March&eacute;s Lait et viande Bovin lait Bovin viande Caprin Ovin viande Veau de boucherie. Les prix de la poudre maigre ont enregistr&eacute; une baisse de plus de 600 &euro;/t en un mois pour revenir &agrave; 2 920 &euro;/t selon Atla en semaine 45. Soit sous le niveau de 2021 &agrave; pareille &eacute;poque ! Cet important repli est en parti d&ucirc; &agrave; un changement de psychologie de march&eacute;. L&rsquo;offre europ&eacute;enne en lait semble plus importante pour le second semestre 2022 tandis que la demande montre des signes de faiblesse, les exportations europ&eacute;ennes sont d&rsquo;ailleurs en net recul.<h3>[VID&Eacute;O] POURQUOI LES PRIX DE LA POUDRE MAIGRE BAISSENT-ILS&nbsp;?</h3>Interview de Marion Cassagnou, responsable de projet conjoncture laiti&egrave;re &agrave; l'Institut de l'Elevage<div style="padding:56.25% 0 0 0;position:relative;"><iframe src="https://player.vimeo.com/video/772374404?h=ba40353d71&amp;badge=0&amp;autopause=0&amp;player_id=0&amp;app_id=58479" frameborder="0" allow="autoplay; fullscreen; picture-in-picture" allowfullscreen style="position:absolute;top:0;left:0;width:100%;height:100%;" title="Tendance 344 Nov-2022 conjoncture poudre de lait &amp;eacute;cr&amp;eacute;m&amp;eacute;"></iframe></div><script src="https://player.vimeo.com/api/player.js"></script>
<h1>Sommaire du num&eacute;ro 344</h1><h2>VIANDES BOVINES :</h2><a href="https://www.tendances-lait-viande.fr/category/viande-bovine/?numero=344" target="_blank" title="Viande bovine: offre restreinte">OFFRE RESTREINTE</a> L&rsquo;offre est globalement limit&eacute;e en Europe, ce qui permet de soutenir les prix de tous les bovins maigres et finis, malgr&eacute; une demande affect&eacute;e par le retour de l&rsquo;inflation. Il n&rsquo;y a que dans les &icirc;les britanniques que la production plus abondante que l&rsquo;an dernier fait pression sur les prix, mais ceci n&rsquo;affecte pas le reste du march&eacute;.En France, la baisse des disponibilit&eacute;s se ressent sur les volumes export&eacute;s, tant en viande qu&rsquo;en broutards. Les flux de jeunes veaux laitiers restent toutefois en croissance en octobre. Les importations de viande bovine sont quant &agrave; elles en hausse pour compenser la baisse de la production nationale.<a href="https://www.tendances-lait-viande.fr/category/viande-bovine/?numero=344" target="_blank" title="viandes bovines">Lire l'analyse compl&egrave;te</a><h2>LAIT DE VACHE :</h2><a href="https://www.tendances-lait-viande.fr/category/lait-de-vache/?numero=344" target="_blank" title="Lait de vache: des nuages pr&eacute;occupants">DES NUAGES PR&Eacute;OCCUPANTS</a>La reprise de la production laiti&egrave;re, en France mais aussi dans les pays d&rsquo;Europe du Nord, se confirme. Dans le m&ecirc;me temps, les cours de la poudre maigre ont subi un fort correctif cet automne dans l&rsquo;UE dans le sillage du march&eacute; mondial. Face &agrave; une demande internationale toujours faible, l&rsquo;offre semble plus importante notamment dans l&rsquo;UE-27.Dans le m&ecirc;me temps, la production laiti&egrave;re en Nouvelle-Z&eacute;lande, comme en Australie, reste d&eacute;grad&eacute;e en plein pic laitier saisonnier. Pourtant, ces &eacute;l&eacute;ments ne suffisent pas &agrave; redresser les cours sur les march&eacute;s. Les exportateurs oc&eacute;aniens disposent de stocks cons&eacute;quents accumul&eacute;s au 1er semestre.<a href="https://www.tendances-lait-viande.fr/category/lait-de-vache/?numero=344" target="_blank" title="Lait de vache">Lire l'analyse compl&egrave;te</a><h2>VIANDE OVINE :</h2><a href="https://www.tendances-lait-viande.fr/category/viande-ovine/?numero=344" target="_blank" title="VIANDE OVINE/ LES COTATIONS IRLANDAISE ET BRITANNIQUE TARDENT &Agrave; ENTAMER LEUR HAUSSE">LES COTATIONS IRLANDAISE ET BRITANNIQUE TARDENT &Agrave; ENTAMER LEUR HAUSSE</a> La cotation des agneaux lourds entr&eacute;e abattoir a d&eacute;but&eacute; sa traditionnelle hausse en vue des f&ecirc;tes de fin d&rsquo;ann&eacute;e en France et en Espagne. Ce n&rsquo;est pas encore le cas au Royaume-Uni et en Irlande o&ugrave;, face &agrave; des sorties plut&ocirc;t abondantes, l&rsquo;effritement de la demande (int&eacute;rieure comme ext&eacute;rieure) p&egrave;serait sur les march&eacute;s.<a href="https://www.tendances-lait-viande.fr/category/viande-ovine/?numero=344" target="_blank" title="Viande ovine">Lire l'analyse compl&egrave;te</a><h2>LAIT DE CH&Egrave;VRE ET VIANDE :</h2><a href="https://www.tendances-lait-viande.fr/category/lait-de-chevre/?numero=344" target="_blank" title="lAIT DE CH7VRE ET VIANDE/ HAUSSE DES R&Eacute;FORMES ET FERMET&Eacute; DES COURS DES CHEVREAUX">HAUSSE DES R&Eacute;FORMES ET FERMET&Eacute; DES COURS DES CHEVREAUX</a> Les moindres disponibilit&eacute;s fourrag&egrave;res, provoqu&eacute;es par la s&eacute;cheresse estivale, ont visiblement incit&eacute; les &eacute;leveurs &agrave; r&eacute;former davantage qu&rsquo;en 2021. Dans le m&ecirc;me temps, la fermet&eacute; des prix des chevreaux et des r&eacute;formes, depuis le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e, confirme le r&eacute;tablissement du march&eacute; apr&egrave;s une p&eacute;riode compliqu&eacute;e en 2020 et 2021.Malgr&eacute; le repli des exportations , les op&eacute;rateurs ont accru leur chiffres d&rsquo;affaires gr&acirc;ce &agrave; des prix plus &eacute;lev&eacute;s.<a href="https://www.tendances-lait-viande.fr/category/lait-de-chevre/?numero=344" target="_blank" title="Lait de ch&egrave;vre et viande">Lire l'analyse compl&egrave;te</a><h2>Rendez-vous sur le site :&nbsp;<a href="https://tendances-lait-viande.fr/" target="_blank" title="Tendances lait&amp;viande">tendances-lait-viande.fr</a></h2>Acc&eacute;dez d&eacute;sormais directement et librement &agrave; tous les contenus. Depuis le mois de mai 2022, vous n&rsquo;avez plus besoin de vous identifier pour poursuivre la lecture de vos articles. La newsletter vous avertit de la mise en ligne de chaque nouveau num&eacute;ro. Si vous avez re&ccedil;u cette newsletter, c&rsquo;est que vous &ecirc;tes abonn&eacute; ! Si vous vous abonnez sur le site, n&rsquo;oubliez pas de confirmer votre abonnement en cliquant sur le lien envoy&eacute; par mail.

Tendances Lait & Viande n°344 - novembre 2022

[Vidéo] Pourquoi les prix de la poudre maigre baissent-ils ?

La Charte de bonnes pratiques d&rsquo;&eacute;levage (CBPE) se renouvelle. Elle est &agrave; pr&eacute;sent l&rsquo;outil de d&eacute;ploiement de la d&eacute;marche de Responsabilit&eacute; Soci&eacute;tale de la fili&egrave;re France Terre de Lait. Elle est la seule d&eacute;marche qui rassemble des r&eacute;glementations en vigueur et qui anticipe les attentes de demain. C&rsquo;est un outil de conseil qui aide et accompagne les &eacute;leveurs au quotidien dans la conduite de leur &eacute;levage. Ainsi, il est devenu difficile de contractualiser avec les laiteries sans &ecirc;tre chart&eacute; par la CBPE. Elle &eacute;volue constamment et, dans la version 2022, la grande nouveaut&eacute; : l&rsquo;&eacute;valuation du bien-&ecirc;tre des troupeaux laitiers. R&eacute;alis&eacute;e au travers d&rsquo;une douzaine d&rsquo;indicateurs sur la sant&eacute;, le logement, l&rsquo;alimentation, l&rsquo;&eacute;tat de l&rsquo;animal, selon la d&eacute;marche BoviWell. L&rsquo;enjeu fort de la Charte est de d&eacute;finir des am&eacute;liorations possibles, et de relever ce qui est bien fait ! L&rsquo;&eacute;valuation consiste &agrave; des observations sur les animaux, leur logement, et &agrave; la relation entre l&rsquo;homme et l&rsquo;animal. A ce jour, 4 000 exploitations ont &eacute;t&eacute; audit&eacute;es pour la partie bien-&ecirc;tre ; l&rsquo;objectif est d&rsquo;atteindre 100 % des exploitations laiti&egrave;res audit&eacute;es d&rsquo;ici 2025.<h2>La FRSEA Occitanie aux c&ocirc;t&eacute;s des &eacute;leveurs laitiers</h2>La FRSEA souhaite contribuer &agrave; l&rsquo;apport d&rsquo;informations techniques autour de la CBPE et de ses &eacute;volutions. La fili&egrave;re laiti&egrave;re &eacute;tant durement impact&eacute;e par de nombreux facteurs, la FRSEA souhaite accompagner les &eacute;leveurs dans cette d&eacute;marche de d&eacute;veloppement. Ainsi, trois journ&eacute;es sont organis&eacute;es au sein d&rsquo;exploitations laiti&egrave;res d&rsquo;Occitanie. Techniciens de laiteries, professionnels de la fili&egrave;re et animateurs d&eacute;tailleront les nouveaut&eacute;s de la CBPE et feront une d&eacute;monstration concr&egrave;te. Leur pr&eacute;sence permettra &eacute;galement de r&eacute;pondre aux nombreuses questions que chacun se pose. Une premi&egrave;re journ&eacute;e est programm&eacute;e &agrave; Villefranche de Rouergue, le 5 d&eacute;cembre, une deuxi&egrave;me aura lieu &agrave; Saint Gaudens, le 14 d&eacute;cembre, et la derni&egrave;re sera &agrave; Marvejols le 15 d&eacute;cembre.<h2>Le double objectif du volet bien-&ecirc;tre animal</h2>Sur les premi&egrave;res &eacute;valuations du bien-&ecirc;tre des troupeaux, plus de 70% des exploitations sont class&eacute;es en niveau &laquo;excellent&raquo; ou &laquo;sup&eacute;rieur&raquo;. A la suite de l&rsquo;audit complet Charte, un plan de progr&egrave;s est propos&eacute; &agrave; l&rsquo;agriculteur pour lui permettre d&rsquo;am&eacute;liorer et de d&eacute;velopper son savoir-faire. Les objectifs sont clairs : permettre une d&eacute;marche d&rsquo;am&eacute;lioration de l&rsquo;&eacute;levage, prouver que les &eacute;leveurs travaillent bien avec des &eacute;l&eacute;ments objectifs et r&eacute;pondre aux questionnements des consommateurs, davantage soucieux aujourd&rsquo;hui du bien-&ecirc;tre animal. &laquo;Savoir Faire et le Faire Savoir&raquo;.&nbsp;<h2>Le 5 d&eacute;cembre &agrave; Villefranche de Rouergue</h2>Trois journ&eacute;es d&rsquo;information de 11h &agrave; 15h30 sont organis&eacute;es : lundi 5 d&eacute;cembre &agrave; Villefranche de Rouergue, mercredi 14 d&eacute;cembre &agrave; Saint Gaudens et jeudi 15 d&eacute;cembre &agrave; Marvejols. Lieux de rendez-vous &agrave; pr&eacute;ciser. Inscriptions obligatoires aupr&egrave;s de Marie-Aude Valton, charg&eacute;e de mission fili&egrave;re lait FRSEA Occitanie par mail : marie-aude.valton.occitanie@reseaufnsea.fr. Journ&eacute;e gratuite et ouverte &agrave; tous les &eacute;leveurs laitiers. Nombre de participants limit&eacute;.&nbsp;

L’interprofession laitière a fait évoluer la charte des bonnes pratiques d’élevage. La FRSEA Occitanie organise des journées d’information sur les nouvelles rubriques de cette version 2022, en particulier sur l’évaluation du bien-être animal.

[Charte des bonnes pratiques d’élevage] ce qui change pour les laitiers

On l'appelle &laquo;&nbsp;&eacute;nergie fatale&nbsp;&raquo;, mais on ferait mieux de la nommer valorisable, ou m&ecirc;me pr&eacute;cieuse. L'&eacute;nergie fatale, c'est l'&eacute;nergie g&eacute;n&eacute;r&eacute;e par certains process industriels et qui est inutilis&eacute;e, ou inutilisable, au moment o&ugrave; elle est produite. Souvent &eacute;mise sous forme de chaleur, cette &eacute;nergie fatale repr&eacute;sente une part consid&eacute;rable de la consommation &eacute;nerg&eacute;tique fran&ccedil;aise&nbsp;: l'Ademe estime en effet que 109,5&nbsp;terawatt-heure (TWh), soit 36% de la consommation de combustible, seraient ainsi perdus chaque ann&eacute;e.<h2 class="Standard">Des serristes inquiets et motiv&eacute;s</h2>Dans un contexte o&ugrave; l'&eacute;nergie devient rare et ch&egrave;re, cette chaleur fatale int&eacute;resse de plus en plus de monde. C'est en particulier le cas des producteurs de l&eacute;gumes sous serre (tomates, concombres, fraises), pour qui l'&eacute;nergie, consomm&eacute;e essentiellement sous forme de gaz naturel, constitue une pr&eacute;occupation majeure depuis longtemps (encore plus cette ann&eacute;e o&ugrave; les prix ont flamb&eacute;).Cette chaleur fatale poss&egrave;de cependant un inconv&eacute;nient&nbsp;: elle doit &ecirc;tre utilis&eacute;e &agrave; proximit&eacute; de son lieu de production. Ce qui implique, dans la plupart des cas, de construire sp&eacute;cialement des serres aupr&egrave;s des sources de chaleur. Malgr&eacute; cette forte contrainte, de plus en plus de serristes sautent le pas&nbsp;: selon l'enqu&ecirc;te r&eacute;alis&eacute;e par le CTIFL (Centre technique interprofessionnel des fruits et l&eacute;gumes), sur le parc fran&ccedil;ais de serres chauff&eacute;es (1129 hectares), &laquo;&nbsp;6,8% utilise de la chaleur fatale issue d'unit&eacute;s d'incin&eacute;ration de d&eacute;chets m&eacute;nagers comme source principale d'&eacute;nergie&nbsp;&raquo;, d&eacute;crit Ariane Grisey, responsable de l'unit&eacute; &eacute;nergie environnement du CTIFL.La r&eacute;partition g&eacute;ographique des serres mara&icirc;ch&egrave;res fran&ccedil;aises s'en trouve m&ecirc;me sensiblement modifi&eacute;e, avec l'apparition de nouvelles zones de productions, en dehors des bassins classiques o&ugrave; la production &eacute;tait tr&egrave;s concentr&eacute;e (Finist&egrave;re, Bassin nantais et Bouches-du-Rh&ocirc;ne). Cette d&eacute;concentration n'est pas sans entra&icirc;ner des difficult&eacute;s en termes de logistique, ou de recrutement de la main d&rsquo;&oelig;uvre. &laquo;&nbsp;Mais ils y arrivent&nbsp;&raquo;, commente Ariane Grisey, &laquo;&nbsp;le plus souvent c'est la disponibilit&eacute; du foncier qui pose probl&egrave;me&nbsp;&raquo;.Un autre frein pour ces projets est tout simplement que les usines am&eacute;liorent de plus en plus leur efficience &eacute;nerg&eacute;tique, et donc r&eacute;duisent leurs &eacute;missions de chaleur fatale. Cependant, Ariane Grisey estime qu'&laquo;&nbsp;il y a encore des opportunit&eacute;s en France pour l'installation de serres &agrave; proximit&eacute; d'unit&eacute;s d'incin&eacute;rations de d&eacute;chets. D'autant plus que g&eacute;n&eacute;ralement, peu d'&eacute;coquartiers d'habitation souhaitent s'y installer&nbsp;!&nbsp;&raquo;.<h2 class="Standard">Pouvoir r&eacute;pondre &agrave; la demande du march&eacute;</h2>Mara&icirc;cher serriste en Pays nantais, St&eacute;phane Gaborit fait partie de ceux qui ont&nbsp;cru tr&egrave;s t&ocirc;t en cette source nouvelle d'&eacute;nergie&nbsp;; en 2016, il apprend que l'unit&eacute; d'incin&eacute;ration de d&eacute;chets de Lasse (49) dispose de 18 MW de puissance de chaleur fatale et qu'elle cherche &agrave; les valoriser. C'est &agrave; deux heures de route de ses serres de Saint-Philbert de Grand-Lieu (44), mais c'est un d&eacute;fi qu'il souhaite relever. &laquo; La demande des consommateurs pour des l&eacute;gumes produits en France est en progression, mais les prix &eacute;lev&eacute;s de l'&eacute;nergie ne nous permettent plus de faire des projets. Avec la chaleur fatale, nous avons la possibilit&eacute; d'avoir un contrat de chaleur sur plusieurs ann&eacute;es, et donc, de la visibilit&eacute; &agrave; long terme &raquo;.Pour gagner cette visibilit&eacute;, le parcours a cependant &eacute;t&eacute; long pour St&eacute;phane et les deux autres mara&icirc;chers nantais qui l'accompagnent dans cette aventure&nbsp;: il leur a fallu se d&eacute;marquer des autres candidats pour d&eacute;crocher le march&eacute; (des projets de s&eacute;chage de bois et de luzerne), n&eacute;gocier l'emprise fonci&egrave;re des serres, assurer la ressource en eau, &eacute;tudier le gisement potentiel de main d&rsquo;&oelig;uvre...Apr&egrave;s 6 ann&eacute;es de travail, 10 &agrave; 12 versions diff&eacute;rentes du projet, deux enqu&ecirc;tes publiques et de nombreuses r&eacute;unions et sensibilisations sur le terrain, le r&eacute;sultat est l&agrave;&nbsp;: depuis mars dernier, les Serres de la Salamandre s'&eacute;tendent sur quatre hectares et vont produire 2500 tonnes de tomates par an. Une soixantaine de personnes y sont employ&eacute;es, dont une majorit&eacute; de CDD sur la saison de production, de mars &agrave; novembre. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/9/1/3/5193192-1-fre-FR/2ba9b83bae5d-pcenergiefatale1-jpg" alt="" height="1000" width="562" /><figcaption>Mara&icirc;cher install&eacute; en Pays nantais, St&eacute;phane Gaborit s&#039;est lanc&eacute;, avec deux coll&egrave;gues dans la construction de serres de tomates, chauff&eacute;es par l&#039;&eacute;nergie fatale issue de l&#039;unit&eacute; d&#039;incin&eacute;ration de Lasse (49). photo Catherine Perrot</figcaption></figure>

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<h2 class="Standard">Un prix et un approvisionnement garantis sur 12 ans</h2>Cette premi&egrave;re tranche de 4 ha utilise environ 5 des 18 MW de chaleur fatale de l'unit&eacute; d'incin&eacute;ration des d&eacute;chets. Une deuxi&egrave;me tranche de 3 ha devrait &ecirc;tre mise en service en 2025, et peut-&ecirc;tre une troisi&egrave;me tranche plus tard. Les associ&eacute;s construisent leur projet &laquo;&nbsp;par &eacute;tape&nbsp;&raquo;, car les investissements sont tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;s (environ 10 millions d&rsquo;euros pour la premi&egrave;re tranche).Lorsqu'ils ont n&eacute;goci&eacute; leur contrat de chaleur, en 2019, les associ&eacute;s serristes l'ont fait &agrave; un prix plus &eacute;lev&eacute; que le prix de revient du syst&egrave;me classique, avec gaz naturel et cog&eacute;n&eacute;ration (1). Aujourd'hui, non seulement le prix de revient de la chaleur fatale est moins &eacute;lev&eacute;, mais en plus, les serristes le connaissent sur les douze ans &agrave; venir, et sont assur&eacute;s de ne pas avoir de soucis d'approvisionnement. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/9/1/3/5193195-1-fre-FR/bd3351421490-pcenergiefatale3-jpg" alt="" height="562" width="1000" /><figcaption>La demande des consommateurs pour des l&eacute;gumes fran&ccedil;ais est forte. St&eacute;phane Gaborit estime que sa d&eacute;marche de construire de nouvelles serres chauff&eacute;es par de l&#039;&eacute;nergie fatale contribue &agrave; renforcer la souverainet&eacute; alimentaire fran&ccedil;aise. photo Catherine Perrot</figcaption></figure>

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<h2 class="Standard">Vers un bilan carbone vertueux&nbsp;?</h2>Une chaudi&egrave;re &agrave; gaz de secours a n&eacute;anmoins &eacute;t&eacute; install&eacute;e, pour assurer le chauffage des serres lorsque l'unit&eacute; d'incin&eacute;ration est en maintenance. Mais deux projets de m&eacute;thanisation de d&eacute;chets agricoles locaux sur le site devraient fournir bient&ocirc;t une source de gaz renouvelable &agrave; cette chaudi&egrave;re de secours, diminuant encore la d&eacute;pendance de l'unit&eacute; aux &eacute;nergies fossiles. Les Serres de la Salamandre pourraient m&ecirc;me r&eacute;cup&eacute;rer le CO2 issu de l'unit&eacute; de m&eacute;thanisation.Les tomates conduites sous serres chauff&eacute;es avec un chauffage classique n'ont pas un bon bilan carbone&nbsp;: selon les calculs r&eacute;alis&eacute;s par Ariane Grisey, &agrave; partir de la base de donn&eacute;es Agribalyse (fond&eacute;e sur les Analyses de cycles de vie), un kilo de tomates grappe g&eacute;n&egrave;re 1,7 kg eq CO2. Cependant, si la source d'&eacute;nergie est de l'&eacute;nergie fatale et/ou de l'&eacute;nergie renouvelable, si la serre est correctement isol&eacute;e (double &eacute;cran thermique), si la chaleur est r&eacute;partie de mani&egrave;re optimale (basse temp&eacute;rature, au plus pr&egrave;s des plantes), on obtient le m&ecirc;me bilan carbone que les tomates produites en serre non chauff&eacute;e&nbsp;: 0,2 kg eq CO2/kg de tomate grappe. La marche est haute, mais pas infranchissable.(1) Le syst&egrave;me actuellement le plus r&eacute;pandu pour chauffer des serres est d'acheter du gaz naturel pour faire tourner un g&eacute;n&eacute;rateur&nbsp;: l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; produite est vendue &agrave; EDF et tandis que la chaleur r&eacute;siduelle du moteur est utilis&eacute;e pour chauffer les serres.

La production de fruits et légumes sous serres chauffées est très dépendante des énergies fossiles et elle fait d'ailleurs l'objet de nombreuses critiques à cet égard. Mais rien n'est immuable : conscients de cette problématique, les serristes cherchent des solutions alternatives, notamment via l'utilisation de chaleur fatale. Ainsi à Lasse (49), les Serres de la Salamandre sont chauffées par la chaleur résiduelle d'une usine d'incinération de déchets.

Serres : à la recherche de l'énergie perdue

Apr&egrave;s un mois d&rsquo;octobre exceptionnellement chaud et sec avec une temp&eacute;rature moyenne de 3,5&deg;C au-dessus des normales et un d&eacute;ficit pluviom&eacute;trique de 35%, les temp&eacute;ratures de ce mois de novembre demeurent encore sup&eacute;rieures aux normales de saison. Cet &laquo;&nbsp;&eacute;t&eacute; indien&nbsp;&raquo; a permis de prolonger une faible demande en gaz et en &eacute;lectricit&eacute; pour le chauffage, mais les premiers frimas font d&eacute;sormais leur apparition.Apr&egrave;s un repli au mois d&rsquo;octobre, les prix du gaz se sont &agrave; nouveau consolid&eacute;s autour des 110 &euro;/Mwh, un niveau toujours historiquement &eacute;lev&eacute;. R&eacute;unis &agrave; Bruxelles le 24 novembre, les ministres europ&eacute;ens de l&rsquo;Energie ne sont pas parvenus &agrave; se mettre d&rsquo;accord sur un plan de plafonnement des prix du gaz. Quelques jours plus t&ocirc;t, la Commission europ&eacute;enne avait propos&eacute; de plafonner les contrats de gaz &agrave; 275 &euro;/Mwh, un niveau particuli&egrave;rement &eacute;lev&eacute; qui n&rsquo;avait pas vocation &agrave; faire baisser les prix mais plut&ocirc;t &agrave; &eacute;viter les pics tels que ceux atteints fin ao&ucirc;t (plus de 330 &euro;/Mwh) et &agrave; faire en sorte que les cargos de gaz liqu&eacute;fi&eacute; ne se d&eacute;tournent des ports europ&eacute;ens.Cette absence de consensus fragilise toute l&rsquo;industrie europ&eacute;enne et pose un probl&egrave;me de distorsion de concurrence entre les Etats-membres. &laquo; Quand l&rsquo;Allemagne annonce un plafonnement du prix de l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; &agrave; 130 &euro;/Mwh, que la Pologne &eacute;voque 180 &euro;/Mwh et que l&rsquo;Espagne et le Portugal, de leurs c&ocirc;t&eacute;s, ont d&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave; act&eacute; 200 &euro;/Mwh, beaucoup de nos entreprises ach&egrave;tent &agrave; des prix sup&eacute;rieurs &agrave; 500 &euro;/Mwh sur le march&eacute; fran&ccedil;ais&nbsp;&raquo;, ont alert&eacute; dans un communiqu&eacute; commun 25 interprofessions fran&ccedil;aises de l&rsquo;agro-alimentaire. Les fili&egrave;res d&eacute;noncent l&rsquo;insuffisance des aides de l&rsquo;Etat face &agrave; la flamb&eacute;e des prix des intrants. &laquo;&nbsp;Nos entreprises ne pourraient survivre &agrave; des prix de l&rsquo;&eacute;nergie significativement sup&eacute;rieurs (au-del&agrave; de 180 &euro;/Mwh) &agrave; ceux de nos homologues europ&eacute;ens&nbsp;&raquo;, affirment-elles.&nbsp;&laquo;&nbsp;Si beaucoup d&rsquo;entreprises ne peuvent pas r&eacute;percuter l&rsquo;explosion des co&ucirc;ts de production, elles n&rsquo;auront pas d&rsquo;autres choix que de rationaliser leurs gammes et/ou de r&eacute;duire drastiquement leurs activit&eacute;s voire de les arr&ecirc;ter d&eacute;finitivement&nbsp;&raquo;, concluent les interprofessions.C&rsquo;est dans ce contexte particuli&egrave;rement difficile que d&eacute;marre aujourd&rsquo;hui la collecte nationale des banques alimentaires, auxquelles recourent entre 2 et 4 millions de personnes en France. La hausse des prix de l&rsquo;alimentation (+12% sur un an en octobre) fragilise doublement cette collecte&nbsp;: d&rsquo;un c&ocirc;t&eacute; elle fait monter en fl&egrave;che le nombre de b&eacute;n&eacute;ficiaires, de l&rsquo;autre elle pourrait entra&icirc;ner une baisse des dons. &laquo;&nbsp;Troisi&egrave;me poste budg&eacute;taire apr&egrave;s le loyer et les factures d&rsquo;eau et d&rsquo;&eacute;nergie, l&rsquo;alimentation est souvent le poste d&rsquo;ajustement des d&eacute;penses&nbsp;&raquo;, rappellent les banques alimentaires. Les fili&egrave;res agro-alimentaires r&eacute;clament d&rsquo;&ecirc;tre prot&eacute;g&eacute;es par un plan d&rsquo;accompagnement &laquo;&nbsp;&agrave; la hauteur des enjeux&nbsp;&raquo;, consid&eacute;rant l&rsquo;importance strat&eacute;gique de la souverainet&eacute; agricole, que le gouvernement n&rsquo;a cess&eacute; de mentionner pendant la crise du covid. L&rsquo;alimentation est notre avenir, cultivons-la.

[Edito] « L’énergie est notre avenir, économisons-la ». Ce célèbre slogan publicitaire - qui est en réalité une obligation légale depuis 2007 pour toute publicité émise par un fournissant d’énergie - a de beaux jours devant lui. La flambée du coût de l’énergie et les distorsions de concurrence au sein de l’Union européenne fragilisent grandement les filières agro-alimentaires, dont le caractère « essentiel » doit être rappelé.

Le coût de l’énergie sur la chaîne alimentaire

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 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Face aux enjeux agrienvironnementaux et alimentaires des territoires, l&rsquo;INRAE a d&eacute;velopp&eacute; une plateforme appel&eacute;e GAMAE, qui rassemble et con&ccedil;oit des &laquo;&nbsp;jeux s&eacute;rieux&nbsp;&raquo; &agrave; destination des diff&eacute;rents acteurs territoriaux, publics comme priv&eacute;s : &eacute;coles, agriculteurs, associations, collectivit&eacute;s, etc. 
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Cette institutionnalisation du jeu comme outil de r&eacute;flexion strat&eacute;gique est une premi&egrave;re fran&ccedil;aise (et deuxi&egrave;me mondiale) qui prend racine au sein de l&rsquo;UMR territoires (unit&eacute; mixte de recherche) sur le campus des C&eacute;zeaux &agrave; Clermont-Ferrand. Le projet mobilise des dizaines de chercheurs, issus de l&rsquo;INRAE, l&rsquo;UCA (universit&eacute; Clermont Auvergne), VetAgro Sup ou encore AgroParis Tech. Si le jeu s&eacute;rieux reprend les m&ecirc;mes m&eacute;caniques que le jeu de divertissement pur, il se diff&eacute;rencie par son utilit&eacute; et sa capacit&eacute; &agrave; impacter le monde r&eacute;el en amor&ccedil;ant des r&eacute;flexions collectives autour de probl&egrave;mes sp&eacute;cifiques. V&eacute;ritable outil de m&eacute;diation, le jeu s&eacute;rieux, qu&rsquo;il soit vid&eacute;o, de plateaux ou de cartes, facilite le dialogue et la conception de solutions collectives innovantes et adapt&eacute;es, l&agrave; o&ugrave;, parfois, l&rsquo;absence de communication entre les acteurs emp&ecirc;che toute synergie. &laquo;&nbsp;Notre but est d&rsquo;enrichir la bo&icirc;te &agrave; outils des acteurs territoriaux&nbsp;&raquo; explique Fran&ccedil;ois Johany, ing&eacute;nieur d&rsquo;&eacute;tudes &agrave; l&rsquo;UMR territoires.<h2>Outil de concertation</h2> L&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t du jeu r&eacute;side dans le fait que &laquo;&nbsp;les m&ecirc;mes r&egrave;gles s&rsquo;appliquent &agrave; tous&nbsp;&raquo; : la parole, distribu&eacute;e de mani&egrave;re &eacute;quilibr&eacute;e par un animateur entre les joueurs, se lib&egrave;re. Dans ce contexte favorable &agrave; la concertation, les participants partagent leurs connaissances, leurs exp&eacute;riences et leurs id&eacute;es pour r&eacute;soudre ensemble des situations tir&eacute;es du monde r&eacute;el, telles que le retour du loup, l'invasion de tiques ou encore la n&eacute;cessit&eacute; de faire &eacute;voluer les pratiques au sein des exploitations agricoles. En faisant jouer les participants leur propre r&ocirc;le (&eacute;lu, agriculteur, transformateur&hellip;), les leviers et contraintes propres &agrave; chacun sont mis en lumi&egrave;re, les probl&egrave;mes sont mieux identifi&eacute;s et prioris&eacute;s, et un travail de structuration des actions collectives pour les r&eacute;soudre peut commencer. &laquo; L&rsquo;utilisation du jeu ne va pas r&eacute;volutionner les fermes, mais, articul&eacute;e avec d&rsquo;autres types d&rsquo;accompagnement, elle apporte une grande ouverture pour la r&eacute;flexion car tous les participants sont oblig&eacute;s de s'exprimer, ce qui n&rsquo;est pas toujours le cas dans les formes de concertation plus classiques &raquo; souligne Rebecca Etienne, doctorante encadr&eacute;e par l&rsquo;UMR, qui m&egrave;ne depuis 2020 une th&egrave;se sur la transformation des syst&egrave;mes fourragers dans une dynamique collective au sein du territoire AOP fourme de Montbrison. &laquo; On s&rsquo;est vite aper&ccedil;u que g&eacute;rer la participation durant un jeu n&rsquo;allait pas de soi&nbsp;&raquo; rapporte Fran&ccedil;ois Johany. Face &agrave; ce constat, GAMAE propose &eacute;galement de former les animateurs aux diff&eacute;rents jeux pour assurer le respect de leurs r&egrave;gles et faciliter les &eacute;changes constructifs dans un climat non jugeant.<h2>Des jeux con&ccedil;us sur mesure</h2> Pour r&eacute;pondre au mieux aux besoins de chaque territoire, GAMAE propose de concevoir des jeux sur mesure, dans le cas o&ugrave; aucun des 118 jeux de sa ludoth&egrave;que num&eacute;rique, mise en ligne courant d&eacute;cembre, ne traiterait la probl&eacute;matique cibl&eacute;e par le demandeur. Pour ce faire, la plateforme dispose d&rsquo;un fab lab (laboratoire de fabrication) o&ugrave; des prototypes de jeux sont r&eacute;alis&eacute;s et test&eacute;s&nbsp;: &laquo;&nbsp;on mobilise toutes les disciplines au sein de l&rsquo;INRAE pour concevoir nos jeux, toujours en collaboration avec les acteurs du territoire&nbsp;&raquo; explique Fran&ccedil;ois Johany. &Agrave; titre d&rsquo;exemple, l&rsquo;institut a cr&eacute;&eacute; avec l'aide de producteurs des Combrailles le jeu de cartes &laquo;&nbsp;Go ticks&nbsp;&raquo;, qui met en sc&egrave;ne la concertation entre professionnels et citoyens autour de la gestion du risque tiques,&nbsp;probl&eacute;matique r&eacute;currente sur ce territoire. La plateforme est particuli&egrave;rement adapt&eacute;e aux organismes avec un petit budget, &laquo;&nbsp;mais s&rsquo;il y a besoin de produire &agrave; grande &eacute;chelle, on peut &eacute;galement faire appel &agrave; des &eacute;diteurs de jeux&nbsp;&raquo; pr&eacute;cise l&rsquo;ing&eacute;nieur.Des effets encore &eacute;tudi&eacute;s&laquo;&nbsp;Les jeux s&eacute;rieux produisent des effets puissants, mais compliqu&eacute;s &agrave; &eacute;valuer&nbsp;&raquo; constatent les ing&eacute;nieurs. C&rsquo;est pourquoi l&rsquo;&eacute;quipe de GAMAE consacre beaucoup de temps &agrave; l&rsquo;analyse de parties jou&eacute;es et &agrave; leur impact sur le moyen-long terme. Devant leurs &eacute;crans, les chercheurs scrutent les parties film&eacute;es et observent dans le d&eacute;tail les comportements, les interactions ou encore le champ lexical utilis&eacute; par les joueurs. Dans un deuxi&egrave;me temps, les chercheurs notent si la vision et les habitudes des participants, vis-&agrave;-vis de la th&eacute;matique du jeu, ont &eacute;volu&eacute; : &laquo;&nbsp;on r&eacute;alise un debriefing &agrave; la fin du jeu pour &eacute;valuer le gameplay (jouabilit&eacute;) et les connaissances acquises par chacun. On revient &agrave; post&eacute;riori vers les participants pour constater ce qui a boug&eacute; dans leurs pratiques (notamment agricoles)&nbsp;: qu'est-ce qui a &eacute;t&eacute; mis en place,&nbsp;est-ce que &ccedil;a r&eacute;pond de fa&ccedil;on satisfaisante &agrave; la probl&eacute;matique soulev&eacute;e par le jeu, est-ce que ces solutions sont durables et adapt&eacute;es &eacute;conomiquement &agrave; l'exploitation ?&nbsp;&raquo; pr&eacute;cise Sylvain Dernat, ing&eacute;nieur d'&eacute;tudes &agrave; l'UMR territoires. Si l'on s'attend &agrave; des r&eacute;sultats prometteurs, il faudra attendre encore quelques ann&eacute;es de recherche avant d'obtenir des donn&eacute;es pr&eacute;cises sur l'impact r&eacute;el de cet outil sur les individus et les territoires.

L’INRAE présente GAMAE, la première plateforme française de ressources scientifiques et techniques dédiée aux « jeux sérieux » comme réponses aux enjeux agricoles, environnementaux et alimentaires des territoires.

GAMAE : des jeux sérieux pour répondre à de sérieux enjeux

Pour la 23e fois, les v&eacute;t&eacute;rinaires intervenant en Creuse ont r&eacute;pondu &agrave; l&rsquo;invitation de Philippe Monteil, Pr&eacute;sident de GDS Creuse et de Nicolas Athanassiadis, Pr&eacute;sident du Groupement Technique V&eacute;t&eacute;rinaire 23. Avec 30 personnes pr&eacute;sentes, la th&eacute;matique retenue a fortement mobilis&eacute; et a permis des &eacute;changes nourris.Le maillage v&eacute;t&eacute;rinaire, une probl&eacute;matique nationale&hellip; Jean-Claude Colombo, repr&eacute;sentant du Conseil R&eacute;gional de l&rsquo;Ordre des V&eacute;t&eacute;rinaires de Nouvelle-Aquitaine (CROV NA), a pr&eacute;sent&eacute; les &eacute;l&eacute;ments de bilan du maillage v&eacute;t&eacute;rinaire en France et sur notre d&eacute;partement. La probl&eacute;matique d&eacute;passe en effet largement les fronti&egrave;res de notre territoire et concerne surtout le secteur du soin aux animaux de rente. Plus de 1.000 v&eacute;t&eacute;rinaires s&rsquo;inscrivent tous les ans en France (dont la moiti&eacute; d&rsquo;origine &eacute;trang&egrave;re) mais cela ne suffit pas &agrave; combler les besoins dus aux d&eacute;parts en retraite et &agrave; l&rsquo;augmentation de l&rsquo;activit&eacute; globale, essentiellement li&eacute;e &agrave; l&rsquo;exercice sur les animaux de compagnie. Il manquerait plus de 500 v&eacute;t&eacute;rinaires chaque ann&eacute;e. Les attentes des jeunes v&eacute;t&eacute;rinaires ont &eacute;galement &eacute;volu&eacute;, avec le souhait de conserver un bon &eacute;quilibre vie priv&eacute;e &ndash; vie professionnelle et plus de la moiti&eacute; des v&eacute;t&eacute;rinaires qui arr&ecirc;tent l&rsquo;exercice lib&eacute;ral ont moins de 45 ans.&hellip; avec des sp&eacute;cificit&eacute;s pour la CreuseNotre d&eacute;partement souffre de handicaps bien connus qui concernent toutes les professions&nbsp;: mauvaise image de la ruralit&eacute;, enclavement g&eacute;ographique, difficult&eacute; d&rsquo;acc&egrave;s &agrave; certains services&hellip; Pour la profession v&eacute;t&eacute;rinaire, nous avons un solde d&eacute;mographique net n&eacute;gatif et les v&eacute;t&eacute;rinaires inscrits ont une moyenne d&rsquo;&acirc;ge tr&egrave;s au-dessus de la moyenne nationale, ce qui laisse penser que le pire est encore devant nous, avec le d&eacute;part en retraite de ces praticiens. Les tensions sur le monde de l&rsquo;&eacute;levage et le vieillissement des &eacute;leveurs ne sont pas non plus un facteur favorable &agrave; l&rsquo;installation de nouveaux confr&egrave;res. Nous constatons l&rsquo;implantation de chaines de cabinets v&eacute;t&eacute;rinaires, qui rach&egrave;tent les structures. Leur ambition reste de maintenir une activit&eacute; rurale dans les structures, mais force est de constater qu&rsquo;elles rencontrent les m&ecirc;mes difficult&eacute;s de recrutement.La Corr&egrave;ze, un pr&eacute;curseur d&rsquo;actions sp&eacute;cifiques pour inverser la tendance&hellip;David Quint, Vice-Pr&eacute;sident du Syndicat National des V&eacute;t&eacute;rinaires d&rsquo;Exercice Lib&eacute;ral (SNVEL), nous a ensuite pr&eacute;sent&eacute; les actions mises en &oelig;uvre en Corr&egrave;ze. Confront&eacute;s &agrave; la m&ecirc;me probl&eacute;matique, le Conseil D&eacute;partemental de la Corr&egrave;ze a mis en place en 2021 des mesures financi&egrave;res permettant la d&eacute;couverte de l&rsquo;exercice sur les animaux de rente pour les &eacute;l&egrave;ves des &eacute;coles v&eacute;t&eacute;rinaires ainsi que des aides &agrave; l&rsquo;installation et &agrave; la modernisation des structures. La permanence et continuit&eacute; des soins &eacute;tant r&eacute;guli&egrave;rement cit&eacute;e comme la contrainte principale de la profession v&eacute;t&eacute;rinaire, un service de r&eacute;gulation t&eacute;l&eacute;phonique a &eacute;t&eacute; install&eacute;, le SAVU 19. En dehors des heures d&rsquo;ouverture des cabinets, les personnes souhaitant contacter leur v&eacute;t&eacute;rinaire sont mis en contact avec un service de t&eacute;l&eacute;phonie qui prend en compte la demande, &eacute;value le caract&egrave;re d&rsquo;urgence et renvoie vers le v&eacute;t&eacute;rinaire de garde si besoin. Ce dispositif, dupliqu&eacute; de ce qui existe en humaine, a d&eacute;marr&eacute; &agrave; l&rsquo;automne 2022 et son &eacute;volution m&eacute;rite d&rsquo;&ecirc;tre surveill&eacute;e.&hellip; le Conseil D&eacute;partemental de la Creuse qui se mobilise &eacute;galement&hellip;Bertrand Labar, repr&eacute;sentant le Conseil D&eacute;partemental a pr&eacute;sent&eacute; le &laquo;&nbsp;Plan Vetos 23&nbsp;&raquo; (cf. encadr&eacute;). Depuis septembre 2022, des aides financi&egrave;res sont propos&eacute;es aux &eacute;tudiants v&eacute;t&eacute;rinaires pour faciliter leur venue en stage dans les cabinets v&eacute;t&eacute;rinaires creusois avec activit&eacute; rurale&nbsp;(d&eacute;placements, h&eacute;bergements). Une bourse d&rsquo;&eacute;tudes de 800 &euro; par mois pendant les deux derni&egrave;res ann&eacute;es de scolarit&eacute; peut aussi &ecirc;tre accord&eacute;e aux jeunes v&eacute;t&eacute;rinaires s&rsquo;engageant &agrave; exercer au moins 5 ans en Creuse. Il faut saluer cette initiative de notre Conseil D&eacute;partemental, le march&eacute; des jeunes v&eacute;t&eacute;rinaires risquant de devenir de plus en plus concurrentiel, ces mesures permettront d&rsquo;attirer des jeunes avec un profil correspondant &agrave; nos attentes.&hellip; et de probables mesures r&eacute;gionales &agrave; venirGhislain Audusseau, Directeur du GDS 79, nous a pr&eacute;sent&eacute; les premiers &eacute;l&eacute;ments du Partenariat Europ&eacute;en pour l&rsquo;Innovation (PEI-AGRI). Il s&rsquo;agit de fonds qui vont &ecirc;tre d&eacute;ploy&eacute;s au niveau r&eacute;gional pour soutenir des actions en relation avec le monde agricole, dont le maillage v&eacute;t&eacute;rinaire. Des territoires ont &eacute;t&eacute; choisis pour la phase d&rsquo;&eacute;mergence, premi&egrave;re &eacute;tape de ce PEI dont les conclusions sont attendues pour fin 2023. Pour Poitou-Charentes, plusieurs mesures ont &eacute;t&eacute; identifi&eacute;es autour de 3 axes&nbsp;: conforter la relation v&eacute;to / &eacute;leveur, r&eacute;fl&eacute;chir &agrave; une nouvelle organisation des structures v&eacute;t&eacute;rinaires et r&eacute;fl&eacute;chir aux modalit&eacute;s de recrutement des jeunes v&eacute;t&eacute;rinaires. D&egrave;s 2024, les mesures choisies seront d&eacute;ploy&eacute;es dans la phase de fonctionnement, probablement &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle r&eacute;gionale. En parall&egrave;le, le Conseil R&eacute;gional aide d&eacute;j&agrave; les &eacute;l&egrave;ves en stage tutor&eacute; et a d&eacute;bloqu&eacute; une enveloppe budg&eacute;taire substantielle pour la cr&eacute;ation d&rsquo;une 6e &eacute;cole v&eacute;t&eacute;rinaire &agrave; Limoges. L&rsquo;objectif est d&rsquo;avoir un vivier de jeunes praticiens issus du territoire ou le connaissant et susceptibles d&rsquo;y rester. Enfin, des mesures de soutien aux investissements et &agrave; l&rsquo;&eacute;quipement des cabinets v&eacute;t&eacute;rinaires ruraux sont pr&eacute;vues.Plan Vetos 23 (CD 23)&nbsp;La Creuse fait partie des 3 d&eacute;partements (avec la Corr&egrave;ze et l&rsquo;Is&egrave;re) ayant d&eacute;cid&eacute; d&rsquo;affecter des moyens financiers pour susciter des vocations en exercice rural et attirer de jeunes v&eacute;t&eacute;rinaires. L&rsquo;aide du Conseil D&eacute;partemental au travers du &laquo;&nbsp;Plan Vetos 23&nbsp;&raquo; se fait sur 2 axes, une participation au financement de stages d&rsquo;&eacute;tudiants dans les cabinets v&eacute;t&eacute;rinaires du d&eacute;partement (d&eacute;placements et h&eacute;bergements) et une offre de bourse d&rsquo;&eacute;tude lors des 2 derni&egrave;res ann&eacute;es d&rsquo;&eacute;cole en &eacute;change de l&rsquo;engagement d&rsquo;exercer en Creuse pendant au moins 5 ans. Vous pouvez retrouver tous les d&eacute;tails sur le site internet www.esprit-creuse.fr, rubrique &laquo;&nbsp;v&eacute;t&eacute;rinaires&nbsp;&raquo;.Un retour favorable des v&eacute;t&eacute;rinaires pr&eacute;sentsA l&rsquo;issue de ces pr&eacute;sentations, un tour de table a &eacute;t&eacute; organis&eacute; qui a permis &agrave; tous de s&rsquo;exprimer. On constate que les cabinets qui r&eacute;ussissent &agrave; recruter sont ceux qui offrent les meilleures conditions d&rsquo;exercice, notamment sur l&rsquo;alternance jours de travails et p&eacute;riodes de repos. Les mesures financi&egrave;res propos&eacute;es, d&eacute;partementales ou r&eacute;gionales, ont unanimement &eacute;t&eacute; salu&eacute;es et devraient faciliter la venue de stagiaires susceptibles de rester sur notre territoire. Il reste &agrave; les diffuser largement aupr&egrave;s des &eacute;coles v&eacute;t&eacute;rinaires, fran&ccedil;aises et &eacute;trang&egrave;res. Si l&rsquo;horizon de l&rsquo;&eacute;cole v&eacute;t&eacute;rinaire &agrave; Limoges peut paraitre lointain par rapport &agrave; l&rsquo;urgence de la situation, cela reste un projet louable et &agrave; soutenir. Enfin, une demande a &eacute;t&eacute; exprim&eacute;e d&rsquo;organiser une rencontre annuelle entre les jeunes confr&egrave;res du d&eacute;partement, GDS Creuse a retenu l&rsquo;id&eacute;e et se chargera de l&rsquo;organiser.Une journ&eacute;e riche en &eacute;changes et porteuse d&rsquo;espoir &agrave; moyen termeSi le maillage v&eacute;t&eacute;rinaire sur la Creuse risque de se d&eacute;grader dans les prochaines ann&eacute;es, esp&eacute;rons que la mobilisation collective au travers des mesures mises en &oelig;uvre permette d&rsquo;am&eacute;liorer la situation. Dans le m&ecirc;me temps, nous restons soucieux de l&rsquo;&eacute;volution de l&rsquo;&eacute;conomie de l&rsquo;&eacute;levage, car s&rsquo;il est certain que les &eacute;leveurs ont besoin de v&eacute;t&eacute;rinaires &agrave; leurs c&ocirc;t&eacute;s, la r&eacute;ciproque l&rsquo;est tout autant. Pour plus de renseignements, n&rsquo;h&eacute;sitez pas &agrave; nous contacter.Dr Boris BOUBET &ndash; GDS Creuse &ndash; Dr Nicolas ATHANASSIADIS &ndash; GTV 23&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

Journée GDS Creuse - GTV 23 : Le 15 novembre 2022, les vétérinaires intervenant en Creuse étaient conviés à la 23e journée GDS - GTV pour échanger sur la problématique du maillage vétérinaire et des solutions qui pourraient être apportées.

Compte rendu de la journée  "Le maillage vétérinaire en Creuse"

Cette ann&eacute;e encore, le lyc&eacute;e&nbsp; sanflorain accueillait les Ovinpiades, pour une 18e &eacute;dition. Malheureusement, cette &eacute;preuve d&eacute;partementale &eacute;tait amput&eacute;e de la participation des &eacute;l&egrave;ves du lyc&eacute;e agricole d&rsquo;Aurilllac. Les 25 concurrents &eacute;taient issus de la maison familiale et rurale de Marcol&egrave;s, du lyc&eacute;e Louis-Mallet avec des &eacute;l&egrave;ves en seconde et terminale productions animales et CGEA2, et du CFPPA de Saint-Flour en sp&eacute;cialisation ovine (CS). Les sept &eacute;preuves Les sept &eacute;preuves pratiques du matin permettaient aux jeunes de mettre en &eacute;vidence leurs connaissances sur le parage, le tri, la contention, l&rsquo;&eacute;tat corporel des brebis, les questions de sant&eacute;, l&rsquo;engraissement des agneaux et le choix des b&eacute;liers reproducteurs. Pass&eacute; cela, les &eacute;preuves th&eacute;oriques les attendaient avec des questions d&rsquo;ordre g&eacute;n&eacute;ral sur l&rsquo;&eacute;levage et la reconnaissance des races ovines. Le mat&eacute;riel de contention &eacute;tait pr&ecirc;t&eacute; par la coop&eacute;rative Copagno. La gestion de la laine revenait &eacute;galement dans la comp&eacute;tition, m&ecirc;me si aujourd&rsquo;hui, les &eacute;levages ne savent quoi faire de cette mati&egrave;re premi&egrave;re. &ldquo;Certains s&rsquo;entra&icirc;nent &agrave; partir des fiches Inn&rsquo;Ovin, en travaux pratiques, et les mercredis avant les &eacute;preuves&rdquo;, confiait Jean-Jacques Sarraille, professeur de zootechnie au lyc&eacute;e de Saint-Flour. Cette ann&eacute;e, le jury se composait de plusieurs bin&ocirc;mes avec un &eacute;leveur et un technicien. Les premiers &eacute;taient originaires du Cantal, de la Haute-Loire et de la Loz&egrave;re. Les seconds venaient de la Chambre d&rsquo;agriculture, de Copagno, de l&rsquo;Upra et du GDS. &nbsp; Finale &agrave; Paris &Agrave; l&rsquo;issue de la journ&eacute;e, les huit premiers &eacute;taient qualifi&eacute;s pour la finale r&eacute;gionale organis&eacute;e cette ann&eacute;e au lyc&eacute;e du Bourbonnais &agrave; Moulins, dans l&rsquo;Allier. L&rsquo;&eacute;preuve aura lieu le 8 d&eacute;cembre. Elle ouvrira les portes vers la finale nationale &agrave; Paris, pr&eacute;vue dans le cadre du Salon international de l&rsquo;agriculture pour les deux meilleurs r&eacute;gionaux. &nbsp; Tous les &eacute;l&egrave;ves sont volontaires. Pourtant, aucun des participants de cette &eacute;dition, rencontr&eacute;s sur place, n&rsquo;envisage de s&rsquo;installer en production ovine. &ldquo;Cette &eacute;preuve, bas&eacute;e sur le volontariat des candidats, a pour vocation de faire la promotion de l&rsquo;&eacute;levage ovin, expliquait Jean-Jacques Sarraille. Mais quand on a le go&ucirc;t des concours, les jeunes ont tendance &agrave; tous les faire.&rdquo; Malheureusement pour l&rsquo;&eacute;levage ovin cantalien, un seul jeune par an s&rsquo;installe dans le d&eacute;partement. Un d&eacute;partement qui compte 130 &eacute;leveurs inscrits &agrave; l&rsquo;aide &ldquo;ovine&rdquo; c&rsquo;est-&agrave;-dire poss&eacute;dant un troupeau de plus de 50 brebis. R&eacute;sultats 1. G&eacute;raud Barri&eacute; (CGEA2 - Saint-Flour) ; 2. Valentin Fournial (CGEA 2 - Saint-Flour) ; 3. Maxime Vidal (CGEA2 - Saint-Flour) ; 4. Delphine Laborie (CS - Saint-Flour) ; 5. Mathis Bousquet (CS - Saint-Flour) ; 6. Coline Trybus (CS - Saint-Flour) ; 7. Thibaut Laccassagne (CGEA2 - Saint-Flour) ; 8. Faustin Gibelin (CGEA2 - Saint-Flour). Tous les huit sont qualifi&eacute;s pour la finale r&eacute;gionale. 9. Aliz&eacute;e Brandely (CS - Saint-Flour) ; 10. Gabriel Prax (CS - Saint-Flour) ; 11. Valentin Mallet (PA - Saint-Flour)&nbsp; ; 12. Cl&eacute;ment Imbert (CGEA2 - Saint-Flour) ; 13. Anthony Ginalhac (Marcol&egrave;s) ; 14. Justin Bouscarel (Marcol&egrave;s) ; 15. Rapha&euml;l Fourgous (Marcol&egrave;s) ; 16. Elouan Portal (CS - Saint-Flour) ; 17. Cl&eacute;ment Vigier (Marcol&egrave;s) ; 18. Erwan F&eacute;o (Marcol&egrave;s) ; 19. J&eacute;r&eacute;my Daulhac (Marcol&egrave;s) ; 20. Lucas Ramadier (PA - Saint-Flour) ; 21. Mathis Filiol (Marcol&egrave;s) ; 22. Fabien H&eacute;zard (Marcol&egrave;s) ; 23. Dorian Terrisse (Marcol&egrave;s). &nbsp;

Vingt-cinq jeunes participaient la semaine dernière aux Ovinpiades des jeunes bergers au lycée agricole Louis-Mallet à Saint-Flour.

Finale départementale des Ovinpiades  pour le salon international de l’agriculture

Avec les s&eacute;cheresses de plus en plus fr&eacute;quentes, les probl&eacute;matiques li&eacute;es &agrave; l&rsquo;abreuvement des animaux s&rsquo;intensifient. Face &agrave; ce constat, la Chambre d&rsquo;agriculture organise r&eacute;guli&egrave;rement des journ&eacute;es techniques &agrave; destination des &eacute;leveurs pour leur permettre de d&eacute;couvrir des dispositifs innovants visant &agrave; pallier ces difficult&eacute;s. Retour sur la visite du 9 novembre 2022 organis&eacute;e par la Chambre d&rsquo;agriculture au Gaec Picaud Thierry &agrave; La Serre-Bussi&egrave;re-Vieille Le syst&egrave;me de pompage solaire peut &ecirc;tre une solution lorsque la ressource en eau est situ&eacute;e loin des points d&rsquo;abreuvement.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Dans le cas du Gaec Picaud, ce syst&egrave;me de pompage permet d&rsquo;alimenter en eau une trentaine d&rsquo;hectares mais aussi les b&acirc;timents, pourtant situ&eacute;s &agrave; 700 m&egrave;tres de la ressource en eau et pr&eacute;sentant 25 m&egrave;tres de d&eacute;nivel&eacute; positif.
</aside>
L&rsquo;&eacute;quipement est constitu&eacute; de 4 panneaux solaires alimentant en direct une pompe immerg&eacute;e. Une cuve tampon situ&eacute;e en hauteur permet de stocker de l&rsquo;eau pour alimenter les b&acirc;timents autant la journ&eacute;e que la nuit.Thierry Picaud s&rsquo;estime satisfait de cette installation qui lui permet d&rsquo;utiliser de l&rsquo;eau qu&rsquo;il ne pouvait valoriser avant car situ&eacute;e trop loin de ses b&acirc;timents. M&ecirc;me si le syst&egrave;me demande une surveillance minimale pour s&rsquo;assurer de son bon fonctionnement, avec cette distribution automatis&eacute;e, il a r&eacute;ellement constat&eacute; un gain de temps et de consommation de carburant. On estime par ailleurs que gr&acirc;ce au fonctionnement bas&eacute; sur l&rsquo;&eacute;nergie solaire, la pompe &agrave; moins de risque de griller qu&rsquo;un syst&egrave;me &eacute;lectrique sujet aux surtensions lors des orages.&nbsp;Contact, informations&nbsp;: Ludivine Duteilh, conseill&egrave;re eau de la Chambre d&rsquo;agriculture&nbsp;: 05&nbsp;55&nbsp;61&nbsp;50&nbsp;44.

Pompage avec système solaire est un dispositif qui permet aux éleveurs de sécuriser la disponibilité en eau pour leurs animaux mais aussi de réaliser des économies de temps et d’argent considérables.

[Retour d'expérience] pompage avec système solaire : une solution pour l’abreuvement aux champs et aux bâtiments

Changement notable introduit par les textes publi&eacute;s le 22 novembre : la "voie B" d'acc&egrave;s &agrave; cette certification est supprim&eacute;e.&nbsp;Elle &eacute;tait particuli&egrave;rement contest&eacute;e par les associations de d&eacute;fense de l'environnement et de l'agriculture biologique, car plus que sur des indicateurs de performance pr&eacute;cise, cette voie d'acc&egrave;s reposait sur une "approche globale".&Eacute;taient &eacute;ligibles, &agrave; ce titre, les agriculteurs chez qui les achats d'intrants (pesticides, engrais, m&eacute;dicaments v&eacute;t&eacute;rinaires, aliments des animaux, &eacute;lectricit&eacute;) repr&eacute;sentaient moins de 30% du chiffre d'affaires.&nbsp;Cette "voie B" permettait donc aux "exploitations des fili&egrave;res &agrave; forte valeur ajout&eacute;e (viticulture) ou &agrave; fort co&ucirc;t de main d'oeuvre (mara&icirc;chage)" d'obtenir la certification, "sans aucune am&eacute;lioration de leur performance environnementale", reprochait l'Institut du d&eacute;veloppement durable et des relations internationales (Iddri).Dans sa d&eacute;clinaison finale de la politique agricole commune pour 2023-2027, le gouvernement fran&ccedil;ais avait propos&eacute; en juillet de renforcer les exigences de ce label HVE, pour "r&eacute;pondre aux ambitions de la PAC".&nbsp;Pour r&eacute;pondre aux critiques de la Commission europ&eacute;enne, il avait par ailleurs d&eacute;cid&eacute; de rehausser les aides de l'&eacute;co-r&eacute;gime - qui r&eacute;compensent les pratiques les plus vertueuses - pour les exploitations en bio. Elles &eacute;taient, dans la premi&egrave;re version de son plan strat&eacute;gique national (PSN), r&eacute;mun&eacute;r&eacute;es au m&ecirc;me niveau que celles labellis&eacute;es HVE.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pour-ses-10-ans-la-hve-s-offre-une-cure-de-jouvence" target="_blank" title="">Pour ses 10 ans, la HVE s&rsquo;offre une cure de jouvence</a>
</aside>

Les critères permettant aux exploitations agricoles d'accéder à la certification "Haute valeur environnementale" (HVE), jugés trop peu exigeants par les associations de défense de l'environnement, ont été révisés par le gouvernement, selon des textes publiés au Journal officiel.

Le gouvernement durcit l'accès à la certification HVE

Pleinement conscient de sa responsabilit&eacute; et profond&eacute;ment engag&eacute; dans ces domaines, le SOMMET a fait de la dimension durable son ambition majeure pour l&rsquo;agriculture de demain en s&rsquo;attachant &agrave; promouvoir l&rsquo;ensemble des avanc&eacute;es et innovations en mati&egrave;re de pr&eacute;servation de la Nature et de l&rsquo;Homme.Cet engagement d&rsquo;envergure s&rsquo;appuie sur un parti-pris d&eacute;sormais fi&egrave;rement expos&eacute; : Faire du SOMMET DE L&rsquo;&Eacute;LEVAGE, le salon professionnel de la durabilit&eacute; en &eacute;levage de ruminants.


 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/6/7/3/9/5189376-1-fre-FR/7c9bf77f8c0b-moutons-charmoises-sommet-elevage-jpg" alt="" height="768" width="1024" /></figure>

<h2>L&rsquo;&eacute;levage &agrave; l&rsquo;herbe des prairies naturelles, figure de proue de l&rsquo;&eacute;levage durable dans le Massif central</h2>Aujourd&rsquo;hui, tout le monde parle de durabilit&eacute; et a conscience qu&rsquo;il faut agir maintenant pour construire, demain, un monde plus vertueux et durable. Mais qu&rsquo;est-ce que l&rsquo;&eacute;levage durable ? Comment cela se traduit-il concr&egrave;tement ? Quelles sont les normes ?Toutes ces questions, et bien d&rsquo;autres encore, trouveront &eacute;cho et r&eacute;ponses au SOMMET DE L&rsquo;&Eacute;LEVAGE. &laquo; Les notions de durabilit&eacute; suscitent de nombreuses r&eacute;actions et ne sont pas per&ccedil;ues de la m&ecirc;me fa&ccedil;on d&rsquo;un pays &agrave; un autre. &Agrave; travers notre &eacute;v&eacute;nement, nous souhaitons montrer au plus grand nombre ce que signifie l&rsquo;&eacute;levage durable en France et tout particuli&egrave;rement dans le Massif central. Car sur ce territoire o&ugrave; la nature r&egrave;gne en ma&icirc;tre (70% du territoire est constitu&eacute; de prairies naturelles) existe un mod&egrave;le d&rsquo;&eacute;levage durable bas&eacute; sur le pastoralisme. Indispensable &agrave; l&rsquo;entretien des paysages, il contribue &agrave; la pr&eacute;servation de la biodiversit&eacute; et &agrave; la richesse des territoires en maintenant de l&rsquo;emploi et un tissu social. Gr&acirc;ce au SOMMET, nous souhaitons, entre autres, valoriser cet atout exceptionnel. &raquo; explique Fabrice Berthon, son Commissaire G&eacute;n&eacute;ral.


 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/3/7/3/9/5189373-1-fre-FR/8f3497e30f22-taureau-charolaise-sommet-elevage-hbc-jpg" alt="HBC" height="681" width="1024" /></figure>

 Cr&eacute;dit photo : HBC<h2>Prise de conscience &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e mondiale du pastoralisme</h2>En accueillant la Mongolie comme invit&eacute;e d&rsquo;honneur lors de la derni&egrave;re &eacute;dition, le SOMMET a pu sensibiliser le monde de l&rsquo;&eacute;levage mais &eacute;galement le monde politique &agrave; l&rsquo;Ann&eacute;e Internationale du Pastoralisme, en 2026, initi&eacute;e par la Mongolie et valid&eacute;e par la FAO (Organisation des Nations unies pour l&rsquo;alimentation et l&rsquo;agriculture). Le SOMMET DE L&rsquo;&Eacute;LEVAGE compte bien s&rsquo;inscrire dans ce mouvement avec l&rsquo;organisation de nombreux temps forts d&eacute;di&eacute;s &agrave; la valorisation des espaces naturels tels que l&rsquo;organisation d&rsquo;une conf&eacute;rence mondiale durant le SOMMET 2026. &laquo; Tout le monde semble s&rsquo;accorder pour dire que le point d&rsquo;orgue de cette ann&eacute;e du pastoralisme devra se d&eacute;rouler au SOMMET DE L&rsquo;&Eacute;LEVAGE &raquo; pr&eacute;cise Fabrice Berthon. &laquo; Il nous reste &agrave; convaincre la FAO dor&eacute;navant &raquo;.Alors, dans un monde o&ugrave; l&rsquo;alimentation pour tous est un enjeu au m&ecirc;me titre que l&rsquo;impact humain sur la plan&egrave;te, le SOMMET DE L&rsquo;ELEVAGE s&rsquo;av&egrave;re &ecirc;tre une r&eacute;ponse pragmatique et engag&eacute;e.La 32e &eacute;dition qui se d&eacute;roulera du 3 au 6 octobre 2023 &agrave; Cournon-d&rsquo;Auvergne, fera de la durabilit&eacute; des syst&egrave;mes d&rsquo;&eacute;levage une priorit&eacute; et une th&eacute;matique majeure. Prenez date !&nbsp;Plus d'informations :Site internet : <a href="https://www.sommet-elevage.fr" target="_blank" title="">www.sommet-elevage.fr</a> R&eacute;seaux sociaux : <a href="https://www.facebook.com/SommetElevage/" target="_blank" title="">Facebook</a> - <a href="https://www.instagram.com/sommetelevage/" target="_blank" title="">Instagram</a> - <a href="https://www.tiktok.com/@sommetelevage?" target="_blank" title="">TikTok</a> - <a href="https://twitter.com/sommetelevage" title="">Twitter</a> - <a href="https://fr.linkedin.com/company/sommet-de-l-elevage" target="_blank" title="">LinkedIn</a>

En 2021, le SOMMET DE L’ÉLEVAGE fêtait ses 30 ans. Avec la dernière édition qui s’est achevée le 7 octobre dernier, le SOMMET est entré dans sa 4e décennie d’existence. Une nouvelle ère plus que jamais confrontée aux problématiques environnementales, sociétales et économiques, sur fond de réchauffement climatique, guerre en Ukraine et souveraineté alimentaire.

Le SOMMET DE L’ÉLEVAGE pour un élevage durable

Des produits racinaires d&rsquo;automne sont autoris&eacute;s au sens de l&rsquo;homologation. Attention cependant &agrave; leur s&eacute;lectivit&eacute;&nbsp;! Les d&eacute;sherbages d&rsquo;automne peuvent en effet &laquo;&nbsp;marquer&nbsp;&raquo; la culture et la rendre plus sensible aux al&eacute;as climatiques, dont le gel. A noter &eacute;galement que les solutions de d&eacute;sherbage en sortie d&rsquo;hiver sont quasi inexistantes (du fait de r&eacute;sistances). En cons&eacute;quence, on pr&eacute;f&egrave;rera implanter une orge de printemps &agrave; partir de d&eacute;but novembre sur des parcelles pr&eacute;sentant des infestations faibles &agrave; modestes. Outre le fait de ne pas avoir d&eacute;pens&eacute; un herbicide en cas de gel de la culture, c&rsquo;est une mani&egrave;re de g&eacute;rer durablement des parcelles encore propres.<h2>Attention &agrave; la s&eacute;lectivit&eacute; des herbicides utilis&eacute;s</h2>En combinant l&rsquo;ensemble de nos donn&eacute;es d&rsquo;essais (en particulier les essais s&eacute;lectivit&eacute; conduits pendant trois ans dans le Berry), des homologations, des solutions dont l&rsquo;usage est autoris&eacute; et cautionn&eacute; par les firmes ainsi que la liste des produits test&eacute;s et accept&eacute;s sur orge de brasserie par l&rsquo;IFBM, nous arrivons &agrave; sept solutions de d&eacute;sherbage contres les gramin&eacute;es (tableau 1). 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/9/4/8/5188492-1-fre-FR/7091441fb59d-arvalis3-jpg" alt="" height="603" width="1002" /></figure>

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<h2>Privil&eacute;gier les solutions de post-semis/pr&eacute;lev&eacute;e</h2>L&rsquo;orge de printemps &eacute;tant sem&eacute;e tardivement &agrave; partir de d&eacute;but novembre, les solutions de post-semis/pr&eacute;lev&eacute;e sont &agrave; privil&eacute;gier pour plusieurs raison. D&rsquo;une part, lorsque les cr&eacute;neaux de semis sont bons &agrave; ces dates-l&agrave;, ils sont souvent bons &eacute;galement pour les interventions de pr&eacute;lev&eacute;e et Les probl&egrave;mes de s&eacute;lectivit&eacute; sont moins importants. D&rsquo;autre part, les positionnements de postlev&eacute;e pr&eacute;coce, &agrave; 1-2&nbsp;feuille de l&rsquo;orge, sur d&eacute;cembre pour des semis de mi-novembre, sont souvent plus d&eacute;licats voire impossibles (sols trop humides, risque de gel plus importants&hellip;) ; et les s&eacute;lectivit&eacute;s sont plus risqu&eacute;es. Les programmes d&rsquo;automne du type Avadex pr&eacute;semis puis Fosburi 1-2&nbsp;F seront &agrave; r&eacute;server aux situations les plus infest&eacute;es et/ou avec pr&eacute;sence de bromes (efficacit&eacute; limit&eacute;). A noter qu&rsquo;investir dans des solutions on&eacute;reuses &agrave; l&rsquo;automne n&rsquo;est pas sans risque&nbsp;: un gel peut provoquer la perte de la culture et on risque d&rsquo;avoir d&eacute;pens&eacute; des euros pour rien.

Semer une orge de printemps à partir de début novembre revient soit à décaler la date de semis d’une céréale d’hiver, soit à faire l’impasse sur la capacité nettoyante de cette orge semée au printemps. Dans ces conditions, l’orge de printemps implantée à l’automne ne sera pas indemne de graminées adventices. Le point sur les solutions envisageables.

Orge de printemps semée à l’automne : quelles solutions de désherbage ?

Les troubles respiratoires infectieux sont provoqu&eacute;s par l&rsquo;action combin&eacute;e d&rsquo;agents pathog&egrave;nes et de facteurs d&rsquo;&eacute;levage (logement, stress, alimentation&hellip;). Leur ma&icirc;trise demande un diagnostic appuy&eacute; sur l&rsquo;int&eacute;gration des donn&eacute;es &eacute;pid&eacute;miologiques, cliniques, analytiques et des pratiques d&rsquo;&eacute;levage.Des sympt&ocirc;mes vari&eacute;s avec le thermom&egrave;tre comme premier r&eacute;flexe&hellip;Lors d&rsquo;un &eacute;pisode respiratoire, les sympt&ocirc;mes observ&eacute;s sont la perte d&rsquo;app&eacute;tit, de la l&eacute;thargie, de la toux, de la dyspn&eacute;e ou du jetage. Mais l&rsquo;hyperthermie est le premier signe d&rsquo;une infection, notamment en phase virale. La prise de temp&eacute;rature de tous les animaux du lot pour identifier les asymptomatiques doit &ecirc;tre syst&eacute;matique pour pouvoir les isoler et les traiter pr&eacute;cocement (pour rappel, temp&eacute;rature normale du bovin 38,5 &deg;C, jusqu&rsquo;&agrave; 39 &deg;C sur le veau). La fi&egrave;vre baisse par la suite et on peut avoir une infection bact&eacute;rienne importante avec une hyperthermie mod&eacute;r&eacute;e.&hellip; et un diagnostic clinique imparfait, d&rsquo;o&ugrave; la n&eacute;cessit&eacute; du recours &agrave; l&rsquo;analyseAu vu des sympt&ocirc;mes, votre v&eacute;t&eacute;rinaire pourra identifier la localisation du probl&egrave;me avec des infections des voies respiratoires hautes (rhinite, trach&eacute;ite, bronchite) et celles du poumon (pneumonie), plus difficiles &agrave; soigner. Mais il est rarement possible d&rsquo;identifier avec pr&eacute;cision l&rsquo;agent causal. En effet, en mati&egrave;re de maladie respiratoire, les agents pathog&egrave;nes sont nombreux et vari&eacute;s&nbsp;avec des virus (syncytial (BoRSV), PI3, coronavirus, ad&eacute;novirus, IBR, BVD&hellip;), des bact&eacute;ries (pasteurelles, mycoplasmes&hellip;), des parasites (strongles pulmonaires), voire certains champignons comme l&rsquo;aspergillose. Ces agents interagissent entre eux et il est rare de n&rsquo;identifier qu&rsquo;un pathog&egrave;ne. C&rsquo;est pourquoi le recours aux analyses de laboratoire s&rsquo;av&egrave;re indispensable pour affiner le traitement et mieux cibler la pr&eacute;vention.Un traitement &agrave; mettre en place le plus pr&eacute;cocement possibleSous prescription de votre v&eacute;t&eacute;rinaire, le traitement visera &agrave; soulager le plus rapidement possible l&rsquo;animal avec des anti-inflammatoires et &agrave; pr&eacute;venir les complications bact&eacute;riennes avec des antibiotiques ayant une bonne diffusion pulmonaire. Il est &agrave; compl&eacute;ter avec un antiparasitaire lors de suspicion de strongylose. Plus le traitement sera rapide, plus le taux de gu&eacute;rison sera &eacute;lev&eacute; et moins les s&eacute;quelles seront importantes sur les animaux.Une approche globale de l&rsquo;&eacute;levage n&eacute;cessaire en cas de probl&egrave;meSi un &eacute;pisode clinique se d&eacute;clare, c&rsquo;est qu&rsquo;il y a eu rupture d&rsquo;&eacute;quilibre entre l&rsquo;immunit&eacute; des animaux et l&rsquo;agression des agents pathog&egrave;nes. Sont alors &agrave; v&eacute;rifier l&rsquo;alimentation, notamment la compl&eacute;mentation min&eacute;rale et vitaminique, les transitions alimentaires ou l&rsquo;acc&egrave;s facile &agrave; de l&rsquo;eau de qualit&eacute; et en quantit&eacute; pour tous les animaux. La pr&eacute;sence d&rsquo;abreuvoirs mal plac&eacute;s ou avec un d&eacute;bit insuffisant est souvent constat&eacute;e, les animaux les plus faibles du lot ne pouvant pas boire comme ils veulent. Le m&eacute;lange de diff&eacute;rentes tranches d&rsquo;&acirc;ge sous le m&ecirc;me toit est &agrave; proscrire car cela constitue une source d&rsquo;agents pathog&egrave;nes&nbsp;; les animaux plus &acirc;g&eacute;s sont porteurs sains et contaminent les veaux des cases adjacentes.Un r&ocirc;le majeur de l&rsquo;ambiance du b&acirc;timent avec de l&rsquo;air sans courant d&rsquo;airEn cas de probl&egrave;me r&eacute;current, une analyse d&rsquo;ambiance est indispensable. Les animaux produisent chaque jour une forte quantit&eacute; de mol&eacute;cules toxiques (ammoniac, gaz carbonique&hellip;) et d&rsquo;eau qui sera &eacute;limin&eacute;e par la liti&egrave;re ou sous forme de vapeur d&rsquo;eau. Pour une stabulation de 50 vaches avec leurs veaux, c&rsquo;est plus de 1.000 litres d&rsquo;eau &agrave; &eacute;vacuer chaque jour&nbsp;! L&rsquo;humidit&eacute; maintient une liti&egrave;re moite, diminue la capacit&eacute; des animaux &agrave; lutter contre le froid et favorise le d&eacute;veloppement des agents infectieux. La ventilation du b&acirc;timent est d&eacute;terminante pour r&eacute;guler l&rsquo;humidit&eacute; ambiante (80 % maximum) et la temp&eacute;rature (entre 5&deg;C et 25&deg;C). L&rsquo;emploi de fumig&egrave;nes permet d&rsquo;identifier les flux d&rsquo;airs et leur vitesse, la totalit&eacute; du produit devant &ecirc;tre &eacute;limin&eacute; en moins de 5 minutes. Le renouvellement d&rsquo;air peut &ecirc;tre insuffisant si tout est ferm&eacute; ou n&eacute;faste avec apparition de courants d&rsquo;air si les zones de circulation d&rsquo;air sont mal con&ccedil;ues. Les mesures correctives passent par l&rsquo;am&eacute;lioration de la circulation d&rsquo;air horizontale, au moyen de filets brise-vent, bardage bois ajour&eacute; ou t&ocirc;les perfor&eacute;es, plac&eacute;s au-dessus des cloisons afin de prot&eacute;ger les animaux de l&rsquo;air entrant. Si la ventilation statique s&rsquo;av&egrave;re insuffisante, une ventilation m&eacute;canique peut &ecirc;tre n&eacute;cessaire.Un bon espace de vie pour les animauxEn lien avec leurs besoins physiologiques et comportementaux, les animaux ont besoin de disposer d&rsquo;une superficie minimale, ce qui correspond au respect d'une densit&eacute; maximale (nombre d'animaux/m2) au-del&agrave; de laquelle on observe une diminution des performances et une augmentation des pathologies et des interactions agressives. La ma&icirc;trise des facteurs de risque est un maillon indispensable au contr&ocirc;le des maladies respiratoires qui ne peut se r&eacute;duire &agrave; la prescription du duo antibiotiques-vaccins. La d&eacute;marche globale est modulable au cas par cas en fonction de la s&eacute;v&eacute;rit&eacute; de la situation et des possibilit&eacute;s d&rsquo;am&eacute;nagement.Une pr&eacute;vention bas&eacute;e sur la vaccinationDans l&rsquo;objectif d&rsquo;un usage raisonn&eacute; des antibiotiques et d&rsquo;un bien-&ecirc;tre animal am&eacute;lior&eacute;, une pr&eacute;vention des maladies respiratoires est indispensable. La comparaison de lots vaccin&eacute;s et non vaccin&eacute;s montre un gain de 8&nbsp;% de croissance suppl&eacute;mentaire pour les animaux vaccin&eacute;s. Il existe de nombreux vaccins &agrave; vis&eacute;e respiratoire, certains utilisables d&egrave;s la naissance et un vaccin contre le mycoplasme est d&eacute;sormais disponible. Le choix se fera en concertation avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire, en prenant en compte les r&eacute;sultats des analyses des &eacute;pisodes pr&eacute;c&eacute;dents, l&rsquo;&acirc;ge des animaux &agrave; prot&eacute;ger, la saison des probl&egrave;mes. La vaccination n&rsquo;est efficace que si tous les crit&egrave;res sont r&eacute;unis, &agrave; savoir une ambiance de vie correcte et une immunit&eacute; op&eacute;rante. Une &eacute;tude a d&eacute;montr&eacute; le r&ocirc;le majeur de la vitamine A dans l&rsquo;efficacit&eacute; vaccinale et les connaissances r&eacute;centes confirment l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de coupler vaccination intra-nasale et injectable, et vaccins vivants puis inactiv&eacute;s, pour une meilleure protection. La vaccination concerne principalement les jeunes animaux mais il est parfois n&eacute;cessaire de vacciner les adultes pour enrayer la circulation des pathog&egrave;nes dans le b&acirc;timent.Un impact &eacute;conomique consid&eacute;rableEn Europe, chaque ann&eacute;e, les maladies respiratoires sont responsables de plus de 500 millions d&rsquo;euros de pertes pour le secteur bovin. Le co&ucirc;t par veau allaitant dans un &eacute;levage confront&eacute; &agrave; un &eacute;pisode clinique a &eacute;t&eacute; estim&eacute; &agrave; 123 euros. L&rsquo;enjeu &eacute;conomique est tel que des engraisseurs demandent une vaccination &agrave; la ferme avec une mise sur le march&eacute; d&rsquo;animaux valablement immunis&eacute;s, avec une plus-value &agrave; la cl&eacute;. Des organisations de producteurs ont d&eacute;j&agrave; mis en place une contractualisation pour un partenariat gagnant-gagnant entre le vendeur et l&rsquo;acheteur.Kit diagnostic respiratoireGDS Creuse met &agrave; votre disposition un outil facile &agrave; mettre en place, incluant les pathog&egrave;nes respiratoires les plus importants, avec un r&eacute;sultat rapide et une prise en charge partielle pour inciter &agrave; son emploi. Lors de pathologie, 3 bovins malades sont &agrave; pr&eacute;lever &agrave; l&rsquo;aide d&rsquo;&eacute;couvillons nasaux profonds (ENP) ou, s&rsquo;il y a un mort, un pr&eacute;l&egrave;vement de poumon. Pour b&eacute;n&eacute;ficier du kit, votre v&eacute;t&eacute;rinaire utilise le formulaire mis &agrave; disposition par GDS Creuse. Dans le cadre du tiers-payant ruminants int&eacute;gral, GDS creuse centralise toutes les factures du LDA et vous fait b&eacute;n&eacute;ficier de tarifs n&eacute;goci&eacute;s. Le reste &agrave; charge pour l&rsquo;&eacute;leveur est de 73,73 &euro; HT par pool analys&eacute; (3 ENP ou pr&eacute;l&egrave;vement de poumon). Le taux de d&eacute;couverte d&rsquo;agents pathog&egrave;nes est de 90 % et on note une &eacute;mergence inqui&eacute;tante de Mycoplasma bovis, notamment en atelier d&rsquo;engraissement. Comme tous vos r&eacute;sultats d&rsquo;analyse, vous pouvez les retrouver sur votre espace privatif dans WebGDS.&laquo;&nbsp;Je d&eacute;termine les facteurs de risque de mon &eacute;levage&nbsp;&raquo;, un &eacute;l&eacute;ment de la bo&icirc;te &agrave; outils GDS CreuseFace des pathologies respiratoires, apr&egrave;s la gestion de l&rsquo;urgence (soigner les animaux malades), un &eacute;tat des lieux est &agrave; effectuer pour adapter vos strat&eacute;gies th&eacute;rapeutiques et pr&eacute;ventives. Lors de situations r&eacute;currentes, une visite d&rsquo;&eacute;levage est &agrave; effectuer par votre v&eacute;t&eacute;rinaire, avec une identification des points forts pour s&rsquo;appuyer dessus et une hi&eacute;rarchisation des facteurs de risque pour les corriger. GDS Creuse peut vous apporter une aide technique (visite d&rsquo;&eacute;levage avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire pour les cas particuliers ou particuli&egrave;rement importants) et financi&egrave;re (aides aux analyses) ou vous orienter vers le service b&acirc;timent de la Chambre d&rsquo;Agriculture si des modifications importantes s&rsquo;imposent. Pour plus d&rsquo;informations, consultez le dossier &laquo;&nbsp;Maladies respiratoires&nbsp;&raquo; sur notre site <a href="http://www.gdscreuse.fr/">www.gdscreuse.fr</a>, onglet &laquo;&nbsp;Actions &ndash; bovins&nbsp;&raquo; et contactez-nous ou votre v&eacute;t&eacute;rinaire.Dr Boris BOUBET &ndash; GDS Creuse &ndash; <a href="http://www.gdscreuse.fr/">www.gdscreuse.fr</a>

Affections respiratoires : comme les autres syndromes d’élevage, les pathologies respiratoires sont responsables de pertes économiques importantes pour les élevages qui y sont confrontés et des mesures de prévention devraient être mises en œuvre.

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