Filet, faux filet, rumsteck, entrec&ocirc;te, aiguillette baronne, bavette d'Aloyau, onglet, hampe, bifteck, basse c&ocirc;te, paleron, flanchet, steak, escalope, tendron, grillade, longe, travers, jambon, boucher-bouch&egrave;re, charcutier-charcuti&egrave;re&nbsp;: tels sont les termes dont l'utilisation est interdite pour la d&eacute;signation de denr&eacute;es alimentaires comportant des prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales, selon un d&eacute;cret paru au Journal officiel le 27 f&eacute;vrier.<div class="citation">
 "La viande de synth&egrave;se ne correspond &agrave; notre conception de l&rsquo;alimentation &agrave; la Fran&ccedil;aise"
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Le d&eacute;cret fixe par ailleurs le pourcentage maximal de prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales, compris entre 0,5% et 5% selon les produits, pour environ une centaine de sp&eacute;cialit&eacute;s charcuti&egrave;res telles qu&rsquo;andouille (1% maxi de prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales), blanc de volailles (3%), jambon cuit (0,5%), lardons (0,5%), rillettes (1%) etc.&laquo; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/crise-agricole-les-reponses-du-gouvernement" target="_blank">La viande de synth&egrave;se ne correspond &agrave; notre conception de l&rsquo;alimentation &agrave; la Fran&ccedil;aise</a> &raquo; avait d&eacute;clar&eacute; Gabriel Attal le 1er f&eacute;vrier dernier, au cours d&rsquo;un conf&eacute;rence de presse qui allait mettre fin aux <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/du-malaise-a-la-pause-les-enseignements-d-une-crise-agricole-inedite" target="_blank">blocages sur les routes de France et de Navarre</a>, mais pas &agrave; la crise, comme en a fait l&rsquo;am&egrave;re l&rsquo;exp&eacute;rience Emmanuel Macron lors de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/sia-2024-pour-l-ouverture-un-debat-improvise-et-le-soulevement-de-terriens" target="_blank">l&rsquo;inauguration mouvement&eacute;e du Salon de l&rsquo;agriculture</a> le 24 f&eacute;vrier.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/reduire-de-50-la-consommation-de-viande-permettrait-d-atteindre-les-objectifs-climatiques-selon-une-etude" target="_blank" title="">R&eacute;duire de 50% la consommation de viande permettrait d'atteindre les objectifs climatiques, selon une &eacute;tude</a>
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Avec ce d&eacute;cret, l&rsquo;ex&eacute;cutif vient ainsi d&rsquo;honorer une nouvelle promesse, ou plus exactement de r&eacute;it&eacute;rer une initiative qu&rsquo;il avait prise en juin 2022, mais que le Conseil d&rsquo;Etat avait suspendue quelques semaines plus tard, suite au recours de l&rsquo;organisation Prot&eacute;ines France, qui faisait valoir l'impossibilit&eacute; pour les denr&eacute;es v&eacute;g&eacute;tales de sortir du champ lexical s'approchant de pr&egrave;s ou de loin de la viande.Le texte m&eacute;nage un d&eacute;lai d'entr&eacute;e en vigueur de trois mois apr&egrave;s sa publication pour laisser aux op&eacute;rateurs le temps d'adapter leur &eacute;tiquetage, ainsi que la possibilit&eacute; de commercialiser les denr&eacute;es fabriqu&eacute;es ou &eacute;tiquet&eacute;es avant son entr&eacute;e en vigueur jusqu'&agrave; &eacute;puisement des stocks, et au plus tard un an &agrave; compter de sa publication. Il exclut de son champ d'application les produits l&eacute;galement fabriqu&eacute;s ou commercialis&eacute;s dans un autre Etat membre de l'Union europ&eacute;enne ou dans un pays tiers.

[SIA 2024] Un texte encadre l'emploi de 21 dénominations désignant traditionnellement des denrées alimentaires d'origine animale pour la description, la commercialisation ou la promotion des denrées à base de protéines végétales, mais excluant cependant les produits d’importation.

Adieu « steaks », « lardons » et autres « jambons » végétaux

Si, le portefeuille comprim&eacute; par l&rsquo;inflation, les Fran&ccedil;ais n&rsquo;ont pas mis de beurre dans leurs &eacute;pinards, ils ont aussi r&eacute;duit la place des AOP sur leur plateau de fromages, certains d&eacute;cidant m&ecirc;me de faire ceinture moins pour des raisons di&eacute;t&eacute;tiques qu&rsquo;&eacute;conomiques. Le cantal AOP n&rsquo;a pas fait exception avec des ventes en recul de 5 % en 2023(1) et un tonnage pass&eacute; sous la barre des 11 000 tonnes (10 824 t exactement), auxquelles se sont ajout&eacute;s les volumes de cantal fermier, 613 tonnes, qui enregistrent un repli encore plus marqu&eacute; de 10 %. Le salers accuse le coup lui aussi avec 25 300 plaques (fromages), en baisse de 10 % par rapport &agrave; 2022, une ann&eacute;e noire pour l&rsquo;appellation fermi&egrave;re contrainte &agrave; un arr&ecirc;t de production en ao&ucirc;t faute de p&acirc;turage. La moyenne des ann&eacute;es ant&eacute;rieures s&rsquo;&eacute;tablissait &agrave; 28 000 - 29 000 fromages, rappelle le Cif, pr&eacute;cisant que m&ecirc;me s&rsquo;il n&rsquo;y a pas eu de rupture de production la saison derni&egrave;re, les producteurs de salers ont tout de m&ecirc;me d&ucirc; composer avec une s&eacute;cheresse estivale et les effets de la FCO(2) sur la production laiti&egrave;re. Second semestre &ldquo;fatal&rdquo; &ldquo;La raison principale de la baisse des ventes de cantal tient au fait que nous avons augment&eacute; les prix comme tout le monde, du coup on a vu les tickets moyens diminuer, les gens ont moins achet&eacute;, voire plus achet&eacute; d&rsquo;ailleurs, cela s&rsquo;est manifest&eacute; &agrave; partir de septembre alors que sur le premier trimestre nous &eacute;tions sur une hausse&nbsp;de tonnages&rdquo;, analyse Bruno Clouet, pr&eacute;sident du Comit&eacute; interprofessionnel des fromages, indiquant de pareilles &eacute;rosions pour les AOP d&rsquo;Auvergne, hormis pour le bleu d&rsquo;Auvergne, une p&acirc;te persill&eacute;e positionn&eacute;e &agrave; bas tarif et tr&egrave;s pr&eacute;sente en libre service. Contrairement au cantal, ce qui a aussi p&eacute;nalis&eacute; l&rsquo;appellation&nbsp;: &ldquo;Le second ph&eacute;nom&egrave;ne qui nous a davantage impact&eacute;s que d&rsquo;autres, c&rsquo;est l&rsquo;arr&ecirc;t progressif des rayons coupe dans la grande distribution&rdquo;, compl&egrave;te Bruno Clouet. Tr&egrave;s bien repr&eacute;sent&eacute; en rayons traditionnels (&agrave; la coupe) et en frais emball&eacute;, le cantal l&rsquo;est en effet peu en libre service, particuli&egrave;rement en entre-deux dont la cro&ucirc;te a tendance &agrave; se d&eacute;grader ainsi emball&eacute;e : &ldquo;Et au final, ce n&rsquo;est pas toujours qualitatif...&rdquo;, constate le pr&eacute;sident du Cif, qui note par ailleurs la multiplication des cr&eacute;neaux de distribution avec l&rsquo;essor des discounters, du e-commerce, et, a contrario des cr&eacute;miers-fromagers en souffrance apr&egrave;s avoir vu leurs effectifs plus que tripler en dix ans. Le jeune a contenu l&rsquo;&eacute;rosion Autre effet de la p&eacute;riode inflationniste&nbsp;: des arbitrages des consommateurs en faveur du cantal jeune et aux d&eacute;triments de l&rsquo;entre-deux dont les ventes ont d&eacute;gringol&eacute; de 10 %. &ldquo;La preuve que c&rsquo;est bien le prix au kilo qui a fait la diff&eacute;rence chez les consommateurs&rdquo;, souligne Bruno Clouet, relevant que m&ecirc;me si la fili&egrave;re priorise l&rsquo;entre-deux, le jeune a, en 2023 notamment, permis de tamponner l&rsquo;&eacute;rosion des ventes. Cette baisse des volumes commercialis&eacute;s est all&eacute;e de pair en 2023 avec une &eacute;volution parall&egrave;le de la production fromag&egrave;re et de la collecte laiti&egrave;re en amont, en repli elle aussi de pr&egrave;s de 5 % (- 10 millions de litres) avec un taux de transformation stabilis&eacute; &agrave; 51 %. Un moindre mal pour la fili&egrave;re m&ecirc;me si la situation ne satisfait aucun de ses maillons. &ldquo;L&rsquo;objectif, c&rsquo;est de ne surtout pas abandonner le terrain de la communication pour rester pr&eacute;sent &agrave; l&rsquo;esprit des gens et qu&rsquo;ils pensent cantal quand les effets r&eacute;els et per&ccedil;us de l&rsquo;inflation seront retomb&eacute;s&rdquo;, avance le pr&eacute;sident du Cif qui ne voudrait pas que ces chiffres occultent l&rsquo;important travail de fond r&eacute;alis&eacute; par le Cif. (1) Selon l&rsquo;Inao, les fromages AOP sont en recul de 4 % sur un march&eacute; global qui progresse de 2 %. (2) Fi&egrave;vre catarrhale ovine.

Malgré une qualité en nette hausse, les ventes de cantal accusent un repli de 5 % en 2023, passant sous le seuil des 11 000 tonnes. Soumis à l’inflation, les consommateurs ont fait ceinture.

L’inflation a coûté cher à l’AOP cantal

Rencontre avec Sébastien Héas installé en Gaec à Ligné, en Loire-Atlantique. Habitué des concours, il a présenté aujourd'hui ses béliers vendéens. Son fils, Mathieu, sait déjà ce qu'il fera plus tard : éleveur, comme son papa !

[CGA 2024] Le mouton vendéen, rencontre avec Sébastien Héas

R&eacute;unis &agrave; Bruxelles le 26 f&eacute;vrier, les ministres europ&eacute;ens de l&rsquo;agriculture ont demand&eacute; &agrave; la Commission europ&eacute;enne de pr&eacute;parer une &eacute;volution de l&rsquo;acte de base de la Pac, de nature &agrave; p&eacute;renniser plusieurs d&eacute;rogations et flexibilit&eacute;s temporaires adopt&eacute;es r&eacute;cemment sinon en voie d&rsquo;adoption.<h2>Jach&egrave;res</h2>Parmi ces conditions : les exploitations doivent laisser au moins 4% des terres arables en jach&egrave;res ou surfaces non-productives (haies, bosquets, mares...). Apr&egrave;s une suspension en 2023 de ce crit&egrave;re pour garantir la production sur fond de guerre en Ukraine, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/jachere-la-commission-europeenne-decrete-une-exemption-partielle-pour-2024" target="_blank">la Commission a d&eacute;j&agrave; adopt&eacute; pour 2024 une d&eacute;rogation partielle</a>.&nbsp;L'obligation sera d&eacute;sormais d'atteindre 7% en cumulant d'&eacute;ventuelles jach&egrave;res mais aussi cultures interm&eacute;diaires ou fixatrices d'azote (lentilles, pois...) sans produits phytosanitaires.<h2>Prairies, rotation des cultures, sols couverts</h2>D'autres conditionnalit&eacute;s sont fustig&eacute;es par les organisations agricoles, qui les jugent impraticables face aux al&eacute;as climatiques et aux difficult&eacute;s &eacute;conomiques. Bruxelles a l&acirc;ch&eacute; du lest jeudi sur l'obligation de maintenir (&agrave; 5% pr&egrave;s) les surfaces de prairies permanentes au niveau de 2018 : il propose d'en exempter les &eacute;leveurs se convertissant dans les cultures c&eacute;r&eacute;ali&egrave;res pour &eacute;viter que leurs revenus soient p&eacute;nalis&eacute;s. L&agrave; encore, la d&eacute;rogation vaut seulement pour 2024. Des Etats r&eacute;clament l'assouplissement d'autres conditionnalit&eacute;s : l'interdiction de sols nus durant les p&eacute;riodes sensibles, et l'obligation (entr&eacute;e en vigueur cette ann&eacute;e) de rotation des cultures, avec une culture&nbsp;diff&eacute;rente de l'ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente sur 35% des terres arables.Le commissaire &agrave; l'Agriculture Janusz Wojciechowski a plaid&eacute; pour que plusieurs conditionnalit&eacute;s (couverture des sols, rotation des cultures, prairies, jach&egrave;res) redeviennent &laquo;&nbsp;volontaires&nbsp;&raquo; jusqu'&agrave; fin 2027. Outre des flexibilit&eacute;s imm&eacute;diates pour cette ann&eacute;e sur ces divers crit&egrave;res, les ministres de l'Agriculture souhaitent des assouplissements durables de ces conditionnalit&eacute;s dans une r&eacute;vision l&eacute;gislative.<h2>Tourbi&egrave;res</h2>Les syndicats s'inqui&egrave;tent de l'obligation de protection des zones humides et tourbi&egrave;res, en vigueur depuis cette ann&eacute;e, redoutant &laquo;&nbsp;l'impact &eacute;conomique n&eacute;gatif&nbsp;&raquo;. D'autres conditionnalit&eacute;s concernent l'interdiction du br&ucirc;lage apr&egrave;s la r&eacute;colte du chaume, les bandes-tampons herb&eacute;es le long des cours d'eau, l'encadrement des labours pour r&eacute;duire la d&eacute;gradation des sols.<h2>Ecor&eacute;gimes</h2>C'est l'outil phare de la nouvelle Pac : des primes r&eacute;compensant les agriculteurs recourant volontairement &agrave; des pratiques &eacute;cologiques plus exigeantes. Leur contenu est d&eacute;fini par les Etats: r&eacute;duction d'intrants, surfaces en agro&eacute;cologie, plantation de l&eacute;gumineuses fourrag&egrave;res, nombreuses haies ou bosquets, couverture tr&egrave;s longue des sols pour accro&icirc;tre qualit&eacute; de la terre et biodiversit&eacute;...Les Etats doivent consacrer aux &eacute;cor&eacute;gimes 25% par an des paiements directs de la Pac : en pratique, les agriculteurs doivent donc respecter un ou plusieurs &eacute;cor&eacute;gimes pour garder le m&ecirc;me niveau d'aides. Si certains pays, comme la France, s'y &eacute;taient pr&eacute;par&eacute;s, c'est loin d'&ecirc;tre le cas partout. Les syndicats agricoles majoritaires r&eacute;clament &laquo;&nbsp;des d&eacute;rogations&nbsp;&raquo;. Bruxelles se dit simplement pr&ecirc;t &agrave; les &laquo;&nbsp;simplifier&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;De nombreux agriculteurs b&eacute;n&eacute;ficient de ces incitations financi&egrave;res, certains &eacute;cor&eacute;gimes sont tr&egrave;s populaires&nbsp;&raquo;, a insist&eacute; lundi M. Wojciechowski, jugeant &laquo;&nbsp;plus efficace&nbsp;&raquo; d'atteindre les objectifs environnementaux &laquo;&nbsp;par des incitations plut&ocirc;t que par la contrainte&nbsp;&raquo;.<h2>&laquo;&nbsp;Force majeure&nbsp;&raquo; climatique</h2>Bruxelles propose qu'une tol&eacute;rance soit accord&eacute;e en cas &laquo;&nbsp;de force majeure&nbsp;&raquo;, par exemple d'&eacute;pid&eacute;mie ou d'&eacute;pisodes climatiques extr&ecirc;mes (s&eacute;cheresse, inondations...) emp&ecirc;chant un agriculteur de respecter les exigences de la Pac, afin qu'il n'encoure pas de p&eacute;nalit&eacute;s.<h2>Contr&ocirc;les, plans nationaux</h2>Lors d'une future r&eacute;vision l&eacute;gislative, la Commission envisage d'exempter des contr&ocirc;les li&eacute;s aux conditions environnementales les petites exploitations de moins de 10 hectares, qui repr&eacute;sentent 65% des b&eacute;n&eacute;ficiaires de la Pac, mais ne couvrent que 9,6% des surfaces. Les ministres ont r&eacute;clam&eacute; lundi d'autres modifications l&eacute;gislatives pour &laquo;&nbsp;simplifier la proc&eacute;dure d'adaptation des plans strat&eacute;giques nationaux&nbsp;&raquo; ou encore pour &laquo;&nbsp;une meilleure coordination des contr&ocirc;les&nbsp;&raquo;, selon le ministre belge David Clarinval.

Jachères, prairies, zones humides... Les obligations vertes de la nouvelle Pac appliquée depuis l'an
dernier sont sous le feu du mécontentement agricole, poussant l'UE à envisager flexibilités et dérogations.

Pac : l’UE prête à lâcher du lest

Forte exposition <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/apres-le-gel-l-etat-debloque-un-milliard-d-euros" target="_blank">au risque de gel</a>, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-roussillon-la-vigne-ne-pisse-plus-elle-saigne">stress hydrique affectant le rendement et la qualit&eacute;</a>, avancement de la ph&eacute;nologie et des vendanges, &eacute;l&eacute;vation du degr&eacute; d&rsquo;alcool et baisse de l&rsquo;acidit&eacute;, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-francais-consomment-toujours-moins-d-alcool-et-encore-moins-de-vin" target="_blank">modifications sensorielles susceptibles de d&eacute;sorienter les consommateurs</a>&nbsp;: la vigne et le vin constituent deux marqueurs du changement climatique &agrave; l&rsquo;&oelig;uvre.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vignoble-les-7-pistes-pour-dejouer-le-changement-climatique" target="_blank" title="">Vignoble&nbsp;: les 7 pistes pour d&eacute;jouer le changement climatique</a>
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D&egrave;s 2021, la fili&egrave;re viti-vinicole tra&ccedil;ait les grandes lignes de son plan d&rsquo;adaptation climatique, reposant sur 7 piliers.A l&rsquo;occasion du Salon de l&rsquo;agriculture, le minist&egrave;re de l'Agriculture&nbsp;vient d&rsquo;apporter un peu plus d&rsquo;eau au moulin du projet d&rsquo;adaptation, avec le lancement de &laquo;&nbsp;Vitilience&nbsp;&raquo;<h2>Vitilience, la contration de &laquo;&nbsp;viticulture&nbsp;&raquo; et de &laquo;&nbsp;r&eacute;silience&nbsp;&raquo;</h2>Conctration de &laquo;&nbsp;viticulture&nbsp;&raquo; et de &laquo;&nbsp;r&eacute;silience&nbsp;&raquo;, le projet Vitilience vise &agrave; mettre en place&nbsp;20 d&eacute;monstrateurs de solutions au plus pr&egrave;s du terrain, visant &agrave; &laquo;&nbsp;identifier, stimuler le d&eacute;veloppement et faciliter l&rsquo;appropriation de syst&egrave;mes viti-vinicoles adapt&eacute;s au changement climatique tout en s&rsquo;engageant &agrave; contribuer &agrave; l&rsquo;att&eacute;nuation de celui-ci&nbsp;&raquo;, indique le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, qui vient de signer la Charte d&rsquo;engagement du projet. Celui-ci est port&eacute; par l&rsquo;Institut de la vigne et du vin (IFV), associ&eacute; &agrave; une vingtaine de partenaires dont l&rsquo;INRAE, des Chambres d&rsquo;agriculture, des interprofessions, le CNIV, des organismes de recherche-d&eacute;veloppement r&eacute;gionaux, FranceAgriMer ou encore l&rsquo;INAO.Au plan financier, si le projet reste &agrave; affiner dans le cadre des proc&eacute;dures Casdar, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture s&rsquo;est engag&eacute; &agrave; hauteur de 5 millions d&rsquo;euros en 2024 et 2,4 millions d&rsquo;euros en 2025, au titre du Programme national de d&eacute;veloppement agricole et rural (PNDAR).

Pilotés par l’IFV et financés à hauteur de 7,4 millions d’euros, les 20 démonstrateurs ont vocation à élaborer des stratégies d’adaptation au changement climatique au bénéfice des viticulteurs de l’ensemble des bassins viticoles.

Vigne et climat : 20 démonstrateurs « vitilience » pour appréhender le changement

Du 24 février au 3 mars 2024, suivez en direct sur Pleinchamp les concours bovins sur le grand ring du Salon de l’agriculture 2024.

Salon de l’agriculture 2024 : suivez en direct les concours du Grand Ring

&laquo;&nbsp;Le choc de simplification ou le crash-test&nbsp;&raquo;&nbsp;: ce n&rsquo;est pas exactement en ces termes qu&rsquo;Axema a pr&eacute;sent&eacute; le 27 f&eacute;vrier son manifeste en faveur d&rsquo;un &laquo;&nbsp;choc de simplification&nbsp;&raquo; mais le syndicat des industriels de l&rsquo;agro&eacute;quipement a, en quelques chiffres, pos&eacute; les enjeux de &laquo;&nbsp;comp&eacute;titivit&eacute;&nbsp;&raquo; inh&eacute;rents &agrave; &laquo;&nbsp;l&rsquo;avalanche normative&nbsp;&raquo; r&eacute;gissant le secteur.<div class="citation">
 "Au sein de l&rsquo;UE, la France se place au dernier rang en mati&egrave;re de rentabilit&eacute; des entreprises du secteur"
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&laquo;&nbsp;Au sein de l&rsquo;UE, la France se place au dernier rang en mati&egrave;re de rentabilit&eacute; des entreprises du secteur, a pos&eacute; Laurent De Buyer, directeur g&eacute;n&eacute;ral d&rsquo;Axema, lors d&rsquo;un point presse au Salon de l&rsquo;agriculture. Cela signifie que les entreprises fran&ccedil;aises ont moins de pouvoir d&rsquo;investir, moins de pouvoir d&rsquo;innover, moins de pouvoir de r&eacute;compenser leurs salari&eacute;s, moins de pouvoir financier tout court. Toutes ces r&egrave;gles de simplification auxquelles nous aspirons sont de nature &agrave; d&eacute;gager soit de l&rsquo;argent, soit du temps, ce qui est primordial pour les patrons de nos PME et TPE qui pourraient ainsi en consacrer davantage &agrave; l&rsquo;export&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/6/7/1/5971762-1-fre-FR/bef000c1bce8-interieur-jpg" alt="Aur&eacute;lie Taquillain, directrice g&eacute;n&eacute;rale adjointe d&rsquo;Axema et Laurent De Buyer, lors du point presse le 27 janvier au Salon de l&rsquo;agriculture (Cr&eacute;dit photo : Axema)" height="1232" width="2160" /><figcaption>Aur&eacute;lie Taquillain, directrice g&eacute;n&eacute;rale adjointe d&rsquo;Axema et Laurent De Buyer, lors du point presse le 27 janvier au Salon de l&rsquo;agriculture (Cr&eacute;dit photo : Axema)</figcaption></figure>

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En mati&egrave;re d&rsquo;export par exemple, Axema r&eacute;clame l&rsquo;instauration d&rsquo;un guichet unique afin de faciliter l&rsquo;acc&egrave;s aux subventions et &agrave; l&rsquo;information sur les march&eacute;s. C&rsquo;est l&rsquo;une des 10 mesures de simplification que le syndicat va soumettre &agrave; Gabriel Attal dans quelques jours, sans exclure un premier &laquo;&nbsp;brief&nbsp;&raquo; &agrave; l&rsquo;occasion de sa visite ce 27 f&eacute;vrier. &laquo;&nbsp;Dans les PME et TPE, la part du chiffre d&rsquo;affaires export s&rsquo;&eacute;tablit en moyenne &agrave; 15%, souligne Laurent De Buyer. Ce n&rsquo;est pas du tout &agrave; la hauteur de ce qu&rsquo;il faudrait avoir&nbsp;&raquo;. Selon Axema, le solde imports-exports de la France en mati&egrave;re d&rsquo;agro&eacute;quipements va se traduire&nbsp;par un d&eacute;ficit d'environ&nbsp;2 milliards d&rsquo;euros pour l&rsquo;ann&eacute;e 2023. Il a doubl&eacute; en l&rsquo;espace d&rsquo;une d&eacute;cennie.<h2>Les 10 mesures de simplification demand&eacute;es par Axema</h2>Voici, sans valeur hi&eacute;rarchique, les 10 mesures de simplification qu&rsquo;Axema va soumettre au gouvernement&nbsp;:- simplification de l&rsquo;immatriculation des machines agricoles- d&eacute;claration unique pour les fili&egrave;res REP (Responsabilit&eacute; &eacute;largie des producteurs)- diversification des organismes d&rsquo;homologation doubl&eacute;e d&rsquo;une approche accompagnatrice- faciliter le r&eacute;trofit pour les v&eacute;hicules agricoles- am&eacute;lioration de la coordination interminist&eacute;rielle sur les r&eacute;glementations applicables aus machinisme agricole- guichet unique &agrave; l&rsquo;export pour accompagner les TPE PME- all&egrave;gements des obligations r&eacute;gissant les trois seuils de 11-50-250 salari&eacute;s en les translatant d&rsquo;un palier- &eacute;viter de promulguer des lois non urgentes ou non applicables faute de moyens de l&rsquo;Etat- privil&eacute;gier les r&eacute;gimes de d&eacute;claration aux r&eacute;gimes d&rsquo;autorisation- harmonisation des r&eacute;glementations sur les emballages r&eacute;employables

Axema invite le gouvernement à expurger la caisse à outils réglementaires, pénalisant la compétitivité des entreprises françaises, déjà encalminée, sur fond de déficit commercial croissant.

La filière agroéquipement attend aussi son « choc de simplification »

&laquo;&nbsp;En France, on a un taux d&rsquo;approvisionnement de 54% en viande de mouton, il faut retrouver notre souverainet&eacute; alimentaire&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Non seulement on est capable de produire du mouton en France mais en plus avec un niveau de qualit&eacute; exceptionnelle&nbsp;&raquo;. Ces propos ne sont pas ceux d&rsquo;un ou d&rsquo;une ministre de l&rsquo;Agriculture ou d&rsquo;un ou d&rsquo;une responsable syndicale mais de deux &eacute;tudiantes d&rsquo;&agrave; peine 20 ans, en l&rsquo;occurrence Lorraine Billet et Anne Lucchese.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/tech-ovin-2023-bergere-fromagere-a-pres-de-50-ans-sans-experience-c-est-possible" target="_blank" title="">[Tech-Ovin 2023] &laquo;&nbsp;Berg&egrave;re-fromag&egrave;re &agrave; pr&egrave;s de 50 ans, sans exp&eacute;rience, c&rsquo;est possible&nbsp;&raquo;</a>
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Originaires des Vosges, elles &eacute;taient &laquo;&nbsp;parisiennes&nbsp;&raquo; le 24 f&eacute;vrier, jour d&rsquo;ouverture du Salon de l&rsquo;agriculture, qui se confond depuis 19 ans avec les Ovinpiades, le concours des jeunes bergers. Pas de podium pour Lorraine et Anne, titulaires d&rsquo;un BTS Productions animales &agrave; &laquo;&nbsp;Pix&nbsp;&raquo;, le lyc&eacute;e agricole de Pix&eacute;r&eacute;court (Meurthe-et-Moselle) et actuellement au CFA-CFPPA de Mirecourt (Vosges) pour d&eacute;crocher un certificat de sp&eacute;cialisation ovin.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/tech-ovin-2023-l-elevage-ovin-parmi-les-plus-attractifs-mais-pas-forcement-pour-la-vie" target="_blank" title="">[Tech-Ovin 2023] L&rsquo;&eacute;levage ovin parmi les plus attractifs... mais pas forc&eacute;ment pour la vie</a>
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<h2>Deux Nima futures berg&egrave;res</h2>Fi&egrave;res d&rsquo;avoir repr&eacute;sent&eacute; la r&eacute;gion Lorraine aux Ovinpiades, les deux futures berg&egrave;res ont plus que jamais la foi. Car pour Lorraine et Anne, la messe est dite depuis un certain temps&nbsp;: elles seront berg&egrave;res dans quelques ann&eacute;es et &eacute;l&egrave;veront leurs propres brebis viande. &laquo;&nbsp;Anne comme moi, on va se forger une premi&egrave;re exp&eacute;rience en travaillant dans une coop&eacute;rative ovine&nbsp;&raquo;, explique Lorraine. &laquo;&nbsp;A la suite, Lorraine comme moi, on s&rsquo;installera, &eacute;ventuellement en double actif&nbsp;&raquo;, compl&egrave;te Anne. Non issues du milieu agricole, les deux jeunes femmes se donnent quelques ann&eacute;es avant de construire chacune leur projet, anim&eacute;es par une passion commune et qui prendra racine sur un territoire de pr&eacute;dilection commun&nbsp;: les Vosges.

[SIA 2024] Non issues du milieu agricole, Lorraine Billet et Anne Lucchese sont sur le point d’achever leur certificat de spécialisation ovin, un passeport pour le salariat, lui-même tremplin à une future installation.

Lorraine et Anne : « vive le mouton made in Vosges »

Hier nous avions pu suivre Top Chef, taureau charolais de 2 ans. Face à lui, de sérieux adversaires. Nous avons donc rencontré le gagnant de la catégorie Race Charolaise, "mâles nés du 1er août 2021 au 31 juillet 2024".

[CGA 2024] Et le gagnant de la race charolaise est...

&laquo;&nbsp;Il faut maintenant clore la crise et se mettre d'accord sur les quelques mesures fondamentales pour faire la diff&eacute;rence pour les agriculteurs et permettre aux agriculteurs de rentrer chez eux tranquillement et d'avoir &eacute;t&eacute; entendus&nbsp;&raquo;, a fait savoir l&rsquo;Elys&eacute;e lundi matin.&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/sia-2024-pour-l-ouverture-un-debat-improvise-et-le-soulevement-de-terriens" target="_blank">Deux jours apr&egrave;s une inauguration chaotique</a>, o&ugrave; &laquo;&nbsp;300 &agrave; 400 excit&eacute;s&nbsp;&raquo; ont emp&ecirc;ch&eacute; le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique, retard&eacute; l&rsquo;inauguration et l&rsquo;ouverture au public, limit&eacute; ici ou l&agrave; les acc&egrave;s, l&rsquo;ex&eacute;cutif cherche toujours la martingale pour calmer la col&egrave;re qui peine &agrave; retomber... mais qu&rsquo;il a contribu&eacute; &agrave; entretenir.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/sia-2024-video-ouverture-du-salon-journee-sous-pression" target="_blank" title="">[SIA 2024] Vid&eacute;o : ouverture du Salon, journ&eacute;e sous pression</a>
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Avec l&rsquo;&eacute;pisode des Soul&egrave;vements de la Terre, un temps qualifi&eacute;s &laquo;&nbsp;d&rsquo;&eacute;coterroristes&nbsp;&raquo; mais approch&eacute;s pour participer au&nbsp;&laquo;&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/emmanuel-macron-au-centre-d-un-grand-debat-le-jour-d-ouverture-du-salon-de-l-agriculture">grand d&eacute;bat</a> &raquo; imagin&eacute; l&rsquo;avant-veille du salon, le pouvoir a raviv&eacute; les braises qu&rsquo;un r&eacute;trop&eacute;dalage n&rsquo;aura pas suffi &agrave; &eacute;touffer, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/grand-debat-au-salon-de-l-agriculture-arnaud-rousseau-boycotte-l-elysee-retropedale" target="_blank">la FNSEA et les JA jetant l&rsquo;&eacute;ponge</a>&nbsp;la veille du jour J.Au cours d&rsquo;un d&eacute;bat improvis&eacute; avec des agriculteurs et leurs repr&eacute;sentants syndicaux le jour de l'ouverture du salon, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/sia-2024-les-principales-annonces-d-emmanuel-macron" target="_blank">le chef de l&rsquo;Etat reprendra la main en annon&ccedil;ant plusieurs mesures</a>, telles que la mise en place d&rsquo;un &laquo; plan de tr&eacute;sorerie d'urgence &raquo;, l&rsquo;int&eacute;gration de &laquo; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/sia-2024-les-principales-annonces-d-emmanuel-macron" target="_blank">prix planchers</a> &raquo; dans une nouvelle loi Egalim ou encore la reconnaissance de notre agriculture et notre alimentation comme un &laquo; int&eacute;r&ecirc;t g&eacute;n&eacute;ral majeur de la nation fran&ccedil;aise &raquo;.<h2>Les quatre derni&egrave;res annonces</h2>Deux jours plus tard, l&rsquo;Elys&eacute;e annonce&nbsp;la tenue, mardi &agrave; Bercy, autour des ministres de l&rsquo;&eacute;conomie et de l&rsquo;agriculture, d&rsquo;une nouvelle r&eacute;union &laquo; sur les plans de tr&eacute;sorerie des agriculteurs et la mani&egrave;re de les aider &raquo;, avec le fisc, les banques, les assureurs et la MSA. Le chef de l&rsquo;Etat &laquo; a demand&eacute; un recensement d&eacute;partemental &raquo; de &laquo; toutes les exploitations en difficult&eacute; &raquo; n&eacute;cessitant un accompagnement &laquo; en mati&egrave;re de tr&eacute;sorerie &raquo;, a expliqu&eacute; son entourage. Il a &eacute;galement d&eacute;cid&eacute; la mise en place, pendant les deux prochains mois, d&rsquo;une permanence dans chaque sous-pr&eacute;fecture pour &laquo; r&eacute;soudre les situations individuelles en lien avec les diff&eacute;rents services de l&rsquo;&Eacute;tat et les op&eacute;rateurs &raquo;. Il a enfin demand&eacute; &agrave; Bercy de lancer &laquo;&nbsp;un chantier sur les prix plancher avec l&rsquo;ensemble des organisations professionnelles agricoles &raquo; en vue du futur projet de loi que le premier ministre, Gabriel Attal, a promis de pr&eacute;senter d&rsquo;ici l&rsquo;&eacute;t&eacute; sur le revenu des agriculteurs.Le chef de l&rsquo;Etat a pr&eacute;vu de revoir l&rsquo;ensemble des syndicats agricoles dans trois semaines.

[SIA 2024] Plans de trésorerie, recensement départemental des exploitations en difficulté, permanences en sous-préfectures, ouverture du chantier sur les prix planchers : telle est la feuille de route fixée au gouvernement par Emmanuel Macron.

Crise agricole : les quatre mesures d’urgence et l’agenda du gouvernement

Fin 2023, 24 jeunes de 16 &agrave; 24 ans se sont r&eacute;unis &agrave; Val-d&rsquo;Erdre- Auxence (49), dans l&rsquo;exploitation du Gaec de Pontron. Les deux fr&egrave;res associ&eacute;s, &Eacute;ric et David Rouill&egrave;re, conduisent un troupeau de 900 brebis suffolk sur une surface de 115 ha, exclusivement en herbe et commercialisent leurs agneaux dans la fili&egrave;re d&rsquo;Anvial. Ils accueillaient pour la premi&egrave;re fois les &eacute;preuves de s&eacute;lection des Ovin-piades. Six &eacute;preuves pratiques Apr&egrave;s une s&eacute;rie de questions destin&eacute;es &agrave; valider les connaissances sur l&rsquo;&eacute;levage des ovins, les concurrents, issus de quatre &eacute;tablissements agricoles des Pays de la Loire (Agricampus Laval, lyc&eacute;e Nature de La Roche-sur-Yon, Campus de Pouill&eacute; et CFA lyc&eacute;e Nature), ont pass&eacute; six &eacute;preuves pratiques. Tri des brebis, appr&eacute;ciation de la sant&eacute; et de la note corporelle des brebis, parage des onglons, choix du b&eacute;lier qualifi&eacute; et &eacute;valuation de l&rsquo;&eacute;tat d&rsquo;engraissement des agneaux : &agrave; chaque &eacute;tape, le jeune &eacute;tait jug&eacute; par un bin&ocirc;me &eacute;leveur/technicien. &laquo; L&rsquo;objectif n&rsquo;est pas de leur mettre la pression mais plut&ocirc;t qu&rsquo;ils apprennent &agrave; faire les bons gestes, indique Marc Humeau, pr&eacute;sident de la Maison r&eacute;gionale du mouton et &eacute;leveur &agrave; Mauges-sur-Loire (49). Et pour ceux que le m&eacute;tier int&eacute;resse, leur donner l&rsquo;opportunit&eacute; d&rsquo;&eacute;changer avec des &eacute;leveurs. &raquo; Certains, comme le groupe de huit &eacute;l&egrave;ves du Campus de Pouill&eacute;, n&rsquo;avaient encore jamais manipul&eacute; un mouton: une exp&eacute;rience sportive mais &laquo; qui permet de d&eacute;couvrir une autre production &raquo;, comme en t&eacute;moigne Baptiste Chimier. Attirer de jeunes &eacute;leveurs Organis&eacute;es pour la 19e fois par l&rsquo;ensemble de la fili&egrave;re ovine, ces Ovinpiades visent en effet la naissance de vocations afin d&rsquo;assurer le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations. &laquo; Cette initiative porte ses fruits, assure Jean-Paul Rault, pr&eacute;sident du comit&eacute; r&eacute;gional Inn&rsquo;ovin Ouest. Aujourd&rsquo;hui, nous arrivons &agrave; remplacer les &eacute;leveurs qui partent &agrave; la retraite. Mais cet &eacute;quilibre est insuffisant pour assurer la durabilit&eacute; de la fili&egrave;re. Les troupeaux de brebis sont plus petits, dans des ateliers qui deviennent des activit&eacute;s compl&eacute;mentaires dans l&rsquo;exploitation. &raquo; Pourtant les d&eacute;bouch&eacute;s existent: que ce soit dans la fili&egrave;re Viande avec des labels et des marques locales ou dans la fili&egrave;re Lait avec un d&eacute;veloppement des produits transform&eacute;s. En outre, l&rsquo;installation en ovin &laquo; repr&eacute;sente un investissement mod&eacute;r&eacute; avec un retour rapide &raquo;, souligne l&rsquo;&eacute;leveur vend&eacute;en. Meilleur berger de France &Agrave; l&rsquo;issue de la journ&eacute;e, Julien Commereuc, du CFA lyc&eacute;e Nature, et Mathias Thouzeau, du lyc&eacute;e Nature, ont termin&eacute; en haut du classement. Ils sont donc s&eacute;lectionn&eacute;s pour repr&eacute;senter la r&eacute;gion des Pays de la Loire lors de la finale nationale qui se d&eacute;roulera samedi 24 f&eacute;vrier au Salon international de l&rsquo;agriculture &agrave; Paris. Et conqu&eacute;rir le titre de meilleur jeune berger de France 2024... avant de participer aux Ovin-piades mondiales du 25 mai au 1er juin. &nbsp;

La sélection régionale des Ovinpiades s’est déroulée en fin d’année dernière à Val-d’Erdre-Auxence (49). Parmi les 24 candidats, deux Vendéens ont gagné leur place en finale, samedi 24 février à Paris.

Deux Vendéens sélectionnés pour la finale à Paris pour être le  meilleur jeune berger de France 2024.

&laquo;&nbsp;Au march&eacute; du gras de Saint-Gaudens, je pourrais n&eacute;gocier Pick, mon b&oelig;uf gascon Label Rouge que j&rsquo;&eacute;l&egrave;ve depuis cinq ans maintenant, entre 8 et 8,50 euros le kilo de carcasse. Mais si je fais un podium &agrave; Paris, &ccedil;a peut monter &agrave; 12 euros le kilo dans une boucherie de prestige parisienne&nbsp;&raquo;. En deux phrases, l&rsquo;&eacute;leveur originaire de Ponlat-Taillebourg (Haute-Garonne) r&eacute;sume l&rsquo;enjeu du Concours g&eacute;n&eacute;ral agricole&nbsp;: un (tr&egrave;s) long travail pr&eacute;paratoire pour une (un peu moins) hypoth&eacute;tique r&eacute;compense puisque six b&ecirc;tes se sont hiss&eacute;es en finale. Une chance sur deux pour Pick de d&eacute;crocher le s&eacute;same.<aside class="read-also">
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C&rsquo;est en 1997 qu&rsquo;a &eacute;t&eacute; cr&eacute;&eacute; le Label Rouge B&oelig;uf Gascon &laquo; Pure Race, Pur Go&ucirc;t &raquo;, premier Label gros bovin affili&eacute; &agrave; une race rustique. En 2021, il deviendra le Label Rouge Gasconne des Pyr&eacute;n&eacute;es qui se divise d&eacute;sormais en 2 cat&eacute;gories : le Label Rouge &laquo;&nbsp;Le vrai b&oelig;uf&nbsp;!&nbsp;&raquo; pour les vrais boeufs (m&acirc;les castr&eacute;s de plus de 3 ans) et le Label Rouge &laquo;&nbsp;Laissez-vous fondre !&nbsp;&raquo; pour les autres animaux (vaches et g&eacute;nisses). 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/9/2/0/5970295-1-fre-FR/12bb0e73d9b0-interieur-jpg" alt="Pendant cinq ans, au moins une fois par jour, quelques caresses tout en haut de la colonne vert&eacute;brale, l&rsquo;un des secrets du b&oelig;uf gascon Label Rouge" height="1116" width="1996" /><figcaption>Pendant cinq ans, au moins une fois par jour, quelques caresses tout en haut de la colonne vert&eacute;brale, l&rsquo;un des secrets du b&oelig;uf gascon Label Rouge</figcaption></figure>

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Gr&acirc;ce &agrave; des pratiques ancestrales et au savoir-faire des &eacute;leveurs et bouchers, le B&oelig;uf Gascon procure une viande aussi tendre que juteuse, persill&eacute;e, &agrave; la saveur d&eacute;licate et au parfum incomparable, selon l&rsquo;organisme en charge de la promotion de la race.<div class="citation">
 "Comme on dit chez moi, les promesses rendent les fous joyeux"
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L&rsquo;an pass&eacute;, pour sa premi&egrave;re participation &agrave; Paris, Thierry Pujolle a fait une deuxi&egrave;me place au concours des reproducteurs, avec Palombe, dans la cat&eacute;gorie &laquo;&nbsp;vaches non suit&eacute;es&nbsp;&raquo;. Pas mal pour un &eacute;leveur double actif, conducteur d&rsquo;engin &agrave; plein temps et &eacute;levant une quarantaine de b&ecirc;tes sur 20 ha.&nbsp;&laquo;&nbsp;C&rsquo;est l&rsquo;h&eacute;ritage de mon p&egrave;re et de mon grand-p&egrave;re&nbsp;&raquo;, explique l&rsquo;&eacute;leveur, rappelant que la race a bien failli dispara&icirc;tre. Une sorte d&rsquo;instinct de survie donc mais dont la lign&eacute;e pourrait toutefois s&rsquo;arr&ecirc;ter avec Thierry, p&egrave;re de deux gar&ccedil;ons. &laquo;&nbsp;Je fais tout pour qu&rsquo;ils s&rsquo;&eacute;loignent&nbsp;&raquo;, dit-il, lui qui a manifest&eacute; en janvier dernier, au &laquo;&nbsp;rond-point de la route de Luchon&nbsp;&raquo; &agrave; quelques encablures de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/carbonne-liberee-paris-assiegee" target="_blank">l&rsquo;embl&eacute;matique barrage de Carbonne</a>. &laquo;&nbsp;Comme on dit chez moi, les promesses rendent les fous joyeux&nbsp;&raquo;.

Thierry Pujolle présente Pick au concours de la Gasconne des Pyrénées, dans la catégorie bœuf gascon Label Rouge. En jeu : une plus-value potentielle de 50% du kilo de carcasse.

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