Alors que l'ensemble des prix &agrave; la production agricole ont &eacute;t&eacute; stables (+0,5% par rapport &agrave; 2019), l'ensemble des fili&egrave;res animales ont vu leur prix &agrave; la production diminuer, avec des situations toutefois tr&egrave;s h&eacute;t&eacute;rog&egrave;nes, selon ce rapport remis au Parlement et pr&eacute;sent&eacute; le 15 juin &agrave; la presse.&nbsp;Les producteurs de viande porcine ont vu les prix reculer de 5,4%, ceux de la fili&egrave;re viande bovine de 0,7%, et les producteurs de volailles de 0,5%, alors que les &eacute;leveurs laitiers ont vu leur prix diminuer de 1%."Sur la viande porcine, nous avions v&eacute;cu une ann&eacute;e 2019 relativement exceptionnelle avec la mont&eacute;e en puissance de la demande chinoise", a toutefois rappel&eacute; Philippe Chalmin, &eacute;conomiste et pr&eacute;sident de l'OFPM.&nbsp;Malgr&eacute; l'apparition en Europe et notamment en Allemagne de quelques foyers de peste porcine africaine, les prix sont rest&eacute;s en 2020 "&agrave; des niveaux relativement satisfaisants", en moyenne 1,57 euro/kilo carcasse, a estim&eacute; M. Chalmin. Le recul de la viande bovine, lui, intervient sur des prix qui &eacute;taient d&eacute;j&agrave; d&eacute;prim&eacute;s. "Il y a une fili&egrave;re o&ugrave; la r&eacute;mun&eacute;ration des co&ucirc;ts de production n'est pas au rendez-vous, c'est la fili&egrave;re des bovins allaitants", a d'ailleurs soulign&eacute; M. Chalmin.Tous types de produits confondus, la fili&egrave;re lait de vache a elle vu ses prix baisser en moyenne de 1% en 2020.<h2 class="MsoPlainText">Les prix des produits v&eacute;g&eacute;taux en hausse</h2>A l'inverse, les productions v&eacute;g&eacute;tales ont connu une nette hausse (+7,2% pour le bl&eacute; tendre, +17,3% pour le bl&eacute; dur, +12,1% pour les fruits et +6,3% pour les l&eacute;gumes), mais l&agrave; aussi avec des situations h&eacute;t&eacute;rog&egrave;nes.&nbsp;Les prix &agrave; la consommation ont globalement augment&eacute; de 2,2%, et augment&eacute; pour la plupart des viandes.La FNSEA s'est f&eacute;licit&eacute;e de voir les outils de la loi EGAlim (loi Alimentation, qui devait redonner du revenu aux&nbsp;agriculteurs) "mettre fin &agrave; la spirale d&eacute;flationniste en magasins".&nbsp;Elle a d&eacute;plor&eacute; en revanche que "les prix pay&eacute;s aux producteurs stagnent voire diminuent", alors qu'une proposition de loi Egalim2 visant &agrave; corriger Egalim, devait &ecirc;tre examin&eacute;e en commission mardi soir, avant un examen &agrave; l'Assembl&eacute;e nationale le 24 juin prochain.Interrog&eacute; sur l'impact de cette loi, M. Chalmin s'est bien gard&eacute; de se prononcer, soulignant le caract&egrave;re "tr&egrave;s, tr&egrave;s particulier" de la conjoncture en 2020, avant de renvoyer au prochain rapport, en 2022.

Les prix payés aux producteurs de viande ont reculé en 2020, année où les autres productions agricoles ont vu leur prix progresser, selon le rapport annuel de l'observatoire de la formation des prix et des marges (OFPM).

Prix des productions : les éleveurs dans le rouge

<h2>1 - Les hausses des engrais</h2>Depuis plus de 15 ans, les march&eacute;s agricoles sont volatils&nbsp;entre les campagnes (cela peut aller du simple au double) et au sein de chaque campagne (pr&egrave;s de 60 &euro;/t entre mars 2020 et mars 2021).&nbsp;Cette volatilit&eacute; concerne &eacute;galement le prix des engrais, comme nous pouvons l&rsquo;observer depuis ce d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e. Les causes de cette hausse proviennent :<ul><li>d&rsquo;une part, de la tension entre l&rsquo;offre et la demande</li><li>et d&rsquo;autre part, du trend haussier des mati&egrave;res premi&egrave;res que nous observons depuis plusieurs mois.</li></ul>En l&rsquo;espace de 6 mois, les prix de certains engrais ont progress&eacute; de 50 % (Solution 390 ) voire plus (super 45) comme en t&eacute;moigne le prix rendu sur une exploitation dans le sud de l&rsquo;Aube (10) : 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/4/3/4/4024348-1-fre-FR/cff0f7d9ddad-piloter-tableau-1-bpng-png" alt="" height="436" width="733" /><figcaption>Prix des engrais livraison Aube (10)</figcaption></figure>

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Face &agrave; ces fluctuations, nous pr&eacute;sentons ci-dessous des &eacute;l&eacute;ments de r&eacute;flexions issus des pratiques observ&eacute;es sur le terrain pour &eacute;valuer les enjeux de cette hausse sur le revenu des agriculteurs.Pour mesurer les enjeux de cette hausse, nous avons interrog&eacute; deux agriculteurs&nbsp;exploitants en zone interm&eacute;diaire, ayant un assolement similaire compos&eacute; de bl&eacute; (40 %), orge de brasserie (30 %), colza (10 %), pois (10 %) et tournesol (10%).<h2>&nbsp;2 - Impact de la hausse du prix des engrais sur le revenu de deux exploitations&nbsp;</h2><ul><li>Vincent FAILLOT, agriculteur dans l&rsquo;Yonne (89) sur 300 ha, a achet&eacute; ses engrais qu&rsquo;il va utiliser pour la r&eacute;colte 2022 d&egrave;s le mois de janvier 2021</li><li>Jean Philippe FROSSARD , agriculteur en Haute Marne (52) sur 260 ha, n&rsquo;a pas encore achet&eacute; ses engrais pour la r&eacute;colte 2022.</li></ul> 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/0/4/4/4024401-1-fre-FR/b0e51928c671-piloter-sa-ferme-vincent-png" alt="" height="441" width="246" /><figcaption>Vincent FAILLOT, agriculteur dans l&rsquo;Yonne (89)</figcaption></figure>

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<h3>PSF&nbsp;: &laquo;&nbsp;Vincent, qu&rsquo;est-ce qui vous a motiv&eacute; &agrave; acheter vos engrais 2022 d&egrave;s le mois de janvier 2021&nbsp;?&nbsp;&raquo;</h3>Vincent&nbsp;: &laquo;&nbsp;Je consomme environ 220 t&nbsp;d&rsquo;engrais par an. Nous ne sommes pas ma&icirc;tres du prix des engrais car le march&eacute; est mondial, toutefois, nous pouvons choisir &laquo;&nbsp;quand nous l&rsquo;achetons&nbsp;&raquo;. A ce titre je suis le prix des engrais et du GNR depuis 2000, date &agrave; laquelle je me suis install&eacute;. Cela me permet de suivre la valeur &agrave; l&rsquo;unit&eacute; des approvisionnements. Je suis par ailleurs abonn&eacute; aux services de Piloter Sa Ferme depuis 6 ans. Nous avons re&ccedil;u un message en janvier dernier, nous invitant &agrave; nous renseigner et &agrave; nous positionner pour acheter les engrais pour la r&eacute;colte 2022. J&rsquo;ai pris contact avec mes fournisseurs habituels. Deux d&lsquo;entre eux m&rsquo;ont fait une offre. J&rsquo;ai command&eacute; le 20 janvier. L&rsquo;engrais a &eacute;t&eacute; livr&eacute; en mars, p&eacute;riode o&ugrave; mes stocks &eacute;taient vides. Quand je compare le prix des achats avec ceux d&rsquo;aujourd&rsquo;hui, j&rsquo;ai r&eacute;alis&eacute; une &eacute;conomie de plus de 20&nbsp;000 &euro; (en d&eacute;duisant le cout du financement). &nbsp;J&rsquo;ai donc bien rentabilis&eacute; le temps pass&eacute; et l&rsquo;abonnement Piloter sa ferme. Ces 20&nbsp;000 &euro;, c&rsquo;est du revenu en plus&nbsp;&raquo; 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/0/7/4/4024708-1-fre-FR/9c0f125768e3-piloter-sa-ferme-jphilippe-png" alt="" height="526" width="372" /><figcaption>Jean Philippe FROSSARD , agriculteur en Haute Marne (52)</figcaption></figure>

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<h3>PSF&nbsp;: "Jean Philippe&nbsp;: quel regard portez-vous face &agrave; l&rsquo;&eacute;volution du prix des engrais actuelle&nbsp;?"</h3>Jean Philippe&nbsp;: &laquo;&nbsp;je suis en col&egrave;re apr&egrave;s moi. J&rsquo;ai &eacute;t&eacute; inform&eacute; par Pilote Sa ferme de l&rsquo;opportunit&eacute; d&rsquo;acheter des engrais d&egrave;s janvier dernier. Je n&rsquo;ai pas exploit&eacute; cette information car j&rsquo;&eacute;tais pris dans d&rsquo;autres travaux au regard de ma double activit&eacute; et des projets en cours de rapprochement avec deux autres exploitations agricoles. Je consomme 190 t d&rsquo;engrais chaque ann&eacute;e. Aujourd&rsquo;hui, j&rsquo;ai demand&eacute; un devis &agrave; mon fournisseur habituel. Le montant est estim&eacute; &agrave; 68&nbsp;000 &euro;. J&rsquo;ai pris le temps de comparer avec le prix qui &eacute;tait propos&eacute; en janvier dernier&nbsp;; l&rsquo;&eacute;cart atteint 18&nbsp;000 &euro;&nbsp;: cela repr&eacute;sente une hausse de 70 &euro; par ha&nbsp;ce qui augmente mon cout de production de 10 &euro; de la tonne de bl&eacute;&nbsp;&raquo;.<h3>PSF&nbsp;: "Jean Philippe&nbsp;: quelles actions allez-vous mettre en place&nbsp;?"</h3>Jean Philippe&nbsp;: &laquo;&nbsp;je vais r&eacute;partir le risque. Je vais acheter 50 % de mes besoins en azote et je vais attendre la fin de campagne pour acheter le solde. Pour la fumure de fond, je vais probablement faire une impasse au regard du prix de l&rsquo;unit&eacute;. Pour les prochaines ann&eacute;es, je prendrai le temps d&rsquo;exploiter les informations que je re&ccedil;ois. Piloter Sa ferme a fait son travail.&nbsp;C&rsquo;est moi qui n&rsquo;aie pas assur&eacute; sur ce coup l&agrave;. L&rsquo;&eacute;conomie que j&rsquo;aurais pu r&eacute;aliser correspond &agrave; plus de 18 ann&eacute;es d&rsquo;abonnement &agrave; Piloter Sa Ferme. &nbsp;Nous avons sollicit&eacute; les consultants Piloter sa Ferme pour nous aider &agrave; d&eacute;finir notre strat&eacute;gie de commercialisation et d&rsquo;achat de nos intrants. Les 3 fermes r&eacute;unies, cela repr&eacute;sente plus de 1000 ha.&nbsp;Il est important de se pr&eacute;parer car ce type de sc&eacute;nario peut se reproduire au cours des prochaines ann&eacute;es. Nous n&rsquo;avons pas le droit ni les moyens de laisser passer une &eacute;conomie de pr&egrave;s de 70 &euro;/ha une seconde fois. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/0/7/4/4024705-1-fre-FR/c7aad4978ab4-piloter-sa-ferme-tableau-3-png" alt="" height="529" width="866" /><figcaption>Impact de la hausse du prix des engrais</figcaption></figure>

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<h2>3 - Ce qu'il faut en retenir : habitude ou rep&egrave;re ?&nbsp;</h2>Le printemps est souvent la p&eacute;riode o&ugrave; les agriculteurs pr&eacute;parent leur assolement de la prochaine r&eacute;colte et commandent leurs engrais. Les objectifs sont de :<ul><li>S&eacute;curiser l&rsquo;approvisionnement en engrais pour la prochaine saison</li><li>Et de profiter de prix avantageux car les achats sont r&eacute;alis&eacute;s en morte saison.</li></ul>Au-del&agrave; de ces habitudes, il convient d&rsquo;int&eacute;grer dans le processus de prise de d&eacute;cision :<ul><li>La valeur du prix de l&rsquo;unit&eacute; des engrais,</li><li>Les tendances de march&eacute;,</li><li>Les diff&eacute;rentes sources de financement des achats d&rsquo;approvisionnement,</li><li>Les possibilit&eacute;s de stockage, dont la r&eacute;glementation &agrave; respecter en lien avec les quantit&eacute;s en stocks autoris&eacute;es sur chaque exploitation.</li></ul>La d&eacute;cision d&rsquo;achat doit reposer sur des &eacute;l&eacute;ments factuels et chiffr&eacute;s comme nous le rappelle Vincent, agriculteur dans l&rsquo;Yonne. Cela permet de sortir des &eacute;motions, d&rsquo;&eacute;viter le &laquo;&nbsp;si j&rsquo;avais su&nbsp;&raquo;.&nbsp; Diff&eacute;rentes &eacute;tudes r&eacute;alis&eacute;es &agrave; partir des donn&eacute;es comptables des exploitations agricoles de 2015 &agrave; 2020 (1) mettent en valeur que les exploitations le plus comp&eacute;titives s&rsquo;impliquent dans&nbsp;:<ul><li>L&rsquo;agronomie</li><li>La commercialisation en prenant en main leur d&eacute;cisions pour savoir quand et combien vendre</li><li>La gestion de leur exploitation en s&rsquo;appuyant sur des rep&egrave;res pour piloter leurs investissements et leurs achats. Ces 70 &euro; /ha de hausse du poste engrais attendus pour la r&eacute;colte 2021, certains vont les subir. D&rsquo;autres comme Vincent, l&rsquo;ont &eacute;vit&eacute;.</li></ul> 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/3/7/2/4022737-1-fre-FR/4e20dbcd87f5-tableau-4-jpg" alt="" height="459" width="760" /><figcaption>.</figcaption></figure>

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Pour plus de renseignements : <a href="https://www.pilotersaferme.com/">https://www.pilotersaferme.com/</a>Infos contact : 04 43 86 02 67Sylvain JESSIONESSE, cofondateur de Piloter Sa Ferme et agriculteur dans le sud de l&rsquo;Aube

Avec la hausse du prix des engrais, le choix de la date d’achat est  un enjeu de 70 €/ha en trésorerie et sur le revenu de la récolte 2022 des exploitations françaises.

La hausse du prix des engrais : un enjeu pour l'agriculteur

Les conditions m&eacute;t&eacute;orologiques froides pour la saison et l&rsquo;humidit&eacute; ont maintenu des temp&eacute;ratures fra&icirc;ches dans les buttes et ont ralenti grandement les lev&eacute;es cette ann&eacute;e (deux semaines de retard environs). Ces conditions peuvent aussi &ecirc;tre favorable &agrave; des maladies comme le rhizoctone ou encore &ecirc;tre &agrave; l&rsquo;origine d&rsquo;accidents physiologiques de germination. Un ph&eacute;nom&egrave;ne assez rare peut m&ecirc;me &ecirc;tre observ&eacute; cette ann&eacute;e dans certaines parcelles&nbsp;: le boulage.<h2>Vous avez dit boulage &nbsp;</h2>Le boulage se manifeste par la formation de tubercules directement sur les germes, avant la lev&eacute;e. Il repr&eacute;sente le maximum d&rsquo;effet de l&rsquo;incubation sur la pr&eacute;cocit&eacute; de tub&eacute;risation et sur la r&eacute;duction du d&eacute;veloppement foliaire. Il n&rsquo;appara&icirc;t que sur des plants tr&egrave;s fortement incub&eacute;s lorsque la temp&eacute;rature du sol, au moment de la plantation, est d&eacute;favorable &agrave; la croissance. Dans ces conditions, les germes affaiblis ne l&egrave;vent pas et la tub&eacute;risation intervient imm&eacute;diatement, d&rsquo;o&ugrave; boulage avant la lev&eacute;e.<h2>Un &eacute;cart de temp&eacute;rature entre le plant et le sol</h2>En pratique, cette ann&eacute;e, les temp&eacute;ratures de fin mars ont &eacute;t&eacute; assez &eacute;lev&eacute;es (25&deg;C le 31/03 enregistr&eacute; sur la station d&rsquo;Ouzouer-le-March&eacute;), avant une semaine de froid intense d&eacute;but avril (jusqu&rsquo;&agrave; -4&deg;C le 05/04 sur le secteur d&rsquo;OLM). Ces conditions fra&icirc;ches se sont poursuivies pendant tout le mois d&rsquo;avril. P&eacute;riode o&ugrave; ont &eacute;t&eacute; plant&eacute;es la grande majorit&eacute; des surfaces.Figure 1 : Offre climatique entre le 25 mars et le 15 avril 2021 &ndash; station m&eacute;t&eacute;o d&rsquo;Ouzouer-le-March&eacute; (41) &nbsp;Certains lots de plants sortis et r&eacute;chauff&eacute;s assez longtemps fin mars ont donc pu &ecirc;tre plant&eacute;s assez fortement incub&eacute;s dans des conditions tr&egrave;s froides, d&rsquo;o&ugrave; des cas de boulage tr&egrave;s peu courant dans la plaine. En revanche, des plants de m&ecirc;me incubation soumis &agrave; des temp&eacute;ratures plus &eacute;lev&eacute;es voient leur tub&eacute;risation retard&eacute;e et leur croissance favoris&eacute;e. Il n&rsquo;y a pas de boulage, la plante l&egrave;ve et manifeste une tub&eacute;risation pr&eacute;coce qui peut d&rsquo;ailleurs avoir d&eacute;but&eacute; avant la lev&eacute;e. Ainsi, selon les degr&eacute;s d&rsquo;incubation de tubercules de semence et les variations de temp&eacute;rature du sol, on peut dans une m&ecirc;me parcelle rencontrer tous les stades entre le boulage total, la plante ch&eacute;tive et la v&eacute;g&eacute;tation normale. Le facteur vari&eacute;tal joue un r&ocirc;le important dans la tendance au boulage&nbsp;: les vari&eacute;t&eacute;s &agrave; vitesse d&rsquo;incubation rapide y sont plus pr&eacute;dispos&eacute;es. Dans la pratique, en pomme de terre de conservation, l&rsquo;objectif est d&rsquo;obtenir des tubercules qui ne soient ni trop jeunes ni trop vieux au moment de la plantation. Les stipulations des r&egrave;glements techniques de production, contr&ocirc;le et certification des plants de pomme de terre en mati&egrave;re de conservation des lots et les techniques couramment employ&eacute;es doivent permettre de limiter les risques de se voir approvisionn&eacute; en plants physiologiquement trop &acirc;g&eacute; dans les conditions les plus fr&eacute;quentes de culture. Il faut &eacute;galement relativiser l&rsquo;importance de l&rsquo;&acirc;ge physiologique&nbsp;: quand les plantes ont lev&eacute; et sont devenues autotrophes, l&rsquo;obtention d&rsquo;un rendement final &eacute;lev&eacute; d&eacute;pend de nombreux facteurs (climatiques, agronomiques et pathologiques). Quand tous ces facteurs seront favorables, les diff&eacute;rences de croissance initiale des plantes dues &agrave; l&rsquo;&acirc;ge physiologique tendent souvent &agrave; s&rsquo;estomper durant la p&eacute;riode de culture.<a href="https://www.arvalis-infos.fr/contact-@/view-118-dynamicform.html?destinataire=dstannuaire_4462">Fran&ccedil;ois GHIGONIS&nbsp;(ARVALIS - Institut du v&eacute;g&eacute;tal)</a>&nbsp;&nbsp;

En ce début de campagne, il n’était pas rare d’observer en plaine des parcelles plantées à la même date avec des stades différents ou des écarts de levée au sein de la même parcelle. Quelques éléments d'explication.

Pomme de terre : pourquoi des levées hétérogènes cette année ?

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Le g&eacute;ant des produits surgel&eacute;s &agrave; base de pommes de terre, McCain Foods, a annonc&eacute;, le 9&nbsp;juin, un programme &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle mondiale. Il vise, notamment, &agrave; &eacute;tendre la mise en place de pratiques d&rsquo;agriculture de r&eacute;g&eacute;n&eacute;ration sur 100&nbsp;% des surfaces plant&eacute;es pour le groupe d&rsquo;ici 2030, soit plus de 140 000&nbsp;ha dans le monde.

A lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/congres-europatat-la-digitalisation-au-coeur-du-developpement-de-la-filiere-pomme-de-terre" target="_blank">Congr&egrave;s Europatat : La digitalisation, au c&oelig;ur du d&eacute;veloppement de la fili&egrave;re pomme de terre europ&eacute;enne</a>

<h3>Huit fermes pilotes en France d'ici fin 2021</h3>

La France est le pays pilote de l&rsquo;op&eacute;ration en Europe. McCain organise l&rsquo;installation de huit fermes pilotes d&rsquo;ici fin 2021, d&eacute;di&eacute;es &agrave; la formation et &agrave; la sensibilisation des agriculteurs. Quatre ont d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; implant&eacute;es depuis le d&eacute;but 2021, dans les Hauts-de-France.

Ces exploitations permettront la recherche et l&rsquo;identification de nouvelles pratiques et technologies, notamment concernant la s&eacute;questration des &eacute;missions de CO2 dans les sols.

McCain se fixe l&rsquo;objectif de sensibiliser environ 160 agriculteurs d&rsquo;ici &agrave; la fin de l&rsquo;ann&eacute;e 2022. &laquo;&nbsp;Avec ce programme ambitieux, nous souhaitons montrer que l&rsquo;agriculture de r&eacute;g&eacute;n&eacute;ration est &eacute;conomiquement viable et r&eacute;alisable dans les exploitations agricoles europ&eacute;ennes&nbsp;&raquo;, commente Erwin Pardon, pr&eacute;sident de McCain Europe.
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Il s'agit d'un programme mondial pour le groupe McCain visant à étendre la mise en place de pratiques d’agriculture de régénération sur 100 % des surfaces plantées.

Agriculture durable : La France, pays pilote d’une opération européenne de McCain

Biofruit Congress est de retour pour une quatri&egrave;me &eacute;dition. Le congr&egrave;s international des fruits et l&eacute;gumes bio et durables sera organis&eacute;e cette ann&eacute;e en deux sessions, dont la premi&egrave;re aura lieu en ligne jeudi 17 juin &agrave; 15h, sur la plateforme LiveConnect. La deuxi&egrave;me session se tiendra lors du salon Fruit Attraction, le 5 octobre &agrave; Madrid, et sera retransmise en direct sur LiveConnect.

Des acheteurs europ&eacute;ens et des repr&eacute;sentants d'institutions internationales (notamment la Commission europ&eacute;enne et FairTrade International), discuteront des strat&eacute;gies possibles pour alimenter le march&eacute; bio en Europe et dans le monde. Face aux comportements de consommation observ&eacute;s depuis le d&eacute;but de la crise sanitaire, les participants d&eacute;battront des fa&ccedil;ons de mieux r&eacute;pondre &agrave; la demande croissante des consommateurs pour plus d'engagement vis-&agrave;-vis de l'environnement et des enjeux sociaux.

<a href="https://www.biofruitcongress.com/registration-form/" target="_blank">Plus d'informations et inscriptions</a>

<h3 class="normal">Programme complet de la session du 17 juin (en espagnol) :</h3>

15h Situation actuelle : derni&egrave;res tendances du bio europ&eacute;en et des pays tiers (par Pierre Escodo, r&eacute;dacteur en chef d'Eurofresh Distribution)

 15h15 Consommation : Comment offrir le meilleur du bio aux consommateurs les plus exigeants &ndash; l'exemple de la France (par&nbsp;Madjid Aidh, directeur commercial d'Alterbio)

 15h30 Distribution : les strat&eacute;gies des canaux de distribution en Espagne (par Sergio Roman, responsable de la cha&icirc;ne d'approvisionnement &laquo; APC &raquo; d'Alcampo ; David Monteiro, directeur des denr&eacute;es p&eacute;rissables &agrave; Sonae MC ; Pablo Vilanova, responsable strat&eacute;gie de Mercabarna).

 16h D&eacute;bat sur le "durable" : l'importance de communiquer avec le consommateur (par Maria Dolores Molina, directrice du d&eacute;veloppement durable de Proexport ; Nicolas L&eacute;ger, expert banane de Fairtrade International) 
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La 4e édition de Biofruit Congress commence en ligne, avant une deuxième session lors de Fruit Attraction.

Une session en ligne de Biofruit congress le 17 juin

<div class="OutlineElement Ltr BCX0 SCXW165027664">
FLD en <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/nouvelle-annee-a-blanc-pour-ligp-cerise-des-coteaux-du-ventoux">parlait d&eacute;j&agrave; en 2011</a>, puis en 2014, encore en 2016,<a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/au-ventoux-de-la-marque-a-ligp" target="_blank"> en 2017</a>. On n'y croyait presque plus... La&nbsp;Cerise des coteaux du Ventoux a obtenu son&nbsp;IGP,&nbsp;le 14 juin, une premi&egrave;re pour une cerise fran&ccedil;aise.&nbsp;Commercialis&eacute;e&nbsp;sur de mai &agrave; mi-juillet, elle est cultiv&eacute;e sur les contreforts du Mont Ventoux depuis la plaine du Comtat Venaissin &agrave; l'ouest et le massif du Luberon au sud.&nbsp;Il s&rsquo;agit d&rsquo;une cerise rouge de gros calibre.
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<div class="OutlineElement Ltr BCX0 SCXW165027664">
Dans cette r&eacute;gion, sa une culture traditionnelle et s&eacute;culaire.&nbsp;Elle est uniquement r&eacute;colt&eacute;e &agrave; la main et les cueilleurs re&ccedil;oivent une formation particuli&egrave;re.&nbsp;Ils doivent rep&eacute;rer &agrave; l&rsquo;oeil, les fruits dont le&nbsp;rapport sucre/acidit&eacute; est optimal.&nbsp;Quarante-quatre&nbsp;producteurs&nbsp;cultivent&nbsp;actuellement&nbsp;la&nbsp;Cerise des coteaux du Ventoux sur&nbsp;157 hectares.&nbsp;
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La cerise des coteaux du Ventoux a enfin obtenu son indication géographique protégée.

 La Cerise des coteaux du Ventoux IGP 

<h2>3 ateliers, 2 d&eacute;monstrations, 2 forum d&eacute;bats</h2>Le prochain <a href="https://www.entraid.com/tag/mecaelevage" target="_blank">M&eacute;ca&eacute;levage</a> conserve sa structure classique. Il allie donc la mise en action de mat&eacute;riels, des d&eacute;bats et des pr&eacute;sentations techniques. Et il aura lieu sur le terrain, avec un programme qui s&rsquo;adapte &agrave; la saison. En effet cette &eacute;dition traitera des questions d&rsquo;&eacute;pandage de lisier ou encore de l&rsquo;implantation des couverts v&eacute;g&eacute;taux par le biais, entre autres, des d&eacute;monstrations.Venez d&eacute;couvrir le nouveau panel de mat&eacute;riels&hellip;RETROUVEZ LA VID&Eacute;O ICI<a href="http://www.mecaelevage.cuma.fr/">http://www.mecaelevage.cuma.fr/</a>

En 2021, le MécaElevage trouve sa place dans le calendrier en fin d’été. Les cuma de l’Ouest vous donnent rendez-vous le 2 septembre à Vergoncey. La saison s'annonce dynamique

MécaElevage 2021 : vidéo 1, interview de Yannick Ameline, président de la cuma la Croix

Les &eacute;pisodes de gel d&eacute;but avril ont impact&eacute; toutes les zones de production de pommes et poires. Lors de la pr&eacute;sentation de la <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/communication-les-vergers-eco-responsables-jouent-collectifs">campagne de communication des Vergers &eacute;coresponsables</a>, Vincent Gu&eacute;rin, de l'Association nationale pommes poires, a indiqu&eacute; qu'il &eacute;tait cependant trop t&ocirc;t pour des bilans chiffr&eacute;s. S'il est certain que les volumes seront plus faibles que la moyenne, il faudra attendre fin juin avant de pouvoir r&eacute;aliser des pr&eacute;visions de r&eacute;colte.

<h3 class="field_LQ9843973C">Deux hypoth&egrave;ses pour la prochaine campagne</h3>

Pour pr&eacute;parer la prochaine campagne, l'ANPP travaille sur deux hypoth&egrave;ses de pertes quantitatives, qu&rsquo;il faut prendre avec beaucoup de recul &agrave; ce stade : la premi&egrave;re hypoth&egrave;se mise sur des pertes de l'ordre de -20 %, tandis que la seconde, -30 %. Si les pertes de poire sont comprises entre ces deux hypoth&egrave;ses, la disponibilit&eacute; de poires serait comprise entre 214&nbsp;000 t et 230&nbsp;000 t (avec des volumes d'importation habituels), ce qui serait suffisant pour g&eacute;rer le march&eacute; &agrave; peu pr&egrave;s normalement. En pomme, toujours dans le cadre de ces hypoth&egrave;ses, la disponibilit&eacute; serait comprise entre 1,34 Mt et 1,51 Mt, alors que les besoins du march&eacute; fran&ccedil;ais sont de 1,16 Mt (plus 422&nbsp;000 t d&rsquo;export).

Voir aussi <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/le-froid-fait-exploser-les-prix-a-la-production-oleicole" target="_blank">Le froid fait exploser les prix &agrave; la production ol&eacute;icole</a>

Le froid exceptionnel de début avril a impacté les productions de pommes et de poires. Selon l'Association nationale pommes poires, il est encore trop tôt pour évaluer cet impact sur la prochaine récolte.

Pommes et poires : trop tôt pour un bilan chiffré après les dégâts de gel

Cette aide se destine en priorit&eacute; :<ul><li>aux jeunes agriculteurs install&eacute;s depuis moins de 5 ans,</li><li>aux agriculteurs concern&eacute;s par des productions fruiti&egrave;res ou viticoles,&nbsp;</li><li>aux exploitations ayant une tr&eacute;sorerie nette d&eacute;grad&eacute;e et/ou ayant b&eacute;n&eacute;fici&eacute; d&rsquo;un PGE (pr&ecirc;ts garantis par l&rsquo;&Eacute;tat).&nbsp;</li></ul>Le niveau de l&rsquo;aide peut aller de 1 000 &agrave; 4 000 &euro; en fonction de votre situation.La demande est &agrave; formuler avant le 15 juin 2021&nbsp; : <a href="https://www.demarches-simplifiees.fr/commencer/fonds-d-urgence-gel-2021">https://www.demarches-simplifiees.fr/commencer/fonds-d-urgence-gel-2021</a>Plus d'info : <a href="https://www.loire-atlantique.gouv.fr/Politiques-publiques/Agriculture/Mesures-conjoncturelles/Fonds-d-urgence-Gel-2021">https://www.loire-atlantique.gouv.fr/Politiques-publiques/Agriculture/Mesures-conjoncturelles/Fonds-d-urgence-Gel-2021</a>Contactez Pauline GLAUD au&nbsp;02 53 46 60 05&nbsp;

En Loire-Atlantique, une enveloppe de 208 000 € est prévue.

Avez-vous connaissance du fonds d’urgence gel mis en place par l’état ?

En l&rsquo;espace d&rsquo;un an, Sencrop a doubl&eacute; son r&eacute;seau de stations connect&eacute;es, dont l&rsquo;effectif s&rsquo;&eacute;tablit d&eacute;sormais &agrave; 20.000 unit&eacute;s, r&eacute;parties entre 18.500 agriculteurs. Un tiers du r&eacute;seau se situe &agrave; l&rsquo;international, la startup &eacute;tant pr&eacute;sente dans une trentaine de pays &agrave; travers le monde, l&rsquo;Afrique du Sud faisant partir des derniers pays conquis. La moiti&eacute; des stations est mutualis&eacute;e dans le cadre de r&eacute;seaux priv&eacute;s permettant la coop&eacute;ration entre des acteurs d&rsquo;un m&ecirc;me territoire. L&rsquo;an pass&eacute;, Sencrop avait rachet&eacute; le r&eacute;seau de stations de VisioGreen.D&eacute;but 2021 Sencrop a conclu avec BASF un accord pour la campagne 2020-2021, permettant aux utilisateurs de la plateforme xarvio Field Manager d&rsquo;int&eacute;grer les donn&eacute;es de leur propre station m&eacute;t&eacute;o. Les stations Sencrop distribu&eacute;es dans les re&#769;seaux Trimble et Vantage, dans toute l&rsquo;Europe.<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Heure par heure et au&nbsp;km2</h2>Fond&eacute;e en 2015, Weenat revendique de son c&ocirc;t&eacute; un r&eacute;seau de 12.000 agriculteurs connect&eacute;s. Elle vient d&rsquo;annoncer l&rsquo;acquisition de Weather Measures, qui a d&eacute;velopp&eacute; ses propres algorithmes de traitement de donn&eacute;es multi-sources. Cette innovation est capable de fournir une donn&eacute;e m&eacute;t&eacute;o historique, temps r&eacute;el et pr&eacute;visionnelle heure par heure avec une r&eacute;solution spatiale au km2, sur l&rsquo;ensemble d&rsquo;un territoire et sur tous les param&egrave;tres agro-m&eacute;t&eacute;o. Weenat entend ainsi capitaliser sur les r&eacute;sultats des mod&egrave;les agronomiques en att&eacute;nuant les incertitudes des observations et pr&eacute;visions m&eacute;t&eacute;orologiques.

Sencrop revendique un réseau de 20 000 stations. Weenat annonce l’acquisition de Weather Measures.

Avis de beau temps pour les stations météo connectées françaises

En d&eacute;cembre 2020, le<a href="https://www.synabio.com/" target="_blank"> Synabio</a>, syndicat national des entreprises bio, communiquait autour de 18 indicateurs pour int&eacute;grer la biodiversit&eacute; au sein des entreprises bio. Le syndicat poursuit sa d&eacute;marche et appelle les entreprises &agrave; aller au-del&agrave; du r&egrave;glement bio europ&eacute;en. Il vient de publier un guide p&eacute;dagogique pour aider les entreprises &agrave; comprendre et pr&eacute;server la biodiversit&eacute; dans les cha&icirc;nes de valeur bio.

Le guide est structur&eacute; en trois parties pr&eacute;sentant&nbsp;:

. les forces et les faiblesses de la bio en mati&egrave;re de biodiversit&eacute;,

. les enjeux prioritaires pour les entreprises bio et les 18 indicateurs de progr&egrave;s

. les m&eacute;thodes et outils pour aider les entreprises dans la mise en &oelig;uvre d&rsquo;une strat&eacute;gie de biodiversit&eacute;

Le guide comprend &eacute;galement un glossaire biodiversit&eacute;.

<h3>Pas toujours d'am&eacute;lioration des performances environnementales avec la HVE</h3>

Ce document est aussi l&rsquo;occasion pour le Synabio de rappeler sa position vis-&agrave;-vis des d&eacute;marches HVE (Haute valeur environnementale) et d'agriculture de conservation.

La HVE &laquo;&nbsp;permet une am&eacute;lioration de certaines pratiques agricoles, notamment avec un module d&eacute;di&eacute; &agrave; la biodiversit&eacute;, &raquo; observe le Synabio. Cependant, &laquo;&nbsp;les objectifs associ&eacute;s et le syst&egrave;me de notation ne semblent pas suffisamment exigeants, &agrave; ce jour, pour produire des r&eacute;sultats probants sur la biodiversit&eacute;,&nbsp;&raquo; poursuit le syndicat. S&rsquo;appuyant sur des analyses du think thank<a href="https://www.iddri.org/fr/iddri-en-bref" target="_blank"> Iddri </a>(Institut ind&eacute;pendant de recherche sur les politiques et plateformes de dialogues multiacteurs), le syndicat du bio indique que&nbsp;les donn&eacute;es statistiques montrent que &laquo;&nbsp;les exploitations de certaines fili&egrave;res comme la viticulture ou le mara&icirc;chage peuvent obtenir la certification sans aucune am&eacute;lioration de leur performance environnementale&nbsp;&raquo;. Le Synabio propose donc une r&eacute;vision de la certification HVE.

De m&ecirc;me pour les labels et d&eacute;marches d&rsquo;agriculture de conservation bas&eacute;e sur 3 pratiques agro&eacute;cologiques pour la pr&eacute;servation de la fertilit&eacute; des sols&nbsp;: la diversit&eacute; d&rsquo;assolement, la couverture permanente du sol par du v&eacute;g&eacute;tal et la r&eacute;duction, voire la suppression, du travail du sol. &laquo;&nbsp;Si tout le monde s&rsquo;accorde sur l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de ces 3 pratiques agro&eacute;cologiques pour la pr&eacute;servation de la fertilit&eacute; des sols,&nbsp;&raquo; admet le Synabio, &laquo;&nbsp;il appara&icirc;t que des engagements sont n&eacute;cessaires quant &agrave; la r&eacute;duction de l&rsquo;usage, voire l&rsquo;abandon, des produits phytosanitaires de synth&egrave;se&hellip;&nbsp;&raquo; Le syndicat &laquo;&nbsp;regrette qu&rsquo;&agrave; l&rsquo;inverse du label bio, l&rsquo;usage de la chimie de synth&egrave;se ne soit pas interdit par ces d&eacute;marches ou, &agrave; minima, conforme aux objectifs de r&eacute;duction des plans Ecophyto I et II, alors m&ecirc;me que cela repr&eacute;sente l&rsquo;une des principales pressions sur la biodiversit&eacute; &raquo;.

<h3>D&eacute;fense de la biodiversit&eacute;</h3>

Dans ce contexte, les acteurs de la bio r&eacute;affirment leur volont&eacute; de &laquo;&nbsp;s&rsquo;emparer de la th&eacute;matique de la biodiversit&eacute;&nbsp;&raquo;. Pour &oelig;uvrer dans ce sens, le r&eacute;seau Synabio a initi&eacute; un groupe de travail compos&eacute; d&rsquo;une dizaine d&rsquo;entreprises fortement engag&eacute;es en mati&egrave;re de biodiversit&eacute;. C&rsquo;est ce groupe de travail qui a notamment abouti &agrave; la d&eacute;finition des indicateurs de progr&egrave;s pour les fili&egrave;res bio. Cette d&eacute;marche a &eacute;t&eacute; men&eacute;e &laquo;&nbsp;en concertation avec un nombre significatif de parties prenantes du secteur de la bio, dont une vingtaine de partenaires et d&rsquo;ONG environnementales,&nbsp;&raquo; souligne le Synabio.

Pour saluer la sortie de son guide, le Synabio organise une matin&eacute;e sp&eacute;ciale biodiversit&eacute; en pr&eacute;sence des entreprises du r&eacute;seau et de ses principaux partenaires. Distribution du guide, partages de bonnes pratiques, tables rondes&hellip; La rencontre se d&eacute;roulera le 24 juin, &agrave; Paris, de 9 h 30 &agrave; 13 h. Les <a href="https://synabio.typeform.com/to/KbsIDr45" target="_blank">pr&eacute;inscriptions</a> sont ouvertes en ligne.

<div class="sequence">Lire aussi &laquo;<a href="https://www.reussir.fr/bio/la-fnab-pousse-pour-un-troisieme-niveau-deco-regime-reserve-la-bio" target="_blank">&nbsp;La Fnab demande un troisi&egrave;me niveau d&rsquo;&eacute;co-r&eacute;gime r&eacute;serv&eacute; &agrave; la bio</a>&nbsp;&raquo;</div>

Le Synabio publie un guide qui présente 18 indicateurs qui peuvent permettre aux entreprises de faire évoluer leurs pratiques. Il reproche entre autres à la certification HVE et aux démarches d’agriculture de conservation leur engagement insuffisant sur le plan environnemental et en particulier vis-à-vis de la réduction des produits phytosanitaires.

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