<p class="Default">Les &eacute;tudes r&eacute;centes sur la biodiversit&eacute; tirent la sonnette d&rsquo;alarme. La diminution de certaines populations d&rsquo;insectes ail&eacute;s en Europe atteindrait 80% en 30 ans. &laquo;&nbsp;Cet effondrement nous prive peu &agrave; peu des services &eacute;cosyst&eacute;mique rendus par ces &ecirc;tres vivants (pollinisation, lutte contre les ravageurs&hellip;) et remet en cause la p&eacute;rennit&eacute; de nos syst&egrave;mes de production&nbsp;&raquo;, alerte le <a href="https://www.synabio.com/" target="_blank">Synabio</a>. Le Syndicat national des entreprises bio agroalimentaires estime que l&rsquo;agriculture biologique est &laquo;&nbsp;une base solide pour pr&eacute;server la biodiversit&eacute;&nbsp;&raquo; et avance quelques chiffres d&eacute;j&agrave; pr&eacute;sents dans la litt&eacute;rature en 2005&nbsp;: &laquo;&nbsp;on trouve en moyenne 30% d&rsquo;esp&egrave;ces en plus et 50% d&rsquo;individus en plus dans les parcelles en agriculture biologique&nbsp;&raquo;.</p>

<div data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="view_mode:media.embedded" data-entity-type="media" data-entity-uuid="212b467a-911c-419d-a93c-8ecede589d20" data-langcode="fr" class="embedded-entity"><div>
  
  
            <div class="field field--name-embed-code field--type-string-long field--label-hidden field__item"><blockquote class="twitter-tweet element-hidden" lang="en" data-conversation="none" xml:lang="en" xml:lang="en">
  <a href="https://twitter.com/synabio/statuses/1336307116202717189"><img src="https://www.reussir.fr/bio/modules/contrib/media_entity_twitter/images/icons/twitter.png" width="180" height="180" typeof="foaf:Image" /></a>
</blockquote>
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<h3 class="Default">19 indicateurs mesurables</h3>

<p class="Default">Pourtant, il faut aujourd&rsquo;hui &laquo;&nbsp;r&eacute;pondre &agrave; l&rsquo;urgence et aux attentes croissantes de la soci&eacute;t&eacute; civile sur cette question&nbsp;&raquo;, estime le syndicat qui a d&eacute;cid&eacute; de &laquo;&nbsp;r&eacute;affirmer son r&ocirc;le de pionnier &agrave; travers des indicateurs de progr&egrave;s mesurables, au-del&agrave; des exigences du r&egrave;glement bio europ&eacute;en&nbsp;&raquo;.</p>

<div alt="Indicateurs1" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="c7c02e0b-ec8c-4845-8638-abea55ae9d9e" title="Indicateurs1" data-langcode="fr" class="embedded-entity">  <img src="https://www.reussir.fr/bio/sites/bio/files/Indicateurs%20biodiversit%C3%A9%20entreprises.png" alt="Indicateurs1" typeof="foaf:Image" /></div>
<p class="Default">Un groupe de travail compos&eacute; d&rsquo;une dizaine d&rsquo;entreprises adh&eacute;rentes au r&eacute;seau et fortement engag&eacute;es sur le sujet, avec l&rsquo;appui du cabinet <a href="https://solagro.org/" target="_blank">Solagro</a> et la consultation d&rsquo;une dizaine de parties prenantes, a &eacute;tabli une liste de 19 indicateurs de progr&egrave;s que les entreprises bio sont encourag&eacute;es &agrave; atteindre &agrave; l&rsquo;horizon 2022 et 2030.</p>

<div alt="Indicateurs2" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="6e0871ee-8a4e-4ec8-8d42-e22f9da48832" title="Indicateurs2" data-langcode="fr" class="embedded-entity">  <img src="https://www.reussir.fr/bio/sites/bio/files/Indicateurs%20biodiversit%C3%A9%20agricoles.png" alt="Indicateurs2" typeof="foaf:Image" /></div>
<p class="Default">Afin de participer au &laquo;&nbsp;d&eacute;veloppement d&rsquo;une bio coh&eacute;rente, exigeante et durable&nbsp;&raquo;, d&egrave;s 2021, le Synabio va proposer &agrave; ses membres et partenaires un programme d&rsquo;accompagnement pour les aider &agrave; d&eacute;ployer ces engagements au sein de leurs organisations.</p>

<div class="sequence">Lire aussi &laquo;&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/bio/didier-perreol-reelu-la-presidence-du-synabio" target="_blank">Didier Perreol, r&eacute;&eacute;lu &agrave; la pr&eacute;sidence du Synabio</a>&nbsp;&raquo;</div>



Pour préserver la biodiversité, « les entreprises doivent aller plus loin que le règlement européen ». C’est ce qu’estime le Synabio, le Syndicat national des entreprises bio agroalimentaires. A l’issue d’un travail collaboratif effectué avec ses adhérents, le syndicat publie des indicateurs de progrès qu’il encourage à déployer dans les entreprises bio à l’horizon 2022 et 2030.

Le Synabio publie des indicateurs de progrès en faveur de la biodiversité

<div>
<p>Le soja import&eacute;, essentiellement depuis le Br&eacute;sil, n&rsquo;a pas bonne presse car souvent cultiv&eacute; sur des surfaces de for&ecirc;t pr&eacute;alablement d&eacute;frich&eacute;es sans m&eacute;nagement. La for&ecirc;t amazonienne ne cesse de reculer pour laisser place au b&eacute;tail puis au soja. Et le ph&eacute;nom&egrave;ne est&nbsp;en recrudescence depuis l&rsquo;&eacute;lection de Jair Bolsonaro. Il est pour partie attis&eacute; par la faim insatiable de la Chine pour les prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales. 60 des 123&nbsp;millions de tonnes de soja produites au Br&eacute;sil en 2019&nbsp;&eacute;taient destin&eacute;es au d&eacute;bouch&eacute; chinois. Et ces volumes ne cessent de cro&icirc;tre. Au premier semestre 2020, les exportations br&eacute;siliennes de soja vers la Chine ont augment&eacute; de 36,3&nbsp;% en volume et de 33,3&nbsp;% en valeur par rapport &agrave; la m&ecirc;me p&eacute;riode de 2019. Du c&ocirc;t&eacute; des fabricants d&rsquo;aliment du b&eacute;tail fran&ccedil;ais, la volont&eacute; est de chercher une parade face &agrave; la mauvaise image du soja br&eacute;silien, laquelle pourrait &agrave; terme p&eacute;naliser des produits carn&eacute;s ou laitiers issus d&rsquo;animaux pour partie nourris avec ce tourteau import&eacute;. D&rsquo;apr&egrave;s Comtrade, un organisme d&eacute;pendant des Nations unies, la France avait import&eacute; en 2017 3,5&nbsp;millions de tonnes de soja, sous forme d&rsquo;huile ou de tourteaux.&nbsp;61&nbsp;% venaient du Br&eacute;sil.</p>

<h3>Le march&eacute; du carbone pour rester concurrentiel</h3>

<p>La Coop&eacute;ration agricole Nutrition animale a annonc&eacute; le lancement d&rsquo;une &eacute;tude sur la possibilit&eacute; de compenser le mauvais bilan&nbsp;carbone&nbsp;du soja &laquo;&nbsp;non d&eacute;forestant&nbsp;&raquo; &mdash; mais pour autant quand m&ecirc;me import&eacute; &mdash; par des cr&eacute;dits carbone. Son vice-pr&eacute;sident Fr&eacute;d&eacute;ric Monnier, &eacute;galement directeur de l&rsquo;activit&eacute; alimentation animale de la Cavac, fait le constat que <em>&laquo;&nbsp;60 &agrave; 70&nbsp;% de l&rsquo;impact carbone des fili&egrave;res d&rsquo;&eacute;levage viennent de leur alimentation, dont 80&nbsp;% sont issues des mati&egrave;res premi&egrave;res contre 20&nbsp;% pour la logistique et les process industriels associ&eacute;s. Il nous faut donc agir sur ces mati&egrave;res premi&egrave;res.&nbsp;&raquo;</em> La fili&egrave;re &mdash; notamment au travers de la plateforme Duralim et son objectif &laquo;&nbsp;z&eacute;ro d&eacute;forestation d&rsquo;ici 2025&nbsp;&raquo; &mdash; cherche &agrave; montrer patte blanche&nbsp;mais la transition co&ucirc;te cher. Le &laquo;&nbsp;soja non d&eacute;forestant&nbsp;&raquo; repr&eacute;senterait un surco&ucirc;t de 20 &agrave; 70&nbsp;millions d&rsquo;euros. D&rsquo;apr&egrave;s Fr&eacute;d&eacute;ric Monnier,<em> &laquo;&nbsp;l&rsquo;amont ne peut le supporter, et le consommateur n&rsquo;est pas pr&ecirc;t &agrave; payer. C&rsquo;est la comp&eacute;titivit&eacute; de nos fili&egrave;res qui est en jeu&nbsp;&raquo;.</em></p>

<p>Le risque &eacute;vident serait de voir bien des productions animales de l&rsquo;Hexagone confront&eacute;es &agrave; une concurrence accrue d&rsquo;importations provenant de pays dont le comportement ne serait pas aussi vertueux pour l&rsquo;approvisionnement en tourteaux des entreprises de nutrition animale. Lesquelles privil&eacute;gieront le soja le moins on&eacute;reux&nbsp;possible pour limiter leurs co&ucirc;ts de production. &Agrave; c&ocirc;t&eacute; de la volont&eacute; de renforcer la part des prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales&nbsp;produites dans l&rsquo;Hexagone en misant notamment sur le &laquo;&nbsp;Plan prot&eacute;ines&nbsp;&raquo; pr&eacute;vu par le gouvernement dans son plan de relance, la Coop&eacute;ration agricole Nutrition animale a choisi d&rsquo;explorer une voie alternative de financement&thinsp;: le march&eacute; du carbone. Elle estime, sur la base de donn&eacute;es du cabinet Cereopa, qu&rsquo;un approvisionnement hexagonal en &laquo;&nbsp;soja non-d&eacute;forestant&nbsp;&raquo; repr&eacute;sente <em>&laquo;&nbsp;un gain en carbone de 1,4&nbsp;million de tonnes d&rsquo;&eacute;quivalent CO<sub>2</sub>&nbsp;&raquo;</em>. L&rsquo;objectif est d&eacute;sormais de chercher &agrave; construire des partenariats.<em> &laquo;&nbsp;La Coop&eacute;ration agricole Nutrition animale souhaite travailler, main dans la main, avec les fili&egrave;res animales et v&eacute;g&eacute;tales, sur la question de l&rsquo;impact carbone. Cette synergie entre les fili&egrave;res est essentielle au d&eacute;veloppement de productions animales durables, r&eacute;silientes et &eacute;conomes en carbone&nbsp;&raquo;</em>, estime son pr&eacute;sident, Jean-Luc Cade.</p>
</div>

<div class="encadre">
<h2>Hausse pr&eacute;visible du prix de l&rsquo;aliment</h2>

<p>Compte tenu de la nette progression du prix des c&eacute;r&eacute;ales et des tourteaux depuis&nbsp;le d&eacute;but de l&rsquo;automne, les repr&eacute;sentants de la Coop&eacute;ration agricole Nutrition animale ne cachent pas qu&rsquo;il faut s&rsquo;attendre &agrave; une progression du prix des aliments du b&eacute;tail &agrave; compter de janvier prochain.</p>
</div>

<div>&nbsp;</div>

<p><strong>Lire aussi </strong>:&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/le-soja-bresilien-pose-questions" target="_blank">Le soja br&eacute;silien pose questions</a></p>

<p><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/le-gouvernement-confirme-son-opposition-laccord-ue-mercosur" target="_blank">Le Gouvernement confirme son opposition &agrave; l'accord UE Mercosur</a></p>



Face au peu de vertus environnementales du soja brésilien, la Coopération agricole Nutrition animale, cherche à bâtir des partenariats pour réduire l’impact carbone du soja importé.

Réduire l’empreinte carbone du soja importé

<p>Hana&euml; Durand, 22 ans, est originaire de la Sarthe, <em>&laquo; dans la campagne, &agrave; c&ocirc;t&eacute; de Lou&eacute; &raquo;</em>, pr&eacute;cise-t-elle. Apr&egrave;s son baccalaur&eacute;at litt&eacute;raire, elle part &agrave; Rennes, en licence Arts du spectacle. <em>&laquo; J&rsquo;aimais bien le monde de la culture, mais je me suis rendu compte que ce n&rsquo;est pas le domaine dans lequel j&lsquo;avais envie de travailler toute ma vie. &raquo;</em> Apr&egrave;s un an d&rsquo;&eacute;tude, elle change de cap et arrive &agrave; l&rsquo;universit&eacute; du Mans, en lettres modernes. <em>&laquo; J&rsquo;ai voulu continuer dans le m&ecirc;me secteur que mon bac. Il fallait bien que je fasse quelque chose. &raquo;</em></p>

<h3>Des arts &agrave; l&rsquo;agricole</h3>

<p>La fille d&rsquo;un chauffeur livreur et d&rsquo;une vendeuse dans une &eacute;picerie n&rsquo;est pas davantage convaincue. <em>&laquo;&nbsp;J&rsquo;ai eu besoin de voir autre chose. J&rsquo;ai toujours v&eacute;cu &agrave; la campagne, &ccedil;a me pla&icirc;t. Je me suis dit que j&rsquo;allais essayer ce secteur. </em>&raquo; Celle qui fait du cheval depuis quinze ans r&eacute;fl&eacute;chit &agrave; deux options pour son BTS Acse&nbsp;: &agrave; la MFR &agrave; c&ocirc;t&eacute; de chez elle ou bien au lyc&eacute;e agricole de Sabl&eacute;-sur Sarthe. <em>&laquo; &Agrave; Sabl&eacute;, il y avait une option &eacute;quine. &Ccedil;a m&rsquo;a motiv&eacute;e. &raquo;</em> Hana&euml; valide son BTS en juin 2019 et cherche alors du travail.</p>

<h3>T&eacute;l&eacute;travail</h3>

<p><em>&laquo; J&rsquo;ai pass&eacute; les deux mois d&rsquo;&eacute;t&eacute; l&agrave; o&ugrave; je travaille habituellement, &agrave; l&rsquo;usine de conditionnement de Brulon. C&rsquo;est ce que je fais depuis trois ou quatre ans. &raquo; </em>En septembre, elle d&eacute;croche un contrat de deux mois et demi &agrave; l&rsquo;accueil d&rsquo;un laboratoire. Puis elle tombe sur l&rsquo;offre d&rsquo;emploi animatrice pour les JA d&rsquo;abord. <em>&laquo; Le poste &eacute;tait pris, mais Anne-Marie m&rsquo;a contact&eacute;e pour la FDSEA. Je connaissais vaguement le syndicalisme, mais je n&rsquo;avais pas d&rsquo;a priori. &raquo;</em> Hana&euml; est embauch&eacute;e en mars, une semaine et demie avant le premier confinement. Elle encha&icirc;ne ensuite avec le t&eacute;l&eacute;travail. <em>&laquo;&nbsp;C&rsquo;&eacute;tait le moment des &eacute;lections pour quelques sections et la zone Pays d&rsquo;Auge Pays d&rsquo;Ouche. Ce n&rsquo;&eacute;tait pas facile de g&eacute;rer &ccedil;a &agrave; distance alors que je venais d&rsquo;arriver. Ma coll&egrave;gue Charline Illien m&rsquo;a beaucoup aid&eacute;e. &raquo;</em> Hana&euml; Durand g&egrave;re l&rsquo;animation du r&eacute;seau, la pr&eacute;paration des r&eacute;unions de section, travaille les dossiers et leurs actualit&eacute;s. <em>&laquo; Je suis aussi l&agrave; pour appuyer les id&eacute;es d&rsquo;Anne-Marie et les &eacute;crire aux administrations pour obtenir des changements, que ce soit r&eacute;glementaire ou en g&eacute;n&eacute;ral sur les cotations des produits, etc. Je r&eacute;ponds aux questions des adh&eacute;rents et des agriculteurs au sens large. Je travaille aussi beaucoup sur la relance syndicale depuis cet &eacute;t&eacute;. &raquo;</em></p>

<div class="encadre"><br /><strong>Contact :</strong> Hana&euml; Durand : 02 33 31 48 10 ; syndical2@fdsea61.fr</div>



La jeune fille a été embauchée en mars en tant qu’animatrice du réseau FDSEA. Après des études de lettres, elle s’est tournée vers le monde agricole.

Hanaë Durand, en selle pour l’animation syndicale

<p>Le Plan de relance entre dans sa phase op&eacute;rationnelle et concr&egrave;te pour qui ce concerne tr&egrave;s directement les agriculteurs, &agrave; savoir les aides &agrave; l&rsquo;investissement. Ce 4 janvier, FranceAgriMer a mis en place deux sites de t&eacute;l&eacute;proc&eacute;dure correspondant &agrave; deux programmes distincts que sont les investissements dans les <a href="https://pad.franceagrimer.fr/pad-presentation/vues/publique/retrait-dispositif.xhtml?codeDispositif=PR_AGROEQUIP" target="_blank">agro&eacute;quipements permettant de r&eacute;duire l&rsquo;usage et des intrants </a>et ceux d&eacute;di&eacute;s &agrave; <a href="https://pad.franceagrimer.fr/pad-presentation/vues/publique/retrait-dispositif.xhtml?codeDispositif=PR_ALEASCLIM" target="_blank">l&rsquo;appr&eacute;hension des al&eacute;as climatiques</a>.</p><p>Dans les deux cas et pour entamer la d&eacute;marche, seul un num&eacute;ro de Siret actif est requis. Il faut ensuite suivre la proc&eacute;dure qui appellera notamment &agrave; fournir les devis chiffr&eacute;s et non sign&eacute;s, avec un intitul&eacute; explicite permettant de faire le lien avec la liste des mat&eacute;riels &eacute;ligibles. Dans quelques jours, FranceAgriMer mettra en service un troisi&egrave;me site de t&eacute;l&eacute;proc&eacute;dure d&eacute;di&eacute; aux mat&eacute;riels permettant de soutenir la production de prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales.</p><p>Les&nbsp;proc&eacute;dures sont&nbsp;ouvertes jusqu&rsquo;au 31 d&eacute;cembre 2022. Les dossiers (complets) sont trait&eacute;s par ordre d&rsquo;arriv&eacute;e et dans la limite des cr&eacute;dits disponibles, soit 215 millions d&rsquo;euros pour les agro&eacute;quipements, 70 millions d&rsquo;euros pour les parades aux al&eacute;as et 20 millions pour les mat&eacute;riels typ&eacute;s &laquo;&nbsp;prot&eacute;ines&nbsp;&raquo;.</p><p>Exploitants individuels, Gaec, Scea, Earl, Giee, Cuma&nbsp;: tous les statuts sont &eacute;ligibles aux aides. Les Eta le sont sur le seul volet agro&eacute;quipements. Dans tous les cas, seul le mat&eacute;riel neuf est concern&eacute;.</p><p>Dans tous les cas, les taux d&rsquo;aide indiqu&eacute;s sont major&eacute;s de 10 points pour les JA, les jeunes install&eacute;s de moins de 5 ans et les Cuma.</p><p>Le plafond des d&eacute;penses &eacute;ligibles est fix&eacute; &agrave; 40.000 &euro; HT. Pour les Cuma, il est fix&eacute; &agrave; 150.000 &euro; HT pour les volets agro&eacute;quipements et prot&eacute;ines et &agrave; 400.000 &euro; HT pour les al&eacute;as climatiques.</p><p>S&rsquo;agissant de l&rsquo;enrichissement des prairies en l&eacute;gumineuses, le plafond des d&eacute;penses &eacute;ligibles est fix&eacute; &agrave; 5.000 &euro; HT.</p><h1>215&nbsp;M&euro; pour les agro&eacute;quipements visant &agrave; r&eacute;duire les intrants</h1><p>Le taux de subvention varie selon les cat&eacute;gories de mat&eacute;riels. Il s&rsquo;&eacute;tablit &agrave;&nbsp;:</p><p>- 20% pour les mat&eacute;riels de pr&eacute;cision (capteurs optiques pour modulation intra-parcellaire, syst&egrave;mes d&rsquo;apports localis&eacute;s)</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">- 30% pour les mat&eacute;riels assurant la pr&eacute;servation de la qualit&eacute; de l&rsquo;air (couverture de fosse rigide ou souple, couverture des fumiers) ainsi qu&rsquo;au mat&eacute;riels d&rsquo;&eacute;pandage d&rsquo;effluents donnant des gages de pr&eacute;cision (&eacute;pandeurs et tonnes certifi&eacute;s Eco-&eacute;pandage, rampes pendillards, rampes &agrave; patins ou sabot, enfouisseurs et injecteurs de lisier...)</p><p>- 30% pour les pulv&eacute;risateurs et accessoires permettant d&rsquo;accroitre la pr&eacute;cision d&rsquo;application et de lutter contre la d&eacute;rive.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">- 40%&nbsp;pour les &eacute;quipements se substituant &agrave; l&rsquo;usage de produits phytosanitaires (bineuses, broyeurs, herses &eacute;trille, des houes rotatives, des r&eacute;cup&eacute;rateurs de menues pailles, des rouleaux hacheurs, scalpeurs &agrave; dents interceps, &eacute;cimeuses, effeuilleuses, &eacute;pampreuses m&eacute;caniques...)</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://api.prod.pleinchamp.com/content/download/229289/file/D%C3%A9cision%20agro%C3%A9quipements%20vfinaleV3_publication.pdf?version=1" target="_blank" title="R&eacute;duction d&rsquo;intrants : la liste des mat&eacute;riels &eacute;ligibles (&agrave; partir de la page 11)">Liste des mat&eacute;riels &eacute;ligibles (&agrave; partir de&nbsp; la page 11)</a>
</aside>
        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/9/7/5/3615798-1-fre-FR/6bd50da652c1-tonne-lisier-jpg" alt="Les &eacute;pandeurs et tonnes certifi&eacute;s Eco-&eacute;pandage b&eacute;n&eacute;ficient d&rsquo;un taux d&rsquo;aide de 30%, moyennant un plafond de d&eacute;penses de 40.000 &euro; HT (Cr&eacute;dit photo : Pichon)" height="1434" width="1894" /><figcaption>Les &eacute;pandeurs et tonnes certifi&eacute;s Eco-&eacute;pandage b&eacute;n&eacute;ficient d&rsquo;un taux d&rsquo;aide de 30%, moyennant un plafond de d&eacute;penses de 40.000 &euro; HT (Cr&eacute;dit photo : Pichon)</figcaption></figure>

</div>
<h1><strong>70 M&euro; pour les mat&eacute;riels parant a</strong><strong>ux al&eacute;as climatiques</strong></h1><p>Contre le gel sont notamment &eacute;ligibles b&acirc;ches anti-gel, br&ucirc;leurs &agrave; gaz avec turbine, convecteurs &agrave; air chaud, &eacute;oliennes mobiles, tours &agrave; vent fixes ou mobiles, fils de palissage chauffants, mat&eacute;riel d&rsquo;aspersion et de micro-aspersion antigel, syst&egrave;mes d&rsquo;alerte, haies naturelles brise vent, thermon&eacute;bulisateurs tract&eacute;s, toiles, b&acirc;ches et tunnels d&rsquo;hivernage...</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Contre la gr&ecirc;le sont notamment &eacute;ligibles filets paragr&ecirc;le, grillage de protection sous vitrage, radars de d&eacute;tection des cellules orageuses, verres tremp&eacute;s</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Contre la s&eacute;cheresse figurent des appareils de mesure, asperseurs basse pression, syst&egrave;me d&rsquo;automatisation, compteurs communicants, dispositifs de stockage et de traitement des eaux de pluie, &eacute;quipements d&rsquo;ombrage, goutte &agrave; goutte, impluvium, mat&eacute;riels de micro-irrigation et de ferti-irrigation, n&eacute;cessaires pour retenues d&rsquo;eau, pivots et rampes de pr&eacute;cision ou basse pression, sondes, t&eacute;l&eacute;gestion d&rsquo;irrigation etc.</p><p>Un taux unique de 30% s&rsquo;applique &agrave; l&rsquo;ensemble des mat&eacute;riels &eacute;ligibles</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://api.prod.pleinchamp.com/content/download/229297/file/De%CC%81cision%20ale%CC%81as%20vfV4_publication.pdf?version=1" target="_blank" title="">Parade aux al&eacute;as climatiques&nbsp;: la liste des mat&eacute;riels &eacute;ligibles (&agrave; partir de la page 10)</a>
</aside>
<p>


        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/4/7/7/5/3615774-1-fre-FR/dc3dc69a5e27-ca-bles-chauffants-jpg" alt="Les c&acirc;bles chauffants assurent le r&eacute;chauffement de l&rsquo;atmosph&egrave;re dans un rayon de 5 &agrave; 7 cm autour du fil, auquel s&rsquo;ajoute un effet &agrave; distance par la circulation de la s&egrave;ve r&eacute;chauff&eacute;e (Cr&eacute;dit photo : Alto&rsquo;gel)" height="720" width="960" /><figcaption>Les c&acirc;bles chauffants assurent le r&eacute;chauffement de l&rsquo;atmosph&egrave;re dans un rayon de 5 &agrave; 7 cm autour du fil, auquel s&rsquo;ajoute un effet &agrave; distance par la circulation de la s&egrave;ve r&eacute;chauff&eacute;e (Cr&eacute;dit photo : Alto&rsquo;gel)</figcaption></figure>

</p><h1 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">20 M&euro; pour les agro&eacute;quipements typ&eacute;s &laquo;&nbsp;prot&eacute;ines&nbsp;&raquo;</h1><p>Le site de t&eacute;l&eacute;proc&eacute;dure d&eacute;di&eacute; aux mat&eacute;riels permettant de soutenir la production de prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales sera op&eacute;rationnel dans quelques jours.</p><p>Parmi les mat&eacute;riels &eacute;ligibles figurent des faucheuses, faneuses, andaineurs, presses, remorques autochargeuses et ensileuses, barres de coupe &agrave; luzerne, coupes flexibles ou &agrave; tapis, &eacute;quipements de type Coupe Moresil (f&eacute;verole), semoirs de pr&eacute;cision pneumatiques pour le semis de soja, semoirs pour sursemis de prairies, trieurs, s&eacute;choirs et toasters, petites unit&eacute;s de d&eacute;shydratation...</p><p>En ce qui concerne les semences, sont subventionn&eacute;es &agrave; usage de sursemis les esp&egrave;ces pures ou en m&eacute;lange contenant majoritairement au moins une esp&egrave;ce telle que lotier cornicul&eacute;, luzerne, minette, sainfoin, serradelle, tr&egrave;fles blanc, violet, hybride</p><p>Un taux unique de 40% s&rsquo;applique &agrave; l&rsquo;ensemble des produits et semences concern&eacute;s. Le plafond des d&eacute;penses &eacute;ligibles est fix&eacute; &agrave; 40.000 &euro; HT pour les mat&eacute;riels et &agrave; 5.000 &euro; HT pour l&rsquo;enrichissement des prairies en l&eacute;gumineuses</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://api.prod.pleinchamp.com/content/download/229298/file/de%CC%81cision%20INVT-SANAEI-2020-75_prote%CC%81ines.pdf?version=1" target="_blank" title="">Soutien &agrave; la production de prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales&nbsp;: la liste des mat&eacute;riels et semences &eacute;ligibles (&agrave; partir de la page 10)</a>
</aside>
        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/7/7/5/3615771-1-fre-FR/878da9786ff4-reiter-jpg" alt="Andaineur frontal &agrave; tapis permettant de g&eacute;n&eacute;rer des andains ni comprim&eacute;s ni entrem&ecirc;l&eacute;s et r&eacute;duisant les pertes au minimum (Cr&eacute;dit photo : Reiter)" height="1204" width="1376" /><figcaption>Andaineur frontal &agrave; tapis permettant de g&eacute;n&eacute;rer des andains ni comprim&eacute;s ni entrem&ecirc;l&eacute;s et r&eacute;duisant les pertes au minimum (Cr&eacute;dit photo : Reiter)</figcaption></figure>

</div>



Le Plan de relance alloue des aides à l'achat d'agroéquipements neufs permettant de réduire les intrants, de parer aux aléas climatiques et de produire des protéines végétales. Les taux d’aide varient entre 20% et 50%, moyennant un plafond des dépenses éligibles de 40.000€ hors taxes.

Plan de relance et agroéquipements : ouverture des guichets FranceAgriMer

<p>Une solution de gestion des troupeaux laitiers bas&eacute;es sur le cloud. Un logiciel permettant aux &eacute;leveurs de g&eacute;rer des &eacute;quipements de diff&eacute;rents fabricants sur une seule interface. La possibilit&eacute; de suivre son troupeau, ses cultures et ses machines sur un seul syst&egrave;me. Tels sont les atouts de la collaboration conclue entre 365FarmNet (Groupe Claas) et Uniform-Agri, une soci&eacute;t&eacute; hollandaise distribuant ses logiciels de gestion de troupeaux laitiers dans le monde entier. Baptis&eacute; 365FarmNet Bovins Lait, le nouveau module est op&eacute;rationnel en France depuis le mois de d&eacute;cembre.</p><p>Accessible depuis n&rsquo;importe quel support (ordinateur, smartphone, tablette...), 365FarmNet (Groupe Claas) est une plateforme assurant la gestion int&eacute;grale des donn&eacute;es d&rsquo;exploitation, en grandes cultures et en &eacute;levage bovin. Ses diff&eacute;rents modules, servent la gestion quotidienne des travaux et op&eacute;rations, ainsi que la gestion administrative de l&rsquo;exploitation, en s&rsquo;assurant de la conformit&eacute; avec les exigences r&eacute;glementaires. C&rsquo;est l&rsquo;objet notamment des registres phytosanitaires, des plans d&rsquo;&eacute;pandage ou encore des registres d&rsquo;&eacute;levage, garants de la tra&ccedil;abilit&eacute; des op&eacute;rations.</p><p>Des modules compl&eacute;mentaires, fournis par la plateforme elle-m&ecirc;me (gestion des stocks, gestion de la rotation) sinon par des partenaires agr&eacute;&eacute;s, permettant de pousser l&rsquo;expertise plus loin (donn&eacute;es satellitaires, optimisation des passages dans le champ, m&eacute;t&eacute;o professionnelle, pr&eacute;diction de maladies etc.)</p><h1>Interconnecter tous les &eacute;quipements</h1><p>Uniform-Agril<strong> </strong>est un spe&#769;cialiste des logiciels de gestion de troupeaux laitiers depuis plus de 30 ans et pr&eacute;sent dans 50 pays. Outre le suivi de la fertilite&#769;, de la production, de la sante&#769; et la gestion globale dans un seul syste&#768;me, le logiciel garantit l&rsquo;inte&#769;gration de diffe&#769;rentes marques de machines a&#768; traire, des capteurs de de&#769;tection de chaleur et de nombreux autres capteurs. La possibilite&#769; d&rsquo;e&#769;changer des donne&#769;es avec les bases de donne&#769;es nationales sur les de&#769;placements d&rsquo;animaux et les laboratoires de contro&#770;le laitier comple&#768;te le syste&#768;me, disponible sous forme d&rsquo;application pour smartphone.</p>


La plateforme européenne de gestion d’exploitation agricole a conclu un accord avec l’éditeur de logiciels de gestion d’exploitations laitières Uniform-Agri, visant à proposer aux éleveurs une nouvelle génération de logiciel de gestion de troupeaux, intégrée à une solution globale de gestion d’exploitation.

Un nouveau module bovins lait pour 365FarmNet

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<p>Fran&ccedil;ois Laurens, ing&eacute;nieur de recherche Inrae au centre Pays de la Loire a re&ccedil;u les Lauriers Inrae &laquo;&nbsp;Innovation&nbsp;&raquo;. Responsable de l&rsquo;&eacute;quipe<em> </em>&laquo;&nbsp;Valorisation de la diversit&eacute; des pomo&iuml;d&eacute;es&nbsp;&raquo;<em> </em>de l&rsquo;unit&eacute; mixte de recherche IRHS (Institut de recherche en horticulture et semences), son parcours de chercheur est tourn&eacute; vers l&rsquo;innovation dans le domaine de l&rsquo;am&eacute;lioration de la pomme et des fruits &agrave; p&eacute;pins. <em>&laquo;&nbsp;Pour les producteurs, une pomme doit &ecirc;tre facile &agrave; produire avec moins de traitements et un rendement &eacute;lev&eacute; et r&eacute;gulier, mais elle doit aussi bien se conserver pour les distributeurs, et r&eacute;pondre au go&ucirc;t des consommateurs, qui finalement ont le dernier mot et orientent le march&eacute;&nbsp;&raquo;</em>, r&eacute;sume-t-il.</p>

<figure role="group"><div data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="view_mode:media.embedded" data-entity-type="media" data-entity-uuid="968402c1-2b8c-4ae3-9ffc-1728751f5668" data-langcode="fr" class="embedded-entity"><div>
  
  
            <div class="field field--name-field-media-video-embed-field field--type-video-embed-field field--label-hidden field__item"><div class="video-embed-field-provider-youtube video-embed-field-responsive-video"><iframe width="854" height="480" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen" src="https://www.youtube.com/embed/T5_VfLnzepY?autoplay=0&amp;start=0&amp;rel=0"></iframe>
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<figcaption>Vid&eacute;o de pr&eacute;sentation de Fran&ccedil;ois Laurens pour les Lauriers Inrae.</figcaption></figure><h3>La pomme Ariane en orbite</h3>

<p>Fran&ccedil;ois Laurens a mis en orbite la pomme Ariane dans les ann&eacute;es 2000, puis a d&eacute;velopp&eacute; une nouvelle vari&eacute;t&eacute;, Story<sup>&reg;</sup> Inored, r&eacute;sistante aux souches communes de la tavelure et n&eacute;cessitant moins de traitements phytosanitaires. Visionnaire, il a mis en place d&egrave;s 2011 des collaborations locales, nationales et europ&eacute;ennes afin de d&eacute;velopper des outils pour am&eacute;liorer l&rsquo;efficacit&eacute; des programmes de s&eacute;lection et obtenir des r&eacute;sistances plus durables &agrave; la tavelure en cumulant plusieurs sources de r&eacute;sistance. Fort de son r&eacute;seau international, Fran&ccedil;ois Laurens coordonne actuellement trois grands projets internationaux visant &agrave; transf&eacute;rer aux producteurs des pratiques culturales plus durables, &agrave; am&eacute;liorer les proc&eacute;dures d&rsquo;&eacute;valuation des vari&eacute;t&eacute;s et &agrave; mieux pr&eacute;dire le comportement des vari&eacute;t&eacute;s dans des environnements diff&eacute;rents et un contexte climatique changeant. Ambassadeur de la ville d&rsquo;Angers, mais aussi pr&eacute;sident du Congr&egrave;s mondial de l&rsquo;horticulture (IHC2022), qui aura lieu &agrave; Angers en 2022, il accepte avec enthousiasme ce nouveau challenge, une nouvelle aventure scientifique et humaine alliant recherche, transfert et formation. <em>&laquo;&nbsp;Mon environnement &agrave; Inrae est exceptionnel par sa transdisciplinarit&eacute;. Il faut toutes les comp&eacute;tences d&rsquo;un collectif pour s&rsquo;attaquer &agrave; ce probl&egrave;me ardu qu&rsquo;est la s&eacute;lection de la pomme&nbsp;&raquo;</em>, souligne le laur&eacute;at.</p>

<p><strong><a href="https://www.inrae.fr/lauriers-2020">A lire aussi : le palmar&egrave;s des Lauriers 2020 sur le site d'Inrae</a></strong></p>

<p>Fid&egrave;le &agrave; ses principes de collaboration, Fran&ccedil;ois Laurens aimerait initier un consortium europ&eacute;en pour partager des outils et des programmes communs de s&eacute;lection, plut&ocirc;t que chaque pays d&eacute;veloppe ses propres programmes, comme c&rsquo;est le cas actuellement. <em>&laquo;&nbsp;On pourrait commencer par des programmes moins ambitieux que la pomme, par exemple la poire, dont le march&eacute; est plus modeste, ou les porte-greffes. On gagnerait en efficacit&eacute; et en moyens, comme chaque fois que l&rsquo;on s&rsquo;associe au lieu de se concurrencer&nbsp;&raquo;</em>, conclut Fran&ccedil;ois Laurens.</p>
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François Laurens, ingénieur de recherche Inrae au centre Pays de la Loire, instigateur de la pomme Ariane et du développement de la pomme Story<sup>®</sup> Inored, a été récompensé à l’occasion de la première cérémonie des Lauriers Inrae.

[Vidéo] La pomme Ariane mise à l’honneur

<p>&nbsp;&nbsp;</p>

<p>En <strong>Bretagne</strong>, 30 % des &eacute;leveurs bio partiront en retraite dans les sept prochaines ann&eacute;es. Les principales fermes concern&eacute;es peinent &agrave; trouver des repreneurs. &laquo;&nbsp;Faute de candidats, seulement 1/3 des reprises de ferme bio donnent lieu &agrave; une installation&nbsp;&raquo;, souligne la F&eacute;d&eacute;ration r&eacute;gionale d&rsquo;agriculture biologique (Frab)&nbsp; de Bretagne. &laquo;&nbsp;Dans les 2/3 des cas, les terres sont rachet&eacute;es par d&rsquo;autres agriculteurs, pas forc&eacute;ment en bio&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise la <a href="https://www.agrobio-bretagne.org/" target="_blank">Frab Bretagne</a>, dans son communiqu&eacute; diffus&eacute; le 7 d&eacute;cembre.</p>

<h3>Garder les surfaces en bio lors des rachats</h3>

<p>La f&eacute;d&eacute;ration constate que ce ph&eacute;nom&egrave;ne &laquo;&nbsp;fragilise la p&eacute;rennit&eacute; des exploitations labellis&eacute;es AB&nbsp;&raquo;. En effet, &agrave; l&rsquo;issue de ces rachats, une partie des exploitations repasse en conventionnel (3% en 2019). La f&eacute;d&eacute;ration observe &eacute;galement que ces reprises nuisent globalement &agrave; l&rsquo;&eacute;levage. &laquo; L&rsquo;&eacute;levage bio n&eacute;cessite d&rsquo;avoir des terres &agrave; proximit&eacute; de la ferme et de ses installations (&eacute;table, laiterie...),&nbsp;&raquo; explique Louise Le Moing, charg&eacute;e de mission &agrave; la FRAB. &laquo;&nbsp;Le rachat des terres par un autre exploitant qui ne r&eacute;sidera pas sur place conduit souvent &agrave; l&rsquo;arr&ecirc;t de l&rsquo;activit&eacute; d&rsquo;&eacute;levage, sans retour en arri&egrave;re possible. &raquo;</p>

<h3>Casser les clich&eacute;s</h3>

<p>Pourtant le march&eacute; de la viande, du lait ou encore des &oelig;ufs bio est en pleine croissance. Il faut donc &laquo;&nbsp;susciter des vocations&nbsp;&raquo;, estime la F&eacute;d&eacute;ration r&eacute;gionale d&rsquo;agriculture biologique de Bretagne. L&rsquo;organisation a donc d&eacute;cid&eacute; d&rsquo;agir pour contrer cette tendance. Pour casser les clich&eacute;s qui p&egrave;sent sur la profession, elle a lanc&eacute; sur les r&eacute;seaux sociaux, le 17 novembre, une communication intitul&eacute;e &laquo;&nbsp;<strong>Eleveur bio, un m&eacute;tier loin des pr&eacute;jug&eacute;s</strong>&nbsp;&raquo;. L&rsquo;objectif de cette campagne est de contribuer &agrave; &laquo;&nbsp;valoriser un m&eacute;tier ind&eacute;pendant, engag&eacute; pour l&rsquo;environnement, proche de la nature, sur un march&eacute; en pleine croissance et qui permet de se m&eacute;nager des temps de loisirs et de vacances, &raquo; commente la Frab Bretagne.</p>

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</blockquote>
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<h3>Partenariat avec P&ocirc;le emploi</h3>

<p>Dans la m&ecirc;me logique, la f&eacute;d&eacute;ration a sign&eacute; &eacute;galement un partenariat avec P&ocirc;le emploi. Une premi&egrave;re session de formation de conseillers de l&rsquo;&eacute;tablissement public a d&eacute;but&eacute; le 7 d&eacute;cembre. Les fermes bio cr&eacute;ent en effet de nombreux emplois salari&eacute;s et il faut donc que le personnel des agences bretonnes puisse informer les demandeurs d&rsquo;emploi sur le m&eacute;tier d&rsquo;&eacute;leveur bio et les opportunit&eacute;s de carri&egrave;re dans ce secteur. De son c&ocirc;t&eacute;, le r&eacute;seau des agriculteurs bio de Bretagne propose un accompagnement sp&eacute;cifique &agrave; ceux qui souhaiteraient aller plus loin et devenir &eacute;leveur bio.</p>

<p>&laquo; <strong>Beaucoup de paysans et de paysannes bio de demain sont des personnes qui ignorent encore aujourd&rsquo;hui qu&rsquo;elles s&rsquo;orienteront vers l&rsquo;agriculture</strong> &raquo;, souligne <strong>Julien Sauv&eacute;e</strong>, <strong>pr&eacute;sident</strong> de la <strong>Frab Bretagne</strong>. &laquo;&nbsp;Il ne faut pas h&eacute;siter &agrave; <strong>s&rsquo;informer</strong> !&nbsp;&raquo; lance l&rsquo;<strong>&eacute;leveur de porcs</strong> en Ille-et-Vilaine.</p>

<div class="sequence">Lire aussi dans <strong>Terra</strong> &laquo;&nbsp;<a href="https://www.terra.bzh/transmission-installation-que-cherchent-les-porteurs-de-projets" target="_blank">Transmission-installation&nbsp;: que cherchent les porteurs de projets&nbsp;?</a>&nbsp;&raquo; et <a href="https://www.terra.bzh/linstallation-atypique-dune-femme-qui-les-pieds-sur-terre" target="_blank">&laquo;&nbsp;L&rsquo;installation atypique d&rsquo;une femme qui a les pieds sur terre&nbsp;&raquo;</a>.</div>

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Les marchés de la viande bio, du lait bio ou encore des œufs bio sont en pleine croissance. Pourtant, en Bretagne, seulement 1/3 des reprises de ferme bio donnent lieu à une installation. C’est pour inverser la tendance que la Frab Bretagne a décidé d’agir. Campagne de communication sur les réseaux sociaux et partenariat avec Pole emploi visent un même objectif : susciter des vocations.

La Frab Bretagne veut susciter des vocations pour se lancer dans l’agriculture bio

<p class="MsoPlainText">Dans un communiqu&eacute; diffus&eacute; le 3 janvier, le minist&egrave;re pr&eacute;cise que 48 des 61 foyers confirm&eacute;s se situent dans le d&eacute;partement des Landes. Le dernier bilan, communiqu&eacute; le 29 d&eacute;cembre, faisait &eacute;tat de 21 foyers de contamination sur toute la France. Le minist&egrave;re souligne par ailleurs que le p&eacute;rim&egrave;tre dans lequel les pr&eacute;fets peuvent ordonner un abattage pr&eacute;ventif autour des foyers confirm&eacute;s vient d'&ecirc;tre &eacute;tendu, selon un arr&ecirc;t&eacute; publi&eacute; dimanche au Journal officiel. Il concerne d&eacute;sormais plus de 110 communes des Landes et 15 communes des Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques. Le minist&egrave;re pr&eacute;cise que la strat&eacute;gie de pr&eacute;vention de la maladie <em>"pourra &ecirc;tre revue &agrave; la lumi&egrave;re d'un nouvel avis de l'Anses attendu cette semaine".</em></p><p class="MsoPlainText">Les abattages pr&eacute;ventifs d'animaux sains sont d&eacute;nonc&eacute;s par la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne et le Modef, qui les jugent<em> "aussi inefficaces sanitairement qu'inacceptables moralement".</em> Dans un communiqu&eacute; commun publi&eacute; le 31 d&eacute;cembre, les deux syndicats r&eacute;clament que <em>"seuls les animaux affect&eacute;s par le virus soient abattus (foyers) et que les abattages soient organis&eacute;s sur site (l'&eacute;levage) car le transport des animaux positifs vers les abattoirs r&eacute;quisitionn&eacute;s est une v&eacute;ritable aberration sanitaire".</em></p><div class="citation">
    <span>"Un co&ucirc;t &eacute;conomique et financier faramineux."</span>
</div>
<p class="MsoPlainText"><em>"Abattre des animaux sains pour cr&eacute;er des barri&egrave;res sanitaires qui ne tiennent que provisoirement repr&eacute;sente un co&ucirc;t &eacute;conomique et financier faramineux. Cette gestion p&egrave;se &eacute;galement sur le moral des producteurs et productrices qui voient les crises s'encha&icirc;ner avec toujours le m&ecirc;me sc&eacute;nario"</em>, soulignent les syndicats. <em>"Les contribuables n'ont pas &agrave; supporter la facture des erreurs d'une fili&egrave;re qui n'a tir&eacute; aucune le&ccedil;on des deux pr&eacute;c&eacute;dentes &eacute;pizooties"</em>, lors des hivers 2015/2016 et 2016/2017, ajoutent-ils.</p><p class="MsoPlainText">La Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne et le Modef demandent aussi de ne pas recourir &agrave; l'abattage syst&eacute;matique <em>"quand les palmip&egrave;des sont porteurs sains (animaux r&eacute;sistant &agrave; la maladie)"</em>. Ils estiment que l'exploitant devrait pouvoir d&eacute;cider de continuer &agrave; &eacute;lever ses animaux <em>"jusqu'en fin de cycle sur sa ferme avec mesures de bios&eacute;curit&eacute; ad&eacute;quates". </em></p><p class="MsoPlainText"><em>"Si nos demandes de bon sens ne sont pas prises en consid&eacute;ration, nos deux organisations se r&eacute;servent la possibilit&eacute; de passer &agrave; d'autres formes d'action, en r&eacute;sistance &agrave; ces abattages pr&eacute;ventifs massifs d'animaux sains aussi inefficaces sanitairement qu'inacceptables moralement",</em> pr&eacute;viennent-ils.</p>


La France comptait 61 foyers de contamination à la grippe aviaire au 1er janvier, majoritairement dans les Landes, soit 40 de plus en quelques jours, selon le dernier bilan du ministère de l'Agriculture. La Confédération paysanne et le Modef demandent aux autorités de "changer de méthode" pour endiguer la progression de la grippe aviaire dans les élevages, en renonçant notamment aux abattages d'animaux sains autour des foyers de contamination.

Grippe aviaire : 40 nouveaux foyers confirmés, principalement dans les Landes

<p>Le Sival a communiqu&eacute; en d&eacute;cembre les laur&eacute;ats du concours Sival Innovation 2021. Reflet du dynamisme de l'innovation dans les fili&egrave;res arboriculture, mara&icirc;chage, viticulture, horticulture, PPAM et cidriculture, le concours Sival Innovation a &eacute;t&eacute; maintenu malgr&eacute; l'absence d'&eacute;dition physique du salon angevin en 2021.&nbsp;Parmi les 28 dossiers retenus, le jury a choisi de r&eacute;compenser 16&nbsp;innovations dans les 6 cat&eacute;gories repr&eacute;sent&eacute;es : innovation vari&eacute;tale, intrants et fertilisants, machinisme et automatisme, solutions pour la production, conditionnement et mise en march&eacute;, services et logiciels et enfin d&eacute;marche collective. Les r&eacute;compenses ne pourront pas &ecirc;tre remises physiquement comme de coutume lors du salon, mais <em>&laquo;&nbsp;elles b&eacute;n&eacute;ficieront d&rsquo;une forte mise en avant par tous les moyens de communication disponibles&nbsp;&raquo;</em>, <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/occuper-la-scene-professionnelle-de-maniere-differente">assure le pr&eacute;sident du Sival Bruno Dupont</a>.</p> <h3>Une nouvelle voie pour la s&eacute;lection vari&eacute;tale ?</h3> <p>Le palmar&egrave;s de cette &eacute;dition 2021 t&eacute;moigne d'un dynamisme de l'innovation vari&eacute;tale toujours aussi important. Le Sival d'Or obtenu par Terapur (Vilmorin-Mikado) en est une illustration originale. Cette vari&eacute;t&eacute; de carotte non destin&eacute;e &agrave; la consommation, agissant comme culture pi&egrave;ge pour lutter contre le n&eacute;matode &agrave; kyste de la carotte, est peut-&ecirc;tre le pr&eacute;curseur d'une nouvelle voie pour la s&eacute;lection vari&eacute;tale.&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;La pr&eacute;sentation d&rsquo;une innovation autour d&rsquo;une plante, dont la finalit&eacute; n&rsquo;est pas alimentaire, est une premi&egrave;re au sein du Concours&nbsp;&raquo;</em>, indique le communiqu&eacute; de presse du Sival. Le syst&egrave;me de persiennes orientables pour la protection des cultures de Sun'agri a &eacute;galement obtenu un Sival d'Or, symbole du besoin essentiel qu'ont&nbsp;les producteurs de s&eacute;curiser leurs cultures face aux al&eacute;as climatiques de plus en plus fr&eacute;quents.&nbsp;Equip&eacute; de panneaux photovolta&iuml;ques, il offre aussi une production secondaire d&rsquo;&eacute;nergie.</p> <p><a href="https://www.sival-innovation.com/">Voir la liste d&eacute;taill&eacute;e des 16 laur&eacute;ats</a></p> <h2>&nbsp;</h2> <h2>Les 13 laur&eacute;ats des fili&egrave;res fruits et l&eacute;gumes</h2> <div class="encadre"> <div alt="sival innovation 2021 Or" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="be88df3d-99c6-4ab8-be1e-56d0fee3d109" title="sival innovation 2021 Or" data-langcode="fr" class="embedded-entity"> <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/Q_Macaron_Sival-innovation-reseau_2021_OR.jpg" alt="sival innovation 2021 Or" typeof="foaf:Image" /></div> <h3>Vilmorin-Mikado - Terapur, solution contre les n&eacute;matodes &agrave; kystes de la carotte</h3> <h3>Sun'agri - Persiennes pour la protection des cultures</h3> </div> <div class="encadre"> <div alt="Sival innovation 2021 argent" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="1c2c8e32-3835-4b54-8061-8caf6a5b9120" title="Sival innovation 2021 argent" data-langcode="fr" class="embedded-entity"> <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/Q_Macaron_Sival-innovation-reseau_2021_Argent.jpg" alt="Sival innovation 2021 argent" typeof="foaf:Image" /></div> <h3>Novadi - Pomme Inogo</h3> <h3>Saica Pack - Ecobarquette champignons</h3> <h3>Cap 2020 &ndash; Pi&egrave;ge connect&eacute;</h3> <h3>Syngenta &ndash; OAD ScanBean pour la gestion du risque Sclerotinia en culture de haricot</h3> </div> <p>&nbsp;</p> <div class="encadre"> <div alt="Sival Innovation 2021 bronze" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="e31fd62d-8146-4791-a260-2490bd9dbac5" title="Sival Innovation 2021 bronze" data-langcode="fr" class="embedded-entity"> <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/Q_Macaron_Sival-innovation-reseau_2021_Bronze.jpg" alt="Sival Innovation 2021 bronze" typeof="foaf:Image" /></div> <h3>Agro Selection Fruit &ndash; Nectarines plates Ondine</h3> <h3>Agrauxine - Biostimulant Moka</h3> <h3>Bioline Agrosciences - Diffuseur d'auxiliaires T-Protect</h3> <h3>Hydrokit et Sabi Agri &ndash; Groupe hydraulique mobile &eacute;lectrique</h3> <h3>Netafim &ndash; Arc goutte &agrave; goutte pour l'irrigation</h3> <h3>Vegetal Grow Development &ndash; Lampe verticale pour les serres</h3> <h3>Objectif V&eacute;g&eacute;tal &ndash; Exposition sur les m&eacute;tiers du v&eacute;g&eacute;tal</h3> </div>



Seize innovations ont été récompensées lors du concours Sival innovation 2021. Vilmorin-Mikado et Sun'agri ont obtenu chacun un Sival d'Or.

Le Sival Innovation 2021 dévoile ses lauréats

<p>Des changements se pr&eacute;parent dans l&rsquo;alimentation des monogastriques dans les &eacute;levages biologiques. La proportion d&rsquo;aliment bio est aujourd&rsquo;hui de 95 %. A partir du <strong>1<sup>er</sup> janvier 2022</strong>, l&rsquo;alimentation devra &ecirc;tre &agrave; <strong>100 % bio</strong>, except&eacute; pour les jeunes animaux (volailles de chair/poulettes de moins de 70 jours et porcs de moins de 35 kg) pour qui cette obligation ne rentrera en vigueur qu&rsquo;en 2025. La date initiale du 1<sup>er</sup> janvier 2021 a &eacute;t&eacute; report&eacute;e en raison de la crise sanitaire Covid.</p>

<p>Lors de la &laquo;&nbsp;<a href="https://www.cdf-raa.coop/journee-inter-filieres-bio-en-visio-le-9-decembre" target="_blank">Journ&eacute;e inter-fili&egrave;res &ndash; La prot&eacute;ine v&eacute;g&eacute;tale bio</a>&nbsp;&raquo; qui s&rsquo;est d&eacute;roul&eacute;e en webinaire le 9 d&eacute;cembre 2020, une conf&eacute;rence &eacute;tait consacr&eacute;e &agrave; ce sujet de &laquo;&nbsp;La prot&eacute;ine v&eacute;g&eacute;tale bio dans l&rsquo;alimentation des monogastriques&nbsp;&raquo;.</p>

<p>Cette journ&eacute;e qui s&rsquo;est d&eacute;roul&eacute;e de fa&ccedil;on totalement num&eacute;rique &eacute;tait co-organis&eacute;e par la Coop&eacute;ration Agricole Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes, en partenariat avec la Chambre R&eacute;gionale d&rsquo;Agriculture, le Cluster Bio, la FRAB AuRA et le P&ocirc;le Bio Massif Central.</p>

<h3>Recherche de r&eacute;f&eacute;rences en alimentation bio</h3>

<p>M&eacute;lanie Goujon, charg&eacute;e de mission recherche et innovation en agriculture biologique &agrave; la chambre d&rsquo;agriculture des Pays de Loire a pr&eacute;sent&eacute; le projet&nbsp; <a href="https://pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/innovation-rd/agriculture-biologique/recherche-developpement/fourrages-et-alimentation-animale/augmenter-lautonomie-proteique-et-aller-vers-une-alimentation-bio-projet-secalibio/" target="_blank">Secalibio</a>, port&eacute; par l&rsquo;I<strong>tab</strong> (Institut de l&rsquo;agriculture et l&rsquo;alimentation biologique), <strong>IBB </strong>(Initiative bio Bretagne) et la <strong>chambre r&eacute;gionale d&rsquo;agriculture des Pays de Loire</strong>.</p>

<p>Le programme vise &agrave; recueillir des r&eacute;f&eacute;rences en alimentation bio.</p>

<p>Des exp&eacute;rimentations sont men&eacute;es en &eacute;levage porcin &agrave; la station des Trinotti&egrave;res dans le Maine-et-Loire. Des essais de p&acirc;turage tournant ont montr&eacute; que &laquo;&nbsp;les truies ont la capacit&eacute; d&rsquo;aller p&acirc;turer et de consommer le couvert&nbsp;&raquo;, indique M&eacute;lanie Goujon. &laquo;&nbsp;Le p&acirc;turage peut contribuer aux besoins alimentaires des truies&nbsp;&raquo;.</p>

<p>En poulet de chair, des essais sont men&eacute;es &agrave; l&rsquo;<strong>Inra du Magneraud</strong> en Charente Maritime et au <strong>Lyc&eacute;e des Sicaudi&egrave;res </strong>dans les Deux-S&egrave;vres sur les parcours. Les observations montrent une v&eacute;ritable consommation des plantes (tr&egrave;fle blanc, chicor&eacute;e, luzerne) par les animaux.</p>

<p>Le projet <a href="https://wiki.itab-lab.fr/alimentation/?SecAlibio" target="_blank">Secalibio</a> s&rsquo;int&eacute;resse aussi &agrave; l&rsquo;enrichissement des assolements avec un ou deux prot&eacute;agineux. Lequel&nbsp;? Et quel est l&rsquo;itin&eacute;raire le plus adapt&eacute;&nbsp;? C&rsquo;est &agrave; ces questions que les travaux men&eacute;s doivent r&eacute;pondre.</p>

<p>Les &eacute;tudes se poursuivent pour &laquo;&nbsp;proposer des solutions probantes au producteur&nbsp;&raquo;, souligne M&eacute;lanie Goujon.</p>

<p>Elle &eacute;voque aussi le projet europ&eacute;en <a href="https://wiki.itab-lab.fr/alimentation/?PagePrincipale" target="_blank">OK NET ecofeed</a> ainsi que le programme <a href="https://pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/innovation-rd/agriculture-biologique/recherche-developpement/mononogastriques/projet-valorage/" target="_blank">Valorage</a>, qui va d&eacute;marrer le 1<sup>er</sup> janvier 2021, suite &agrave; Secalibio.</p>

<h3>De la prot&eacute;ine &agrave; partir de graines ol&eacute;gineuses origine France</h3>

<p><strong>Margot Mouilleau</strong>, responsable des fili&egrave;res biologiques chez <a href="https://www.sanders.fr/fr" target="_blank" title="Aucun r&eacute;sultat">Sanders Nutrition animale</a><strong> </strong>et <strong>Sophie Thouenon</strong>, directrice des fili&egrave;res biologiques du groupe <strong>Avril</strong>, ont pr&eacute;sent&eacute; conjointement l&rsquo;engagement de Sanders dans la fili&egrave;re bio. L&rsquo;entreprise a cr&eacute;&eacute; la marque Alinat d&eacute;di&eacute;e aux &eacute;levages biologiques. Pour permettre aux producteurs de faire face aux 5 % suppl&eacute;mentaires d&rsquo;aliment bio exig&eacute;s en 2022, l&rsquo;objectif de Sanders est de &laquo;&nbsp;d&eacute;velopper un sourcing origine France&nbsp;&raquo;. L&rsquo;id&eacute;e est de cr&eacute;er un &laquo;&nbsp;lien entre la partie v&eacute;g&eacute;tale et la partie animale&nbsp;&raquo;.</p>

<p>Les graines ol&eacute;agineuses sont aussi source de prot&eacute;ine. Pour le tournesol, par exemple, &laquo;&nbsp;le tourteau, c&rsquo;est 50 % de la graine&nbsp;&raquo;, assure Sophie Thouenon. Et &laquo;&nbsp;c&rsquo;est le cas aussi pour le colza&nbsp;&raquo;. L&rsquo;objectif est donc de &laquo;&nbsp;diversifier les prot&eacute;ines pour nos animaux&nbsp;&raquo; et c&rsquo;est dans ce but que le groupe Avril (auquel appartient Sanders) et le groupe coop&eacute;ratif<strong> Terrena</strong> se sont associ&eacute;s en 2019 pour cr&eacute;er <a href="https://www.terrena.fr/avril-et-terrena-sassocient-pour-creer-oleosyn-bio-une-filiere-biologique-complete-a-partir-de-graines-oleagineuses-francaises/" target="_blank">Oleosyn Bio</a>. L&rsquo;outil de trituration est situ&eacute; &agrave; Thouars dans les Deux-S&egrave;vres, produit d&rsquo;une part des prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales bio pour alimenter les fili&egrave;res animales, et d&rsquo;autre part, des huiles bio 100% fran&ccedil;aises pour le tournesol et le colza. Le process d&eacute;velopp&eacute; dans l&rsquo;usine vise &agrave; &laquo;&nbsp;concentrer la prot&eacute;ine dans la partie tourteau&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Sophie Thouenon.</p>

<p>Un second projet a d&eacute;marr&eacute; en 2020 avec <a href="https://www.groupeavril.com/fr/groupe/avril-et-euralis-inaugurent-sojalim-une-unite-de-trituration-de-graines-de-soja-origine" target="_blank">Sojalim</a>, une unit&eacute; de trituration de graines de soja, situ&eacute;e dans les Hautes-Pyr&eacute;n&eacute;es.</p>

<h3>Disponibilit&eacute; des mati&egrave;res premi&egrave;res origine France insuffisante</h3>

<p><strong>Jean-Charles Cizeron</strong>, directeur de <a href="https://www.cizeron-bio.fr/" target="_blank">Cizeron bio</a>, est &eacute;galement intervenu lors de cette conf&eacute;rence. Son entreprise, bas&eacute;e en Haute-Loire, est sp&eacute;cialis&eacute;e dans la nutrition animale biologique depuis 20 ans. Cet acteur du bio pr&ocirc;ne la r&eacute;gionalisation et la diversification des mati&egrave;res premi&egrave;res. Il faut &laquo;&nbsp;entrer en coh&eacute;rence par rapport &agrave; la rotation&nbsp;&raquo;, explique-t-il.</p>

<p>Selon lui, &laquo;&nbsp;on peut faire du bio mais il faut que l&rsquo;ensemble des acteurs de la fili&egrave;re puissent gagner leur vie&nbsp;&raquo;. L&rsquo;important est de &laquo;&nbsp;ma&icirc;triser les performances en &eacute;levage&nbsp;&raquo;. Lui sugg&egrave;re de limiter la concurrence entre l&rsquo;alimentation animale et l&rsquo;alimentation humaine et pr&eacute;conise pour cela une &laquo;&nbsp;utilisation mod&eacute;r&eacute;e du tourteau de soja&nbsp;&raquo;.</p>

<p>Il s&rsquo;inqui&egrave;te par ailleurs de la disponibilit&eacute; des mati&egrave;res premi&egrave;res origine France, et de la &laquo;&nbsp;comp&eacute;titivit&eacute; entre les diff&eacute;rentes fili&egrave;res&nbsp;: porcs, volailles, vaches laiti&egrave;res.</p>

<p><strong>St&eacute;phane Travard</strong>, acheteur r&eacute;gional &agrave; la soci&eacute;t&eacute; DNA UCABIO SNA en Is&egrave;re, prend la parole en tant qu&rsquo;auditeur &agrave; la fin de la conf&eacute;rence et approuve le &laquo;&nbsp;b&eacute;mol&nbsp;&raquo; de Jean-Charles Cizeron. &laquo;&nbsp;Il n&rsquo;est pas possible de fournir du soja toute l&rsquo;ann&eacute;e&nbsp;&raquo;, assure-t-il. &laquo;&nbsp;On veut aller dans le sens de la fili&egrave;re fran&ccedil;aise mais on n&rsquo;a pas la disponibilit&eacute;&nbsp;&raquo;.</p>

<p>Un constat partag&eacute; en partie par Sophie Thouenon qui estime que &laquo;&nbsp;c&rsquo;est dans cette logique que l&rsquo;on doit g&eacute;n&eacute;rer la motivation des producteurs&nbsp;&raquo;. Pour elle, &laquo;&nbsp;nutrition animale et nutrition humaine vont de pair. Si on veut diversifier et avoir de la prot&eacute;ine pour nos animaux, on doit &eacute;craser de la graine&nbsp;&raquo;.<br />
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<div class="sequence">Lire aussi dans R&eacute;ussir Porcs <a href="https://www.reussir.fr/porc/vers-des-elevages-plus-autonomes-en-proteines" target="_blank">&laquo;&nbsp;Vers des &eacute;levages de porcs plus autonomes en prot&eacute;ines&nbsp;&raquo;</a></div>

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La protéine végétale bio dans l’alimentation des monogastriques était un des sujets de la journée inter-filières, qui s’est déroulée en numérique le 9 décembre 2020. Il y a été notamment question de l’objectif du 100 % bio à atteindre dans l’alimentation des élevages au 1<sup>er</sup> janvier 2022 et des approvisionnements origine France.

Comment atteindre une alimentation 100% bio pour les monogastriques

<p class="accroche">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/lait/des-sorghos-pour-differents-usages" target="_blank">Des sorghos fourragers pour diff&eacute;rents usages</a></p>

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<h3>Lionel Bocquier, en Vend&eacute;e</h3>
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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/_RLA352_DEBAT_SORGHO_BOCQUIER.jpg" /><figcaption>Lionel Bocquier, &eacute;leveur - Gaec Le pont neuf, en Vend&eacute;e &copy; L. Bocquier</figcaption></figure><h2><strong>OUI</strong></h2>

<p>Pour la premi&egrave;re fois, le 7 mai dernier, nous avons sem&eacute; 6,5 ha d'un m&eacute;lange sorgho multicoupe Bovital de <strong>type hybride</strong> (25 kg) et de trois tr&egrave;fles (20 kg), apr&egrave;s une vieille prairie. Le sorgho tr&egrave;fle a re&ccedil;u un tour d'irrigation de 30 mm, mais huit jours apr&egrave;s le semis ce qui &eacute;tait un peu tard vu qu'il faisait tr&egrave;s sec. Les tr&egrave;fles (T. Sirius, T. Tigri bio, T. Geronimo) n'ont pas bien lev&eacute; et ont disparu apr&egrave;s le premier tour de p&acirc;turage. Nous avons enrubann&eacute; la 1<sup>re</sup> coupe, et une 2<sup>e</sup> coupe sur 3,5 ha, puis fait p&acirc;turer. <strong>L'enrubannage n'a &eacute;t&eacute; donn&eacute; qu'aux g&eacute;nisses et vaches taries</strong>. Fin juillet, le premier tour de p&acirc;turage des laiti&egrave;res a eu lieu, un peu tard, pour des raisons travail. Le sorgho faisait 90 cm de haut, alors que les animaux auraient pu sortir d&egrave;s 60 cm. Malgr&eacute; cela, les <strong>70 vaches normandes</strong> en production (5 100 kg/VL/an en bio) ont bien nettoy&eacute; leur <strong>paddock de 70 ares en 24 heures</strong>. En tout, les vaches ont fait deux tours de p&acirc;turage. Ce mois d'ao&ucirc;t n'a pas &eacute;t&eacute; trop sec, donc la pousse du sorgho a &eacute;t&eacute; bonne. Nous avons fait environ 4 t MS/ha en enrubannage ; maximum&nbsp;2 t MS/ha pour le p&acirc;turage.</p>
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<h3>Jean-Pierre Detroyat, en Is&egrave;re</h3>
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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/_RLA352_DEBAT_SORGHO_DETROYAT.jpg" /><figcaption>Jean-Pierre Detroyat, &eacute;leveur - Gaec de Sully, en Is&egrave;re &copy; J.-P. Detroyat</figcaption></figure><h2><strong>NON</strong></h2>

<p>Fin septembre, nous avons ensil&eacute; trois remorques de sorgho multicoupe. Nous l'avons mis dans le silo de ma&iuml;s et il sera distribu&eacute; aux 70 vaches montb&eacute;liardes (7 700 l/VL/an), mais les quantit&eacute;s seront trop faibles pour conclure sur l'effet sur les vaches. Il s'agissait d'un essai parmi d'autres sur des d&eacute;rob&eacute;es d'&eacute;t&eacute; &agrave; vocation fourrag&egrave;re. Et le sorgho multicoupe servira aussi &agrave; couvrir le sol ; les tiges resteront en place l'hiver. Sur le pourtour d'une parcelle de 4 ha, <strong>apr&egrave;s la r&eacute;colte de l'orge fin juin</strong>, nous avons fait un semis direct d'un m&eacute;lange <strong>sorgho multicoupe et tr&egrave;fle d'Alexandrie</strong>. &Agrave; l'int&eacute;rieur de la parcelle, nous avons sem&eacute; du teff grass. L'an prochain, nous s&egrave;merons un sorgho multicoupe, plut&ocirc;t qu'un monocoupe pour sa vitesse d'implantation et sa polyvalence d'utilisation. Mais <strong>plut&ocirc;t pour les g&eacute;nisses</strong>. Nous referons un m&eacute;lange sorgho tr&egrave;fle, pour le p&acirc;turage et l'enrubannage. Et sur une parcelle de 2,5 ha, nous ferons un sorgho multicoupe e<strong>n pur pour &ecirc;tre ensil&eacute; ou enrubann&eacute;</strong>. Si le m&eacute;lange sorgho tr&egrave;fle n'est pas p&acirc;tur&eacute;, le sorgho &eacute;touffe le tr&egrave;fle.</p>
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<h3>Jo&euml;l Marron, &eacute;leveur en Is&egrave;re</h3>
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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/_RLA352_DEBAT_SORGHO_MARRON.jpg" /><figcaption>Jo&euml;l Marron, &eacute;leveur en Is&egrave;re &copy; Marron</figcaption></figure><h2><strong>OUI</strong></h2>

<p>Pour la premi&egrave;re fois, j'ai sem&eacute; d&eacute;but mai 2 ha de sorgho multicoupe Piper de<strong> type Sudangrass</strong>, pour avoir rapidement de quoi faire p&acirc;turer mes 50 vaches montb&eacute;liardes (6 700 l/VL/an) et 50 g&eacute;nisses. Il faut attendre que le sorgho fasse <strong>au moins 40 cm de haut au premier passage</strong>, pour &eacute;viter sa toxicit&eacute; pour les bovins. Mes vaches ont fait leur premier tour de p&acirc;turage environ 40 jours apr&egrave;s le semis. <strong>Aux tours suivants, il n'est plus n&eacute;cessaire d'attendre que le sorgho fasse 40 cm de haut</strong>. Mes vaches restaient un jour dans un paddock tous les dix jours environ, &agrave; 20 cm de haut, tant que le sorgho poussait fortement. J'avais <strong>divis&eacute; en trois la parcelle</strong>. Cet &eacute;t&eacute;, les prairies &eacute;taient grill&eacute;es et le sorgho encore vert, et les vaches l'ont bien mang&eacute;. &Agrave; partir de septembre, les nuits sont plus fra&icirc;ches et le sorgho pousse moins vite. &Agrave; l'inverse, les prairies repartent. <strong>Les deux sont donc compl&eacute;mentaires</strong>. La production laiti&egrave;re n'a pas baiss&eacute; ; ce p&acirc;turage ne vient qu'en compl&eacute;ment d'une ration d'ensilage d'herbe (8 kg brut) et de ma&iuml;s (20 kg). C'est un apport de verdure fra&icirc;che &agrave; pas cher (60 &euro;/ha de co&ucirc;t de semence).</p>
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À pâturer ou à faucher, le sorgho multicoupe commence à être utilisé pour les vaches laitières. En avez-vous déjà distribué à vos laitières ?

[Interview d'agriculteurs] Donnez-vous du sorgho multicoupe à vos laitières ?

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<p>La derni&egrave;re fois que le march&eacute; fran&ccedil;ais de la viande de volaille s&rsquo;&eacute;tait contract&eacute; date de 2005-2006. Un &eacute;pisode europ&eacute;en de grippe aviaire avait aviv&eacute; les craintes des consommateurs qui s&rsquo;&eacute;taient temporairement d&eacute;tourn&eacute;s de la volaille. Depuis, le march&eacute; fran&ccedil;ais n&rsquo;a cess&eacute; de se d&eacute;velopper r&eacute;guli&egrave;rement au rythme de 2&nbsp;% de croissance annuelle moyenne.</p>

<p>En 2020 c&rsquo;est une pand&eacute;mie humaine qui vient contrarier cette croissance ininterrompue. Plus particuli&egrave;rement, les mesures prises pour ralentir ou stopper la progression de la Covid-19 en France et en Europe ont eu des r&eacute;percussions majeures, mais contrast&eacute;es sur les d&eacute;bouch&eacute;s fran&ccedil;ais.</p>

<h3>Transferts partiels de consommation</h3>

<p>Les <strong>mesures de confinement, l&rsquo;arr&ecirc;t ou la limitation </strong>de l&rsquo;activit&eacute; de la restauration collective et commerciale, et<strong> la r&eacute;duction des flux touristiques </strong>en Europe durant plusieurs mois <strong>ont ferm&eacute; un d&eacute;bouch&eacute; repr&eacute;sentant de 25&nbsp;% &agrave; 30&nbsp;% du march&eacute; fran&ccedil;ais des volailles.</strong> L&rsquo;activit&eacute; limit&eacute;e de la restauration a touch&eacute; plus durement les esp&egrave;ces particuli&egrave;rement expos&eacute;es &agrave; ce d&eacute;bouch&eacute; comme le<strong> <a href="https://www.reussir.fr/volailles/les-filieres-des-canards-dans-la-tourmente" target="_blank">canard </a></strong>(maigre et gras), <strong>la<a href="https://www.reussir.fr/volailles/covid-19-trois-millions-deuros-pour-les-eleveurs-de-canards-pintades-cailles-et-pigeons" target="_blank"> pintade, les cailles, les pigeons </a></strong>et certaines productions sp&eacute;cifiques de poulet.</p>

<p>Logiquement,<strong> le commerce de d&eacute;tail pour la consommation &agrave; domicile a vu son activit&eacute; s&rsquo;accro&icirc;tre fortement </strong>durant le confinement et au d&eacute;but du premier d&eacute;confinement. Cependant, des dynamiques ont &eacute;t&eacute; vari&eacute;es selon les formats de commerce. Les petits formats de proximit&eacute;, formats drive et e-commerce en ont plut&ocirc;t b&eacute;n&eacute;fici&eacute;, tandis que les hypermarch&eacute;s p&eacute;riph&eacute;riques voyaient leur activit&eacute; se contracter. Mais, cet accroissement d&rsquo;activit&eacute; global du commerce de d&eacute;tail n&rsquo;a pas compens&eacute; la fermeture des autres d&eacute;bouch&eacute;s.</p>

<h3 class="sequence">voir aussi : <a href="https://www.reussir.fr/volailles/coronavirus" target="_blank">La Covid-19 et les fili&egrave;res avicoles sur R&eacute;ussir-Volailles </a></h3>

<h3>L&rsquo;Europe de l&rsquo;est plus conqu&eacute;rante</h3>

<p><strong>De janvier &agrave; septembre&nbsp;2020, les ventes de viande de volailles &agrave; l&rsquo;&eacute;tranger ont &eacute;t&eacute; en recul de 15&nbsp;%</strong> par rapport &agrave; 2019. Les gr&egrave;ves de d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e ont perturb&eacute; les exportations vers les pays tiers. &Agrave; partir du mois de mars, le r&eacute;tablissement des contr&ocirc;les aux fronti&egrave;res, les difficult&eacute;s logistiques, la fermeture des d&eacute;bouch&eacute;s export (en restauration notamment) chez les principaux partenaires europ&eacute;ens ont pris le relais.<strong> Le recul des exp&eacute;ditions vers les partenaires europ&eacute;ens a &eacute;t&eacute; de plus de 40&nbsp;% en avril et mai.</strong></p>

<p>&Agrave; cela<strong> ce sont ajout&eacute;es les cons&eacute;quences de la crise sanitaire dans les autres pays producteurs europ&eacute;ens.</strong> D&rsquo;ordinaire, la Pologne exporte entre la moiti&eacute; et les deux tiers de sa production. <strong>Les <a href="https://www.reussir.fr/lesmarches/coronavirus-volaille-lindustrie-polonaise-au-bord-de-la-crise" target="_blank">op&eacute;rateurs polonais</a> ont accumul&eacute; des stocks importants au 1<sup>er</sup> semestre 2020</strong> dus &agrave; la baisse des d&eacute;bouch&eacute;s vers l&rsquo;Union europ&eacute;enne, mais &eacute;galement au boycott sanitaire de certains pays tiers. Car, la grippe aviaire a touch&eacute; le pays en d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e. La r&eacute;ouverture progressive des march&eacute;s europ&eacute;ens &agrave; la fin du second semestre a &eacute;t&eacute; l&rsquo;occasion de <strong>d&eacute;stocker &agrave; bas prix</strong>, augmentant ainsi la pression concurrentielle sur les op&eacute;rateurs fran&ccedil;ais. Cette ann&eacute;e, la Pologne est devenue le premier fournisseur de viande de volailles import&eacute;e en France, surpassant la Belgique.</p>

<p>La fermeture de l&rsquo;h&ocirc;tellerie-restauration en France a entra&icirc;n&eacute; une baisse des importations de 10&nbsp;% en mars et 20&nbsp;% en avril et mai, mais d&egrave;s juin <strong>les importations ont surpass&eacute; les niveaux de 2019</strong>, d&eacute;gradant plus encore la balance commerciale fran&ccedil;aise.</p>

<p>Le second confinement de l&rsquo;ann&eacute;e aura tr&egrave;s probablement des cons&eacute;quences similaires sur la dynamique fran&ccedil;aise. Ces &eacute;volutions devraient &ecirc;tre moins marqu&eacute;es qu&rsquo;au premier confinement, mais leurs effets s&rsquo;ajouteront &agrave; une situation &eacute;conomique d&eacute;licate. C&rsquo;est d&rsquo;ailleurs le contexte &eacute;conomique, mondial et fran&ccedil;ais, qui impactera durablement les fili&egrave;res avicoles fran&ccedil;aises en 2021 et les ann&eacute;es &agrave; venir.</p>
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<h2>La Covid-19 impactera durablement</h2>

<p>La crise &eacute;conomique mondiale cons&eacute;cutive &agrave; la Covid-19 aura des cons&eacute;quences durables en France. Les mesures de confinement devraient entra&icirc;ner une chute du PIB comprise entre -&nbsp;9&nbsp;% et -&nbsp;10&nbsp;% selon les projections de la Banque de France. Jamais observ&eacute;e depuis l&rsquo;apr&egrave;s-guerre, cette &eacute;volution aura des cons&eacute;quences jusque sur le budget alimentaire des m&eacute;nages arbitrant leurs d&eacute;penses. Avec la d&eacute;mocratisation du t&eacute;l&eacute;travail, le premier arbitrage devrait se faire en d&eacute;faveur de la consommation hors domicile tant collective que commerciale.</p>

<p><strong>Sur la consommation &agrave; domicile</strong>, l&rsquo;analyse des comportements d&rsquo;achats en 2020 montre que les tendances lourdes perdurent, voire s&rsquo;acc&eacute;l&egrave;rent avec la crise de la Covid-19&thinsp;: <strong>croissance du poulet au d&eacute;triment des autres esp&egrave;ces, demande port&eacute;e sur les produits &eacute;labor&eacute;s et la d&eacute;coupe au d&eacute;triment des formats de volailles enti&egrave;res et croissance du e-commerce (livraison, drive).</strong></p>

<p>Dans ce contexte &eacute;conomique incertain, les fili&egrave;res avicoles fran&ccedil;aises disposent de <strong>deux atouts</strong> pour tirer leur &eacute;pingle du jeu&thinsp;: une<strong> gamme tr&egrave;s large</strong> permettant de r&eacute;pondre &agrave; des attentes diverses et un <strong>prix relativement abordable</strong>, compar&eacute; aux autres viandes.</p>
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Sous l’effet de la Covid-19, le marché français de la volaille pourrait se contracter en 2020, pour la première fois depuis 15 ans, pronostique François Cadudal, le responsable du service économique de l’Itavi.

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