&laquo;&nbsp;On peut prendre un certain nombre de mesures en France tr&egrave;s rapidement, sur le plan r&eacute;glementaire, sur le plan l&eacute;gislatif, il y a beaucoup d&rsquo;exemples, quand on parle de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/stockage-de-l-eau-un-coupable-deficit-de-donnees" target="_blank">la politique de stockage de l&rsquo;eau</a>, depuis deux ans, on n&rsquo;avance pas. Sur la Pac , on a un certain nombre de mesures que ne supportent pas les agriculteurs. D&egrave;s cette ann&eacute;e, on leur impose de mettre <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-retour-du-debat-sur-les-jacheres" target="_blank">4% de leurs terres en jach&egrave;re</a>, alors que l&rsquo;Ukraine nous exporte des denr&eacute;es dans des proportions que nous n&rsquo;avons jamais vues, alors que l&rsquo;ann&eacute;e&nbsp;derni&egrave;re, l&rsquo;Europe a import&eacute; plus de denr&eacute;es alimentaires&nbsp;&raquo;.&nbsp;Au cas o&ugrave; le gouvernement manquerait d&rsquo;id&eacute;es concr&egrave;tes, en mati&egrave;re de &laquo;&nbsp;simplification&nbsp;&raquo; et de &laquo;&nbsp;r&eacute;armement&nbsp;&raquo;, Arnaud Rousseau en a &eacute;nonc&eacute;es quelques-unes au micro de France info le 21 janvier.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-agriculteurs-europeens-dindons-de-la-force-poutinienne" target="_blank" title="">Les agriculteurs europ&eacute;ens, dindons de la force poutinienne ?</a>
</aside>
Le pr&eacute;sident de la FNSEA intervenait au lendemain <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-executif-sur-le-qui-vive-face-au-malaise-des-agriculteurs" target="_blank">de manifestations d&rsquo;agriculteurs, avec un point de crispation particulier en Haute-Garonne</a>, o&ugrave; les agriculteurs ont coup&eacute;, &agrave; plusieurs reprises cette semaine, l&rsquo;autoroute reliant Toulouse (Haute-Garonne) &agrave; Bayonne (Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques). 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/6/1/3/5923160-1-fre-FR/6b50b2bbc48d-interieur-jpg" alt="Depuis plusieurs mois, la FNSEA et les JA tirent la sonnette d&rsquo;alarme, avec l&rsquo;op&eacute;ration &laquo; on marche sur la t&ecirc;te &raquo; consistant &agrave; retourner les panneaux indicateurs d&rsquo;entr&eacute;e d&rsquo;agglom&eacute;ration" height="1082" width="2004" /><figcaption>Depuis plusieurs mois, la FNSEA et les JA tirent la sonnette d&rsquo;alarme, avec l&rsquo;op&eacute;ration &laquo; on marche sur la t&ecirc;te &raquo; consistant &agrave; retourner les panneaux indicateurs d&rsquo;entr&eacute;e d&rsquo;agglom&eacute;ration</figcaption></figure>

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C&rsquo;est de cette m&ecirc;me r&eacute;gion, l&rsquo;Occitanie, qu&rsquo;&eacute;tait partie &agrave; l&rsquo;automne dernier l&rsquo;op&eacute;ration &laquo;&nbsp;on marche sur la t&ecirc;te&nbsp;&raquo; consistant &agrave; retourner les panneaux indicateurs d&rsquo;entr&eacute;e d&rsquo;agglom&eacute;ration, alors qu&rsquo;on interdit aux agriculteurs de retourner leurs prairies, quand bien-m&ecirc;me ils n&rsquo;ont plus d&rsquo;animaux. &laquo;&nbsp;Aujourd&rsquo;hui, quand vous &ecirc;tes &eacute;leveurs en Normandie ou en Pays de Loire, quand vous n&rsquo;avez plus d&rsquo;animaux parce que vous avez arr&ecirc;t&eacute; l&rsquo;&eacute;levage, on vous impose des prairies, c&rsquo;est incompr&eacute;hensible&nbsp;&raquo;, a d&eacute;clar&eacute; le pr&eacute;sident de la FNSEA.Les organisations agricoles r&eacute;clament par ailleurs la stricte application de la loi Egalim, laquelle a d&eacute;cr&eacute;t&eacute; la mati&egrave;re premi&egrave;re agricole comme non n&eacute;gociable, avec un prix index&eacute; sur les co&ucirc;ts de production. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/des-agriculteurs-manifestent-pour-obtenir-de-lactalis-un-meilleur-prix-du-lait" target="_blank">Sauf que la grande distribution et les industriels sont tent&eacute;s de faire supporter la d&eacute;sinflation en cours aux agriculteurs</a>. &laquo;&nbsp;Ces contr&ocirc;les que Bruno Le Maire annonce, on les r&eacute;clame depuis plusieurs mois, il est temps maintenant d&rsquo;agir, il nous faut tr&egrave;s concr&egrave;tement des d&eacute;cisions&nbsp;&raquo;, cingle Arnaud Rousseau.Depuis plusieurs mois, la FNSEA et les JA tirent la sonnette d&rsquo;alarme. &laquo;&nbsp;On veut arr&ecirc;ter le d&eacute;classement de l&rsquo;agriculture, a poursuivi Arnaud Rousseau. Notre mission, c&rsquo;est nourrir les Fran&ccedil;ais, c&rsquo;est produire pour nourrir, c&rsquo;est porter la souverainet&eacute; alimentaire fran&ccedil;aise, c&rsquo;est faire en sorte que demain, l'agriculture fran&ccedil;aise, reconnue comme &eacute;tant une des plus durables au monde, puisse continuer &agrave; vivre, &agrave; exister,&nbsp; &agrave; continuer &agrave; installer des jeunes et &agrave; faire en sorte que les Fran&ccedil;ais qui la consomment soient fiers&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "Gabriel Attal a dit qu&rsquo;il fallait que l&rsquo;on reprenne notre avenir en main, c&rsquo;est exactement ce que veulent les agriculteurs"
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Le pr&eacute;sident de la FNSEA, ainsi que celui des JA, Arnaud Gaillot, seront&nbsp;re&ccedil;us par le nouveau Premier ministre le 22 janvier. &laquo;&nbsp;Gabriel Attal a dit qu&rsquo;il fallait que l&rsquo;on reprenne notre avenir en main, c&rsquo;est exactement ce que veulent les agriculteurs&nbsp;&raquo;, a encore dit Arnaud Rousseau. Le 5 d&eacute;cembre dernier, &agrave; l&rsquo;issue de leur <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-fnsea-annonce-obtenir-l-abandon-de-la-hausse-de-taxes-sur-l-eau-et-les-phytos" target="_blank">rencontre avec l&rsquo;ex-Premi&egrave;re ministre &Eacute;lisabeth Borne</a>, la FNSEA et les JA avaient obtenu le renoncement &agrave; la hausse de la redevance pour pollution diffuse (RPD), per&ccedil;ue sur les ventes de pesticides, ainsi que celle de la redevance pour pr&eacute;l&egrave;vement sur la ressource en eau pour l'irrigation. On verra lundi ce que Gabriel Attal a dans sa manche.&nbsp;&laquo;&nbsp;Il ne va pas falloir seulement nous faire des grandes phrases, a pr&eacute;venu Arnaud Rousseau, qui attend la &laquo;&nbsp;pause normative&nbsp;&raquo; et la&nbsp;&laquo;&nbsp;pause environnementale&nbsp;&raquo; promises par le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique.

Le président de la FNSEA, qui sera reçu lundi par le Premier ministre, attend des réponses concrètes en matière de pause environnementale et normative, au plan national et européen, ainsi que l’application effective de la loi Egalim relative aux négociations commerciales.

Arnaud Rousseau (FNSEA) : « Face au ras-le-bol et à la détresse, les mots ne suffiront pas »

&laquo;&nbsp;Le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique a demand&eacute; au ministre de l'Int&eacute;rieur de donner instruction aux pr&eacute;fets d'aller d&egrave;s ce week-end &agrave; la rencontre des agriculteurs et de leurs organisations repr&eacute;sentatives&nbsp;&raquo;, a indiqu&eacute; la pr&eacute;sidence. &laquo;&nbsp;Il souhaite qu'ils &eacute;changent directement sur les probl&eacute;matiques qu'ils expriment, au plus pr&egrave;s du terrain, comme le ministre de l'Agriculture&nbsp;&raquo;.&nbsp;Selon le cabinet du ministre, Marc. Fesneau se rendra dans le Cher samedi apr&egrave;s-midi &laquo;&nbsp;&agrave; la rencontre d'agriculteurs pour &eacute;voquer leurs probl&eacute;matiques&nbsp;&raquo;.La grogne dans les pays voisins n'a pas &eacute;chapp&eacute; &agrave; l'ex&eacute;cutif. Apr&egrave;s les Pays-Bas, c'est en <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/allemagne-les-agriculteurs-menacent-de-nouvelles-manifestations" target="_blank">Allemagne que la col&egrave;re des agriculteurs se fait entendre</a>, avec une mobilisation massive contre un projet d'augmentation des taxes sur le <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/credits-d-impot-deduction-bovine-gnr-les-amenagements-fiscaux-pour-2024" target="_blank">gazole agricole</a>, &agrave; coups de blocages de routes et d&eacute;fil&eacute;s de tracteurs. En France aussi, des actions ponctuelles s'organisent. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/des-agriculteurs-manifestent-pour-obtenir-de-lactalis-un-meilleur-prix-du-lait" target="_blank">Des &eacute;leveurs laitiers se sont rassembl&eacute;s jeudi devant plusieurs sites Lactalis</a> dans l'Ouest, d&eacute;non&ccedil;ant le prix du lait fix&eacute; par le groupe bas&eacute; en Mayenne, jug&eacute; trop bas. Vendredi, la circulation a &eacute;t&eacute; bloqu&eacute;e par des agriculteurs sur l'A64 entre Toulouse et Bayonne.Sur toute une s&eacute;rie de &laquo;&nbsp;sujets br&ucirc;lants&nbsp;&raquo;, la profession &laquo;&nbsp;attend des r&eacute;ponses tr&egrave;s claires avant le Salon de l'agriculture&nbsp;&raquo;, a mis en garde le pr&eacute;sident de la FNSEA Arnaud Rousseau lors de ses&nbsp;v&oelig;ux, mena&ccedil;ant de &laquo;&nbsp;ressortir sur le terrain&nbsp;&raquo; faute de r&eacute;ponses satisfaisantes.&nbsp;Deuxi&egrave;me syndicat agricole, la Coordination rurale pr&eacute;voit de se mobiliser le 25 janvier &laquo;&nbsp;un peu partout en France&nbsp;&raquo;, notamment via la poursuite d'op&eacute;rations de &laquo;&nbsp;b&acirc;chage des radars&nbsp;&raquo; pour d&eacute;noncer &laquo;&nbsp;la suradministration&nbsp;&raquo;, voire des &laquo;&nbsp;op&eacute;rations plus spectaculaires&nbsp;&raquo;.<h2>&laquo;&nbsp;R&eacute;armer l'agriculture&nbsp;&raquo;</h2>Inflation, lourdeurs administratives, ras-le-bol face au sentiment d'&ecirc;tre &eacute;cras&eacute;s par <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/directive-ied-vers-une-baisse-tres-importante-de-la-production-d-aeufs-en-france-dans-les-5-ans-a-venir" target="_blank">des normes nationales ou europ&eacute;ennes</a>, au nom de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/planification-ecologique-les-7-chantiers-capitaux" target="_blank">la transition &eacute;cologique</a> : les motifs de col&egrave;re sont diffus. &laquo;&nbsp;J'entends et je suis tr&egrave;s attentif aux expressions des agriculteurs&nbsp;&raquo;, a assur&eacute; vendredi dans un entretien &agrave; la D&eacute;p&ecirc;che du Midi le ministre de l'Agriculture, soulignant &laquo;&nbsp;avoir obtenu un budget historique pour notre agriculture de 4 milliards pour les trois prochaines ann&eacute;es&nbsp;&raquo;.Lors de sa conf&eacute;rence de presse le 16 janvier, Emmanuel Macron a cit&eacute; l'agriculture parmi les domaines o&ugrave; il comptait &laquo;&nbsp;acc&eacute;l&eacute;rer&nbsp;&raquo; le &laquo;&nbsp;r&eacute;armement&nbsp;&raquo; du pays. Le nouveau Premier ministre Gabriel Attal, lors d'un d&eacute;placement le 14 janvier &agrave; Caen, avait soulign&eacute; que &laquo;&nbsp;l'un des premiers projets de loi&nbsp;&raquo; que pr&eacute;sentera son gouvernement concerne &laquo;&nbsp;le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations en agriculture&nbsp;&raquo;. &nbsp;Ce texte, au menu du Conseil des ministres du 24 janvier, pr&eacute;voit de cr&eacute;er&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pacte-d-orientation-pour-le-renouvellement-des-generations-les-arbitrages-du-gouvernement" target="_blank">un nouveau dipl&ocirc;me de niveau bac+3, un &laquo;&nbsp;bachelor agro&nbsp;&raquo;, et un guichet unique pour soutenir les candidats &agrave; l'installation</a>. La profession, elle, attendait une loi d'orientation plus ambitieuse.<h2>L&rsquo;extr&ecirc;me droite aux aguets</h2>Dans ce climat d'inqui&eacute;tude, l'extr&ecirc;me droite est aux aguets : re&ccedil;u vendredi par Gabriel Attal, le pr&eacute;sident du RN Jordan Bardella lui a demand&eacute; de &laquo;&nbsp;d&eacute;cr&eacute;ter l'&eacute;tat d'urgence agricole&nbsp;&raquo; et &laquo;&nbsp;d'instaurer le patriotisme &eacute;conomique pour prot&eacute;ger nos agriculteurs&nbsp;&raquo;. M. Bardella, par ailleurs t&ecirc;te de liste du RN aux &eacute;lections europ&eacute;ennes, a pr&eacute;vu de rencontrer samedi des agriculteurs de Gironde pour appuyer leurs revendications. &laquo;&nbsp;Le RN cherche &agrave; souffler sur les braises de la col&egrave;re et le d&eacute;sespoir des agriculteurs, mais ce n'est que de l'opportunisme &eacute;lectoral pour les &eacute;lections&nbsp;europ&eacute;ennes&nbsp;&raquo;, critique Marc Fesneau, fustigeant les &eacute;lus RN qui &laquo;&nbsp;ne travaillent pas au Parlement europ&eacute;en et ne d&eacute;fendent donc pas les agriculteurs au quotidien&nbsp;&raquo;.&nbsp;Le ministre devrait s'exprimer dimanche lors de l'&eacute;mission &laquo;&nbsp;Le Grand Jury&nbsp;&raquo; RTL/Paris Premi&egrave;re/M6/Le Figaro. Lundi, il sera en d&eacute;placement en Vend&eacute;e sur le th&egrave;me de l'eau en agriculture.<div class="citation">
 "Je les tiens pour l&#039;instant, mais attention &ccedil;a pourrait d&eacute;border"
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J&eacute;r&eacute;my Decerle, eurod&eacute;put&eacute; Renaissance et ancien pr&eacute;sident des Jeunes agriculteurs &laquo;&nbsp;ne sous-estime pas le mouvement, la d&eacute;tresse des agriculteurs&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Mais je ne suis pas convaincu que cela finisse sur des mouvements impressionnants, car je ne crois pas que l'engagement du gouvernement soit &agrave; c&ocirc;t&eacute; de la plaque&nbsp;&raquo;, dit-il. &nbsp;L'ancien &eacute;leveur et ancien d&eacute;put&eacute; Renaissance Jean-Baptiste Moreau se montre plus inquiet : &laquo;&nbsp;il y a un truc qui bout depuis longtemps &agrave; la base&nbsp;&raquo; et qui pourrait &laquo;&nbsp;se finir en violences&nbsp;&raquo;.Pour le politologue Eddy Fougier, &laquo;&nbsp;le gouvernement a tr&egrave;s peur de rallumer la m&egrave;che des gilets jaunes et d'un basculement d'une partie du monde agricole vers le RN qui se structure autour d'un credo anti-&eacute;cologie punitive&nbsp;&raquo;. Selon lui, le message de la FNSEA au pouvoir &laquo;&nbsp;consiste &agrave; dire&nbsp;: "&nbsp;je&nbsp;les tiens pour l'instant, mais attention &ccedil;a pourrait d&eacute;border "&nbsp;&raquo;.

Le ministre de l’Agriculture est attendu samedi après-midi dans une exploitation du Cher. Le président de la République a demandé aux préfets d'être à l'écoute des agriculteurs, qui expriment un mécontentement croissant en France comme dans d'autres pays européens.

L'exécutif sur le qui-vive face au malaise des agriculteurs

&laquo;&nbsp;Si rien n'est fait maintenant pour le diesel agricole, les prochaines protestations et actions auront lieu &agrave; partir de la semaine prochaine&nbsp;&raquo;, a d&eacute;clar&eacute; Joachim Rukwied, pr&eacute;sident de l'Union des agriculteurs (DBV), lors d'une conf&eacute;rence de presse &agrave; Berlin.&nbsp;&laquo;&nbsp;Tout ce qui a &eacute;t&eacute; annonc&eacute; jusqu'&agrave; pr&eacute;sent n'a fait qu'accro&icirc;tre l'irritation des agriculteurs au lieu de les calmer&nbsp;&raquo;, a-t-il ajout&eacute;, appelant l'ex&eacute;cutif &agrave; agir pour &laquo;&nbsp;emp&ecirc;cher des protestations paysannes de plus grande ampleur&nbsp;&raquo;. Les agriculteurs se sont massivement mobilis&eacute;s la semaine derni&egrave;re contre la r&eacute;forme de la fiscalit&eacute; sur le diesel agricole qui pr&eacute;voit &agrave; partir de 2026 la suppression d'une exon&eacute;ration dont b&eacute;n&eacute;ficiait la profession.<h2>Des milliers d&rsquo;agriculteurs &agrave; Berlin</h2>Apr&egrave;s des blocages de routes dans tout le pays, des milliers d'agriculteurs avec leurs tracteurs avaient converg&eacute; vers Berlin lundi pour une grande manifestation ponctu&eacute;e d'appels &agrave; la d&eacute;mission du gouvernement d'Olaf Scholz, dont le parti social-d&eacute;mocrate gouverne avec les &eacute;cologistes et les lib&eacute;raux. Mais la coalition gouvernementale, qui a notamment accept&eacute; d'&eacute;chelonner la suppression de l'exon&eacute;ration, n'entend pas faire davantage de concessions au moment o&ugrave; elle doit &eacute;conomiser plusieurs milliards de d&eacute;penses budg&eacute;taires pour se conformer &agrave; un rappel &agrave; l'ordre des juges constitutionnels.Des chauffeurs routiers et artisans s'&eacute;taient joints au rassemblement dans la capitale allemande faisant craindre au gouvernement une extension des protestations. Les professionnels de la logistique et du transport veulent de nouveau manifester &agrave; Berlin jeudi, demandant entre autres l'annulation de l'augmentation des p&eacute;ages et de la tarification du CO2 pour leurs v&eacute;hicules.

Les manifestations des agriculteurs allemands reprendront la semaine prochaine si le gouvernement n'amende pas son projet d'augmentation des taxes sur le diesel agricole qui ont entraîné une mobilisation massive de la profession, a prévenu jeudi leur organisation.

Allemagne : les agriculteurs menacent de nouvelles manifestations

Depuis juin 2022 et <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/exportations-ukrainiennes-la-solidarite-europeenne-a-l-epreuve-du-marche" target="_blank">la suspension temporaire des droits de douane et des quotas sur les importations de produits agricoles ukrainiens</a>, les importations de sucre en provenance d&rsquo;Ukraine vers l&rsquo;UE n&rsquo;ont pas cess&eacute; de cro&icirc;tre pour atteindre, en cumul&eacute;, les 700.000 tonnes, selon la Conf&eacute;d&eacute;ration internationale des betteraviers europ&eacute;ens (CIBE). Un chiffre &agrave; comparer aux 20.000 tonnes du quota d&rsquo;importation annuel pr&eacute;valant avant le d&eacute;clenchement de la guerre en f&eacute;vrier 2022.En ce qui concerne le poulet, l&rsquo;Anvol (interprofession des volailles de chair) indique que les volumes de viande arrivant directement d&rsquo;Ukraine ont augment&eacute; de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/importations-de-poulet-l-interprofession-tire-la-sonnette-d-alarme" target="_blank">75% au cours du premier semestre 2023</a> et de 137% au niveau de l&rsquo;UE sur les quatre premiers mois de l&rsquo;ann&eacute;e 2023. Du c&ocirc;t&eacute; du CNPO (interprofession des &oelig;ufs), on s&rsquo;inqui&egrave;te de l&rsquo;ouverture, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/directive-ied-vers-une-baisse-tres-importante-de-la-production-d-aeufs-en-france-dans-les-5-ans-a-venir" target="_blank">par le plus important producteur d&rsquo;&oelig;ufs ukrainiens</a>, de plusieurs bureaux de vente en France. Enfin pour ce qui est des c&eacute;r&eacute;ales, depuis la d&eacute;nonciation par la Russie du corridor c&eacute;r&eacute;alier en mer Noire en juillet dernier, les producteurs de Roumanie et de Bulgarie, entres autres, voient transiter bateaux et camions... et pas seulement transiter.<h2>Entre ligne de front et ligne de cr&ecirc;te</h2>C&rsquo;est peu dire que la guerre en Ukraine a g&eacute;n&eacute;r&eacute; une ins&eacute;curit&eacute; alimentaire aux r&eacute;percussions mondiales, de par ses impacts sur les march&eacute;s de l&rsquo;&eacute;nergie (donc des engrais) et des produits agricoles. Mais les mois passant, les agriculteurs europ&eacute;ens ont le sentiment d&rsquo;&ecirc;tre, juste derri&egrave;re la population ukrainienne expos&eacute;e aux affres de la guerre, les dindons de la force poutinienne. Le 10 janvier dernier, diff&eacute;rentes organisations agricoles europ&eacute;ennes ont fait part de leurs dol&eacute;ances au commissaire europ&eacute;en &agrave; l&rsquo;Agriculture. Mais les r&eacute;ponses et les r&eacute;actions de la Commission europ&eacute;enne se font attendre.Les autorit&eacute;s fran&ccedil;aises ont bien re&ccedil;u le message. Lors de ses v&oelig;ux au monde agricole le 15 janvier, le ministre de l&rsquo;Agriculture a d&eacute;clar&eacute; &ecirc;tre &laquo;&nbsp;tr&egrave;s vigilant sur un certain nombre de d&eacute;sorganisations de march&eacute;&nbsp;&raquo;, &eacute;voquant notamment le poulet et les c&eacute;r&eacute;ales en provenance d&rsquo;Ukraine. &laquo;&nbsp;Il ne faut pas que la solidarit&eacute; conduise &agrave; une d&eacute;structuration compl&egrave;te d&rsquo;un certain nombre de fili&egrave;res&nbsp;&raquo; a d&eacute;clar&eacute; Marc Fesneau, affirmant vouloir manier &laquo;&nbsp;solidarit&eacute;&nbsp;&raquo; et &laquo;&nbsp;lucidit&eacute;&nbsp;&raquo;.<h2>&laquo;&nbsp;L&rsquo;adh&eacute;sion de l&rsquo;Ukraine, c&rsquo;est 100 milliards d&rsquo;euros. Quelles sont les r&egrave;gles&nbsp;? Qui paie&nbsp;?&nbsp;&raquo;</h2>A quelques mois des &eacute;lections au Parlement europ&eacute;en, alors que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/conjoncture-la-pression-monte-dans-les-campagnes-francaises" target="_blank">les manifestations d&rsquo;agriculteurs</a> germent <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/des-agriculteurs-manifestent-pour-obtenir-de-lactalis-un-meilleur-prix-du-lait" target="_blank">ici</a> ou <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/allemagne-les-agriculteurs-menacent-de-nouvelles-manifestations" target="_blank">l&agrave;</a>, l&rsquo;UE serait bien inspir&eacute;e de formaliser des r&eacute;ponses au monde agricole, sachant que le 14 d&eacute;cembre dernier, elle a donn&eacute; des gages aux Ukrainiens, en d&eacute;cr&eacute;tant l&rsquo;ouverture des n&eacute;gociations en vue d&rsquo;une future adh&eacute;sion. Une perspective qui n&rsquo;est pas de nature &agrave; rassurer les agriculteurs du vieux continent. &laquo;&nbsp;L&rsquo;Ukraine, c&rsquo;est le quart de la production agricole europ&eacute;enne&nbsp;&raquo;, a rappel&eacute; Arnaud Rousseau, la pr&eacute;sident de la FNSEA, lors de ses v&oelig;ux &agrave; la presse le 10 janvier dernier.La FNSEA et autres organisations agricoles craignent que l&rsquo;agriculture, bon&nbsp;soldat <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-france-reste-opposee-aux-accords-avec-le-mercosur" target="_blank">des accords des libre-&eacute;change</a> au plan international et <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/des-agriculteurs-manifestent-pour-obtenir-de-lactalis-un-meilleur-prix-du-lait" target="_blank">des n&eacute;gociations commerciales</a> au plan national, fasse &agrave; nouveau office de monnaie d&rsquo;&eacute;change. &laquo;&nbsp;Ancrer les Ukrainiens en Europe a probablement du sens&nbsp;&raquo;, a formul&eacute; Arnaud Rousseau, tout en pointant la n&eacute;cessit&eacute; de &laquo;&nbsp;calibrer&nbsp;&raquo; et &laquo;&nbsp;d&rsquo;&eacute;talonner&nbsp;&raquo; dans le temps un tel projet, et non sans occulter la question des r&egrave;gles, des normes et de l'&eacute;thique. &laquo;&nbsp;Il n&rsquo;y a pas d&rsquo;hostilit&eacute;, il y a juste des questions de bon sens, a-t-il poursuivi. L&rsquo;int&eacute;gration de l&rsquo;Ukraine, sur le strict plan agricole, c&rsquo;est de l&rsquo;ordre de 100 milliards d&rsquo;euros. Les questions sont : quelles sont les r&egrave;gles&nbsp;? Qui paie&nbsp;?&nbsp;&raquo;

[Edito] Alors que l’UE voit transiter, mais pas seulement transiter, bateaux et camions chargés de produits agricoles ukrainiens, les organisations agricoles, françaises et européennes, ont le sentiment de co-financer l’effort de guerre de l’Ukraine, et potentiellement sa future adhésion à l’UE.

Les agriculteurs européens, dindons de la force poutinienne ?

Les agriculteurs se sont rassembl&eacute;s sur &laquo;&nbsp;cinq sites diff&eacute;rents&nbsp;&raquo; en Mayenne o&ugrave; le groupe a son si&egrave;ge, assure Samuel Gouel, pr&eacute;sident de la section lait du syndicat agricole FSDSEA 53, dans une vid&eacute;o post&eacute;e sur X (ex-Twitter). &laquo;&nbsp;On est l&agrave; pour d&eacute;noncer cette attitude irresponsable du groupe sur une d&eacute;cision unilat&eacute;rale d'un prix pay&eacute; au producteur de 405 euros&nbsp;&raquo; pour 1000 litres&nbsp;&raquo;, indique-t-il. Selon lui, ce prix &laquo;&nbsp;ne tient pas compte du tout de la loi Egalim&nbsp;&raquo; qui pr&eacute;voit &laquo;&nbsp;de la n&eacute;gociation et de l'int&eacute;gration des co&ucirc;ts de production du lait sorti de nos fermes&nbsp;&raquo;.Vingt-cinq tracteurs &eacute;taient rassembl&eacute;s devant le site de Lactalis &agrave; Bouvron, en Loire-Atlantique, selon un photographe de l'AFP. Selon la police, moins de dix personnes &eacute;taient pr&eacute;sentes devant le si&egrave;ge de Lactalis &agrave; Laval, ou encore &agrave; Craon (Mayenne). Un rassemblement pr&eacute;vu dans l'Orne a &eacute;t&eacute; annul&eacute; &agrave; cause de la m&eacute;t&eacute;o.<div class="citation">
 "C&#039;est toujours le rapport de force qui fait r&eacute;f&eacute;rence dans la n&eacute;gociation du prix du lait face &agrave; un industriel international omnipotent "
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<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/lactalis-ne-respecte-pas-la-loi-un-manquement-a-la-loi-egalim" target="_blank">La loi Egalim de 2018</a> pr&eacute;voit que le prix du lait pay&eacute; par les entreprises tiennent compte des co&ucirc;ts de production des &eacute;leveurs..&nbsp;Actuellement, le prix du lait &laquo;&nbsp;est loin des besoins des &eacute;leveurs au regard de l'&eacute;volution des co&ucirc;ts de production et des investissements n&eacute;cessaires pour maintenir leur activit&eacute; et attirer des jeunes&nbsp;&raquo;, selon un communiqu&eacute; r&eacute;cent de la section laiti&egrave;re de la F&eacute;d&eacute;ration r&eacute;gionale des syndicats d'exploitants agricoles de l'Ouest (FRSEAO). &laquo;&nbsp;C'est toujours le rapport de force qui fait r&eacute;f&eacute;rence dans la n&eacute;gociation du prix du lait (...) face &agrave; un industriel international omnipotent&nbsp;&raquo;, d&eacute;nonce-t-elle.Lactalis indiquait en janvier vouloir &laquo;&nbsp;la poursuite des discussions, dans le cadre l&eacute;gal et les dispositions pr&eacute;vues par les lois Egalim que l'entreprise a toujours respect&eacute;s&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;L'enjeu pour Lactalis France est de&nbsp;trouver un juste &eacute;quilibre sur le prix du lait afin de maintenir, demain, des prix accessibles pour les consommateurs&nbsp;&raquo;, selon un communiqu&eacute;.

Des éleveurs laitiers se sont rassemblés devant plusieurs sites Lactalis dans l'Ouest à l'appel de la FNSEA
et des Jeunes agriculteurs, dénonçant le prix du lait fixé par le groupe industriel laitier basé en Mayenne, qu'ils jugent trop bas et contraire à la loi Egalim.

Des agriculteurs manifestent pour obtenir de Lactalis un meilleur prix du lait

Une plainte d&eacute;pos&eacute;e par L214 au parquet de Laval fera l'objet &laquo;&nbsp;d'une enqu&ecirc;te judiciaire qui sera confi&eacute;e &agrave; la gendarmerie&nbsp;&raquo;, a d&eacute;clar&eacute; jeudi &agrave; l'AFP la procureure de la R&eacute;publique, Anne-Lyse Jarthon. L214, qui milite &agrave; terme pour l'arr&ecirc;t de l'&eacute;levage, avait fait savoir qu'elle d&eacute;poserait une plainte pour cruaut&eacute;, s&eacute;vices graves et mauvais traitements. &laquo;&nbsp;Les images tourn&eacute;es en fin d'ann&eacute;e derni&egrave;re montrent des animaux encore conscients apr&egrave;s l'&eacute;tourdissement : des veaux, vaches, boeufs, moutons rel&egrave;vent la t&ecirc;te et se d&eacute;battent avant et apr&egrave;s l'&eacute;gorgement&nbsp;&raquo;, indique&nbsp;l'association dans un communiqu&eacute;. &laquo;&nbsp;Des vaches r&eacute;agissent aux coups de couteau et &agrave; la pince guillotine lors de la d&eacute;coupe de leurs pattes avant, de leurs cornes ou de leur t&ecirc;te. Pourtant, &agrave; ce stade de la cha&icirc;ne d'abattage, les animaux devraient &ecirc;tre mort&nbsp;&raquo;, selon L214.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.youtube.com/watch?v=VTmg9JE2YaA" target="_blank" title="">[Vid&eacute;o] Abattoir 47&nbsp;: une renaissance sous l&rsquo;&oelig;il de cam&eacute;ras</a>
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L'association d&eacute;nonce des &laquo;&nbsp;probl&egrave;mes structurels&nbsp;&raquo; dans cet abattoir, qui abat selon elle chaque ann&eacute;e 4.500 animaux, et &laquo;&nbsp;l'absence d'intervention des services v&eacute;t&eacute;rinaires&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Les quatre abattoirs d'animaux de boucherie que compte la Mayenne, parmi lesquels le site de Craon, font l'objet d'une inspection permanente par les services v&eacute;t&eacute;rinaires de l'&Eacute;tat&nbsp;&raquo;, a r&eacute;pondu la pr&eacute;fecture dans un communiqu&eacute;. &laquo;&nbsp;Les services de l'&Eacute;tat ont adress&eacute; le 21 avril 2023 &agrave; l'exploitant de cet abattoir une mise en demeure sur les conditions d'immobilisation des animaux avant leur &eacute;tourdissement&nbsp;&raquo;, mise en demeure lev&eacute;e &laquo;&nbsp;le 12 juillet suivant au regard des actions correctives d&eacute;j&agrave; engag&eacute;es&nbsp;&raquo;, a fait savoir la pr&eacute;fecture. &nbsp; &nbsp;<h2>Des images prises avant le nouvel &eacute;quipement de contention</h2>Fin d&eacute;cembre 2023, &laquo;&nbsp;un nouvel &eacute;quipement de contention plus adapt&eacute; &agrave; toutes les tailles de bovins a notamment &eacute;t&eacute; mis en service&nbsp;&raquo;, poursuit la pr&eacute;fecture, pour qui les installations film&eacute;es par L214 &laquo;&nbsp;ne sont donc pas celles actuellement en service au sein de l'abattoir de Craon&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;La vid&eacute;o montre tr&egrave;s manifestement des non-conformit&eacute;s. Par exemple, l'op&eacute;rateur commence &agrave; travailler le cuir de l'animal alors m&ecirc;me que celui-ci n'est pas mort mais seulement inconscient&nbsp;&raquo;, indique &agrave; l'AFP le minist&egrave;re de l'Agriculture, tout en relevant que ces images &laquo;&nbsp;impressionnantes&nbsp;&raquo; ne &laquo;&nbsp;traduisent pas toujours pour autant un &eacute;tat de conscience ou de souffrance de&nbsp;l'animal&nbsp;&raquo;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/abattoirs-les-diagnostics-territoriaux-sont-lances141223" target="_blank" title="">Abattoirs&nbsp;: les diagnostics territoriaux sont lanc&eacute;s</a>
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Le cabinet du ministre Marc Fesneau rappelle que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-de-relance-agricole-2-4-moderniser-les-elevages-et-les-abattoirs" target="_blank">le plan abattoirs lanc&eacute; en 2021</a> a &laquo;&nbsp;renforc&eacute; les contr&ocirc;les&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;cr&eacute;&eacute; une brigade d'intervention nationale&nbsp;&raquo; et &laquo;&nbsp;mis sur la table 115 millions d'euros pour accompagner les abattoirs dans leur modernisation&nbsp;&raquo;. Le minist&egrave;re a dit souhaiter que soit &laquo;&nbsp;d&eacute;battu en 2024 au sein du comit&eacute; national d'&eacute;thique des abattoirs&nbsp;&raquo; le sujet de la g&eacute;n&eacute;ralisation du contr&ocirc;le vid&eacute;o et sa &laquo;&nbsp;pertinence pour juguler ce genre de situations&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;L'exp&eacute;rimentation r&eacute;alis&eacute;e entre 2019 et 2021 a montr&eacute; l'int&eacute;r&ecirc;t du contr&ocirc;le&nbsp;vid&eacute;o mais aussi ses limites&nbsp;&raquo;, ajoute-t-il.La ville de Craon indique de son c&ocirc;t&eacute; que &laquo;&nbsp;de lourds investissements ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;s dans son abattoir&nbsp;&raquo; et &laquo;&nbsp;r&eacute;fute&nbsp;&raquo; les accusations de L214 contre qui &laquo;&nbsp;Bertrand de Gu&eacute;briant, maire de Craon, se r&eacute;serve le droit de porter plainte&nbsp;&raquo;, selon un communiqu&eacute;.Des associations de protection des animaux militent depuis des ann&eacute;es pour imposer des cam&eacute;ras dans tous les abattoirs de France. Les seules images qui sortent de ces lieux sont tourn&eacute;es clandestinement par l'association L214 qui milite pour l'arr&ecirc;t de la consommation de viande. Au sein de l'Union europ&eacute;enne, l'Espagne se targue d'&ecirc;tre le premier pays &agrave; avoir rendu, mi-2022, obligatoire la vid&eacute;osurveillance dans les abattoirs.

La justice va se pencher sur les conditions de mise à mort des animaux dans l'abattoir municipal de Craon (Mayenne) après la diffusion par l'association L214 d'images « impressionnantes » de l'aveu même du ministère de l'Agriculture, relançant le débat sur le contrôle vidéo obligatoire dans les abattoirs pour améliorer le bien-être animal.

Mayenne : la justice va se pencher sur les conditions de mise à mort dans un abattoir

Le consentement &agrave; payer les all&eacute;gations relatives &agrave; l&rsquo;origine, au <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bien-etre-animal-le-tout-ou-rien-des-viandes-blanches" target="_blank">bien-&ecirc;tre animal</a>, &agrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/allegations-environnementales-attention-a-ne-pas-faire-n-importe-quoi" target="_blank">l&rsquo;environnement</a> ou encore au <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-commerce-equitable-francais-en-plein-essor" target="_blank">commerce &eacute;quitable</a> : : tel est le d&eacute;fi que doivent relever les produits sous signe de qualit&eacute; (AOC, AOP, STG, AB, label rouge...), d&eacute;fi&eacute;s par <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-inflation-va-t-elle-dynamiter-les-signes-de-qualite-et-d-origine" target="_blank">l&rsquo;inflation et la contraction des d&eacute;penses alimentaires</a>, pl&eacute;biscitant les premiers prix. Mais pour Th&eacute;ophile Prevel, fondateur de <a href="https://www.polie.eu/" target="_blank">la marque de viande bovine Polie</a>, toute fraiche &eacute;moulue, il n&rsquo;y a pas de fatalit&eacute;. &laquo; Nous voyons autour de nous de nombreux consommateurs &agrave; la fois conscients des &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre inh&eacute;rentes &agrave; la viande bovine et attach&eacute;s &agrave; ce produit qu&rsquo;ils appr&eacute;cient. Ceux-l&agrave; sont dispos&eacute;s &agrave; assumer le surco&ucirc;t induit par la production d&rsquo;une viande bas carbone de qualit&eacute;&nbsp;&raquo;. Une hypoth&egrave;se que Polie souhaite confronter &agrave; la r&eacute;alit&eacute;, &agrave; travers une exp&eacute;rience-pilote, en partenariat avec un &eacute;leveur.<h2>D&rsquo;o&ugrave; provient le m&eacute;thane ?</h2>A l&rsquo;int&eacute;rieur du rumen, les fourrages et les concentr&eacute;s sont d&eacute;grad&eacute;s en acides gras volatils sous l&rsquo;effet de micro-organismes. Une partie de l&rsquo;hydrog&egrave;ne (H2) g&eacute;n&eacute;r&eacute; par la fermentation ent&eacute;rique est convertie en m&eacute;thane (CH4) sous l&rsquo;effet d&rsquo;autres organismes. Ce CH4, dont <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-chasse-au-methane-est-declaree" target="_blank">le pouvoir de r&eacute;chauffement global est 82 fois plus &eacute;lev&eacute; que celui du CO2</a> sur un horizon de vingt ans et 29 fois sur cent ans, est relargu&eacute; dans l&rsquo;atmosph&egrave;re par &eacute;ructation. Ce&nbsp;m&eacute;thane &eacute;mis par le rumen des bovins est responsable de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-programme-methane-2030-fait-la-chasse-au-methane-enterique" target="_blank">50% des &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre</a>`(GES) des exploitations bovines, repr&eacute;sentant ainsi &agrave; lui seul 5% des &eacute;missions nationales de GES.<h2>Quels leviers de r&eacute;duction ?</h2>L&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage a identifi&eacute; quatre leviers de r&eacute;duction d&rsquo;&eacute;missions, &agrave; commencer par la g&eacute;n&eacute;tique, du fait de la variabilit&eacute; observ&eacute;e d&rsquo;un animal &agrave; l&rsquo;autre. Sur ce volet, plusieurs projets de recherche laissent augurer une r&eacute;duction de 10% des &eacute;missions &agrave; un &eacute;ch&eacute;ance de dix ans. Deuxi&egrave;me levier : la conduite du troupeau, plus pr&eacute;cis&eacute;ment l&rsquo;am&eacute;lioration de la productivit&eacute; par kilo de lait ou de viande, sous l&rsquo;effet de la r&eacute;duction des p&eacute;riodes improductives (se rapprocher du v&ecirc;lage &agrave; deux ans, abaisser le taux de r&eacute;forme et de renouvellement, am&eacute;liorer la sant&eacute; et la reproduction). Il y a l&agrave;, selon l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage, entre 5 et 10% de m&eacute;thane &agrave; &eacute;conomiser. Troisi&egrave;me levier : l&rsquo;alimentation, porteuse d&rsquo;une &eacute;conomie de 10 &agrave; 15%. L&rsquo;Idele explore la piste d&rsquo;un renforcement de la proportion d&rsquo;amidon (dans la limite de 25% de la mati&egrave;re s&egrave;che), des lipides ou encore des nitrates. Au niveau des prairies, l&rsquo;introduction d&rsquo;esp&egrave;ces riches en tanins (chicor&eacute;e, sainfoin&hellip;) est jug&eacute;e b&eacute;n&eacute;fique.<h2>Avis de recherche</h2>Dernier levier : <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/enjeux-climatiques-et-si-la-solution-pour-baisser-la-production-de-methane-enterique-chez-les-vaches-passait-par-les-algues" target="_blank">les additifs alimentaires, tels que les algues</a>. Ce levier consiste &agrave; int&eacute;grer dans la ration du bovin un additif r&eacute;duisant l'activit&eacute; des enzymes qui, dans le rumen, combinent H2 et CO2 pour former le CH4. C&rsquo;est ce levier qu&rsquo;entend exploiter Polie. &laquo; Ce levier est facile &agrave; mettre en &oelig;uvre car il n&rsquo;engendre pas de changement de pratiques&nbsp;&raquo;, indique Th&eacute;ophile Prevel qui fait &eacute;tat d&rsquo;une baisse des &eacute;missions &laquo;&nbsp;allant de 30 &agrave; 90% selon les compl&eacute;ments utilis&eacute;s&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Les &eacute;tudes d&eacute;montrent la s&ucirc;ret&eacute; de ces solutions, pour la vache et pour le consommateur&nbsp;&raquo;,&nbsp;prend-il soin de pr&eacute;ciser.Facteur limitant&nbsp;? &nbsp;&laquo; Le prix de ces compl&eacute;ments &raquo;, r&eacute;pond Th&eacute;ophile Prevel. Polie veut permettre aux consommateurs de porter ce surco&ucirc;t. La start-up recherche un &eacute;leveur bovin de race mixte (type Aubrac, Salers, Simmental), valorisant d&rsquo;ores-et-d&eacute;j&agrave; ses produits laitiers et viande en vente directe, auquel elle fournira gratuitement les compl&eacute;ments pour d&eacute;carboner la viande destin&eacute;e &agrave; ses clients. Contact : theophile.prevel@polie.eu.

La marque Polie veut faire rimer plaisir gustatif et lutte contre le réchauffement climatique, en proposant aux consommateurs une viande de haute qualité et bas carbone, moyennant l’incorporation dans la ration d’un complément alimentaire anti-méthanogène, dûment autorisé. Elle recherche son premier éleveur bovin partenaire.

Qui veut tester un complément alimentaire garant d’une viande bas carbone ? (et être rémunéré en conséquence)

Ce n&rsquo;est pas la premi&egrave;re fois que G&eacute;n&eacute;rations Futures proc&egrave;de &agrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/generations-futures-reclame-des-znt-de-100-metres" target="_blank">des analyses d&rsquo;air destin&eacute;es &agrave; jauger l&rsquo;exposition des riverains aux embruns de pulv&eacute;risation</a>. Mais l&rsquo;Anses, objet d&rsquo;une saisine, avait dans le pass&eacute; point&eacute; des limites m&eacute;thodologiques, dont l&rsquo;ONG dit avoir tenu compte pour sa derni&egrave;re campagne en date.<h2>Trois d&eacute;partements, trois parcelles, cinq capteurs</h2>Dans trois d&eacute;partements (Nord pour les grandes cultures, Gironde et Rh&ocirc;ne pour la vigne), le protocole s&rsquo;est appuy&eacute; sur une parcelle priv&eacute;e (d&eacute;pourvue de tout de traitement) au sein de laquelle 5 capteurs ont &eacute;t&eacute; dispos&eacute;s, distants selon les cas de 5-10 m&egrave;tres minimum (distances correspond aux ZNT) et jusqu&rsquo;&agrave; 130 m&egrave;tres de parcelles contig&uuml;es et trait&eacute;es. &laquo;&nbsp;L&rsquo;objectif &eacute;tait d&rsquo;objectiver la pr&eacute;sence de pesticides dans l&rsquo;air de zones agricoles &agrave; diff&eacute;rentes distances des cultures et non d&rsquo;&eacute;valuer pr&eacute;cis&eacute;ment l&rsquo;exposition quantitative de l&rsquo;homme et/ou un &eacute;ventuel risque pour celui-ci&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise l&rsquo;ONG dans un communiqu&eacute;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-chartes-znt-retoquees-dans-5-departements-un-sujet-brulant-pour-la-fnsea" target="_blank" title="">Les chartes ZNT retoqu&eacute;es dans 5 d&eacute;partements, un sujet &laquo;&nbsp;br&ucirc;lant&nbsp;&raquo; pour la FNSEA</a>
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R&eacute;sultats ? Dans deux des trois parcelles (Nord et Rh&ocirc;ne), les quantit&eacute;s de pesticides pi&eacute;g&eacute;es par le capteur le plus &eacute;loign&eacute; des parcelles agricoles avoisinantes (&agrave; respectivement 35 et 70 m&egrave;tres) sont sup&eacute;rieures de 114% et 106% &agrave; la quantit&eacute; moyenne des quatre capteurs de bordure. Dans le cas de la Gironde, le&nbsp;capteur central (&agrave; 57 m&egrave;tres de la parcelle agricole la plus proche) enregistre une quantit&eacute; de pesticides &eacute;quivalente &agrave; 88% de la quantit&eacute; moyenne des quatre capteurs de bordure. &laquo;&nbsp;Nos mesures de pesticides dans l&rsquo;air montrent clairement que m&ecirc;me &agrave; plusieurs dizaines de m&egrave;tres des lieux de pulv&eacute;risation les quantit&eacute;s de pesticides pr&eacute;sentes dans l&rsquo;air restent au m&ecirc;me niveau qu&rsquo;en bordure de zone trait&eacute;e&nbsp;&raquo;, indique Fran&ccedil;ois Veillerette, porte-parole de G&eacute;n&eacute;rations Futures.Certaines analyses font part de 35 pesticides diff&eacute;rents fix&eacute;s par les capteurs durant une p&eacute;riode de sept semaines. &laquo;&nbsp;Cette r&eacute;alit&eacute; de l&rsquo;exposition &agrave; des cocktails de tr&egrave;s nombreuses substances nous inqui&egrave;te tr&egrave;s fortement au regard des cons&eacute;quences sanitaires possibles de ces m&eacute;langes inhal&eacute;s non &eacute;valu&eacute;s&nbsp;&raquo;, indique l&rsquo;ONG dans son communiqu&eacute;.<h2>Toujours des limites m&eacute;thodologiques</h2>Malgr&eacute; ce nouveau dispositif, G&eacute;n&eacute;rations Futures ne cache pas que le protocole pr&eacute;sente toujours des &laquo;&nbsp;limites&nbsp;&raquo;, li&eacute;es &agrave; la repr&eacute;sentativit&eacute; des sites, au mat&eacute;riel employ&eacute; (qui ne donne pas la concentration de pesticides en m3 d&rsquo;air), aux p&eacute;riodes de pr&eacute;l&egrave;vement limit&eacute;es dans le temps ou encore au nombre de mol&eacute;cules pist&eacute;es (90), ce dernier facteur &eacute;tant susceptible d&rsquo;induire une &laquo;&nbsp;sous-estimation&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise l&rsquo;association. Cette derni&egrave;re regrette aussi de ne pas avoir acc&egrave;s aux registres d&rsquo;&eacute;pandages, qui aurait pu permettre de cibler plus pr&eacute;cis&eacute;ment l&rsquo;investigation. C&rsquo;est l&rsquo;une des requ&ecirc;tes de l&rsquo;ONG, qui remarque que le directeur de l&rsquo;Anses a formul&eacute; le m&ecirc;me v&oelig;u, lors de son audition par <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ecophyto-1-2-2-un-rapport-parlementaire-a-la-sulfateuse" target="_blank">la Commission d&rsquo;enqu&ecirc;te parlementaire charg&eacute;e d&rsquo;identifier les &eacute;checs de la massification des changements de pratiques des trois premiers plans Ecophyto</a>.<h2>Les requ&ecirc;tes de l&rsquo;ONG</h2>Outre l&rsquo;acc&egrave;s libre &agrave; des registres d&rsquo;&eacute;pandage &eacute;lectroniques, G&eacute;n&eacute;rations Futures r&eacute;clame le retrait du march&eacute; des pesticides comportant des mati&egrave;res actives CMR (canc&eacute;rog&egrave;nes, mutag&egrave;nes, reprotoxiques) et perturbatrices endocriniennes suspect&eacute;es (cat&eacute;gories 1 et 2) et notamment du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-glyphosate-officiellement-reapprouve-jusqu-au-15-decembre-2033" target="_blank">glyphosate</a>, ainsi que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-chartes-znt-retoquees-dans-5-departements-un-sujet-brulant-pour-la-fnsea" target="_blank">l&rsquo;&eacute;largissement important des zones de non traitement (ZNT)</a> actuelles &laquo;&nbsp;jusqu&rsquo;&agrave; au moins 150 m&egrave;tres afin de r&eacute;duire l&rsquo;exposition des populations rurales &agrave; des pesticides dangereux&nbsp;&raquo;. L&rsquo;association mise aussi sur <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ecophyto-2030-1-imperatif-3-ambitions-6-axes-d-action" target="_blank">la future strat&eacute;gie Ecophyto 2030</a> en cours de finalisation, pour &laquo;&nbsp;r&eacute;duire l&rsquo;usage des pesticides et diminuer l&rsquo;exposition des populations rurales aux pesticides par voie a&eacute;rienne&nbsp;&raquo;.

Sur la base d’analyses d’air réalisées dans trois départements, l’ONG affirme que des dizaines de mètres d’éloignement des zones pulvérisées ne suffisent pas à diminuer significativement les quantités de pesticides dans l’air. Et de réclamer, outre des ZNT d’au moins 150 mètres, le retrait des produits les plus dangereux et l’accès aux registres d’épandages.

Générations Futures réclame des ZNT d’au moins 150 mètres

Il en va des agriculteurs comme des navigateurs qui ont pris le 7 janvier la mer &agrave; Brest pour un tour du monde en solitaire &agrave; bord de leur trimaran. Certains mill&eacute;simes s&rsquo;av&egrave;rent bien plus p&eacute;rilleux que d&rsquo;autres avec des embarcations prises dans les 40e rugissants, ces vents violents de l&rsquo;extr&ecirc;me sud proche de l&rsquo;Antarctique qui mettent &agrave; mal hommes et navires. En &eacute;levage, le d&eacute;but de l&rsquo;exercice 2022-2023 des coop&eacute;rateurs du groupe Altitude a lui pris des allures de 50e hurlants, avec une flamb&eacute;e in&eacute;dite de tous les postes d&rsquo;intrants, faisant craindre une nouvelle ann&eacute;e&nbsp; horribilis. &Agrave; la veille de leurs assembl&eacute;es g&eacute;n&eacute;rales de section, les responsables des coop&eacute;ratives Volcalis, Centraliment et EPV, ont dress&eacute; vendredi au Gaec Rouquet-Vignes (lire p.5)&nbsp; un bilan moins pessimiste avec des signaux et des latitudes qui s&rsquo;annoncent plus favorables pour la p&eacute;riode de navigation &agrave; venir. Volcalis : endiguer la baisse de collecte Ainsi, pr&eacute;sident de Volcalis, Cl&eacute;ment Raymond retient avant tout comme inflation... celle du prix du lait conventionnel&nbsp;: + 100 &euro;/1 000 l en deux ans, une hausse de 33 % qui a conduit &agrave; un prix A pay&eacute; de 464 &euro;/t. &ldquo;Le prix AOP s&rsquo;est lui aussi sacr&eacute;ment redress&eacute;, on approche les 500 &euro; en base m&ecirc;me s&rsquo;il faut tenir compte du taux de transformation&rdquo;, rel&egrave;ve-t-il. Ces hausses, n&eacute;cessaires, ont permis de tamponner l&rsquo;explosion des charges et de restaurer les tr&eacute;soreries. &ldquo;On revient de loin, rappelle le producteur de Ladinhac, tout en pointant la situation toujours tr&egrave;s tendue en bio. M&ecirc;me si en zone de montagne, les objectifs Egalim ne sont pas totalement atteints, on a franchi un cap qui doit nous permettre d&rsquo;envisager l&rsquo;avenir de nos exploitations avec plus de s&eacute;r&eacute;nit&eacute;.&rdquo; Plus de s&eacute;r&eacute;nit&eacute; et de motivation &agrave; produire. Car une nouvelle fois, les volumes (120 Ml) ne sont pas au rendez-vous avec une collecte en repli de 3 % sur 2022-2023 et qui ne semble pas se redresser depuis. En cause&nbsp;: des fourrages de qualit&eacute; m&eacute;diocres r&eacute;colt&eacute;s en 2023, la canicule de fin ao&ucirc;t, une FCO qui a s&eacute;v&egrave;rement affect&eacute; les bovins adultes et des d&eacute;parts en retraite nombreux non compens&eacute;s quand bien m&ecirc;me la coop&eacute;rative accueille chaque ann&eacute;e une dizaine de jeunes producteurs r&eacute;cents install&eacute;s. Le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations reste de fait le fil rouge de Volcalis, au m&ecirc;me titre que le prix du lait et l&rsquo;accompagnement des producteurs. &Agrave; ce titre, outre la collecte de colostrum d&eacute;j&agrave; effective, la coop&eacute;rative souhaite rallier des producteurs &agrave; son plan d&rsquo;engraissement des veaux laitiers pour pallier la pi&egrave;tre valorisation des veaux naissants. &ldquo;C&rsquo;est quelque chose qu&rsquo;on a encore besoin de structurer mais on pense que c&rsquo;est pertinent, il y a un march&eacute;&rdquo;, appuie Jean-Luc Doneys, directeur de la branche agrodistribution du groupe. D&eacute;capitalisation et d&eacute;consommation &agrave; l&rsquo;&oelig;uvre Fixer la valeur ajout&eacute;e sur le territoire en favorisant les fili&egrave;res locales de finition&nbsp;: c&rsquo;est aussi la priorit&eacute; des &Eacute;leveurs du pays vert (EPV), groupement qui &eacute;voque un exercice 2022-2023 de transition &ldquo;apr&egrave;s la folle ann&eacute;e 2022&rdquo;. C&ocirc;t&eacute; pile, des cours des bovins qui se sont globalement maintenus apr&egrave;s la hausse de + 20 % sur l&rsquo;exercice pr&eacute;c&eacute;dent. &ldquo;Les vaches allaitantes n&rsquo;ont jamais &eacute;t&eacute; aussi bien pay&eacute;es qu&rsquo;en 2023, les broutards aussi, ce qui est moins vrai pour la marchandise &ldquo;industrielle&rdquo; (r&eacute;formes laiti&egrave;res...)&rdquo;, constate Xavier Bel, directeur des productions animales. Pour ce dernier, ces revalorisations conjugu&eacute;es &agrave; une certaine d&eacute;tente sur les charges &agrave; partir du second semestre 2023 se traduisent par un l&eacute;ger mieux sur les revenus des &eacute;leveurs. &ldquo;On peut consid&eacute;rer le verre d&rsquo;Egalim &agrave; moiti&eacute; plein avec des co&ucirc;ts de production qui ont &eacute;t&eacute; inscrits dans le marbre, poursuit-il. On peut reprocher aux OP, aux abatteurs, d&rsquo;&ecirc;tre frileux mais ce sont au final les consommateurs et donc les distributeurs et la restauration qui ont la cl&eacute;.&rdquo; C&ocirc;t&eacute; face, une d&eacute;capitalisation dont l&rsquo;impact se fait d&eacute;sormais sentir de mani&egrave;re sensible avec un recul de 7 % des volumes collect&eacute;s par EPV. &ldquo;On est vraiment dans le dur, surtout dans les animaux gras (- 10 % vs - 1,5 % sur les broutards), ce qui est d&rsquo;autant plus frustrant pour nous qui sommes positionn&eacute;s avec nos outils (Covial(1), Lubersac) sur le march&eacute; des animaux de boucherie&rdquo;, d&eacute;plore Xavier Bel. Pour la premi&egrave;re fois aussi, cette d&eacute;capitalisation &agrave; l&rsquo;amont s&rsquo;accompagne d&rsquo;une moindre consommation. Celle-ci avait r&eacute;sist&eacute; jusqu&rsquo;en 2022 en France, notamment gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;app&eacute;tit des consommateurs pour le hach&eacute; et les burgers. L&rsquo;inflation a mis un coup d&rsquo;arr&ecirc;t &agrave; cette tendance et d&eacute;tourn&eacute; les clients des produits premium vers des viandes premier prix, &ldquo;ce qui pose une vraie question &agrave; nos fili&egrave;res animales&rdquo;, avance Xavier Bel, pour qui adh&eacute;rents et responsables coop&eacute;ratifs doivent plus que jamais &ecirc;tre attentifs &agrave; ces signaux de march&eacute;. EPV a aussi r&eacute;affirm&eacute; sa volont&eacute; de d&eacute;velopper sa fili&egrave;re TJB primeurs, dont les contrats vont &ecirc;tre &eacute;largis aux veaux laitiers naissants. Objectif&nbsp;: 600 &agrave; 700 TJB contractualis&eacute;s en 2024. Moins d&rsquo;IA, plus de conseils L&rsquo;activit&eacute; g&eacute;n&eacute;tique du groupement a elle connu une ann&eacute;e contrast&eacute;e avec un recul de 2 % du nombre d&rsquo;ins&eacute;minations r&eacute;alis&eacute;es (tendance nationale &agrave; - 2,5 %), cons&eacute;quente directe de la d&eacute;capitalisation des cheptels bovins laitier comme allaitant mais &eacute;galement d&rsquo;une professionnalisation des &eacute;leveurs de plus en plus nombreux &agrave; ins&eacute;miner eux-m&ecirc;mes. D&rsquo;o&ugrave; les formations continues propos&eacute;es d&eacute;sormais par la coop&eacute;rative, et, en parall&egrave;le, l&rsquo;&eacute;volution de l&rsquo;appui des ins&eacute;minateurs vers du conseil et du suivi reproduction, &eacute;volution qui se traduit par une hausse de 12,5 % des synchronisations de chaleurs, + 13 % pour le g&eacute;notypage, + 2,5 % pour les &eacute;chographies. Ces chiffres devraient encore progresser avec les effets redout&eacute;s et d&eacute;j&agrave; constat&eacute;s de la FCO sur la fertilit&eacute; et la reproduction des animaux, &eacute;pizootie qui a conduit EPV &agrave; mettre en place un suivi sp&eacute;cifique, rappelle Dominique Ego, responsable de la branche g&eacute;n&eacute;tique et &agrave; la t&ecirc;te d&rsquo;une &eacute;quipe renforc&eacute;e par la titularisation de cinq ins&eacute;minateurs et le recrutement de six nouveaux collaborateurs. &nbsp;&nbsp;

Groupe Altitude - Après deux années chahutées par l’inflation, les aléas climatiques... l’union de coopératives escompte un retour à une certaine normalité pour les productions animales.

Coopérateurs : capitaliser sur un horizon plus serein

Nouvelle assurance récolte, retrait définitif des néonicotinoïdes, Plan eau, irruption de la maladie hémorragique épizootique (MHE), vaccination contre l’Influenza aviaire, ré-autorisation du glyphosate, projet de Pacte et de loi d’orientation agricole... : l’année agricole en 12 actus, 12 reportages et 12 vidéos.

[Rétro 2023] L’année agricole en 12 actus, 12 reportages, 12 vidéos

<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pacte-d-orientation-pour-le-renouvellement-des-generations-les-arbitrages-du-gouvernement" target="_blank">Pacte d&rsquo;orientation pour le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations : les arbitrages du gouvernement</a></h2>[Actu] Parmi les &eacute;l&eacute;ments saillants du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pacte-pour-le-renouvellement-des-generations-en-agriculture-les-19-mesures-phares" target="_blank">Pacte et loi d&rsquo;orientation et d&rsquo;avenir agricoles</a> (PLOAA) figurent la cr&eacute;ation de France services agriculture et du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/conseiller-agricole-un-metier-plus-que-jamais-sous-tension-avec-le-pacte-d-orientation" target="_blank">guichet unique installation-transmission</a> op&eacute;r&eacute; par les Chambres d&rsquo;agriculture, le renforcement de la formation aux transitions climatique et &eacute;cologique, la r&eacute;alisation d&rsquo;un <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/installation-macron-lance-le-chantier-de-la-future-loi-d-orientation-et-d-avenir" target="_blank">stress-test climatique</a> pour les nouveaux install&eacute;s ou encore l&rsquo;ouverture du milieu agricole aux <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-ecole-futur-terreau-de-l-eveil-alimentaire-et-agricole" target="_blank">&eacute;coliers et coll&eacute;giens</a>. A noter l&rsquo;absence de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/terre-de-liens-reclame-un-volet-foncier-dans-la-future-loi-d-orientation">volet foncier</a> en dehors de la cr&eacute;ation de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pacte-d-orientation-pour-le-renouvellement-des-generations-les-reactions-des-parties-prenantes">GFA d&rsquo;Investissement</a>. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pacte-d-orientation-pour-le-renouvellement-des-generations-les-arbitrages-du-gouvernement">La suite ici</a>. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/7/5/7/5917579-1-fre-FR/a10769eed5e6-12actu-jpg" alt="A partir de la rentr&eacute;e scolaire 2024, chaque enfant scolaris&eacute; dans une &eacute;cole &eacute;l&eacute;mentaire b&eacute;n&eacute;ficiera d&rsquo;au moins une action de d&eacute;couverte de l&rsquo;activit&eacute; agricole tandis que tous les coll&eacute;giens, et &eacute;l&egrave;ves de seconde qui le souhaitent, auront la possibilit&eacute; de d&eacute;couvrir les m&eacute;tiers lors d&rsquo;un stage immersif (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="1142" width="1996" /><figcaption>A partir de la rentr&eacute;e scolaire 2024, chaque enfant scolaris&eacute; dans une &eacute;cole &eacute;l&eacute;mentaire b&eacute;n&eacute;ficiera d&rsquo;au moins une action de d&eacute;couverte de l&rsquo;activit&eacute; agricole tandis que tous les coll&eacute;giens, et &eacute;l&egrave;ves de seconde qui le souhaitent, auront la possibilit&eacute; de d&eacute;couvrir les m&eacute;tiers lors d&rsquo;un stage immersif (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/role-du-bocage-mares-et-haies-retiennent-l-eau-dans-les-parcelles" target="_blank">R&ocirc;le du bocage : mares et haies retiennent l&rsquo;eau dans les parcelles</a></h2>[Reportage] Sur le bassin de l&rsquo;Authion, &agrave; l&rsquo;Est d&rsquo;Angers, dans le Maine-et-Loire, les haies et les mares sont pens&eacute;es comme des ralentisseurs d&rsquo;eau afin de garder la pr&eacute;cieuse ressource dans les parcelles agricoles. Des actions sont mises en &oelig;uvre pour restaurer ses infrastructures largement arrach&eacute;es ou abandonn&eacute;es durant les derni&egrave;res d&eacute;cennies. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/role-du-bocage-mares-et-haies-retiennent-l-eau-dans-les-parcelles" target="_blank">La suite ici</a>. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/8/5/7/5917582-1-fre-FR/83185e468aba-12reportage-jpg" alt="Laurent Tertrais explique le r&ocirc;le strat&eacute;gique des mares (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: Tanguy Dhelin)" height="950" width="1820" /><figcaption>Laurent Tertrais explique le r&ocirc;le strat&eacute;gique des mares (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: Tanguy Dhelin)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/marche-des-grains-que-retenir-de-l-annee-2023" target="_blank">March&eacute; des grains : que retenir de l&rsquo;ann&eacute;e 2023 ?</a></h2>[Vid&eacute;o] Point commun entre les march&eacute;s des c&eacute;r&eacute;ales et des ol&eacute;agineux en 2023 : ils ont tous d&eacute;gringol&eacute;s. Que retenir sur la situation des march&eacute;s agricoles en 2023 et quels seront les &eacute;l&eacute;ments &agrave; suivre en 2024 ? Le point avec Gautier Le Molgat, directeur g&eacute;n&eacute;ral d&rsquo;Agritel. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/marche-des-grains-que-retenir-de-l-annee-2023" target="_blank">La suite ici</a>. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/8/5/7/5917585-1-fre-FR/9584d1e33eff-12video-jpg" alt="Gautier Le Molgat, directeur g&eacute;n&eacute;ral d&rsquo;Agritel (Capture d&rsquo;&eacute;cran&nbsp;: Ad&egrave;le Magnard)" height="982" width="1766" /><figcaption>Gautier Le Molgat, directeur g&eacute;n&eacute;ral d&rsquo;Agritel (Capture d&rsquo;&eacute;cran&nbsp;: Ad&egrave;le Magnard)</figcaption></figure>

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Renforcer la souveraineté de l’agriculture française en assurant le renouvellement des générations et en embarquant les jeunes installés (et les moins jeunes) dans les transitions environnementales et climatiques : telle est l’ambition du Pacte et de la future loi d’orientation agricole, qui entend aussi reconnecter agriculture et société. A suivre en 2024.

[Rétro 2023] En décembre, un Pacte et une loi pour relever les défis alimentaires, climatiques et sociétaux

<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-glyphosate-officiellement-reapprouve-jusqu-au-15-decembre-2033" target="_blank">Le glyphosate officiellement r&eacute;approuv&eacute; jusqu&rsquo;au 15 d&eacute;cembre 2033</a></h2>[Actu] Lors des deux votes au Comit&eacute; permanent des v&eacute;g&eacute;taux, des animaux, des denr&eacute;es alimentaires et des aliments pour animaux, la France s&rsquo;est abstenue, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture faisant valoir que la France n&rsquo;&eacute;tait pas <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-ue-va-reautoriser-le-glyphosate-jusqu-en-2033" target="_blank">&laquo;&nbsp;contre le principe du renouvellement&nbsp;&raquo;</a> &nbsp;du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/glyphosate-l-histoire-sans-fin" target="_blank">glyphosate</a> mais qu&rsquo;elle souhaitait en r&eacute;duire &laquo;&nbsp;rapidement&nbsp;&raquo; son usage et encadrer son utilisation, pour en limiter les impacts et la remplacer par d&rsquo;autres solutions &laquo;&nbsp;chaque fois que c&rsquo;est possible&nbsp;&raquo;. La FNSEA et la CR valident, la Conf&rsquo; d&eacute;sapprouve. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-glyphosate-officiellement-reapprouve-jusqu-au-15-decembre-2033" target="_blank">La suite ici</a>. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/6/0/7/5917061-1-fre-FR/e6bbce1d4382-11actu-jpg" alt="Dans son r&egrave;glement d&rsquo;ex&eacute;cution, la Commission europ&eacute;enne pr&eacute;cise que &laquo; l&rsquo;approbation de la substance active peut &ecirc;tre r&eacute;examin&eacute;e &agrave; tout moment &raquo;, conform&eacute;ment &agrave; l&rsquo;article 21 du r&egrave;glement (CE) n&deg;1107/2009 (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="1092" width="1976" /><figcaption>Dans son r&egrave;glement d&rsquo;ex&eacute;cution, la Commission europ&eacute;enne pr&eacute;cise que &laquo; l&rsquo;approbation de la substance active peut &ecirc;tre r&eacute;examin&eacute;e &agrave; tout moment &raquo;, conform&eacute;ment &agrave; l&rsquo;article 21 du r&egrave;glement (CE) n&deg;1107/2009 (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vente-directe-les-amap-un-lien-direct-avec-les-consommateurs" target="_blank">Vente directe : les Amap, un lien direct avec les consommateurs</a></h2>[Vid&eacute;o] A Maisdon-sur-S&egrave;vre, en Loire-Atlantique, Ma&euml;l Sinoir et Claire Stavaux, &agrave; la t&ecirc;te d&rsquo;une exploitation agricole de production de pommes et de poires, ont fait le choix de se tourner vers les Amap pour commercialiser leur production. Un choix qu&rsquo;ils se f&eacute;licitent d&rsquo;avoir fait aujourd&rsquo;hui. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vente-directe-les-amap-un-lien-direct-avec-les-consommateurs" target="_blank">La suite ici</a>. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/6/0/7/5917064-1-fre-FR/aa0e2a73810a-11video-jpg" alt="Ma&euml;l Sinoir, Gaec du Verger du Moulin des Noues en Loire-Atlantique (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: Tanguy Dhelin)" height="966" width="1830" /><figcaption>Ma&euml;l Sinoir, Gaec du Verger du Moulin des Noues en Loire-Atlantique (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: Tanguy Dhelin)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bleu-blanc-caeur-sante-des-animaux-des-hommes-et-de-la-terre-peuvent-aller-de-pair" target="_blank">Bleu-blanc-c&oelig;ur : sant&eacute; des animaux, des hommes et de la terre peuvent aller de pair</a></h2>[Reportage] La d&eacute;marche Bleu-blanc-c&oelig;ur s&rsquo;attache, depuis ses d&eacute;buts, &agrave; prouver scientifiquement les liens entre sant&eacute; animale, sant&eacute; humaine et respect de l&rsquo;environnement. Depuis 15 ans, elle organise chaque ann&eacute;e une journ&eacute;e de restitution de travaux et de retours d&rsquo;exp&eacute;rience des acteurs engag&eacute;s. C&rsquo;&eacute;tait le cas &agrave; Rennes, le 9 novembre dernier. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bleu-blanc-caeur-sante-des-animaux-des-hommes-et-de-la-terre-peuvent-aller-de-pair" target="_blank">La suite ici</a>. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/6/0/7/5917067-1-fre-FR/ea6a167555a3-11reportage-jpg" alt="Agronome, Pierre Weill est l&rsquo;un des trois copr&eacute;sidents de l&rsquo;association, aux c&ocirc;t&eacute;s de Jean-Pierre Pasquet, &eacute;leveur laitier, et Bernard Schmitt, m&eacute;decin nutritionniste (Photo Catherine Perrot)" height="920" width="1864" /><figcaption>Agronome, Pierre Weill est l&rsquo;un des trois copr&eacute;sidents de l&rsquo;association, aux c&ocirc;t&eacute;s de Jean-Pierre Pasquet, &eacute;leveur laitier, et Bernard Schmitt, m&eacute;decin nutritionniste (Photo Catherine Perrot)</figcaption></figure>

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La Commission européenne publie le 28 novembre le règlement d’exécution renouvelant l’approbation du glyphosate pour 10 ans. Des ONG environnementales annoncent leur intention de déposer un recours devant la Cour de justice de l’UE.

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