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Autoris&eacute; par l&rsquo;OIV l&rsquo;&eacute;t&eacute; dernier, puis par l&rsquo;Union europ&eacute;enne en d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e, l&rsquo;acide fumarique fait son apparition dans les catalogues des fournisseurs.

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/vigne/oiv-feu-vert-pour-deux-nouveaux-produits-au-chai" target="_blank">OIV : feu vert pour deux nouveaux produits au chai en 2021</a></div>

Laffort lance en effet le FumariCtrl. Ce produit, constitu&eacute; d&rsquo;acide fumarique pur, permet d&rsquo;inhiber la malo, en &laquo;&nbsp;ma&icirc;trisant la croissance et l&rsquo;activit&eacute; des bact&eacute;ries lactiques&nbsp;&raquo;, indique la firme. Ce qui en fait un produit int&eacute;ressant dans le cadre des vinifications sans sulfites o&ugrave; la FML n&rsquo;est pas d&eacute;sir&eacute;e. Il est propos&eacute; en sachet de 2,5&nbsp;kg, et pr&eacute;conis&eacute; &agrave; la dose recommand&eacute;e par l&rsquo;OIV, &agrave; savoir 30 &agrave; 60&nbsp;g/hl selon les matrices et les objectifs techniques.
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La firme œnologique Laffort lance FumariCtrl, de l’acide fumarique pur permettant de stopper les malos.

FumariCtrl, un nouvel inhibiteur de malo pour les vinifications 2022

L&rsquo;&eacute;pouse ou l&rsquo;&eacute;poux conjoint, le partenaire de PACS ou bien le concubin qui, de fa&ccedil;on r&eacute;guli&egrave;re, participe au travail de l&rsquo;exploitation, b&eacute;n&eacute;ficie du statut de conjoint collaborateur. La loi de financement de la s&eacute;curit&eacute; sociale pour 2022 encadre ce statut et le limite d&eacute;sormais &agrave; 5 ann&eacute;es.Ce changement concerne toutes les personnes qui avaient d&eacute;j&agrave; le statut de conjoint collaborateur avant le 1er janvier 2022. Pour elles, le compteur est remis &agrave; z&eacute;ro : elles pourront conserver le statut jusqu&rsquo;au 31 d&eacute;cembre 2026. Les autres, qui ont opt&eacute; pour le statut apr&egrave;s le 1er janvier 2022, sont concern&eacute;s par la limite de dur&eacute;e.<h2>Quels sont les autres statuts disponibles ?</h2>Au terme des 5 ans, si le conjoint collaborateur d&eacute;cide de maintenir une activit&eacute; sur l&rsquo;exploitation, il devra choisir un autre statut. Il faut tout de m&ecirc;me noter que cette r&egrave;gle ne s&rsquo;appliquera pas au conjoint proche de la retraite qui pourra conserver son statut&nbsp;de conjoint collaborateur jusqu&rsquo;&agrave; sa demande de droit &agrave; la retraite.Salari&eacute;, associ&eacute; ou bien co-exploitant : voici les autres statuts qui s'offrent au conjoint collaborateur. Dans le cas o&ugrave;, &agrave; l&rsquo;issue des 5 ans, le conjoint collaborateur ne se prononce pour aucun de ces 3 autres statuts, c&rsquo;est le statut de salari&eacute; qui s&rsquo;appliquera par d&eacute;faut. Ainsi, il vaut mieux anticiper la limite des 5 ans et bien examiner les choix disponibles afin d&rsquo;opter pour le statut qui apportera le plus grand b&eacute;n&eacute;fice.<h2>Comment choisir son statut ?</h2>Quelques param&egrave;tres sont &agrave; prendre en compte pour aider le conjoint collaborateur &agrave; opter pour un nouveau statut. Il devra passer &agrave; la loupe son projet professionnel au sein de l&rsquo;exploitation. Quelle place veut-il prendre ? Quelle responsabilit&eacute; ? Quelle protection sociale ? Quelles relations avec les futurs co-associ&eacute;s, le cas &eacute;ch&eacute;ant ? Deviendra-t-il chef d&rsquo;exploitation ? La question peut se poser si la personne souhaite assumer des responsabilit&eacute;s de gestion ou bien de g&eacute;rance au sein de l&rsquo;exploitation. Dans le cas d&rsquo;une structure individuelle, il sera co-exploitant. Il sera associ&eacute; dans le cas d&rsquo;une soci&eacute;t&eacute;.S&rsquo;il opte pour le statut de salari&eacute;, il lui faudra obligatoirement prouver son lien de subordination au sein de l&rsquo;exploitation. Souvent plus co&ucirc;teux pour l&rsquo;entreprise, le statut de salari&eacute; est aussi plus protecteur et permet de mettre en place de l&rsquo;&eacute;pargne salariale dans l&rsquo;entreprise. Toujours est-il qu&rsquo;une chose est s&ucirc;re : pour trouver la bonne formule, il faut anticiper !

Votre conjoint ou vous-même avez le statut de conjoint collaborateur du chef d’exploitation ? La législation évolue pour ce statut qui ne pourra être conservé au-delà de 5 ans.

Quel sera demain le statut social du conjoint collaborateur ?

&laquo;&nbsp;C'est une loi immuable et je suis s&ucirc;re que beaucoup d'agriculteurs la connaissent&nbsp;: au moment de partir en vacances, il y a toujours un souci. L'an dernier, c'&eacute;tait une vache &agrave; terre, qu'il a fallu relever et qui a retard&eacute; notre d&eacute;part d'une journ&eacute;e. Cette ann&eacute;e, une mammite colibacillaire et une boiterie, alors que nous n'en avons pas eu de l'ann&eacute;e&nbsp;! Nous sommes quand m&ecirc;me partis, mais les animaux avaient des traitements et nous &eacute;tions un peu stress&eacute;s&nbsp;&raquo;, raconte Cl&eacute;mence Borro, agricultrice en production laiti&egrave;re &agrave; Lusanger (44). L'&eacute;leveuse vient de rentrer d'une semaine de vacances &agrave; la mer, pass&eacute;e avec son compagnon et associ&eacute;, Gildas Roux, et leurs trois enfants. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/2/9/0/4600928-1-fre-FR/cc195f242821-rempalcementconges2-jpg" alt="" height="640" width="480" /><figcaption>Pour Cl&eacute;mence (ici avec ses trois filles), les vacances sont une n&eacute;cessit&eacute; &laquo; psychologique et physique &raquo;.</figcaption></figure>

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<h2 class="Standard">L'angoisse du premier week-end</h2>Cette ann&eacute;e, la poisse des vacances ne s'est pas arr&ecirc;t&eacute;e au jour du d&eacute;part, puisque c'est ensuite la personne charg&eacute;e d'assurer les traites du premier week-end qui est tomb&eacute;e malade et n'a pas pu assurer celle du dimanche soir. &laquo; L'association de remplacement a appel&eacute; en urgence le salari&eacute; qui ne devait d&eacute;marrer chez nous que lundi. De mon c&ocirc;t&eacute;, j'ai r&eacute;ussi &agrave; joindre Morgane, notre super stagiaire BTS, pour qu'elle vienne lui donner un coup de main, car il allait commencer la traite tr&egrave;s tard chez nous. Ce premier week-end de vacances, c'&eacute;tait l'angoisse, on l'a pass&eacute; au t&eacute;l&eacute;phone&nbsp;!&nbsp;&raquo;.Heureusement pour Gildas et Cl&eacute;mence, ce second rempla&ccedil;ant, Guillaume, s'est av&eacute;r&eacute; fiable et efficace. &laquo;&nbsp;Il a assur&eacute; et m&ecirc;me bien au-del&agrave; de son boulot de rempla&ccedil;ant, reconna&icirc;t Cl&eacute;mence. Le lundi, notre vache &agrave; mammite colibacillaire &eacute;tait toujours couch&eacute;e. Guillaume est all&eacute; chercher un tracteur et il l'a relev&eacute;e. Et il nous a envoy&eacute; la photo de la vache debout. On a enfin commenc&eacute; &agrave; se d&eacute;tendre&nbsp;!&nbsp;&raquo;<div class="citation">
 "Ce qui est difficile, ce n&#039;est pas tellement de partir, c&#039;est de confier sa ferme et ses animaux &agrave; quelqu&#039;un d&#039;autre&nbsp;! "
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Pour Cl&eacute;mence et Gildas, comme beaucoup d'autres &eacute;leveurs, prendre des vacances, du repos, du bon temps en famille, loin de la ferme et de ses astreintes quotidiennes, est une &eacute;vidence, et m&ecirc;me une n&eacute;cessit&eacute; &laquo;&nbsp;psychologique et physique&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Il faut s'autoriser de temps en temps &agrave; l&acirc;cher prise, &agrave; revoir nos priorit&eacute;s, &agrave; penser &agrave; nos enfants qui grandissent vite. Pour les gens qui sont en Gaec &agrave; plusieurs, les vacances et les week-ends sont devenues une &eacute;vidence, car il y a des roulements entre associ&eacute;s. C'est plus difficile pour des &eacute;leveurs comme nous, qui travaillent seuls ou en couple&nbsp;&raquo;.&nbsp;&laquo;&nbsp;Ce qui est difficile, ce n'est pas tellement de partir, c'est de confier sa ferme et ses animaux &agrave; quelqu'un d'autre&nbsp;! Mais depuis 4 ans que nous sommes install&eacute;s, et sauf notre premi&egrave;re ann&eacute;e, on s'oblige &agrave; prendre une semaine par an. C'est moi qui r&eacute;serve le s&eacute;jour, en g&eacute;n&eacute;ral d&egrave;s le mois de mars, et c'est Gildas qui g&egrave;re le contact avec l'association de remplacement&nbsp;&raquo;, explique Cl&eacute;mence.<h2 class="Standard">R&eacute;server t&ocirc;t et partir en d&eacute;cal&eacute;</h2>Pour le couple, l'adh&eacute;sion &agrave; un service de remplacement d&egrave;s l'installation &eacute;tait une &eacute;vidence, d'autant plus que Gildas a lui-m&ecirc;me &eacute;t&eacute; salari&eacute; de remplacement. En Loire-Atlantique, les services de remplacement sont structur&eacute;s en 25 associations locales. C'est donc aupr&egrave;s d'un des responsables de planning&nbsp;de la Rempla&ccedil;ante, son association locale, que Gildas a soumis, au mois de mars, sa demande d'un remplacement d'une semaine d&eacute;but juillet.&laquo;&nbsp;Comme on n'a pas de c&eacute;r&eacute;ales, on prend toujours nos vacances d&eacute;but juillet, quand tout le monde est encore aux battages&nbsp;et qu'il n'y pas encore trop de demandes de cong&eacute;s, commente Cl&eacute;mence. On a ainsi plus de chances d'avoir un rempla&ccedil;ant disponible&nbsp;&raquo;. Un remplacement pour un motif de vacances n'est cependant jamais 100% garanti&nbsp;: &laquo;&nbsp;Notre priorit&eacute;, ce sont toujours les accidents, maladies et h&eacute;las, les d&eacute;c&egrave;s&nbsp;: nous en avons eu deux l'an dernier &raquo;, rappelle Adrien Gr&eacute;goire, le pr&eacute;sident de la Rempla&ccedil;ante. &laquo;&nbsp;On comprend bien et on sait que c'est le jeu, r&eacute;pond Cl&eacute;mence. Pour l'instant nous avons toujours eu quelqu'un&nbsp;&raquo;.<h2 class="Standard">Transmettre les consignes et pr&eacute;parer le terrain</h2>Ce &laquo;&nbsp;quelqu'un&nbsp;&raquo;, &agrave; qui ils vont confier leur ferme, Cl&eacute;mence et Gildas tiennent toujours &agrave; le rencontrer en personne, sur leur exploitation. &laquo;&nbsp;Cela nous prend une demi-journ&eacute;e &agrave; chaque fois, mais on pr&eacute;f&egrave;re payer cette demi-journ&eacute;e et prendre notre temps pour bien transmettre toutes les consignes, c'est trop important&nbsp;! On pose le cadre&nbsp;: le salari&eacute; fait la traite avec moi, soigne les veaux, utilise la m&eacute;langeuse, la pailleuse, on lui montre tout. En plus, on laisse des tableaux dans les diff&eacute;rents b&acirc;timents et dans la salle de traite&nbsp;: tout est &eacute;crit&nbsp;&raquo;.La pr&eacute;paration de la venue du salari&eacute; de remplacement, c'est aussi d&eacute;cacher les silos, remplir les r&acirc;teliers, mettre &agrave; disposition les sacs de granul&eacute;s... &laquo; On souhaite que son travail soit facile et efficace&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Quand on part, on laisse aussi au salari&eacute; nos num&eacute;ros de t&eacute;l&eacute;phones, celui des deux v&eacute;t&eacute;rinaires d'urgence, et celui de notre c&eacute;dant, Alain, toujours pr&ecirc;t &agrave; donner un coup de main &raquo;.Derni&egrave;re pr&eacute;caution&nbsp;: Cl&eacute;mence et Gildas ne partent jamais bien loin. Par chance, les plages de la Loire-Atlantique et du Morbihan sont &agrave; moins d'une heure trente de route de la ferme. Cette ann&eacute;e, pour la famille, c'&eacute;tait P&eacute;nestin (56), dans le pays de Gu&eacute;rande. Quelques jours de vraie d&eacute;tente, mais un retour un peu difficile, pour cause de fortes chaleurs. &laquo;&nbsp;On red&eacute;marre sur les chapeaux de roue&nbsp;&raquo;. Mais le retour est agr&eacute;able sur un point&nbsp;: &laquo;&nbsp;On a retrouv&eacute; la ferme exactement dans l'&eacute;tat o&ugrave; on l'a laiss&eacute;e. Et je crois m&ecirc;me que mon troupeau est encore plus calme et zen que d'habitude&nbsp;: notre rempla&ccedil;ant est une perle&nbsp;!&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/3/9/0/4600931-1-fre-FR/7d299bddd1fd-remplacementconges1-jpg" alt="" height="2160" width="3840" /><figcaption>Apr&egrave;s une semaine de vacances, la reprise s&#039;est faite &laquo; sur les chapeaux de roue &raquo;, avec une canicule in&eacute;dite sur la Loire-Atlantique. Cl&eacute;mence Borro prend conscience qu&#039;une semaine de cong&eacute;s par an, &laquo; c&#039;est sans doute trop peu &raquo;. &laquo; Notre prochain objectif sera une deuxi&egrave;me semaine en hiver &raquo;.</figcaption></figure>

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<table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td><h3 class="Standard">Un Cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t depuis 2006</h3>&laquo;&nbsp;Le remplacement nous co&ucirc;te environ 1500 euros pour une semaine, avant la r&eacute;duction d'imp&ocirc;t. Mais m&ecirc;me sans cette r&eacute;duction d'imp&ocirc;t, m&ecirc;me si on &eacute;tait dans le rouge, on partirait quand m&ecirc;me, on ferait l'impasse sur autre chose, c'est trop important &raquo;, estime Cl&eacute;mence Borro.Le cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t au titre des d&eacute;penses de remplacement pour cong&eacute; des exploitants agricoles a &eacute;t&eacute; institu&eacute; par l&rsquo;article 25 de la loi d'orientation agricole du 5 janvier 2006. Il a contribu&eacute; &agrave; renforcer la tendance d&eacute;j&agrave; engag&eacute;e de prise de cong&eacute;s par les agriculteurs. Les demandes de remplacement pour cong&eacute;s sont le deuxi&egrave;me motif de demande de remplacement en nombre d&rsquo;heures mais le premier en nombre d&rsquo;utilisateurs.Le b&eacute;n&eacute;fice du cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t est subordonn&eacute; &agrave; la condition que l'activit&eacute; exerc&eacute;e requi&egrave;re la pr&eacute;sence du contribuable sur l'exploitation chaque jour de l'ann&eacute;e. Cette condition est r&eacute;put&eacute;e satisfaite lorsque l'exploitant exerce une activit&eacute; d'&eacute;levage ; elle doit &ecirc;tre d&eacute;montr&eacute;e par un calendrier de travaux pour les autres activit&eacute;s agricoles. Le cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t est &eacute;gal &agrave; 50% des d&eacute;penses de remplacement, dans la limite annuelle de quatorze jours de remplacement pour cong&eacute;. Ce cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t a &eacute;t&eacute; reconduit jusqu'au 31/12/2024</td></tr></tbody></table>&nbsp;<table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td>Les autres articles de la s&eacute;rie :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-remplacement-agricole-a-50-ans-1-4-un-acteur-incontournable-de-l-agriculture-francaise" target="_blank" title="">Le remplacement agricole a 50 ans&nbsp;(1/4)&nbsp;: Un acteur incontournable de l'agriculture fran&ccedil;aise</a><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/rencontre-avec-adrien-robin-agent-de-remplacement-super-polyvalent" target="_blank" title="">Rencontre avec Adrien Robin, agent de remplacement "super polyvalent"</a></td></tr></tbody></table>

Série d'été : « Le remplacement agricole a 50 ans » (2/4). Prendre des vacances est de moins en moins tabou dans la population agricole. Pour les agriculteurs qui travaillent seuls ou en couple, en particulier pour les éleveurs laitiers, il est indispensable de se faire remplacer. Toutefois, confier sa ferme et son troupeau à un tiers n'est pas facile. Témoignage.

Vacances, j'oublie tout ? Pas vraiment...

Le Planet-score, l&rsquo;&eacute;tiquetage environnemental d&eacute;velopp&eacute; par l&rsquo;Itab dans le cadre de l&rsquo;exp&eacute;rimentation inscrite dans la loi Climat et r&eacute;silience, devient un peu plus r&eacute;alit&eacute;. Alors que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-planet-score-s-affiche-on-line-et-bientot-on-pack" target="_blank">plusieurs marques le faisaient appara&icirc;tre depuis quelques mois au sein de leurs catalogues num&eacute;riques</a>, la coop&eacute;rative des Fermiers de Lou&eacute; (Sarthe) a d&eacute;cid&eacute; de sauter l&rsquo;&eacute;tape &laquo;&nbsp;on line&nbsp;&raquo; pour passer &agrave; au stade &laquo;&nbsp;on pack&nbsp;&raquo;, consistant &agrave; apposer l&rsquo;&eacute;tiquetage sur les boites d&rsquo;&oelig;ufs ou encore l&rsquo;emballage de leurs volailles.&laquo;&nbsp;Cette initiative s&rsquo;inscrit dans la suite logique de nos engagements, tels que le renoncement au mati&egrave;res premi&egrave;res OGM et plus r&eacute;cemment le bien-&ecirc;tre animal, explique Benoit Drouin, &eacute;leveur dans la Sarthe et vice-pr&eacute;sident de la coop&eacute;rative. Dans la perspective des futurs r&egrave;glements, fran&ccedil;ais et europ&eacute;ens, la coop&eacute;rative a souhait&eacute; prendre les devants en portant son choix sur&nbsp;une m&eacute;thode scientifique qu&rsquo;est l&rsquo;analyse du cycle de vie, compl&eacute;t&eacute;e par des indicateurs en mati&egrave;re de pesticides, de biodiversit&eacute;, de climat et de bien-&ecirc;tre animal&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/6/3/0/4600363-1-fre-FR/143045bbb8b6-inte-rieur2-jpg" alt="Le Planet-score s&rsquo;affiche sur quatre premi&egrave;res r&eacute;f&eacute;rences de la coop&eacute;rative" height="516" width="1643" /><figcaption>Le Planet-score s&rsquo;affiche sur quatre premi&egrave;res r&eacute;f&eacute;rences de la coop&eacute;rative</figcaption></figure>

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<h2>Des produits class&eacute;s A mais aussi B</h2>Le Planet-score affiche un score environnemental global sur une &eacute;chelle &agrave; cinq couleurs (vert &agrave; rouge) et cinq grades (A, B, C, D, E), compl&eacute;t&eacute;e par trois sous-indicateurs, not&eacute;s &eacute;galement de A &agrave; E, relatifs aux pesticides, &agrave; la biodiversit&eacute; et au climat. Ces sous-indicateurs permettent de prendre en compte les externalit&eacute;s positives des syst&egrave;mes de production les plus vertueux (infrastructures agroe&#769;cologiques, biodiversite&#769;, stockage de carbone...) et les impacts n&eacute;gatifs des syst&egrave;mes les plus critiques (pesticides, antibiotiques, &eacute;rosion de la biodiversit&eacute;, qualit&eacute; des sol, d&eacute;forestation...). &laquo;&nbsp;Quand on parle d&rsquo;environnement, on ne peut pas s&rsquo;arr&ecirc;ter aux compartiments qui nous sont a priori favorables&nbsp;&raquo;, plaide l&rsquo;&eacute;leveur.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-planet-score-a-la-conquete-de-l-europe" target="_blank" title="">Le Planet-score &agrave; la conqu&ecirc;te de l&rsquo;Europe</a>
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La coop&eacute;rative, qui arbore la mention valorisante &laquo;&nbsp;&eacute;lev&eacute;s en libert&eacute;&nbsp;&raquo; et dont une partie de la production est d&eacute;j&agrave; sous signes de qualit&eacute; (AB, Label rouge, IGP) s&rsquo;est-elle engag&eacute;e dans le Planet-score avec la garantie que ses produits allaient ressortir plut&ocirc;t vert qu&rsquo;orange ou rouge&nbsp;? &laquo;&nbsp;Notre engagement est d&eacute;nu&eacute; de tout calcul, r&eacute;pond Benoit Drouin. Du reste, des quatre produits actuellement scor&eacute;s, trois ressortent avec la note B contre un avec la note A, &agrave; savoir les &oelig;ufs bio gr&acirc;ce au soja bio contractualis&eacute; avec la Cavac. Mais on est p&eacute;nalis&eacute; par ailleurs par des c&eacute;r&eacute;ales qui font du chemin ou encore par l&rsquo;usage de pesticides. C&rsquo;est l&rsquo;une des vertus du Planet-score, qui fait office de de toise et permet de s&rsquo;inscrire dans une d&eacute;marche de progr&egrave;s, car l&rsquo;adh&eacute;sion au dispositif implique un nouveau scorage tous les ans&nbsp;&raquo;. Rien &agrave; redire en revanche sur le mode d&rsquo;&eacute;levage.<h2>En attendant l&rsquo;&eacute;tiquetage officiel</h2>Qu&rsquo;on se le dise&nbsp;: le Planet-score n&rsquo;est pas inf&eacute;od&eacute; &agrave; l&rsquo;agriculture biologique. &laquo;&nbsp;Les trois-quarts des produits scor&eacute;s sont conventionnels&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Benoit Drouin. L&rsquo;Itab est du reste en train de se d&eacute;charger de cette activit&eacute; de scoring, au profit d&rsquo;une structure ind&eacute;pendante, histoire de lever toute ambigu&iuml;t&eacute; savamment exploit&eacute;e par certains.<div class="citation">
 "Le Planet-score permet de s&rsquo;inscrire dans une d&eacute;marche de progr&egrave;s, car l&rsquo;adh&eacute;sion au dispositif implique un nouveau scorage tous les ans"
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La coop&eacute;rative affirme n&rsquo;avoir pas fait davantage de calcul au plan commercial. &laquo;&nbsp;A chaque fois que la coop&eacute;rative a op&eacute;r&eacute; un choix strat&eacute;gique en mati&egrave;re d&rsquo;itin&eacute;raire de production, elle l&rsquo;a fait au nom de ses valeurs et pour r&eacute;pondre aux attentes soci&eacute;tales&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare Benoit Drouin. Les Fermiers de Lou&eacute; esp&egrave;rent simplement toujours faire partie du paysage alimentaire de demain, qui verra &laquo;&nbsp;moins et mieux&nbsp;&raquo; de viande dans les assiettes des consommateurs, mieux inform&eacute;s par... l&rsquo;&eacute;tiquetage environnemental. En vertu de la loi Climat et r&eacute;silience, ce dernier devrait &ecirc;tre officialis&eacute; courant 2023 en France. Les promoteurs du Planet-score viennent assur&eacute;ment de marquer des points.

La coopérative est la première à apposer sur l’emballage de ses œufs et de certaines de ses volailles l’étiquetage environnemental promu par l’Itab. Une nouvelle étape dans la quête de reconnaissance et la préfiguration du futur étiquetage officiel.

Les Fermiers de Loué adoptent le Planet-score « on pack »

35 millions d&rsquo;euros&nbsp;: c&rsquo;est le prix catalogue d&rsquo;un Canadair DHC 515 amphibie d&rsquo;une capacit&eacute; de 6000 litres. Face aux feux forestiers embl&eacute;matiques du changement climatique, le constructeur canadien De Havilland a d&eacute;cid&eacute; d&rsquo;en relancer la fabrication, ce qui permettra &agrave; la France d&rsquo;&eacute;toffer et de rafraichir sa flotte de 12 appareils un brin v&eacute;tustes. Pr&eacute;sent sur les sinistres de la Gironde le 20 juillet, le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique s&rsquo;est prononc&eacute; pour l&rsquo;achat de nouveaux appareils, sachant que &laquo;&nbsp;c&rsquo;est l&rsquo;Europe qui paie nos nouveaux moyens&nbsp;&raquo;, a-t-il pris soin de pr&eacute;ciser.<h2>30,42 + 3,49 + 11,45 millions d&rsquo;euros par an</h2>Pendant ce temps, la France a ponctionn&eacute; sur ses deniers 30,42 millions d&rsquo;euros en 2021 pour prot&eacute;ger les troupeaux des attaques de loup, selon les derniers chiffres de l&rsquo;Office fran&ccedil;ais de la biodiversit&eacute; (OFB). Il faut y ajouter 3,49 millions d&rsquo;euros d&rsquo;indemnisations pour les 10.826 victimes recens&eacute;es en 2021, portant donc la facture &agrave; pr&egrave;s de 34 millions d&rsquo;euros. Selon un rapport de l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale publi&eacute; en f&eacute;vrier dernier, les d&eacute;penses en personnel de l&rsquo;Etat li&eacute;es &agrave; la politique d&rsquo;encadrement de la pr&eacute;dation (incluant l&rsquo;ours et le lynx) sont estim&eacute;es au minimum &agrave; 11,45 millions d&rsquo;euros par an. De quoi, au final, se payer all&egrave;grement un Canadair tous les ans et d&rsquo;en assurer le plein et la maintenance pour des d&eacute;cennies.<h2>L&rsquo;accord de libre-&eacute;change, la goutte d&rsquo;eau</h2>Mais au fait, pourquoi faire un parall&egrave;le entre le prix d&rsquo;un Canadair et le co&ucirc;t d&rsquo;un Plan loup qui surprot&egrave;ge une esp&egrave;ce beaucoup plus mena&ccedil;ante que menac&eacute;e&nbsp;? Parce que le pastoralisme, avec ses 10 millions d&rsquo;hectares qui sont autant de puits de carbone et de biodiversit&eacute;, ses 50.000 exploitations familiales g&eacute;n&eacute;rant 250.000 emplois directs et un chiffre d&rsquo;affaires de 8,5 milliards d&rsquo;euros, est aussi g&eacute;n&eacute;rateur de services &eacute;cosyst&eacute;miques tels que la pr&eacute;vention des incendies (et accessoirement de viande et de fromage sous signes de qualit&eacute;). Et bien entendu parce que le loup enfonce ses crocs dans une fili&egrave;re qui a d&eacute;j&agrave; abandonn&eacute; 50% de ses brebis en quelques d&eacute;cennies et qui voit la France importer 50% de ses besoins en viande ovine. Il est vrai que l&rsquo;on pourra compter toujours un peu plus sur la Nouvelle-Z&eacute;lande pour combler le manque, avec des c&ocirc;telettes super-carbon&eacute;es et baignant dans l&rsquo;azote pour feindre des c&ocirc;tes d&rsquo;agneau pseudo-fraiches &agrave; 9,90 &euro;/kg, comme le d&eacute;nonce la FNO. Bon barbecue&nbsp;(gare aux flamm&egrave;ches).<h2>La fin d&rsquo;un Etat pompier pyromane&nbsp;?</h2>Alors que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-trois-doleances-des-eleveurs-face-au-loup" target="_blank">les &eacute;leveurs d&eacute;sesp&egrave;rent un sursaut de l&rsquo;Etat</a>, le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique a fait deux annonces en marge de sa pr&eacute;sence sur le Tour de France le 21 juillet dans les Hautes-Pyr&eacute;n&eacute;es (d&eacute;partement qui cumule la double peine loup et&nbsp;ours). Il s&rsquo;est engag&eacute; &agrave; d&eacute;ployer une seconde brigade d&rsquo;intervention loup et &agrave; faire &eacute;voluer le statut de l&rsquo;esp&egrave;ce au niveau europ&eacute;en. Il faut dire que l&rsquo;OFB a &eacute;t&eacute; pris en flagrant d&eacute;lit de tripatouillage des effectifs, l&rsquo;obligeant &agrave; r&eacute;&eacute;valuer a posteriori la population de loups 2020, pour &eacute;viter de faire appara&icirc;tre une explosion de 47,59% sur une seule ann&eacute;e,&nbsp;synonyme... d&rsquo;explosion.&nbsp;Si l&rsquo;annonce du pr&eacute;sident est salutaire, on peut n&eacute;anmoins s&rsquo;interroger sur un Etat qui, d&rsquo;un c&ocirc;t&eacute;, sanctuarise une ICHN et d&eacute;ploie des Maec DFCI (D&eacute;fense de la for&ecirc;t contre les incendies), et de l&rsquo;autre laisse&nbsp;entrer le loup jusque dans les&nbsp;bergeries, y compris le loup d&rsquo;un libre-&eacute;change d&eacute;voy&eacute;,&nbsp;que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-gouvernement-defend-le-bon-accord-de-libre-echange-ue-nouvelle-zelande">la France applaudit des quatre pattes</a>.

[Edito] Alors que la prévention des incendies est l’une des vertus du pastoralisme, la France préserve un grand prédateur qui finira d’achever à petit feu l’élevage ovin, pendant que des côtelettes super-carbonées et baignant dans l’azote débarqueront encore un peu plus des antipodes.

La pseudo-gestion du loup, un Canadair flambant neuf par an

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 <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/p51ncHYrH8c?autoplay=0"
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 <figcaption>piloter sa ferme</figcaption>
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L&rsquo;orge de printemps a b&eacute;n&eacute;fici&eacute; de l&rsquo;&eacute;volution favorable des march&eacute;s agricoles puisque le prix a doubl&eacute; entre juillet 2021 et ce jour, comme l&rsquo;indique l&rsquo;&eacute;volution du prix de l&rsquo;orge de printemps Planette &nbsp;FOB Moselle pr&eacute;sent&eacute;e ci-dessous&nbsp;: 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/8/3/0/4600387-1-fre-FR/cb2415c60ca8-temoignage-1-jpg-png" alt="" height="1080" width="1080" /></figure>

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L&rsquo;orge de printemps brassicole est pr&eacute;sente dans plusieurs r&eacute;gions agricoles ayant des potentiels tr&egrave;s diff&eacute;rents. &nbsp;<ul><li>Dans les zones interm&eacute;diaires du Grand Est, de la Bourgogne et de&nbsp;la r&eacute;gion Centre, o&ugrave; le potentiel se situe entre 4 et 6 t par ha selon les exploitations. La s&eacute;cheresse du printemps a particuli&egrave;rement marqu&eacute;&nbsp;les rendements cette ann&eacute;e. Les rendements d&eacute;crochent et n&rsquo;atteignent parfois que 2.5 &agrave; 3 t par Ha. Parall&egrave;lement le taux de prot&eacute;ine battent &laquo;&nbsp;malheureusement&nbsp;&raquo; des records avec des taux de 13, voire plus de 14 points. Ils se situent au-dessus des normes de brasserie (11.5). Cela va entrainer des r&eacute;factions sur le prix de vente.</li><li>Dans les zones du Bassin parisien, de la Beauce et de la Champagne crayeuse o&ugrave; la moyenne des rendements se situe autour de 7 t / ha, voire plus sur certaines exploitions. Les premiers &eacute;chos indiquent que les rendements 2022 se situeraient dans les moyennes (+/- 5 q/ha) , avec des taux de prot&eacute;ine &laquo;&nbsp;plus conformes aux normes&nbsp;&raquo;</li></ul>Dans l&rsquo;attente des r&eacute;sultats d&eacute;finitifs de chaque r&eacute;gion, nous pr&eacute;sentons ci-apr&egrave;s 3 situations d&rsquo;agriculteurs pour illustrer la tr&egrave;s grande h&eacute;t&eacute;rog&eacute;n&eacute;it&eacute; des revenus attendus au titre de la r&eacute;colte 2022. Nous avons retenu les hypoth&egrave;ses suivantes pour les 3 agriculteurs produisant de l&rsquo;orge de printemps brassicole&nbsp;: <ul><li>Seuils de commercialisation de 250 &euro;/t (net des aides PAC, r&eacute;mun&eacute;ration du travail de l&rsquo;exploitant comprise)</li><li>Valorisation de la r&eacute;colte de 340 &euro;/t (moyenne des cotations - Planet FOB Moselle - hebdomadaires entre le 1er janvier 2022 et ce jour, de laquelle on a d&eacute;duit 25 &euro; de base). Une d&eacute;cote sera appliqu&eacute;e selon les taux de prot&eacute;ine constat&eacute;s et les bar&egrave;mes de r&eacute;faction que les organismes stockeurs sont en train de mettre &agrave; jour.</li></ul>Les hypoth&egrave;ses retenues et les rendements constat&eacute;s permettent d&rsquo;approcher l&rsquo;exc&eacute;dent de tr&eacute;sorerie constat&eacute; &agrave; l&rsquo;ha pour la culture de l&rsquo;orge de printemps brassicole apr&egrave;s r&eacute;mun&eacute;ration du travail de l&rsquo;agriculteur. Les r&eacute;sultats issus des hypoth&egrave;ses traduisent une amplitude entre les exploitations qui peut atteindre 1000 &euro;/ha selon les situations, soit 25 000 &euro; sur une exploitation produisant 25 ha d&rsquo;orge de printemps brassicole. Des d&eacute;cisions de gestion et de commercialisation pourront par ailleurs att&eacute;nuer ou amplifier ces &eacute;carts li&eacute;s aux rendements r&eacute;alis&eacute;s.Damien&nbsp;: Orge de printemps 2022&nbsp;: 2,5 t/ha &nbsp;Soit 2 t de moins que la moyenne de ses rendements depuis 10 ans&nbsp;: 4.5 t par Ha Avec un taux de prot&eacute;ine sup&eacute;rieur aux normes brassicoles 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/1/3/0/4600315-1-fre-FR/525fd9ef9e08-tab-1-damien-jpg" alt="" height="252" width="658" /></figure>

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Les hypoth&egrave;ses retenues traduisent un chiffre d&rsquo;affaires de 765 &euro; par ha. Il est doublement p&eacute;nalis&eacute; par la perte de rendement et les r&eacute;factions attendues sur le prix de vente (10 % retenues pour cette situation) du fait du taux de prot&eacute;ine. Il en d&eacute;coule une perte annuelle de pr&egrave;s de 235 &euro; par ha puisque les d&eacute;penses engag&eacute;es s&rsquo;&eacute;tablissent &agrave; 1 000 &euro; par ha. Ainsi l&rsquo;objectif fix&eacute; lors de l&rsquo;implantation de cette culture n&rsquo;est pas atteint car le r&eacute;sultat est n&eacute;gatif, ce qui ne permet pas de r&eacute;mun&eacute;rer le travail de Damien.Thierry&nbsp;: Orge de printemps 2022&nbsp;: 6 t/haSoit 1 tonne de moins que la moyenne de ses rendements depuis 10 ansLe potentiel agronomique de l&rsquo;exploitation de Thierry a limit&eacute; la baisse des rendements li&eacute;e &agrave; la s&eacute;cheresse du printemps. Le chiffre d&rsquo;affaires attendu devrait d&eacute;passer 2000 &euro;/ha et permettre d&rsquo;obtenir un exc&eacute;dent de tr&eacute;sorerie de pr&egrave;s de 300 &euro; /ha, (si le prix de vente n&rsquo;est pas diminu&eacute; du fait du taux de prot&eacute;ine d&eacute;passant les normes). 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/1/3/0/4600318-1-fre-FR/3e28478d9140-tabl-2-thierry-jpg" alt="" height="259" width="650" /></figure>

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Fran&ccedil;ois 2022&nbsp;: Orge de printemps 2022&nbsp;: 7.5 t/haSoit 5 q/ha au-dessus des moyennes des rendements r&eacute;alis&eacute;s depuis 10 ans 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/2/3/0/4600321-1-fre-FR/9d5c4a43e898-tabl-3-francois-jpg" alt="" height="265" width="619" /></figure>

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L&rsquo;exploitation de Fran&ccedil;ois a b&eacute;n&eacute;fici&eacute; des orages du printemps &laquo;&nbsp;aux bons moments&nbsp;&raquo; ce qui a permis d&rsquo;obtenir un rendement sup&eacute;rieur aux moyennes. Le chiffre d&rsquo;affaires de Fran&ccedil;ois est &laquo;&nbsp;dop&eacute;&nbsp;&raquo; par la combinaison du rendement obtenu et du niveau actuel des cours.&nbsp; L&rsquo;exc&eacute;dent annuel pourrait ainsi atteindre pr&egrave;s de 850 &euro;/ha, voire plus de 1 000 &euro;/ha selon les d&eacute;cisions de commercialisation prises.Nous vous donnons RDV dans quelques jours pour pr&eacute;senter le revenu des exploitations agricoles fran&ccedil;aises en int&eacute;grant l&rsquo;ensemble des cultures pr&eacute;sentes dans l&rsquo;assolement. Une certitude&nbsp;: les r&eacute;sultats attach&eacute;s &agrave; la r&eacute;colte 2022 seront tr&egrave;s h&eacute;t&eacute;rog&egrave;nes d&rsquo;une r&eacute;gion agricole &agrave; l&rsquo;autre.T&eacute;moignages d'agriculteurs :&nbsp;<a href="https://www.pilotersaferme.com/avis-abonnes/" target="_blank">https://www.pilotersaferme.com/avis-abonnes/</a>&nbsp;

Les premiers échos de la récolte des orges de printemps confirment l’hétérogénéité de la moisson 2022. Comme pour la culture du blé, les écarts de revenus entre les exploitations agricoles pourront atteindre 1000 €/ha en orge de printemps brassicole.

La récolte des orges de printemps brassicoles va générer d'importants écarts de revenus

&laquo;&nbsp;Il ne semble pas y avoir de ph&eacute;nom&egrave;ne massif de &laquo; hausses suspectes &raquo;, comme avanc&eacute; dans le d&eacute;bat public&nbsp;&raquo; : telle est l&rsquo;une des conclusions d&rsquo;un rapport d&rsquo;information publi&eacute; le 19 juillet par la Commission des affaires &eacute;conomiques du S&eacute;nat. La Haute assembl&eacute;e s&rsquo;est livr&eacute;e &agrave; un enqu&ecirc;te destin&eacute;e &agrave; d&eacute;crypter les m&eacute;canismes de l&rsquo;inflation observ&eacute;e sur les produits alimentaires, point&eacute;e &agrave; +5,8% sur un an en juin par l&rsquo;Insee et promise &agrave; culminer entre 6,5% et 7% d&rsquo;ici &agrave; la fin de l&rsquo;ann&eacute;e. Les s&eacute;nateurs ont constat&eacute;, lors de leurs travaux sur les n&eacute;gociations commerciales, que &laquo;&nbsp;l&rsquo;essentiel des augmentations demand&eacute;es &eacute;tait bien en lien avec la hausse des co&ucirc;ts de production&nbsp;&raquo;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/egalim-2-entre-en-vigueur-pour-les-jeunes-bovins" target="_blank" title="">Egalim 2 entre en vigueur pour les jeunes bovins</a>
</aside>
<h2>Chantage &agrave; la rupture d&rsquo;approvisionnement</h2>Des pratiques &laquo;&nbsp;contestables&nbsp;&raquo; de la part de certains distributeurs et industriels ont n&eacute;anmoins &eacute;t&eacute; mises au jour par le groupe de suivi, comme le chantage &agrave; la rupture de stock ou le fait d&rsquo;augmenter les prix dans les rayons sans m&ecirc;me que le tarif d&rsquo;achat ait augment&eacute;. Parmi les relev&eacute;s de prix atypiques figurent par exemple des hausses de tarifs sur l&rsquo;eau min&eacute;rale allant de +8% &agrave; +22% selon les fournisseurs, ou de +3% &agrave; +15% pour les glaces.Ce constat vaut au plan national, car &agrave; l&rsquo;international, le groupe de suivi estime &laquo;&nbsp;possible que certains acteurs financiers aient profit&eacute; de la situation pour augmenter leurs achats de c&eacute;r&eacute;ales et autres mati&egrave;res premi&egrave;res, en vue de r&eacute;aliser une plus-value &agrave; la revente, et accentuant ce faisant la hausse des cours. Cela milite pour une action internationale plus ferme en faveur d&rsquo;une limitation des mouvements purement sp&eacute;culatifs sur les march&eacute;s de mati&egrave;res agricoles&nbsp;&raquo;, estiment les s&eacute;nateurs.<h2>Les lacunes de la loi Egalim 2</h2>Le rapport souligne l&rsquo;efficacit&eacute; de la loi &agrave; sanctuariser le prix des mati&egrave;res premi&egrave;res agricoles (MPA) et par voie de fait le revenu agricole, tout en d&eacute;non&ccedil;ant un effet collat&eacute;ral sur les mati&egrave;res premi&egrave;res industrielles (&eacute;nergie, transport, emballages), &agrave; la n&eacute;gociation plus &laquo;&nbsp;&acirc;pre&nbsp;&raquo;. Les s&eacute;nateurs n&rsquo;&eacute;pargnent pas totalement la loi Egalim 2, avec un d&eacute;placement des tensions sur le front des p&eacute;nalit&eacute;s logistiques, dont l'application &laquo;&nbsp;n'a quasiment pas faibli malgr&eacute; le contexte actuel qui d&eacute;sorganise les cha&icirc;nes de production et fragilise l'approvisionnement&nbsp;&raquo;. Selon&nbsp;le rapport, elle aurait m&ecirc;me augment&eacute; en janvier et f&eacute;vrier 2022 pour pr&egrave;s de la moiti&eacute; des industriels interrog&eacute;s par le groupe de suivi. Il faut dire que le d&eacute;cret a &eacute;t&eacute; publi&eacute; seulement le 11 juillet dernier.Le rapport pointe &eacute;galement l&rsquo;intervention trop tardive du tiers de confiance (commissaire aux comptes) certifiant que la n&eacute;gociation n&rsquo;a pas port&eacute; sur la part non n&eacute;gociable des mati&egrave;res premi&egrave;res agricoles, une option (n&deg;3) pl&eacute;biscit&eacute;e &agrave; 80% parmi les trois propos&eacute;es. Les s&eacute;nateurs s&rsquo;interrogent au passage sur l&rsquo;utilit&eacute; de l&rsquo;option n&deg;2, qui permet au fournisseur de ne communiquer dans ses CGV que la part agr&eacute;g&eacute;e que repr&eacute;sentent les MPA dans son tarif fournisseur, par opposition &agrave; l'option n&deg;1 qui pr&eacute;voit le d&eacute;tail MPA par MPA.<h2>Un indicateur de suivi qui fait d&eacute;faut</h2>Autre grief&nbsp;: le manque d&rsquo;encadrement des clauses de r&eacute;vision des prix, avec des d&eacute;lais de mise en &oelig;uvre de 9 mois, des seuils de d&eacute;clenchement &agrave; partir de 30% ou 50% et ne s&rsquo;appliquant qu&rsquo;&agrave; une seule mati&egrave;re premi&egrave;re. La charte d&rsquo;engagement, mise en place le 18 mars 2022 suite &agrave; la guerre en Ukraine, est jug&eacute;e faible, notamment parce que non contraignante. Les s&eacute;nateurs t&acirc;clent &eacute;galement le comit&eacute; de suivi des relations commerciales, dont &laquo;&nbsp;l&rsquo;utilit&eacute; est loin d'&ecirc;tre &eacute;vidente puisqu'aucune d&eacute;cision n'y est act&eacute;e et qu'il ne semble pas &ecirc;tre donn&eacute; suite aux diff&eacute;rentes demandes des acteurs&nbsp;&raquo; .Le rapport pr&ocirc;ne enfin la mise en place d&rsquo;un tableau de bord de l'avanc&eacute;e des diff&eacute;rentes n&eacute;gociations et ren&eacute;gociations par enseigne de distribution, distinguant les marques nationales des MDD, ainsi que les PME des grandes entreprises.

Si la loi est efficace pour soutenir le revenu des agriculteurs, l’intervention du tiers du confiance est jugée trop tardive et la clause de révision automatique des prix trop peu encadrée. Le rapport exonère les industriels et les distributeurs de tout effet d’aubaine dans le contexte inflationniste actuel. A quelques exceptions près.

Un rapport sénatorial égratigne la loi Egalim 2

Nul n&rsquo;est cens&eacute; ignorer la loi. Pas m&ecirc;me les entreprises laiti&egrave;res, fussent-elles coop&eacute;ratives. Mardi 12 juillet, c&rsquo;est le message que sont all&eacute;s d&eacute;livrer les producteurs de lait devant les usines LFO (Fromageries occitanes) sanfloraine et saint-mam&eacute;toise de Sodiaal &agrave; l&rsquo;appel de la FDSEA et des Jeunes agriculteurs. Pr&egrave;s de dix mois apr&egrave;s la promulgation de la loi &Eacute;galim 2, le constat est amer chez les producteurs&nbsp;: les laiteries ont une f&acirc;cheuse tendance &agrave; s&rsquo;asseoir sur le texte. Cette loi pr&eacute;voit que les formules de prix du lait int&egrave;grent un indicateur de co&ucirc;t de production, lequel a flamb&eacute; depuis six mois sans que la courbe du prix pay&eacute; aux producteurs ait suivi le mouvement. Jamais les march&eacute;s n&rsquo;ont &eacute;t&eacute; aussi porteurs &ldquo;On est dans une situation in&eacute;dite, a rappel&eacute; &agrave; Saint-Mamet Jean-Paul Peyral, pr&eacute;sident de la section laiti&egrave;re de la FDSEA, devant la centaine(1) de producteurs r&eacute;unis &agrave; l&rsquo;entr&eacute;e du site fromager. La production laiti&egrave;re est en baisse partout en France ainsi qu&rsquo;au niveau europ&eacute;en et mondial ; parall&egrave;lement, les march&eacute;s nationaux et internationaux sont porteurs, entre autres ceux des produits industriels, du beurre et de la poudre de lait ; et les n&eacute;gociations commerciales se sont tr&egrave;s bien pass&eacute;es, que ce soit le premier ou le second round, des hausses ont &eacute;t&eacute; obtenues aupr&egrave;s de la grande distribution, l&agrave; encore c&rsquo;est in&eacute;dit.&rdquo; Ce que Claude Bonnet, producteur de lait aurillacois et pr&eacute;sident de l&rsquo;Unell qui f&eacute;d&egrave;re les organisations de producteurs livrant &agrave; Lactalis, r&eacute;sume d&rsquo;une formule&nbsp;: &ldquo;Tous les indicateurs sont au vert&nbsp;!&rdquo; Sauf les tr&eacute;soreries des &eacute;leveurs. En effet, si les premiers stocks fourragers ont &eacute;t&eacute; globalement fournis de ce c&ocirc;t&eacute; du Lioran(2), la colonne des charges d&rsquo;exploitation est bien plus garnie encore. &ldquo;Finalement, la seule chose qui est vide, c&rsquo;est notre compte en banque&rdquo;, grince un &eacute;leveur de Ch&acirc;taigneraie. Certes, le prix du lait a augment&eacute; de l&rsquo;ordre de 60 &agrave; 70 &euro; la tonne selon les laiteries au premier semestre, mais cette revalorisation a &eacute;t&eacute; tr&egrave;s largement mang&eacute;e par l&rsquo;inflation &agrave; deux chiffres des charges des exploitations. Prix du GNR doubl&eacute;, prix de l&rsquo;engrais multipli&eacute; par 2,5 comme celui du soja, des concentr&eacute;s... L&rsquo;indicateur de co&ucirc;t de production interprofessionnel est ainsi pass&eacute; de 450 &euro;/1 000 l en zone de montagne en 2020 &agrave; 474 &euro; en 2021, &ldquo;et sur 2022, on peut facilement ajouter 60 &agrave; 70 &euro;&rdquo;, estime Jean-Paul Peyral, soit pr&egrave;s de 540 &euro;/t. &ldquo;On donne des billes &agrave; la GMS !&rdquo; M&ecirc;me si ce co&ucirc;t de production ne vaut que pour la part du lait valoris&eacute; sur le march&eacute; int&eacute;rieur (fran&ccedil;ais), on est loin du compte, grondent les deux syndicats. Surtout quand Sodiaal annonce une baisse du prix du lait au troisi&egrave;me trimestre, suscitant incompr&eacute;hension et col&egrave;re parmi les coop&eacute;rateurs. &ldquo;&Agrave; 402 &euro;/t actuellement, on a d&eacute;j&agrave; le prix du lait le plus minable du d&eacute;partement, de la part d&rsquo;une coop&eacute;rative, c&rsquo;est dramatique&rdquo;, s&rsquo;agace un producteur de Volcalis. Dramatique d&rsquo;autant que le g&eacute;ant Lactalis n&rsquo;a dans ces conditions aucune raison de jouer la surench&egrave;re m&ecirc;me si l&rsquo;industriel a amorc&eacute; l&rsquo;int&eacute;gration du co&ucirc;t de production dans sa formule de prix. Pourquoi payer bien plus ses producteurs si la concurrence s&rsquo;en affranchit... Dramatique et dangereux, avancent Jean-Paul Peyral et Denis Boudou, son homologue des JA&nbsp;: &ldquo;C&rsquo;est un tr&egrave;s mauvais signal qui est envoy&eacute;. Si les entreprises ne r&eacute;percutent pas aux producteurs les hausses obtenues aupr&egrave;s de la grande distribution, on doute que les prochaines n&eacute;gociations commerciales se passent bien...&nbsp;&rdquo; Que le d&eacute;but... Autre param&egrave;tre point&eacute; par le pr&eacute;sident de la section laiti&egrave;re&nbsp;: les hausses de prix mod&eacute;r&eacute;es de ce d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e r&eacute;sultent essentiellement de la bonne tenue des cours beurre/poudre sur les march&eacute;s internationaux. Des march&eacute;s, certes porteurs actuellement, mais volatils&nbsp;: &ldquo;Si on veut conforter un prix du lait de fa&ccedil;on p&eacute;renne, mieux vaut l&rsquo;asseoir sur le march&eacute; int&eacute;rieur.&rdquo; D&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave;, FDSEA et JA r&eacute;clament des hausses imm&eacute;diates de 50 &euro;, traduction &agrave; l&rsquo;amont de celles obtenues aupr&egrave;s de la distribution, soit un prix du lait minimum de 450 &euro; au troisi&egrave;me trimestre. Apr&egrave;s un &eacute;change rest&eacute; st&eacute;rile avec Jacques Chalier, administrateur de Sodiaal et pr&eacute;sident de la section Massif central de la coop&eacute;rative, Jo&euml;l Piganiol, pr&eacute;sident de la FDSEA, a pr&eacute;venu : sans r&eacute;ponse rapide et concr&egrave;te sur le prix, cette action syndicale ne serait que la premi&egrave;re d&rsquo;une s&eacute;rie estivale et automnale. En sollicitant par ailleurs une entrevue en urgence avec le pr&eacute;sident de Sodiaal dont les r&eacute;centes prises de parole ont &eacute;t&eacute; per&ccedil;ues comme une provocation. (1) Une cinquantaine &agrave; Saint-Flour. (2) Contrairement &agrave; l&rsquo;Est-Cantal.

Pourquoi les transformateurs français sont si peu enclins à répercuter la bonne tenue des cours sur les marchés (inter)nationaux et le fruit des négociations commerciales...

Tout flambe sauf le prix du lait...

Le p&eacute;rim&egrave;tre de lutte obligatoire contre la&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/search?keywords=flavescence%20dor%C3%A9e" target="_blank">flavescence dor&eacute;e</a>&nbsp;concerne pr&egrave;s 600 000 hectares.&nbsp;Malgr&eacute; l&rsquo;obligation de d&eacute;tection, seule&nbsp;une minorit&eacute; de cette surface est pass&eacute;e au peigne fin.&nbsp;La principale raison est qu&rsquo;elle se fait&nbsp;manuellement, mobilise beaucoup de personnel, n&rsquo;ayant pas toujours l&rsquo;&oelig;il aguerri, et ceci en p&eacute;riode de vendange. Afin de faciliter la d&eacute;tection en cette p&eacute;riode mobilisatrice, des solutions sont d&eacute;velopp&eacute;es pour&nbsp;l&rsquo;automatiser. Parmi elles, celles de RGX Systems et de Chouette.Lire aussi |&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/vers-de-nouvelles-resistances-de-la-vigne-face-aux-pathogenes" target="_blank">Vers de nouvelles r&eacute;sistances de la vigne face aux pathog&egrave;nes ?</a>Il y a plus de trois ans,&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/machinisme/une-machine-vendanger-qui-traque-la-flavescence-doree" target="_blank">nous avions rencontr&eacute; la start-up&nbsp;maralpine RGX Systems</a>, bas&eacute;e &agrave; Valbonne, qui exp&eacute;rimentait sa cam&eacute;ra hyperspectrale embarqu&eacute;e Agrio. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/large/2/4/9/7/4597942-1-fre-FR/8bf262f04a8b-ph1-jpg" alt="" height="199" width="300" /></figure>

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Le syst&egrave;me de d&eacute;tection Agrio, de RGX Systems, s'installe dans la cabine de la machine &agrave; vendanger. Il a gagn&eacute; en robustesse et est sur le point d'&ecirc;tre commercialis&eacute;. &copy; L. VimondDepuis, les campagnes d&rsquo;essais se sont poursuivies et la solution s&rsquo;est perfectionn&eacute;e.&nbsp;&laquo;&nbsp;L&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re, nous avons test&eacute; et valid&eacute; la cam&eacute;ra et les algorithmes d&rsquo;analyse sur 150 hectares, confie Boyan Nedeltchev, qui codirige RGX Systems avec son fr&egrave;re Alexandre.&nbsp;Cette ann&eacute;e, nous souhaitons d&eacute;ployer la solution sur d&rsquo;autres vignobles fran&ccedil;ais et d&rsquo;autres c&eacute;pages. En effet, nous constatons une variabilit&eacute; importante des sympt&ocirc;mes d&rsquo;un c&eacute;page &agrave; l&rsquo;autre.&nbsp;&raquo;Une cam&eacute;ra hyperspectrale chez RGX SystemsSur le principe, le syst&egrave;me Agrio de RGX Systems se compose d&rsquo;une&nbsp;cam&eacute;ra embarqu&eacute;e dans une machine &agrave; vendanger, filmant dans le visible et l&rsquo;infrarouge.&nbsp;Les images sont ensuite&nbsp;analys&eacute;es par de gros serveurs par de l&rsquo;intelligence artificielle, de type machine learning, afin de rep&eacute;rer les variations de couleurs symptomatiques de flavescence dor&eacute;e. &laquo;&nbsp;Nous sommes aujourd&rsquo;hui capables de&nbsp;d&eacute;tecter des signes qui ne sont pas visibles &agrave; l&rsquo;&oelig;il nu&nbsp;&raquo;, explique Boyan Nedeltchev.Lire aussi |&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/deperissement-de-la-vigne-les-dernieres-avancees" target="_blank">D&eacute;p&eacute;rissement de la vigne : les derni&egrave;res avanc&eacute;es</a>S&rsquo;en suit une cartographie pr&eacute;cise g&eacute;olocalisant les ceps contamin&eacute;s.&nbsp;Sur une application, le viticulteur peut ensuite&nbsp;retrouver &agrave; l&rsquo;aide de son smartphone les pieds concern&eacute;s&nbsp;et les arracher.Depuis 2018, la solution a gagn&eacute; en robustesse.&nbsp;&laquo;&nbsp;Les pieds atteints que l&rsquo;on ne d&eacute;tectait pas en d&eacute;but de vendange, car trop en avance par rapport &agrave; l&rsquo;apparition des sympt&ocirc;mes, le sont aujourd&rsquo;hui,&nbsp;explique le dirigeant.&nbsp;Les phases critiques de changement de luminosit&eacute; (alternance soleil/nuage, cr&eacute;puscule, aurore) sont aujourd&rsquo;hui ma&icirc;tris&eacute;es. L&rsquo;&eacute;talonnage est aussi beaucoup plus simple. Le but est que ce soit le plus transparent possible pour le chauffeur. Il fixe la cam&eacute;ra en cabine au d&eacute;but des vendanges pour l&rsquo;enlever une fois qu&rsquo;elles sont achev&eacute;es.&nbsp;&raquo;&nbsp;S&rsquo;il le souhaite, il pourra l&rsquo;installer sur un tracteur ou un autre v&eacute;hicule apr&egrave;s les vendanges pour une seconde lecture, soit lors d&rsquo;un passage &agrave; vide ou lors de travaux d&rsquo;automne.Une solution moins ch&egrave;re que la prospection &agrave; piedS&rsquo;il est encore trop t&ocirc;t pour une&nbsp;commercialisation, pr&eacute;vue au Vinitech 2022, le dirigeant informe que l&rsquo;&eacute;quipement ne co&ucirc;tera que quelques milliers d&rsquo;euros, auxquels s&rsquo;ajouteront un abonnement et un co&ucirc;t par lecture, dont les tarifs ne sont pas encore fix&eacute;s. &laquo;&nbsp;Il faut que la solution reste accessible, estime Boyan Nedeltchev.&nbsp;Son retour sur investissement devrait &ecirc;tre rapide, car il n&rsquo;y a plus &agrave; mobiliser de la main-d&rsquo;&oelig;uvre en grande quantit&eacute;&nbsp;pendant la vendange, dont la vigilance fluctue in&eacute;vitablement avec la fatigue. La solution n&rsquo;implique pas de passage sp&eacute;cifique et permet de lire rapidement des surfaces importantes. Et tous les rangs sont pass&eacute;s au crible.&nbsp;&raquo;&nbsp;Ce syst&egrave;me permettra de r&eacute;duire les quantit&eacute;s de produits insecticides de lutte contre le vecteur de la flavescence. Et, sur le long terme, cela limitera le nombre de pieds arrach&eacute;s gr&acirc;ce &agrave; une analyse de tous les vignobles concern&eacute;s par l&rsquo;obligation de lutte, ce qui est loin d&rsquo;&ecirc;tre le cas aujourd&rsquo;hui.Lire aussi |&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/flavescence-doree-aspirer-les-cicadelles-des-vignes-plutot-que-de-traiter" target="_blank">Flavescence dor&eacute;e : aspirer les cicadelles des vignes plut&ocirc;t que traiter</a>La start-up ni&ccedil;oise entame un virage important, celui du passage de la phase de recherche &agrave; celle de la r&eacute;alit&eacute; commerciale. RGX Systems cherche donc &agrave; lever des fonds, ainsi qu&rsquo;un partenaire industriel pour produire l&rsquo;&eacute;quipement en s&eacute;rie.Deux niveaux de d&eacute;tection chez ChouetteDe son c&ocirc;t&eacute;, Chouette propose&nbsp;deux niveaux de d&eacute;tection. Le&nbsp;premier&nbsp;est r&eacute;alis&eacute;&nbsp;&agrave; grande &eacute;chelle &agrave; l&rsquo;aide d&rsquo;un avion&nbsp;et permet de&nbsp;prospecter plusieurs centaines, voire milliers d&rsquo;hectares.&nbsp;&laquo;&nbsp;Par ce moyen, nous d&eacute;tectons&nbsp;les sympt&ocirc;mes flavescents, explique Charles Nespoulous, cofondateur et dirigeant de Chouette.&nbsp;Parmi les pieds&nbsp;d&eacute;cel&eacute;s,&nbsp;un certain nombre d&rsquo;entre eux seront de faux positifs. En revanche, il y aura tr&egrave;s peu de faux n&eacute;gatifs.&nbsp;&raquo;&nbsp;Cette m&eacute;thode permet&nbsp;ainsi de contr&ocirc;ler tr&egrave;s rapidement, &agrave; un&nbsp;tarif de moins de 10&nbsp;euros &agrave; 20&nbsp;euros par hectare&nbsp;(d&eacute;gressif avec la surface), une grande surface et de&nbsp;limiter la prospection &agrave; pied. En 2021, 5 000 hectares ont &eacute;t&eacute; contr&ocirc;l&eacute;s de la sorte, avec une r&eacute;duction de la zone &agrave; prospecter manuellement, tr&egrave;s variable d&rsquo;un secteur &agrave; l&rsquo;autre.Lire aussi |&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/la-cicadelle-voyage-avec-les-machines-agricoles" target="_blank">La cicadelle de la flavescence dor&eacute;e voyage avec les machines agricoles</a>La seconde solution propos&eacute;e par Chouette consiste en une cam&eacute;ra RGB, c&rsquo;est-&agrave;-dire analysant le spectre de la lumi&egrave;re visible, embarqu&eacute;e sur le tracteur ou la machine &agrave; vendanger.&nbsp;&laquo;&nbsp;Avec une r&eacute;solution d&rsquo;un pixel pour un 1&nbsp;mm&sup2;, l'&eacute;chelle beaucoup plus fine de lecture nous permet de&nbsp;d&eacute;tecter avec plus d&rsquo;exactitude. C'est peut-&ecirc;tre encore un peu moins pr&eacute;cis que les experts les plus chevronn&eacute;s, mais bien plus que la grande majorit&eacute; des op&eacute;rateurs saisonniers qui r&eacute;alisent la prospection aujourd&rsquo;hui&nbsp;&raquo;, confie le dirigeant. Ce dernier ne pr&eacute;cise pas les tarifs de cette prestation, qui rentrera prochainement en phase de commercialisation.&nbsp;&laquo;&nbsp;C&rsquo;est plus cher naturellement que la mesure par avion, mais&nbsp;moins cher&nbsp;qu&rsquo;une prospection &agrave; pied, explique Charles Nespoulous.&nbsp;Comme c&rsquo;est embarqu&eacute; sur la machine &agrave; vendanger qui sillonne tous les rangs, cela ne mobilise pas le personnel qui peut &ecirc;tre employ&eacute; &agrave; des t&acirc;ches &agrave; plus grande valeur ajout&eacute;e.&nbsp;&raquo; 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/large/5/4/9/7/4597945-1-fre-FR/e9e9d9e362b8-ph2-jpg" alt="" height="228" width="300" /></figure>

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Travaillant de jour comme de nuit, la cam&eacute;ra embarqu&eacute;e sur machine &agrave; vendanger affiche une r&eacute;solution fine de 1 pixel par millim&egrave;tre carr&eacute;. &copy; ChouetteCette proxid&eacute;tection est&nbsp;efficace sur les c&eacute;pages rouges, mais montre dans les blancs une variabilit&eacute; importante dans la pr&eacute;cision, d&eacute;pendante du c&eacute;page. Chouette a entam&eacute; la d&eacute;marche aupr&egrave;s des autorit&eacute;s de l&rsquo;&Eacute;tat pour&nbsp;faire homologuer cette solution comme une alternative efficace en mesure de remplacer la prospection &agrave; pied, qui reste encore la seule solution&nbsp;valid&eacute;e dans le plan de lutte.

Aujourd’hui réalisée par des opérateurs à pied, la lutte obligatoire contre la flavescence dorée va probablement s’automatiser dans les prochaines années. Des solutions expérimentales devraient être commercialisées prochainement.

La détection de la flavescence dorée de la vigne s’automatise

<h2>04/10/22 : Incidences environnementales des &eacute;levages &agrave; l'&eacute;chelle des syst&egrave;mes agri-alimentaires (webinaire)</h2>Webinaire du RMT MAELE pour partager l'&eacute;tat des connaissances sur les incidences environnementales des &eacute;levages &agrave; l'&eacute;chelle des syst&egrave;mes agri-alimentaires :RDV le 4 octobre de 10h &agrave; 12h Pour participer au webinaire, cliquez sur <a href="https://teams.microsoft.com/l/meetup-join/19%3ameeting_ODYwMmRmNjMtNGE1Zi00OGJhLTk5M2ItODQwYmQ0ODVhMTAy%40thread.v2/0?context=%7b%22Tid%22%3a%225813f34e-21b7-484e-886f-f85c88e725b0%22%2c%22Oid%22%3a%228b949a8e-31b0-4a63-8a55-0f3041bdd2a3%22%7d" target="_blank" title="">ce lien Teams</a> et se connecter Constater permet de mieux avancer !<h2>10/10 ou 09/11 : se former au jeu "D&eacute;fi Ga&iuml;a"</h2>En pr&eacute;paration de la nouvelle &eacute;dition du jeu GA&Iuml;A, le RMT MAELE organise 2 sessions de formation &amp; d&eacute;couverte du jeu GA&Iuml;A &agrave; la rentr&eacute;e 2022, destin&eacute;es aux membres du RMT MAELE et aux enseignants :<ul><li>session du 10 octobre au LEGTA du Rheu (pr&egrave;s de Rennes, 35)</li><li>session du 9 novembre &agrave; la Chambre d'Agriculture des Pays de la Loire &agrave; Angers (49).</li></ul>A qui est ouverte cette journ&eacute;e ?&nbsp;Tous les enseignants et formateurs de la 4&egrave;me &agrave; l&rsquo;&eacute;cole d&rsquo;ing&eacute;nieurs, de toutes les mati&egrave;res, et tous les membres du RMT MAELE (chercheurs, ing&eacute;nieurs &hellip;)&nbsp;Objectifs de la journ&eacute;e&nbsp;:<ol><li>croiser les regards et am&eacute;liorer la compr&eacute;hension mutuelle entre chercheurs et enseignants de tous niveaux ;</li><li>apprendre &agrave; jouer et &agrave; faire jouer au jeu s&eacute;rieux Ga&iuml;a ;</li><li>d&eacute;couvrir le jeu et son fonctionnement ;</li><li>appr&eacute;hender les diff&eacute;rentes m&eacute;thodologies des prospectives existantes sur l&rsquo;agriculture de demain ;</li><li>concevoir une s&eacute;quence p&eacute;dagogique en lien avec les r&eacute;f&eacute;rentiels en utilisant le jeu ;</li><li>am&eacute;liorer le jeu en y apportant un regard nouveau.</li></ol>&nbsp;Programme de la journ&eacute;e&nbsp;:<ul><li>Pr&eacute;sentation du jeu et mise en situation de jeu par &eacute;quipes</li><li>Bilan de l&rsquo;exp&eacute;rience de jeu</li><li>Ateliers pour am&eacute;liorer le jeu et l&rsquo;ins&eacute;rer dans les programmes p&eacute;dagogiques</li></ul>Regards crois&eacute;s entre enseignants et chercheurs pour concevoir un syst&egrave;me agri-alimentaire durable ! <a href="https://ifip.asso.fr/concevoir-un-systeme-agri-alimentaire-durable-en-classe-le-defi-gaia/" target="_blank" class="wp-block-button__link">Inscrivez-vous pour participer au d&eacute;fi GA&Iuml;A</a> <a href="https://youtu.be/XoAKl88_p0g" target="_blank" class="wp-block-button__link">D&eacute;couvrir le jeu GAIA en vid&eacute;o</a><h2>20/10/22 : Visions d'avenir des &eacute;levages (webinaire)</h2>Afin de mieux conna&icirc;tre les projets en lien avec le r&eacute;seau, de valoriser leurs r&eacute;sultats, de susciter des &eacute;changes et favoriser l'&eacute;mergence de nouveaux sujets de recherche, le RMT MAELE propose un webinaire :Jeudi 20 octobre 2022 de 11h30 &agrave; 12h45Objectif : partager, autour des r&eacute;sultats de 3 projets (Gopei Occitanie, Melba, Dairy 4 Future), des visions d'avenir des &eacute;levages qui concilient moins d'impacts environnementaux, davantage de r&eacute;silience face au changement climatique et ses cons&eacute;quences, plus de b&eacute;n&eacute;fices sous forme de services &eacute;cosyst&eacute;miques, &eacute;conomiques, sociaux...Ce webinaire sera le premier d'une s&eacute;rie de 5 s'articulant autour des th&egrave;mes suivants qui sont au cour des questions de MAELE : Visions d'avenir des &eacute;levages<ol><li>Visions d'avenir des &eacute;levages</li><li>Pr&eacute;cision des flux environnementaux li&eacute;s aux syst&egrave;mes d&rsquo;&eacute;levage</li><li>Pr&eacute;cision des leviers pour r&eacute;duire les impacts environnementaux des &eacute;levages</li><li>Pr&eacute;cision des m&eacute;thodes/&eacute;chelles pour analyser l&rsquo;incidence environnementale des &eacute;levages</li><li>Lien entre &eacute;levages et alimentation humaine</li></ol><a href="https://ifip.asso.fr/webinaire-projets-maele/" target="_blank" title="">Inscrivez-vous au webinaire</a>Et enfin pour en savoir + sur le RMT MAELE : <a href="http://maele.fr/index.php" target="_blank" title="">cliquez ici pour consulter le site internet d&eacute;di&eacute;</a>

RDV du RMT MAELE à ne pas manquer (gratuits !)

En mai 2022, la hausse du prix d&rsquo;achat des intrants s&rsquo;est poursuivie, avec une hausse de 30,1% apr&egrave;s 29,4% en avril et 28,9% en mai, selon une note de conjoncture d&rsquo;Agreste. Les c&eacute;r&eacute;ales et ol&eacute;oprot&eacute;agineux sont les plus impact&eacute;s, avec une hausse moyenne du prix de intrants de +41,5% sur un an, devant les bovins viande (+27,2%), les bovins lait et les porcins (+26,7%), la volaille (+24,7%), le maraichage (+22,3%), l&rsquo;arboriculture fruiti&egrave;re (+19,4%) et la viticulture (+19%).<h2>Stabilit&eacute; des engrais azot&eacute;s sur un mois</h2>En ce qui concerne les cat&eacute;gories d&rsquo;intrants, les engrais remportent sans surprise la palme des hausses, avec +108,3% sur un an, tous engrais confondus. Toutefois, Agreste rel&egrave;ve que pour la premi&egrave;re fois depuis septembre 2020, le prix des engrais azot&eacute;s simples s&rsquo;est stabilis&eacute; au mois de mai. Sur un an, leur prix est cr&eacute;dit&eacute; d&rsquo;une hausse de 148,2%, avec la d&eacute;composition suivante&nbsp;: +179,1% pour la solution azot&eacute;e, +138,6% pour l&rsquo;ur&eacute;e, +142,3% pour les ammonitrates. Le prix des engrais phosphat&eacute;s simples s&rsquo;affiche en hausse de +88,6% sur un an et celui des engrais simples potassiques de +106,5%, toujours sur un an.Le prix de l&rsquo;&eacute;nergie et des lubrifiants est en l&eacute;g&egrave;re hausse sur un mois (+0,7%) et en forte hausse sur un an (+47,2%). Le co&ucirc;t des aliments augmente quant &agrave; lui de +142,1% sur un an.<aside class="read-also">
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Elle a dépassé les 30% sur un an au mois de mai, sous l’effet de l’envolée des prix des engrais (+108,3%) et de l’énergie (+47,2%). Pour la première fois depuis presque deux ans, le prix des engrais azotés simples s’est stabilisé sur un mois.

La hausse des coûts de production se poursuit

921 sp&eacute;cimens&nbsp;: telle est la population de loups d&eacute;nombr&eacute;s en France &agrave; la sortie de l&rsquo;hiver 2021-2022, selon la derni&egrave;re estimation de l&rsquo;Office fran&ccedil;ais de la biodiversit&eacute; (OFB). Un an plus t&ocirc;t, et selon cette m&ecirc;me source, la population &eacute;tait estim&eacute;e &agrave; 624. L&rsquo;OFB et le Collectif P&acirc;turage et Biodiversit&eacute;, qui regroupe six associations d&rsquo;&eacute;leveurs et de bergers &agrave; travers la France (*), ne font pas du tout la m&ecirc;me interpr&eacute;tation de l&rsquo;envol&eacute;e de la population&nbsp;: +47% sur un an. L&rsquo;OFB met en avant la mont&eacute;e en charge de la collecte d&rsquo;indices, sous l&rsquo;effet de la mobilisation des acteurs et de la formation d&rsquo;une part et d&rsquo;une prospection &eacute;tendue &agrave; de nouveau secteurs d&rsquo;autre part.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/loup-le-collectif-paturage-et-biodiversite-regle-ses-comptes-a-l-ofb" target="_blank" title="">Loup&nbsp;: le Collectif P&acirc;turage et Biodiversit&eacute; r&egrave;gles ses comptes &agrave; l&rsquo;OFB</a>
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<h2>R&eacute;viser le Plan loup</h2>Le Collectif d&rsquo;&eacute;leveurs n&rsquo;y voit que l&rsquo;&eacute;pilogue d&rsquo;un flagrant d&eacute;lit de tripatouillage des chiffres &agrave; l&rsquo;&oelig;uvre depuis des ann&eacute;es, amenant l&rsquo;OFB &agrave; r&eacute;&eacute;valuer r&eacute;trospectivement l&rsquo;effectif 2020-2021 &agrave; 783 sp&eacute;cimens, m&eacute;nageant une hausse de 17%, susceptible de passer un peu mieux. Sauf que &ccedil;a ne passe pas. &laquo;&nbsp;Si la population augmente autant avec un taux de pr&eacute;l&egrave;vement de 19%, c&rsquo;est la preuve qu&rsquo;il faut r&eacute;guler cette esp&egrave;ce et arr&ecirc;ter de la surprot&eacute;ger car elle n&rsquo;est nullement menac&eacute;e, ce qui n&rsquo;est pas le cas de nos syst&egrave;mes d&rsquo;&eacute;levage de plein air&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare M&eacute;lanie Brunet, &eacute;leveuse dans l&rsquo;Aveyron et pr&eacute;sidente du Cercle 12, l&rsquo;une des six associations du Collectif.Pour le Collectif, deux chiffres justifient &agrave; eux seuls la r&eacute;vision du Plan loup 2018-2023&nbsp;: l&rsquo;effectif qui approche le double du seuil de viabilit&eacute; de l&rsquo;esp&egrave;ce (500 sp&eacute;cimens) et le nombre de victimes indemnis&eacute;es, s&rsquo;&eacute;tablissant &agrave; 10.826 en 2021 contre 11.746 en 2020. Une baisse que n&rsquo;a pas manqu&eacute; de pointer l&rsquo;OFB, pour qui les efforts doivent se poursuivre afin d&rsquo;am&eacute;liorer... la d&eacute;fense des troupeaux.<div class="citation">
 "Il faut sortir de cette mascarade des tirs de d&eacute;fense o&ugrave; l&rsquo;on attend que le loup vienne se faire tuer"
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Au plan europ&eacute;en, le Collectif P&acirc;turage et Biodiversit&eacute; attend des autorit&eacute;s fran&ccedil;aises qu&rsquo;elles demandent le de&#769;classement de l&rsquo;espe&#768;ce a&#768; la Convention de Berne et la Directive Habitats. &laquo;&nbsp;Il faut sortir de cette mascarade des tirs de d&eacute;fense o&ugrave; l&rsquo;on attend que le loup vienne se faire tuer&nbsp;&raquo;, justifie M&eacute;lanie Brunet. Pour faire face &agrave; la hausse inexorable des pr&eacute;l&egrave;vements, pass&eacute;s de 118 &agrave; 174, le Collectif demande la mise en place d&rsquo;une seconde Brigade mobile d&rsquo;intervention (BMI) en renfort de celle des Alpes. &laquo;&nbsp;Il fait se donner les moyens d&rsquo;atteindre les objectifs&nbsp;&raquo;, poursuit l'&eacute;leveuse. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/9/9/7/4597991-1-fre-FR/1ec7ee4cdcc1-inte-rieur-jpg" alt="Pour sensibiliser les Fran&ccedil;ais &agrave; sa cause, le Collectif P&acirc;turage et Biodiversit&eacute; a offert le 14 juillet dernier &laquo; un casse-cro&ucirc;te du terroir &raquo; aux automobilistes faisant halte sur l&rsquo;aire de l&rsquo;75 au Caylar (H&eacute;rault)" height="1158" width="2014" /><figcaption>Pour sensibiliser les Fran&ccedil;ais &agrave; sa cause, le Collectif P&acirc;turage et Biodiversit&eacute; a offert le 14 juillet dernier &laquo; un casse-cro&ucirc;te du terroir &raquo; aux automobilistes faisant halte sur l&rsquo;aire de l&rsquo;75 au Caylar (H&eacute;rault)</figcaption></figure>

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<h2>Du col du Caylar &agrave; Hautacam</h2>Pour sensibiliser les Fran&ccedil;ais &agrave; sa cause, le Collectif P&acirc;turage et Biodiversit&eacute; a offert le 14 juillet dernier &laquo;&nbsp;un casse-cro&ucirc;te du terroir&nbsp;&raquo; aux automobilistes faisant halte sur l&rsquo;aire de l&rsquo;75 au Caylar (H&eacute;rault). Ce jeudi 21 juillet, ce sont leurs coll&egrave;gues des Hautes-Pyr&eacute;n&eacute;es qui auront l&rsquo;opportunit&eacute; de faire connaitre leurs dol&eacute;ances au pr&eacute;sident de la R&eacute;publique, &agrave; l&rsquo;occasion de la pr&eacute;sence de ce dernier sur le Tour de France cycliste, plus pr&eacute;cis&eacute;ment sur la station du Hautacam, o&ugrave; le loup a s&eacute;vi &agrave; plusieurs reprises ces derniers mois. Rien de tel qu&rsquo;un petit coup de b&eacute;lier contre un petit coup de pompe.(*) Aebv, Le Cercle 12, Association&nbsp;Pr&eacute;servons nos troupeaux des loups en&nbsp;Limousin, Os Mouton Charollais, Aseb 71, Collectif&nbsp;L113

Alors que le nombre de loups approche le double du seuil de viabilité et que la prédation demeure forte, le Collectif Pâturage et Biodiversité réclame la révision du Plan loup, le déclassement de l’espèce et la mise en place d’une seconde brigade mobile d’intervention. Un temps d’échange entre des éleveurs et le président de la République est prévu sur l’étape du Tour le 21 juillet.

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