<p>&ldquo;C&rsquo;est un cr&egrave;ve-c&oelig;ur...&rdquo;&nbsp;: m&ecirc;me si Mathieu et Estelle Rochette n&rsquo;ont pas encore d&eacute;finitivement scell&eacute; leur d&eacute;cision, le seul fait d&rsquo;envisager de se s&eacute;parer d&rsquo;une trentaine de vaches dont l&rsquo;int&eacute;gralit&eacute; de leur cheptel laitier (une vingtaine de prim&rsquo;holstein) s&rsquo;apparente &agrave; un traumatisme pour ces jeunes &eacute;leveurs, fr&egrave;re et s&oelig;ur, associ&eacute;s au sein du Gaec de Drom sur la commune de Saint-Eulalie. &ldquo;Rien que de se lever tous les jours et d&rsquo;entendre des vaches bramer parce qu&rsquo;elles ont faim, de les nourrir au ratelier avec une ration s&egrave;che alors qu&rsquo;&agrave; cette p&eacute;riode elles devraient profiter de l&rsquo;herbe, c&rsquo;est un vrai stress tout comme de voir la tonne vide, de devoir calculer chaque jour pour les nourrir, les abreuver, c&rsquo;est une charge de travail et morale&rdquo;, ont confi&eacute; ces deux passionn&eacute;s d&rsquo;&eacute;levage et de la race salers, lundi matin, au pr&eacute;fet Buchaillat. Ce dernier consacrait sa premi&egrave;re sortie officielle sur le terrain au monde agricole cantalien particuli&egrave;rement malmen&eacute;.<br><strong>35 000 &euro; d&rsquo;achats au bas mot</strong><br>Les estimations de ces jeunes agriculteurs font &eacute;tat de pertes fourrag&egrave;res &agrave; hauteur de 70 % et quand bien m&ecirc;me ils ont d&eacute;j&agrave; achet&eacute; pour 10 000 &euro; de fourrage (foin, enrubannage, ma&iuml;s) et sem&eacute; exceptionnellement 4 hectares de ma&iuml;s, cela sera de tr&egrave;s loin insuffisant pour esp&eacute;rer passer l&rsquo;hiver. &ldquo;Il nous faudra acheter encore 25 000 &euro; de fourrage et encore, &agrave; condition de d&eacute;capitaliser une quinzaine de salers et les laiti&egrave;res&nbsp;sachant qu&rsquo;en ann&eacute;e normale, on est autonome en fourrage - hormis en paille - et on garde m&ecirc;me toujours un peu d&rsquo;exc&eacute;dent au cas o&ugrave;&rdquo;, explique Mathieu, qui n&rsquo;a jamais connu pareille situation depuis son installation en 2011 alors en Gaec avec son p&egrave;re Jean-Louis. Si les &eacute;leveurs affouragent depuis des semaines au pr&eacute;, ils ont aussi d&ucirc; se r&eacute;soudre pour la premi&egrave;re fois &agrave; rentrer une vingtaine de m&egrave;res salers et leurs veaux pour que ceux-ci aient acc&egrave;s &agrave; de la nourriture et assurent un minimum de croissance. &ldquo;Au ratelier, c&rsquo;est la concurrence, ce sont les vaches qui mangent et les veaux qui regardent...&rdquo;, d&eacute;crit Estelle. &nbsp;<br><strong>Les rats m&ecirc;me dans le ma&iuml;s</strong><br>Si la s&eacute;cheresse et la fournaise de l&rsquo;&eacute;t&eacute; ont ass&eacute;ch&eacute; les sols, br&ucirc;l&eacute; les prairies sur ce plateau pourtant r&eacute;put&eacute; fertile, tari les sources, c&rsquo;est un autre fl&eacute;au qui a d&eacute;vast&eacute; la ressource fourrag&egrave;re de l&rsquo;exploitation d&egrave;s le printemps&nbsp;: les rats taupiers. Les rongeurs ont retourn&eacute; 90 % des surfaces du Gaec de Drom r&eacute;duisant certaines parcelles &agrave; un champ de terre. Les exploitants ont tent&eacute; d&rsquo;en sauver une partie en resemant pr&egrave;s de 50 ha. Un coup d&rsquo;&eacute;p&eacute;e dans l&rsquo;eau et un trou dans la tr&eacute;sorerie de<br>9 000 &euro;. &ldquo;Ils ont tout mang&eacute; au fur et &agrave; mesure que &ccedil;a poussait&rdquo;, t&eacute;moigne Mathieu Rochette.<br>Pire, alors qu&rsquo;ils se sont terr&eacute;s dans les sols secs cet &eacute;t&eacute;, les rongeurs ont de nouveau ravag&eacute; le peu de prairies que de potentielles pluies permettraient de faire repartir. La densit&eacute; de population est telle &ldquo;qu&rsquo;ils s&rsquo;attaquent d&eacute;sormais aux c&eacute;r&eacute;ales mais aussi au ma&iuml;s&rdquo;, pointe Mathieu. Des campagnols plus gros et dont les cycles se rapprochent et surtout durent, constate sa s&oelig;ur&nbsp;: &ldquo;&Ccedil;a fait la troisi&egrave;me ann&eacute;e et je crains qu&rsquo;on les ait encore l&rsquo;an prochain.&rdquo;<br>Autre impact du fl&eacute;au, sanitaire&nbsp;: des quantit&eacute;s de terre ing&eacute;r&eacute;e par les bovins (mais aussi les &eacute;leveurs) qui se traduisent par des probl&egrave;mes d&rsquo;ingestion mais aussi de fertilit&eacute;, rel&egrave;vent les Rochette.<br><strong>Descente d&rsquo;estive avec deux mois d&rsquo;avance</strong><br>La situation du Gaec de Drom est malheureusement loin d&rsquo;&ecirc;tre un cas isol&eacute;, comme ont t&eacute;moign&eacute; autour d&rsquo;eux les responsables locaux et d&eacute;partementaux de la FDSEA et des Jeunes agriculteurs qui redoutent une d&eacute;capitalisation massive dans les cheptels cantaliens. Tous ont vu redescendre ces derni&egrave;res semaines les camions des estives avec plus de deux mois d&rsquo;avance. &ldquo;Il va manquer du fourrage partout&rdquo;, soupire le d&eacute;l&eacute;gu&eacute; cantonal. Manquer de fourrage... et de la tr&eacute;sorerie dans le contexte in&eacute;dit d&rsquo;explosion des charges d&rsquo;exploitation. Une courbe inflationniste que ne suit pas le prix du lait, d&eacute;plore Mathieu, une des raisons motivant &eacute;galement l&rsquo;hypoth&egrave;se de vendre le cheptel laitier.<br>&ldquo;L&rsquo;une de nos premi&egrave;res peurs, c&rsquo;est de reprendre une s&eacute;cheresse comme &ccedil;a en 2023 avec toujours les rats&rdquo;, confie Estelle.<br>&nbsp;</p>


Moins d’une semaine après sa prise de fonction, le préfet a pu mesurer au Gaec 
de Drom à Sainte-Eulalie l’ampleur des conséquences des dégâts de campagnols et de la sécheresse.

Décapitaliser, un crève-cœur !

<p style="text-align:justify;">Cet &eacute;t&eacute; l&rsquo;union des cuma s&rsquo;est pench&eacute; sur le sujet afin de tester les solutions qui existent aujourd'hui sur le march&eacute;. En effet, le ramassage de paille actuel est r&eacute;alis&eacute; botte par botte&nbsp; en sillonnant la parcelle avec un tracteur/chargeur ou t&eacute;lescopique et un plateau &agrave; paille. Ce proc&eacute;d&eacute; prend du temps ce qui emp&ecirc;che d&rsquo;intervenir dans la parcelle pour semer des couverts v&eacute;g&eacute;taux ou d&eacute;chaumer rapidement dans la fra&icirc;cheur du sol restante d&egrave;s la moisson. En lib&eacute;rant les parcelles, plus on intervient t&ocirc;t apr&egrave;s les moissons, plus il y a des chances que le couvert se mette en place et soit suffisamment d&eacute;velopp&eacute; &agrave; l&rsquo;automne.</p><p style="text-align:justify;">Le deuxi&egrave;me aspect &eacute;tudi&eacute; concerne le tassement de sol li&eacute; aux diff&eacute;rents parcours r&eacute;alis&eacute;s lorsque l&rsquo;on navigue avec le chargeur et/ou le plateau pour r&eacute;cup&eacute;rer les bottes d&eacute;pos&eacute;es par le big baller un peu partout dans la parcelle.</p><p style="text-align:justify;"><br><strong>Pour r&eacute;pondre &agrave; cette question, nous avons &eacute;tudi&eacute; deux syst&egrave;mes</strong></p><p style="text-align:justify;">&nbsp;</p><p style="text-align:justify;">Nous avons commenc&eacute; par le BaleCollect de chez Krone. C&rsquo;est un syst&egrave;me de regroupement de bottes qui se fixe directement sur le Big baller qui se d&eacute;plie au champ et se replie lors du transport sur route. Il offre la possibilit&eacute; de d&eacute;poser jusqu&rsquo;&agrave; 3 les bottes simultan&eacute;ment&nbsp; en bout de champ ou &agrave; l&rsquo;endroit souhait&eacute; en mode manuel ou automatique. Ce syst&egrave;me se g&egrave;re depuis un &eacute;cran de type &ldquo;Isobus&rdquo;.<br><br>La deuxi&egrave;me solution &eacute;tudi&eacute;e est un groupeur de bottes de chez Arcusin. Cet appareil tra&icirc;n&eacute; et attel&eacute; &agrave; un tracteur sillonne la parcelle derri&egrave;re le Big baller pour charger les bottes dans le sens de d&eacute;chargement de la presse. Il permet de grouper les bottes par pile de 2 &agrave; 4 et de les d&eacute;poser o&ugrave; l&rsquo;on souhaite dans la parcelle soit tout au m&ecirc;me endroit ou d&egrave;s que le nombre de big souhait&eacute;s par pile est atteint. Gr&acirc;ce &agrave; ces deux syst&egrave;mes, l&rsquo;engin de levage est plus efficace dans le chargement des plateaux &agrave; paille car ses trajets sont diminu&eacute;s dans la parcelle.</p><p style="text-align:justify;">Tous les r&eacute;sultats de ses tests seront pr&eacute;sent&eacute;s lors du <strong>M&eacute;caSol &agrave; Saint Martin des Noyers en Vend&eacute;e le 21 septembre prochain</strong>, l&rsquo;objectif &eacute;tant de comparer les temps pass&eacute;s pour le ramassage de paille en fonction du nombre de bottes et techniques utilis&eacute;es.&nbsp; Il sera &eacute;galement question de tous les syst&egrave;mes de &ldquo;groupeurs et autochargeuses&rdquo; actuels disponibles sur le march&eacute;.</p><p style="text-align:justify;">&nbsp;</p><p style="text-align:justify;">Retrouvez toutes les informations de cet &eacute;v&eacute;nement propos&eacute; par les cuma de l'Ouest :<strong> <a href="http://www.mecasol.cuma.fr/">http://www.mecasol.cuma.fr/</a></strong></p><p style="text-align:justify;">&nbsp;</p><p style="text-align:justify;"><em>Samuel Nicolas</em></p>


Y a-t-il un intérêt et des solutions pour enlever la paille du champ plus rapidement ?

Au MécaSol, les cuma se penchent sur le ramassage de paille

<p>Pour Fran&ccedil;ois Cholat, pr&eacute;sident du Syndicat national des industriels de l'alimentation animale (Snia), qui tenait sa conf&eacute;rence de presse de rentr&eacute;e le 31 aout, &laquo;&nbsp;<em>la nutrition animale se montre r&eacute;siliente malgr&eacute; les tensions extr&ecirc;mes cumul&eacute;es</em>&nbsp;<em>qu&rsquo;elle a subit cette ann&eacute;e&nbsp;</em>&raquo;.</p>

<p><strong>Le syndicat annonce toutefois une baisse probable de ses tonnages de 1,2 Mt en 2022 par rapport &agrave; 2021</strong>, la production nationale <strong>repassant sous les 19 Mt</strong> avec le cumul d&rsquo;&eacute;l&eacute;ments d&eacute;favorables&nbsp;: augmentation des prix des mati&egrave;res premi&egrave;res (m&ecirc;me si les march&eacute;s semblent se stabiliser depuis mi-juin ils restent &agrave; un niveau &eacute;lev&eacute; et explosif), hausse des cours de l&rsquo;&eacute;nergie qui rench&eacute;rit les co&ucirc;ts de production de 10 &agrave; 15 &euro;/t chez les fabricants d&rsquo;aliments, inqui&eacute;tude sur la disponibilit&eacute; &agrave; venir des mati&egrave;res premi&egrave;res dont le process de production exige de l&rsquo;&eacute;nergie (tourteaux, luzerne et pulpe de betterave d&eacute;shydrat&eacute;es), s&eacute;cheresse qui r&eacute;duit les fourrages chez les &eacute;leveurs de ruminants tent&eacute;s par la r&eacute;duction de leurs cheptels...</p>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/nutrition-animale-les-fabrications-daliments-composes-en-nette-baisse-au-premier-semestre" target="_blank">Lire aussi : "Nutrition animale : les fabrications d'aliments compos&eacute;s en nette baisse au premier semestre"</a></div>

<p>L&rsquo;influenza aviaire seule est responsable d&rsquo;un retrait de 700 000 t d&rsquo;aliments pour volailles, les 500 000 autres tonnes perdues l&rsquo;&eacute;tant surtout &agrave; cause de la d&eacute;capitalisation dans les &eacute;levages de porcs et de ruminants.&nbsp; &laquo;&nbsp;<em>La rentabilit&eacute; fragile induit le d&eacute;couragement chez certains &eacute;leveurs sans oublier la pyramide des &acirc;ges&nbsp;</em>&raquo;, pointe Ludovic Michel, vice-pr&eacute;sident du Snia.</p>

<h2>Pour une hi&eacute;rarchisation des usages des mati&egrave;res premi&egrave;res</h2>

<p>Le syndicat convoie plusieurs messages vers les politiques. Il demande ainsi l&rsquo;autorisation de faire rouler les camions porteurs &agrave; 35 tonnes et non &agrave; 32 tonnes, ce qui repr&eacute;sente une r&eacute;duction de 10 % de la consommation d'&eacute;nergie.</p>

<p>La nutrition animale souhaite &eacute;galement&nbsp; &ecirc;tre consid&eacute;r&eacute;e, ainsi que ses fournisseurs, comme une industrie prioritaire et donc non soumise aux restrictions de ses consommations d&rsquo;&eacute;nergie envisag&eacute;es pour l&rsquo;hiver prochain.</p>

<p>Elle demande par ailleurs le respect de la hi&eacute;rarchie des usages (nutrition humaine, nutrition animale et, seulement, &eacute;nergie) afin de conserver l&rsquo;acc&egrave;s aux mati&egrave;res premi&egrave;res, de type pulpe de betterave convoit&eacute;e par les m&eacute;thaniseurs.</p>

<p>Enfin, les fabricants alertent sur toutes les distorsions de concurrences intra-europ&eacute;ennes en demandant l&rsquo;application de d&eacute;rogation pour l&rsquo;incorporation de 5 % des mati&egrave;res premi&egrave;res non bio dans les aliments estampill&eacute;s bio, comme l&rsquo;ont accept&eacute; d&rsquo;autres Etats membres de l&rsquo;UE, malgr&eacute; l&rsquo;entr&eacute;e en application du r&egrave;glement bio au 1<sup>er</sup>&nbsp;janvier de cette ann&eacute;e.</p>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/leurope-de-la-nutrition-animale-sattend-perdre-3-en-volume-en-2022" target="_blank">Lire aussi : "Nutrition animale europ&eacute;enne - Hausse des prix des mati&egrave;res premi&egrave;res et grippe aviaire feraient reculer les volumes en 2022"</a></div>



A l’occasion de sa conférence de presse de rentrée, le 31 août, le Snia confirme une baisse probable de 1,2 Mt de la production nationale d’aliments pour animaux cette année. Il s’inquiète aussi d’un nombre croissant d’arrêts d’élevages et de la concurrence de la méthanisation sur les coproduits que la nutrition animale pourrait valoriser.

Fabrications d'aliments pour animaux en baisse de 1,2 Mt en 2022, selon le Snia

<p>A ce jour, la quasi-majorit&eacute; du territoire fran&ccedil;ais est soumise &agrave; des arr&ecirc;t&eacute;s de limitation de l&rsquo;eau. Le manque d&rsquo;eau et la chaleur ont fortement impact&eacute; le d&eacute;veloppement du ma&iuml;s, les ensilages ont commenc&eacute; d&eacute;but ao&ucirc;t dans certaines r&eacute;gions. Les prairies ont grill&eacute; dans la grande majorit&eacute; des r&eacute;gions, la production d&rsquo;herbe est d&eacute;ficitaire cet &eacute;t&eacute;. Sans un retour prochain des pluies, la situation ne devrait pas s&rsquo;am&eacute;liorer.</p><p>Dans l&rsquo;attente des donn&eacute;es m&eacute;t&eacute;orologiques du mois d&rsquo;ao&ucirc;t, non disponibles &agrave; ce jour, nous revenons dans cette note sur les conditions m&eacute;t&eacute;orologiques du mois de juillet 2022.</p><h2>JUILLET 2022 : TEMP&Eacute;RATURES &Eacute;LEV&Eacute;ES ET D&Eacute;FICIT DE PR&Eacute;CIPITATIONS</h2><p>Le mois de juillet 2022 a &eacute;t&eacute; particuli&egrave;rement chaud et sec : il se hisse &agrave; la troisi&egrave;me place des mois de juillet les plus chauds depuis le d&eacute;but du XX<sup>&egrave;me</sup>&nbsp;si&egrave;cle et &agrave; la premi&egrave;re place des mois de juillet les plus secs depuis 1959. Le 18 juillet a &eacute;t&eacute; la journ&eacute;e la plus chaude jamais enregistr&eacute;e en France et de nombreuses r&eacute;gions ont battu leurs records de chaleur. Les pluies ont &eacute;t&eacute; rares voire inexistantes, le d&eacute;ficit hydrique d&eacute;passe les 80-90% par rapport aux valeurs de r&eacute;f&eacute;rence pour un mois de juillet.</p><h2>CONS&Eacute;QUENCE : DES NIVEAUX DE S&Eacute;CHERESSE RECORD</h2><p>En cons&eacute;quence, l&rsquo;indice d&rsquo;humidit&eacute; des sols superficiels est tr&egrave;s faible et bat quotidiennement des records depuis la mi-juillet. Les d&eacute;bits des rivi&egrave;res fin juillet &eacute;taient extr&ecirc;mement faibles, proches de ceux enregistr&eacute;s en 1976.</p><p>La quasi-totalit&eacute; des communes sont soumises &agrave; des arr&ecirc;t&eacute;s de limitation de l&rsquo;eau, une majorit&eacute; de ces arr&ecirc;t&eacute;s sont de niveau &laquo; crise &raquo;.</p><h2>LES PRAIRIES ET CULTURES FOURRAG&Egrave;RES SONT FORTEMENT P&Eacute;NALIS&Eacute;ES</h2><p>La production des prairies est &agrave; l&rsquo;arr&ecirc;t dans de nombreuses r&eacute;gions, du fait du manque d&rsquo;eau et des temp&eacute;ratures &eacute;lev&eacute;es. Les semis de fin d&rsquo;&eacute;t&eacute; sont rendus difficiles par la s&eacute;cheresse persistante des sols et les temp&eacute;ratures qui restent &eacute;lev&eacute;es. Concernant les ma&iuml;s, la deuxi&egrave;me vague de chaleur qui a frapp&eacute; la France mi-juillet est tomb&eacute;e au moment de la f&eacute;condation du ma&iuml;s dans les r&eacute;gions Ouest, p&eacute;nalisant la formation des &eacute;pis. Les ensilages ont commenc&eacute; bien plus t&ocirc;t qu&rsquo;habituellement,</p><p>DOCUMENTS ASSOCI&Eacute;S</p><p><a href="https://idele.fr/aclimel/?eID=cmis_download&amp;oID=workspace%3A%2F%2FSpacesStore%2Ffe22b35d-af25-46a9-bb6f-e1cb1e03d49b&amp;cHash=ba9fdd12af4bedd957f3f283dd9c66fd" target="_blank">Note agroclimatique sp&eacute;ciale s&eacute;cheresse &eacute;t&eacute; 2022.pdf</a></p>


En juillet 2022, les températures ont été particulièrement élevées et les précipitations ont été quasi nulles sur l’ensemble du territoire. En conséquence, le niveau de sécheresse des sols et des rivières atteint des niveaux records.

Été 2022 : l’été de tous les records

<p>Les rendements des essais sont en hausse par rapport &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re avec un rendement moyen de 96,5 q/ha (contre 83,8 q/ha en 2021). C&rsquo;est le rendement le plus &eacute;lev&eacute; depuis ces 7 derni&egrave;res ann&eacute;es.</p><p>Par contre, le calibrage est assez d&eacute;cevant avec une moyenne issue des essais de 89,2%. Quant &agrave; la teneur en prot&eacute;ines, elle est proche des r&eacute;sultats de ces derni&egrave;res ann&eacute;es avec 10,4%</p><h2>Pas de changement dans les vari&eacute;t&eacute;s attendues</h2><p>Le paysage vari&eacute;tal 2022-2023 se dessinera &agrave; nouveau principalement autour de KWS FARO et DEMENTIEL.</p><p>KWS FARO demeure la vari&eacute;t&eacute; incontournable car elle reste une valeur s&ucirc;re et stable, dont on conna&icirc;t les r&eacute;sultats en termes de qualit&eacute; et de suivi maladies. Quand &agrave; DEMENTIEL, elle a tout son int&eacute;r&ecirc;t avec son haut potentiel en productivit&eacute; et pr&eacute;sente tout de m&ecirc;me des qualit&eacute;s, dont son bon &eacute;tat sanitaire.</p><p>Toutefois, ce tronc commun 2022 fait appara&icirc;tre des nouveaut&eacute;s en observation. Ces vari&eacute;t&eacute;s (LG ZELDA, KWS EXQUIS, CONSTEL et CARROUSEL) sont tr&egrave;s attendues suite &agrave; leur int&eacute;r&ecirc;t pour la tol&eacute;rance &agrave; la JNO (Jaunisse Nanisante de l&rsquo;Orge). Mais leur avenir dans la fili&egrave;re brassicole est incertain et sera d&eacute;cid&eacute; selon leurs r&eacute;sultats 2022-23.</p><p>Pour comparaison, le rendement moyen issu de notre enqu&ecirc;te en ligne est de 91,2 q/ha (de 45 &agrave; 115 q/ha) avec une teneur en prot&eacute;ines de 10,5 % (de 9 &agrave; 12,3 %) et un calibrage de 87 % (de 53,5 &agrave; 100 %).</p><p style="text-align:center;"><strong>Pour rappel, le rendement moyen en 2021 &eacute;tait de 85,1 q/ha (de 43,9 &agrave; 101 q/ha).</strong></p><p><strong><a href="https://marne.chambre-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/Grand-Est/047_Inst_Marne/RUB_Techniques/resultats_varietes/CT51-ESCOURGEON-2022.pdf" target="_blank" title="R&eacute;sultats essais vari&eacute;t&eacute;s escourgeon 2022">Consultez la synth&egrave;se du comit&eacute; technique escourgeon 2022</a></strong></p><p>&nbsp;</p>


Le Comité Technique Marne sur les orges d’hiver a eu lieu vendredi 29 Juillet 2022. Cette année, la synthèse est issue de 7 essais mis en commun avec Arvalis, les coopératives Vivescia, Cérèsia, Novagrain et Juniville, et le négoce Soufflet.

Variétés orge d'hiver 2022 : de très bons rendements !

<p>Entre la s&eacute;rie T (170 ch- 271 ch) et la s&eacute;rie S (290 ch- 405 ch), il faut d&eacute;sormais compter avec la s&eacute;rie Q. Cette derni&egrave;re compte cinq mod&egrave;les d&rsquo;une puissance comprise entre 230 ch et 305 ch. Les quatre premiers mod&egrave;les de la s&eacute;rie, du Q225 au Q285, b&eacute;n&eacute;ficient d&rsquo;une fonction boost leur greffant entre 20 ch et 30 ch suppl&eacute;mentaires selon les mod&egrave;les. La t&ecirc;te de s&eacute;rie, la Q305, culmine &agrave; 305 ch. La s&eacute;rie Q est anim&eacute;e par un moteur Agco Power 6 cymindres 7,4 litres. La puissance maximale est disponible a&#768; des re&#769;gimes tre&#768;s bas de 1850 tr/min et le couple maximal reste constant dans la plage de 1000 a&#768; 1500 tr/min. La vitesse de conduite maximale est atteinte &agrave; 1500 tr/min. La s&eacute;rie affiche 9,2 tonnes sur la balance et un PTAC maximal de 16 tonnes.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/5/4/8/4668452-1-fre-FR/e262af784f01-inte-rieur-jpg" alt="La s&eacute;rie Q affiche 9,2 tonnes sur la balance et un PTAC maximal de 16 tonnes" height="920" width="1682" /><figcaption>La s&eacute;rie Q affiche 9,2 tonnes sur la balance et un PTAC maximal de 16 tonnes</figcaption></figure>

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<h2>Transmission continue</h2><p>La gestion e&#769;lectronique de la transmission de la Se&#769;rie Q se&#769;lectionne automatiquement le re&#769;gime moteur le plus bas possible pour le travail a&#768; effectuer afin de maintenir la consommation de carburant la plus faible, et distribue la puissance en conse&#769;quence au syste&#768;me hydraulique, a&#768; la prise de force ou a&#768; la transmission. </p><p>Le conducteur n'a qu'a&#768; ajuster les re&#769;glages en fonction de ce qui lui convient le mieux ou de la ta&#770;che a&#768; accomplir. Gra&#770;ce a&#768; la commande de &laquo; droop &raquo;, le conducteur peut modifier le comportement du tracteur pour un fonctionnement privile&#769;giant l&rsquo;e&#769;conomie ou la performance afin d'e&#769;conomiser du carburant ou du temps, selon les pre&#769;fe&#769;rences du client en matie&#768;re de conduite et de&#769;bit de chantier. Sur route, la puissance est transmise a&#768; travers la transmission de manie&#768;re purement me&#769;canique, ce qui signifie une acce&#769;le&#769;ration rapide et en douceur</p><h2>Pr&eacute;cision et connectivit&eacute;</h2><p>La cabine a suspension pneumatique int&egrave;gre la technologie SmarTouch symbolis&eacute;e par son accoudoir et int&eacute;grant l&rsquo;autoguidage, la gestion des t&acirc;ches ou encore la t&eacute;l&eacute;m&eacute;trie. La Se&#769;rie Q s'adapte a&#768; n'importe quelle flotte gra&#770;ce a&#768; la te&#769;le&#769;me&#769;trie Valtra Connect et a&#768; la gestion des ta&#770;ches faciles a&#768; utiliser permettant une inte&#769;gration aise&#769;e des syste&#768;mes de gestion parcellaires FMIS via Agrirouter. Toutes les fonctions de SmartFarming de la Se&#769;rie Q sont contro&#770;le&#769;es depuis l'interface utilisateur SmartTouch. Avec SmartTurn, l'expe&#769;rience sur le terrain devient entie&#768;rement automatise&#769;e, libe&#769;rant l'attention du conducteur pour qu'il se concentre pleinement sur l'outil et la ta&#770;che a&#768; accomplir. Les conducteurs peuvent choisir le demi-tour automatique pour minimiser la compaction du sol et augmenter la vitesse et l'efficacite&#769;.</p><p>Parmi les options figurent le syste&#768;me de graissage central automatique et le t&eacute;gonflage.</p><p>La Se&#769;rie Q peut e&#770;tre encore plus optimise&#769;e et personnalise&#769;e avec Valtra Unlimited, qu'il s'agisse de la cabine, de changer la couleur du tracteur, ou de l&rsquo;adapter aux travaux dans les champs ou sur la route.</p><p>Valtra Unlimited apporte renforce ausis la se&#769;curite&#769; avec de nouveaux feux de travail avant a&#768; LED inte&#769;gre&#769;s avec un e&#769;clairage distribue&#769; a&#768; l'avant et sur les deux co&#770;te&#769;s. Des veilleuses automatiques s'allument lorsque la vitesse atteint 25 km/h.</p>


Sa puissance échelonnée entre 230 ch et 305 ch la positionne entre les séries T et S. Elle est dotée d’une transmission à variation continue et parée pour la précision et la connectivité.

Valtra présente la nouvelle série Q

        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/6/0/9/4669060-1-fre-FR/6574dec6a89f-1-jpg" alt="" height="109" width="788" /></figure>

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<h2><strong>Contexte de la </strong><strong>mise en &oelig;uvre</strong></h2><p>Apr&egrave;s plusieurs d&eacute;convenues avec diff&eacute;rents organismes (SAFER, Chambres d'agricultures) lors de la recherche de foncier agricole, Florent et Sylvie d&eacute;cident de r&eacute;pondre &agrave; un appel d'offre &eacute;mis par la commune de Pussay (Essonne). Les premi&egrave;res d&eacute;marches se font en 2012 et la premi&egrave;re mise en contact est permise via l'interm&eacute;diaire du p&ocirc;le Abiosol IDF.</p><p>Initialement exploit&eacute; par un c&eacute;r&eacute;alier, le terrain est r&eacute;cup&eacute;r&eacute; par l'ancien conseil municipal qui pr&eacute;voit alors de le transformer en supermarch&eacute; ou de le d&eacute;couper pour y construire des pavillons. En 2012, une nouvelle majorit&eacute; est &eacute;lue sur la commune et celle-ci souhaite changer de cap. L'&eacute;quipe municipale s'entoure alors de conseillers techniques et formule une offre sous forme de petite-annonce. La vis&eacute;e du projet est d'utiliser les terres pour d&eacute;velopper un projet de mara&icirc;chage en&nbsp;<a href="https://wiki.tripleperformance.fr/wiki/Agriculture_Biologique" title="Agriculture Biologique">agriculture biologique</a>.</p><p>Apr&egrave;s avoir r&eacute;pondu &agrave; l'appel d'offre, Sylvie et Florent assistent pendant environ 5 mois &agrave; de multiples r&eacute;unions avec les &eacute;lus locaux. L'<a href="https://wiki.tripleperformance.fr/wiki/Cat%C3%A9gorie:Objectif" title="Cat&eacute;gorie:Objectif">objectif</a>&nbsp;&eacute;tant de lever tous les obstacles qui s&rsquo;opposaient &agrave; leur installation en agriculture paysanne.</p><h2><strong>Quelques</strong><strong> c</strong><strong>onseils</strong></h2><h3><strong>Pousser les &eacute;lus &agrave; s&rsquo;entourer d&rsquo;experts sur les questio</strong><strong>ns relatives au domaine agricole</strong></h3><p>Sans jugement aucun, il est important d'avoir en t&ecirc;te et d'accepter le fait que, en g&eacute;n&eacute;ral, les&nbsp;<strong>&eacute;lus locaux n'ont pas d'expertise au sujet de l'agriculture</strong>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/large/3/6/0/9/4669063-1-fre-FR/af3020844b2a-sapousse-serre-jpg" alt="" height="225" width="300" /></figure>

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<p style="text-align:center;">Cultures sous-serres</p><p>En revanche,&nbsp;<strong>chaque r&eacute;gion ou&nbsp;<a href="https://wiki.tripleperformance.fr/wiki/Cat%C3%A9gorie:D%C3%A9partement" title="Cat&eacute;gorie:D&eacute;partement">d&eacute;partement</a>&nbsp;poss&egrave;de des structures et associations tr&egrave;s comp&eacute;tentes sur le sujet</strong>. Elles sont diff&eacute;rentes selon les&nbsp;<a href="https://wiki.tripleperformance.fr/wiki/R%C3%A9gions" title="R&eacute;gions">r&eacute;gions</a>. On peut par exemple citer&nbsp;<strong><a href="https://fermesdavenir.org/" target="_blank">Fermes d&rsquo;Avenir</a>,&nbsp;<a href="https://terredeliens.org/" target="_blank">Terre de Liens</a>, les&nbsp;<a href="https://wiki.tripleperformance.fr/wiki/CIVAM" title="CIVAM">CIVAM</a>,&nbsp;<a href="https://www.leschampsdespossibles.fr/" target="_blank">Champs des Possibles</a>&nbsp;ou encore les&nbsp;<a href="https://www.agriculturepaysanne.org/Notre-reseau" target="_blank">ADEAR</a></strong>. Ces structures sont capables de venir conseiller les collectivit&eacute;s pour que ces derni&egrave;res puissent formuler une offre cr&eacute;dible et ainsi mettre les porteurs de projet dans les meilleures conditions.</p><p><strong>M&ecirc;me si une collectivit&eacute; &agrave; une volont&eacute; pour aider &agrave; installer, cela ne veut pas dire qu&rsquo;elle a les comp&eacute;tences pour le faire</strong>. Il faut les pousser &agrave; contacter les structures &eacute;voqu&eacute;es ci-dessus. En somme il faut les aider &agrave; nous aider&nbsp;!</p><h2><strong>Ne pas s&rsquo;engag</strong><strong>er sans un bail</strong></h2><p>L'installation signifie la&nbsp;<strong>cr&eacute;ation d'une ferme</strong>. Pour pouvoir cr&eacute;er un ferme il faut absolument pouvoir se porter dans la dur&eacute;e.</p><p>La cr&eacute;ation de ferme n&eacute;cessite des investissements plus ou moins lourds selon les types de projets. Ce sont des d&eacute;penses indispensables pour la mise en route du projet. Dans pratiquement tous les cas, les&nbsp;<strong>pr&ecirc;ts bancaires comptent parmi les premi&egrave;res sources de financement</strong>. Il faudra alors&nbsp;<strong>les rembourser, en sus des annuit&eacute;s</strong>, dans les ann&eacute;es ou d&eacute;cennies qui suivent l'installation. Pour la p&eacute;rennit&eacute; de l&rsquo;entreprise,&nbsp;<strong>avoir l&rsquo;assurance d&rsquo;exploiter le terrain sur le long terme</strong>&nbsp;est donc une condition sine qua non.</p><p>De ce fait, obtenir un vrai bail rural agricole sera n&eacute;cessaire &agrave; la r&eacute;ussite du projet. Le bail sera une protection contre un &eacute;ventuel revirement ou r&eacute;affectation des terres par les &eacute;lus de la commune. Plus le bail est long et plus l&rsquo;installation sera s&eacute;curis&eacute;e. Une dur&eacute;e minimum de 9 ans est acceptable.&nbsp;<strong>Un bail de 18 ou 25 ans voire un bail de carri&egrave;re sera encore plus avantageux.</strong></p><p>Florent recommande d&rsquo;<strong>&ecirc;tre intransigeant sur cet aspect</strong>. Selon lui, il n&rsquo;aurait pas pu obtenir de pr&ecirc;t aupr&egrave;s des banques pour investir dans un b&acirc;timent de stockage s&rsquo;il n&rsquo;avait pas eu de bail.</p><h2><strong>Avoir acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;eau et &agrave;</strong><strong> l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute;</strong></h2>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/large/6/6/0/9/4669066-1-fre-FR/2f494480e16d-474px-sapousse-3-png" alt="" height="169" width="300" /></figure>

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<p style="text-align:center;">Cultures de plein champs</p><p>Tout d'abord, rappelons que l'eau peut provenir de diff&eacute;rentes sources&nbsp;:</p><ul><li><strong>Eau de ville</strong>&nbsp;que la commune met &agrave; disposition pour le mara&icirc;cher&nbsp;;</li><li><strong>R&eacute;cup&eacute;ration</strong>&nbsp;cons&eacute;quente des eaux de pluies&nbsp;;</li><li>Acc&egrave;s &agrave; un&nbsp;<strong>forage</strong>.</li></ul><p>Pour Florent,&nbsp;<strong>il ne faut en aucun cas s&rsquo;engager dans un partenariat avec une collectivit&eacute; tant que la question de l&rsquo;eau n'a pas &eacute;t&eacute; trait&eacute;e</strong>. En effet, il arrive que certaines autorisations d&rsquo;exploiter les ressources en eau mettent plusieurs ann&eacute;es &agrave; &ecirc;tre d&eacute;livr&eacute;es. La culture des l&eacute;gumes n&eacute;cessitant de l&rsquo;eau, on met alors en p&eacute;ril certaines&nbsp;<a href="https://wiki.tripleperformance.fr/wiki/Productions" title="Productions">productions</a>&nbsp;si l&rsquo;irrigation n&rsquo;est pas suffisante. De plus, cette recommandation est d&rsquo;autant plus vraie que le climat est changeant et de plus en plus sec.</p><h2><strong>Li&eacute; &agrave; l&rsquo;eau</strong><strong>, l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute;&nbsp;:</strong></h2><ul><li>L&rsquo;irrigation n&eacute;cessite la plupart du temps d&rsquo;utiliser des pompes qui fonctionnent gr&acirc;ce &agrave; de l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute;. Si la source est un forage, sans &eacute;lectricit&eacute; pas d'irrigation possible.</li><li>A noter que parfois, certaines parcelles propos&eacute;es par les collectivit&eacute;s sont &eacute;loign&eacute;es du bourg et peuvent ne pas disposer d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute;. Florent recommande aux porteurs de projet de&nbsp;<strong>v&eacute;rifier qu'un acc&egrave;s &agrave; l'&eacute;lectricit&eacute; soit disponible</strong>.</li><li>Enfin, l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; peut &ecirc;tre n&eacute;cessaire pour d&rsquo;autres activit&eacute;s comme le stockage des l&eacute;gumes en chambre froide.</li></ul><h2><strong>Impliquer la collectivit&eacute; dans la commercialisation et la communication</strong></h2>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/2/1/9/4669126-1-fre-FR/58234df026cf-300px-sapousse-2-jpg" alt="" height="225" width="300" /></figure>

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<p style="text-align:center;">Outil auto-construit</p><p>La collectivit&eacute; a tout int&eacute;r&ecirc;t &agrave; faire en sorte que le projet fonctionne. Pourquoi&nbsp;? Car elle va y &ecirc;tre politiquement associ&eacute;e.</p><p>De nombreuses actions sont &agrave; leur disposition. Elle peut par exemple&nbsp;<strong>aider &agrave; monter une&nbsp;<a href="https://wiki.tripleperformance.fr/wiki/Vendre_ses_produits_dans_une_AMAP" title="Vendre ses produits dans une AMAP">AMAP</a></strong>&nbsp;(Association pour le Maintien d&rsquo;une Agriculture Paysanne) sur le territoire, &agrave; cr&eacute;er un&nbsp;<strong>magasin en&nbsp;<a href="https://wiki.tripleperformance.fr/wiki/Vendre_ses_produits_%C3%A0_la_ferme" title="Vendre ses produits &agrave; la ferme">vente directe</a></strong>&nbsp;ou encore &agrave; donner acc&egrave;s &agrave; l'approvisionnement de la&nbsp;<strong>restauration collective</strong>. De plus, avec ce genre de soutien, on peut &eacute;galement parler de cercle vertueux puisque les &eacute;lus se sentiront d&rsquo;autant plus impliqu&eacute;s dans votre projet.<br>Les collectivit&eacute;s sont &eacute;galement dot&eacute;es de bons&nbsp;<strong>moyens de communication</strong>&nbsp;: une page Facebook, des lettres annuelles ou biannuelles, de l'affichage public, etc. Dans le cas de la&nbsp;<strong>Ferme Sapousse</strong>, Florent et Sylvie ont remarqu&eacute; que de nombreux adh&eacute;rents de l&rsquo;AMAP &eacute;taient venus gr&acirc;ce aux moyens de communication des collectivit&eacute;s.</p><p>Les collectivit&eacute;s peuvent &eacute;galement &ecirc;tre partie prenante d&rsquo;<strong>organisation d&rsquo;&eacute;v&egrave;nements</strong>&nbsp;qui visent &agrave; sensibiliser le grand public sur les questions agricoles et alimentaires. Dans ce cas, l&rsquo;exploitation elle-m&ecirc;me est le lieu id&eacute;al pour accueillir ce genre de manifestation. C'est un pari gagnant-gagnant pour les mara&icirc;chers puisqu'il y a la satisfaction pour l&rsquo;h&ocirc;te de faire partie de l&rsquo;initiative en plus de faire conna&icirc;tre la ferme aux citoyens du territoire.</p><h2><strong>Avant de s&rsquo;ins</strong><strong>taller, prendre le temps d&rsquo;aller voir des mod&egrave;les diff&eacute;rents</strong></h2><p>La production agricole est une activit&eacute; complexe qui est soumises &agrave; de nombreuses contraintes multifactorielles. De facto, il n&rsquo;y a donc pas un mod&egrave;le qui fonctionne mais une&nbsp;<strong>multitude de mod&egrave;les</strong>, chacun adapt&eacute; &agrave; un&nbsp;<strong>contexte particulier</strong>.</p><p>En g&eacute;n&eacute;ral, le temps devient une denr&eacute;e rare une fois l'installation d&eacute;marr&eacute;e. Il faut alors profiter du temps disponible lorsque l&rsquo;on n&rsquo;est pas encore install&eacute; pour aller voir une diversit&eacute; de mod&egrave;les diff&eacute;rents (syst&egrave;me sur sol vivant, AB plus intensif, etc) Vous pourrez ensuite construire une exploitation qui vous ressemblera le plus.</p><p>ci-dessous l'article complet :&nbsp;&nbsp;<a href="https://wiki.tripleperformance.fr/wiki/Installation_maraich%C3%A8re_avec_une_collectivit%C3%A9">Installation maraich&egrave;re avec une collectivit&eacute; &mdash; Triple Performance</a></p><p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p>


Après une reconversion professionnelle, Florent Sebban et Sylvie Guillot sont à la recherche de foncier pour mettre en place leur projet d'installation en maraîchage bio. Les difficultés à trouver le terrain les mènent finalement à se tourner vers un partenariat avec une collectivité. Florent nous donne ici quelques conseils précieux pour réussir son installation lors d'une collaboration avec une collectivité.

[Fermes d'Avenir] Installation maraichère avec une collectivité

<p>Au terme d&rsquo;un processus entam&eacute; en 2018, le Plan strat&eacute;gique national (PSN), v&eacute;ritable matrice de la Pac 2023-2027 a &eacute;t&eacute; valid&eacute; ce mercredi par la Commission europ&eacute;enne. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-psn-de-la-pac-2023-2027-en-partance-pour-bruxelles" target="_blank">La France avait &eacute;t&eacute; l&rsquo;un des 15 bons &eacute;l&egrave;ves &agrave; rendre sa copie avant le 31 d&eacute;cembre 2021</a>. Elle fait partie des sept premiers pays, avec le Danemark, l&rsquo;Espagne, la Finlande, l&rsquo;Irlande, la Pologne et le Portugal, &agrave; voir son PSN approuv&eacute; par la Commission Europ&eacute;enne.</p><p>Rappelons que la France a conserv&eacute; son budget de 9,4 milliards par an (dont 8,7 milliards d&rsquo;euros pour le PSN) soit 43,7 milliards d&rsquo;euros sur la p&eacute;riode 2023 - 2027. Et afin de ne pas risquer de d&eacute;stabiliser les syst&egrave;mes et les territoires, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture avait fix&eacute; des variations du montant des aides comprises entre -4% et +4%, avec de la progressivit&eacute; en prime,&nbsp;une r&egrave;gle valant notamment pour les aides coupl&eacute;es v&eacute;g&eacute;tales et animales.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-pac-2023-2027-dans-les-starting-blocks-avant-les-premiers-semis" target="_blank" title="">La Pac 2023-2027 dans les starting-blocks avant les premiers semis</a>
</aside>
<h2>Un PSN percut&eacute; par la guerre en Ukraine</h2><p>Perturb&eacute;e par la crise du Covid-19, l&rsquo;&eacute;laboration du PSN a &eacute;t&eacute; rattrap&eacute;e dans la derni&egrave;re ligne droite par l&rsquo;invasion de l&rsquo;Ukraine par la Russie le 24 f&eacute;vrier dernier, &agrave; l&rsquo;origine d&rsquo;une crise &eacute;nerg&eacute;tique et alimentaire mondiale. A telle enseigne que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pas-de-bcae-7-et-les-bcae-8-allegees-pour-la-campagne-2023" target="_blank">la Commission europ&eacute;enne a m&eacute;nag&eacute; des d&eacute;rogations relatives aux BCAE</a>&nbsp;(Bonnes conditions agricoles et environnementales). C&rsquo;est ainsi que les BCAE 7 relatives &agrave; la rotation des cultures et aux &eacute;l&eacute;ments et/ou surfaces non productifs ne s&rsquo;appliqueront pas pour la campagne Pac 2023. Concernant les BCAE 8, la fauche et le p&acirc;turage des jach&egrave;res sont autoris&eacute;s, ainsi que la mise en culture, hors ma&iuml;s, soja et taillis &agrave; courte rotation.</p><h2>Un PSN amend&eacute; sur la bio et les &eacute;cor&eacute;gimes</h2><p>En avril dernier, la Commission europ&eacute;enne avait adress&eacute; &agrave; la France (et &agrave; tous les &Eacute;tats membres) sa lettre d&rsquo;observations et de corrections attendues. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pac-2023-2027-les-mauvais-et-bons-points-de-la-france-selon-la-commission-europeenne" target="_blank">La France &eacute;tait notamment point&eacute;e du doigt sur certaines BCAE ainsi que sur ses ambitions en mati&egrave;re d&rsquo;agriculture biologique</a>, l&rsquo;UE fixant la toise &agrave; 25% &agrave; l&rsquo;horizon 2030 dans le cadre du Green deal. En r&eacute;action, Paris a notamment instaur&eacute; un &eacute;cor&eacute;gime sp&eacute;cifique &agrave; la bio, cr&eacute;dit&eacute; d&rsquo;un bonus de 30&euro;/ha par rapport &agrave; la HVE, laquelle voit en prime son r&eacute;f&eacute;rentiel significativement rehauss&eacute;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pour-ses-10-ans-la-hve-s-offre-une-cure-de-jouvence" target="_blank" title="">Pour ses 10 ans, la HVE s&rsquo;offre une cure de jouvence</a>
</aside>
<p>Selon le minist&egrave;re, pour les exploitations enti&egrave;rement certifi&eacute;es AB, l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime bio et la revalorisation du cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t bio aboutissent &agrave; &laquo;&nbsp;<em>des montants d&rsquo;aide aux exploitations en agriculture biologique sup&eacute;rieurs &agrave; ceux des derni&egrave;res ann&eacute;es</em>&nbsp;&raquo;. A compter du 1<sup>er</sup> janvier 2023, le cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t bio passera de 3500 &euro; &agrave; 4500 &euro;.</p><p>L&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime est l&rsquo;une des nouveaut&eacute;s de la Pac 2023-2027. Le dispositif va concentrer &agrave; lui seul 25% du budget du premier pilier de la Pac, soit 1,684 milliard d&rsquo;euros par an. L&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime remplace le paiement vert, qui concentrait d&eacute;j&agrave; 30% du total des paiements directs, et qui se traduisait par une aide de l&rsquo;ordre de 80&euro;/ha (2020), moyennant le respect de trois crit&egrave;res (prairies permanentes, diversification, surfaces d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t &eacute;cologique).</p><p>L&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime bio devrait &ecirc;tre cr&eacute;dit&eacute; d&rsquo;environ 110&euro;/ha. Outre l&rsquo;AB, l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime r&eacute;serve deux autres voies d&rsquo;acc&egrave;s, avec dans chacun des cas deux niveaux d&rsquo;exigences et deux niveaux de paiements indicatifs de 60 &euro;/ha pour le niveau inf&eacute;rieur et 82 &euro;/ha, auxquels s&rsquo;ajoute un bonus de 7&euro;/ha moyennant un ratio de 6% de la SAU de haies (1m lin&eacute;aire = 20m2).</p><h2>Jeunes, retrait&eacute;s, salari&eacute;s...</h2><p>Concernant le volet social, en d&eacute;pit des observations de la Commission europ&eacute;enne, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a sauvegard&eacute; le principe de la transparences Gaec s&rsquo;appliquant au paiement forfaitaire JA sur une p&eacute;riode de 5 ans, au titre du premier pilier.</p><p>S&rsquo;agissant des conditions de sortie du m&eacute;tier, &agrave; compter du 1<sup>er</sup> janvier 2023, il faudra choisir entre les aides de la Pac et la perception d&rsquo;une pension de retraite, pour qui aura atteint l&rsquo;&acirc;ge l&eacute;gal de d&eacute;part. N&eacute;anmoins, le minist&egrave;re faisant part de probl&egrave;mes de &laquo;&nbsp;tuyauterie&nbsp;&raquo; entre les diff&eacute;rents r&eacute;gimes de retraite, le non-cumul pourrait entrer en vigueur au plus tard le 1<sup>er</sup> janvier 2024.</p><p>La prochaine Pac va par ailleurs instaurer une conditionnalit&eacute; sociale, concernant les travailleurs salari&eacute;s, et que les &Eacute;tats membres devront appliquer au plus tard le 1<sup>er</sup> janvier 2025. La France l&rsquo;appliquera d&egrave;s le 1<sup>er</sup> janvier 2023.</p>


La France avait dû apporter quelques correctifs, portant notamment sur la bio et les BCAE, par rapport à la version transmise à la Commission européenne fin 2021. Le nouveau règlement entrera en vigueur le 1er janvier 2023, avec en point d’orgue l’instauration des écorégimes, en lieu et place du paiement vert.

Bruxelles valide le Plan stratégique national de la France

<p>Trois vagues de chaleur, un total de de 33 jours de vagues de chaleur contre 22 jours en 2003, les 40 &deg;C les plus pr&eacute;coces jamais mesur&eacute;s (le 16 juin dans l&rsquo;H&eacute;rault), les 40 &deg;C atteints dans le Finist&egrave;re nord (plus de 30 &deg;C sur l'&icirc;le de Ouessant), le seuil des 40 &deg;C atteint en juin, en juillet et en ao&ucirc;t &agrave; N&icirc;mes (Gard), la successions de 56 nuits tropicales (&gt;20&deg;C) cons&eacute;cutives &agrave; Nice (Alpes-Maritimes)&nbsp;: tels sont quelques-uns des records battus cet &eacute;t&eacute; (juin-juillet-ao&ucirc;t) selon M&eacute;t&eacute;o-France. L&rsquo;&eacute;t&eacute; 2022 est ainsi est le deuxi&egrave;me &eacute;t&eacute; le plus chaud observ&eacute; en France depuis au moins 1900 avec un &eacute;cart de +2,3&deg;C par rapport &agrave; la moyenne 1991-2020, derri&egrave;re l&rsquo;&eacute;t&eacute; 2003, caract&eacute;ris&eacute; par une anomalie de temp&eacute;rature de +2,7&deg;C. &laquo; <em>L&rsquo;&eacute;t&eacute; 2022 a &eacute;t&eacute; marqu&eacute; par des ph&eacute;nom&egrave;nes m&eacute;t&eacute;orologiques extr&ecirc;mes exceptionnels. Il deviendra un &eacute;t&eacute; normal en France apr&egrave;s 2050 dans un sc&eacute;nario de forte &eacute;mission</em>&nbsp;&raquo;, souligne M&eacute;t&eacute;o-France, qui fait &eacute;galement &eacute;tat d'une canicule oc&eacute;anique&nbsp;en M&eacute;diterran&eacute;e,&nbsp;avec une temp&eacute;rature pointant &agrave; 30,7 &deg;C le 24 juillet au large de la Corse.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/e-borne-la-baisse-des-prelevements-en-eau-est-essentielle-pour-nous-adapter-au-changement-climatique" target="_blank" title="">E. Borne&nbsp;: &laquo;&nbsp;La baisse des pr&eacute;l&egrave;vements en eau est essentielle pour nous adapter au changement climatique&nbsp;&raquo;</a>
</aside>
<h2>Une situation de s&eacute;cheresse historique</h2><p>Selon M&eacute;t&eacute;o-France, l&rsquo;&eacute;t&eacute; 2022 se classe parmi les dix &eacute;t&eacute;s les plus secs en France. Une tr&egrave;s forte s&eacute;cheresse m&eacute;t&eacute;orologique (d&eacute;ficit prolong&eacute; de pr&eacute;cipitations) a concern&eacute; la majeure partie de la France. Sur les trois mois d&rsquo;&eacute;t&eacute;, le d&eacute;ficit pluviom&eacute;trique a atteint les 25 % &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle nationale. Une situation in&eacute;dite qui n&rsquo;avait de probabilit&eacute; de se produire qu&rsquo;une fois tous les 25 ans en moyenne. Cette s&eacute;cheresse a concern&eacute; l&rsquo;ensemble du territoire, gagnant en ao&ucirc;t une superficie plus g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;e qu&rsquo;en 1976 et 2003.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/secheresse-les-premieres-mesures-d-urgence" target="_blank" title="">S&eacute;cheresse&nbsp;: les premi&egrave;res mesures d&rsquo;urgence</a>
</aside>
<p>La s&eacute;cheresse et la chaleur estivale sont venues aggraver une situation d&eacute;j&agrave; install&eacute;e : le d&eacute;ficit pluviom&eacute;trique &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de la France sur la p&eacute;riode de janvier &agrave; juillet atteint 33 %. Il concerne toutes les r&eacute;gions, ce qui est in&eacute;dit par rapport aux &eacute;v&eacute;nements pass&eacute;s comme 1976 (concernant principalement la moiti&eacute; nord) ou 2003 (principalement la moiti&eacute; sud-est du pays).</p><p>A l&rsquo;&eacute;chelle nationale, l&rsquo;indice d&rsquo;humidit&eacute; des sols a atteint un niveau de s&eacute;cheresse remarquable &agrave; partir de d&eacute;but mai (valeur rencontr&eacute;e en moyenne 1 ann&eacute;e sur 10) et est m&ecirc;me rest&eacute; &agrave; des valeurs records entre le 17 juillet et le 14 ao&ucirc;t sans interruption (pire que 1976 &agrave; la m&ecirc;me p&eacute;riode). Ce niveau de record a concern&eacute; plusieurs r&eacute;gions (Grand Est, Occitanie et Corse) ainsi que la r&eacute;gion PACA o&ugrave; il avait &eacute;t&eacute; atteint d&egrave;s le mois de mai.</p>


Marqué par des conditions météorologiques exceptionnelles, l’été 2022 pourrait, selon Météo-France, être normal après 2050 dans un scénario de forte émission. Il se classe parmi les dix étés les plus secs.

Climat : un été 2022 en avance sur 2050

<h3 style="text-align:justify;"><strong>Une pr&eacute;sence importante de gland</strong><strong>s en ann&eacute;e de s&eacute;cheresse</strong></h3><p style="text-align:justify;">Les glands sont les fruits des ch&ecirc;nes, arbres du genre des Quercus qui compte 600 esp&egrave;ces dont 27 en Europe. On trouve principalement deux esp&egrave;ces, le ch&ecirc;ne p&eacute;doncul&eacute; et le ch&ecirc;ne sessile, tr&egrave;s pr&eacute;sents dans nos <strong>paysages du Massif Centra</strong>l et, plus rarement, le ch&ecirc;ne rouvre. Ils f<strong>leurissent en avril-mai,</strong> les fleurs femelles &eacute;tant dress&eacute;es et les chatons m&acirc;les pendant sous les branches.</p><div class="citation">
    <span>"Les ann&eacute;es de s&eacute;cheresse, les arbres sont en souffrance et augmentent leur production de glands, avec une chute pr&eacute;coce."</span>
</div>
<h3 style="text-align:justify;"><strong>Une grande toxicit&eacute; des gl</strong><strong>ands quand ils sont verts</strong></h3><p style="text-align:justify;">Les parties toxiques de la plante sont les glands, les bourgeons et l'&eacute;corce. La toxicit&eacute; provient des tanins hydrolysables, principalement dans les glands. Leur teneur diminue avec leur m&ucirc;rissement et quand ils deviennent marrons et dess&eacute;ch&eacute;s, leur toxicit&eacute; est nulle et ils peuvent &ecirc;tre consomm&eacute;s. Le ch&ecirc;ne p&eacute;doncul&eacute; est plus toxique que les autres esp&egrave;ces pr&eacute;sentes en France. Plus l&rsquo;arbre est jeune, plus les glands sont toxiques. L'intoxication survient en fin d'&eacute;t&eacute; et en automne, lorsque l'herbe devient rare et que les vents ou les orages font tomber les glands encore verts en grande quantit&eacute;. Certains animaux se d&eacute;tournent de leur alimentation habituelle et ne vont plus consommer que des glands, avec un ph&eacute;nom&egrave;ne addictif. Plus m&eacute;connues, des intoxications au printemps dues &agrave; l&rsquo;ingestion en grande quantit&eacute; de jeunes pousses peuvent aussi &ecirc;tre observ&eacute;es.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Les glands sont une pr&eacute;occupation majeure des &eacute;leveurs &agrave; l&rsquo;automne et responsables de pertes importantes, notamment sur les bovins.</p>
</aside>
<h3 style="text-align:justify;"><strong>Des sympt&ocirc;mes di</strong><strong>gestifs&hellip;</strong></h3><p style="text-align:justify;">Les l&eacute;sions provoqu&eacute;es par les glands sont doubles. Les tanins ont un premier r&ocirc;le irritant sur la muqueuse digestive. La toxicit&eacute; va appara&icirc;tre plus ou moins rapidement en fonction des quantit&eacute;s de glands ing&eacute;r&eacute;es.<strong> Apr&egrave;s une ingestion massive, on peut observer des troubles de la rumination, de la constipation ou des bouses collantes, de consistance &laquo;&nbsp;moutarde&nbsp;&raquo;, noir&acirc;tres et plus rarement h&eacute;morragiques.</strong> Il n&rsquo;y a pas d&rsquo;hyperthermie et on retrouve souvent des morceaux de glands dans les f&egrave;ces. Les animaux atteints maigrissent et s&rsquo;affaiblissent progressivement. M&ecirc;me si le contexte permet souvent d&rsquo;&eacute;tablir rapidement le diagnostic, les sympt&ocirc;mes de l'intoxication par les glands peuvent &ecirc;tre confondus avec une intoxication par les ch&acirc;taignes, le colchique ou la mercuriale, une coccidiose ou la BVD dans sa forme h&eacute;morragique.</p><h3 style="text-align:justify;"><strong>&hellip; et m&eacute;taboliques</strong><strong>&hellip;</strong></h3><p style="text-align:justify;">Ensuite, des produits de d&eacute;gradation des tanins dans le rumen (des polyph&eacute;nols comme le pyrogallol ou l&rsquo;acide gallique) provoquent des l&eacute;sions surtout au niveau r&eacute;nal mais &eacute;galement h&eacute;patique. La dose toxique n'est pas pr&eacute;cis&eacute;ment connue. Il semblerait que l'ingestion d'1 kg de glands verts par jour pendant 15 jours suffise &agrave; intoxiquer un bovin. En cas d&rsquo;ingestion chronique, les sympt&ocirc;mes peuvent n&rsquo;appara&icirc;tre qu'apr&egrave;s 4 semaines de consommation. Au d&eacute;but, l&rsquo;urine apparait &laquo;&nbsp;charg&eacute;e&nbsp;&raquo;, de couleur jaune fonc&eacute; &agrave; brun. Quand la maladie s&rsquo;aggrave, l&rsquo;insuffisance r&eacute;nale s&rsquo;installe avec une urine qui devient claire comme de l&rsquo;eau. Les analyses d'urine et de sang r&eacute;alis&eacute;es par le v&eacute;t&eacute;rinaire orientent le diagnostic et le pronostic. Si l'ur&eacute;mie est sup&eacute;rieure &agrave; 1g/L, le pronostic est sombre et devient d&eacute;sesp&eacute;r&eacute; au-dessus de 3 g/L.</p><h3 style="text-align:justify;"><strong>&hellip; pouvant conduire &agrave;</strong><strong> la mort de l&rsquo;animal</strong></h3><p style="text-align:justify;">&nbsp;<strong>La mortalit&eacute; atteint 80 % lorsque les troubles r&eacute;naux apparaissent</strong>. En fin d&rsquo;&eacute;volution, des &oelig;d&egrave;mes peuvent survenir li&eacute;s &agrave; l&rsquo;insuffisance h&eacute;patique et les animaux pr&eacute;sentent des troubles neurologiques pouvant aller jusqu&rsquo;au coma et &agrave; la mort. A l&rsquo;autopsie, on observe des l&eacute;sions de d&eacute;g&eacute;n&eacute;rescence r&eacute;nale, une congestion de la carcasse et souvent une odeur &laquo;&nbsp;urineuse&nbsp;&raquo;. Les animaux qui en r&eacute;chappent accusent irr&eacute;m&eacute;diablement un retard de croissance et de production et peuvent succomber quelques mois &agrave; un an plus tard suite &agrave; une d&eacute;compensation r&eacute;nale.</p><h3 style="text-align:justify;"><strong>Les bovins sont les plus touch&eacute;s m</strong><strong>ais l&rsquo;intoxication des &eacute;quins reste possible</strong></h3><p style="text-align:justify;">Les bovins sont tr&egrave;s sensibles &agrave; cette intoxication&nbsp;car leur paroi digestive est plus perm&eacute;able et leur flore ruminale est capable de fabriquer les compos&eacute;s toxiques &agrave; partir des tanins. Cette pathologie repr&eacute;sente la moiti&eacute; des appels au CNITV (Centre National d&rsquo;Informations Toxicologiques V&eacute;t&eacute;rinaires) pour les intoxications v&eacute;g&eacute;tales des bovins, en particulier pour les jeunes de 1 &agrave; 3 ans. C&rsquo;est sur ces animaux que l&rsquo;on constate le plus le ph&eacute;nom&egrave;ne d&rsquo;addiction aux glands. Si l&rsquo;intoxication des ovins reste possible, elle est beaucoup plus rare car ces animaux consomment peu de glands.</p><p style="text-align:justify;">Bien que monogastriques, l&rsquo;intoxication des &eacute;quins est r&eacute;guli&egrave;rement d&eacute;crite et constitue le quatri&egrave;me motif d&rsquo;appel au CNITV. Les sympt&ocirc;mes observ&eacute;s sont comparables &agrave; ceux des bovins.</p><p style="text-align:justify;">En revanche, certains animaux qui en consomment r&eacute;guli&egrave;rement, comme les cerfs, les sangliers ou les porcs, ont d&eacute;velopp&eacute; des m&eacute;thodes de d&eacute;fense contre les effets n&eacute;fastes de ces tanins. Ils s&eacute;cr&egrave;tent dans leur salive une enzyme appel&eacute;e tannase qui se lie de mani&egrave;re sp&eacute;cifique aux tanins et &eacute;vite la fixation de ces derniers et leur toxicit&eacute;. On retrouve cette m&ecirc;me enzyme chez les caprins.</p><h3 style="text-align:justify;"><strong>Pas de traitement sp&eacute;cifique et un </strong><strong>pronostic souvent sombre</strong></h3><p>&nbsp;</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Il n&rsquo;existe pas d&rsquo;antidote sp&eacute;cifique &agrave; l&rsquo;intoxication par les glands. Le traitement est uniquement symptomatique et tr&egrave;s contraignant : r&eacute;hydratation par voie veineuse et/ou par intubation &oelig;sophagienne, diur&eacute;tiques, purgatifs doux, pansements intestinaux, adsorbants pour diminuer les effets des tanins chez les sujets faiblement atteints. </p>
</aside>
<p style="text-align:justify;">Une ruminotomie (ouverture chirurgicale et vidange du rumen) d'urgence peut &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute;e sur les animaux ne pr&eacute;sentant pas encore de signes cliniques mais ayant consomm&eacute; des glands en tr&egrave;s grande quantit&eacute;. Enfin, le retour de l&rsquo;ur&eacute;mie et de la cr&eacute;atinin&eacute;mie &agrave; des valeurs physiologiques ne refl&egrave;te pas toujours une gu&eacute;rison d&eacute;finitive de l&rsquo;insuffisance r&eacute;nale. Des s&eacute;quelles sont toujours possibles, et un bovin intoxiqu&eacute; par les glands peut d&eacute;compenser.</p><h3 style="text-align:justify;"><strong>Des mesures de pr&eacute;vention limit</strong><strong>&eacute;es</strong></h3><p style="text-align:justify;">La principale mesure est de limiter l&rsquo;acc&egrave;s aux glands pour les animaux. Cela implique de condamner certaines parcelles &agrave; la p&eacute;riode &agrave; risque ou de cl&ocirc;turer certaines zones. Les solutions qui consistent &agrave; d&eacute;naturer les glands par &eacute;pandage de substances repoussantes sont peu efficaces et peuvent &ecirc;tre tr&egrave;s pr&eacute;judiciables pour l&rsquo;environnement. Lors d&rsquo;&eacute;pisode de s&eacute;cheresse, la compl&eacute;mentation en fourrage permet de limiter l&rsquo;impact des glands, par dilution dans la ration, mais si quelques animaux sont rep&eacute;r&eacute;s en permanence sous les ch&ecirc;nes, la seule solution sera de les isoler dans une zone sans glands.</p><h3 style="text-align:justify;"><strong>Une gestion compliqu&eacute;e en </strong><strong>&eacute;levage plein-air</strong></h3><p style="text-align:justify;">La gestion du risque d&rsquo;intoxication aux glands est souvent compliqu&eacute;e sur le terrain. Les ch&ecirc;nes sont pr&eacute;sents partout et apportent une ombre pr&eacute;cieuse pour les bovins. On retrouve souvent des conflits entre le propri&eacute;taire de la parcelle attach&eacute; &agrave; ses arbres et l&rsquo;&eacute;leveur qui souhaiterait les couper pour prot&eacute;ger ses animaux. Mais compte-tenu de la gravit&eacute; de l&rsquo;intoxication, une attention particuli&egrave;re doit &ecirc;tre port&eacute;e lors des p&eacute;riodes &agrave; risque avec isolement rapide des animaux qui semblent avoir d&eacute;velopp&eacute; une forme de toxicomanie aux glands. <strong>Pour plus de renseignements, n&rsquo;h&eacute;sitez pas &agrave; contacter votre v&eacute;t&eacute;rinaire ou nos services.</strong></p><p class="MsoBodyText" style="text-align:right;"><strong>Dr Boris BOUBET &ndash; GDS Creuse &ndash; www.gdscreuse.fr</strong></p>


Intoxication aux glands : Les chênes sont très présents dans nos campagnes et la problématique de l’intoxication aux glands est plus précoce et accentuée les années de sécheresse.

L’intoxication aux glands, une pathologie souvent mortelle chez les bovins

<figure  style="text-align: left;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/znLojkMQuBs?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>Le r&ocirc;le des prot&eacute;ines en panification - ARVALIS-infos.fr</figcaption>
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<p><em>Retrouvez toutes les vid&eacute;os d&rsquo;ARVALIS-Institut du v&eacute;g&eacute;tal sur </em><a href="http://www.youtube.com/"><em>http://www.youtube.com/</em></a></p>


Au-delà de la quantité des protéines présentes dans le grain de blé, leur qualité rentre également en compte dans le procédé de panification. Explications avec Benoît Méléard, Responsable Qualités Technologique et Sanitaire Céréales chez ARVALIS - Institut du végétal.

[Vidéo] Blé tendre : l’importance de la nature des protéines en panification

<p style="text-align:justify;">La mobilisation importante observ&eacute;e sur la premi&egrave;re campagne s&rsquo;est encore amplifi&eacute;e cette ann&eacute;e et les r&eacute;sultats sont l&agrave;.</p><h3 style="text-align:justify;"><strong>Un d&eacute;pistage de</strong><strong> tous les veaux &agrave; la naissance avec un tr&egrave;s fort taux de r&eacute;alisation</strong></h3><p style="text-align:justify;"><strong>Pour rappel, la recherche du virus de la BVD se fait sur un pr&eacute;l&egrave;vement de cartilage auriculaire effectu&eacute; en m&ecirc;me temps que le bouclage, &agrave; l&rsquo;aide de la boucle TST.</strong> L&rsquo;objectif, identifier les veaux Infect&eacute;s Permanents Immunotol&eacute;rants (IPI), contamin&eacute;s entre le 1<sup>er</sup> et le 4<sup>e</sup> mois de gestation et r&eacute;servoirs du virus. Cela n&eacute;cessite le respect de quelques recommandations&nbsp;: <strong><em>bouclage des veaux d&egrave;s la naissance, notification aupr&egrave;s de l&rsquo;EDE dans les 7 jours, conservation des pr&eacute;l&egrave;vements au r&eacute;frig&eacute;rateur et acheminement chez son v&eacute;t&eacute;rinaire avant 7 jours ou directement au laboratoire avec les enveloppes pr&eacute;affranchies. </em></strong>97 % des veaux ont &eacute;t&eacute; test&eacute;s sur la campagne, preuve de la forte mobilisation des &eacute;leveurs creusois. M&ecirc;me si cela reste marginal, on observe plusieurs types de dysfonctionnements qui ne permettent pas de qualifier certains veaux&nbsp;: d&eacute;calage entre la pose de la boucle et la notification de naissance&nbsp;; pose de la boucle BVD tardive, avec le risque de laisser un IPI dans son troupeau&nbsp;; acheminement du cartilage au-del&agrave; de 7 jours ou pr&eacute;l&egrave;vements mal conserv&eacute;s, n&rsquo;&eacute;tant plus analysables&nbsp;; d&eacute;faut de pr&eacute;l&egrave;vement de cartilage avec &laquo;&nbsp;contenant vide&nbsp;&raquo; dont l&rsquo;origine reste al&eacute;atoire.</p><h3 style="text-align:justify;"><strong>Les premiers r&eacute;sultats sont</strong><strong> encourageants en nombre de foyers&hellip;</strong></h3><p style="text-align:justify;">Les ann&eacute;es de surveillance s&eacute;rologique avaient permis de constater une circulation virale active en Creuse. Fort heureusement, toute contamination d&rsquo;un troupeau ne conduit pas automatiquement &agrave; la naissance d&rsquo;IPI. C&rsquo;est l&agrave; tout l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t du d&eacute;pistage virologique g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;, qui permet de ne classer &laquo; infect&eacute; &raquo; que les &eacute;levages o&ugrave; le virus est d&eacute;tect&eacute;. Sur la campagne, il a &eacute;t&eacute; retrouv&eacute; des veaux positifs dans 95 &eacute;levages (<strong>pr&eacute;valence de 4,17 %</strong>) contre 149 &eacute;levages (pr&eacute;valence de 6,4 %) la campagne pr&eacute;c&eacute;dente, r&eacute;partis sur le territoire creusois. <strong>Sur ces 95 &eacute;levages, 55 avaient d&eacute;j&agrave; eu des IPI les ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes,</strong> preuve qu&rsquo;il est absolument indispensable de mettre en place des mesures compl&eacute;mentaires dans les foyers (statut non IPI de 100 % des animaux pr&eacute;sents, mise en place d&rsquo;une large vaccination BVD pour casser les chaines de contamination).</p><h3 style="text-align:justify;"><strong>&hellip; et en nombre d&rsquo;IPI, avec un</strong><strong>e &eacute;limination sous 15 jours</strong></h3><p style="text-align:justify;">Sur 151.963 veaux ayant eu des r&eacute;sultats sur la campagne, 230 ont pr&eacute;sent&eacute; un r&eacute;sultat positif, IPI ou vir&eacute;mique transitoire (<strong>pr&eacute;valence de 0,15 %) </strong>contre 442 veaux (pr&eacute;valence de 0,35 %) la campagne pr&eacute;c&eacute;dente. Tout IPI identifi&eacute; doit &ecirc;tre &eacute;limin&eacute; sous 15 jours, vers l&rsquo;abattoir en transport direct ou euthanasi&eacute;. Cette &eacute;limination rapide est une condition n&eacute;cessaire pour casser les chaines de transmission du virus et aller vers l&rsquo;assainissement. Si dans la plupart des cheptels infect&eacute;s on observe 1 ou 2 IPI, dans 23 cheptels, 3 IPI ou plus ont &eacute;t&eacute; trouv&eacute;s avec un impact financier plus important. Ces animaux b&eacute;n&eacute;ficient alors d&rsquo;un dispositif d&rsquo;indemnisation compl&eacute;mentaire.</p><h3 style="text-align:justify;"><strong>Un accompagnement de </strong><strong>la DDETSPP et des sanctions pour les r&eacute;calcitrants</strong></h3><p style="text-align:justify;">Pour les &eacute;levages n&rsquo;ayant pas d&eacute;pist&eacute; leurs veaux, apr&egrave;s avoir re&ccedil;u des courriers de relance et en l&rsquo;absence de r&eacute;alisation, leur dossier est transmis aux services de la DDETSPP et ils sont statu&eacute;s &laquo;&nbsp;non conforme BVD&nbsp;&raquo;, cette mention apparaissant sur leurs cartes vertes de naissance. Il en est de m&ecirc;me pour quelques cheptels qui n&rsquo;avaient pas &eacute;limin&eacute; leurs IPI dans les d&eacute;lais mais suite &agrave; l&rsquo;intervention des services v&eacute;t&eacute;rinaires, seul un dossier reste en cours qui va faire l&rsquo;objet de poursuites judiciaires.</p><h3 style="text-align:justify;"><strong>Des mesures de bios&eacute;curit&eacute; pour</strong><strong> son exploitation &agrave; renforcer&hellip;</strong></h3><p style="text-align:justify;">Les deux principaux facteurs de contamination sont le voisinage et les mouvements d&rsquo;animaux. Pour les 42 &eacute;levages nouvellement contamin&eacute;s, ils sont tr&egrave;s majoritairement voisins de foyers de l&rsquo;ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente. C&rsquo;est pourquoi nous informons d&eacute;sormais tout cheptel qui pr&eacute;sente un risque li&eacute; au voisinage, afin qu&rsquo;il puisse mettre en &oelig;uvre des mesures de bios&eacute;curit&eacute; (double cl&ocirc;ture, gestion du mat&eacute;riel en commun, lave-botte&hellip;) et &eacute;ventuellement une vaccination pr&eacute;ventive des femelles mises &agrave; la reproduction.</p><h3 style="text-align:justify;"><strong>&hellip; notamment l&rsquo;isolement de </strong><strong>tout bovin introduit</strong></h3><p style="text-align:justify;">Une r&eacute;flexion est en cours au niveau national pour imposer la connaissance du statut BVD de tout bovin introduit en &eacute;levage. Elle est d&eacute;j&agrave; appliqu&eacute;e en Creuse, que ce soit par la connaissance d&rsquo;un statut non IPI ou par la r&eacute;alisation d&rsquo;une prise de sang, avec une prise en charge &agrave; 100 % (50 % Conseil D&eacute;partement, 50 % GDS Creuse). Si cela permet d&rsquo;identifier tous les IPI, il y a un risque de ne pas d&eacute;tecter un vir&eacute;mique transitoire. C&rsquo;est pourquoi tout animal introduit (achat, pension, retour de concours, de march&eacute;&hellip;) est &agrave; isoler pendant au moins 15 jours. Cette mesure sanitaire permet d&rsquo;&eacute;viter la contamination du cheptel. Lors de l&rsquo;introduction d&rsquo;une vache gestante, le veau issu de cette vache peut &ecirc;tre IPI. La mesure d&rsquo;isolement doit donc &eacute;galement s&rsquo;appliquer au veau naissant en attendant le r&eacute;sultat de son bouclage auriculaire.</p><h3 style="text-align:justify;"><strong>Une forte mobilisation technique et fina</strong><strong>nci&egrave;re de GDS Creuse</strong></h3><p style="text-align:justify;">D&egrave;s la d&eacute;couverte d&rsquo;une circulation virale, l&rsquo;&eacute;leveur est contact&eacute; et une visite est programm&eacute;e afin d&rsquo;expliquer les modalit&eacute;s techniques d&rsquo;assainissement, en concertation avec le v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire de l&rsquo;exploitation. Conforme &agrave; sa valeur de mutualisme, le CA de GDS Creuse a d&eacute;cid&eacute; la prise en charge &agrave; 100 % des co&ucirc;ts de&nbsp;virologies de m&eacute;langes BVD, sur sang ou cartilage, ainsi que des visites. Seul le surco&ucirc;t li&eacute; au pr&eacute;l&egrave;vement (boucle ou prise de sang) reste &agrave; la charge des &eacute;leveurs. Le Conseil D&eacute;partemental a r&eacute;pondu &agrave; notre sollicitation avec un tarif tr&egrave;s comp&eacute;titif d&rsquo;analyse du cartilage au LDA d&rsquo;Ajain et une aide directe d&rsquo;un euro par veau test&eacute;. Pour tout IPI abattu ou euthanasi&eacute; dans les 15 jours suivant la notification de sa positivit&eacute;, l&rsquo;&eacute;leveur re&ccedil;oit une aide &agrave; l&rsquo;&eacute;limination, de 300 &euro; (sauf 100 &euro; pour les m&acirc;les laitiers race pure), dans le cadre de la mutuelle sanitaire GDS Creuse et du fonds de solidarit&eacute; bovin de la FRGDS NA. En cas d&rsquo;euthanasie, les frais sont pris en charge avec une facturation directe du v&eacute;t&eacute;rinaire &agrave; GDS Creuse.</p><h3 style="text-align:justify;"><strong>WebGDS, votre outil de suivi d</strong><strong>e la BVD</strong></h3><p style="text-align:justify;">Pour des raisons d&rsquo;&eacute;conomie et comme pour les prophylaxies classiques, seuls les r&eacute;sultats &laquo;&nbsp;non n&eacute;gatifs&nbsp;&raquo; sont transmis aux &eacute;leveurs. Les adh&eacute;rents GDS Creuse peuvent retrouver tous leurs r&eacute;sultats gr&acirc;ce &agrave; la plateforme WebGDS, propos&eacute;e gratuitement. Cela permet de suivre l&rsquo;avanc&eacute;e des d&eacute;pistages mais &eacute;galement d&rsquo;&eacute;diter directement vos attestations &laquo;&nbsp;bovin non IPI&nbsp;&raquo;. Les &eacute;leveurs int&eacute;ress&eacute;s qui ne b&eacute;n&eacute;ficient pas encore de ce service peuvent nous contacter. Par ailleurs, en collaboration avec les services de l&rsquo;EDE, le statut BVD est indiqu&eacute; sur l&rsquo;ASDA de naissance si le r&eacute;sultat du veau est connu au moment de l&rsquo;impression.</p><h3 style="text-align:justify;"><strong>Une n&eacute;cessaire implication co</strong><strong>llective pour la r&eacute;ussite du plan</strong></h3><p style="text-align:justify;">La r&eacute;ussite de l&rsquo;assainissement repose sur la poursuite de votre mobilisation collective (bouclage pr&eacute;coce des veaux et &eacute;limination rapide des IPI) et le respect des mesures sanitaires. Pour plus de renseignements, consultez notre dossier BVD sur notre site, &laquo;&nbsp;onglet bo&icirc;te &agrave; outils &ndash; bovins&nbsp;&raquo;, n&rsquo;h&eacute;sitez pas &agrave; en discuter avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire ou &agrave; nous contacter.</p><p style="text-align:right;"><strong>Emilie AMEAUME - DMV Boris BOUBET &ndash; GDS Creuse -</strong> <strong><u><a href="http://www.gdscreuse.fr/">www.gdscreuse.fr</a></u></strong></p>


Eradication de la BVD :  Dans le cadre de l’arrêté ministériel du 31/07/2019 « fixant des mesures de surveillance et de lutte contre la maladie des muqueuses (BVD) », le dépistage des veaux à la naissance est généralisé en Creuse. Après bientôt 2 années, les résultats sont prometteurs.

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