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Tous les dix ans, le recensement agricole est une des plus importantes op&eacute;rations statistiques r&eacute;alis&eacute;es en France. Il se r&eacute;alise sur les m&ecirc;mes p&eacute;riodes dans les 27 Etats membres de l&rsquo;Union europ&eacute;enne en se basant sur des m&eacute;thodes d&eacute;velopp&eacute;es par la FAO. Un socle commun de donn&eacute;es est ainsi disponible pour tous les pays europ&eacute;ens, mais chaque Etat est libre d&rsquo;ajouter des questions. Concernant les caract&eacute;ristiques g&eacute;n&eacute;rales de chaque exploitation, le tronc commun, le recensement est exhaustif. Il concerne l&rsquo;ensemble des exploitations agricoles, qu&rsquo;elles soient grandes ou petites, que l&rsquo;agriculture corresponde &agrave; l&rsquo;activit&eacute; principale ou secondaire de l&rsquo;exploitant.

<div class="lireaussi">A lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/la-filiere-compte-ses-producteurs">Recensement agricole : des dynamiques oppos&eacute;es entre les fili&egrave;res fruits et l&eacute;gumes</a></div>

Plus de 500 000 exploitations ont &eacute;t&eacute; interrog&eacute;es en 2020. Leur liste a &eacute;t&eacute; &eacute;tablie en se basant sur le r&eacute;pertoire des entreprises (Sirene), les d&eacute;clarations PAC et les donn&eacute;es MSA. D&rsquo;autres informations, regroup&eacute;es en modules, ont &eacute;t&eacute; r&eacute;colt&eacute;es sur un &eacute;chantillon de 110 000 exploitations. En 2020, ces modules concernaient la main-d&rsquo;&oelig;uvre, les activit&eacute;s de diversification et le d&eacute;veloppement rural. Un autre &eacute;chantillon d&rsquo;exploitations sera interrog&eacute; en 2023 sur l&rsquo;irrigation, la gestion du sol, les machines et &eacute;quipements, et les vergers.

<h3>Une r&eacute;colte des informations par internet, t&eacute;l&eacute;phone et en face-&agrave;-face</h3>

L&rsquo;une des nouveaut&eacute;s de 2020 r&eacute;side dans le mode de recueil des donn&eacute;es. En effet, en pleine pand&eacute;mie, il a &eacute;t&eacute; choisi d&rsquo;inviter dans un premier temps les chefs d&rsquo;exploitation &agrave; r&eacute;pondre &agrave; un questionnaire par internet. Les trois quarts des exploitants agricoles ont jou&eacute; le jeu de ce questionnaire en ligne. Ceux n&rsquo;ayant pas r&eacute;pondu par internet ont &eacute;t&eacute; invit&eacute;s &agrave; r&eacute;pondre au questionnaire du socle commun par t&eacute;l&eacute;phone (15&nbsp;%), puis un enqu&ecirc;teur s&rsquo;est d&eacute;plac&eacute; chez les exploitants pour recueillir en face-&agrave;-face les questionnaires manquants.

Les r&eacute;ponses des 110 000 exploitants choisis pour r&eacute;pondre au questionnaire complet (socle commun et modules) ont &eacute;t&eacute; recueillies dans des entretiens en face-&agrave;-face. Au total, 97&nbsp;% des exploitants agricoles ont r&eacute;pondu. Une fois le recensement effectu&eacute;, des crit&egrave;res ont &eacute;t&eacute; appliqu&eacute;s afin de s&rsquo;assurer que toutes les exploitations retenues sont des acteurs &eacute;conomiques. Pour les fili&egrave;res v&eacute;g&eacute;tales, les exploitations retenues ont une superficie agricole sup&eacute;rieure ou &eacute;gale &agrave; 1&nbsp;ha et une superficie en cultures sp&eacute;cialis&eacute;es sup&eacute;rieure ou &eacute;gale &agrave; 0,2&nbsp;ha.

<div class="note">Source : <a href="https://www.insee.fr/fr/information/6035938?sommaire=6035950" target="_blank">Courrier des statistiques N7-janvier&nbsp;2022-Insee</a></div>
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Le recensement agricole est une opération qui se fait à l’échelle européenne sur un socle commun de données. Pour cette édition 2020, la France a choisi de recueillir les données via un questionnaire internet puis par téléphone et en face-à-face.

La méthodologie du recensement agricole

L&rsquo;alliance des deux technologies pour r&eacute;pondre avec justesse aux besoins des plantations, en termes de luminosit&eacute;, temp&eacute;rature, d&rsquo;hygrom&eacute;trie et d&rsquo;humidit&eacute;, avec la bonne quantit&eacute;, au bon moment, tout en am&eacute;liorant les conditions de travail des agriculteurs&nbsp;: tel est le sens du partenariat conclu entre Ombrea et Telequa. Il se mat&eacute;rialisera, au printemps prochain, par le lancement d&rsquo;un projet pilote dans le Sud de la France avant un d&eacute;ploiement &agrave; plus grande &eacute;chelle sur l&rsquo;ensemble du territoire.<h2>Gestion de la ressource en eau</h2>Cr&eacute;&eacute;e en 2018 &agrave; Aix-en-Provence (Bouches-du-Rh&ocirc;ne), la startup Telaqua est positionn&eacute;e sur l&rsquo;optimisation de la ressource en eau utilis&eacute;e en agriculture. Elle con&ccedil;oit des capteurs connect&eacute;s permettant de piloter et de surveiller l&rsquo;irrigation &agrave; distance. Gr&acirc;ce &agrave; son application, il est possible de commander l&rsquo;ouverture des vannes, d&rsquo;analyser l&rsquo;uniformit&eacute; et le bon d&eacute;roulement des irrigations. Son objectif est de rendre cette gestion de plus en plus intelligente, voire automatique, gr&acirc;ce &agrave; son expertise autour du Machine Learning (interpr&eacute;tation et apprentissage automatique des donn&eacute;es par l&rsquo;intelligence artificielle) et de l&rsquo;IoT (Internet of Things). <h2>Gestion du microclimat</h2>De son c&ocirc;t&eacute;, Ombrea d&eacute;veloppe des ombri&egrave;res orientables destin&eacute;es &agrave; influer sur le microclimat entourant les cultures (arboriculture, mara&icirc;chage, horticulture, viticulture, plantes &agrave; parfums) en vue d&rsquo;optimiser leur croissance et de tamponner les exc&egrave;s climatiques.Ombrea revendique une r&eacute;duction des conditions stressantes (stress thermique, hydrique et oxydatif) et une temp&eacute;rature du sol syst&eacute;matiquement moins &eacute;lev&eacute;e (-6&deg;C &agrave; 10 cm pour les journ&eacute;es les plus chaudes). Sur vigne, elle cr&eacute;dite sa solution d&rsquo;une diminution de la temp&eacute;rature au niveau des grappes de -2,2&deg;C (essai IFV et Soci&eacute;t&eacute; du canal de Provence). Sur pivoine, les essais r&eacute;alis&eacute;s avec Astredhor M&eacute;diterran&eacute;e r&eacute;v&egrave;lent une &eacute;conomie d&rsquo;eau de 30% en p&eacute;riode estivale doubl&eacute;e d&rsquo;une augmentation de la qualit&eacute; florale (99% de fleurs de qualit&eacute; sup&eacute;rieure et +17 % de rendement). Sa solution peut se doubler de panneaux photovolta&iuml;ques.

Le concepteur d’ombrières orientables s’allie à la startup spécialisée dans l’optimisation de la consommation d’eau en agriculture au service de la préservation des ressources et de la protection des cultures face aléas climatiques.

Ombrea et Telequa partenaires pour préserver la ressource en eau et parer aux aléas

&laquo;&nbsp;Apr&egrave;s la troisi&egrave;me, vous avez le choix entre aller chez Julien Denormandie ou Jean-Michel Blanquer. Pour plein de raisons, venez chez Julien Denormandie&nbsp;car il est beaucoup plus sympathique et en prime, vous&nbsp; ferez le plus beau m&eacute;tier du monde &raquo;. Avec une bonne dose d&rsquo;humour, devant un ministre de l&rsquo;&Eacute;ducation nationale amus&eacute; et un parterre de coll&eacute;giens du Calvados, le ministre de l&rsquo;Agriculture a fait la &laquo;&nbsp;promo&nbsp;&raquo; des m&eacute;tiers du vivant.Si le ministre de l&rsquo;Agriculture a en charge l&rsquo;enseignement agricole, c&rsquo;est dans les &eacute;coles et dans les coll&egrave;ges que se trouve le vivier&nbsp;du secteur primaire. Et du secteur primaire &agrave; l&rsquo;&eacute;cole primaire, il n&rsquo;y a qu&rsquo;un pas que la profession va pouvoir d&eacute;sormais franchir. &laquo;&nbsp;Jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent, les syndicats ou les fili&egrave;res ne pouvaient pas intervenir dans les &eacute;tablissements scolaires, d&eacute;clare R&eacute;mi Dumas, pr&eacute;sident de Demain je serai paysan. Asyndicale et transpartisance, l&rsquo;association va d&eacute;sormais pouvoir faire la promotion des m&eacute;tiers de l&rsquo;agriculture et de l&rsquo;alimentation, en parlant d&rsquo;une seule voix et sous une marque unique&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/5/6/9/4369650-1-fre-FR/cca86c76f07f-re-mi-dumas-jpg" alt="R&eacute;mi Dumas : &laquo; Asyndicale et transpartisance, l&rsquo;association va d&eacute;sormais pouvoir faire la promotion des m&eacute;tiers de l&rsquo;agriculture et de l&rsquo;alimentation, en parlant d&rsquo;une seule voix et sous une marque unique &raquo;" height="1346" width="1998" /><figcaption>R&eacute;mi Dumas : &laquo; Asyndicale et transpartisance, l&rsquo;association va d&eacute;sormais pouvoir faire la promotion des m&eacute;tiers de l&rsquo;agriculture et de l&rsquo;alimentation, en parlant d&rsquo;une seule voix et sous une marque unique &raquo;</figcaption></figure>

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Une des premi&egrave;res actions de l&rsquo;association va r&eacute;sider dans la publication de &laquo;&nbsp;Le p&rsquo;tit agri&nbsp;&raquo; un journal p&eacute;dagogique de 8 pages destin&eacute; aux 7-11 ans et dont le premier num&eacute;ro para&icirc;tra &agrave; l&rsquo;automne. Au plan financier, l&rsquo;association sollicitera les diff&eacute;rentes fili&egrave;res ainsi que des partenaires, dont certains ont d&rsquo;ores-et-d&eacute;j&agrave; formalis&eacute; leur engagement (la Coop&eacute;ration agricole, Cr&eacute;dit agricole, Gaec et soci&eacute;t&eacute;s, IGP Pays d&rsquo;Oc, FNSafer...)<h2>Op&eacute;ration &laquo;&nbsp;j&rsquo;aime mes agriculteurs&nbsp;&raquo;</h2>Les pouvoirs publics vont de leur c&ocirc;t&eacute; contribuer &agrave; cette grande cause nationale qu&rsquo;est le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations dans le secteur agroalimentaire en lan&ccedil;ant, &agrave; compter de ce mois, l&rsquo;op&eacute;ration &laquo;&nbsp;j&rsquo;aime mes agriculteurs&nbsp;&raquo;, avec un triple objectif&nbsp;: mieux informer les jeunes sur les formations de l&rsquo;enseignement agricole (journ&eacute;es portes ouvertes, visites d&rsquo;exploitations...), sensibiliser davantage les e&#769;le&#768;ves aux me&#769;tiers du vivant et a&#768; leurs de&#769;bouche&#769;s (rencontres avec des agriculteurs dans les colle&#768;ges et lyce&#769;es, accueil de stages de 3&egrave;me dans exploitations des lyc&eacute;es, kits pe&#769;dagogiques a&#768; destination des enseignants...) et enfin valoriser l&rsquo;e&#769;ducation au gou&#770;t et a&#768; l&rsquo;alimentation dans le quotidien des e&#769;tablissements scolaires (appel a&#768; projets &laquo; potagers &raquo;, mise en valeur des producteurs locaux...).

L’association Demain je serai paysan a vocation à faire la promotion des métiers de l’agriculture et de l’alimentation dans les écoles et collèges, avec le blanc-seing du ministère de l’Éducation nationale. Paysan peut-être pas demain mais après après-demain.

« Demain je serai paysan » ou penser le secteur primaire dès l’école primaire

<h2>Les d&eacute;rogations</h2>

Neemazal TS a re&ccedil;u une AMM 120 jours valable jusqu&rsquo;au 17 juin 2022, sur pommier, poirier et cerisier contre les pucerons. Il s&rsquo;emploie &agrave; la dose maximale de 2 l/ha sur pommier et poirier (3 l/ha sur cerisier), en 2 applications maximum. Ce produit est autoris&eacute; en AB.

O&iuml;kos est autoris&eacute; par d&eacute;rogation jusqu&rsquo;au 16 juin 2022 sur pommier contre les pucerons. Il s&rsquo;utilise &agrave; la dose de 1,5 l/ha en 2 applications maximum. Ce produit est autoris&eacute; en AB.

Exirel a obtenu une d&eacute;rogation valable du 1er avril 2022 au 30 juillet 2022, pour lutter contre Drosophila suzukii sur cultures de cerises, myrtilles et groseilles. Il s'emploie en 2 applications (10 jours d'intervalle entre les applications), &agrave; la dose maximale de 1,125 l/ha sur cerisier et de 0,75 l/ha sur myrtillier et groseillier.

Source : <a href="https://agriculture.gouv.fr/produits-phytopharmaceutiques-autorisations-de-mise-sur-le-marche-dune-duree-maximale-de-120-jours" target="_blank">minist&egrave;re de l'Agriculture</a>

&nbsp;

<h2>Les produits retir&eacute;s</h2>

Springbok ne peut plus &ecirc;tre utilis&eacute;&nbsp;pour le d&eacute;sherbage du poireau depuis le 28 f&eacute;vrier 2022. <a href="https://ephy.anses.fr/ppp/springbok" target="_blank">Ses autres usages</a> restent autoris&eacute;s.

Starane 200 ne peut plus &ecirc;tre utilis&eacute;&nbsp;pour le d&eacute;sherbage des cultures de fruits &agrave; p&eacute;pins &agrave; partir du 16 mars 2022. <a href="https://ephy.anses.fr/ppp/starane-200" target="_blank">Ses autres usages</a> restent autoris&eacute;s.

Source : <a href="https://ephy.anses.fr/" target="_blank">Anses, plateforme e-phy</a>

Deux produits ont obtenu des dérogations contre les pucerons sur cultures fruitières. Exirel sera utilisable d'avril à juillet contre Drosophila suzukii sur cerisiers, myrtilliers et groseilliers.

L'actu phyto : une dérogation contre Drosophila suzukii

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L&eacute;gumes de France s&rsquo;inqui&egrave;te de la &laquo;&nbsp;hausse des charges sans pr&eacute;c&eacute;dent&hellip; aucun poste n&rsquo;est &eacute;pargn&eacute;&nbsp;&raquo;, mentionne un communiqu&eacute;. Selon le syndicat, le co&ucirc;t de l&rsquo;&eacute;nergie a ainsi connu une augmentation fulgurante : +&nbsp;600&nbsp;% en un an pour le gaz naturel, et +&nbsp;300&nbsp;% pour l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; rien que sur le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e 2022. Celui-ci s&rsquo;attend &eacute;galement &agrave; une hausse de 30 &agrave; 40&nbsp;% pour les caisses en carton et craint une p&eacute;nurie de ce mat&eacute;riau. Les engrais ont aussi connu une hausse de 100&nbsp;% et les plastiques agricoles ont augment&eacute; de 35&nbsp;% en douze mois.

<h3>Y aura-t-il encore des producteurs demain ?</h3>

&laquo;&nbsp;A la hausse du co&ucirc;t de nos mati&egrave;res premi&egrave;res, s&rsquo;ajoute l&rsquo;impact de la hausse du Smic, + 3,1&nbsp;% depuis janvier&nbsp;2020, avec une nouvelle hausse &agrave; pr&eacute;voir prochainement&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise l&rsquo;organisation. L&rsquo;ensemble de ces surco&ucirc;ts entra&icirc;ne, selon les produits, une augmentation de 15 &agrave; 30&nbsp;% des co&ucirc;ts de production. &laquo;&nbsp;Nous nous retrouvons &agrave; devoir les assumer seuls, ce qui est inacceptable et conduira in&eacute;luctablement &agrave; la disparition de notre profession&nbsp;&raquo;, s&rsquo;inqui&egrave;te Jacques Rouchauss&eacute;, pr&eacute;sident de L&eacute;gumes de France, car selon lui, &laquo; la grande distribution s&rsquo;obstine &agrave; refuser de prendre en compte ces hausses dans le prix pay&eacute; aux producteurs sous couvert de d&eacute;fense du pouvoir d&rsquo;achat des consommateurs &raquo;.

<div class="lireaussi">A lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/repondre-aux-attentes-en-legumes-francais">Le syndicat L&eacute;gumes de France veut r&eacute;pondre aux attentes en l&eacute;gumes fran&ccedil;ais</a></div>

&laquo;&nbsp;Le Gouvernement ferme les yeux sur ces agissements et est aux abonn&eacute;s absents pour accompagner concr&egrave;tement la profession dans son d&eacute;veloppement&nbsp;&raquo;, poursuit-il. Quant &agrave; la question, &laquo;&nbsp;y aura-t-il encore des producteurs de l&eacute;gumes fran&ccedil;ais demain ?&nbsp;&raquo;... &laquo; Au rythme o&ugrave; vont les choses, la r&eacute;ponse est non&nbsp;&raquo;, alerte le syndicat, qui assure qu'il continuera &agrave; d&eacute;fendre la profession &laquo; jusqu&rsquo;&agrave; notre dernier souffle &raquo;.
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Légumes de France s’inquiète de la hausse des charges, de leur manque de répercussion sur le prix de vente des légumes et des risques encourus par certains producteurs.

Production de légumes : une inquiétante hausse des charges

Gratuite et ouverte &agrave; tous, <a href="https://www.youzful-by-ca.fr/" target="_blank">la plateforme Youzful</a> ambitionne de favoriser l&rsquo;emploi local en faisant se rencontrer partout en France les comp&eacute;tences et les besoins d&rsquo;acteurs &eacute;conomiques tr&egrave;s divers, qu&rsquo;ils soient artisans, agriculteurs ou PME.Les employeurs peuvent partager leurs offres d&rsquo;emploi aupr&egrave;s de jeunes, que ce soit pour un stage, un contrat de professionnalisation ou d&rsquo;apprentissage, un CDD ou encore un CDI.&laquo;&nbsp;En publiant gratuitement vos offres d&rsquo;emploi sur la plateforme, vous avez la possibilit&eacute; de vous adresser directement aux jeunes de votre r&eacute;gion, en toute simplicit&eacute; et en toute autonomie : gestion de vos annonces, &eacute;changes avec les jeunes via la messagerie priv&eacute;e, tout est &agrave; votre main&nbsp;&raquo;, indique-t-on chez Youzful.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Youzful organise une mini-conf&eacute;rence sur le Salon de l&rsquo;agriculture le vendredi 4 mars de 17h &agrave; 17h30 sur le stand du Cr&eacute;dit Agricole (hall 4, stand B028) : &laquo; Youzful, la plateforme qui vous accompagne dans votre recrutement &raquo;.
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Lancée début 2021 par le Crédit Agricole, la plateforme Youzful vise à connecter dans les territoires les jeunes avec les entreprises et les professionnels qui recrutent.

Youzful : une plateforme pour recruter des jeunes

Cet hiver 2021-2022 s&rsquo;est caract&eacute;ris&eacute; par un temps tr&egrave;s calme, et au final tr&egrave;s peu d&rsquo;&eacute;v&egrave;nements m&eacute;t&eacute;orologiques remarquables ayant donn&eacute; lieu &agrave; des vigilances, &laquo;&nbsp;ce qui est normalement habituel &agrave; cette p&eacute;riode de l&rsquo;ann&eacute;e&nbsp;&raquo;, constate J&eacute;r&ocirc;me Cerisier, m&eacute;t&eacute;orologiste chez DTN. &laquo;&nbsp;Nous avons tout de m&ecirc;me eu une vigilance rouge en janvier pour des pluies diluviennes dans le sud-ouest, tandis que pendant trois jours &agrave; la mi-f&eacute;vrier, une s&eacute;quence temp&eacute;tueuse a concern&eacute; l&rsquo;extr&ecirc;me nord de la France, et surtout l&rsquo;Europe du nord&nbsp;&raquo;.<h2>Temp&ecirc;te Eunice&nbsp;: une &laquo;&nbsp;bombe m&eacute;t&eacute;orologique&nbsp;&raquo;</h2>Cet &eacute;pisode temp&eacute;tueux est li&eacute; &agrave; un flux zonal (circulation atlantique d&rsquo;ouest) tr&egrave;s rapide et dynamique. &laquo;&nbsp;Les pressions sont en effet rest&eacute;es &eacute;lev&eacute;es en Europe du Sud, parfois sup&eacute;rieures &agrave; 1030 HPa &agrave; la faveur de la pr&eacute;sence de l&rsquo;anticyclone des A&ccedil;ores, tandis qu&rsquo;a contrario, le flux perturb&eacute; &eacute;tait tr&egrave;s vigoureux des &icirc;les britanniques &agrave; la Baltique, d&eacute;taille J&eacute;r&ocirc;me Cerisier. Cette diff&eacute;rence a favoris&eacute; un fort gradient de pression entre les deux syst&egrave;mes, et donc de violentes rafales. Le courant-jet (flux &agrave; tr&egrave;s haute altitude, &agrave; pr&egrave;s de 10&nbsp;000 m) &eacute;tait &eacute;galement tr&egrave;s important ces jours-l&agrave;, puisqu&rsquo;il d&eacute;passait les 300 km/h. Lorsqu&rsquo;il se retrouve en phasage avec une d&eacute;pression, il agit comme un booster et permet &agrave; celle-ci de se creuser tr&egrave;s rapidement&nbsp;&raquo;.C&rsquo;est ce qu&rsquo;il s&rsquo;est pass&eacute; les 18, 19 et 20 f&eacute;vrier avec le passage successif des temp&ecirc;tes Dudley, Eunice et Franklin. Si Dudley et Franklin ont &eacute;t&eacute; des temp&ecirc;tes classiques des latitudes temp&eacute;r&eacute;es comme on en retrouve chaque hiver, Eunice a en revanche &eacute;t&eacute; beaucoup plus remarquable&nbsp;: &laquo;&nbsp;La pression atmosph&eacute;rique a chut&eacute; de plus de 30 HPa en moins de 24 heures dans sa phase explosive, ce qui permet de la qualifier de bombe m&eacute;t&eacute;orologique&nbsp;&raquo;, indique le m&eacute;t&eacute;orologiste.Les vents les plus violents se sont produits sur un axe allant de l&rsquo;Irlande au sud de l&rsquo;Angleterre, jusqu&rsquo;au nord de la France, au B&eacute;n&eacute;lux, au nord de l&rsquo;Allemagne et de la Pologne. Ils ont atteint les 120 &agrave; 140 km/h de fa&ccedil;on g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;e sur ces r&eacute;gions, avec des rafales encore plus remarquables sur les caps expos&eacute;s. En France, le maximum a &eacute;t&eacute; mesur&eacute; au cap Gris-Nez (62), avec 176 km/h, un record pour cette station. Ces intemp&eacute;ries ont malheureusement caus&eacute; la mort d&rsquo;une vingtaine de personnes &agrave; travers l&rsquo;Europe.<h2>Un hiver globalement doux</h2>Pourtant, si l&rsquo;on en revient au bilan de notre hiver m&eacute;t&eacute;orologique, il a plut&ocirc;t connu une composante tr&egrave;s calme, avec l&rsquo;omnipr&eacute;sence des hautes pressions &agrave; partir de la mi-d&eacute;cembre, et ce jusqu&rsquo;aux derniers jours de ce mois de f&eacute;vrier. Seules les temp&eacute;ratures ont fluctu&eacute;, d&rsquo;abord tr&egrave;s douces pour les f&ecirc;tes de fin d&rsquo;ann&eacute;e, puis assez froides en janvier, et enfin une douceur constante quoique peu remarquable en f&eacute;vrier. &laquo;&nbsp;Au final, cet hiver affiche un exc&eacute;dent thermique de +1,2&deg;C&nbsp;&raquo;, indique J&eacute;r&ocirc;me Cerisier.<h2>S&eacute;cheresse extr&ecirc;me des sols dans le Sud-Est</h2>Du c&ocirc;t&eacute; des pr&eacute;cipitations, le mois de f&eacute;vrier a malheureusement confirm&eacute; la tendance pr&eacute;occupante d&eacute;j&agrave; observ&eacute;e ces derni&egrave;res semaines. En effet, &laquo;&nbsp;l&rsquo;omnipr&eacute;sence anticyclonique a favoris&eacute; un fort d&eacute;ficit pluviom&eacute;trique, avec -36% pour ce mois de f&eacute;vrier, et plus globalement -24% pour cet hiver, seul le d&eacute;but d&eacute;cembre sauvant un peu les meubles, notamment dans la r&eacute;gion du sud-ouest, poursuit le m&eacute;t&eacute;orologiste. C&rsquo;est sur un large tiers sud-est du territoire que la situation est la plus probl&eacute;matique avec un d&eacute;ficit hivernal de 60 &agrave; 80%, m&ecirc;me s&rsquo;il a enfin plu d&eacute;but f&eacute;vrier sur la r&eacute;gion PACA. En revanche, il n&rsquo;est quasiment pas tomb&eacute; une goutte de tout l&rsquo;hiver sur le Languedoc-Roussillon (1 mm &agrave; S&egrave;te, 5 mm &agrave; Montpellier), avec de la douceur et un vent tr&egrave;s fr&eacute;quent, ce qui entra&icirc;ne une s&eacute;cheresse superficielle extr&ecirc;me des sols. Au niveau des nappes phr&eacute;atiques, la situation n&rsquo;est pas encore catastrophique, mais des pluies en mars seraient vraiment les bienvenues&nbsp;&raquo;.<h2>+11% d&rsquo;ensoleillement</h2>Enfin, ce mois de f&eacute;vrier se sera montr&eacute; plut&ocirc;t ensoleill&eacute; sur le pays, avec un exc&eacute;dent de +10%, r&eacute;parti de fa&ccedil;on assez homog&egrave;ne sur le territoire, &agrave; l&rsquo;exception de la Bretagne. &laquo;&nbsp;C&rsquo;&eacute;tait d&eacute;j&agrave; le cas en d&eacute;cembre et en janvier, ce qui nous donne un exc&eacute;dent hivernal +11%&nbsp;&raquo;, fait savoir J&eacute;r&ocirc;me Cerisier.Pour cette premi&egrave;re semaine du mois de mars, le temps changera un peu et l&rsquo;on attend le retour de quelques pluies sur l&rsquo;hexagone, notamment dans l&rsquo;ouest, mais rarement tr&egrave;s abondantes.

En ce 1er mars, date qui marque le début du printemps météorologique, c’est le moment de faire le bilan de cet hiver 2021-2022, qui au final n’en aura jamais été franchement un. Il a surtout été marqué par un fort déficit pluviométrique et un épisode de tempête explosive, aussi appelée « bombe météorologique ».

L’hiver 2021-2022 marqué par une sécheresse des sols et une « bombe météorologique »

Une initiative du Cr&eacute;dit Agricole Centre LoireLe secteur agricole se transforme et doit aujourd&rsquo;hui int&eacute;grer de nouveaux enjeux soci&eacute;taux, environnementaux et &eacute;conomiques.En tant que partenaire privil&eacute;gi&eacute; des agriculteurs sur son territoire, le Cr&eacute;dit Agricole Centre Loire souhaite favoriser et accompagner ces transitions.C&rsquo;est dans ce cadre que voit le jour en octobre 2021 l&rsquo;AGREEN LAB&rsquo;O Village by CA, incubateur d&rsquo;innovation d&eacute;di&eacute; &agrave; l&rsquo;Agriculture et Agro-tech (les &laquo;&nbsp;AG-Techs&nbsp;&raquo;).Le Cr&eacute;dit Agricole Centre Loire apporte la labellisation &laquo;&nbsp;Village by CA&nbsp;&raquo;, premier r&eacute;seau d&rsquo;acc&eacute;l&eacute;rateurs d&rsquo;innovation cr&eacute;&eacute; par le groupe CREDIT AGRICOLE qui compte plus de 40 Villages &agrave; travers le territoire, 1200 startups et plus de 650 partenaires. Les entreprises h&eacute;berg&eacute;es &agrave; l&rsquo;AGREEN LAB&rsquo;O b&eacute;n&eacute;ficieront donc des mises en relation utiles &agrave; leur d&eacute;veloppement commercial et pourront &eacute;galement r&eacute;pondre aux appels &agrave; projet des partenaires Village by CA.Int&eacute;grer l&rsquo;AGREEN LAB&rsquo;O Village by CA, c&rsquo;est aussi b&eacute;n&eacute;ficier des infrastructures (bureaux, espaces de coworking, &hellip;) et d&rsquo;accompagnement sur mesure mis &agrave; disposition par le Cr&eacute;dit Agricole Centre Loire et les services de la technopole d&rsquo;Orl&eacute;ans (aide &agrave; la cr&eacute;ation d&rsquo;entreprise, orientation &agrave; la lev&eacute;e de fonds, aide &agrave; l&rsquo;ing&eacute;nierie financi&egrave;re, prototypage et r&eacute;alisation de mini-s&eacute;ries gr&acirc;ce aux centres de ressources de la technopole).Aujourd&rsquo;hui, 3 startups se sont d&eacute;j&agrave; install&eacute;es &agrave; l&rsquo;AGREEN LAB&rsquo;O Village by CA&nbsp;: Cybeletech qui travaille autour de la mod&eacute;lisation math&eacute;matique pour mieux appr&eacute;hender et pr&eacute;dire le comportement des v&eacute;g&eacute;taux, Seabex sur la meilleure gestion de l&rsquo;irrigation et Farmviz qui d&eacute;veloppe des outils de pilotage pour le stockage des c&eacute;r&eacute;ales. Le lieu de 1500 m&sup2; peut accueillir 25 startups.Appel &agrave; candidaturesLe Cr&eacute;dit Agricole Centre Loire lance du 1er mars 2022 au 2 mai 2022 un&nbsp;appel &agrave; candidatures pour offrir aux deux projets les plus innovants deux ans de loyer &agrave; l&rsquo;AGREEN LAB&rsquo;O Village by CA.Le r&egrave;glement et les conditions de participation sont <a href="https://agreenlabo.tech/?p=1190&amp;preview=true" target="_blank" title="">disponibles ici </a>!&nbsp;Pour plus d&rsquo;informations et si vous &ecirc;tes int&eacute;ress&eacute;&nbsp;pour int&eacute;grer ce lieu, rendez-vous sur <a href="https://agreenlabo.tech/" target="_blank" title="">https://agreenlabo.tech/</a> ou envoyez un e-mail &agrave; <a href="mailto:paul.cousin@levillagebyca.com" target="_blank" title="">Paul Cousin</a>&nbsp;- charg&eacute; de projet agri-innovants &agrave; l&rsquo;AGREEN LAB&rsquo;O Village by CA.

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La guerre entre l&rsquo;Ukraine et la Russie amplifie la hausse des prix de l&rsquo;&eacute;nergie, du p&eacute;trole et du gaz. Le 28 f&eacute;vrier, le prix du baril de p&eacute;trole a ainsi d&eacute;pass&eacute; le niveau symbolique des 100 $. Les cours de l&rsquo;ammonitrate, des engrais de fond ou de la solution azot&eacute;e, qui &eacute;taient d&eacute;j&agrave; &eacute;lev&eacute;s depuis plusieurs mois, demeurent sur des niveaux record. &laquo;&nbsp;L&rsquo;Ukraine et la Russie d&eacute;tiennent des positions dominantes sur le march&eacute; mondial des mati&egrave;res premi&egrave;res&nbsp;&raquo;, rappelle Marc Zribi, chef de l&rsquo;unit&eacute; Grains et sucre de FranceAgriMer. &laquo;&nbsp;La Russie repr&eacute;sente 13% du commerce mondial des produits interm&eacute;diaires d&rsquo;engrais (ammoniac, roche de phosphates, souffre), et 16% des &eacute;changes d&rsquo;engrais finis&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise-t-il.Suite &agrave; l&rsquo;invasion de l&rsquo;Ukraine par l&rsquo;arm&eacute;e russe le 24 f&eacute;vrier, les &Eacute;tats-Unis et l&rsquo;Union europ&eacute;enne ont pris de lourdes sanctions &agrave; l&rsquo;encontre de l&rsquo;&eacute;conomie russe, emp&ecirc;chant notamment les banques russes d&rsquo;effectuer la plupart de leurs transactions financi&egrave;res et bloquant ainsi les exportations.&laquo;&nbsp;En plus de la hausse du prix des engrais, la question de leur disponibilit&eacute; va se poser&nbsp;&raquo;, affirme Marc Zribi. La Russie repr&eacute;sente 24% des exportations mondiales d&rsquo;ammoniac, 40% de celles de nitrate d&rsquo;ammonium, 17% des engrais phosphat&eacute;s et 20% de la potasse. &laquo;&nbsp;Le Br&eacute;sil est de loin le premier acheteur et une rupture des volumes achet&eacute;s par le Br&eacute;sil ne pourra &ecirc;tre compens&eacute;e par le Canada, l&rsquo;Allemagne, Isra&euml;l ou la Jordanie&nbsp;&raquo;, analyse Marc Zribi.Outre la question des engrais, le co&ucirc;t et la disponibilit&eacute; des tourteaux de tournesol &agrave; destination de l&rsquo;alimentation animale est &eacute;galement un enjeu important pour l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise. L&rsquo;Ukraine repr&eacute;sente en effet 50% des exportations mondiales d&rsquo;huile de tournesol. A ce jour, &laquo;&nbsp;plus aucun navire ne part des ports ukrainiens&nbsp;&raquo;, indique Marc Zribi.<aside class="read-also">
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La crise russo-ukrainienne provoque une hausse des cours des intrants, mais fait également craindre une baisse de disponibilité des engrais sur la scène internationale.

Guerre Ukraine-Russie : des conséquences sévères pour les engrais

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&laquo;&nbsp;Sur l&rsquo;&icirc;le de la R&eacute;union, &agrave; Bassin Martin, l&rsquo;Armeflhor est l&rsquo;un des trois sites (1) accueillant une parcelle du projet Syst&egrave;mes de production tropicaux z&eacute;ro pesticide de synth&egrave;se (Stop), initi&eacute; en 2018 et co-con&ccedil;u lors d&rsquo;ateliers r&eacute;unissant des collectifs de producteurs, des exp&eacute;rimentateurs, des conseillers agricoles et des chercheurs. Devant la diversit&eacute; des cultures pr&eacute;sentes sur les parcelles, les strat&eacute;gies de lutte contre les bioagresseurs pour atteindre l&rsquo;objectif du z&eacute;ro pesticide de synth&egrave;se doivent &ecirc;tre nombreuses et diversifi&eacute;es.

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Ainsi, les cultures mara&icirc;ch&egrave;res et fruiti&egrave;res sont associ&eacute;es et c&ocirc;toient des dispositifs ou infrastructures agro&eacute;cologiques (haies, bandes fleuries, plantes de service). A l&rsquo;Armeflhor, des m&eacute;langes fleuris et aromatiques sont r&eacute;partis sur l&rsquo;ensemble de la parcelle, particuli&egrave;rement &agrave; proximit&eacute; des planches de mara&icirc;chage. Des esp&egrave;ces end&eacute;miques et/ou indig&egrave;nes et mellif&egrave;res sont &eacute;galement implant&eacute;es en haies sur les bordures de la parcelle. Outre la vocation de conservation de la biodiversit&eacute; fonctionnelle de ces haies, l&rsquo;Armeflhor souhaite &eacute;galement constituer un espace de pr&eacute;servation de la ressource g&eacute;n&eacute;tique pour une multiplication ult&eacute;rieure et un support de communication en mati&egrave;re d&rsquo;agroforesterie.

<h3>Des haies arbustives</h3>

Diff&eacute;rents cort&egrave;ges d&rsquo;esp&egrave;ces sont alors test&eacute;s. Une premi&egrave;re haie arbustive implant&eacute;e fin 2019 &agrave; proximit&eacute; de la zone mara&icirc;ch&egrave;re se compose de quatre esp&egrave;ces : Aloe macra (mazambron marron), Abutilon exstipulare, Pouzolzia laevigata (bois de tension) et Urena lobata. Une deuxi&egrave;me haie arbor&eacute;e implant&eacute;e d&eacute;but 2021 accueille cinq combinaisons compos&eacute;es d&rsquo;une douzaine d&rsquo;esp&egrave;ces d&rsquo;arbres et d&rsquo;arbustes comme le bois de pomme rouge, le corce blanc, le bois d&rsquo;olive blanc, le bois de judas, le bois de joli c&oelig;ur ou le bois de prune rat.

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Ces compositions devraient permettre une floraison continue tout au long de l&rsquo;ann&eacute;e, donc une ressource permanente en nectar et pollen. Un suivi permettra d&rsquo;obtenir des donn&eacute;es sur les esp&egrave;ces les plus attractives. D&rsquo;autres plantes sont utilis&eacute;es dans le cadre du projet Stop, avec des objectifs diff&eacute;rents. Un m&eacute;lange de l&eacute;gumineuses (tr&egrave;fle, luzerne, gesse, lotier) a par exemple &eacute;t&eacute; sem&eacute; sur les zones fruiti&egrave;res de l&rsquo;observatoire de l&rsquo;Armeflhor pour fixer l&rsquo;azote, &eacute;viter la repousse du Brachiaria sp. et l&rsquo;&eacute;rosion des sols.&nbsp;&raquo;

<div class="note">(1) Autres sites exp&eacute;rimentaux : l&rsquo;EPL Forma&rsquo;Terra (Sans Souci) et le Cirad (Bassin Plat)</div>
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Rachel Graindorge, responsable du pôle Protection des cultures à l'Armeflhor (station d'expérimentation fruitière et légumière de La Réunion), présente le projet Stop, qui vise à concevoir des systèmes de production tropicaux sans utilisation de pesticides de synthèse.

Rachel Graindorge, Armeflhor : « Des systèmes de production tropicaux avec zéro pesticide de synthèse »

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A l&rsquo;occasion de son congr&egrave;s annuel, la F&eacute;d&eacute;ration nationale des producteurs de fruits (FNPF) est revenue sur les moments forts de l&rsquo;ann&eacute;e syndicale. Avec, en premier lieu, le gel historique qui a touch&eacute; la totalit&eacute; du territoire d&eacute;but avril. Pour Fran&ccedil;oise Roch, pr&eacute;sidente de la FNPF, cet &eacute;pisode restera longtemps dans les m&eacute;moires, par son intensit&eacute;, sa dur&eacute;e et son ampleur. &laquo;&nbsp;Gr&acirc;ce au travail de la FNPF pendant plusieurs mois, plusieurs am&eacute;liorations ont &eacute;t&eacute; obtenues sur le dispositif calamit&eacute;s&nbsp;&raquo;, s&rsquo;est-elle f&eacute;licit&eacute;e.

<div class="lireaussi">A lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/arboriculture-des-chaufferettes-contre-le-gel">Chaufferettes contre le gel : premiers retours d'exp&eacute;rience en arboriculture</a></div>

Il s&rsquo;agit d&rsquo;une am&eacute;lioration des taux d&rsquo;indemnisation de 5 points par tranche, d&rsquo;une baisse du taux de perte du produit brut th&eacute;orique de l&rsquo;exploitation de 13 &agrave; 11&nbsp;%, de la prise en compte d&rsquo;un forfait taille en vert dans les frais de r&eacute;colte, et de l&rsquo;int&eacute;gration des fruits destin&eacute;s finalement &agrave; l&rsquo;industrie dans le calcul de l&rsquo;indemnisation. Sur le plan pollinisateurs, &laquo;&nbsp;le projet gouvernemental visait &agrave; interdire tous les pesticides pendant la floraison&nbsp;&raquo;, a rappel&eacute; Luc Barbier, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral et ancien pr&eacute;sident du syndicat. Des avanc&eacute;es ont concern&eacute; les mesures impactant la production fruiti&egrave;re, dont &laquo;&nbsp;l&rsquo;&eacute;largissement de la plage horaire de traitement et l&rsquo;absence de contrainte horaire pour les fongicides&nbsp;&raquo;.

<h3>Une cartographie des risques</h3>

St&eacute;phanie Prat, directrice de la FNPF, a pr&eacute;sent&eacute; les premiers r&eacute;sultats du travail de cartographie des risques de la fili&egrave;re fruits entam&eacute; il y a un an et demi par le syndicat avec le cabinet March. Plus de vingt ateliers ont &eacute;t&eacute; organis&eacute;s pour identifier les principaux risques auxquels font face les producteurs de fruits, selon leurs principales productions et leur r&eacute;gion. Les trois risques majeurs rel&egrave;vent des plans r&eacute;glementaire/juridique, sanitaire et humain. Pour une famille fruiti&egrave;re en particulier comme celle des fruits &agrave; noyau, les principaux risques sont plus pr&eacute;cis&eacute;ment le changement climatique, l&rsquo;&eacute;volution de la r&eacute;glementation sur les produits phytosanitaires et la concurrence.
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<h2>La Loi Agec promulgu&eacute;e sans concertation</h2>

L&rsquo;entr&eacute;e en vigueur de la Loi Agec, qui interdit depuis le 1er&nbsp;janvier 2022 la vente de fruits et l&eacute;gumes dans des emballages en plastique, a &eacute;t&eacute; un sujet important de discussions lors du congr&egrave;s. Si la fili&egrave;re est favorable &agrave; la r&eacute;duction du plastique, elle d&eacute;nonce la mani&egrave;re dont a &eacute;t&eacute; promulgu&eacute;e cette loi. &laquo;&nbsp;Personne n&rsquo;a &eacute;t&eacute; pr&eacute;venu, que ce soit l&rsquo;interprofession ou les syndicats, a regrett&eacute; Fran&ccedil;oise Roch. Personne ne nous a demand&eacute; si on &eacute;tait capable de se passer du plastique.&nbsp;&raquo; La prise en compte des plastiques recycl&eacute;s et/ou biosourc&eacute;s a, par exemple, &eacute;t&eacute; refus&eacute;e. La FNPF et d&rsquo;autres acteurs de la fili&egrave;re* ont d&eacute;cid&eacute; conjointement d&rsquo;agir en justice.

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* L&eacute;gumes de France, Coordination rurale, Gefel, Aneefel, Felcoop et CSIF
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La FNPF a tenu son congrès annuel à Valence, dans la Drôme, mi-février. L’occasion de revenir sur une année marquée notamment par le gel et la Loi Agec.

Les producteurs de fruits réunis à Valence au congrès de la FNPF

<h2>Durcissement de la r&eacute;glementation depuis 2021</h2>Suite &agrave; l&rsquo;avis d&eacute;pos&eacute; en d&eacute;cembre 2018 par le Comit&eacute; National de l&rsquo;Agriculture Biologique, les r&egrave;gles ont chang&eacute; pour l&rsquo;&eacute;pandage des effluents : les lisiers des &eacute;levages porcins conventionnels ainsi que les fientes de poules en cages sont prohib&eacute;s. Il n&rsquo;est plus possible de les &eacute;pandre sur les terres qui sont exploit&eacute;es en agriculture biologique. Par ailleurs, sont &eacute;galement prohib&eacute;s les composts issus de ces effluents, ainsi que les <a href="https://www.cogedis.com/actualites/valorisation-agronomique-du-digestat-methanisation/">digestifs de m&eacute;thanisation</a> ou encore les mati&egrave;res provenant des centrifugeuses en station d&rsquo;&eacute;puration.Jusqu&rsquo;en 2021, la r&eacute;glementation permettait aux terres cultiv&eacute;es en bio de recevoir de l&rsquo;&eacute;pandage d&rsquo;effluents non bios. Cela n&rsquo;est d&eacute;sormais plus le cas avec la r&eacute;forme du r&egrave;glement bio qui limite d&eacute;sormais tr&egrave;s fortement ces &eacute;changes.&nbsp;<h2>Prise en compte de la taille des &eacute;levages</h2>Depuis le 1er janvier 2022, sur les terres en agriculture biologique, il est d&eacute;sormais interdit d&rsquo;&eacute;pandre des effluents issus d'&eacute;levages en syst&egrave;me caillebotis ou grilles int&eacute;grales ainsi que ceux d&rsquo;&eacute;levages en cages qui atteignent les seuils suivants : 85 000 emplacements pour les poulets, 60 000 pour les poules, 900 pour les truies et 3 000 pour les porcs de production, c&rsquo;est-&agrave;-dire de plus de 30 kg.Il faut enfin remarquer que certaines esp&egrave;ces, telles que les veaux de boucherie, les canards ou bien les lapins, ne sont plus cibl&eacute;es par l&rsquo;interdiction dans la mesure o&ugrave; elles ne sont pas concern&eacute;es par un seuil europ&eacute;en de taille d&rsquo;&eacute;levage.Les exploitations biologiques sont invit&eacute;es &agrave; s&rsquo;emparer de la probl&eacute;matique en vue de trouver de nouvelles sources d&rsquo;approvisionnement en mati&egrave;re organique. A l&rsquo;inverse, les exploitations conventionnelles d&eacute;passant ces seuils devront reconsid&eacute;rer leur plan d&rsquo;&eacute;pandage, dans la mesure o&ugrave; le d&eacute;bouch&eacute; des exploitations biologiques leur sera d&eacute;sormais ferm&eacute;.

L’exploitation de polyculture-élevage est un système diversifié dans lequel les effluents issus de l’élevage sont utilisés pour la fertilisation. Les exploitations qui ne peuvent pas combiner élevage et culture peuvent se tourner vers des éleveurs ou bien des prêteurs de terres afin de procéder à des échanges de services, notamment en matière d’effluents. La loi le leur permet.

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