<p>En mars, la situation s&rsquo;ame&#769;liore de nouveau par rapport au mois pre&#769;ce&#769;dent. L&rsquo;e&#769;tat des nappes est ge&#769;ne&#769;ralement satisfaisant : 27% des points d&rsquo;observation sont sous les normales mensuelles, 15% sont comparables et 58% sont au-dessus, contre respectivement 36%, 18% et 46% en fe&#769;vrier. La situation est plus favorable que celle observe&#769;e l&rsquo;anne&#769;e dernie&#768;re, en mars 2023, ou&#768; 75% des niveaux e&#769;taient situe&#769;s sous les normales. Tel est le bilan dress&eacute; par le Bureau de recherches g&eacute;ologiques et mini&egrave;res (BRGM) en date du 1er avril.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/2/0/1/6041028-1-fre-FR/2ef58367ce97-evolution-png" alt="Evolution de la situation observ&eacute;e sur les pi&eacute;zom&egrave;tres entre ao&ucirc;t 2023 et mars 2024 (Source : BRGM)" height="768" width="1938" /><figcaption>Evolution de la situation observ&eacute;e sur les pi&eacute;zom&egrave;tres entre ao&ucirc;t 2023 et mars 2024 (Source : BRGM)</figcaption></figure>

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<h2>Le Roussillon et les Corbi&egrave;res dans le rouge</h2><p>Ce constat g&eacute;n&eacute;ral cache &eacute;videmment des situations particuli&egrave;res et c&rsquo;est le cas notamment sur le pourtour m&eacute;diterran&eacute;en. L&rsquo;e&#769;tat des nappes de l&rsquo;aquife&#768;re multicouche du Roussillon et des calcaires karstifie&#769;s du massif des Corbie&#768;res<strong> </strong>reste extre&#770;mement de&#769;grade&#769; selon le BRGM, avec des niveaux tre&#768;s bas, conse&#769;quence de de&#769;ficits pluviome&#769;triques depuis plus d&rsquo;un an. Certains points observent des niveaux en baisse continue depuis mai 2022 et atteignent des niveaux historiquement bas. En Corse, les niveaux sont bas a&#768; tre&#768;s bas sur les nappes du littoral nord et est et comparables aux normales mensuelles a&#768; mode&#769;re&#769;ment hauts sur le littoral ouest.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/8/7/0/6040787-1-fre-FR/156b27354fdf-carteavril-jpg" alt="Niveau des nappes et tendances &eacute;volutives en date du 1er avril 2024 (Source : BRGM)" height="1498" width="1312" /><figcaption>Niveau des nappes et tendances &eacute;volutives en date du 1er avril 2024 (Source : BRGM)</figcaption></figure>

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La recharge 2023-2024 a été́ nettement excédentaire sur la quasi-totalité́ du territoire, ce qui se traduit par des niveaux actuels très majoritairement proches des normales mensuelles à très hauts, à l’exception du Languedoc et du Roussillon.

Niveau des nappes : la France en bleu avec un gros point rouge

<p>Avec une pr&eacute;vision &eacute;tablie &agrave; 6,8 millions d&rsquo;ha en date du 1<sup>er</sup> avril, la sole de c&eacute;r&eacute;ales &agrave; pailles pourrait &ecirc;tre la plus faible des 5 derni&egrave;res ann&eacute;es, accusant une baisse de 6,1% sur un an et de 6,8% par rapport &agrave; la moyenne quinquennale 2019-2023. La faute aux <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/semis-d-hiver-2023-les-cereales-en-baisse-sensible-le-colza-stable" target="_blank">intemp&eacute;ries de l&rsquo;automne, qui ont interdit ici ou l&agrave; les semis de bl&eacute; et d&rsquo;orge</a>, mais aussi au printemps pluvieux, p&eacute;nalisant les semis d&rsquo;orge de printemps, mais cependant orient&eacute;s &agrave; la hausse. Selon Agreste, le service statistique du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, la sole de bl&eacute; tendre s&rsquo;&eacute;tablirait &agrave; 4,39Mha (-7,7%), celle d&rsquo;orge d&rsquo;hiver &agrave; 1,28Mha (-6,1%) et celle d&rsquo;orge de printemps &agrave; 496.000 ha (+10,7%).&nbsp;La sole de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-ble-dur-rattrape-par-des-enjeux-de-souverainete" target="_blank">bl&eacute; dur</a> est annonc&eacute;e &agrave; 230.000ha, en retrait de 2,6% sur un an et de 10,1% par rapport &agrave; la moyenne quinquennale 2019-2023.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/quel-est-l-impact-du-weather-market-sur-les-cereales" target="_blank" title="">Quel est l'impact du weather market sur les c&eacute;r&eacute;ales ?</a>
</aside>
<h2>Recul des surfaces de prot&eacute;agineux et de colza</h2><p>Les surfaces de prot&eacute;agineux (hiver et printemps) sont estim&eacute;es &agrave; 270.000ha, en baisse par rapport &agrave; 2023 (-4,3%) et par rapport &agrave; la moyenne 2019-2023 (-5,1%). Les surfaces emblav&eacute;es en pois (- 5,6%) diminueraient davantage qu&rsquo;en f&eacute;veroles (-2,9%).</p><p>Les surfaces de colza sont estim&eacute;es &agrave; 1,33Mha, en baisse par rapport &agrave; 2023 (-1,3%) mais en forte hausse par rapport &agrave; la moyenne 2019-2023 (+14,9%).</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pour-la-cgb-5-movento-n-egalent-pas-l-acetamipride-et-le-flupyradifurone" target="_blank" title="">Pour la CGB, 5 Movento n&rsquo;&eacute;galent pas l&rsquo;ac&eacute;tamipride et le flupyradifurone</a>
</aside>
<h2>Betteraves et pommes de terre en hausse</h2><p>Les surfaces de betteraves sucri&egrave;res sont quant &agrave; elles estim&eacute;es &agrave; 399.000ha, en hausse de 4,9% sur un an et en baisse de 2,7% par rapport &agrave; la moyenne quinquennale 2019-2023.</p><p>Les surfaces de pommes de terre de conservation et demi-saison, estim&eacute;es &agrave; 157.000 ha, augmenteraient de 1,9% par rapport &agrave; 2023 et &agrave; la moyenne 2019-2023, en lien notamment avec l&rsquo;implantation de nouvelles usines de transformation de pommes de terre. Cette hausse pourrait toutefois &ecirc;tre limit&eacute;e par la disponibilit&eacute; des plants certifi&eacute;s. Accentuant une tendance amorc&eacute;e ces derni&egrave;res ann&eacute;es, les surfaces de pommes de terre consacr&eacute;es &agrave; la f&eacute;culerie (10.000 ha) chuteraient en 2024, dans un contexte de prix peu r&eacute;mun&eacute;rateurs et surtout de la fermeture de l&rsquo;une des deux f&eacute;culeries fran&ccedil;aises.</p>


La hausse des semis d’orges de printemps (+10,7%) ne compense pas la baisse du blé tendre (-7,7%), des orges d’hiver (-6,1%) et du blé dur (-2,6%), établissant la sole de céréales à pailles à 6,8 millions d’ha. Les semis de betteraves sucrières sont annoncés en hausse de 4,9%, à 399.000 ha.

Les surfaces de céréales à pailles en repli de 6,1%

<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Et une marque de plus au catalogue de Stecomat. Bas&eacute;e &agrave; Layrac (Lot-et-Garonne), l&rsquo;entreprise distribue notamment les marques Treffler (herses &eacute;trille, bineuses...), Valentini (fraises rotatives...) Emmegiemme (charrues d&eacute;chaumeuses) ou encore <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/farmdroid-le-robot-qui-desherbe-plus-vite-qu-il-ne-seme" target="_blank">l&rsquo;&eacute;tonnant FarmDroid</a>, le robot danois apte &agrave; assurer le semis et d&eacute;sherbage m&eacute;canique int&eacute;gral des cultures sarcl&eacute;es (betteraves, colza, esp&egrave;ces l&eacute;gumi&egrave;res etc.). Depuis 2022, Stecomat a aussi acquis le statut de constructeur avec <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/tech-bio-2023-les-bineuses-binnove-aptes-a-biner-les-cereales" target="_blank">les bineuses Binnove et leur &eacute;l&eacute;ment bineur &agrave; parall&eacute;logramme invers&eacute;</a>, permettant aux dents de mieux p&eacute;n&eacute;trer le sol et de biner sans jamais quitter la profondeur de travail r&eacute;gl&eacute;e par les roues de jauge.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Du r&eacute;trofit &agrave; la tonne cl&eacute; en main</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Mastek LTD est un constructeur irlandais qui a commenc&eacute; par concevoir, &agrave; partir de 2013, des kits de r&eacute;&eacute;quipement pour monter en r&eacute;trofit des rampes &agrave; pendillards et &agrave; patins sur la porte arri&egrave;re ou les chappes d&rsquo;attelage de tonnes &agrave; lisier en parc, pour le plus grand bonheur des &eacute;leveurs satisfaisant les normes &agrave; moindres frais.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Quelques milliers de ventes et quelques brevets plus tard, Mastek LTD a d&eacute;voil&eacute; son propre broyeur r&eacute;partiteur, pouvant &ecirc;tre utilis&eacute; dans les conditions les plus extr&ecirc;mes gr&acirc;ce &agrave; un syst&egrave;me de vannes unidirectionnelles d'a&eacute;ration. Le broyeur permet de traiter les lisiers mal g&eacute;r&eacute;s via une valve qui aspire l'air lorsque les couteaux dentel&eacute;s passent devant chaque sortie, ce qui permet au lisier de s'&eacute;couler sans r&eacute;sistance ni blocage d'air. Ce syst&egrave;me permet une distribution pr&eacute;cise &agrave; &plusmn;98%, selon Mastek LTD. Chaque grille lat&eacute;rale peut &ecirc;tre fournie avec diff&eacute;rentes tailles de trous afin d'augmenter ou de r&eacute;duire le d&eacute;bit de la boue.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Stecomat pr&eacute;sentera la gamme &eacute;pandage Mastek, Kleutec et Slootsmid &agrave; l&rsquo;occasion du salon <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/video-mecalive-2024-en-normandie" target="_blank">M&eacute;calive</a> se tenant &agrave; Beuzevillette (Seine-Maritime) le 16 mai.</p>


La marque irlandaise conçoit en rétrofit des rampes à pendillards de 7,50m à 24m et des rampes à patins de 7m à 18m, ainsi qu’une gamme complète d’applicateurs sans tonne.

Stecomat distribue les rampes et injecteurs Mastek LTD

<p>&laquo;&nbsp;<em>Ambitieux</em>&nbsp;&raquo;, de nature &agrave; &laquo;&nbsp;<em>r&eacute;pondre &agrave; la crise&nbsp;</em>&raquo;, tra&ccedil;ant une trajectoire de moyen et long terme pour &laquo;&nbsp;<em>retrouver la confiance, la&nbsp; confiance de ceux qui sont engag&eacute;s et de ceux qui voudraient s&rsquo;engager dans la bio</em>&nbsp;&raquo;&nbsp;: c&rsquo;est ainsi que Marc Fesneau a comment&eacute; la pr&eacute;sentation Programme ambition bio (PAB) 2027 lors du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bio-le-fonds-d-aide-d-urgence-porte-a-90-millions-d-euros" target="_blank">Salon de l&rsquo;agriculture</a>.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/agriculture-bio-stop-ou-encore" target="_blank" title="">Agriculture bio : stop ou encore&nbsp;?</a>
</aside>
<p>Ou plus exactement de l&rsquo;avant-projet car le PAB 2027 doit encore &ecirc;tre nourri des conclusions de deux &eacute;tudes, attendues pour cette ann&eacute;e. La premi&egrave;re porte sur quantification des externalit&eacute;s positive de&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/biodiversite-climat-sante-des-sols-sante-humaine-quelles-differences-entre-agriculture-bio-et-conventionnelle" target="_blank" title="">l'agriculture biologique</a> li&eacute;es &agrave; la sant&eacute; des sols, la biodiversit&eacute;, le climat et la sant&eacute;. La seconde est une &eacute;tude prospective dessinant le futur de la bio &agrave; l&rsquo;horizon 2040, et destin&eacute;e &agrave; peaufiner la strat&eacute;gie de consolidation et de d&eacute;veloppement des fili&egrave;res.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/0/3/9/6039303-1-fre-FR/632b99fadc16-interieur-jpg" alt="L&rsquo;avant-projet du Programme ambition bio 2027 a &eacute;t&eacute; d&eacute;voil&eacute; au Salon de l&rsquo;agriculture" height="1138" width="1998" /><figcaption>L&rsquo;avant-projet du Programme ambition bio 2027 a &eacute;t&eacute; d&eacute;voil&eacute; au Salon de l&rsquo;agriculture</figcaption></figure>

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<h2>De multiples indicateurs de suivi, des plans bio r&eacute;gionaux</h2><p>La pr&eacute;sentation du PAB arrive &agrave; point nomm&eacute;, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fonds-d-aide-d-urgence-a-la-bio-la-cloture-du-guichet-reportee-au-3-mai" target="_blank" title="">l&rsquo;AB &eacute;tant tourneboul&eacute;e depuis deux ans par la crise de la demande</a>, alors que l&rsquo;offre pousse, notamment chez les candidats &agrave; l&rsquo;installation. Le programme r&eacute;affirme l&rsquo;objectif de 18% de SAU bio &agrave; fin 2027, conform&eacute;ment aux engagements inscrits dans le <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bruxelles-valide-le-programme-strategique-national-de-la-france" target="_blank">Plan strat&eacute;gique national</a>. A fin 2022, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/agriculture-bio-les-chiffres-2022" target="_blank">le taux &eacute;tait de 10,7%</a>. Le PAB 2027 ne va cependant plus s&rsquo;en tenir &agrave; cette seule toise un tant soit peu r&eacute;ductrice mais int&eacute;grer de multiples d&rsquo;indicateurs de suivi, avec notamment la comptabilisation des surfaces et des cheptels fili&egrave;re par fili&egrave;re. L&rsquo;aval sera aussi scrut&eacute; de pr&egrave;s avec des indicateurs cernant les pr&eacute;parateurs, distributeurs et restaurateurs. Les trois lieux et/ou moments de consommation, &agrave; savoir la consommation &agrave; domicile, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/reevaluer-le-prix-du-repas-a-la-cantine-le-veritable-defi-d-egalim" target="_blank">la restauration collective</a> et <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-bio-a-la-conquete-de-la-restauration-collective-et-commerciale" target="_blank">la restauration commerciale</a>, seront aussi d&eacute;crypt&eacute;s.</p><div class="citation">
    <span>"Il faut pr&eacute;server et &eacute;tendre notre patrimoine de 60.000 fermes bio. C&rsquo;est notre bien commun"</span>
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<p>&laquo;&nbsp;<em>La France est la patrie du bien-manger, notre repas&nbsp;est class&eacute; au patrimoine mondial mais els 160.000 chefs et cheffes n&rsquo;ach&egrave;tent que 1% de bio</em>, a d&eacute;clar&eacute; Laure Verdeau, directrice de l&rsquo;Agence bio, lors du la pr&eacute;sentation du PAB 2027. <em>Il faut "BioR&eacute;flexer"&nbsp;le monde de la gastronomie, a-t-elle poursuivi, en faisant allusion &agrave; la campagne de communication BioR&eacute;flexe. Les 160.000 chefs de France ne peuvent que devenir les soutiens de nos agriculteurs bio. Il faut pr&eacute;server et &eacute;tendre notre patrimoine de 60.000 fermes bio. C&rsquo;est notre bien commun</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>Seront &eacute;galement int&eacute;gr&eacute;s dans le panel d&rsquo;indicateurs le nombre d&rsquo;emplois directs et le taux de confiance des consommateurs, dont le dernier barom&egrave;tre de l&rsquo;Agence bio a clairement montr&eacute; les failles, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bio-les-4-chiffres-critiques-du-barometre-de-la-consommation-et-de-la-perception" target="_blank">1 Fran&ccedil;ais sur 2 exprimant des doutes sur la v&eacute;racit&eacute; de la bio</a>. La <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/souverainete-la-double-faim-d-azote-de-la-ferme-france" target="_blank">souverainet&eacute;</a> n&rsquo;est pas oubli&eacute;e avec les indicateurs d&rsquo;importation.</p><p>Au plan territorial, le PAB 2027 assigne &agrave; chaque R&eacute;gion l&rsquo;objectif de se doter de son propre plan bio, pilot&eacute; par la collectivit&eacute; ou par les services d&eacute;concentr&eacute;s de l&rsquo;&Eacute;tat (ou en copilotage), selon les configurations r&eacute;gionales. Une journ&eacute;e annuelle nationale sera organis&eacute;e dans le but de partager les exp&eacute;riences des actions r&eacute;gionales.</p><h2>Installation et transmission</h2><p>La Plan aborde &eacute;galement le volet transmission (avec l&rsquo;incitation &agrave; mobiliser l&rsquo;enveloppe de 2 milliards d&rsquo;euros de pr&ecirc;ts garantis par l&rsquo;&Eacute;tat pour permettre aux jeunes install&eacute;s de reprendre une exploitation AB) et installation en AB. Selon le PAB 2027, de nouvelles r&egrave;gles de priorit&eacute;, relatives aux Sch&eacute;mas directeurs r&eacute;gionaux des exploitations agricoles (SDREA), privil&eacute;gieront les projets d&rsquo;exploitations d&eacute;ployant des pratiques agro&eacute;cologiques, notamment dans les zones humides et les aires d&rsquo;alimentation prioritaires de captage. Des r&egrave;gles sp&eacute;cifiques seront &eacute;galement mises en place pour favoriser le maintien des terres en AB, prenant en compte les d&eacute;lais de conversion et les investissements d&eacute;j&agrave; engag&eacute;s. Les candidats seront bien s&ucirc;r &eacute;ligibles au du fonds &laquo; Entrepreneurs du vivant &raquo;, inscrit dans le Plan France 2030, en faveur <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/portage-foncier-terre-de-liens-reclame-des-garde-fous-et-1-4-milliard-d-euros-par-an" target="_blank">du portage de capitaux et du foncier</a>.</p><h2>Structuration et communication</h2><p>D&eacute;clin&eacute; en 3 axes et 26 actions, l&rsquo;avant-projet PAB 2027 fait la part belle &agrave; la structuration des fili&egrave;res et &agrave; la stimulation de la demande. Le ministre de l&rsquo;Agriculture a r&eacute;affirm&eacute; les engagements budg&eacute;taires de l&rsquo;Etat, annonc&eacute;s au dernier <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-2023-l-annee-du-sursaut-pour-l-agriculture-biologique" target="_blank">salon Tech&amp;Bio</a>, &agrave; savoir les 18 millions d&rsquo;euros annuels et jusqu&rsquo;en 2027 pour le Fonds Avenir bio (contre 15 millions d&rsquo;euros en 2023) et les 5 millions d&rsquo;euros annuels et jusqu&rsquo;en 2027 allou&eacute;s &agrave; l&rsquo;Agence bio pour ses campagnes de communication BioR&eacute;flexe, auxquels il faut ajouter une rallonge de 3 millions d&rsquo;euros pour 2024. &laquo;&nbsp;<em>Plus un citoyen est inform&eacute; sur le bio, plus il en mange</em>, a affirm&eacute; Laure Verdeau. <em>Un quart des Fran&ccedil;ais dit&nbsp;: je ne mange pas bio parce que je n&rsquo;y pense pas. On ne peut pas se permettre de perdre ce march&eacute;-l&agrave;</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>Deux nouveaux dans l'&eacute;quipe de France de la bio</h2><p>Dans cette optique, l&rsquo;Agence bio vient d&rsquo;entamer un Tour de France de la bio &agrave; bord d&rsquo;un &laquo;&nbsp;biobus&nbsp;&raquo; faisant halte dans 12 m&eacute;tropoles. L&rsquo;agence se r&eacute;jouit par ailleurs de compter dans son &laquo;&nbsp;&eacute;quipe de France de la bio&nbsp;&raquo;, les enseignes Intermarch&eacute; et Magasins U, qui se sont engag&eacute;es &agrave; mettre en avant le &laquo;&nbsp;BioR&eacute;flexe&nbsp;&raquo; dans leurs points de vente.</p>


Le PAB 2027 met l’accent sur la structuration des filières et la stimulation de la demande en produits bio et sera décliné dans les Régions. Il sera aiguillonné par toute une batterie de nouveaux indicateurs amont-aval, et par deux études portant sur les externalités de la bio et ses perspectives à l’horizon 2040.

Le Programme ambition bio 2027 ou la lueur de réponses structurelles

<p>En France, l&rsquo;antibior&eacute;sistance est la cause de 5000 d&eacute;c&egrave;s annuels. D&rsquo;ici &agrave; 2035, en l&rsquo;absence de r&eacute;ponse, on estime que l&rsquo;antibior&eacute;sistance pourrait responsable d&rsquo;une diminution moyenne de l&rsquo;esp&egrave;ce de deux ans. D&rsquo;ici &agrave; 2050, elle pourrait engendrer la mort de 2,4 millions de personnes d&rsquo;ici &agrave; 2050 en Europe, en Am&eacute;rique du Nord et en Australie. Tels sont quelques &eacute;l&eacute;ments,&nbsp;&eacute;manant du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, et qui donnent &agrave; prendre conscience de la probl&eacute;matique. Et les &eacute;leveurs dans tout cela&nbsp;? &laquo;&nbsp;<em>La plupart des antibiotiques utilis&eacute;s en sant&eacute; animale sont aussi utilis&eacute;s en sant&eacute; humaine et les r&eacute;sistances des bact&eacute;ries aux antibiotiques peuvent donc se transmettre de l&rsquo;animal &agrave; l&rsquo;homme</em>&nbsp;&raquo;, r&eacute;pond le m&ecirc;me minist&egrave;re, invoquant le concept &laquo;&nbsp;une seule sant&eacute;&nbsp;&raquo;&nbsp;: agir sur la sant&eacute; animale permet d&rsquo;agir sur la sant&eacute; humaine.</p><h2>La r&eacute;ussite des Plans Ecoantibio&nbsp;1 et 2</h2><p>Ni la probl&eacute;matique ni la prise de conscience ne sont nouvelles. D&egrave;s 2011, les pouvoirs publics lan&ccedil;aient le Plan Ecoantibio, r&eacute;pliqu&eacute; quelques ann&eacute;es plus tard, avec au soutien un budget de 9 millions d&rsquo;euros ayant permis de financer plus de 200 projets de recherche et d&eacute;veloppement. R&eacute;sultats&nbsp;? En dix ans, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ecoantibio-3-conforter-les-excellents-resultats-des-plans-ecoantibio-1-et-2" target="_blank">les Plans &Eacute;coantibio 1 et 2 ont permis de r&eacute;duire de 52% l&rsquo;exposition des animaux d&rsquo;&eacute;levage aux antibiotiques</a>.&nbsp;</p><p>La baisse est encore plus spectaculaire pour les antibiotiques dit critiques, tels que les c&eacute;phalosporines de 3<sup>&egrave;me</sup> et de 4<sup>&egrave;me</sup> g&eacute;n&eacute;ration, qui constituent la seule option pour le traitement de certaines maladies infectieuses graves chez l&rsquo;homme&nbsp;: elle atteint -95% en dix ans chez les animaux d&rsquo;&eacute;levage et -65% chez les chiens et chats.</p><p>Bien que les objectifs initiaux aient &eacute;t&eacute; largement d&eacute;pass&eacute;s, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture lan&ccedil;ait en novembre dernier, le&nbsp;Plan Ecoantibio 3, destin&eacute; &agrave; amplifier les deux premiers plans, en portant l&rsquo;accent sur la pr&eacute;vention, et en l&rsquo;&eacute;largissant aux antifongiques, antiprotozoaires et antiviraux.</p><h2>1<sup>er</sup> appel &agrave; projets pour 2 millions d&rsquo;euros</h2><p>Le Plan Ecoantibio 3 va d&eacute;sormais entrer dans sa phase op&eacute;rationnelle avec le lancement d&rsquo;un premier appel &agrave; projets, cr&eacute;dit&eacute; de 2 millions d&rsquo;euros. Sont vis&eacute;s les projets d&rsquo;action, tels que la sensibilisation, la formation des professionnels v&eacute;t&eacute;rinaires et des &eacute;leveurs &agrave; la probl&eacute;matique de l&rsquo;antibior&eacute;sistance, des projets de recherche &agrave; moyen et long terme qui visent &agrave; avoir une meilleure connaissance des pratiques pouvant induire des r&eacute;sistances aux antibiotiques ou aux antiparasitaires, ainsi que des projets de recherche pour mieux agir&nbsp;et limiter l&rsquo;apparition et la diffusion de l&rsquo;antibior&eacute;sistance.</p><p>L&rsquo;annonce en a &eacute;t&eacute; faite au lyc&eacute;e agricole de Mirecourt (Vosges) le 15 avril, un &eacute;tablissement choisi &agrave; dessein pour ses bonnes pratiques en la mati&egrave;re, son implication dans la recherche appliqu&eacute;e et bien &eacute;videmment ses missions de formation&nbsp;des &eacute;leveurs, un des volets du Plan Ecoantibio 3. Les &eacute;tablissements scolaires peuvent du reste se porter candidats &agrave; l&rsquo;appel &agrave; projets.</p>


Le ministère de l’Agriculture crédite le 3ème plan de lutte contre l’antibiorésistance de 10 millions d’euros décliné en 5 appels à projets, destinés à accélérer la recherche et à faire évoluer les pratiques.

Plan Ecoantibio 3 : top départ pour le 1er des 5 appels à projets

<h2><strong>Prise en charge d</strong><strong>es frais de carburant domicile-lieu de travail</strong></h2><p><strong>D</strong>ans le cadre de la prime transport, l'employeur peut prendre en charge les frais de carburant et d&rsquo;alimentation des v&eacute;hicules &eacute;lectriques, hybrides rechargeables ou &agrave; hydrog&egrave;ne, engag&eacute;s par les salari&eacute;s pour leurs d&eacute;placements domicile-lieu de travail.&nbsp; Cette prise en charge est exon&eacute;r&eacute;e de cotisations sociales et de l'imp&ocirc;t sur le revenu, dans la limite de 400 &euro; par salari&eacute; en 2024 pour les frais de carburant (au lieu de 200 &euro; par an et par salari&eacute;). Cette limite est port&eacute;e &agrave; 700 &euro; en 2024 pour les frais d&rsquo;alimentation des v&eacute;hicules &eacute;lectriques, hybrides rechargeables ou hydrog&egrave;ne (au lieu de 500 &euro;).&nbsp;</p><p><strong>E</strong>n principe, ces exon&eacute;rations sont applicables aux salari&eacute;s dont l'utilisation d'un v&eacute;hicule personnel est indispensable : absence de transports en commun domicile-lieu de travail ou horaires de travail particuli&egrave;res (travail de nuit, horaires d&eacute;cal&eacute;s, &eacute;quipe de suppl&eacute;ance&hellip;). Ces 2 conditions sont suspendues jusqu&rsquo;au 31 d&eacute;cembre 2024.</p><h2><strong>Forfai</strong><strong>t mobilit&eacute; durable</strong></h2><p><strong>D</strong>ans les m&ecirc;mes conditions, l&rsquo;employeur peut prendre en charge les frais de d&eacute;placement domicile/lieu de travail des salari&eacute;s, r&eacute;alis&eacute;s en v&eacute;lo, covoiturage, autopartage, etc. La limite globale&nbsp;du versement de ce forfait mobilit&eacute; durable et/ou de la prime transport, exon&eacute;r&eacute;e de cotisations sociales est&nbsp;de 700 &euro; par salari&eacute; en 2024 (au lieu de 500 &euro;).</p><p><strong>P</strong>our b&eacute;n&eacute;ficier de ces exon&eacute;rations sociales et fiscales, ces mesures doivent &ecirc;tre mises en place par accord d&rsquo;entreprise ou d&eacute;cision unilat&eacute;rale de l'employeur. Ce document fixe le montant, les modalit&eacute;s et les crit&egrave;res d'attribution.</p><h2><strong>Rembou</strong><strong>rsement des indemnit&eacute;s kilom&eacute;triques</strong></h2><p><strong>L</strong>&rsquo;employeur peut prendre en charge, sous forme d&rsquo;indemnit&eacute;s forfaitaires kilom&eacute;triques, des trajets domicile-lieu de travail des salari&eacute;s. Cette mesure est &eacute;galement applicable aux salari&eacute;s dont l'utilisation d'un v&eacute;hicule personnel est indispensable. La prise en charge est exon&eacute;r&eacute;e de cotisations sociales dans la limite du bar&egrave;me fiscal en vigueur, selon la puissance de la voiture et le nombre de&nbsp;kilom&egrave;tres parcourus.&nbsp; En cas de contr&ocirc;le, l&rsquo;employeur doit produire les justificatifs relatifs au moyen de transport utilis&eacute; par salari&eacute;, &agrave; la distance s&eacute;parant le domicile du lieu de travail, &agrave; la puissance fiscale du v&eacute;hicule et au nombre de trajets effectu&eacute;s chaque mois.</p>


Si vous souhaitez attribuer à vos salariés des compléments de rémunération exonérés de charges sociales et d’impôt,  la prise en charge des frais de transport domicile-lieu de travail est une solution. Plusieurs modalités sont à votre disposition. Les exonérations sont renforcées jusqu’au 31 décembre 2024.

Prise en charge des frais de transport : des avantages renforcés

<p>C&rsquo;est &agrave; un voyage au &laquo;&nbsp;c&oelig;ur de la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/cap-vers-la-transition-agroecologique-avec-agri-invest" target="_blank" title="">biodiversit&eacute;</a> ordinaire en milieu agricole&nbsp;&raquo; auquel ont &eacute;t&eacute; invit&eacute;s les responsables d&rsquo;exploitations et d&rsquo;ateliers technologiques de l&rsquo;enseignement agricole public normand. Supports de formations, d&rsquo;exp&eacute;rimentation et de d&eacute;monstration, <strong>les fermes des &eacute;tablissements de formation agricole sont un maillon essentiel</strong> du plan &laquo;&nbsp;Enseigner &agrave; produire autrement&nbsp;: pour les transitions et l&rsquo;agro&eacute;cologie&nbsp;&raquo; du minist&egrave;re de l&rsquo;agriculture et de la souverainet&eacute; alimentaire.<br>&laquo;&nbsp;<em>Depuis d&eacute;j&agrave; une dizaine d&rsquo;ann&eacute;es, les r&eacute;f&eacute;rentiels de dipl&ocirc;me ont consid&eacute;rablement &eacute;volu&eacute; et le message sur la biodiversit&eacute; passe de mieux en mieux aupr&egrave;s des apprenants, lyc&eacute;ens, apprentis et stagiaires adultes</em> &raquo;, assure Pascal Lahaye, directeur de l&rsquo;exploitation du lyc&eacute;e de Saint-L&ocirc; Th&egrave;re dans la Manche. Comme ses coll&egrave;gues, il est &agrave; la t&ecirc;te d&rsquo;une exploitation de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/temoignage-sylvie-et-david-deux-ternisiens-seduits-par-une-exploitation-en-polyculture-elevage-en-sologne" target="_blank" title="">polyculture-&eacute;levage</a> en bovins lait, et comme eux, il a conscience que <strong>la biodiversit&eacute; est un facteur de production</strong>.</p><h2>Au c&oelig;ur de la biodiversit&eacute;</h2><p>C&rsquo;est pour aller plus loin dans cette exploration de la biodiversit&eacute;, facteur de production, et dans un projet de formation continue de ces formateurs agricoles qu&rsquo;<strong>un voyage d&rsquo;&eacute;tude </strong>leur a &eacute;t&eacute; propos&eacute; par la Draaf Normandie, d&eacute;but avril 2024&nbsp;: ce voyage comprenait une rencontre chez un Paysan de nature (lire encadr&eacute; en fin de page), une visite du projet Oasys conduit &agrave; l&rsquo;Inrae de Lusignan (86) sur l&rsquo;<strong>adaptation de l&rsquo;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/elevage~le-changement-climatique-un-defi-fourrager-et-zootechnique" target="_blank" title="">&eacute;levage laitier au changement climatique</a></strong>, et un <strong>zoom sur la biodiversit&eacute; microbienne.</strong></p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/7/0/0/6040079-1-fre-FR/89740ca4cb37-perrot-jpg" alt="Emmen&eacute; par Emmanuel Bon, d&eacute;l&eacute;gu&eacute; r&eacute;gional &agrave; l&rsquo;ing&eacute;nierie de formation &agrave; la Draaf Normandie (&agrave; gauche) et guid&eacute; par Pauline Woerhle, consultante et formatrice en &eacute;levage (Herbivor), le groupe des responsables d&rsquo;exploitations de l&rsquo;enseignement agricole public normand s&rsquo;est rendu dans une exploitation de bords de Loire (Cr&eacute;dit photo : Catherine Perrot)" height="1212" width="2558" /><figcaption>Emmen&eacute; par Emmanuel Bon, d&eacute;l&eacute;gu&eacute; r&eacute;gional &agrave; l&rsquo;ing&eacute;nierie de formation &agrave; la Draaf Normandie (&agrave; gauche) et guid&eacute; par Pauline Woerhle, consultante et formatrice en &eacute;levage (Herbivor), le groupe des responsables d&rsquo;exploitations de l&rsquo;enseignement agricole public normand s&rsquo;est rendu dans une exploitation de bords de Loire (Cr&eacute;dit photo : Catherine Perrot)</figcaption></figure>

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<p>Pour la premi&egrave;re &eacute;tape de ce voyage d&rsquo;&eacute;tude, les directeurs des exploitations de lyc&eacute;es se sont rendus &agrave; Varades (44), chez Thomas Rabu, &eacute;leveur et <strong>paysan-boulanger</strong> en production biologique, membre du r&eacute;seau Paysan de nature. Une immersion dans une autre production, les ovins viande, et dans une autre r&eacute;gion, les Pays de la Loire. Bien nomm&eacute;e en l&rsquo;occurrence, <strong>puisque 90 % des terres de la ferme de Thomas Rabu sont inondables par la Loire</strong>.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/tempetes-et-inondations-les-annonces-du-ministere-de-l-agriculture" target="_blank" title=""><strong>Temp&ecirc;tes et inondations&nbsp;: les annonces du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture</strong></a>
</aside>
<p>Depuis plus de quinze ans, Thomas Rabu travaille donc avec cette peur&nbsp;de voir <strong>ses terres (essentiellement des prairies permanentes) disparaitre sous l&rsquo;eau &agrave; certains moments de l&rsquo;ann&eacute;e</strong>. Pourtant, il s&rsquo;en satisfait&nbsp;: &laquo;&nbsp;<em>La contrainte de la Loire, on a su la d&eacute;tourner, et en faire un atout</em>&nbsp;&raquo;. Alors, certes, il s&rsquo;agit d&rsquo;avoir constamment l&rsquo;&oelig;il sur les cotes de la Loire, qui varient d&rsquo;une heure &agrave; l&rsquo;autre, et sp&eacute;cialement en ce p<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/consequence-apres-un-mois-de-fevrier-tres-arrose-l-entree-dans-les-champs-est-encore-repousse" title="">rintemps 2024 tr&egrave;s humide</a>, mais c&rsquo;est aussi avoir l&rsquo;opportunit&eacute; d&rsquo;acc&eacute;der &agrave; de vastes espaces herbagers &agrave; la flore tr&egrave;s vari&eacute;e.</p><h3>&laquo; On a du vert toute l&rsquo;ann&eacute;e &raquo;</h3><p>&laquo;&nbsp;<em>Officiellement, nous sommes en zone humide, mais en r&eacute;alit&eacute;, ces terres, limoneuses, sont plut&ocirc;t portantes. Ce ne sont pas des marais comme on en a l&rsquo;habitude, et comme il y a de l&rsquo;humidit&eacute; en dessous, on a du vert toute l&rsquo;ann&eacute;e</em>&nbsp;&raquo; assure Thomas Rabu. L&rsquo;&eacute;leveur &eacute;voque l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de la diversit&eacute; alimentaire offerte par le milieu &agrave; ses ovins, non seulement via les diff&eacute;rentes esp&egrave;ces prairiales, mais aussi par les jeunes pousses des ronciers, particuli&egrave;rement appr&eacute;ci&eacute;es de ses brebis solognotes. &laquo;&nbsp;<em>Riches en tannins, les ronces pourraient avoir une action antiparasitaire. En outre, les brebis entretiennent ainsi les haies bocag&egrave;res</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>Cette richesse reste toutefois fragile. Thomas Rabu, dont l&rsquo;objectif de paysan est &laquo;&nbsp;<em>ne pas d&eacute;grader&nbsp;son milieu</em> &raquo; adapte donc son chargement, avec seulement 0,4 UGB/ha. Il pratique aussi un p&acirc;turage &laquo;&nbsp;<em>en mosa&iuml;que</em>&nbsp;&raquo;, avec une grande attention &agrave; &eacute;viter le surp&acirc;turage. Il laisse &eacute;galement des zones, diff&eacute;rentes chaque ann&eacute;e, en &laquo;&nbsp;<em>foin sur pied&nbsp;</em>&raquo; qui peut &ecirc;tre consomm&eacute; en automne ou en hiver.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/comment-generer-le-minimum-de-charges-sur-son-exploitation-exemple-d-une-installation-en-systeme-herbager" target="_blank" title=""><strong>Comment g&eacute;n&eacute;rer le minimum de charges sur son exploitation ? Exemple d'une installation en syst&egrave;me herbager</strong></a>
</aside>
<p>Pour atteindre cette finesse de pilotage du p&acirc;turage, Thomas <strong>n&rsquo;utilise pas de cl&ocirc;tures, mais des filets</strong>, qu&rsquo;il d&eacute;ploie pour limiter les zones en compl&eacute;ment des limites naturelles que sont la Loire et les haies. Pour transporter ses filets &agrave; travers les vastes prairies, l&rsquo;&eacute;leveur utilise un &acirc;ne. Pas par rejet aveugle de la m&eacute;canisation &ndash; il reconna&icirc;t qu&rsquo;elle est, dans certains cas, un &laquo;&nbsp;<em>mal n&eacute;cessaire</em>&nbsp;&raquo; &ndash; mais parce que c&rsquo;est ce qu&rsquo;il a trouv&eacute; de plus pratique&nbsp;: &laquo;&nbsp;<em>Parfois, ce qui semble archa&iuml;que est le plus efficace. L&rsquo;&acirc;ne, pas besoin de le conduire, il me suit partout&nbsp;!</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>&nbsp;</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/0/4/8/6038407-1-fre-FR/f4587b34763b-pcbiodivlycee1-jpg" alt="" height="3206" width="2130" /><figcaption>Thomas Rabu, &eacute;leveur ovin et paysan-boulanger &agrave; Varades (44) ). &laquo; Pour moi, l&rsquo;agriculture ne peut se faire sans biodiversit&eacute; &raquo;</figcaption></figure>

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<h3>Bouscul&eacute;s ? Pas tant que &ccedil;a !</h3><p>Au cours de la visite qui aura dur&eacute; plus de 3 heures, Thomas Rabu a &eacute;voqu&eacute; de nombreux autres sujets avec les responsables d&rsquo;exploitations, tr&egrave;s curieux et peut-&ecirc;tre pas si &nbsp;bouscul&eacute;s que cela&nbsp;par les pratiques atypiques de l&rsquo;&eacute;leveur. Les discussions ont port&eacute;, entre autres, sur la <strong>restauration de la vie microbienne du sol,</strong> gr&acirc;ce aux arbres et au bois ram&eacute;al fragment&eacute; issu de leur entretien. Sur les cultures de bl&eacute; anciens et la gestion des r&eacute;sidus de culture par les ovins&nbsp;; sur le &laquo;&nbsp;non-sevrage&nbsp;&raquo; des agneaux qui continuent de b&eacute;n&eacute;ficier des propri&eacute;t&eacute;s antiparasitaires du lait jusqu&rsquo;&agrave; la fin de leur croissance, ou encore sur d'anciennes&nbsp;pratiques locales d&rsquo;alimentation des bovins avec du bois de fr&ecirc;ne&hellip;</p><div class="citation">
    <span>"mon syst&egrave;me est atypique mais viable"</span>
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<p>&laquo;<em>&nbsp;L&rsquo;agriculture ne peut pas vivre sans biodiversit&eacute;</em>&nbsp;&raquo;, assure Thomas Rabu qui a rappel&eacute; l&rsquo;importance de la formation des futures actifs agricoles&nbsp;: &laquo;&nbsp;<em>Vous avez un boulot &eacute;norme &agrave; faire, pour &eacute;viter le &laquo;&nbsp;formatage&nbsp;&raquo; des jeunes, la culture de la productivit&eacute; &agrave; tout prix</em>&nbsp;&raquo;. Les cultures et les animaux de Thomas Rabu sont productifs, et &laquo;<em>&nbsp;comme le dit le banquier, mon syst&egrave;me est atypique mais viable&nbsp;</em>&raquo;. Il a aussi soulign&eacute; l&rsquo;importance de l&rsquo;adaptation &agrave; chaque contexte p&eacute;do-climatique&nbsp;: &laquo;&nbsp;<em>Un territoire cela s&rsquo;apprend</em>&nbsp;&raquo;,&nbsp;son attachement &agrave; la notion d&rsquo;autonomie &laquo;&nbsp;<em>bien diff&eacute;rente de cette d&rsquo;autarcie</em>&nbsp;&raquo;, et&nbsp;il a incit&eacute; ses interlocuteurs &agrave; faire attention au risque de certains jeunes de &laquo;&nbsp;<em>trop id&eacute;aliser</em>&nbsp;&raquo; les syst&egrave;mes alternatifs.</p><h3>Paysans de nature, qui sont-ils ?&nbsp;</h3><p>Le r&eacute;seau<a href="https://www.paysansdenature.fr/" target="_blank" title=""> Paysans de nature</a> est <strong>une alliance entre agriculteurs, naturalistes et habitants des territoires</strong>. Il vise &agrave; pr&eacute;server la biodiversit&eacute; sous toutes ses formes, &agrave; promouvoir l&rsquo;installation agricole et &agrave; s&rsquo;ouvrir aux citoyens qui souhaitent s&rsquo;impliquer dans leurs territoires. Les agricultrices et agriculteurs du r&eacute;seau consid&egrave;rent que leur ferme peut &agrave; la fois &ecirc;tre g&eacute;r&eacute;e comme une r&eacute;serve naturelle, produire une alimentation de qualit&eacute; et leur assurer un revenu.</p>


Douze directeurs d’exploitations de lycées agricoles publics de Normandie se sont rendus récemment en voyage d’étude sur la thématique de la biodiversité et de la fonctionnalité des sols dans les agroécosystèmes. Ces responsables ont notamment
rencontré un « Paysan de nature », Thomas Rabu, paysan-boulanger et éleveur à Varades (44).

Enseignement agricole : donner le goût de la biodiversité dès le lycée

<p>L&rsquo;autonomie alimentaire et la production d&rsquo;animaux de boucherie sont les deux axes de travail pour le syst&egrave;me agriculture biologique sur la station. Pour cette campagne 19 animaux ont &eacute;t&eacute; commercialis&eacute;s (b&oelig;ufs, g&eacute;nisses et vaches) entre octobre 2023 et f&eacute;vrier 2024 pour une production de 8758 kg de viande. Dans le respect du cahier des charges AB, les animaux ne sont rentr&eacute;s en b&acirc;timent que lorsque les conditions climatiques ne permettent pas leur maintien &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur. A partir du 20 juin, le lot est conduit sur le site des Grandes R&egrave;ges o&ugrave; il p&acirc;ture des repousses apr&egrave;s fauche pr&eacute;coce. D&egrave;s le 6 ao&ucirc;t, l&rsquo;herbe devient rare en raison de la s&eacute;cheresse, une compl&eacute;mentation &agrave; base d&rsquo;enrubannage et de m&eacute;teil grain (4 kg/animal/jour) est distribu&eacute;e. A la reprise du p&acirc;turage, fin septembre, cette compl&eacute;mentation est maintenue jusqu&rsquo;&agrave; la rentr&eacute;e &agrave; l&rsquo;&eacute;table le 9 novembre. D&egrave;s l&rsquo;entr&eacute;e en b&acirc;timent, la quantit&eacute; de m&eacute;teil est progressivement augment&eacute;e &agrave; 5.5 kg/animal/jour puis &agrave; 6 kg d&eacute;but janvier. Les vaches de r&eacute;forme sont engraiss&eacute;es apr&egrave;s sevrage avec une ration &agrave; base d&rsquo;enrubannage compl&eacute;ment&eacute; de 5 kg de m&eacute;teil grain. </p><p>


        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/7/1/2/8/6038217-1-fre-FR/349f28f523a2-tableau-article2-png" alt="" height="1812" width="3780" /></figure>

</p><p>La commercialisation des animaux intervient au fur et &agrave; mesure que leur &eacute;tat de finition est jug&eacute; ad&eacute;quat. 6 des 8 g&eacute;nisses mises &agrave; l&rsquo;engrais ont &eacute;t&eacute; commercialis&eacute;es avant la rentr&eacute;e en b&acirc;timent entre le 25 octobre et le 15 novembre &agrave; un prix de 5.85 &euro;/kgc. Les 2 autres g&eacute;nisses mieux conform&eacute;es ont &eacute;t&eacute; vendues entre 5.90 et 6.10 &euro; en fin d&rsquo;ann&eacute;e. Depuis deux campagnes, on constate un alourdissement du poids de carcasse de nos b&oelig;ufs qui est sans doute &agrave; relier avec l&rsquo;am&eacute;lioration de l&rsquo;autonomie alimentaire de notre atelier.</p><p>


        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/0/2/2/8/6038220-1-fre-FR/daa8e04b8a1a-graphe-article2-jpg" alt="Ferme Exp&eacute;rimentale des Bordes (36)" height="233" width="447" /></figure>

</p>


Bilan d’engraissement des animaux sur le système Limousin Bio

<p>Le 19 mars, le dernier veau charolais est n&eacute;, les v&ecirc;lages avaient d&eacute;but&eacute; le 15 janvier. La date moyenne de v&ecirc;lage est le 3 f&eacute;vrier. 33 v&ecirc;lages se sont r&eacute;partis sur une p&eacute;riode de 46 jours. La majorit&eacute; des v&ecirc;lages s&rsquo;est bien pass&eacute;e puisque seulement 5 v&ecirc;lages ont n&eacute;cessit&eacute; une aide facile dont 3 v&ecirc;lages de g&eacute;nisses. Nous avons eu 1 paire de jumeaux et 3 veaux qui n&rsquo;ont pas surv&eacute;cu&nbsp;(2 veaux n&eacute;s pr&eacute;matur&eacute;ment et malform&eacute;s et 1 veau mort de septic&eacute;mie). Nous avons donc aujourd&rsquo;hui 31 veaux r&eacute;partis en 14 femelles et 17 m&acirc;les.</p><p>Les vaches &eacute;taient &eacute;quip&eacute;es de d&eacute;tecteurs de v&ecirc;lages pour 73 % d&rsquo;entre elles pendant la mise-bas. Entre l&rsquo;appel du d&eacute;tecteur de v&ecirc;lage et l&rsquo;heure du v&ecirc;lage, il y a eu un &eacute;cart d&rsquo;environ 50 minutes pour les vaches et d&rsquo;environ 2 heures 15 pour les primipares.</p><p>


        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/3/9/1/8/6038193-1-fre-FR/8157f5db339d-tableau-article1-png" alt="" height="1531" width="3780" /></figure>

</p><p>Cette ann&eacute;e, les veaux sont moins lourds que l&rsquo;ann&eacute;e pass&eacute;e et moins de v&ecirc;lages ont n&eacute;cessit&eacute; une intervention humaine, cela est d&ucirc; au changement d&rsquo;un de nos 2 taureaux qui permet des v&ecirc;lages plus faciles.</p>


Fin des vêlages sur le cheptel Charolais !

<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Apr&egrave;s plusieurs volte-face, le contr&ocirc;le technique des v&eacute;hicules motoris&eacute;s &agrave; deux ou trois roues et quadricycles &agrave; moteur est devenu r&eacute;alit&eacute; ce 15 avril. Le bon moment pour remettre la main sur son certificat d&rsquo;immatriculation et esp&eacute;rer y trouver les mentions Maga (Machines agricoles automotrices) sinon tracteur T1 ou T3. Ces cat&eacute;gories sont en effet exclues de la proc&eacute;dure. En revanche, les mentions L6e et L7e signifient prendre le chemin, de traverse ou pas, et &agrave; plus ou moins court terme, d&rsquo;un centre agr&eacute;&eacute;, en vertu de l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; du 23 octobre 2023, entrant en vigueur le&nbsp;15 avril.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Deux cat&eacute;gories concern&eacute;es</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Les L6e et L7e d&eacute;signent respectivement des v&eacute;hicules &agrave; moteur &agrave; quatre roues dont la cylindr&eacute;e n&rsquo;exc&eacute;dant pas 50 cm3 et 425kg &agrave; vide, et ne d&eacute;passant pas 45 km/h, et des v&eacute;hicules &agrave; moteur &agrave; quatre roues, n&rsquo;exc&eacute;dant pas 600kg pour le transport de marchandise et 400kg pour le v&eacute;hicule destin&eacute; au transport de personnes.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Le calendrier d&rsquo;appel</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">- quads immatricul&eacute;s avant le 1er janvier 2017 : le 1<sup>er</sup> contr&ocirc;le p&eacute;riodique doit &ecirc;tre effectu&eacute; entre le 15 avril et le 31 d&eacute;cembre 2024 Pour les quads mis en circulation avant le 1<sup>er</sup> janvier 2017 et dont le mois anniversaire est entre le 1<sup>er</sup> janvier et le 15 avril, le contr&ocirc;le doit &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute; avant le 14 ao&ucirc;t 2024</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">- quads immatricul&eacute;s entre le 1<sup>er</sup> janvier 2017 et le 31 d&eacute;cembre 2019 : le 1<sup>er</sup> contr&ocirc;le p&eacute;riodique doit &ecirc;tre effectu&eacute; en 2025. Le premier contr&ocirc;le doit &ecirc;tre pass&eacute; au plus tard 4 mois apr&egrave;s la date anniversaire de mise en circulation, sans d&eacute;passer le 31 d&eacute;cembre.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">- quads immatricul&eacute;s entre le 1er janvier 2020 et le 31 d&eacute;cembre 2021 : le 1<sup>er</sup> contr&ocirc;le p&eacute;riodique doit &ecirc;tre effectu&eacute; en 2026.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">- quads immatricul&eacute;s &agrave; partir du 1<sup>er</sup>&nbsp;janvier 2022 : le 1<sup>er</sup> contr&ocirc;le p&eacute;riodique doit &ecirc;tre effectu&eacute; dans les 6 mois pr&eacute;c&eacute;dents les 5 ans de la date d&rsquo;anniversaire de la premi&egrave;re mise en circulation</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">Fr&eacute;quence de contr&ocirc;le et contre-visite</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Les quads concern&eacute;s par la proc&eacute;dure doivent &ecirc;tre soumis &agrave; un contr&ocirc;le technique dans les 6 mois pr&eacute;c&eacute;dant l&rsquo;expiration d&rsquo;une p&eacute;riode de 5 ans &agrave; partir de leur premi&egrave;re immatriculation, puis tous les 3 ans. En cas de vente de v&eacute;hicule, le contr&ocirc;le technique devra &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute; avec un d&eacute;lai de 6 mois avant la transaction.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Le d&eacute;lai de contre-visite est fix&eacute; &agrave; 2 mois &agrave; partir de la date du contr&ocirc;le technique initial d&eacute;favorable. En cas de contr&ocirc;le d&eacute;favorable critique, ce m&ecirc;me d&eacute;lai de 2 mois est applicable, mais le v&eacute;hicule sera contraint d&rsquo;&ecirc;tre immobilis&eacute; dans les 24 heures suivant le contr&ocirc;le technique.</p>


L’instauration du contrôle technique périodique exclut les quads et SSV homologués en Maga, T1 et T3. Les L6e et L7e immatriculés avant le 1er janvier 2017 sont les premiers concernés.

Contrôle technique : sont concernés les quads et SSV de catégorie L6e et L7e

<p class="typography big dark text-left content-subtitle plc-mb-basis plc-mb-up-m-l">Avec No&euml;llie Maillard, animatrice &agrave; la f&eacute;d&eacute;ration des cuma Seine Normande.</p><p class="typography big dark text-left content-subtitle plc-mb-basis plc-mb-up-m-l">On parle technique et atelier 3 sur la d&eacute;l&eacute;gation ?</p><p>D&eacute;monstrations, forum d&eacute;bat, exposants, innovations, nouveaut&eacute;s et village autour de constructeurs, concessionnaires, fournisseurs, instituts, partenaires et institutionnels.</p><figure  style="text-align: left;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/kROrhb2ajOQ?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>On parle technique et atelier 3 sur la d&eacute;l&eacute;gation ?</figcaption>
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Une date à retenir le 16 mai à Beuzevillette en Seine Maritime

[vidéo]  : MécaLive 2024 en Normandie

<p>Depuis 2006, la<strong> teneur maximale en perchlorate</strong> - un ion naturellement pr&eacute;sent dans l&rsquo;environnement ou qui r&eacute;sulte de l&rsquo;activit&eacute; humaine - <strong>&eacute;tait&nbsp; fix&eacute;e &agrave; 0,05 (mg/kg) par le r&egrave;glement (UE) 2023/915 pour les fruits et l&eacute;gumes</strong>. &Agrave; l&rsquo;exception des <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/varietes-de-concombre-quelles-sont-les-resistances-genetiques-a-privilegier" target="_blank" title="">cucurbitac&eacute;s</a>, des choux fris&eacute;s, des fines herbes et des l&eacute;gumes-feuilles. &Agrave; la demande de la Commission europ&eacute;enne,<a href="https://www.google.fr/url?sa=t&amp;rct=j&amp;q=&amp;esrc=s&amp;source=web&amp;cd=&amp;cad=rja&amp;uact=8&amp;ved=2ahUKEwicqdDk88OFAxXOUqQEHcv_BxIQFnoECBsQAQ&amp;url=https%3A%2F%2Fwww.pleinchamp.com%2Factualite%2Fle-parlement-europeen-se-prononce-en-faveur-des-ngt&amp;usg=AOvVaw3PwfS_3vkHUt3oaqrHD0ep&amp;opi=89978449" target="_blank" title=""> l&rsquo;EFSA (Autorit&eacute; europ&eacute;enne de s&eacute;curit&eacute; des aliments)</a> s&rsquo;&eacute;tait charg&eacute;e d&rsquo;enqu&ecirc;ter sur la dangerosit&eacute; de cet ion,<strong> consid&eacute;r&eacute; comme polluant</strong>. Apr&egrave;s deux ans d&rsquo;&eacute;chantillonnage de milliers de denr&eacute;es, elle a conclu en 2015 que &ldquo;<em>l'exposition chronique au perchlorate pr&eacute;senterait <strong>un risque potentiel pour la population</strong>, notamment pour les haricots (Phaseolus vulgaris) non &eacute;coss&eacute;s</em>&rdquo;. La pr&eacute;sence de perchlorate sur ces l&eacute;gumes serait pr&eacute;occupante pour la sant&eacute;.&nbsp;</p><h2>La teneur maximale r&eacute;&eacute;valu&eacute;e &agrave; la hausse pour les haricots</h2><p>Le 4 avril dernier, la Commission europ&eacute;enne est revenue sur sa position : la teneur maximale de <strong>perchlorate sera revue &agrave; la hausse</strong>.&nbsp;Dans son dernier r&egrave;glement, la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bcae-la-commission-europeenne-propose-de-multiples-assouplissements" target="_blank" title="">Commission europ&eacute;enne</a> reconna&icirc;t que <em>&ldquo;la teneur maximale ne peut &ecirc;tre respect&eacute;e dans les haricots (...) non &eacute;coss&eacute;s dans de grandes zones de production de l&rsquo;Union m&ecirc;me lorsque de bonnes pratiques sont appliqu&eacute;es</em>&rdquo;. Ainsi &ldquo;<strong>il est n&eacute;cessaire d&rsquo;augmenter la teneur maximale en perchlorate pour les haricots</strong>&rdquo;.<br><strong>Le r&egrave;glement entrera en vigueur le 25 avril prochain</strong>. Toutefois, le nouveau taux maximal&nbsp;n&rsquo;a pas encore &eacute;t&eacute; pr&eacute;cis&eacute;.</p><h3><strong>Quel est l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t pour la France&nbsp; ?&nbsp;</strong></h3><p>La France est la grande championne des fabaceae : elle est&nbsp;le <strong>premier producteur de haricots et de pois en Europe</strong>. La modification du r&egrave;glement pourrait hypoth&eacute;tiquement inclure davantage de haricots sur le march&eacute;. Jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent, les denr&eacute;es alimentaires dont les taux de contaminants d&eacute;passent les <strong>limites maximales ne pouvaient &ecirc;tre mises en vente</strong>. Force est de constater que l&rsquo;omnipr&eacute;sence du perchlorate dans l'environnement rend son &eacute;radication difficile. Certaines pratiques favorisent sa concentration, telles que la culture sous serres ou sous abris, comme l&rsquo;indique la recommandation (UE) 2015/682 de la Commission (les l&eacute;gumes ne b&eacute;n&eacute;ficieraient pas d&rsquo;&ecirc;tre lav&eacute;s par l&rsquo;eau de pluie) mais &agrave; ce jour,&nbsp;il n'existe pas&nbsp; d'alternatives &agrave; grande &eacute;chelle sur le territoire pour modifier ce type de production.&nbsp;</p><h3><strong>Qu&rsquo;est-ce que le perchlorate ? </strong></h3><p><strong>Naturellement pr&eacute;sents dans l&rsquo;environnement</strong>, les diff&eacute;rents&nbsp;perchlorates sont&nbsp;consid&eacute;r&eacute;s comme un polluant environnemental, qu'ils proviennent d'activit&eacute;s industrielles ou de leur&nbsp;<strong>pr&eacute;sence dans les engrais nitrat&eacute;s</strong>. Il est courant de les retrouver dans les fruits et l&eacute;gumes,<strong> en particulier dans les l&eacute;gumes verts</strong>, tels les haricots, en raison de l&rsquo;irrigation avec de l&rsquo;eau contamin&eacute;e et/ou l&rsquo;utilisation de fertilisants. Le perchlorate inqui&egrave;te surtout&nbsp;quand il est d&eacute;tect&eacute; dans l&rsquo;eau. Il peut &ecirc;tre en partie responsable de la contamination des nappes phr&eacute;atiques et de l&rsquo;eau du robinet. En 2019, la m&eacute;tropole de Lille avait m&ecirc;me&nbsp;recommand&eacute; de ne pas consommer l&rsquo;eau courante pour les femmes enceintes et les nourrissons.&nbsp;</p><h3><strong>Quels impacts sur la sant&eacute; ?</strong></h3><p>En soi, le <strong>perchlorate ne pr&eacute;sente pas de risques majeurs pour la sant&eacute; et n&rsquo;est pas consid&eacute;r&eacute; comme canc&eacute;rig&egrave;ne</strong>. Toutefois, l&rsquo;EFSA pr&eacute;cise dans son rapport que l'exposition au chlorate au fil du temps (exposition chronique) peut inhiber l'absorption de l'iode. Elle indique &eacute;galement qu'une consommation &eacute;lev&eacute;e de chlorate sur une seule journ&eacute;e (exposition aigu&euml;) pourrait &ecirc;tre toxique pour les humains en limitant&nbsp;la capacit&eacute; du sang &agrave; absorber l'oxyg&egrave;ne et entra&icirc;ner une insuffisance r&eacute;nale. Les nourrissons sont vuln&eacute;rables &agrave; l&rsquo;exposition au perchlorate, de m&ecirc;me que les enfants et les femmes enceintes souffrant d&rsquo;une carence l&eacute;g&egrave;re &agrave; mod&eacute;r&eacute;e en iode.&nbsp;</p><p>Contact&eacute;e, l&rsquo;<strong>EFSA informe que la Commission europ&eacute;enne lui a r&eacute;cemment demand&eacute; une r&eacute;&eacute;valuation des risques pour la sant&eacute; publique li&eacute;s &agrave; la pr&eacute;sence de perchlorate dans les aliments</strong>, compte tenu des nouvelles recherches et&nbsp; informations depuis l'adoption de son pr&eacute;c&eacute;dent avis scientifique sur les risques li&eacute;s au pr&eacute;sence de perchlorate dans les aliments. La conclusion des travaux est attendue au printemps 2025.<br>Bien que les&nbsp;r&eacute;sultats des risques sanitaires ne soient pas encore publi&eacute;s, <strong>la Commission europ&eacute;enne a donc adopt&eacute; cette fois une approche compr&eacute;hensive &agrave; l&rsquo;&eacute;gard des agriculteurs.<br>Peut-&ecirc;tre un signe d&rsquo;ouverture dans l&rsquo;attitude de Bruxelles ?</strong>&nbsp;</p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/activites/fruits-et-legumes" target="_blank" title="">Retrouvez toute l'actualit&eacute; : des fruits et l&eacute;gumes&nbsp;</a></p>


le 4 avril dernier, la Commission européenne a autorisé la modification du règlement (2023/915) concernant les teneurs maximales en perchlorate - un polluant environnemental - dans les haricots non écossés. Un soulagement pour les maraîchers ?

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