet et le 1er avril 2022, elle a r&eacute;alis&eacute; en moyenne huit livraisons/mois pour un chiffre d'affaires moyen de 2 415&euro;/mois. Au total, pr&egrave;s de 16 tonnes de l&eacute;gumes de 45 esp&egrave;ces diff&eacute;rentes ont &eacute;t&eacute; vendues. Parmi les clients, 63 Saveurs est parvenue &agrave; ferrer deux gros poissons que sont M&eacute;tro et le Poisson Livreur. Ils ont &eacute;galement compt&eacute; dans leur &eacute;puisette, le magasin Leclerc de La Pardieu, fort demandeur lors de la cr&eacute;ation de l'association. L'exp&eacute;rience commerciale a malheureusement &eacute;t&eacute; de courte dur&eacute;e entre les exigences trop rudes de l'enseigne et le manque de structuration de l'association. " Ils demandaient un agr&eacute;age et une homog&eacute;n&eacute;isation des produits que nous ne pouvions pas leur fournir en raison d'un volume de production trop faible. De plus, le magasin souhaitait &ecirc;tre livr&eacute; quotidiennement sur des petites quantit&eacute;s. L&agrave; aussi, nous &eacute;tions dans l'incapacit&eacute; de r&eacute;pondre &agrave; cette attente, mais pour des raisons logistiques" souligne Baptiste Arnaud. C'est d'ailleurs l'une des recommandations de la r&eacute;cente &eacute;tude de march&eacute; de la CCI : privil&eacute;gier les petits magasins et les moyennes surfaces. Ces derni&egrave;res, m&ecirc;me sous enseigne, sont "souvent d&eacute;tenues par des ind&eacute;pendants qui peuvent r&eacute;f&eacute;rencer plus facilement les produits". Apr&egrave;s son am&egrave;re exp&eacute;rience avec Leclerc, 63 Saveurs pr&eacute;voit dans ses prochains projets de d&eacute;velopper sa&nbsp;strat&eacute;gie commerciale et marketing. Dans le m&ecirc;me temps, le 15 mai, elle ouvrira sa plateforme logistique &agrave; Gerzat en plus d'investir dans du mat&eacute;riel, notamment un camion de transport. L'embauche d'un salari&eacute; est aussi au programme. L'association souhaite d&eacute;velopper la planification et la structuration de la production pour s&eacute;curiser les volumes. Seul point noir au tableau, le manque de soutien technique par la voix d'un conseiller sp&eacute;cialis&eacute;.

L'association 63 Saveurs a tenu sa première assemblée générale où elle a dévoilé ses réussites et ses échecs ainsi que ses projets pour l'année en cours avec notamment l'ouverture d'une plateforme logistique à Gerzat, le 15 mai prochain.

63 Saveurs met un coup d'accélérateur

La soci&eacute;t&eacute; 2MX Organic, lanc&eacute;e fin 2020, est en n&eacute;gociations exclusives avec InVivo, union de 188 coop&eacute;ratives agricoles fran&ccedil;aises, pour absorber InVivo Retail, selon un communiqu&eacute; commun publi&eacute; le 31 mars. 2MX Organic est un Spac (special purpose acquisition company), un v&eacute;hicule financier d&eacute;j&agrave; cot&eacute; qui fusionne avec une entreprise pour lui permettre d'entrer en Bourse. Les deux parties souhaitent lancer "un nouveau concept de magasins" sous l'enseigne "Le Grand March&eacute; - Frais d'ici", sp&eacute;cialis&eacute;s dans la distribution alimentaire de produits frais et locaux, adoss&eacute;s aux jardineries existantes dans le portefeuille d'InVivo Retail. Le groupe compte 1.600 points de vente en France, sous les enseignes de jardinerie Gamm Vert, Jardiland, Delbard, Jardineries du Terroir, d'animalerie Noa, et de distribution alimentaire Frais d'Ici et Bio&amp;Co."Le mod&egrave;le Frais d&rsquo;ici est tr&egrave;s r&eacute;silient, il a fait ses preuves. Il s&rsquo;agit maintenant de le d&eacute;ployer et de changer d&rsquo;&eacute;chelle, donc de passer de 25 magasins &agrave; 200 magasins dans les trois ans qui viennent", a fait savoir Thierry Blandini&egrave;res, directeur g&eacute;n&eacute;ral d'InVivo, interview&eacute; le 12 avril sur BFM Business.La "s&eacute;curisation des approvisionnements" de ces magasins se ferait via le "r&eacute;seau de coop&eacute;ratives soci&eacute;taires d'InVivo", pr&eacute;cisent les deux entit&eacute;s. Un premier magasin concept doit s'ouvrir "dans les 12 mois" &agrave; Bonneuil, dans le Val-de-Marne. "Avec nos coop&eacute;ratives, on a acc&egrave;s &agrave; des produits de qualit&eacute;, locaux et durables, que l&rsquo;on va mettre en avant &agrave; un prix accessible. Il ne s&rsquo;agit pas de faire un magasin de sp&eacute;cialit&eacute;s", pr&eacute;cise Thierry Blandini&egrave;res.<h2>Une lev&eacute;e de fonds de 300 millions d'euros</h2>InVivo p&egrave;se dix milliards d'euros de chiffre d'affaires depuis qu'il a absorb&eacute; le groupe Soufflet en d&eacute;cembre 2021. L'op&eacute;ration en a fait le deuxi&egrave;me groupe agricole sur le continent europ&eacute;en derri&egrave;re l'allemand BayWa AG, comptant plus de 13.000 collaborateurs et plus de 90 sites industriels.Sur le plan financier, l'op&eacute;ration valorise InVivo Retail &agrave; 675 millions d'euros et "devrait intervenir au cours du deuxi&egrave;me semestre 2022". InVivo deviendrait actionnaire majoritaire de l'ensemble cot&eacute; en Bourse 2MX Organic-InVivo Retail, &agrave; hauteur d'au moins 55%. Thierry Blandini&egrave;res deviendrait pr&eacute;sident du conseil d'administration du Spac, tandis que le directeur g&eacute;n&eacute;ral d'InVivo Retail, Guillaume Darrasse, resterait &agrave; son poste. Cette op&eacute;ration laisserait intacte la somme de 300 millions d'euros lev&eacute;e lors de la cotation de 2MX Organic fin 2020, laissant la possibilit&eacute; pour l'entit&eacute; de r&eacute;aliser de nouvelles acquisitions.

"Constituer un leader européen de la distribution durable, alternative et responsable" : c’est le but du rapprochement d’InVivo et de 2MX Organic, la société cotée du trio Xavier Niel, Matthieu Pigasse et Moez-Alexandre Zouari, qui sont entrés en négociations exclusives pour développer un réseau de distribution alimentaire sous l’enseigne "Le Grand Marché - Frais d’Ici".

Avec "Le Grand Marché - Frais d’Ici", InVivo veut déployer son réseau de magasins de produits locaux

Avec plusieurs partenaires, le port d&rsquo;Anvers vient d&rsquo;annoncer la mise en place d&rsquo;un nouveau service, tout &agrave; fait unique offrant un syst&egrave;me de surveillance de la temp&eacute;rature du fret, disponibles pour l&rsquo;ensemble des op&eacute;rateurs de la chaine logistique. La solution utilise l'infrastructure LoRaWAN (protocole de t&eacute;l&eacute;communication radio permettant la communication &agrave; bas d&eacute;bit d'objets connect&eacute;s) existante au port.

<h2>Technologie bas d&eacute;bit</h2>

Plusieurs partenaires sont inscrits dans la boucle. Dockflow a construit la premi&egrave;re plate-forme d'activation logistique int&eacute;gr&eacute;e au monde, une colonne vert&eacute;brale num&eacute;rique qui tisse ensemble des donn&eacute;es dispers&eacute;es dans les r&eacute;seaux logistiques mondial. D&rsquo;autre part, TrakAssure, est un des principaux fournisseurs de solutions de surveillance du fret bas&eacute;es sur le r&eacute;seau mondial LoRaWAN IoT. Enfin, le projet est d&eacute;velopp&eacute; aussi en collaboration avec Foodcareplus, logisticien international int&eacute;gr&eacute; sp&eacute;cialis&eacute; dans le transport alimentaire,

Techniquement, des moniteurs TrakAssure sont install&eacute;s &agrave; l'emplacement de chargement et les flux de donn&eacute;es sont dirig&eacute;s dans les serveurs de Dockflow via l'API, ce qui permet de la partager avec les parties prenantes concern&eacute;es de la cha&icirc;ne du froid. Don Miller, membre du conseil d'administration de TrakAssure, explique les tenants et les aboutissants du syst&egrave;me&nbsp;: &laquo;&nbsp;Les solutions de surveillance du fret existent depuis longtemps, et de nombreux processus de r&eacute;cup&eacute;ration des enregistreurs de donn&eacute;es prennent du temps et demandent beaucoup de main-d'&oelig;uvre, ne pr&eacute;sentant qu'une visibilit&eacute; apr&egrave;s-coup avec de nombreux co&ucirc;ts cach&eacute;s. Gr&acirc;ce &agrave; cette nouvelle technologie, TrakAssure peut fournir de v&eacute;ritables donn&eacute;es en temps r&eacute;el &agrave; l'&eacute;chelle mondiale, connect&eacute;es via diverses passerelles LoRaWAN publiques ou priv&eacute;es &agrave; travers le monde. Tout en maintenant les co&ucirc;ts &agrave; des niveaux qui rivalisent avec les prix des enregistreurs de donn&eacute;es traditionnels&nbsp;&raquo;.

<h2>D&eacute;ploiement en douze mois</h2>

Le projet passe maintenant &agrave; la phase commerciale et plusieurs milliers de moniteurs devraient &ecirc;tre d&eacute;ploy&eacute;s sur les marchandises transitant par le port au cours des 12 prochains mois. &laquo; Cette solution nous permettra de surveiller et de g&eacute;rer des volumes plus &eacute;lev&eacute;s par exception, nous permettant de consacrer moins d'heures de travail &agrave; cette t&acirc;che particuli&egrave;re, servant ainsi notre client&egrave;le avec une meilleure qualit&eacute; &raquo;&nbsp; note Steve Alaerts, directeur chez Foodcareplus.

La place maritime belge développe le premier service de surveillance de la température du fret en Europe, basé sur le protocole LoRaWAN de bout en bout.

Le port d'Anvers déploie un service inédit de surveillance de la température du fret

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Quels sont les axes de progr&egrave;s, d&rsquo;innovation, de p&eacute;dagogie pour inscrire durablement les fruits et l&eacute;gumes au quotidien dans notre alimentation ? La question s&rsquo;est pos&eacute;e lors d&rsquo;une table ronde sur &laquo;&nbsp;Concilier attentes citoyennes et enjeux de la fili&egrave;re&nbsp;&raquo;, organis&eacute;e par Interfel au Sival. &laquo;&nbsp;Depuis 2018, il y a en France un changement de r&eacute;gime rapide vers plus de v&eacute;g&eacute;tal et de fruits et l&eacute;gumes&nbsp;&raquo;, a rapport&eacute; Pascale Hebel, du Credoc, lors d&rsquo;un d&eacute;bat organis&eacute; par Interfel &agrave; l&rsquo;occasion du Sival. Toutefois, le prix des produits reste un frein pour les personnes pr&eacute;caires. L&rsquo;&eacute;ducation importe aussi, avec la n&eacute;cessit&eacute; de proposer des recettes int&eacute;grant l&eacute;gumineuses, fruits, l&eacute;gumes. &laquo;&nbsp;La segmentation doit permettre que tous les consommateurs aient acc&egrave;s aux fruits et l&eacute;gumes, quel que soit leur budget&nbsp;&raquo;, estime R&eacute;gis Aubenas, arboriculteur.

<h3>Une saisonnalit&eacute; au sens &laquo;&nbsp;offres finales aux consommateurs&nbsp;&raquo;</h3>

Le changement climatique a toutefois de forts impacts avec des calendriers modifi&eacute;s, plus de bioagresseurs et de tension sur l&rsquo;eau. &laquo;&nbsp;La capacit&eacute; des producteurs &agrave; s&rsquo;adapter est essentielle. Il faut une strat&eacute;gie collective et investir sur ce qui sera le plus efficace&nbsp;&raquo;, estime Ludovic Guinard, directeur g&eacute;n&eacute;ral d&eacute;l&eacute;gu&eacute; du CTIFL. Ludovic Guinard a &eacute;galement profit&eacute; de cette table ronde pour publier <a href="https://www.linkedin.com/pulse/de-la-saisonnalit%25C3%25A9-ou-pourquoi-se-refuser-consommer-des-guinard/?trackingId=pV5GQv54kAuUT8KNYZYoYA%3D%3D" target="_blank">une tribune &laquo;&nbsp;De la saisonnalit&eacute; ou pourquoi se refuser de consommer des fraises en hiver ?&nbsp;&raquo;</a> sur son compte Linkedin. Le responsable y d&eacute;nonce une &laquo;&nbsp;saisonnalit&eacute; fantasm&eacute;e&nbsp;&raquo; tout autant qu&rsquo;arri&eacute;riste pour certains, une &laquo;&nbsp;saisonnalit&eacute; outil de r&eacute;glementation&nbsp;&raquo; des &eacute;changes pour d&rsquo;autres, une &laquo;&nbsp;saisonnalit&eacute; environnementale&nbsp;&raquo; au risque d&rsquo;&ecirc;tre d&eacute;favorable aux productions locales et une &laquo;&nbsp;saisonnalit&eacute; sant&eacute;&nbsp;&raquo; qui reste &agrave; prouver. &laquo;&nbsp;Il faut sortir de tout populisme autour de l&rsquo;usage d&rsquo;un terme&hellip; La saisonnalit&eacute; fait r&eacute;f&eacute;rence bel et bien exclusivement &agrave; la pr&eacute;sence des produits sur les &eacute;tals destin&eacute;s aux consommateurs&nbsp;&raquo;, assure-t-il.

<div class="lireaussi">A lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/6-points-a-retenir-du-sival-2022">6 points &agrave; retenir du Sival 2022</a></div>

Il y pr&eacute;cise qu&rsquo;&laquo;&nbsp;une saisonnalit&eacute; au sens &laquo;&nbsp;offres finales aux consommateurs&nbsp;&raquo;, est celle que le calendrier de l&rsquo;interprofession des fruits et l&eacute;gumes indique. Il s&rsquo;agit des p&eacute;riodes o&ugrave; les diff&eacute;rents produits sont sur les &eacute;tals dans des conditions de march&eacute; les plus abordables et les plus satisfaisantes&nbsp;&raquo;. Convaincu et porteur de la r&eacute;volution digitale, Ludovic Guinard insiste sur la mutation profonde que peut apporter la digitalisation dans la consommation alimentaire, en fournissant au consommateur le r&eacute;sultat attach&eacute; aux produits qu&rsquo;il souhaite consommer quant &agrave; ses indicateurs nutritionnels, environnementaux et sociaux. &laquo;&nbsp;Ces indicateurs existent, utilisons-les !&nbsp;&raquo;, propose-t-il.
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Une table ronde concernant les attentes citoyennes en matière de climat et d’alimentation a permis d’aborder différents enjeux à prendre en compte pour la filière. Celui de la saisonnalité a donné lieu à une tribune de Ludovic Guinard, directeur général délégué du CTIFL.

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