<p>Si l&rsquo;&eacute;levage bovin a &eacute;chapp&eacute; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-elevages-bovins-exemptes-de-la-future-directive-ied-revisee" target="_blank">au projet de r&eacute;forme de la directive IED relatives aux &eacute;missions industrielles (IED)</a>, finalis&eacute; le 29 novembre dernier par le Conseil et le Parlement europ&eacute;ens, ce n&rsquo;est pas le cas des volailles et des porcs. Ces deux fili&egrave;res &eacute;taient d&eacute;j&agrave; concern&eacute;es par la directive actuelle mais la nouvelle mouture pr&eacute;voit d&rsquo;abaisser les seuils d&rsquo;effectifs d&rsquo;animaux. En ce qui concerne les poules pondeuses, le seuil passerait de 40.000 &agrave; 21.400 places. &laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;abaissement du seuil va faire rentrer dans le champ de la directive de nombreuses petites exploitations</em>, d&eacute;plore Yves-Marie Beaudet, pr&eacute;sident du Comit&eacute; national pour la promotion de l&rsquo;&oelig;uf (CNPO). <em>Cette directive va porter un coup &agrave; notre mod&egrave;le d&rsquo;&eacute;levage familial, qui a peu d&rsquo;&eacute;quivalent au sein m&ecirc;me de l&rsquo;UE et encore moins au-del&agrave; des fronti&egrave;res de l&rsquo;UE</em>&nbsp;&raquo;.</p><div class="citation">
    <span>"On se dirige tout droit vers des fermetures administratives d&rsquo;ateliers, y compris en plein air et en bio"</span>
</div>
<p>Le d&eacute;passement des seuils fix&eacute;s par la directive IED implique, apr&egrave;s la r&eacute;alisation d&rsquo;un diagnostic, la mise en &oelig;uvre des Meilleures techniques disponibles (MTD) pour r&eacute;duire l&rsquo;impact des excr&eacute;tions en azote et en phosphore et des &eacute;missions atmosph&eacute;riques, notamment d&rsquo;ammoniac. &laquo;&nbsp;<em>Beaucoup d&rsquo;exploitations n&rsquo;auront pas les moyens de se conformer aux normes</em>, poursuit Yves-Marie Beaudet. <em>On se dirige tout droit vers des fermetures administratives d&rsquo;ateliers, y compris en plein air et en bio. Ce projet va acc&eacute;l&eacute;rer la concentration de la production d&rsquo;&oelig;ufs, tout en mettant &agrave; mal notre souverainet&eacute; alimentaire</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>L&rsquo;&eacute;ch&eacute;ance 2025 des poules en cage</h2><p>Le CNPO rappelle que le solde de la balance commerciale de la fili&egrave;re oeufs continue de se d&eacute;grader en 2023, apr&egrave;s &ecirc;tre pass&eacute; en n&eacute;gatif en 2022, en volume (-43.000 tonnes contre + 10.000 tonnes en 2021) comme en valeur (-79 millions d&rsquo;euros contre +17 millions en 2021). Selon l&rsquo;ITAVI, alors que la France &eacute;tait encore auto-suffisante en &oelig;ufs en 2021 (102,7%), son taux d&rsquo;auto-approvisionnement est pass&eacute; &agrave; 96,4% en 2022. La sortie de crise de l&rsquo;Influenza aviaire, si elle se confirme, devrait avoir pour effet de renforcer le potentiel productif en 2024 mais 2025 se profile d&eacute;j&agrave; &agrave; l&rsquo;horizon. &laquo;&nbsp;<em>De nombreuses enseignes de la grande distribution et de la restauration hors domicile se sont engag&eacute;es &agrave; ne plus s&rsquo;approvisionner en &oelig;ufs issus de poules en cage</em>, indique Yves-Marie Beaudet. <em>Sur les 12 millions de poules concern&eacute;es, on sait que 40 &agrave; 50% des places ne seront pas transform&eacute;es, notamment du fait de la pyramide des &acirc;ges</em>&nbsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-gouvernement-lance-un-plan-de-reconquete-et-de-souverainete-de-l-elevage" target="_blank" title="">Le gouvernement lance &laquo;&nbsp;un plan de reconqu&ecirc;te et de souverainet&eacute; de l&rsquo;&eacute;levage&nbsp;&raquo;</a>
</aside>
<p>Selon le CNPO, le coup port&eacute; &agrave; la fili&egrave;re &oelig;ufs va faire le jeu des importations, notamment ukrainiennes, avec des normes de production, s&rsquo;agissant de l&rsquo;environnement ou du bien-&ecirc;tre animal, sans communes mesures avec les garanties fran&ccedil;aises. A titre d&rsquo;exemple, la France est le seul pays au monde, avec l&rsquo;Allemagne, &agrave; proscrire le broyage des poussins m&acirc;les via l&rsquo;ovosexage.</p><h2>La dinde sur la sellette</h2><p>En ce qui concerne les autres productions avicoles, si les poulets de chair passent sous les fourches caudines de la future r&eacute;vision de l&rsquo;IED, ce n&rsquo;est pas le cas des dindes, qui se voient imposer un seuil de 9.333 animaux, en lieu et place des 40.000 actuels. &laquo;&nbsp;<em>En l&rsquo;&eacute;tat, ce projet de directive pr&eacute;figure l&rsquo;arr&ecirc;t de la production fran&ccedil;aise de dindes</em>&nbsp;&raquo;, alerte Yann N&eacute;d&eacute;lec, directeur de l&rsquo;Anvol, l&rsquo;interprofession des volailles de chair.</p>


Selon le CNPO, l’abaissement du seuil de 40.000 à 21.400 places va précipiter l’arrêt de la production chez nombre d’éleveurs dans l’incapacité d’amortir les investissements requis par les mises aux normes, hypothéquant la souveraineté de la filière œufs, au profit d’importations moins-disantes. La dinde est aussi sur la sellette.

Directive IED : « Vers une baisse très importante de la production d’œufs en France dans les 5 ans à venir »

<p>Depuis 2016, Karnott traque, au moyen de ses boitiers connect&eacute;s, l&rsquo;activit&eacute; en temps des mat&eacute;riels agricoles et viticoles, avec au compteur plus de 39.000 machines ayant parcouru au total plus de 110 millions de kilom&egrave;tres. Ses boitiers rel&egrave;vent automatiquement les travaux effectu&eacute;s, mesurent les unit&eacute;s de travail (en temps, distance, surface travaill&eacute;es, nombre de bottes, nombre de trajets) et cartographies les d&eacute;placements. A l&rsquo;occasion du Salon des ETA (12-14 d&eacute;cembre &agrave; Tours), Karnott lancera le Module Phyto, qu&rsquo;elle pr&eacute;sente comme &laquo;&nbsp;<em>la premi&egrave;re solution garantissant la tra&ccedil;abilit&eacute; des traitements</em>&nbsp;&raquo;.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/1/1/6/5876111-1-fre-FR/Karnott.jpg" alt="Le boitier Karnott" height="720" width="1280" /><figcaption>Le boitier Karnott</figcaption></figure>

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<h2>Comment &ccedil;a marche&nbsp;?</h2><p>Premi&egrave;re &eacute;tape, l&rsquo;utilisateur cr&eacute;e un ordre de mission qui pr&eacute;cise les parcelles concern&eacute;es et le produit &agrave; appliquer. Le module &eacute;tant reli&eacute; &agrave; la base e-phy, le catalogue des produits phytosanitaires autoris&eacute;s en France, l&rsquo;utilisateur est alert&eacute; si le produit choisi n&rsquo;est pas homologu&eacute; ou si la dose ou la p&eacute;riode d&rsquo;application ne conviennent pas. Deuxi&egrave;me &eacute;tape, le chauffeur prend connaissance depuis son t&eacute;l&eacute;phone de la t&acirc;che et r&eacute;alise les travaux demand&eacute;s. L&rsquo;entreprise a acc&egrave;s en temps r&eacute;el aux travaux r&eacute;alis&eacute;s (parcelles, produits...), lui permettant ainsi de suivre la bonne ex&eacute;cution des traitements. Derni&egrave;re &eacute;tape, la fiche de chantier est automatiquement remplie sans saisie avec les d&eacute;tails de l&rsquo;intervention.</p>


Le Module Phyto automatise la gestion des traitements phytosanitaires à chaque étape, depuis le bon de commande jusqu’au document final réglementaire, dans une approche zéro saisie, l’ensemble des informations étant collectées automatiquement par la solution connectée Karnott.

Karnott automatise le suivi de la traçabilité phytosanitaire

<p>Outil jusqu&rsquo;ici &agrave; la main des conseillers d&rsquo;&eacute;levage, Decibov est d&eacute;sormais accessible &agrave; tout un chacun dans <a href="https://idele.fr/decibov-web" target="_blank">une version web</a> pour ce qui concerne la cr&eacute;ation d&rsquo;un atelier viande et dans <a href="https://idele.fr/decibov-mobile/" target="_blank">une version mobile</a> pour ce qui est de simuler l&rsquo;engraissement de jeunes bovins. &laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;outil est destin&eacute; &agrave; accompagner et aider les &eacute;leveurs dans leurs strat&eacute;gies d&eacute;volution et d&rsquo;adaptation</em>, explique Laurence Echevarria, responsable de gestion de projets &agrave; l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage. <em>Il permet d&rsquo;apporter un premier niveau de r&eacute;ponse sur la faisabilit&eacute; du projet au regard du contexte de l&rsquo;exploitation, de sa mise en &oelig;uvre technique et des r&eacute;sultats &eacute;conomiques attendus. L&rsquo;utilisateur peut tester plusieurs sc&eacute;narios &agrave; partir de r&eacute;f&eacute;rences techniques et &eacute;conomiques int&eacute;gr&eacute;es, en partie personnalisables</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>Deux outils en un</h2><p>L&rsquo;outil permet de situer les moyens &agrave; mettre en &oelig;uvre dans un contexte de production d&eacute;fini par l'utilisateur, aux plans technique&nbsp;(cheptel, reproduction, main d'&oelig;uvre, surfaces, alimentation, b&acirc;timents, &eacute;quipements...) et &eacute;conomique&nbsp;(prix de ventes et d'achats, aides, marges de l'atelier...).</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/et-si-on-mangeait-du-baeuf" target="_blank" title="">Et si on mangeait du b&oelig;uf ?</a>
</aside>
<p>La version web s&rsquo;applique aux syst&egrave;mes allaitants et la version mobile aux itin&eacute;raires d&rsquo;engraissement. &laquo;&nbsp;<em>Il ne s&rsquo;agit pas d&rsquo;une &eacute;tude de projet &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle compl&egrave;te du syst&egrave;me d&rsquo;exploitation&nbsp;</em>&raquo;, pr&eacute;cise Laurence Echevarria. La mise en &oelig;uvre l'outil donne la priorit&eacute; au conseil d&rsquo;orientation qui vient en amont de la finalisation d&rsquo;une &eacute;tude compl&egrave;te d&rsquo;installation ou de d&eacute;veloppement.&nbsp;Decibov peut toujours bien entendu &ecirc;tre exploit&eacute; en bin&ocirc;me avec son conseiller d&rsquo;&eacute;levage.</p><p>L'outil d'aide &agrave; la d&eacute;cision a &eacute;t&eacute; construit &agrave; partir de l&rsquo;expertise syst&egrave;me et des r&eacute;f&eacute;rences produites par les r&eacute;seaux d'&eacute;levage Inosys, &agrave; savoir pr&egrave;s de 150 itin&eacute;raires d&rsquo;engraissement dont 50 &agrave; l&rsquo;herbe et autant de syst&egrave;mes allaitants dont 15 en agriculture biologique. Pour la partie engraissement, les bilans de production sont aussi issus des essais conduits dans les stations exp&eacute;rimentales.</p><p>La version web a un autre avantage&nbsp;: elle permet aux enseignants de s&rsquo;en saisir et d&rsquo;enrichir leurs contenus p&eacute;dagogiques.</p>


L’Institut de l’élevage met en ligne son outil d’aide à la décision destiné à jauger la pertinence technico-économique d’un atelier de vaches allaitantes ou d’engraissement, sur la base de 300 référentiels de production issus des réseaux de références Inosys et de résultats de fermes expérimentales.

Tenté(e) par un atelier de viande bovine ? Cliquez sur Decibov

<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Apr&egrave;s avoir relev&eacute; le niveau de risque de &laquo;&nbsp;n&eacute;gligeable&nbsp;&raquo; &agrave; &laquo;&nbsp;mod&eacute;r&eacute;&nbsp;&raquo; le 28 novembre dernier, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a d&eacute;cid&eacute; ce 5 d&eacute;cembre d&rsquo;&eacute;lever &agrave; son maximum le niveau de risque &eacute;pizootique vis-&agrave;-vis de l&rsquo;influenza aviaire hautement pathog&egrave;ne (IAHP). &laquo;&nbsp;<em>Cette d&eacute;cision permet d&rsquo;assurer une meilleure protection des &eacute;levages face &agrave; la menace repr&eacute;sent&eacute;e par la forte circulation du virus dans la faune sauvage migratrice&nbsp;</em>&raquo;, justifie le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture dans un communiqu&eacute;.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Les premiers foyers en &eacute;levage de la saison 2023-2024 ont &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute;s les 28 novembre et 2 d&eacute;cembre, respectivement dans le Morbihan et dans la Somme, des &eacute;levages de dindes dans les deux cas.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Les incidences en terme de bios&eacute;curit&eacute;</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Conform&eacute;ment &agrave; l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; du 25 septembre 2023 relatif aux mesures de surveillance, de pr&eacute;vention, de lutte et de vaccination contre l&rsquo;IAHP, le niveau de risque &laquo;&nbsp;&eacute;lev&eacute;&nbsp;&raquo; induit la claustration ou protection par des filets des oiseaux d&eacute;tenus dans des &eacute;tablissements de moins de 50 volailles ou des oiseaux captifs (basses-cours, zoos) et la mise &agrave; l&rsquo;abri et protection de l&rsquo;alimentation et de l&rsquo;abreuvement des oiseaux dans les &eacute;tablissements d&eacute;tenant plus de 50 volailles. Les v&eacute;hicules destin&eacute;s au transport de palmip&egrave;des de plus de trois jours doivent &ecirc;tre couverts de b&acirc;ches ou &eacute;quivalents emp&ecirc;chant toute perte significative de plumes et duvets, &agrave; plein comme &agrave; vide.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Dans les zones &agrave; risque de diffusion (ZRD), le d&eacute;pistage virologique IAHP lors de mouvements de lots de palmip&egrave;des pr&ecirc;ts &agrave; engraisser entre deux &eacute;levages devient obligatoire, compl&eacute;tant ainsi la surveillance d&eacute;j&agrave; mise en place dans le cadre du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/top-depart-pour-la-vaccination-des-canards-contre-l-influenza-aviaire" target="_blank">Plan officiel de vaccination IAHP</a>.</p>


La contamination successive de deux élevages de dindes, alliée à la « forte » circulation du virus dans la faune sauvage migratrice, induit la mise à l’abri des volailles sur l’ensemble du territoire national.

Influenza aviaire : le risque « élevé », les volailles confinées

<p>&laquo;&nbsp;<em>Pr&eacute;parer les Pyr&eacute;n&eacute;es &agrave; la possibilit&eacute; d'accueillir 350 ours &agrave; l'horizon de 30 ans, notamment sur les territoires o&ugrave; ils ne sont pas actuellement pr&eacute;sents</em>&nbsp;&raquo;&nbsp;: telle est la recommandation figurant dans un rapport de l&rsquo;Inspection g&eacute;n&eacute;rale de l&rsquo;environnement et du d&eacute;veloppement durable (IGEDD) et au Conseil g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;agriculture, de l&rsquo;alimentation et des espaces ruraux (CGAAER).</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/7/4/4/5874471-1-fre-FR/effectif.png" alt="Evolution de l&rsquo;Effectif minimal d&eacute;tect&eacute; (EMD) dans les Pyr&eacute;n&eacute;es depuis 1995 (Source : Office fran&ccedil;ais de la biodiversit&eacute;)" height="822" width="1338" /><figcaption>Evolution de l&rsquo;Effectif minimal d&eacute;tect&eacute; (EMD) dans les Pyr&eacute;n&eacute;es depuis 1995 (Source : Office fran&ccedil;ais de la biodiversit&eacute;)</figcaption></figure>

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<p>Le rapport &eacute;tablit une comparaison des dynamiques de population, du suivi de l&rsquo;esp&egrave;ce, des m&eacute;thodes d'intervention (effarouchement, fixation, pr&eacute;l&egrave;vement, capture) et des mesures de protection des troupeaux et des ruchers dans deux communaut&eacute;s autonomes espagnoles (Cantabrie et Catalogne), une province autonome italienne (Trentin) et en Slov&eacute;nie. Ces quatre zones ont &eacute;t&eacute; choisies pour les similitudes qu&rsquo;elles pr&eacute;sentent avec les Pyr&eacute;n&eacute;es du point de vue des populations, des exp&eacute;riences en termes de suivi et de gestion, de la cohabitation ou encore des pratiques d&rsquo;&eacute;levage.</p><h2>Une projection &agrave; 350 sp&eacute;cimens contre 76 en 2022</h2><p>En ce qui concerne l&rsquo;&eacute;volution des populations, le rapport rel&egrave;ve que la diffusion des ours sur les territoires qui peuvent leur &ecirc;tre favorables s&rsquo;op&egrave;re progressivement, avec une croissance annuelle de l&rsquo;ordre de 10%, sauf en Slov&eacute;nie o&ugrave; la population est r&eacute;gul&eacute;e.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/7/4/4/5874474-1-fre-FR/Repartition.png" alt="R&eacute;partition de l&rsquo;ours brun dans les Pyr&eacute;n&eacute;es en 2021 (Source : Office fran&ccedil;ais de la biodiversit&eacute;)" height="1044" width="1500" /><figcaption>R&eacute;partition de l&rsquo;ours brun dans les Pyr&eacute;n&eacute;es en 2021 (Source : Office fran&ccedil;ais de la biodiversit&eacute;)</figcaption></figure>

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<p>Selon le rapport, les Pyr&eacute;n&eacute;es sont aujourd&rsquo;hui dans une situation tr&egrave;s comparable &agrave; celle de la cha&icirc;ne cantabrique il y a 30 ans. La ressource alimentaire et les territoires semblent disponibles pour que la croissance de la population soit semblable. Or en1993-1994 la population totale de l&rsquo;ours cantabrique &eacute;tait estim&eacute;e entre 60 et 80 individus. Selon l&rsquo;Office fran&ccedil;ais de la biodiversit&eacute;, l&rsquo;effectif minimal d&eacute;tect&eacute; (EMD) sur l&rsquo;ensemble de la chaine pyr&eacute;n&eacute;enne s&rsquo;&eacute;tablissait &agrave; 76 en 2022. Les rapporteurs estiment ainsi &laquo;&nbsp;<em>possible</em>&nbsp;&raquo; que la population pyr&eacute;n&eacute;enne atteigne, dans les 30 ans, les 350 sp&eacute;cimens, avec une aire de pr&eacute;sence en extension. Et de recommander, aux autorit&eacute;s nationales, r&eacute;gionales et d&eacute;partementales, de s&rsquo;y &laquo;&nbsp;<em>pr&eacute;parer</em>&nbsp;&raquo;.</p><div class="citation">
    <span>"Il est probable que l&rsquo;augmentation du nombre d&rsquo;ours en France augmente la probabilite&#769; de rencontre humain/ours"</span>
</div>
<p>&laquo;&nbsp;<em>En raison de l&rsquo;augmentation probable de la population ursine, la se&#769;curite&#769; pourrait devenir un sujet beaucoup plus important en France</em>&nbsp;&raquo;, estiment les rapporteurs. C&rsquo;est d&eacute;j&agrave; le cas dans le Trentin avec une population ursine de taille comparable a&#768; la France mais avec une densite&#769; humaine trois a&#768; cinq fois plus importante, les pre&#769;occupations de se&#769;curite&#769; sont beaucoup plus pre&#769;gnantes qu&rsquo;en France.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/7/4/4/5874477-1-fre-FR/Attaques.png" alt="Evolution du nombre d&rsquo;attaques d&rsquo;ours sur le cheptel domestique sur l&rsquo;ensemble des Pyr&eacute;n&eacute;es (France, Espagne, Andorre) depuis 2006 (Source : Office fran&ccedil;ais de la biodiversit&eacute;)" height="804" width="1156" /><figcaption>Evolution du nombre d&rsquo;attaques d&rsquo;ours sur le cheptel domestique sur l&rsquo;ensemble des Pyr&eacute;n&eacute;es (France, Espagne, Andorre) depuis 2006 (Source : Office fran&ccedil;ais de la biodiversit&eacute;)</figcaption></figure>

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<p>Dans la chai&#770;ne cantabrique, le sujet de la se&#769;curite&#769; est aussi en e&#769;mergence, alors que la densite&#769; de population humaine est faible. &laquo;&nbsp;<em>Il est probable que l&rsquo;augmentation du nombre d&rsquo;ours en France augmente la probabilite&#769; de rencontre humain/ours. Il est possible que cela ame&#768;ne des proble&#768;mes de se&#769;curite&#769;. Le protocole franc&#807;ais d&rsquo;intervention relatif aux ours de 2006 est en cours de re&#769;vision. Il se saisira immanquablement de ce sujet. Il conviendra de de&#769;finir une approche progressive de l&rsquo;e&#769;valuation de la dangerosite&#769; des rencontres</em>&nbsp;&raquo;, conseillent les rapporteurs, qui pr&eacute;conisent de ne pas utiliser le qualificatif &laquo; ours a&#768; proble&#768;me &raquo; qui est compris diffe&#769;remment par les parties-prenantes, sugg&eacute;rant de le remplacer par &laquo; ours en difficulte&#769; ou dangereux &raquo;.</p><table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td><p><strong>Les principaux enseignements de l&rsquo;&eacute;tude comparative :</strong></p><p>&bull; la cohabitation ou coexistence de l&rsquo;ours avec les activit&eacute;s humaines en g&eacute;n&eacute;ral et agricoles en particulier est sensible partout mais ne constitue pas syst&eacute;matiquement un sujet politique</p><p>&bull; les mesures de protection mises en &oelig;uvre dans les diff&eacute;rents pays sont toujours issues du triptyque : cl&ocirc;tures, chiens et bergers ; elles sont adapt&eacute;es aux situations nationales ou locales et la mission n&rsquo;a pas identifi&eacute; d&rsquo;autre mesure efficace qui pourrait &ecirc;tre mise en &oelig;uvre en France</p><p>&bull; l&rsquo;effarouchement des ours ne constitue pas un sujet de crispation comme en France, l&rsquo;effarouchement de femelles gravides n&rsquo;est notamment pas un sujet</p><p>&bull; le parangonnage ne permet pas de comprendre pourquoi le nombre d&rsquo;animaux tu&eacute;s ou bless&eacute;s par les ours est beaucoup plus important dans les Pyr&eacute;n&eacute;es qu&rsquo;ailleurs, m&ecirc;me si le mode d&rsquo;&eacute;levage pastoral sp&eacute;cifique &agrave; la France, la taille et le nombre des troupeaux semblent &ecirc;tre des facteurs d&eacute;terminants</p><p>&bull; il met par contre en &eacute;vidence l&rsquo;importance des d&eacute;g&acirc;ts sur les ruches, les cultures fruiti&egrave;res et vivri&egrave;res ainsi que les d&eacute;chets (ordures)</p><p>&bull; les autres pays ou r&eacute;gions &eacute;tudi&eacute;s ne conditionnent pas le paiement des indemnisations &agrave; la v&eacute;rification de l&rsquo;efficacit&eacute; des mesures de protection, &agrave; l&rsquo;exception de la Slov&eacute;nie et du Trentin, sans que la mission ait pu v&eacute;rifier la mise en &oelig;uvre de cette disposition</p><p>&bull; aucun des pays ou r&eacute;gions &eacute;tudi&eacute;s ne finance, comme la France, les salaires de bergers suppl&eacute;mentaires (30% du co&ucirc;t des mesures de protection en France)</p><p>&bull; la mise &agrave; disposition des informations li&eacute;es &agrave; l&rsquo;ours est souvent mieux r&eacute;alis&eacute;e dans d&rsquo;autres pays, ce qui renforce la confiance vis-&agrave;-vis des institutions publiques</p></td></tr></tbody></table><p>De 150 individus au d&eacute;but du XX&egrave;me si&egrave;cle, la population fran&ccedil;aise d&rsquo;ours bruns est pass&eacute;e &agrave; 70 au mitan du si&egrave;cle avant de tomber &agrave; 5 individus dont une seule femelle en 1995. A la suite de la directive Habitats (1992) qui instaure la protection de l&rsquo;ours brun, 11 individus ont &eacute;t&eacute; rel&acirc;ch&eacute;s dans le massif pyr&eacute;n&eacute;en &agrave; partir 1996/1997. Un premier Plan de restauration et de conservation de l&rsquo;ours brun a e&#769;te&#769; &eacute;tabli pour la p&eacute;riode 2006-2009. Cr&eacute;&eacute; en 1983, le R&eacute;seau ours brun (ROB) est charg&eacute; de recueillir les indices de pr&eacute;sence de l&rsquo;esp&egrave;ce. L'actuel plan d&rsquo;actions &laquo; Ours brun &raquo; couvre la pe&#769;riode 2018-2028. Il est d&eacute;clin&eacute; en plan d&rsquo;actions annuels, au mode d&rsquo;&eacute;laboration &laquo;&nbsp;<em>peu transparent</em>&nbsp;&raquo; et aux contenus &laquo;&nbsp;<em>insuffisamment pr&eacute;cis, difficiles d&rsquo;acc&egrave;s et non &eacute;valu&eacute;s&nbsp;</em>&raquo;, selon le rapport.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/8/4/4/5874480-1-fre-FR/Dommages.png" alt="Evolution des dommages &laquo; responsabilit&eacute; ours non-&eacute;cart&eacute;e &raquo; entre 2007 et 2021 (Source : DREAL Occitanie)" height="656" width="1362" /><figcaption>Evolution des dommages &laquo; responsabilit&eacute; ours non-&eacute;cart&eacute;e &raquo; entre 2007 et 2021 (Source : DREAL Occitanie)</figcaption></figure>

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C’est la projection établie dans un rapport de l’IGEDD et du CGGAER et basée sur la dynamique de la population dans la cordillère cantabrique en Espagne. Le rapport recommande de réviser le protocole de gestion des ours « en difficulté ou dangereux » dans la perspective de rencontre entre humains et ours potentiellement plus nombreuses. En 2022, on recensait dans les Pyrénées 76 ours responsables de 331 attaques pour 590 animaux tués ou blessés et un coût de 12,6 millions d’euros.

Ours brun : vers une population de 350 spécimens à horizon 2050

<p>Fran&ccedil;ois Dubus et sa m&egrave;re Myriam sont &eacute;leveurs de vaches charolaises et de moutons rouges de l&rsquo;ouest. Aujourd&rsquo;hui, le duo d&rsquo;&eacute;leveurs est propri&eacute;taire de <strong>90 m&egrave;res vaches charolaises et de 285 brebis dont 60 agnelles</strong>.&nbsp;Certaines brebis sont ins&eacute;min&eacute;es avec des b&eacute;liers rouge de l&rsquo;ouest, &laquo; cela me permet d&rsquo;am&eacute;liorer la g&eacute;n&eacute;tique du troupeau sur les qualit&eacute;s maternelles ou en lait avec les g&egrave;nes de b&eacute;liers qu&rsquo;on ne pourrait pas s&rsquo;acheter &raquo;, note Myriam Dubus. Les autres sont en monte naturelle avec le b&eacute;lier charollais de l&rsquo;exploitation, afin d&rsquo;apporter un peu de viande. &laquo; Mais je ne garde pas les agnelles charollaises car elles ne sont <strong>pas assez maternelles</strong> &agrave; mon go&ucirc;t &raquo;, ajoute-t-elle. &nbsp;</p><p>Le Gaec Dubus-Derville a fait construire <strong>une bergerie de 250 places.</strong> L&rsquo;objectif du b&acirc;timent : am&eacute;liorer le confort de travail des exploitants et le bien-&ecirc;tre des ovins.</p><div class="citation">
    <span>"&laquo; C&rsquo;est gr&acirc;ce au PCAE qu&rsquo;on a pu faire construire. Un b&acirc;timent comme celui-ci vaut 170 000 &euro; hors co&ucirc;t des panneaux solaires &raquo;, pr&eacute;cise l&rsquo;&eacute;leveuse. "</span>
</div>
<p>Ils ont pu b&eacute;n&eacute;ficier de 50 000 &euro; de subvention. &nbsp;</p><h3>PLUS DE CONFORT DE TRAVAIL</h3><p>Si l&rsquo;ossature de la bergerie a &eacute;t&eacute; d&eacute;l&eacute;gu&eacute;e &agrave; une entreprise, les exploitants ont r&eacute;alis&eacute; <strong>le terrassement, le bardage et l&rsquo;am&eacute;nagement int&eacute;rieur.</strong> Le b&acirc;timent a &eacute;t&eacute; pens&eacute; et r&eacute;fl&eacute;chi en fonction des besoins de l&rsquo;exploitation, des animaux mais aussi de ceux qui y travaillent. Tous les am&eacute;nagements int&eacute;rieurs <strong>sont modulables et d&eacute;montables.</strong> &laquo; A ce titre, le syst&egrave;me d&rsquo;abreuvement est r&eacute;alis&eacute; &agrave; partir de raccords en plastique avec vannes. Cela nous permet d&rsquo;ajouter et d&rsquo;enlever un abreuvoir tr&egrave;s facilement. Tout est adaptable en fonction des besoins &raquo;, pr&eacute;cise Philippe Dubus, exploitant &agrave; la retraite rest&eacute; pour aider son fils et sa femme. Les cases de naissances sont elles aussi modulables et retirables&nbsp;pour faciliter le curage. &nbsp;</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>La bergerie est compos&eacute;e de zone paill&eacute;e contre les murs et d&rsquo;une maternit&eacute; au centre, le tout s&eacute;par&eacute; de deux couloirs pens&eacute;s en fonction de la taille de la pailleuse et de la m&eacute;langeuse, utilis&eacute;es pour les vaches mais aussi pour les brebis. </p>
</aside>
<p>&laquo; Il &eacute;tait plus int&eacute;ressant pour nous de penser le b&acirc;timent en fonction du mat&eacute;riel que l&rsquo;on poss&eacute;dait d&eacute;j&agrave;, plut&ocirc;t que de racheter tout une batterie de mat&eacute;riels uniquement pour les brebis &raquo;, ajoute-t-il.</p><p>Quelques inqui&eacute;tudes demeuraient l&rsquo;an pass&eacute; concernant la hauteur du b&acirc;timent puisque le point le plus haut culmine &agrave; plus de 8 m. &laquo; Beaucoup nous ont dit que c&rsquo;&eacute;tait trop haut, mais pour faire installer des panneaux solaires, il n&rsquo;y avait pas le choix. Et finalement, en calfeutrant un peu plus pour <strong>couper les courants d&rsquo;air, tout se passe tr&egrave;s bien </strong>&raquo;, rapporte Myriam Dubus. &nbsp;A l&rsquo;avenir, des panneaux de cornadis devraient &ecirc;tre install&eacute;s. &laquo; L&rsquo;ancienne bergerie &eacute;tait tr&egrave;s rudimentaire et je n&rsquo;avais plus envie de prendre la fourche. Aujourd&rsquo;hui, tout est &agrave; port&eacute;e de main, <strong>&ccedil;a me change la vie. Je reprends go&ucirc;t au travail</strong> &raquo;, avoue-t-elle. D&rsquo;autres projets sont en r&eacute;flexion, comme un b&acirc;timent de stockage ou encore un parc de tri abrit&eacute;. &nbsp;</p><h3>UN BIEN-&Ecirc;TRE ANIMAL AM&Eacute;LIOR&Eacute;</h3><p>Depuis le changement de bergerie, les brebis ont adopt&eacute; un <strong>comportement beaucoup plus serein</strong>. R&eacute;guli&egrave;rement couch&eacute;es,&nbsp;elles produisent &eacute;galement <strong>deux fois plus de laine,</strong> signe de leur bon &eacute;tat de sant&eacute;. Leur gestation est &eacute;galement bien suivie et encadr&eacute;e, &agrave; raison de deux ou trois &eacute;chographies par brebis.</p><div class="citation">
    <span>"Le secret, c&rsquo;est vraiment de savoir o&ugrave; en est la gestation afin de d&eacute;finir des lots et pr&eacute;parer le roulement dans la bergerie"</span>
</div>
<p>En effet, chaque animal restera quatre mois seulement en bergerie. Un premier mois dans la&nbsp;<strong>zone sur le c&ocirc;t&eacute; du b&acirc;timent&nbsp;</strong>afin de pr&eacute;parer &agrave; la mise-bas, puis les brebis sont achemin&eacute;es dans une seconde partie de la zone centrale o&ugrave; elles agnellent. Elles sont ensuite d&eacute;plac&eacute;es avec les petits dans la deuxi&egrave;me partie et y<strong> resteront trois mois, jusqu&rsquo;au sevrage</strong>. Avant de retourner dans les prairies ext&eacute;rieures, laissant la place &agrave; un autre lot de brebis gestantes. Les agneaux, eux sont ensuite engraiss&eacute;s dans un autre b&acirc;timent avant de quitter l&rsquo;exploitation. &laquo; Je sens mes brebis<strong> beaucoup plus &agrave; l&rsquo;aise</strong>, elles ont de la place et beaucoup plus facilement acc&egrave;s &agrave; la nourriture. <strong>Si la construction &eacute;tait &agrave; refaire, je le referais sans aucun doute</strong> &raquo;, conclut Myriam Dubus.</p>


Témoignage de François  et Myriam du Gaec Dubus Derville, en élevage bovin et ovin à Chaillac. Depuis plus d'un an, il utilise sa nouvelle bergerie de 250 places, son objectif d’obtenir un meilleur confort de travail semble être atteint.

Mes brebis sont beaucoup plus à l’aise dans ma nouvelle bergerie.

Interview de Uriel Rageot, conseillère experte effluents d'élevage de la Chambre d'Agriculture des Hauts-de-France.

[Vidéo] La réglementation du stockage fumier en bout de champ

<figure  style="text-align: left;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/7Di6eX7YNCA?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>Dans un contexte de baisse des march&eacute;s agricoles, comment agir sur son revenu 2024 ?</figcaption>
</figure>
<p><strong>Les d&eacute;cisions prises sur les exploitations et les d&eacute;penses engag&eacute;es permettront-elles de d&eacute;gager du revenu&nbsp;? C&rsquo;est &agrave; cette question que nous souhaitons r&eacute;pondre &agrave; travers la s&eacute;rie &laquo;&nbsp;Focus Revenus&nbsp;&raquo; tout au long de l&rsquo;ann&eacute;e.</strong></p><p>Gr&acirc;ce &agrave; la baisse du prix des engrais, les co&ucirc;ts de production pour la campagne 2024 sont inf&eacute;rieurs &agrave; ceux de 2023. Selon Piloter sa ferme, le seuil de commercialisation du bl&eacute; tendre pour 2024 se situerait &agrave; 208 &euro;/t, alors qu&rsquo;il &eacute;tait de 238 &euro;/t en 2023. <em>&laquo;&nbsp;N&eacute;anmoins, les niveaux de charges restent historiquement &eacute;lev&eacute;s&nbsp;&raquo;</em>, indique Sylvain Jessionesse.</p><p>Parall&egrave;lement, les prix des mati&egrave;res premi&egrave;res en g&eacute;n&eacute;ral, et du bl&eacute; en particulier, ont fortement chut&eacute; par rapport &agrave; l&rsquo;an dernier. Mais ces prix restent toutefois &eacute;lev&eacute;s. <em>&laquo;&nbsp;Les cotations observ&eacute;es aujourd&rsquo;hui demeurent dans le quartile sup&eacute;rieur des prix du bl&eacute; tendre sur les 15 derni&egrave;res ann&eacute;es&nbsp;&raquo;</em>, pr&eacute;cise Sylvain Jessionesse. <em>&laquo;&nbsp;Nous sommes en danger car le co&ucirc;t de production est &eacute;lev&eacute; sur nos exploitations. Cela n&eacute;cessite d&rsquo;avoir un chiffre d&rsquo;affaires &eacute;lev&eacute; pour &eacute;quilibrer nos budgets &raquo;</em>, poursuit-il.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/7/6/3/5873674-1-fre-FR/psf2.JPG" alt="" height="577" width="1149" /></figure>

</div>
<p><em>&laquo;&nbsp;Si la baisse des march&eacute;s se poursuit en 2024, les agriculteurs qui r&eacute;sisteront le mieux sont ceux qui auront un niveau de comp&eacute;titivit&eacute; leur permettant d&rsquo;avoir un co&ucirc;t de production bas&nbsp;&raquo;</em>, explique Sylvain Jessionesse, qui recommande aux agriculteurs de profiter de la p&eacute;riode hivernale pour situer leur niveau de comp&eacute;titivit&eacute; et conna&icirc;tre leur seuil de commercialisation culture par culture.</p><p><em>Rendez-vous d&eacute;but 2024 pour un nouvel &eacute;pisode ! Dans celui-ci, nous &eacute;valuerons l&rsquo;impact de l&rsquo;&eacute;volution des march&eacute;s agricoles sur les revenus 2023 et 2024.</em></p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/apres-deux-annees-d-euphorie-le-revenu-des-agriculteurs-est-en-danger-en-2023-et-2024" target="_blank" title="">[Episode 1] Apr&egrave;s deux ann&eacute;es d&rsquo;euphorie, le revenu des agriculteurs est en danger en 2023 et 2024</a>
</aside>



[Le focus revenus] Episode 2 – Malgré la baisse des coûts de production par rapport à l’an dernier, le niveau de charges des agriculteurs demeure historiquement élevé. Sylvain Jessionesse, agriculteur et co-fondateur de Piloter sa ferme, détaille dans cette vidéo les leviers pour agir concrètement sur son revenu pour 2024.

Dans un contexte de baisse des marchés agricoles, comment agir sur son revenu 2024 ?

<p>&laquo;&nbsp;<em>Les prairies et la diversit&eacute; des cultures, respectivement, soutiennent les services de lutte contre les insectes nuisibles et les mauvaises herbes dans les paysages agricoles gr&acirc;ce &agrave; un effet de compl&eacute;mentarit&eacute;. La diversit&eacute; des cultures a augment&eacute; le taux de pr&eacute;dation des graines de mauvaises herbes (de 16%) et a r&eacute;duit l'infestation des mauvaises herbes (de 6%), tandis que les prairies &agrave; long terme (&agrave; un degr&eacute; beaucoup plus &eacute;lev&eacute; que les habitats de foin ou de bois) ont augment&eacute; les taux de pr&eacute;dation des insectes nuisibles (de 23%) et r&eacute;duction des infestations de ravageurs (de 19%) dans la plupart des cultures arables&nbsp;</em>&raquo;. Telle est la conclusion d&rsquo;une &eacute;tude de l&rsquo;INRAE, du CNRS et de La Rochelle Universit&eacute; parue dans la revue scientifique PNAS.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/assolements-diversifies-20-d-ift-selon-une-etude-de-l-inrae" target="_blank" title="">Assolements diversifi&eacute;s&nbsp;: -20% d&rsquo;IFT selon une &eacute;tude de l&rsquo;INRAE</a>
</aside>
<p>Ces r&eacute;sultats sont le fruit du programme de recherche Harmonie, soutenu par le R&eacute;gion Nouvelle-Aquitaine et pilot&eacute; par le Centre d&rsquo;&eacute;tudes biologiques de Chiz&eacute; (CEBC) situ&eacute; dans les Deux-S&egrave;vres. Ce dernier op&egrave;re au sein la Zone Atelier Plaine &amp; Val de S&egrave;vre, un laboratoire &agrave; ciel ouvert s&rsquo;&eacute;tendant sur 450km2, permettant d&rsquo;analyser, sur la dur&eacute;e, les trajectoires de la biodiversit&eacute; et des pratiques agricoles. Sur ce territoire comptant 435 exploitations agricoles, l&rsquo;&eacute;quipe R&eacute;silience du CNRS pousse dans ses retranchements le postulat selon lequel l&rsquo;agro&eacute;cologie, sous ses diff&eacute;rentes facettes (agriculture biologique, agroforesterie, permaculture, semis direct sous-couvert, int&eacute;gration de l&rsquo;&eacute;levage en syst&egrave;me c&eacute;r&eacute;alier...) induit des processus de r&eacute;gulation &eacute;cologique susceptibles de remplacer tout ou partie des intrants chimiques.</p><h2>Solutions fond&eacute;es sur la nature</h2><p>Durant 7 ans, les scientifiques ont &eacute;tudi&eacute; les effets de diff&eacute;rents types d&rsquo;habitats semi-naturels (prairies temporaires, prairies permanentes, haies) de 974 parcelles au sein de diff&eacute;rents paysages, caract&eacute;ris&eacute;s par la pr&eacute;sence de prairies permanentes (entre 0 &agrave; 50%) et pr&eacute;sentant diff&eacute;rents degr&eacute;s de diversit&eacute; des cultures (de 1 &agrave; 7 cultures diff&eacute;rentes). &laquo;&nbsp;<em>Ces r&eacute;sultats confirment les b&eacute;n&eacute;fices de ces solutions fond&eacute;es sur la nature, dans un contexte o&ugrave; les prairies permanentes diminuent &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle europ&eacute;enne. Ils sugg&egrave;rent qu&rsquo;il est n&eacute;cessaire de repenser l&rsquo;am&eacute;nagement des paysages agricoles en maintenant les habitats semi-naturels cl&eacute;s et en diversifiant les cultures pour r&eacute;duire l&rsquo;usage des pesticides tout en garantissant la production agricole&nbsp;</em>&raquo;, conclut l&rsquo;INRAE.</p>


Une étude de l’INRAE, du CNRS et de La Rochelle Université, conduite au sein d’une vaste zone agricole spatio-temporelle, révèle que les processus de régulation écologique peuvent réduire de manière significative la pression des ravageurs et des adventices.

Contre les ravageurs et les adventices, des prairies et des cultures arables

<p>Chiens, chats, chevaux, mais aussi vaches, moutons, ch&egrave;vres et nouveaux animaux de compagnie, n&rsquo;ont plus de secrets pour Manon Blay. Ost&eacute;opathe animalier, elle prodigue des soins sur l&rsquo;ensemble de l&rsquo;organisme de l&rsquo;animal, sur ses dysfonctionnements musculaires, articulaires, neurologiques et physiologiques. &nbsp;</p><h3>DE L&rsquo;OBSERVATION AVANT TOUT</h3><p>Manon Blay intervient sur demande de professionnels, d&rsquo;&eacute;leveurs, de particuliers ou d&rsquo;un v&eacute;t&eacute;rinaire. Elle apporte son expertise sur des troubles locomoteurs, respiratoires, visc&eacute;raux, de la reproduction, sur une baisse de performances, sur des traumatismes, etc.</p><div class="citation">
    <span>"&laquo; Je travaille avec mes mains, je prends le temps avec l&rsquo;animal, je le mets en confiance, il ne doit pas &ecirc;tre sous pression &raquo;, dit-elle."</span>
</div>
<p>Elle &eacute;change avec le propri&eacute;taire de l&rsquo;animal avant toute manipulation. &laquo; J&rsquo;aime bien <strong>me d&eacute;placer &agrave; domicile</strong>, c&rsquo;est &eacute;vident quand c&rsquo;est pour des animaux d&rsquo;&eacute;levage, mais cela me permet de voir dans quel <strong>environnement se situe la b&ecirc;te &agrave; soigner</strong> &raquo;, ajoute-t-elle qui peut aussi prodiguer des conseils de bien-&ecirc;tre &agrave; long terme. &laquo; J&rsquo;ai une premi&egrave;re approche palpatoire, pour voir s&rsquo;il n&rsquo;y a pas de contre-indications ou de comportements qui m&rsquo;alertent pour intervenir. Si tout va bien, je r&eacute;alise tout d&rsquo;abord un <strong>examen statique puis dynamique.</strong> Je cible le sch&eacute;ma corporel de l&rsquo;animal en expliquant au propri&eacute;taire mes gestes et mon ressenti. Puis, je passe &agrave; la consultation en posant d&rsquo;abord un diagnostic &raquo;, signale-t-elle. Si Manon Blay ne peut soigner l&rsquo;animal, s&rsquo;il a un traumatisme trop lourd, elle oriente le propri&eacute;taire vers un v&eacute;t&eacute;rinaire. &nbsp;</p><p>Le diagnostic consiste en un <strong>protocole de tests</strong>. Cela passe par une ost&eacute;opathie articulaire et musculaire, de sorte elle r&eacute;alise un check up. &laquo; Je passe toutes les zones corporelles en revue, c&rsquo;est-&agrave;-dire que je v&eacute;rifie le bon fonctionnement de l&rsquo;anatomie. J&rsquo;effectue ensuite une chaine l&eacute;sionnelle ost&eacute;opathique avec les diff&eacute;rentes structures manquant de mobilit&eacute;, avant de proc&eacute;der &agrave; des manipulations en diff&eacute;rents endroits &raquo;, d&eacute;crit-elle. Par exemple si une vache, une brebis, une jument manquent de mobilit&eacute;, elle v&eacute;rifie si la cervicale n&rsquo;est pas plus haute que la lombaire.</p><h3>L&rsquo;APPORT DE CONFORT DANS DIVERSES SITUATIONS</h3><p>La poule qui a fait un AVC, le lapin qui s&rsquo;est mal r&eacute;ceptionn&eacute;,&nbsp;la vache qui pr&eacute;sente des probl&egrave;mes de fertilit&eacute;, le b&eacute;lier qui a l&rsquo;&eacute;paule vrill&eacute;e, la ch&egrave;vre qui chute en salle de traite&hellip; <strong>elle ne recule devant aucune situation</strong>. Elle peut prodiguer des soins n&rsquo;importe o&ugrave;, dans un pr&eacute;, dans une stabulation, sur une table, &agrave; l&rsquo;arri&egrave;re d&rsquo;une voiture,<strong> &laquo; Je m&rsquo;adapte ! &raquo;</strong>&nbsp;sourit-elle. &nbsp;</p><div class="citation">
    <span>"&laquo; le plus important &eacute;tant d&rsquo;intervenir rapidement, car les situations sont souvent d&rsquo;urgence dans l&rsquo;&eacute;levage, exemples avec un veau qui ne peut t&eacute;ter ou les probl&egrave;mes de locomotion d&rsquo;une vache &raquo;"</span>
</div>
<p>Prenant toutes les pr&eacute;cautions n&eacute;cessaires &agrave; la s&eacute;curit&eacute;, elle peut quelque fois se trouver dans <strong>des situations abracadabrantes.</strong> &laquo; Un jour, j&rsquo;ai d&ucirc; monter sur une barri&egrave;re pour mieux observer et r&eacute;aliser les manipulations ost&eacute;opathiques d&rsquo;un taureau qui s&rsquo;&eacute;tait bloqu&eacute; le dos &agrave; la saillie et qui pr&eacute;sentait des probl&egrave;mes de post&eacute;rieurs... &raquo;, se rem&eacute;more-t-elle.&nbsp;Manon Blay se d&eacute;place dans un <strong>rayon d&rsquo;une cinquantaine de kilom&egrave;tres autour d&rsquo;Ivoy-le-Pr&eacute;</strong>. Ses tarifs varient entre 50 et 80 euros. L&rsquo;acte actuellement est non pris en charge.&nbsp;</p><h3>Reconnue par l&rsquo;ordre des v&eacute;t&eacute;rinaires</h3><p>Aimant la nature, passionn&eacute;e par les animaux, Manon Blay s&rsquo;est orient&eacute;e vers ce m&eacute;tier novateur. A la suite d&rsquo;un bac scientifique, elle est entr&eacute;e &agrave; l&rsquo;&eacute;cole nationale d&rsquo;ost&eacute;opathie animale &agrave; Ch&acirc;tel-Guyon pour cinq ans d&rsquo;&eacute;tude, dont trois ponctu&eacute;s de stages afin de d&eacute;couvrir tous les univers de l&rsquo;animal : stage en clinique v&eacute;t&eacute;rinaire, dans des animaleries, chez un dentiste &eacute;quin, dans des exploitations agricoles, etc. et deux ans pour pr&eacute;parer son m&eacute;moire. &nbsp;Dipl&ocirc;m&eacute;e en 2021, elle a d&ucirc; passer devant une commission pour <strong>pouvoir &ecirc;tre affili&eacute;e &agrave; l&rsquo;ordre des v&eacute;t&eacute;rinaires et exercer son m&eacute;tier en toute l&eacute;galit&eacute;.</strong> &nbsp;</p>


Manon Blay, d’Ivoy-le-Pré, est ostéopathe animalier à domicile, en rural. Elle intervient sur tous les animaux, qu’ils soient domestiques ou de rente, présentant des troubles du comportement et de mal-être.

Des mains expertes pour soulager les animaux

<p>Pour vous plonger au c&oelig;ur de cette activit&eacute;, l'&eacute;quipe&nbsp;<a href="https://methanaction.com/">M&eacute;than-Action</a>&nbsp;et ses collaborateurs vous invitent &agrave; la Semaine de la M&eacute;thanisation du 4 au 8 d&eacute;cembre sur toute la Nouvelle-Aquitaine.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/4/1/0/5870144-1-fre-FR/402484816_797085658889616_6659357553574911943_n.jpg" alt="" height="1754" width="1240" /></figure>

</div>
<p>D&eacute;couvrez le quotidien des agriculteurs m&eacute;thaniseurs lors de 12 visites d'unit&eacute;s de m&eacute;thanisation. Ces rencontres vous permettront de comprendre le fonctionnement des installations, d'explorer les avantages de cette activit&eacute; et de d&eacute;couvrir comment elle peut devenir un compl&eacute;ment de revenu significatif pour les exploitations agricoles.&nbsp;Cette semaine offre une opportunit&eacute; aux agriculteurs et &eacute;lus locaux de plonger au c&oelig;ur du m&eacute;tier d'agriculteur m&eacute;thaniseur au travers de 12 visites d&rsquo;unit&eacute;s de m&eacute;thanisation.&nbsp;</p><p>Lien d'inscrpition :&nbsp;<a href="https://bit.ly/3uFTcQf?fbclid=IwAR2zii2hFepRpjRQZ-LGPktE30M1XFen4vkAPJkvD6LLpMr_A1TG6vFolio" target="_blank">https://bit.ly/3uFTcQf</a></p><p>Retrouvez le programme complet sur&nbsp;<a href="http://o6hs.mj.am/lnk/AWgAAC6dr4wAAc3G7ZIAALS9AfUAAYCrxw0Am60FAATJrQBlVibz-jEQqyyITHyOxVE53Q9MLgAElsw/2/UDNY46UeuWAciMqyiq77Uw/aHR0cHM6Ly9tZXRoYW5hY3Rpb24uY29tLw" target="_blank"><u>https://methanaction.com/</u></a></p>    
<div  class="">
    
    
    <a href="https://api.prod.pleinchamp.com/content/download/376367/file/Programme-semaine-de-la-methanisation-en-NouvelleAquitaine.pdf">Programme semaine de la m&eacute;thanisation en Nouvelle Aquitaine</a>

</div>



La semaine de la méthanisation en Nouvelle-Aquitaine

<p><strong>L</strong>a Cour de cassation, dans deux arr&ecirc;ts du 13 septembre 2023, a act&eacute; que le salari&eacute; en arr&ecirc;t maladie continue &agrave; acqu&eacute;rir des cong&eacute;s pay&eacute;s durant cette absence, m&ecirc;me si l&rsquo;arr&ecirc;t de travail n&rsquo;est pas li&eacute; &agrave; un accident de travail (AT) ni &agrave; une maladie professionnelle (MP). Concernant le salari&eacute; en arr&ecirc;t &agrave; la suite d&rsquo;un AT ou d&rsquo;une MP, l&rsquo;acquisition de cong&eacute;s pay&eacute;s n&rsquo;est plus limit&eacute;e &agrave; la premi&egrave;re ann&eacute;e d&rsquo;arr&ecirc;t de travail.</p><p><strong>C</strong>es nouvelles r&egrave;gles peuvent avoir des cons&eacute;quences sur l&rsquo;organisation et la gestion des cong&eacute;s pay&eacute;s au sein de votre exploitation ainsi qu&rsquo;un impact financier non n&eacute;gligeable.</p><h2><strong>Acquisition des cong&eacute;s pa</strong><strong>y&eacute;s&nbsp;</strong></h2><p><strong>E</strong>n principe, les jours de cong&eacute;s s&rsquo;acqui&egrave;rent et se d&eacute;comptent en jours ouvrables (du lundi au samedi). Un salari&eacute; acquiert donc 2,5 jours de cong&eacute;s par mois travaill&eacute;, ce qui correspond &agrave; 30 jours par an. Lorsque les jours sont d&eacute;compt&eacute;s en jours ouvr&eacute;s (du lundi au vendredi) le salari&eacute; acquiert 2,08 jours par mois, ce qui correspond &agrave; 25 jours par an. Il est &agrave; noter que le mode de d&eacute;compte en jours ouvr&eacute;s doit aboutir &agrave; un d&eacute;compte aussi favorable pour le salari&eacute;.</p><p><strong>L</strong>es cong&eacute;s peuvent &ecirc;tre pris d&egrave;s l&rsquo;embauche et non plus d&egrave;s l&rsquo;ouverture des droits. Contrairement &agrave; une id&eacute;e re&ccedil;ue, un salari&eacute; &agrave; temps partiel acquiert le m&ecirc;me nombre de jours de cong&eacute;s pay&eacute;s qu&rsquo;un salari&eacute; &agrave; temps complet. La diff&eacute;rence se situe au niveau de l&rsquo;indemnisation de ces cong&eacute;s qui seront pay&eacute;s sur la base de son salaire &agrave; temps partiel.</p><h2><strong>Fraction</strong><strong>nement</strong></h2><p><strong>L</strong>orsque les jours de cong&eacute;s acquis par le salari&eacute; ne d&eacute;passent pas 12 jours ouvrables (2 semaines), ils doivent &ecirc;tre pris en une seule fois pendant la p&eacute;riode du 1&#7497;&#691; mai au 31 octobre. Si le nombre de jours de cong&eacute; acquis est sup&eacute;rieur &agrave; 12 jours, l&rsquo;employeur peut demander &agrave; ce qu&rsquo;il soit pris, soit en une seule fois (&agrave; l&rsquo;exception de la 5&#7497; semaine), soit en plusieurs fois avec accord du salari&eacute; avec au minimum 12 jours continus pris sur la p&eacute;riode du 1&#7497;&#691; mai au 31 octobre.&nbsp;&nbsp;</p><p><strong>D</strong>ans cette deuxi&egrave;me option, le salari&eacute; b&eacute;n&eacute;ficie de jours suppl&eacute;mentaires de cong&eacute;s, appel&eacute;s jours de fractionnement, lorsqu&rsquo;il prend plus de 2 jours (hors 5&#7497; semaine) en dehors de la p&eacute;riode du 1&#7497;&#691; mai au 31 octobre : 1 jour pour 3 &agrave; 5 jours de cong&eacute;s pris hors p&eacute;riode, 2 jours pour 6 jours et plus pris hors p&eacute;riode.</p>


Désormais, les salariés en arrêt maladie continuent à acquérir des congés payés durant l’intégralité de cette absence, même si l’arrêt n’est pas lié à un accident de travail ou à une maladie professionnelle.

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