La gamme de chargeurs t&eacute;lescopiques Scorpion compte huit mod&egrave;les d&rsquo;une hauteur de travail comprise entre 6 m et 10 m pour une capacit&eacute; de charge de 3,2 t &agrave; 6 t. Conforme &agrave; Stage V, elle est d&eacute;clin&eacute;e en deux variantes de ch&acirc;ssis, les 746 (136 ch), 756 (156 ch) et 960 (156 ch) &eacute;tant d&eacute;volus aux usages intensifs. Les cinq autres mod&egrave;les (136 ch) arborent un petit ch&acirc;ssis et peuvent &ecirc;tre dot&eacute;s, au choix de la transmission Varipower (variation continue jusqu&rsquo;&agrave; 40 km/h) ou de la transmission hydrostatique Trend. Cette gamme &agrave; petit ch&acirc;ssis b&eacute;n&eacute;ficie de plusieurs &eacute;volutions, &agrave; commencer par le freinage, dont les sp&eacute;cificit&eacute;s sont d&eacute;sormais les m&ecirc;mes que les mod&egrave;les les plus puissants, gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;introduction d&rsquo;une course de p&eacute;dale d&rsquo;approche continue &agrave; freinage proportionn&eacute;. Ses avantages se font valoir &agrave; la manutention (pr&eacute;cision) comme au transport (progressivit&eacute; et s&eacute;curit&eacute;).&nbsp; 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/8/0/4/3574086-1-fre-FR/8a8212494c58-296744-27-jpg" alt="L&rsquo;introduction d&rsquo;une course de p&eacute;dale d&rsquo;approche continue &agrave; freinage proportionn&eacute; permet de gagner en pr&eacute;cision, progressivit&eacute; et s&eacute;curit&eacute;" height="1001" width="1500" /><figcaption>L&rsquo;introduction d&rsquo;une course de p&eacute;dale d&rsquo;approche continue &agrave; freinage proportionn&eacute; permet de gagner en pr&eacute;cision, progressivit&eacute; et s&eacute;curit&eacute;</figcaption></figure>

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<h1>Nouveaux &eacute;quipements hydrauliques</h1>Elle h&eacute;rite par ailleurs de nouveaux composants assurant une r&eacute;partition optimis&eacute;e des flux hydrauliques entre les diff&eacute;rentes fonctions, ce qui se traduit par une am&eacute;lioration de la performance et de la productivit&eacute;, lorsque deux ou trois mouvements sont sollicit&eacute;s. Les mod&egrave;les 635, 732, 736 et 741 sont &eacute;quip&eacute;s d&rsquo;une nouvelle bielle de bennage / cavage au niveau du tablier permettant ainsi d&rsquo;augmenter de 5&deg; l&rsquo;angle de cavage. Cette modification d&eacute;multiplie la force d&rsquo;arrachement de la machine et facilite aussi le transport de produit volumineux et liquides.&nbsp; Sur les appareils &agrave; grand ch&acirc;ssis (746, 756, 960), une nouvelle fonction de secouage de l&rsquo;outil permet de vider le godet sans effort m&ecirc;me avec des mati&egrave;res collantes comme des fumiers lourds, des digestats ou des pulpes humides. L&rsquo;ensemble de la gamme est par ailleurs &eacute;quip&eacute;e d&rsquo;un amortisseur de fin de course sur le bras t&eacute;lescopique. C&ocirc;t&eacute; design, les Scorpion h&eacute;ritent de nouvelles poign&eacute;es de portes ergonomiques et de nouveaux gardes boues rotomoul&eacute;s, adapt&eacute;s aux montes de pneumatique de largeur 460 au 500, &eacute;vitant les projections sans entamer la visibilit&eacute;.

Les chargeurs télescopiques bénéficient d’une pédale d’approche à freinage proportionné. De nouveaux équipements hydrauliques renforcent la performance simultanée de deux ou trois mouvements. La cinématique de bennage / cavage voit sa plage de travail étendue sur trois modèles. Le design extérieur est aussi revu.

De nouvelles fonctionnalités sur les Claas Scorpion

Emballement du changement climatique, contexte de crise sanitaire&hellip; Comme le souligne Jacques Caplat, agronome et anthropologue expert du d&eacute;veloppement de la bio&nbsp;en France, l&rsquo;agriculture a sa part de responsabilit&eacute; mais peut &ecirc;tre aussi une partie de la solution. &laquo;&nbsp;Il y a des pratiques &agrave; modifier et l&rsquo;agriculture biologique est une des r&eacute;ponses.&nbsp;&raquo; En parall&egrave;le, la demande augmente fortement, notamment chez les transformateurs. Le 26 novembre, la Fnab et l&rsquo;agence Utopies ont organis&eacute; un s&eacute;minaire digital pour d&eacute;battre de ces enjeux&nbsp;: d&eacute;velopper des fili&egrave;res bio fran&ccedil;aises coconstruites respectueuses des principes fondateurs du bio. 
Pierre-Antoine Morel, responsable du d&eacute;veloppement des fili&egrave;res agricoles&nbsp;chez bl&eacute;dina, et G&eacute;rald Townsend, responsable du d&eacute;veloppement durable chez Picard Surgel&eacute;s, sont venus t&eacute;moigner des d&eacute;marches engag&eacute;es dans leur groupe respectif.

<h3 class="CxSpMiddle">bl&eacute;dina, le petit nouveau dans le bio</h3>

Alors que bl&eacute;dina a 120 ans d&rsquo;existence, cela ne fait que trois ans que la marque existe dans le bio, avec le lancement en mars 2018 des r&eacute;coltes bio. &laquo;&nbsp;Pendant longtemps, le cahier des charges tr&egrave;s strict de l&rsquo;alimentation infantile, avec son obligation de r&eacute;sultats, nous a paru suffisant, relate Pierre-Antoine Morel. Et quand nous avons voulu nous lancer dans le bio, nous voulions vraiment cr&eacute;er une marque &agrave; impact positif, aller plus loin que le bio europ&eacute;en&nbsp;: le local -avec la d&eacute;cision de 80 % d&rsquo;ingr&eacute;dients d&rsquo;origine France- et l&rsquo;impact sur le c&ocirc;t&eacute; agricole, avec un engagement financier et technique de notre part. Nous nous engageons ainsi sur les conversions, en payant les produits un peu plus chers, avec des contrats en volumes et prix.&nbsp;&raquo;

La principale difficult&eacute; en passant dans le bio&nbsp;? Outre la centralisation des achats, Pierre-Antoine Morel explique que les fruits et l&eacute;gumes bio sont beaucoup plus variables dans leurs caract&eacute;ristiques physico-chimiques.&nbsp; &laquo;&nbsp;En passant en bio, nous avons d&ucirc; inverser notre m&eacute;thode&nbsp;: d&rsquo;abord &eacute;tudier les mati&egrave;res premi&egrave;res disponibles puis observer leur stabilit&eacute;, puis seulement alors &eacute;laborer des recettes.&raquo;

<h3 class="CxSpMiddle">Picard a lanc&eacute; sa gamme locale, jusque dans la commercialisation</h3>

Picard s&rsquo;est lanc&eacute; il y a plus longtemps sur le bio, &agrave; la base avec les l&eacute;gumes, pour suivre les demandes fortes de ses clients. A l&rsquo;&eacute;poque, le transformateur avait fait le constat d&rsquo;un manque d&rsquo;offre fran&ccedil;aise, en devant aller sourcer en Italie. L&rsquo;ambition pour du bio local l&rsquo;a pouss&eacute; &agrave; se rapprocher de la Fnab et son label Bio.Fran&ccedil;ais.Equitable pour lancer une gamme qui respecte <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/picard-se-lance-dans-le-bio-equitable-et-local">ce nouveau cahier des charges et va plus loin sur le local, de la production &agrave; la transformation et m&ecirc;me &agrave; sa commercialisation. La premi&egrave;re gamme&nbsp;: Bio Locale Sud-Ouest.</a>

&laquo;&nbsp;Notre difficult&eacute;&nbsp;a &eacute;t&eacute; de nous connecter au monde agricole. Contrairement &agrave; des acteurs comme bl&eacute;dina, d&eacute;j&agrave; tr&egrave;s proche des producteurs,&nbsp;nous, nous &eacute;tions plut&ocirc;t proches des surg&eacute;lateurs, des transformateurs, qui en plus cherchent &agrave; travailler avec de gros volumes. D&rsquo;o&ugrave; l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de notre travail avec la Fnab&nbsp;&raquo;, explique G&eacute;rald Townsend.

<h3 class="CxSpMiddle">Passer par la Fnab pour se rapprocher du monde agricole</h3>

St&eacute;phanie Pageot, &eacute;leveuse bio et secr&eacute;taire nationale de la Fnab en charge des relations avec les acteurs &eacute;conomiques, t&eacute;moigne de la forte volont&eacute; des deux transformateurs : &laquo;&nbsp;Dans ce genre de projet, il est important que toutes les parties comprennent les enjeux des uns et des autres. Picard a pris le temps de comprendre nos enjeux techniques et notre volont&eacute; d&rsquo;un bio coh&eacute;rent et &agrave; accepter de financer ce projet sur plusieurs ann&eacute;es. De m&ecirc;me, bl&eacute;dina a soutenu la conversion de ses agriculteurs partenaires, en s&rsquo;adaptant &agrave; chaque territoire.&nbsp;&raquo; Avec la Fnab, ont &eacute;t&eacute; mis en place des diagnostics conversion, des formations pour les agriculteurs, et la mise en place de groupes d&rsquo;&eacute;changes afin que les producteurs puissent dialoguer entre eux de leurs probl&eacute;matiques.

<h3 class="CxSpMiddle">La construction d&rsquo;un prix &eacute;quitable, du producteur au consommateur, un enjeu central</h3>

Pour les R&eacute;coltes bio de bl&eacute;dina, le groupe a r&eacute;alis&eacute; une &eacute;tude avec l&rsquo;outil de la Fnab, qui permet de d&eacute;terminer un prix de revient, c&rsquo;est-&agrave;-dire qui prend en compte les co&ucirc;ts de revient, le salaire que souhaite se verser le producteur et la prise en compte des divers al&eacute;as.

Pierre-Antoine Morel d&eacute;taille&nbsp;: &laquo;&nbsp;Nous avons fait l&rsquo;exercice pour nos mati&egrave;res premi&egrave;res iconiques&nbsp;: pomme, poire, carotte, pomme de terre. Par exemple pour la pomme, nous l&rsquo;avons fait avec deux coop&eacute;ratives bas&eacute;es sur deux territoires diff&eacute;rents.&nbsp; La difficult&eacute; est de ne pas d&eacute;corr&eacute;ler ce prix des r&eacute;alit&eacute;s du march&eacute;, car s&rsquo;il est important de valoriser ces produits et la d&eacute;marche jusqu&rsquo;au consommateur, il ne faut pas en faire une niche, il faut qu&rsquo;il reste accessible au plus grand nombre.&nbsp;&raquo;

Trouver l&rsquo;&eacute;quilibre d&rsquo;un prix &eacute;quitable pour tous, y compris les interm&eacute;diaires (transporteurs par exemple), tel est l&rsquo;enjeu. &laquo;&nbsp;Et une bio r&eacute;mun&eacute;ratrice, c&rsquo;est dans la coh&eacute;rence de la d&eacute;marche et tr&egrave;s important si on veut attirer de nouveaux producteurs dans le m&eacute;tier&nbsp;&raquo;, souligne St&eacute;phanie Pageot.

<h3 class="CxSpMiddle">S&rsquo;associer entre concurrents pour permettre l&rsquo;essor de nouvelles fili&egrave;res</h3>

Picard rapporte une belle r&eacute;ception de sa nouvelle gamme, &laquo;&nbsp;sans effort de communication particulier&nbsp;mais une d&eacute;marche bien explicit&eacute;e &raquo; et souhaite d&eacute;velopper d&rsquo;autres produits et d&rsquo;autres r&eacute;gions. &laquo;&nbsp;Et voir, post-Covid, les perspectives &eacute;conomiques pour r&eacute;fl&eacute;chir au prix, afin d&rsquo;accrocher le plus grand nombre&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise G&eacute;rald Townsend.

bl&eacute;dina veut aussi &eacute;tendre les volumes et les esp&egrave;ces, sachant que pour certains produits, c&rsquo;est compliqu&eacute;. &laquo;&nbsp;La fraise bio pour l&rsquo;industrie, par exemple, on n&rsquo;en trouve pas en origine France, explique Pierre-Antoine Morel. bl&eacute;dina seul n&rsquo;a pas des besoins suffisants pour monter une fili&egrave;re fran&ccedil;aise. Peut-&ecirc;tre en s&rsquo;associant avec d&rsquo;autres distributeurs et transformateurs&nbsp;? Il est temps de laisser la concurrence de c&ocirc;t&eacute;.&nbsp;&raquo;

&nbsp;

Picard et blédina ont détaillé leurs démarches de constructions de filières bio françaises pour leur approvisionnement. Recherche d’un prix équitable pour tous, accompagnement financier et technique, compréhension des enjeux du monde agricole… La cohérence est au cœur de leurs projets.

Les transformateurs, au cœur de la stratégie de construction des filières bio françaises

Pour la campagne d&rsquo;ins&eacute;mination en cours, les &eacute;leveurs de Salers ont la possibilit&eacute; d&rsquo;utiliser des doses des quatre nouveaux jeunes taureaux s&eacute;lectionn&eacute;s l&rsquo;an dernier &agrave; l&rsquo;issue de leur passage &agrave; la station d&rsquo;&eacute;valuation du Domaine du Fau, &agrave; Saint Bonnet de Salers dans le Cantal. Ces quatre nouveaux taureaux actuellement &acirc;g&eacute;s d&rsquo;environ deux ans sont disponibles en testage et tous les &eacute;leveurs ont donc la possibilit&eacute; de les utiliser quelle que soit la localisation de leurs &eacute;levages. &laquo;&nbsp;Ces quatre nouveaux taureaux ont des profils morphologiques diff&eacute;rents avec des origines vari&eacute;es&nbsp;&raquo; souligne Vincent Gaillard, technicien animateur g&eacute;n&eacute;tique en race salers &agrave; l&rsquo;UALC.

Pongo est n&eacute; &agrave; l&rsquo;EARL Elevage Roussel en Seine Maritime. De type mixte viande, il a termin&eacute; premier de sa s&eacute;rie &agrave; la station (IMOCR 123 et GMQ de 1435 g en p&eacute;riode de contr&ocirc;le).

Platon est un fils de Halley IA avec une m&egrave;re fille de Gitan, un taureau d&rsquo;Ins&eacute;mination qui fut &agrave; une &eacute;poque tr&egrave;s largement utilis&eacute;. N&eacute; au GAEC &eacute;levage Missiel dans le Cantal, Platon &laquo; est un taureau mixte &eacute;levage avec de tr&egrave;s bonnes performances au sevrage, avec une m&egrave;re dont la carri&egrave;re est irr&eacute;prochable&nbsp;(Intervalle V&ecirc;lage V&ecirc;lage de 364 jours pour 11 mises-bas).&nbsp;&raquo; souligne Vincent Gaillard.

Pylone Pp est un h&eacute;t&eacute;rozygote sans cornes. N&eacute; au Gaec des Prairies, dans le Cantal, c&rsquo;est un fils de Doopler IA. Holive Pp, la m&egrave;re de Pylone Pp (IVV de 360 jours apr&egrave;s 6 v&ecirc;lages) est une fille du taureau Joker PP, premier taureau salers homozygote pour le caract&egrave;re sans cornes &agrave; avoir &eacute;t&eacute; utilis&eacute; en France. &nbsp;&laquo;&nbsp;Pylone Pp est d&rsquo;un style mixte avec un bon bassin. Il pr&eacute;sente une grosse fiabilit&eacute; sur la production et les qualit&eacute;s maternelles.&nbsp;&raquo;

Ph&eacute;nix (Fleuron/Ulsan IA) est n&eacute; au Gaec Andrieu dans le Cantal. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est un mixte &eacute;levage avec une ascendance qualifi&eacute;e Lait. A LAIT. &laquo;&nbsp;Avec ses excellentes qualit&eacute;s de race et des performances de haut niveau &agrave; la station de qualification (IMOCR de 124), c&rsquo;est un taureau qui a effectu&eacute; un passage tr&egrave;s remarqu&eacute; &agrave; la station du Domaine du Fau, tout comme l&rsquo;avait &eacute;t&eacute; celui de son plein fr&egrave;re il y a 3 ans.&nbsp;&raquo;

Nouveau taureau adulte

A c&ocirc;t&eacute; de ces quatre jeunes animaux prometteurs de part leurs origines, leur morphologie et leur performance en station, l&rsquo;offre propos&eacute;e par l&rsquo;UALC s&rsquo;&eacute;largit avec Jaguar un nouveau taureau adulte recrut&eacute; en ferme. N&eacute; au Gaec David Fourtet, en Corr&egrave;ze, c&rsquo;est un fils de B&eacute;guin IA sur Vaillant. &laquo;&nbsp;Ce premier fils de B&eacute;guin disponible &agrave; l&rsquo;ins&eacute;mination apportera les Qualit&eacute;s Maternelles, la long&eacute;vit&eacute;, la r&eacute;gularit&eacute; de production et les qualit&eacute;s morphologiques que l&rsquo;accouplement de B&eacute;guin avec Daurade (Vaillant/Naples) laisse esp&eacute;rer.&nbsp;&raquo; souligne Vincent Gaillard. &laquo;&nbsp;Les premi&egrave;res filles ont sevr&eacute;s des veaux lourds cet automne et donnent enti&egrave;re satisfaction sur leur comportement maternelle du v&ecirc;lage au sevrage. La lign&eacute;e maternelle doit permettre aux produits de Jaguar de maintenir le volume et les qualit&eacute;s laiti&egrave;res&nbsp;; tout en am&eacute;liorant la conformation bouch&egrave;re et les capacit&eacute;s d&rsquo;entretien de la production de B&eacute;guin."

Nouvelles indexation Iboval

Parmi les taureaux jusque l&agrave; en testage mais disposant depuis peu d&rsquo;une indexation Iboval sur descendance, Marechal (Golman/Carlos) n&eacute; chez Jean-Louis Magne dans le Cantal est issu d&rsquo;une origine nouvelle qui le rend tr&egrave;s facilement utilisable sur tous&nbsp;type de pedigree. Son indexation (IFnais&nbsp;: 92, CRsev&nbsp;: 98, DMsev 111, DSsev&nbsp;: 105, ISEVR&nbsp;: 101 IVMAT&nbsp;: 105) associ&eacute; au fait qu&rsquo;il soit issu d&rsquo;une lign&eacute;e tr&egrave;s laiti&egrave;re par sa m&egrave;re en fait un taureau des plus int&eacute;ressant d&rsquo;autant que les premi&egrave;res g&eacute;n&eacute;rations de veaux issus des IA de testage sont des animaux longs avec de bonnes aptitudes fonctionnelles (bassin, aplombs).

A signaler &eacute;galement Icare (IFNais&nbsp;: 92, CRsev&nbsp;: 110, DMsev&nbsp;: 132, DSsev&nbsp;: 106, ISEVR&nbsp;: 119, ALait&nbsp;: 111 IVMAT&nbsp;: 120). &laquo;&nbsp;Beaucoup d&rsquo;&eacute;leveurs l&rsquo;ont d&eacute;j&agrave; essay&eacute;. Beaucoup connaissent ses qualit&eacute;s de D&eacute;veloppement Musculaire au sevrage&nbsp;et ses qualit&eacute;s de race transmis &agrave; sa descendance! Avec 111 d&rsquo;index Aptitude &agrave; l&rsquo;Allaitement, ICARE s&rsquo;impose comme le meilleur taureau en DM qui apporte autant de Qualit&eacute;s Maternelles&nbsp;! Pour conjuguer rentabilit&eacute; et qualit&eacute;s de race, il devient incontournable.&nbsp;&raquo; souligne Vincent Gaillard.

G&eacute;n&eacute;ration des &laquo;&nbsp;L&nbsp;&raquo;

Quant &agrave; la g&eacute;n&eacute;ration des &laquo;&nbsp;L&nbsp;&raquo; dont les premi&egrave;res IA de testage ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;es au cours de la campagne 2017/2018, leur premi&egrave;re indexation apporte une grande satisfaction &agrave; la commission de recrutement. Trois de ces quatre taureaux (Laurier, Lorenzo et Leader) sont &agrave; plus de 110 de potentiel de croissance, et le quatri&egrave;me (Laporte) pr&eacute;sente un profil un peu diff&eacute;rent plus ax&eacute; sur les qualit&eacute;s maternelles avec des index pr&eacute;visionnels qui laissent esp&eacute;rer une bonne surprise pour son index Alait. Sa m&egrave;re est d&rsquo;ailleurs toujours en production &agrave; 16 ans avec un IVV de 370 jours

A côté des quatre jeunes taureaux retenus l’an dernier à l’issue de leur évaluation à la station de Saint Bonnet de Salers, la gamme s’est également élargie avec un nouveau taureau recruté en ferme.

La gamme des taureaux d’IA Salers proposés par l’Ualc s’élargit

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Pas de pieds, pas de cheval&thinsp;! Ce dicton bien connu des cavaliers devrait aussi pouvoir s&rsquo;appliquer aux bovins. Comparativement &agrave; d&rsquo;autres esp&egrave;ces et en particulier aux bip&egrave;des que nous sommes, une des particularit&eacute;s des bovins est de faire reposer un poids cons&eacute;quent sur une surface portante bien modeste. Chaque onglon d&rsquo;une vache de 800&nbsp;kg supporte peu ou prou 100&nbsp;kg et la surface portante de cet onglon est de seulement quelques centim&egrave;tres carr&eacute;s. &Agrave; titre de comparaison, cela repr&eacute;sente une pression au centim&egrave;tre carr&eacute; de surface portante tr&egrave;s largement sup&eacute;rieure &agrave; ce que doit supporter un pied humain. Chez les bovins, le poids repose sur le seul talon et la projection de la muraille externe jusqu&rsquo;&agrave; la pince. Cette pression est localement fortement accrue lorsque l&rsquo;animal se d&eacute;place. Elle l&rsquo;est d&rsquo;autant plus lors de d&eacute;placements rapides et tout particuli&egrave;rement au moment des bousculades, affrontements et chevauchements.

Dans l&rsquo;environnement naturel des bovins qu&rsquo;est la prairie, les pressions sur les onglons sont pour partie amorties par la souplesse du sol. &laquo;&nbsp;Plus les vaches restent dehors &agrave; l&rsquo;herbe et meilleure est la qualit&eacute; de leurs pieds.&nbsp;L&rsquo;ennemi du pied des vaches c&rsquo;est le b&eacute;ton car il n&rsquo;amortit rien&nbsp;&raquo;, souligne Marc Delacroix, v&eacute;t&eacute;rinaire et sp&eacute;cialiste des boiteries. &Agrave; c&ocirc;t&eacute; de son effet &laquo;&nbsp;amortisseur&nbsp;&raquo;, le sol d&rsquo;une prairie a &eacute;galement un effet &laquo;&nbsp;balai-brosse&nbsp;&raquo;. L&rsquo;herbe nettoie en permanence les sabots des animaux au fil de leurs d&eacute;placements.

<h3>Des pathologies majeures en &eacute;levage&nbsp;laitier</h3>

Chez les bovins, les pathologies des pieds sont d&rsquo;abord connues pour &ecirc;tre une probl&eacute;matique majeure en &eacute;levage laitier. Elles le sont d&rsquo;autant plus que les conduites d&rsquo;&eacute;levage ont &eacute;t&eacute; intensifi&eacute;es. &laquo;&nbsp;On a clairement ressenti une aggravation du contexte au moment de l&rsquo;arr&ecirc;t des quotas&nbsp;&raquo;, souligne Marc Delacroix. Pour conforter le nombre de vaches traites, certains &eacute;leveurs ont accru la densit&eacute; d&rsquo;animaux dans leurs b&acirc;timents avec des vaches souvent tr&egrave;s pouss&eacute;es sur le plan alimentaire pour optimiser l&rsquo;expression de leur potentiel g&eacute;n&eacute;tique. &laquo;&nbsp;Il faut toujours se rem&eacute;morer quel est le rythme de vie habituel des bovins dans une p&acirc;ture. Il voit se succ&eacute;der plusieurs phases au cours desquelles les animaux broutent tout en marchant en les alternant par des p&eacute;riodes de rumination et de repos &agrave; des endroits per&ccedil;us comme les plus confortables.&nbsp;&raquo; Un rythme bien diff&eacute;rent en stabulation surtout si les vaches sont en z&eacute;ro p&acirc;turage avec des sols durs, le plus souvent humides et pas toujours tr&egrave;s propres. &laquo;&nbsp;Dans les &eacute;levages laitiers, on a le plus souvent des vaches dont le corps et le pis sont parfaitement propres mais pas les pieds&thinsp;!&nbsp;&raquo; L&rsquo;id&eacute;al serait d&rsquo;avoir des surfaces b&eacute;tonn&eacute;es racl&eacute;es presque en permanence avec des pentes judicieusement pens&eacute;es puis r&eacute;alis&eacute;es pour &eacute;viter toute cr&eacute;ation de petites &laquo;&nbsp;flaques&nbsp;&raquo; o&ugrave; mac&egrave;re du jus de fumier. Le sol joue donc un r&ocirc;le cl&eacute;, mais la cause d&rsquo;apparition d&rsquo;une boiterie chez un bovin est souvent la combinaison de plusieurs facteurs li&eacute;s &agrave; celui-ci&thinsp;: la nature du sol, la pente, la fr&eacute;quence et le mode de raclage, la densit&eacute; animale, la consistance des f&egrave;ces, la localisation des &eacute;quipements et en particulier des abreuvoirs, la ventilation&hellip;

Les &eacute;levages allaitants sont loin d&rsquo;&ecirc;tre &eacute;pargn&eacute;s par les boiteries m&ecirc;me si la plupart des femelles d&rsquo;&eacute;levage passent 6 &agrave; 9 mois de l&rsquo;ann&eacute;e en p&acirc;ture. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est un ph&eacute;nom&egrave;ne r&eacute;cent et il pose souvent des probl&egrave;mes car les &eacute;leveurs sont moins familiaris&eacute;s &agrave; ces pathologies que leurs coll&egrave;gues laitiers.&nbsp;Les boiteries restent le parent pauvre des maladies des bovins et beaucoup d&rsquo;a priori, de clich&eacute;s, d&rsquo;habitudes inadapt&eacute;es voire d&rsquo;erreurs circulent sur le terrain&nbsp;&raquo;, souligne Marc Delacroix. Les pathologies mises en cause sont la plupart du temps les m&ecirc;mes que pour les laiti&egrave;res. Parmi les facteurs incrimin&eacute;s pour expliquer cette fr&eacute;quence accrue des boiteries sur vaches allaitantes, les conditions d&rsquo;&eacute;levage et surtout de logement tout au long de la p&eacute;riode hivernale sont souvent invoqu&eacute;es d&rsquo;autant qu&rsquo;elles ont bien &eacute;volu&eacute; ces derni&egrave;res ann&eacute;es. Un travail est d&rsquo;ailleurs en cours avec l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage pour mieux quantifier ce ph&eacute;nom&egrave;ne.

<h3>Sensibiliser les &eacute;leveurs &agrave; regarder les pieds</h3>

&laquo;&nbsp;Il faut sensibiliser les &eacute;leveurs &agrave; regarder davantage les pieds de leurs animaux et donc &agrave; les lever, insiste Marc Delacroix. Malheureusement les pieds&nbsp;c&rsquo;est dur, c&rsquo;est sale et cela fait tr&egrave;s mal quand la vache tape. Et les allaitantes n&rsquo;ont pas bonne r&eacute;putation sur ce volet&thinsp;! Donc on n&rsquo;a pas envie d&rsquo;aller y toucher.&nbsp;&raquo; Les &eacute;leveurs gagneraient pourtant &agrave; mieux d&eacute;tecter les boiteries pour intervenir de fa&ccedil;on pr&eacute;coce. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est hyper efficace. M&ecirc;me l&eacute;g&egrave;re, une boiterie est une urgence&thinsp;! Quand une vache boite il faut regarder son pied. Plus on intervient rapidement, moins cela co&ucirc;te cher et plus c&rsquo;est facile &agrave; soigner. Plus on retarde, plus c&rsquo;est difficile &agrave; soigner, moins on a de r&eacute;sultats et plus &ccedil;a co&ucirc;te cher. Beaucoup attendent malheureusement d&rsquo;avoir des animaux franchement boiteux avant d&rsquo;intervenir. Actuellement le d&eacute;lai moyen entre l&rsquo;apparition de boiteries et l&rsquo;intervention est de&hellip; 40 jours&thinsp;!&nbsp;&raquo; Sur des laiti&egrave;res quand on intervient le r&eacute;sultat se ressent tr&egrave;s vite dans le tank. En allaitantes l&rsquo;impact est forc&eacute;ment b&eacute;n&eacute;fique, m&ecirc;me s&rsquo;il est plus difficile &agrave; mesurer.

La d&eacute;tection pr&eacute;coce des pathologies du pied est facilit&eacute;e par la pr&eacute;sence d&rsquo;une cage de contention. &laquo;&nbsp;L&rsquo;&eacute;leveur est le premier infirmier de son troupeau. Il doit savoir et pouvoir intervenir rapidement et doit pour cela avoir les outils et les connaissances minimales. Dans les &eacute;levages, il faudrait dans l&rsquo;id&eacute;al pouvoir conduire en une dizaine de minutes et en s&eacute;curit&eacute; n&rsquo;importe quel animal vers une cage de contention. Son positionnement doit donc &ecirc;tre m&ucirc;rement r&eacute;fl&eacute;chi. C&rsquo;est rarement le cas.&nbsp;&raquo; C&rsquo;est d&rsquo;autant plus important en &eacute;levage allaitant avec des animaux souvent plus difficiles et dangereux &agrave; manipuler que des laiti&egrave;res. Une cage bien plac&eacute;e permet &agrave; d&rsquo;autres intervenants, en particulier au v&eacute;t&eacute;rinaire, de l&rsquo;utiliser. &laquo;&nbsp;Une cage, c&rsquo;est autour de 5&thinsp;000&nbsp;euros. Rien &agrave; voir avec le prix du gros mat&eacute;riel agricole avec une utilisation qui va bien au-del&agrave; de l&rsquo;observation des seuls pieds&thinsp;! "&nbsp;&Agrave; l&rsquo;image du suivi de reproduction, un suivi r&eacute;gulier des pieds&nbsp;&agrave; certaines p&eacute;riodes cl&eacute;s de l&rsquo;ann&eacute;e donne de bons r&eacute;sultats. Il&nbsp;contribue&nbsp;au bien-&ecirc;tre animal et &agrave; la bonne sant&eacute; des animaux qui sont ainsi plus productifs.
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<div class="encadre">
<h2>Des &laquo;&nbsp;souches &agrave; mauvais pieds&nbsp;&raquo;</h2>

Vaches ou taureaux, il y a des lign&eacute;es connues pour transmettre de mauvais pieds &agrave; leur descendance, d&rsquo;o&ugrave; l&rsquo;importance de bien observer les aplombs d&rsquo;un jeune taureau avant son achat en le regardant &eacute;voluer sur un sol o&ugrave;&nbsp;il ne s&rsquo;enfonce pas, id&eacute;alement une surface plane en b&eacute;ton. Le facteur race aurait &eacute;galement un impact mais il conviendrait de le relativiser. Quelle que soit la race, c&rsquo;est &agrave; partir du moment o&ugrave; un potentiel g&eacute;n&eacute;tique de haut niveau est associ&eacute; &agrave; un niveau de conduite cherchant &agrave; maximiser les performances que l&rsquo;on accro&icirc;t la probabilit&eacute; de voir appara&icirc;tre des probl&egrave;mes. La corne noire est r&eacute;put&eacute;e plus solide, mais son impact serait modeste si on le compare au r&ocirc;le pr&eacute;pond&eacute;rant des caract&eacute;ristiques du b&acirc;timent et de l&rsquo;hygi&egrave;ne dans ce dernier.
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<div class="souspapier">
<h2>Parer des pieds est un m&eacute;tier</h2>

Les bons "p&eacute;dicures pour bovins" ne manquent pas de travail. Il exige de tr&egrave;s bonnes connaissances techniques pour arriver &agrave; de bons r&eacute;sultats.

Quand on taille la corne des pieds d&rsquo;un bovin, on modifie un tant soit peu le positionnement des aplombs et on d&eacute;place la fa&ccedil;on dont parfois des dizaines de kilos vont reposer sur les sabots de l&rsquo;animal. L&rsquo;enjeu du parage est un probl&egrave;me de r&eacute;partition des charges sur le sabot et de r&eacute;&eacute;quilibre de ces charges. &laquo;&nbsp;Parer, c&rsquo;est travailler de fa&ccedil;on tr&egrave;s pr&eacute;cise. C&rsquo;est enlever juste ce qu&rsquo;il faut, l&agrave; o&ugrave; il le faut. Il faut savoir travailler au millim&egrave;tre pr&egrave;s&thinsp;: parfois 1 millim&egrave;tre&nbsp;sur 2 centim&egrave;tres&nbsp;suffit pour que la vache en ressente l&rsquo;effet. C&rsquo;est un vrai savoir-faire&nbsp;&raquo;, souligne Marc Delacroix, v&eacute;t&eacute;rinaire.&nbsp;Quelque&nbsp;300 personnes exerceraient actuellement en France le m&eacute;tier de &laquo;&nbsp;p&eacute;dicure pour bovins&nbsp;&raquo;. Un chiffre modeste eu &eacute;gard au nombre de bovins pr&eacute;sents sur le territoire. &Agrave; titre de comparaison il y a environ&nbsp;700 pareurs aux Pays-Bas. Cette&nbsp;profession&nbsp;n&eacute;cessite d&rsquo;associer un haut niveau de connaissances anatomiques, techniques et pratiques &agrave; une bonne r&eacute;sistance physique, mais dans ce m&eacute;tier le ch&ocirc;mage est un mot qui n&rsquo;existe pas. Le seul centre de formation se situe au CFPPA du Rheu, pr&egrave;s de Rennes. Il repose, entre autres, sur beaucoup de pratique. &laquo;&nbsp;Mais bien des pareurs estiment qu&rsquo;&agrave; l&rsquo;issue de leur formation il leur faut encore deux ans de terrain et un peu plus de 5&thinsp;000 pieds par&eacute;s pour &ecirc;tre v&eacute;ritablement &agrave; l&rsquo;aise dans le m&eacute;tier.&nbsp;&raquo; Certes le m&eacute;tier est dur, mais les conditions de travail se sont am&eacute;lior&eacute;es gr&acirc;ce &agrave; la mise sur le march&eacute; de cages pour professionnels. Elles sont co&ucirc;teuses (jusqu&rsquo;&agrave; 50&thinsp;000&nbsp;euros) mais ont contribu&eacute; &agrave; diminuer la p&eacute;nibilit&eacute; et la dangerosit&eacute; du m&eacute;tier.

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Les problèmes de boiteries, courants dans les élevages laitiers, tendent à devenir plus fréquents en allaitants. L’évolution du parc de bâtiment et le nombre accru d’animaux dans les élevages expliquent pour partie ces évolutions.

Ne pas sous-estimer les boiteries en élevage bovins viande

<div> Carrefour lance en 2020 la fili&egrave;re Prim&rsquo;herbe. Elle porte sur des animaux abattus avant l&rsquo;&acirc;ge de 18 mois, principalement des g&eacute;nisses de races &agrave; viande ou crois&eacute;es viande, dont le r&eacute;gime contient un minimum de 35&nbsp;% d&rsquo;herbe et un maximum 10&nbsp;% de concentr&eacute;s du commerce. L&rsquo;union de coop&eacute;ratives Clo&eacute; en r&eacute;gion Grand Est (regroupant Lorca, CAL&nbsp;et Comptoir agricole) est en phase de d&eacute;marrage pour ce partenariat, avec d&eacute;j&agrave; une trentaine d&rsquo;&eacute;leveurs engag&eacute;s. J&eacute;r&ocirc;me M&eacute;lard de l&rsquo;EARL du Haut de Xe, &agrave; Puttigny en Moselle, a &eacute;t&eacute; un des premiers signataires. Il &eacute;l&egrave;ve 80 vaches salers dont une partie est conduite en croisement charolais. Jusque-l&agrave;, ses g&eacute;nisses crois&eacute;es &eacute;taient engraiss&eacute;es avec la m&ecirc;me ration que les jeunes bovins &mdash; &agrave; base d&rsquo;ensilage de ma&iuml;s &mdash; et partaient entre 16 et 18 mois pour l&rsquo;Italie. J&eacute;r&ocirc;me M&eacute;lard, qui a &eacute;t&eacute; confront&eacute; au printemps dernier au retard de mise en march&eacute; de ses m&acirc;les &agrave; cause de la crise du coronavirus, a vu dans la fili&egrave;re Prim&rsquo;herbe une opportunit&eacute; pour diversifier les d&eacute;bouch&eacute;s de son atelier d&rsquo;engraissement. "Cette ann&eacute;e, au lieu d&rsquo;acheter 70 broutards &agrave; engraisser, je n&rsquo;en ai rachet&eacute; que 35. J&rsquo;ai &agrave; la place command&eacute; &agrave; mon organisation 30 g&eacute;nisses qui compl&egrave;tent les 30 crois&eacute;es n&eacute;es sur l&rsquo;exploitation et je les ai contractualis&eacute;es pour la fili&egrave;re Prim&rsquo;herbe", explique l&rsquo;&eacute;leveur. Il appr&eacute;cie &eacute;galement la s&eacute;curit&eacute; apport&eacute;e par le contrat avec un prix de vente garanti. J&eacute;r&ocirc;me M&eacute;lard d&eacute;veloppait justement depuis trois ans la place des prairies temporaires dans son assolement et il dispose d&rsquo;ensilage d&rsquo;herbe &agrave; valoriser. La ration des g&eacute;nisses, distribu&eacute;e &agrave; la m&eacute;langeuse, se compose (en brut) de 10&nbsp;kg d&rsquo;ensilage d&rsquo;herbe, 6&nbsp;kg d&rsquo;ensilage de ma&iuml;s, 1&nbsp;kg de correcteur, 1,5&nbsp;kg d&rsquo;orge et 500&nbsp;g de paille. L&rsquo;objectif de croissance tourne autour de 1&thinsp;100&nbsp;g/jour, sachant qu&rsquo;il faut s&rsquo;organiser en fonction du poids d&rsquo;achat des g&eacute;nisses pour que la p&eacute;riode d&rsquo;engraissement dure au moins quatre mois dans ce cahier des charges. Ce dernier stipule &eacute;galement que la ration doit &ecirc;tre enrichie en vitamine E et en s&eacute;l&eacute;nium pour les deux derniers mois. L&rsquo;animal ne doit pas recevoir de traitement antibiotique durant la phase d&rsquo;engraissement. Un diagnostic Boviwell et un diagnostic Cap2ER doivent&nbsp;&ecirc;tre r&eacute;alis&eacute;s dans l&rsquo;&eacute;levage. Deux pes&eacute;es des animaux sont obligatoires, une en cours d&rsquo;engraissement et une en fin d&rsquo;engraissement. "Un accompagnement technique assez cadr&eacute; est assur&eacute; pour ces animaux", explique Pascal Kardacz, responsable technique Lorca &eacute;levage. <h3>Des contrats avec un prix de vente garanti</h3> "Le prix de vente est fix&eacute; annuellement et il est donn&eacute; &agrave; la mise en place de l&rsquo;animal en engraissement", pr&eacute;cise Justine Wacht, responsable qualit&eacute; pour Clo&eacute;. Lorca pr&eacute;voit de fournir 25 g&eacute;nisses par semaine pour d&eacute;but 2021 dans cette fili&egrave;re, et se d&eacute;clare confiant sur sa mont&eacute;e en puissance. L&rsquo;organisation de producteurs cherche des adh&eacute;rents pr&ecirc;ts &agrave; produire pour cette fili&egrave;re. Les naisseurs&nbsp;engraisseurs assureront une sortie des animaux en fin d&rsquo;ann&eacute;e et d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e, et les engraisseurs sp&eacute;cialis&eacute;s pour les autres p&eacute;riodes. "L&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de cette production porte aussi sur le taux de rotation de 1,8 qu&rsquo;elle permet dans les ateliers", observe Pascal Kardacz. Les animaux, de moindre gabarit, permettent de proposer des morceaux de viande de plus petite taille et le march&eacute; du libre-service des enseignes Carrefour s&rsquo;ouvre d&eacute;j&agrave; &agrave; eux dans 50 enseignes du groupe, avec plusieurs organisations de producteurs dans diff&eacute;rentes r&eacute;gions engag&eacute;es. </div> <div class="outils"> <div class="surtitre"> <h3>C&ocirc;t&eacute; &eacute;co</h3> </div> L&rsquo;&acirc;ge cible des animaux est de 16 mois, avec un minimum de 14 mois et un maximum de 17,9 mois. Le poids id&eacute;al est une carcasse de 300&nbsp;kg, dans une fourchette comprise entre 270&nbsp;kg et 330&nbsp;kg. L&rsquo;&eacute;tat d&rsquo;engraissement doit &ecirc;tre de 3, avec un classement O +&nbsp;&agrave; R +. Pour 2020, le prix garanti est de 4,45&nbsp;euros/kg C. </div> <div> <div class="accroche"> <h2>Lire aussi :<a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/le-senateur-jean-bizet-appelle-la-filiere-viande-bovine-sortir-de-limmobilisme"> Le s&eacute;nateur Jean Bizet appelle la fili&egrave;re viande bovine &agrave; sortir de l&rsquo;immobilisme</a></h2> </div> </div>

L’union de coopératives Cloé démarre un partenariat avec le groupe Carrefour. La filière Prim’herbe vise à approvisionner le rayon libre-service des enseignes.

Des babynettes avec au moins 35 % d’herbe pour la filière Prim’herbe

Dans un arr&ecirc;t&eacute; paru au Journal officiel le 4 novembre, le ministre de l'Agriculture replace les retournements de prairies permanentes en Hauts-de-France sous un r&eacute;gime d'autorisation, apr&egrave;s que le ratio annuel s'est &agrave; nouveau d&eacute;grad&eacute; en 2020 dans cette r&eacute;gion. Pour rappel, dans le cadre du paiement vert de la Pac, si le ratio annuel de prairies permanentes se d&eacute;grade de plus de 2,5% dans une r&eacute;gion par rapport au ratio de r&eacute;f&eacute;rence, cette r&eacute;gion passe en r&eacute;gime d&rsquo;autorisation. Une autorisation pr&eacute;alable est alors impos&eacute;e avant toute conversion de prairies permanentes, contre une simple d&eacute;claration habituellement. Ce fut le cas de la r&eacute;gion Normandie de 2017 &agrave; 2018 et des Hauts-de-France de 2017 &agrave; 2019. &laquo;Au regard des surfaces d&eacute;clar&eacute;es en 2020, le ratio annuel de prairies permanentes de la r&eacute;gion Hauts-de-France s'est d&eacute;grad&eacute; de 3,04 % par rapport au ratio de r&eacute;f&eacute;rence. D&egrave;s lors, le syst&egrave;me d'autorisation individuelle pr&eacute;alable &agrave; la conversion d'une prairie permanente s'applique dans la r&eacute;gion Hauts-de-France&raquo;, peut-on lire dans l'arr&ecirc;t&eacute;.

Dans les Hauts de France, une autorisation préalable est à nouveau imposée avant toute conversion de prairies permanentes, suite à la dégradation du ratio annuel en 2020.

Hauts de France: Demande d'autorisation à nouveau exigée pour le retournement des prairies permanentes

Apr&egrave;s un premier foyer d'influenza aviaire hautement pathog&egrave;ne de sous-type H5N8 d&eacute;clar&eacute; en Haute-Corse le 16 novembre, un second cas a &eacute;t&eacute; confirm&eacute; dans une animalerie des Yvelines par le laboratoire de r&eacute;f&eacute;rence sur l&rsquo;influenza de Ploufragan. Les analyses ont r&eacute;v&eacute;l&eacute; la pr&eacute;sence du virus H5N8, identique &agrave; celui d&eacute;tect&eacute; en Haute-Corse, Tous les oiseaux de l&rsquo;animalerie ont &eacute;t&eacute; euthanasi&eacute;s, et comme en Corse des zones de protection et de surveillance ont &eacute;t&eacute; mises en place autour du foyer. Selon le communiqu&eacute; &laquo;&nbsp;l&rsquo;enqu&ecirc;te &eacute;pid&eacute;miologique se poursuit afin d&rsquo;identifier les liens entre ces deux foyers et l&rsquo;origine de la contamination.&nbsp;&raquo; La survenue de cas successifs dans deux animaleries est troublante et pose clairement la question de l&rsquo;origine commune des volailles qui y &eacute;taient commercialis&eacute;es. En Corse, des abattages pr&eacute;ventifs ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;s dans des basses-cours ayant un lien &eacute;pid&eacute;miologique &eacute;tabli avec le foyer de Lucciana. Le ministre de l&rsquo;agriculture appelle de nouveau les acteurs concern&eacute;s, en particulier les animaleries, les transporteurs et les d&eacute;tenteurs particuliers de basses-cours &agrave; appliquer strictement les <a href="https://agriculture.gouv.fr/influenza-aviaire-les-mesures-de-biosecurite-pour-les-operateurs-professionnels" target="_blank">mesures de protection </a>contre l&rsquo;influenza aviaire. &nbsp;

Jeudi 19 novembre en soirée, le ministère de l’agriculture a annoncé un nouveau  foyer de grippe aviaire dans une animalerie des Yvelines.

Influenza H5N8 : Un second foyer français dans une animalerie

A ao&ucirc;t dernier, France Strat&eacute;gie, organisme rattach&eacute; au Premier ministre et destin&eacute; &agrave; &eacute;clairer les politiques publiques, publiait une note d&rsquo;analyse sur les performances &eacute;conomiques et environnementales de l&rsquo;agro&eacute;cologie, en comparant plusieurs r&eacute;f&eacute;rentiels s&rsquo;en r&eacute;clamant, dont l&rsquo;AB et la HVE. &laquo;&nbsp;Au regard de notre analyse, ces deux cahiers des charges apparaissent clairement comme les deux r&eacute;f&eacute;rentiels les plus exigeants d&rsquo;un point de vue environnemental&nbsp;&raquo;, peut-on y lire. &laquo;&nbsp;Il convient d&rsquo;acc&eacute;l&eacute;rer la diffusion des pratiques et modes de production agroe&#769;cologiques les plus b&eacute;n&eacute;fiques pour l&rsquo;environnement et de mobiliser les acteurs de l'aval des fili&egrave;res, ainsi que d&rsquo;assurer un soutien public proportionne&#769; aux services environnementaux&nbsp;&raquo;.Les services environnementaux en question ont &eacute;t&eacute; jug&eacute;s selon deux crit&egrave;res que sont la r&eacute;duction de l&rsquo;utilisation des intrants, qui constitue l&rsquo;essentiel du cahier des charges de l&rsquo;AB, et l&rsquo;intensification des fonctionnalit&eacute;s &eacute;cologiques. Sur le premier crit&egrave;re, l&rsquo;AB emporte largement la mise, tandis que sur le second, la HVE surclasse l&rsquo;AB, plus pr&eacute;cis&eacute;ment dans sa version A, qui consiste &agrave; calculer un score pour chacune des quatre th&eacute;matiques (biodiversit&eacute;, phytos, engrais, eau) &agrave; l&rsquo;aide de plusieurs indicateurs, avec l&rsquo;obligation d&rsquo;avoir une note sup&eacute;rieure &agrave; 10 pour chacune.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/hve-3-4-de-l-agriculture-raisonnee-a-la-haute-valeur-environnementale" target="_blank" title="HVE (3/4)&nbsp;: de l&rsquo;agriculture raisonn&eacute;e &agrave; la Haute valeur environnementale">HVE (3/4)&nbsp;: de l&rsquo;agriculture raisonn&eacute;e &agrave; la Haute valeur environnementale</a>
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<h1>La HVE, juste inconnue de la Pac</h1>Certification franco-fran&ccedil;aise, porte-&eacute;tendard de l&rsquo;agro&eacute;cologie, la HVE n&rsquo;est pas reconnue au plan europ&eacute;en, ce qui l&rsquo;exclut des dispositifs d&rsquo;aide. Mais il faut s&rsquo;empresser de pr&eacute;ciser que sa repr&eacute;sentativit&eacute; et sa notori&eacute;t&eacute; restent toutes relatives, &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur m&ecirc;me de nos fronti&egrave;res.Au cas par cas, les agriculteurs certifi&eacute;s peuvent n&eacute;anmoins tirer partie de la manne publique, lorsque les pratiques mises en &oelig;uvre dans le cadre de la HVE recoupent des dispositifs d&rsquo;aides de la Pac, tels que les Maec. Certains arborent aussi le double logo HVE et AB, ce qui leur permet de percevoir, au moins, les aides d&eacute;volues &agrave; l&rsquo;AB, m&ecirc;me si la HVE r&eacute;clame d&rsquo;autres efforts.Chez les Vignerons ind&eacute;pendants par exemple, 10% des 7.000 adh&eacute;rents sont doublement certifi&eacute;s. Malheureusement, la vigne n&rsquo;est pas le secteur le mieux servi par les aides. Ils sont en revanche 36% &agrave; d&eacute;tenir la seule HVE... Celle-ci fait n&eacute;anmoins office, pour certains d&rsquo;entre eux, de tremplin pour l&rsquo;AB. Et puis, comme l&rsquo;AB, la HVE et sa mention valorisante ouvrent potentiellement l&rsquo;acc&egrave;s &agrave; des march&eacute;s mieux valoris&eacute;s, m&ecirc;me si la plus-value relative reste toujours d&eacute;licate &agrave; quantifier.<h1>Apr&egrave;s le cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t, la promo&nbsp;?</h1>Le vent tourne n&eacute;anmoins en faveur de la HVE. Avec le Plan de relance, elle va b&eacute;n&eacute;ficier d&rsquo;un cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t de 2.500 euros, cumulable avec le cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t de 3.500 &euro; de l&rsquo;AB, moyennant des m&eacute;canismes de plafonnement.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 (HVE 1/4)&nbsp;: apr&egrave;s le logo, le cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t
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Apr&egrave;s cette premi&egrave;re &laquo;&nbsp;promo&nbsp;&raquo;, la Pac pourrait soutenir la d&eacute;marche, quand bien m&ecirc;me elle resterait franco-fran&ccedil;aise, et cela gr&acirc;ce aux &eacute;co-r&eacute;gimes, un nouveau dispositif de soutien du 1er pilier sur lequel&nbsp;les &Eacute;tats membres devraient avoir la main, d&egrave;s lors que les actions sont &agrave; vis&eacute;es climatique et/ou environnementale.Dans ses recommandations, la note d&rsquo;analyse de France Strat&eacute;gie pr&eacute;conise&nbsp;de conforter les aides a&#768; la transition vers des syste&#768;mes agroe&#769;cologiques et de favoriser les paiements pour services environnementaux, en plus de renforcer la reconnaissance de la HVE par le consommateur. Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a d&rsquo;ores-et-d&eacute;j&agrave; act&eacute; une campagne de communication pour 2021. A l&rsquo;occasion du lancement du Beaujolais nouveau, Julien Denormandie a aussi &eacute;voqu&eacute; l&rsquo;&eacute;ventualit&eacute; d&rsquo;int&eacute;grer la HVE dans les &eacute;co-r&eacute;gimes.&nbsp;Il faut dire que la d&eacute;gustation (&agrave; distance) &eacute;tait r&eacute;alis&eacute;e chez un vigneron HVE... Un signe. Apr&egrave;s en avoir bue (la vigne concentre 80% des exploitations certifi&eacute;es), nous allons en manger.<table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td>Tous les articles de la s&eacute;rie&nbsp;: <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/hve-1-4-apres-le-logo-le-credit-d-impot">HVE (1/4) : apr&egrave;s le logo, le cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t</a><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/hve-2-4-le-label-agroecologique-de-la-ferme-france">HVE (2/4) : le label agro&eacute;cologique de la ferme France</a><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/hve-3-4-de-l-agriculture-raisonnee-a-la-haute-valeur-environnementale">HVE (3/4) : de l&rsquo;agriculture raisonn&eacute;e &agrave; la Haute valeur environnementale</a><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/hve-4-4-eligible-aux-eco-regimes-de-la-prochaine-pac">HVE (4/4) : &eacute;ligible aux &eacute;co-r&eacute;gimes de la prochaine Pac ?</a></td></tr></tbody></table>

La certification Haute valeur environnementale (HVE) ne bénéficie pas d’aides spécifiques mais peut émarger sur celles de l’agriculture bio ou des Maec selon les situations individuelles. Forte de ses garanties agro-environnementales, elle pourrait s’inviter dans la prochaine Pac, via les Eco-régimes.

HVE (4/4) : éligible aux éco-régimes de la prochaine Pac ?

Le minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique a pr&eacute;sent&eacute; les orientations de la RE 2020, la r&eacute;glementation environnementale entourant la construction de logements neufs et dont l&rsquo;entr&eacute;e en vigueur est pr&eacute;vue pour 2021. L&rsquo;objectif est d&rsquo;am&eacute;liorer la performance &eacute;nerg&eacute;tique du secteur du b&acirc;timent, qui repr&eacute;sente 45% de la consommation d&rsquo;&eacute;nergie et qui est responsable de 18% des &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre de la France.La RE 2020 mise sur les mat&eacute;riaux isolants mais aussi sur l&rsquo;empreinte carbone des &eacute;nergies destin&eacute;es au chauffage. En fixant des seuils d&rsquo;&eacute;mission de CO2 tr&egrave;s bas, la RE 2020 risque fort d&rsquo;exclure le gaz, moins &eacute;metteur que le fioul, mais davantage que l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; quand elle est d&rsquo;origine nucl&eacute;aire comme c&rsquo;est le cas en France pour les trois quarts environ de la production.Ceci &eacute;tant, le parc de logements existants n&rsquo;est pas concern&eacute; par la RE 2020. Le biogaz a donc de beaux jours devant lui, pour le chauffage, qui assure 60% de ses d&eacute;bouch&eacute;s, sans compter les autres usages. Moins vertueux, le fioul est moins chanceux&nbsp;: la vente de chaudi&egrave;res sera proscrite &agrave; partir de 2022. La m&eacute;thanisation l&rsquo;a &eacute;chapp&eacute; belle. Enfin pas tout &agrave; fait.<h2 style="text-align:left;">La baisse de tarif, oui, l&rsquo;impr&eacute;visibilit&eacute;, non&nbsp;!</h2>Le 23 novembre dernier est entr&eacute; en vigueur le nouveau tarif de rachat du biogaz inject&eacute;, s&rsquo;appliquant aux projets en cours non contractualis&eacute;s et aux futurs projets, actant une baisse d&rsquo;environ 10%. &laquo;&nbsp;La baisse de prix peut s&rsquo;entendre compte tenu de la trajectoire tarifaire &agrave; l&rsquo;horizon 2030, relativise Mauritz Quaak, vice-pr&eacute;sident de l&rsquo;Association des agriculteurs m&eacute;thaniseurs de France (AAMF). Le probl&egrave;me, c&rsquo;est que les tarifs en question sont index&eacute;s sur le nombre de r&eacute;alisations futures, ce que par essence, on ignore. Ce n&rsquo;est pas ce qu&rsquo;il y a de mieux pour &eacute;tablir un plan de financement car le banquier ne manquera pas de pointer le risque de d&eacute;gradation de la rentabilit&eacute; &raquo;. &laquo;&nbsp;Autre probl&egrave;me &raquo;, poursuit-il,&nbsp;&laquo;&nbsp;avec un tarif index&eacute;, &agrave; la baisse aussi, sur les aides de l&rsquo;Ademe, un porteur de projet pourra &ecirc;tre tent&eacute; de s&rsquo;en passer pour privil&eacute;gier la rentabilit&eacute; sur le long terme. A un d&eacute;tail pr&egrave;s&nbsp;: les aides de l&rsquo;Ademe sont consid&eacute;r&eacute;es, dans le cas des projets agricoles, comme des fonds propres et conditionnement tr&egrave;s fortement l&rsquo;accord de financement, les agriculteurs disposant de faibles capacit&eacute;s d&rsquo;autofinancement&nbsp;&raquo;.<h2 style="text-align:left;">Les m&eacute;thaniseurs en herbe d&eacute;poss&eacute;d&eacute;s&nbsp;?</h2>Le gouvernement souhaite tr&egrave;s clairement calmer l&rsquo;ardeur des m&eacute;thaniseurs, comme en t&eacute;moigne par ailleurs l&rsquo;instauration de nouvelles exigences pr&eacute;alables &agrave; la contractualisation d&rsquo;un tarif d&rsquo;achat de biogaz inject&eacute;, en mati&egrave;re de permis de construire et de dossier ICPE (Installation class&eacute;e pour la protection de l&rsquo;environnement). Le 1er janvier prochain, la Taxe int&eacute;rieure sur la consommation de gaz naturel (TICGN) s&rsquo;appliquera au gaz renouvelable.L&rsquo;&Eacute;tat a aussi repris la main sur les garanties d&rsquo;origine, au d&eacute;triment des fournisseurs de biom&eacute;thane. Deux nouvelles dispositions encadrent par ailleurs les Cultures interm&eacute;diaires &agrave; vocation &eacute;nerg&eacute;tique (Cive) et les cultures d&eacute;di&eacute;es. &laquo;&nbsp;Leur taux d&rsquo;incorporation devra &ecirc;tre inf&eacute;rieur &agrave; 50%, indique Mauritz Quaak. Elles devront &ecirc;tre conformes aux principes de l&rsquo;agro&eacute;cologie, ce qui ouvre &agrave; la voie &agrave; toutes les interpr&eacute;tations&nbsp;&raquo;.Avec le bridage de la capacit&eacute; maximale d&rsquo;injection (Cmax), la refonte du cahier des charges des digestats ou encore les appels &agrave; projets, les m&eacute;thaniseurs en herbe que sont les agriculteurs peuvent nourrir le sentiment de se faire d&eacute;poss&eacute;der, au profit des &eacute;nerg&eacute;ticiens, d&rsquo;un sujet compl&egrave;tement &agrave; leur main, consistant &agrave; recycler les effluents (et autres d&eacute;chets de la soci&eacute;t&eacute;), &agrave; produire de l&rsquo;&eacute;nergie verte et &agrave; retourner les digestats au sol (et accessoirement nourrir leurs concitoyens). La torch&egrave;re br&ucirc;le, ce qui n&rsquo;est pas bon signe en mati&egrave;re de m&eacute;thanisation.&nbsp;Faudra-t-il que les torch&egrave;res des 1.000 m&eacute;thaniseurs s&rsquo;enflamment pour &eacute;clairer les choix politiques et obtenir en retour une vision et une visibilit&eacute; sur le long terme ?

[Edito] Le gouvernement va fermer les vannes de gaz fossile, émetteur, épuisable et importé, destiné à chauffer les logements neufs individuels et collectifs. Mais le biogaz, neutre, renouvelable et produit dans les territoires, est toujours plus bridé.

Biogaz : la torchère brûle

Alors que les gros op&eacute;rateurs semblent suffisamment couverts pour faire face &agrave; une demande saisonni&egrave;re moins soutenue, la modestie de l&rsquo;offre sur les cadrans et une demande accrue d&rsquo;op&eacute;rateurs de moindre envergure entra&icirc;ne le march&eacute; &agrave; la hausse notamment dans le centre du pays. Les niveaux tarifs ont rarement &eacute;t&eacute; aussi hauts &agrave; cette &eacute;poque dans les agneaux. Les premiers laitons font leur apparition, et ces t&ecirc;tes de lots sont activement recherch&eacute;es. Les tarifs se maintiennent &agrave; des niveaux tr&egrave;s convenables dans les agneaux sous signe de qualit&eacute; et devraient le rester jusqu&rsquo;&agrave; la fin de l&rsquo;ann&eacute;e. Les Lacaunes ne devraient pas tarder &agrave; appara&icirc;tre, ce qui p&eacute;nalisera certainement les agneaux lourds et la marchandise de second choix. En brebis, la demande est en repli ce qui entra&icirc;ne un recul des cours notamment dans le second choix.&nbsp;Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Les abatteurs vont encore jongler entre un recul des ventes et des volumes limit&eacute;s qui maintiendront des tarifs &eacute;lev&eacute;s dans les agneaux. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

Les tarifs des agneaux restent élevés

Ovin : analyse commerciale sem 48-2020

Veaux&nbsp;: Le commerce reste extr&ecirc;mement compliqu&eacute; avec une offre qui demeure exc&eacute;dentaire pour les besoins de l&rsquo;int&eacute;gration ou de l&rsquo;export. La qualit&eacute; d&rsquo;ensemble des veaux de 8 jours demeure m&eacute;diocre au regard des tarifs offerts aux &eacute;leveurs. Le marasme est important, avec un mal-&ecirc;tre qui se concentre sur les collecteurs de veaux qui ont lanc&eacute; un coup de semonce et menacent d&rsquo;un boycott du ramassage des veaux pour faire bouger l&rsquo;ensemble de la fili&egrave;re veau. &nbsp;Veaux de boucherie&nbsp;: Les sorties actuelles correspondent aux mises en place limit&eacute;e de juin ce qui permet une stabilisation des prix malgr&eacute; un commerce compliqu&eacute; dans le secteur aval sans la restauration. La viande de veau commercialis&eacute;e dans les magasins reste appr&eacute;ci&eacute;e des consommateurs malgr&eacute; l&rsquo;&eacute;rosion des ventes sur cette fin de mois. Le commerce est normal dans les bons veaux de race &agrave; viande, mais les tarifs sont moins &eacute;volutifs.&nbsp; Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Veaux d&rsquo;engraissement&nbsp;: L&rsquo;&eacute;quilibre offre/demande restera tendu m&ecirc;me si le nombre de v&ecirc;lage tend &agrave; diminuer&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Veaux de race &agrave; viande&nbsp;: Les bons veaux viand&eacute;s seront mieux demand&eacute;s. &nbsp;&nbsp;&nbsp;Veaux de boucherie&nbsp;: La ma&icirc;trise des volumes permettra de tenir les prix malgr&eacute; le recul des ventes dans le secteur aval. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

Trop de veaux sont invendus et restent dans les fermes

Veau : analyse commerciale sem 48-2020

En broutards&nbsp;et taurillons 12-18 mois&nbsp;: Le march&eacute; italien reste peu demandeur avec des engraisseurs qui attendent de vider leurs ateliers pour les f&ecirc;tes de fin d&rsquo;ann&eacute;e. La demande demeure limit&eacute;e dans les broutards lourds mis en place pour des sorties de juin (p&eacute;riode peu dynamique pour le march&eacute; de la viande), mais le recul de l&rsquo;offre permet un &eacute;coulement un peu moins d&eacute;pressif que ces derni&egrave;res semaines. Dans les limousins, l&rsquo;offre est suffisante pour la demande dans les l&eacute;gers qui correspondent &agrave; la demande des &eacute;leveurs de la V&eacute;n&eacute;tie. Le Pi&eacute;mont pr&eacute;f&egrave;re de son c&ocirc;t&eacute; des m&acirc;les de plus de 400kg, avec une demande qui se tasse pour les sorties de juin. Les march&eacute;s de l&rsquo;ouest sont p&eacute;nalis&eacute;s par une qualit&eacute; souvent m&eacute;diocre. Ces animaux sont souvent fragiles et sensibles &agrave; une m&eacute;t&eacute;o peu favorable. Les bons m&acirc;les sont moins offerts et se vendent avec un peu plus de r&eacute;gularit&eacute;. Les tarifs restent baissiers dans les bonnes femelles destin&eacute;es au march&eacute; Italien avec une offre plus &eacute;toff&eacute;e et suffisante pour la demande. Les l&eacute;g&egrave;res ou de moindre conformation restent faiblement valoris&eacute;es.En bovins maigres + 18 mois&nbsp;: Les volumes restent &eacute;toff&eacute;s pour cette p&eacute;riode de l&rsquo;ann&eacute;e o&ugrave; les &eacute;leveurs cherchent &agrave; faire de la place pour rentrer les animaux pour l&rsquo;hiver. L&rsquo;activit&eacute; commerciale reste convenable avec des tarifs stables dans le bon cheptel d&rsquo;embouche avec du poids. Dans le milieu de gamme, la qualit&eacute; de l&rsquo;offre est moins relev&eacute;e avec des animaux souvent plus maigres ce qui engendre un tri plus sensible des acheteurs qui devront garder ces animaux plus longtemps avec plus de frais pour les repousser jusqu&rsquo;au printemps dans les sujets plus l&eacute;gers.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Broutards&nbsp;: Les volumes vont commencer &agrave; se tasser dans le bassin du Charolais ce qui devrait permettre un &eacute;coulement un peu plus r&eacute;gulier au fur et &agrave; mesure que les ateliers italiens vont se vider pour les f&ecirc;tes de fin d&rsquo;ann&eacute;e. &nbsp;&nbsp;Bovins maigres +18 mois&nbsp;: Le bon maigre sera stable, mais le tri sera plus sensible avec de la baisse dans le second choix. &nbsp;

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