&ldquo;Il est temps de r&eacute;armer l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise et europ&eacute;enne et que ces sujets reviennent au premier plan de la vision de nos dirigeants&rdquo;, a d&eacute;clar&eacute; Jean Fran&ccedil;ois Loiseau, pr&eacute;sident d'Interc&eacute;r&eacute;ales et de la commission th&eacute;matique interfili&egrave;res &ldquo;International&rdquo; de FranceAgriMer, &agrave; l'occasion d'un point presse au Salon de l'Agriculture &agrave; Paris le 28 f&eacute;vrier. Et de poursuivre : &ldquo; il est malheureux que ce soit un &eacute;v&egrave;nement comme une guerre qui nous rappelle cela. Il s&rsquo;agit qu&rsquo;une question de strat&eacute;gie fondamentale qui va au-del&agrave; de la politique&rdquo;, remettant au go&ucirc;t du jour la notion de stocks strat&eacute;giques en Europe.

Il a aussi reconnu que les fili&egrave;res fran&ccedil;aises et UE animales (volaille et porc notamment) sont &ldquo;tr&egrave;s fragilis&eacute;es&rdquo;. Il en va de m&ecirc;me pour les &eacute;conomies de ces fili&egrave;res en Espagne et en Italie, tr&egrave;s d&eacute;pendantes des importations de ma&iuml;s . Les stocks, dans ces pays, ne d&eacute;passent pas les trois semaines de production.

<div class="lireaussi">Voir aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/guerre-russie-ukraine-un-enjeu-de-securite-alimentaire-considerable" target="_blank">VIDEO - Guerre Russie-Ukraine&thinsp;: &laquo;&nbsp;un enjeu de s&eacute;curit&eacute; alimentaire consid&eacute;rable&nbsp;&raquo;</a></div>

&ldquo;Nous recevons ces derniers jours de nombreux appels en provenance de pays gros importateurs de c&eacute;r&eacute;ales qui cherchent des alternatives &agrave; leur flux en provenance de la mer Noire&rdquo; a t&rsquo;il ajout&eacute;. Jean Fran&ccedil;ois Loiseau a aussi remis du contexte global, &agrave; travers le prisme du conflit. &ldquo;Nous parlons d&rsquo;approvisionnement pour des pays qui sont tr&egrave;s fortement importateurs de c&eacute;r&eacute;ales et grains et dont les populations sont tr&egrave;s importantes. N&rsquo;oublions les &eacute;meutes de la faim d&rsquo;il y a quelques ann&eacute;es&rdquo;.

Concernant les entreprises fran&ccedil;aises pr&eacute;sentes en Ukraine, celles du secteur de la semence, du malt et du n&eacute;goce pourraient particuli&egrave;rement souffrir : arr&ecirc;t des productions, fermetures des usines, protection des salari&eacute;s et de l&rsquo;actif industriel... &ldquo;Et puis il y aura le jour d&rsquo;apr&egrave;s quand il faudra reconstruire des ponts, des routes, des infrastructures, des d&eacute;p&ocirc;ts de carburant... Ce sera long&rdquo;, a conclu Jean-Fran&ccedil;ois Loiseau. 
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<div class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/guerre-en-ukraine-emmanuel-macron-annonce-un-plan-de-resilience-agricole" target="_blank">Lire aussi : Guerre en Ukraine : Emmanuel Macron annonce un plan de r&eacute;silience agricole</a></div>

<h2>Impact du conflit en Ukraine sur le march&eacute; international des c&eacute;r&eacute;ales</h2>

Marc Zribi, chef de l&rsquo;unit&eacute; Grains et sucre de FranceAgriMer, a confirm&eacute; l'absence de trafic de marchandises dans les ports ukrainiens, certains servant &agrave; des op&eacute;rations militaires. Il a &eacute;galement signal&eacute; que l&rsquo;on commen&ccedil;ait &agrave; enregistrer des d&eacute;fauts de contrat pour raison de force majeure. Il a &eacute;galement pr&eacute;cis&eacute; que des questions apparaissent quant &agrave; la bonne tenue des futures semis en Am&eacute;rique latine, les pays producteurs de cette zone &eacute;tant tr&egrave;s d&eacute;pendants des intrants import&eacute;s depuis la zone Russie Ukraine.

<div class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/conflit-ukrainerussie-vers-un-report-de-la-demande-internationale-sur-les-cereales-francaises" target="_blank" title="No results">Lire &eacute;galement : Guerre en Ukraine : vers un report de la demande internationale sur les c&eacute;r&eacute;ales fran&ccedil;aises ?</a></div>

Marc Zribi a aussi rappel&eacute; les volumes encore exportables depuis la zone mer Noire vers le reste du monde : 6 Mt de bl&eacute; au d&eacute;part de l&rsquo;Ukraine dont la moiti&eacute; en bl&eacute; meunier et 18 Mt de ma&iuml;s. La campagne est quasi termin&eacute;e en orge. C&ocirc;t&eacute; Russie, 12 Mt seraient exportables en bl&eacute;, 3 Mt en ma&iuml;s et 1 Mt en orge. Il a aussi envisag&eacute; les diff&eacute;rents niveau de fragilit&eacute; ou de vuln&eacute;rabilit&eacute; de certains pays importateurs (Alg&eacute;rie, Maroc, Tunisie, Egypte, Moyen-Orient et Afrique subsaharienne.

Dans les jours &agrave; venir, et pour r&eacute;pondre aux besoins mondiaux en termes de c&eacute;r&eacute;ales, il est probable que &ldquo;l&rsquo;Argentine et l&rsquo;Australie pourront prendre le relais pour r&eacute;pondre aux demandes&rdquo; a prolong&eacute; Marc Zribi. Pour lui, il va manquer potentiellement entre 12 et 14 Mt de disponibilit&eacute; sur les march&eacute;s mondiaux. &ldquo;Le bilan des stocks finaux pour la France est pr&eacute;vu pour le moment &agrave; 3,5 Mt, soit entre 1 et 1,5 Mt par rapport &agrave; une ann&eacute;e normale&rdquo;. Une partie de ce surplus pourrait aussi alimenter une demande mondiale r&eacute;orient&eacute;e par la situation de conflit.

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<h2>Hausse des co&ucirc;ts de production &agrave; pr&eacute;voir sur de nombreuses fili&egrave;res</h2>

Pour la France, les cons&eacute;quences du conflit se feront surtout ressentir au niveau des co&ucirc;ts de production (hausse du p&eacute;trole, des carburants, du s&eacute;chage, des intrants/engrais...), &agrave; la fois pour les productions agricoles et pour certaines industries de transformation (sucre, amidon...). Le tournesol et les tourteaux en&nbsp; provenance d&rsquo;Ukraine sera aussi un sujet sensible pour une partie des fili&egrave;res d&rsquo;&eacute;levage hexagonale. L&rsquo;export de produits issus des industries agroalimentaires fran&ccedil;aises pourraient aussi souffrir, notamment en direction de la Russie.

Le conflit russo-ukrainien est présent dans tous les esprits pendant le Salon de l’agriculture, notamment chez les professionnels de l’agriculture et de l’agroalimentaire. L'organisme FranceAgriMer a organisé un point presse avec le président d'Intercéréales le 28 février au Sia pour faire le point sur la situation.

Guerre en Ukraine : J.F. Loiseau appelle à "réarmer l’agriculture française et européenne"

Si la faiblesse de la consommation li&eacute;e aux vacances scolaires entra&icirc;ne un commerce tr&egrave;s calme dans le secteur aval, la modestie saisonni&egrave;re de l&rsquo;offre permet de tenir les prix dans les bons agneaux laitons. La demande est r&eacute;serv&eacute;e dans les ordinaires ou les Lacaunes, mais les tarifs se tiennent. En brebis, la vente est r&eacute;guli&egrave;re avec une bonne tenue des cours. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>&nbsp;

Avis d’expert : 
La rentrée parisienne devrait donner un peu de tonus aux échanges dans un contexte assez incertain. L’équilibre offre/demande ne devrait pas apporter de grand changement sur le marché ovin.

les bons agneaux laitons se tiennent

Veaux d&rsquo;&eacute;levage et d&rsquo;engraissement &ndash; La tendance reste au contr&ocirc;le des prix de la part des int&eacute;grateurs qui ont des besoins maitris&eacute;s pour les sorties d&rsquo;ao&ucirc;t et qui doivent faire face &agrave; des co&ucirc;ts de production de plus en plus &eacute;lev&eacute;s. Le recul de l&rsquo;offre permet cependant un &eacute;coulement assez r&eacute;gulier avec un maintien des prix dans les lots de veaux Frisons, Normands ou Montb&eacute;liards mis en int&eacute;gration ou destin&eacute;s &agrave; l&rsquo;export. L&rsquo;offre reste suffisante dans les crois&eacute;s de milieu de gamme qui partent vers l&rsquo;Espagne ou qui sont engraiss&eacute;s en France. Les tarifs plafonnent dans les bons veaux crois&eacute;s U de conformation ou dans les Limousins. Veaux de boucherie &ndash; Le march&eacute; reste &eacute;quilibr&eacute;, par une maitrise de l&rsquo;offre de la part des int&eacute;grateurs. La demande tend &agrave; retrouver un niveau convenable &agrave; l&rsquo;approche de la rentr&eacute;e et avec les actions de mises en avant dans les magasins. &nbsp;Les prix sont stables dans les veaux

Avis d’expert : 
Veaux d’élevage et d’engraissement : La détente va devoir attendre encore un peu car les sorties sont encore pour Août.  
Veaux de boucherie – La demande devrait être plus régulière pour la rentrée.

Commerce normal pour la saison et cours stables

Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; Avec le redoux, les prairies sont verdoyantes, m&ecirc;me si elles manquent encore un peu de portance pour accueillir des animaux qui ne demandent qu&rsquo;&agrave; sortir. Le climat commercial reste tr&egrave;s porteur, avec une offre qui ne r&eacute;pond pas &agrave; la demande des engraisseurs ou des herbagers. La progression constante des prix de la viande se r&eacute;percute en permanence sur les prix du maigre, qu&rsquo;elles que soient les cat&eacute;gories concern&eacute;es.Broutards &ndash;&nbsp;La rar&eacute;faction de l&rsquo;offre dans les bons broutards l&eacute;gers active s&eacute;rieusement les &eacute;changes pour la repousse o&ugrave; les mises en place sur la France. &nbsp;Les disponibilit&eacute;s en broutards Charolais ou Limousins de 350/450 kg convenablement vaccin&eacute;s sont insuffisants pour servir nos partenaires europ&eacute;ens. La demande est &eacute;galement tr&egrave;s forte dans les taurillons lourds &agrave; destination de l&rsquo;Alg&eacute;rie avant le ramadan. La vaccination est de moins en moins un frein au commerce m&ecirc;me si elle reste p&eacute;nalisante dans le second choix qui doit rester sur la France. En femelles, les transactions restent actives avec des tarifs soutenus pour les bonnes Charolaises, &nbsp;Limousines ou crois&eacute;es &agrave; garder sur la France ou pour l&rsquo;export.&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>&nbsp;

Avis d’expert : 
Bovins maigres +18 mois : L’insuffisance de l’offre continuera de dynamiser les échanges et les tarifs resteront soutenus.           

Broutards : La faiblesse de l’offre restera très favorable aux éleveurs qui repoussent leurs sorties. La vente restera dynamique face aux nombreux débouchés et à la fermeté des prix de la viande.

Le commerce reste actif

Bovins races allaitantes&nbsp;: Au niveau commercial, si les femelles de cheville sont encore impact&eacute;es par les sports d&rsquo;hiver, la demande devrait doucement reprendre dans ces cat&eacute;gories pour la fin des vacances. Dans les autres cat&eacute;gories, le manque d&rsquo;offre est flagrant avec des cha&icirc;nes d&rsquo;abattages, tr&egrave;s loin de tourner &agrave; plein r&eacute;gime ce qui amplifie les co&ucirc;ts de production, sans compter l&rsquo;augmentation des co&ucirc;ts de transport dans des camions partiellement remplis. &nbsp;La tendance haussi&egrave;re se poursuit dans les Limousines, les Charolaises et toutes les gammes de marchandise de choix secondaire avec des abattoirs qui cherchent &agrave; couvrir leurs besoins pour honorer les commandes de leurs clients.&nbsp;R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash;&nbsp;Les industriels ont des besoins de minerai pour faire tourner leur atelier de transformation et surtout servir leurs clients &agrave; la veille de la rentr&eacute;e. De son c&ocirc;t&eacute;, l&rsquo;offre est en nette diminution avec des &eacute;leveurs qui observent l&rsquo;&eacute;volution positive des prix et freinent leur vente. La progression des prix observ&eacute;e cette semaine est in&eacute;dite, dans un contexte o&ugrave; chaque abattoir cherche &agrave; attirer les vaches destin&eacute;es au voisin.&nbsp;Jeunes bovins &ndash;&nbsp;Le march&eacute; europ&eacute;en fait face &agrave; un d&eacute;ficit croissant de marchandise. La demande export est ferme, mais de nombreux JB restent sur le march&eacute; fran&ccedil;ais et pour combler le recul de la production de femelles. Les tarifs progressent dans l&rsquo;ensemble des races et des cat&eacute;gories de marchandise. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>&nbsp;

Avis d’expert : 

Bovins races allaitantes : La demande devrait être plus ferme dans les bonnes femelles bouchère. La hausse va se poursuivre dans les autres catégories. 

Bovins races laitières : Le marché restera fortement déficitaire, avec des tarifs qui vont poursuivre leurs progressions. 

Jeunes bovins : la demande restera insatisfaite avec des tarifs fermes.

Le soleil brille sur les cours de la viande

Le Salon de l&rsquo;Agriculture a ouvert ses portes sous haute tension, car cette guerre et ses cons&eacute;quences vont certainement bouleverser les sc&eacute;narios &eacute;tablis. Les attaques antisp&eacute;cistes toujours men&eacute;es par une minorit&eacute; de personnes qui cherchent &agrave; capter une vision m&eacute;diatique vont devenir bien d&eacute;risoire au regard de ce qui se passe sur le sol ukrainien. La visibilit&eacute; d&rsquo;ensemble du salon va &eacute;galement en &ecirc;tre impact&eacute;e, malgr&eacute; le d&eacute;fil&eacute; des nombreuses personnalit&eacute;s politiques qui chercheront &agrave; grappiller des voix &agrave; quelques semaines des &eacute;lections pr&eacute;sidentielles. &nbsp;Le d&eacute;bat de fond sur le revenu des &eacute;leveurs&nbsp;restera n&eacute;anmoins le fil conducteur de la mise en place &agrave; marche forc&eacute;e d&rsquo;une loi Egalim2, dans laquelle un certain nombre d&rsquo;&eacute;leveurs ne semble pas si press&eacute; que &ccedil;a de s&rsquo;engager au regard de l&rsquo;emballement des prix sur le march&eacute; de la viande. La mesure la plus controvers&eacute;e est souvent celle qui rend obligatoire ces contrats sur 3 ans et qui prive l&rsquo;&eacute;leveur de libert&eacute; (sujet tr&egrave;s cher aux Fran&ccedil;ais). La guerre qui a &eacute;clat&eacute; cette semaine rend bien d&eacute;risoire toutes prospectives &agrave; 3 ans, m&ecirc;me si les industriels semblent de plus en plus int&eacute;ress&eacute;s par la s&eacute;curisation de l&rsquo;approvisionnement de leurs outils de production. Cette derni&egrave;re semaine de f&eacute;vrier, est &eacute;galement celle o&ugrave; les n&eacute;gociations commerciales amont/aval devraient se terminer. Or, tout n&rsquo;est pas r&eacute;gl&eacute;&nbsp;! Le monde de l&rsquo;&eacute;levage est &agrave; un croisement historique o&ugrave; la d&eacute;gradation de valeur subit pendant des d&eacute;cennies appara&icirc;t au grand jour. Dans un monde o&ugrave; les r&eacute;serves de viande bovine paraissaient in&eacute;puisables, il y a encore quelques ann&eacute;es, les industriels europ&eacute;ens observent depuis quelques mois une chute importante des disponibilit&eacute;s de minerai n&eacute;cessaire &agrave; l&rsquo;alimentation d&rsquo;une grande majorit&eacute; des populations. Fort de ce r&eacute;&eacute;quilibrage des forces, le march&eacute; de la viande conna&icirc;t une envol&eacute;e des prix jamais observ&eacute;e &agrave; ce jour. Cette fuite en avant tr&egrave;s profitable aux &eacute;leveurs, doit se retrouver dans le prix &agrave; la consommation sans quoi les entreprises les plus fragiles seront misent en danger. En un an, le prix de la viande n&rsquo;a progress&eacute; que de 4 &agrave; 5% sur les &eacute;tals quand il a bondi de 30% dans les fermes. Ce ph&eacute;nom&egrave;ne ne touche pas que la France, le recul de la production de r&eacute;formes laiti&egrave;res est notoire en Allemagne, aux Pays-Bas et dans les pays du nord de l&rsquo;U.E. Les disponibilit&eacute;s &agrave; l&rsquo;import sont moindres et converge vers une grande fermet&eacute; des prix dans un contexte o&ugrave; la guerre va bouleverser les &eacute;quilibres. Les disponibilit&eacute;s sont faibles dans de nombreuses r&eacute;gions Fran&ccedil;aises avec des &eacute;leveurs qui retardent leurs sorties (&agrave; la veille de la mise &agrave; l&rsquo;herbe) pour profiter de cette envol&eacute;e des prix. La dynamique commerciale est port&eacute;e par le niveau de la demande en viande hach&eacute;e pour pr&eacute;parer la rentr&eacute;e scolaire.

La guerre déclarée par la Russie rappelle des souvenirs douloureux de notre histoire, 77 ans après le dernier conflit qui avait embrasé toute l’Europe. L’enclenchement des hostilités sur le sol ukrainien aura inévitablement des conséquences économiques importantes que personne ne peut encore mesurer sur les marchés des matières premières et des énergies déjà en très forte tension.

Les bruits de botte très inquiétants

Vous ne pouvez pas venir au Salon de l'agriculture 2022 ? Pas de probl&egrave;mes. Pour suivre &agrave; distance les concours et pr&eacute;sentations de races, vous pouvez visionner le direct puis le replay de la captation vid&eacute;o du ring ovin sur la <a href="https://www.youtube.com/c/ConcoursG%C3%A9n%C3%A9ralAgricole" target="_blank">cha&icirc;ne YouTube du&nbsp;</a><a href="https://www.youtube.com/channel/UCbXXxVCffiV3XD8UsMwvAfQ">Concours g&eacute;n&eacute;ral agricole</a>. On y retrouve aussi les diff&eacute;rentes animations du ring ovin et caprin (laine, chien, pastoralisme, ch&egrave;vres...).

<a href="https://youtu.be/eOySI8OO9Mk" target="_blank">Replay du ring ovin du dimanche 6 mars 2022</a>

<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/eOySI8OO9Mk" title="YouTube video player" width="560"></iframe>

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<a href="https://youtu.be/lYg9IekkIK4" target="_blank">Replay du ring ovin du samedi 5 mars 2022</a>

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<a href="https://youtu.be/vI9mmLDBAZ4" target="_blank">Replay du ring ovin du vendredi 4 mars 2022</a>

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<a href="https://www.youtube.com/watch?v=vsvOV3i9C3w" target="_blank">Replay du ring ovin du jeudi 3 mars 2022</a>

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<a href="https://youtu.be/fN812iV95rM" target="_blank">Replay du ring ovin du mercredi 2 mars 2022</a>

<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="361" src="https://www.youtube.com/embed/cPpBg43J7dE" title="YouTube video player" width="642"></iframe>

<a href="https://youtu.be/W4zCWKH5kGI" target="_blank">Replay du ring ovin du mardi 1er mars 2022</a>&nbsp;:

<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="361" src="https://www.youtube.com/embed/W4zCWKH5kGI" title="YouTube video player" width="642"></iframe>

<a href="https://youtu.be/HVBWlxbRAzA" target="_blank">Replay du ring ovin du lundi 28 f&eacute;vrier 2022</a>&nbsp;:

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<a href="https://youtu.be/PPckQTTcRqQ" target="_blank">Replay du ring ovin du dimanche 27 f&eacute;vrier</a>&nbsp;:

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<a href="https://youtu.be/GdaUh5W5P60" target="_blank">Replay du ring ovin du samedi 26 f&eacute;vrier 2022</a> :

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Le Salon de l'agriculture de Paris retransmettait les présentations, concours et animations du ring ovin en direct puis en replay.

Retrouvez le ring ovin du salon de l'agriculture en replay

Une nouvelle appli pour r&eacute;aliser le diagnostic de <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/bien-etre-animal?page=" target="_blank">bien-&ecirc;tre animal </a>en &eacute;levage pour les bovins est lanc&eacute;e. Disponible sur ordinateur, tablette et smartphone et accessible aussi hors-ligne, elle facilitera le d&eacute;ploiement de BoviWell dans toute la France.

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/loutil-boviwell-attribue-une-note-de-bien-etre-animal-pour-le-bovins" target="_blank">L&rsquo;outil Boviwell attribue une note de bien-&ecirc;tre animal </a></div>

Une base de donn&eacute;es nationale s&eacute;curis&eacute;e permettra avec cet outil de disposer d'une "photographie" du bien-&ecirc;tre animal des bovins en France, et de d&eacute;cider au niveau des interprofessions lait et viande d'axes de progr&egrave;s collectifs. "Cet outil sera un &eacute;l&eacute;ment compl&eacute;mentaire dans l'enjeu de cr&eacute;ation de valeur de la fili&egrave;re et d'une juste r&eacute;mun&eacute;ration des &eacute;leveurs bovins fran&ccedil;ais" estime Interbev dans un communiqu&eacute;.

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/les-negociants-en-bestiaux-lancent-leur-demarche-rse" target="_blank">Les n&eacute;gociants en bestiaux lancent leur d&eacute;marche RSE</a></div>

Comme pr&eacute;vu depuis 2019, Interbev a l'objectif dans le cadre du Pacte soci&eacute;tal que le diagnostic BoviWell soit r&eacute;alis&eacute; pour l'ensemble des exploitations en d&eacute;marche Label Rouge ou dans une autre d&eacute;marche fili&egrave;re contractualis&eacute;e. "Une proc&eacute;dure de certification est en cours. Un diagnostic en &eacute;levage sera &agrave; r&eacute;aliser tous les trois ans."&nbsp; 

Au total, 4752 diagnostics ont d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;es en &eacute;levage bovin, dont 1685 en &eacute;levage bovins allaitants et 963 dans le cadre du Label Rouge. Les &eacute;levages ont &eacute;t&eacute; class&eacute;s "sup&eacute;rieur" ou "excellent" dans 93 % des cas.

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Une nouvelle version de l'appli de diagnostic de bien-être animal en élevage a été présentée dans le cadre du Salon de l'Agriculture. Interbev a la volonté d'intégrer BoviWell dans les conditions de production des labels rouges bovins.

[Bien-être animal] Une nouvelle appli pour le diagnostic BoviWell

Perspectives Agricoles : Pourquoi est-il int&eacute;ressant d&rsquo;implanter de l&rsquo;orge de printemps ? Luc Pelc&eacute; : Les surfaces sem&eacute;es en sortie d&rsquo;hiver varient souvent en fonction de la r&eacute;ussite ou non des cultures d&rsquo;hiver, d&rsquo;o&ugrave; une production en dents de scie. Pourtant, l&rsquo;orge de printemps pr&eacute;sente des atouts certains. Elle casse le cycle des adventices li&eacute;es aux cultures d&rsquo;hiver et est moins consommatrice d&rsquo;intrants que les orges d&rsquo;hiver. Son int&eacute;r&ecirc;t &eacute;conomique varie selon les ann&eacute;es, et les prix de vente bien s&ucirc;r, mais elle b&eacute;n&eacute;ficie de charges de production plus faibles que celles des autres c&eacute;r&eacute;ales &agrave; paille. Il y a, ces derniers temps, un regain d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t pour cette culture face aux difficult&eacute;s rencontr&eacute;es par les orges d&rsquo;hiver brassicoles, sensibles &agrave; la jaunisse nanisante, et du fait des contraintes de d&eacute;sherbage &agrave; l&rsquo;automne. En ce d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e 2022, l&rsquo;orge de printemps b&eacute;n&eacute;ficie d&rsquo;un contexte de prix favorable soutenu par les exportations vers les pays-tiers, en particulier vers la Chine.P. A. : Comment r&eacute;ussir la mise en place de la culture ? L. P. : L&rsquo;orge de printemps est la c&eacute;r&eacute;ale &agrave; paille la plus sensible aux conditions de semis. Il faut limiter le nombre de passages pour &eacute;viter les tassements, privil&eacute;gier un travail du sol superficiel et obtenir de la terre fine. Semer sur un sol gel&eacute; est un atout quand la situation se pr&eacute;sente. Dans tous les cas, un tr&egrave;s bon ressuyage du sol est indispensable : d&eacute;caler le semis est toujours pr&eacute;f&eacute;rable si les conditions ne sont pas propices &agrave; un bon contact graine-sol. La densit&eacute; de semis est un autre point de vigilance. Comme l&rsquo;orge de printemps a un cycle court, plus le semis est tardif, plus il faut semer dense pour obtenir au moins 800 &eacute;pis/m2. Le cr&eacute;neau id&eacute;al de semis se situe entre mi-f&eacute;vrier et mi-mars dans la majorit&eacute; des secteurs o&ugrave; elle est cultiv&eacute;e. L&rsquo;orge de printemps est particuli&egrave;rement sensible aux &agrave;-coups climatiques comme la s&eacute;cheresse en cours de montaison et l&rsquo;&eacute;chaudage de fin de cycle. Une bonne implantation est synonyme de robustesse et d&rsquo;une bonne valorisation des apports d&rsquo;azote.P. A. : Dans le contexte actuel, faut-il modifier les apports azot&eacute;s ? L. P. : Malgr&eacute; la flamb&eacute;e des prix de l&rsquo;azote, et afin de pr&eacute;server les rendements et les teneurs en prot&eacute;ines, des leviers restent prioritaires avant d&rsquo;envisager des r&eacute;ductions de dose. Le premier repose sur le calcul pr&eacute;cis des doses d&rsquo;azote pr&eacute;visionnelles. Ce calcul, par la m&eacute;thode du bilan, doit &ecirc;tre adapt&eacute; au contexte de l&rsquo;ann&eacute;e et au reliquat de sortie d'hiver - qu&rsquo;il convient de mesurer&nbsp;- pour limiter les apports au strict n&eacute;cessaire. Le fractionnement des apports est &eacute;galement un levier d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t. M&ecirc;me en situation s&egrave;che, la strat&eacute;gie de fertilisation la plus robuste sur l'orge de printemps est d&rsquo;apporter un tiers de la dose totale au semis, puis deux-tiers entre le tallage et le stade &laquo; &eacute;pi 1 cm &raquo;. Un apport massif au semis expose l&rsquo;orge a une faim azot&eacute;e en fin de cycle. Plus qu&rsquo;&agrave; un stade pr&eacute;cis, l&rsquo;apport en v&eacute;g&eacute;tation doit &ecirc;tre raisonn&eacute; selon les pluies et l&rsquo;&eacute;tat de nutrition des plantes. La m&eacute;thode HNT Extra d&eacute;velopp&eacute;e avec Yara est une bonne solution pour revoir la dose d&rsquo;azote selon le potentiel de l&rsquo;ann&eacute;e. Des gains de rendement, de 6 q/ha en moyenne, sont &agrave; la cl&eacute; dans les situations o&ugrave; un 3e apport est n&eacute;cessaire. Attention, il faut pr&eacute;voir une bande sur-fertilis&eacute;e d&egrave;s l&rsquo;apport d&rsquo;azote au semis car le diagnostic, &agrave; r&eacute;aliser autour du stade &laquo; 1 n&oelig;ud &raquo; avec la pince N-tester, n&eacute;cessite une valeur &eacute;talon.

Bien que les surfaces en orge de printemps semée à l’automne progressent, les semis de fin d’hiver restent très majoritaires, plus particulièrement dans les zones où l’hiver est rigoureux. Pour Luc Pelcé, animateur de la filière orges brassicoles chez Arvalis, cette espèce a des atouts à faire valoir.

Semer de l’orge de printemps à la fin de l’hiver est-il une évidence ?

<h2>Durcissement de la r&eacute;glementation depuis 2021</h2>Suite &agrave; l&rsquo;avis d&eacute;pos&eacute; en d&eacute;cembre 2018 par le Comit&eacute; National de l&rsquo;Agriculture Biologique, les r&egrave;gles ont chang&eacute; pour l&rsquo;&eacute;pandage des effluents : les lisiers des &eacute;levages porcins conventionnels ainsi que les fientes de poules en cages sont prohib&eacute;s. Il n&rsquo;est plus possible de les &eacute;pandre sur les terres qui sont exploit&eacute;es en agriculture biologique. Par ailleurs, sont &eacute;galement prohib&eacute;s les composts issus de ces effluents, ainsi que les <a href="https://www.cogedis.com/actualites/valorisation-agronomique-du-digestat-methanisation/">digestifs de m&eacute;thanisation</a> ou encore les mati&egrave;res provenant des centrifugeuses en station d&rsquo;&eacute;puration.Jusqu&rsquo;en 2021, la r&eacute;glementation permettait aux terres cultiv&eacute;es en bio de recevoir de l&rsquo;&eacute;pandage d&rsquo;effluents non bios. Cela n&rsquo;est d&eacute;sormais plus le cas avec la r&eacute;forme du r&egrave;glement bio qui limite d&eacute;sormais tr&egrave;s fortement ces &eacute;changes.&nbsp;<h2>Prise en compte de la taille des &eacute;levages</h2>Depuis le 1er janvier 2022, sur les terres en agriculture biologique, il est d&eacute;sormais interdit d&rsquo;&eacute;pandre des effluents issus d'&eacute;levages en syst&egrave;me caillebotis ou grilles int&eacute;grales ainsi que ceux d&rsquo;&eacute;levages en cages qui atteignent les seuils suivants : 85 000 emplacements pour les poulets, 60 000 pour les poules, 900 pour les truies et 3 000 pour les porcs de production, c&rsquo;est-&agrave;-dire de plus de 30 kg.Il faut enfin remarquer que certaines esp&egrave;ces, telles que les veaux de boucherie, les canards ou bien les lapins, ne sont plus cibl&eacute;es par l&rsquo;interdiction dans la mesure o&ugrave; elles ne sont pas concern&eacute;es par un seuil europ&eacute;en de taille d&rsquo;&eacute;levage.Les exploitations biologiques sont invit&eacute;es &agrave; s&rsquo;emparer de la probl&eacute;matique en vue de trouver de nouvelles sources d&rsquo;approvisionnement en mati&egrave;re organique. A l&rsquo;inverse, les exploitations conventionnelles d&eacute;passant ces seuils devront reconsid&eacute;rer leur plan d&rsquo;&eacute;pandage, dans la mesure o&ugrave; le d&eacute;bouch&eacute; des exploitations biologiques leur sera d&eacute;sormais ferm&eacute;.

L’exploitation de polyculture-élevage est un système diversifié dans lequel les effluents issus de l’élevage sont utilisés pour la fertilisation. Les exploitations qui ne peuvent pas combiner élevage et culture peuvent se tourner vers des éleveurs ou bien des prêteurs de terres afin de procéder à des échanges de services, notamment en matière d’effluents. La loi le leur permet.

Epandage des effluents en bio : la réglementation évolue

Au dernier pointage, en date du 24 f&eacute;vrier, la France totalisait 369 foyers d&rsquo;influenza hautement pathog&egrave;ne (IAHP), dont 348 dans le Sud-Ouest et 230 dans les Landes. Si l&rsquo;&eacute;pid&eacute;mie n&rsquo;est pas &eacute;radiqu&eacute;e, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/grippe-aviaire-226-communes-depeuplees-jusqu-a-1-3-millions-de-volailles-abattues" target="_blank">le d&eacute;peuplement d&eacute;cr&eacute;t&eacute; le 20 janvier dernier et concernant 226 communes</a> aux confins des Landes (161 communes), du Gers (39 communes) et des Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques (26 communes) a permis de stabiliser la situation au point d&rsquo;envisager la remise en place des jeunes galliformes et palmip&egrave;des, annonce le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture dans un communiqu&eacute;. Moyennant le respect d&rsquo;un strict protocole au sein des ex-foyers (nettoyage, d&eacute;sinfection, vide sanitaire de trois semaines...), le repeuplement pourra s&rsquo;op&eacute;rer &agrave; compter du 29 mars,<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">La Conf&rsquo; et le Modef demandent un moratoire</h2>Depuis le d&eacute;but de la crise sanitaire, 4,18 millions de volailles ont &eacute;t&eacute; abattues, ce qui fait de l&rsquo;&eacute;pid&eacute;mie en cours la plus grave des quatre crises sanitaires subies au cours des six ann&eacute;es pass&eacute;es, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-la-france-passe-au-statut-de-risque-eleve" target="_blank">en d&eacute;pit du confinement g&eacute;n&eacute;ralis&eacute; des volailles d&eacute;cr&eacute;t&eacute; le 5 novembre dernier, dat&eacute; du passage du risque mod&eacute;r&eacute; &agrave; &eacute;lev&eacute;</a>. &laquo;&nbsp;Pour la prochaine saison, va-t-on continuer &agrave; donner les cl&eacute;s du camion aux chauffards qui avec leur feuille de route nous ont conduit dans le mur ?&nbsp;&raquo;, s&rsquo;interrogent la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne et le Modef dans un communiqu&eacute; commun.Les deux organisations demandent un moratoire sur les conditions de reprises de la production. &laquo;&nbsp;Avant tout red&eacute;marrage, il faut agir sur les densit&eacute;s d&rsquo;&eacute;levage, les flux de transports d&rsquo;animaux et d&rsquo;humains et mettre enfin en place des analyses de risques par exploitation. C&rsquo;est &agrave; l&rsquo;Etat de reprendre en main la gestion de la grippe aviaire&nbsp;&raquo;, font-elles savoir.<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">L&rsquo;Anvol s&rsquo;inqui&egrave;te du projet exp&eacute;rimental de vaccination</h2>A l&rsquo;automne dernier, le minist&egrave;re avait singuli&egrave;rement renforc&eacute; l&rsquo;arsenal pr&eacute;ventif afin d&rsquo;endiguer une &eacute;pizootie qui d&eacute;passe largement les fronti&egrave;res nationales. L&rsquo;enqu&ecirc;te &eacute;pid&eacute;miologique, diligent&eacute;e le 20 janvier dans la foul&eacute;e du plan de d&eacute;peuplement et au sujet de laquelle le minist&egrave;re n&rsquo;a communiqu&eacute; aucune information &agrave; ce stade, fournira peut-&ecirc;tre de nouvelles pistes nouvelles.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pour-l-anses-contre-l-influenza-aviaire-il-faut-renforcer-la-biosecurite-et-reduire-les-deplacements" target="_blank" title="">Pour l&rsquo;Anses, contre l'influenza aviaire, il faut renforcer la bios&eacute;curit&eacute; et r&eacute;duire les d&eacute;placements</a>
</aside>
Face &agrave; ce qui ressemble de plus en plus &agrave; de l&rsquo;impuissance, le minist&egrave;re s&rsquo;est r&eacute;solu &agrave; exp&eacute;rimenter la piste vaccinale des palmip&egrave;de, l&rsquo;esp&egrave;ce la plus sensible au virus.Mais cette solution, interdite en Europe, pourrait d&eacute;placer le probl&egrave;me sur le terrain &eacute;conomique. &laquo;&nbsp;Nous soutenons l&rsquo;exp&eacute;rimentation mais il est tr&egrave;s risqu&eacute; d&rsquo;annoncer le lancement d&rsquo;une &eacute;tude exp&eacute;rimentale en France avant d&rsquo;avoir convaincu nos partenaires europ&eacute;ens, voire nos clients internationaux de l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t scientifique de cette d&eacute;marche, d&eacute;clare Paul Lopez, pr&eacute;sident de la F&eacute;d&eacute;ration des industries avicoles (FIA), membre de l&rsquo;Anvol, l&rsquo;interprofession&nbsp;des volailles de chair. En g&eacute;n&eacute;tique comme en viande, c&rsquo;est un terrain particuli&egrave;rement fertile pour nos pays concurrents qui se servent de ces d&eacute;clarations pour dire que la France n&rsquo;est plus un pays dans lequel on peut avoir confiance sur le plan sanitaire, ce qui est une h&eacute;r&eacute;sie. Suite aux premi&egrave;res d&eacute;clarations, certaines entreprises de g&eacute;n&eacute;tique ne comprennent pas que la France, ayant &eacute;t&eacute; le berceau des souches pour la diversification des volailles, prenne cette orientation. Ces entreprises ne vont plus investir en France et pourraient m&ecirc;me quitter le territoire&nbsp;&raquo;.

Le dépeuplement préventif décrété le 20 janvier a permis de stabiliser l’épidémie dans le Sud-Ouest, moyennant l’abattage de 4,18 millions de volailles. La confédération paysanne et le Modef demandent un moratoire sur les conditions de reprise de la production. L’Anvol s’inquiète du projet expérimental de vaccination.

Influenza aviaire : le début de repeuplement fixé au 29 mars dans le Sud-Ouest

Disponible sur Apple ou Android, l&rsquo;appli lanc&eacute;e par Tuffigo-Rapidex fin 2021 indique le niveau de remplissage des silos en temps r&eacute;el et le pr&eacute;visionnel de stock &agrave; quatre jours. &laquo;&nbsp;Il suffit de s&eacute;lectionner le silo &agrave; renouveler, de pr&eacute;ciser le tonnage et le type d&rsquo;aliment puis par un clic de d&eacute;clencher l&rsquo;envoi d&rsquo;un mail pr&eacute;rempli de commande au fabricant d&rsquo;aliment&nbsp;&raquo;, explique Jean-Lou Le Guellec, de Tuffigo-Rapidex. Gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;appli, les fabricants d&rsquo;aliment peuvent livrer &agrave; leur parc de clients le juste stock au bon moment, optimisant leur cha&icirc;ne logistique.

MyTR Silos traite les donn&eacute;es de remplissage des silos provenant de deux syst&egrave;mes de mesures&thinsp;: les pesons sous silo avec jauge de contrainte via la <a href="https://www.reussir.fr/volailles/une-regulation-de-poulailler-concue-pour-et-avec-les-eleveurs" target="_blank">r&eacute;gulation du b&acirc;timen</a>t ainsi que la solution de capteur connect&eacute; de la soci&eacute;t&eacute; Nanolike, dont Tuffigo-Rapidex est le distributeur exclusif sur la France. Cette solution est propos&eacute;e sous la forme d&rsquo;un abonnement annuel de 59&nbsp;&euro; (sur cinq ans) et le capteur &agrave; 599&nbsp;euros.

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