<p>Le bilan pr&eacute;visionnel du bl&eacute; tendre fran&ccedil;ais publi&eacute; mi-janvier par FranceAgriMer a jet&eacute; un pav&eacute; dans la mare. <strong>Le stock final de la campagne 2021-2022 pourrait atteindre pr&egrave;s de 3,7&nbsp;millions de tonnes (Mt) &agrave; fin juin</strong>, au plus haut depuis 2005. Tout en soulignant les nombreuses incertitudes qui demeurent pour la deuxi&egrave;me moiti&eacute; de campagne, Marc Zribi, chef de l&rsquo;unit&eacute; Grains de FranceAgriMer, a convenu &laquo;&nbsp;<em>qu&rsquo;un tel niveau de stock pourrait contribuer &agrave; d&eacute;tendre le prix du bl&eacute; pour donner une bouff&eacute;e d&rsquo;air suppl&eacute;mentaire pour la comp&eacute;titivit&eacute; &agrave; l&rsquo;export</em>&nbsp;&raquo;.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Le point sur |</strong> <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/le-ble-tendre-francais-accro-lexport" target="_blank" title="March&eacute;s : l&amp;#039;export, indispensable d&eacute;bouch&eacute; du bl&eacute; tendre fran&ccedil;ais">L'export, indispensable d&eacute;bouch&eacute; du bl&eacute; tendre fran&ccedil;ais</a></div>

<p><strong>L&rsquo;une des cl&eacute;s du bilan se trouve en Alg&eacute;rie</strong>. Ce pays, d&eacute;bouch&eacute; majeur pour le bl&eacute; fran&ccedil;ais, en importe historiquement chaque ann&eacute;e entre 4 et 6 Mt. Mais les temps changent : en novembre, <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/exportations-lalgerie-pourrait-souvrir-au-ble-russe-des-septembre" target="_blank">le gouvernement alg&eacute;rien a remont&eacute; &agrave; 1&nbsp;% le taux autoris&eacute; de grains punais&eacute;s</a>, levant le dernier obstacle &agrave; l&rsquo;achat de bl&eacute; russe. La Russie devrait s&rsquo;y engouffrer, avec d&eacute;j&agrave; plus de 300 000 tonnes exp&eacute;di&eacute;es vers l&rsquo;Alg&eacute;rie, une premi&egrave;re !</p>

<div class="flourish-embed flourish-chart" data-src="visualisation/8532692"><script src="https://public.flourish.studio/resources/embed.js"></script></div>

<p>Les exportations fran&ccedil;aises p&acirc;tissent &eacute;galement des <strong>brouilles diplomatiques entre Paris et Alger</strong>. Malgr&eacute; une comp&eacute;titivit&eacute; retrouv&eacute;e, les ventes de bl&eacute; tricolore&nbsp;vers l&rsquo;Alg&eacute;rie patinent : moins d&rsquo;1,2 Mt &agrave; fin d&eacute;cembre, contre 2 &agrave; 4 Mt en ann&eacute;e normale &agrave; m&ecirc;me date (en excluant les ann&eacute;es de faible production ou de probl&egrave;me qualitatif, comme 2016 et 2020). Et toujours pas de bl&eacute; fran&ccedil;ais dans l&rsquo;appel d&rsquo;offres alg&eacute;rien de janvier, pour chargement en mars.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi |</strong>&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/les-exportations-francaises-de-ble-tendre-face-la-concurrence-feroce-de-lest" target="_blank">Les exportations fran&ccedil;aises de bl&eacute; tendre face &agrave; la concurrence f&eacute;roce de l&rsquo;Est</a></div>

<p>Pour atteindre les 9 Mt &agrave; l&rsquo;export sur pays tiers pr&eacute;vus par FranceAgriMer (qui n&rsquo;emp&ecirc;cheraient donc pas un fort gonflement des stocks), <strong>il faudra mettre les bouch&eacute;es doubles sur d&rsquo;autres destinations</strong>. Le dynamisme des achats chinois y contribue, ainsi que de bonnes performances possibles sur plusieurs pays africains. Gare toutefois &agrave; la grosse concurrence argentine sur l&rsquo;Afrique du Nord. Le contexte est d&eacute;cid&eacute;ment mena&ccedil;ant pour les prix fran&ccedil;ais, &agrave; moins que les cours mondiaux ne s&rsquo;emballent de nouveau sur fond de cours de&nbsp;l&rsquo;&eacute;nergie et de tensions g&eacute;opolitiques avec la Russie.</p>



Les stocks de blé tendre français pourraient être au plus haut depuis 2005, tandis que l’Algérie boude l’origine France, faisant peser un risque de baisse des cours.

Blé tendre : les gros stocks français vont-ils faire baisser les prix ?

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<p><strong>La MSA a fait les comptes :</strong> <a href="https://statistiques.msa.fr/publication/les-installations-dexploitants-agricoles-continuent-de-reculer-en-2020-infostat/" target="_blank">le nombre d&rsquo;installations a diminu&eacute; de 6,7&nbsp;% en 2020</a>. 12 508 chefs d&rsquo;exploitation se sont install&eacute;s, soit 898 de moins qu&rsquo;en 2019. Cette diminution affecte toutes les cat&eacute;gories. Les jeunes de 40 ans et moins, &eacute;ligibles aux aides &agrave; l&rsquo;installation, totalisent 8 838 personnes (- 3,5&nbsp;%). Ils repr&eacute;sentaient les deux tiers des installations. Les installations tardives baissent de 12&nbsp;%. Le nombre chute particuli&egrave;rement dans les Landes (- 31,8&nbsp;%), l&rsquo;Essonne (- 31,3&nbsp;%), la Ni&egrave;vre (-30,9&nbsp;%) et la Seine-et-Marne (- 28,9&nbsp;%). La dynamique est inverse dans les Yvelines (+&nbsp;39,5&nbsp;%), la Marne (+&nbsp;38,9&nbsp;%), l&rsquo;Allier (+&nbsp;27,7&nbsp;%) et le Bas-Rhin (+&nbsp;23,9&nbsp;%). &Agrave; l&rsquo;&eacute;chelle des r&eacute;gions, seule la r&eacute;gion Grand Est voit son nombre d&rsquo;installations progresser (+&nbsp;11,6&nbsp;%).</p>

<div class="lireaussi"><strong>Le point sur | </strong><a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/transmettre-son-exploitation-eviter-les-embuches" target="_blank" title="Transmettre son exploitation&thinsp;agricole : &eacute;viter les emb&ucirc;ches">Transmettre son exploitation agricole : &eacute;viter les emb&ucirc;ches</a></div>

<p>Le taux de pluriactivit&eacute; augmente d&rsquo;un point, &agrave; 35,8&nbsp;% en 2020. Les femmes repr&eacute;sentent 39,6&nbsp;% de l&rsquo;ensemble des nouveaux entrants. Elles sont 51,8&nbsp;% parmi les installations tardives. La superficie moyenne par jeune install&eacute; diminue, pour atteindre 34,1&nbsp;hectares. En 2020, seul un quart des jeunes install&eacute;s exploitent une superficie de plus de 52 hectares. Un quart des install&eacute;s tardifs mettent en valeur plus de 31&nbsp;hectares.</p>
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<div class="lireaussi"><strong>T&eacute;moignage/transmission |</strong>&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/foncier-agricole-nous-avons-prefere-un-bail-de-18-ans-plutot-quun-bail-de-carriere" target="_blank">&laquo;&nbsp;Nous avons pr&eacute;f&eacute;r&eacute; un bail de 18 ans plut&ocirc;t qu&rsquo;un bail de carri&egrave;re &raquo;</a></div>

<p>&nbsp;</p>

<div class="lireaussi">&nbsp;</div>
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Le nombre d’installations «chute» de 6,7% en 2020, annonce la MSA. Cette diminution touche toutes les catégories d'installés.

Exploitations agricoles : les installations en baisse sensible en 2020

<p>Alors que le trafic maritime d&rsquo;Haropa Port cro&icirc;t de 12 % entre 2020 et 2021, &agrave; 83,6 Mt, les vracs solides sont en retrait de 4 % &agrave; 13,8 Mt, avec une activit&eacute; C&eacute;r&eacute;ales en net repli de 13 % &agrave; 7,6 Mt. Le bilan fluvial d&rsquo;Haropa Port est &eacute;galement en progression en 2021 (+4 %, &agrave; 22,5 Mt), gr&acirc;ce aux bons r&eacute;sultats de l&rsquo;activit&eacute; BTP et Conteneurs, l&rsquo;activit&eacute; C&eacute;r&eacute;ales reculant de 14 % &agrave; 2,2 Mt.</p>

<h3>La demande chinoise dynamise les chargements sur le second semestre</h3>

<p>&laquo;&nbsp;Apr&egrave;s une fin de campagne 2020/2021 h&eacute;sitante&nbsp;&raquo; (seules 6,45 Mt de c&eacute;r&eacute;ales export&eacute;es, en raison de la faible r&eacute;colte de 2020) et &laquo;&nbsp;un mois de juillet en demi-teinte&nbsp;&raquo;, le mois d&rsquo;ao&ucirc;t a enregistr&eacute; un &laquo;&nbsp;excellent r&eacute;sultat&nbsp;&raquo; (+70 % versus ao&ucirc;t 2020) et les quatre derniers mois de 2021 pr&eacute;sentent une hausse significative, avec &laquo;&nbsp;+42 % par rapport &agrave; 2020&nbsp;&raquo;, indique Haropa Port. Et d&rsquo;ajouter&nbsp;: &laquo;&nbsp;Les premiers r&eacute;sultats du mois de janvier confirment cette tendance&nbsp;&raquo;.</p>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/haropa-port-de-rouen-enregistre-un-bon-debut-de-campagne-20212022" target="_blank">Lire aussi&nbsp;: "Exportation de c&eacute;r&eacute;ales : Haropa-Port de Rouen enregistre &laquo; un bon d&eacute;but de campagne &raquo; 2021/2022"</a></div>

<p>Cette progression des chargements sur la premi&egrave;re partie de la campagne 2021/2022 est &agrave; mettre sur le compte de &laquo;&nbsp;la&nbsp;forte demande chinoise (2 Mt de c&eacute;r&eacute;ales export&eacute;es vers la Chine, soit 50 % des exportations c&eacute;r&eacute;ali&egrave;res de Haropa Port contre 34 % sur l&rsquo;ensemble de la derni&egrave;re campagne)&nbsp;&raquo; et &agrave; &laquo;&nbsp;un d&eacute;but de campagne actif vers le Maghreb (0,9 Mt, 20,5 % des exportations du port)&nbsp;&raquo;.</p>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/senalia-enregistre-une-bonne-activite-lexportation-sur-les-six-premiers-mois-de-la-campagne" target="_blank">Lire aussi&nbsp;: "Exportation de c&eacute;r&eacute;ales : bonne activit&eacute; pour S&eacute;nalia sur les six premiers mois de la campagne 2021/2022"</a></div>

<p>Des r&eacute;sultats qui font d&rsquo;Haropa Port le premier exportateur maritime de c&eacute;r&eacute;ales fran&ccedil;ais, avec 46 % de parts de march&eacute;.</p>

<h3>Un pr&eacute;-acheminement fluvial en perte de vitesse</h3>

<p>Si le trafic fluvial en &Icirc;le-de-France a progress&eacute; de 4 % &agrave; 22,5 Mt en 2021, en raison de la bonne dynamique du BTP, &eacute;tay&eacute;e par le Grand Paris, les Jeux olympiques 2024 ou encore le projet Eole, l&rsquo;acheminement des c&eacute;r&eacute;ales par la voie d&rsquo;eau a subi le &laquo; lent d&eacute;marrage de la campagne c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re&nbsp;&raquo;, avec une perte de 500&nbsp;000 t, &agrave; 30,9 Mt (-7 %), par rapport &laquo;&nbsp;au record de la pr&eacute;c&eacute;dente campagne&nbsp;&raquo;.&nbsp; <strong>&nbsp;</strong></p>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/haropa-port-et-vnf-signent-une-convention-de-partenariat-pour-accelerer-lessor-du-fret-fluvial" target="_blank">Lire aussi&nbsp;: "Haropa Port et VNF signent une convention de partenariat pour acc&eacute;l&eacute;rer l&rsquo;essor du fret fluvial"</a></div>



Si les chargements de céréales sur l’année civile 2021 sont en baisse de 13 %, à 7,6 Mt, ils sont en hausse de 5 % par rapport à la moyenne quinquennale de 7,3 Mt.

Haropa Port : 2021, de bons résultats globaux malgré un net repli des exportations de céréales

<div>
<p><strong>L&rsquo;&eacute;volution r&eacute;cente de la <a href="https://www.reussir.fr/feu-vert-europeen-aux-proteines-animales-transformees-pour-nourrir-les-porcs-et-volailles" target="_blank">r&eacute;glementation </a>permet d&rsquo;envisager les insectes comme une source</strong> prometteuse de mati&egrave;re premi&egrave;re alimentaire. Riches en prot&eacute;ines de haute qualit&eacute; et d&rsquo;acides amin&eacute;s essentiels, les insectes sont des candidats id&eacute;aux &agrave; la substitution de soja import&eacute;. En revanche, ils sont encore pour l&rsquo;instant tr&egrave;s co&ucirc;teux. Cependant, des propri&eacute;t&eacute;s int&eacute;ressantes peuvent &ecirc;tre exploit&eacute;es, notamment au regard du bien-&ecirc;tre animal.</p>

<p>De tout temps, les insectes ont fait partie du r&eacute;gime alimentaire des oiseaux, fouillant et grattant le sol &agrave; la recherche de ces mets attractifs. L&rsquo;utilisation de larves d&rsquo;insectes - vivantes ou pas - comme enrichissement du milieu de vie pourrait permettre de stimuler les comportements naturels.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/volailles/les-faisans-adorent-manger-les-larves-vivantes-de-la-mouche-soldat-noir" target="_blank">Les faisans adorent les larves de mouches soldat noir</a></div>

<h3>Un effet important sur l&rsquo;activit&eacute; mais ponctuel</h3>

<p><strong>Afin d&rsquo;identifier des modalit&eacute;s r&eacute;alistes d&rsquo;utilisation de ces larves</strong> comme mat&eacute;riel d&rsquo;enrichissement du milieu d&rsquo;&eacute;levage, l&rsquo;Itavi a mis en place un essai dans la cadre du <a href="https://www.itavi.asso.fr/content/nourrir-les-volailles-avec-des-insectes-avantages-nutritionnels-sante-et-durabilite" target="_blank"><strong>projet PINHS</strong> </a>port&eacute; par l&rsquo;Inrae. Il visait &agrave; &eacute;tudier l&rsquo;effet de la distribution de larves de mouches soldats noires (vivantes ou d&eacute;shydrat&eacute;es) en compl&eacute;ment d&rsquo;un aliment complet, sur le comportement, l&rsquo;activit&eacute;, l&rsquo;&eacute;tat sanitaire et les performances de poulets de chair Ross 308.</p>

<p><strong>L&rsquo;apport de larves vivantes ou s&eacute;ch&eacute;es augmente de plus de 40&nbsp;% le nombre d&rsquo;animaux en activit&eacute;</strong> par rapport &agrave; ceux n&rsquo;ayant re&ccedil;u aucun enrichissement, mais uniquement au moment de leur distribution. Cet effet est d&rsquo;autant plus important que la fr&eacute;quence de distribution est &eacute;lev&eacute;e.</p>

<p>Le mode de pr&eacute;sentation des larves (vivantes ou s&eacute;ch&eacute;es) n&rsquo;influence pas l&rsquo;activit&eacute;.</p>

<p>&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/_RAV273_PROD_ITAVI_Larves_NIV1_2.jpg" /><figcaption>Une plus grande app&eacute;tence pour les larves vivantes a &eacute;t&eacute; observ&eacute;e avec un temps de quelques minutes contre plus d'une vingtaine avec les larves s&eacute;ch&eacute;es. &copy; Itavi</figcaption></figure><p>&nbsp;</p>

<p>En revanche, <strong>une plus grande app&eacute;tence pour les larves vivantes a &eacute;t&eacute; observ&eacute;e</strong>, avec une consommation totale des larves de l&rsquo;ordre de quelques minutes, par rapport aux larves s&eacute;ch&eacute;es (plus d&rsquo;une vingtaine de minutes) ou encore au bl&eacute;, o&ugrave; des refus ont &eacute;t&eacute; constat&eacute;s.</p>

<h3>Un indice de consommation am&eacute;lior&eacute;</h3>

<p>&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/_RAV273_PROD_ITAVI_Larves_NIV1_3.jpg" /><figcaption>La consommation d&rsquo;aliment sur la p&eacute;riode croissance-finition a &eacute;t&eacute; diminu&eacute;e d&rsquo;environ 200 g par poulet lorsque des larves s&eacute;ch&eacute;es &eacute;taient distribu&eacute;es &copy; Itavi</figcaption></figure><p>&nbsp;</p>

<p><strong>L&rsquo;apport de larves n&rsquo;a pas eu d&rsquo;effets n&eacute;gatifs sur les performances </strong>des poulets et sur leur &eacute;tat sanitaire (pododermatites, emplumement, troubles locomoteurs). La consommation d&rsquo;aliment sur la p&eacute;riode croissance-finition a &eacute;t&eacute; diminu&eacute;e d&rsquo;environ 200&nbsp;g par poulet lorsque des larves s&eacute;ch&eacute;es &eacute;taient distribu&eacute;es, am&eacute;liorant de plus de 0,13 point l&rsquo;efficacit&eacute; alimentaire des poulets nourris de larves, calcul&eacute;e hors consommation des insectes.</p>

<p>D&rsquo;autres &eacute;tudes sont encore n&eacute;cessaires, notamment pour investiguer l&rsquo;effet des larves sur les comportements sp&eacute;cifiques (exploration, confort) et l&rsquo;impact co&ucirc;t/b&eacute;n&eacute;fice.</p>

<p><strong>Ce type d&rsquo;enrichissement reste pour l&rsquo;instant peu abordable. </strong>Il augmente le co&ucirc;t alimentaire respectivement de 17&nbsp;% pour les larves vivantes et de 35&nbsp;% pour les s&eacute;ch&eacute;es, mais il pourra l&rsquo;&ecirc;tre d&rsquo;ici quelques ann&eacute;es avec l&rsquo;optimisation du co&ucirc;t de production des insectes.</p>
</div>

<div>
<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/volailles/nourrir-le-monde-avec-des-mouches-et-des-scarabees">Nourrir le Monde avec des insectes</a></div>
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<div class="encadre__wrapper">
<h3 class="encadre">Le bien-&ecirc;tre passe par l&rsquo;enrichissement</h3>

<p class="encadre">&ndash; La plupart du temps inactifs, les poulets de chair &agrave; croissance rapide sont susceptibles de souffrir de probl&egrave;mes de pattes ;</p>

<p class="encadre">- L&rsquo;enrichissement du milieu peut les att&eacute;nuer en encourageant l&rsquo;expression de comportements naturels et en stimulant l&rsquo;activit&eacute; des animaux ;</p>

<p class="encadre">&ndash; Plusieurs &eacute;tudes ont d&eacute;j&agrave; montr&eacute; l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t des ballots de paille pour augmenter les comportements exploratoires (fouille, forage, perchage) ;</p>

<p class="encadre">&ndash; Des enrichissements attractifs et naturels, tels que les larves d&rsquo;insectes semblent prometteurs, mais peu d&rsquo;&eacute;l&eacute;ments techniques sont disponibles et publi&eacute;s.</p>
</div>



Selon l'Itavi, distribuer quotidiennement des larves de mouches soldats noires permettrait d’augmenter l’activité des poulets de chair sans dégrader les performances de croissance.

Les larves d’insectes activent les poulets

<p><strong>Au 14 f&eacute;vrier, le nombre de foyers d&rsquo;influenza aviaire connus en Europe s&rsquo;&eacute;levait &agrave; 1043 cas d&eacute;tect&eacute;s dans des &eacute;levages </strong>de volailles et dans 33 pays europ&eacute;ens (1981 pour l&rsquo;avifaune et les oiseaux captifs), &agrave; compter du mois d&rsquo;ao&ucirc;t.</p>

<p>&nbsp;</p>

<p><strong>Et ce sont la France et l&rsquo;Italie qui scorent le plus</strong>, avec respectivement <strong>316 et 309 foyers</strong>. En revanche, les d&eacute;clarations s&rsquo;amenuisent fortement, signifiant que les zones contamin&eacute;es ont &eacute;t&eacute; vid&eacute;es des animaux (foyers et d&eacute;peuplement) et surtout qu&rsquo;elles ne s&rsquo;&eacute;tendent presque plus.</p>

<p><strong>A l&rsquo;&eacute;chelle de l&rsquo;Europe,</strong> les donn&eacute;es recueillies par la plateforme d&rsquo;&eacute;pid&eacute;miosurveillance montrent bien une d&eacute;croissance continue depuis quatre semaines.</p>

<p>L&rsquo;&eacute;pizootie semble donc &eacute;voluer vers des cas sporadiques contenus par les mesures de bios&eacute;curit&eacute;, les restrictions de mouvement et l&rsquo;abattage en anneau.</p>

<div class="align-center">
  
  
            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/styles/normal_size/public/foyers%20IA%20-ESA%20au%2015%20fev%20.png.webp?itok=BuGSiUZn" width="747" height="347" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Nombre de foyers IAHP H5 en Europe par semaine de suspicion ou d&eacute;but d'&eacute;v&eacute;nement du 1er ao&ucirc;t 2021 au 13 f&eacute;vrier 2022</div>
      
&copy;
    Plateforme ESA

</div>
<p>&nbsp;</p>

<p>&nbsp;</p>



Selon le bulletin épidémiologique de la Plateforme ESA du 15 février, le nombre de foyers déclarés en élevages baisse constamment en Europe depuis un mois.

Influenza aviaire : le nombre de foyers régresse en Europe

<p>Les trois gaz &agrave; effet de serre (GES) &eacute;mis par le secteur agricole, &agrave; savoir le m&eacute;thane (CH4) pour 44%, le protoxyde d&rsquo;azote (NO2) pour 42% et le dioxyde de carbone (CO2) pour 16%, constituent un cocktail inflammable pour le climat. De par leur impact potentiel sur les syst&egrave;mes agricoles (assolements, rendements, parasitisme...) dont les m&eacute;faits sont d&eacute;j&agrave; perceptibles, les GES s&rsquo;invitent dans le quotidien des exploitations.</p><p>Ce n&rsquo;est pas encore le cas pour l&rsquo;ammoniac (NH3), qui n&rsquo;est pas un gaz &agrave; effet de serre mais un pr&eacute;curseur de particules fines, &agrave; l&rsquo;origine de nombreuses pathologies (asthme, allergies, maladies respiratoires ou cardiovasculaires...). L&rsquo;ammoniac et les &eacute;missions de m&eacute;thane et de protoxyde d&rsquo;azote ont n&eacute;anmoins un d&eacute;nominateur commun&nbsp;: les engrais min&eacute;raux et organiques. L&rsquo;ammoniac fait en g&eacute;n&eacute;ral parler de lui au printemps, en &eacute;tant &agrave; l&rsquo;origine des pics de particules fines cons&eacute;cutifs aux &eacute;pandages de sortie d&rsquo;hiver. Les pics m&eacute;nagent peu de doute quant &agrave; leur origine agricole&nbsp;puisque l&rsquo;agriculture est responsable de 94% des &eacute;missions d&rsquo;ammoniac, selon le Centre interprofessionnel technique d&rsquo;&eacute;tudes de la pollution atmosph&eacute;rique (CITEPA). Dans le d&eacute;tail, 29% sont li&eacute;es &agrave; l&rsquo;&eacute;pandage des engrais min&eacute;raux, 21% &agrave; l&rsquo;&eacute;pandage d&rsquo;engrais organiques et 9% aux &eacute;pandages &agrave; la p&acirc;ture, le solde &eacute;tant le fait des b&acirc;timents d&rsquo;&eacute;levage, des fosses et des fumi&egrave;res.</p><h2>Le cas des engrais min&eacute;raux azot&eacute;s</h2><p>Dans un rapport publi&eacute; en 2020, consacr&eacute; aux politiques de lutte contre la pollution de l&rsquo;air, la Cour des comptes avait abord&eacute; le cas de l&rsquo;ammoniac, avec le constat suivant&nbsp;: &laquo;&nbsp;<em>bien que des solutions existent et soient mises en &oelig;uvre depuis de nombreuses ann&eacute;es dans plusieurs pays europ&eacute;ens, la prise de conscience en France a &eacute;t&eacute; particuli&egrave;rement tardive, et peu de mesures contraignantes sont actuellement mises en &oelig;uvre&nbsp;</em>&raquo;.&nbsp;Pour y rem&eacute;dier, l&rsquo;institution proposer notamment d&rsquo;int&eacute;grer la qualit&eacute; de l&rsquo;air dans la r&eacute;glementation des pollutions d&rsquo;origine agricole et dans les crit&egrave;res de conditionnalit&eacute; des aides de la Pac.</p><p>Depuis, la loi Climat et r&eacute;silience est pass&eacute;e par l&agrave;. L&rsquo;agriculture b&eacute;n&eacute;ficie cependant d&rsquo;un sursis s&rsquo;agissant des engrais min&eacute;raux azot&eacute;s, sous le coup d&rsquo;une redevance, au cas o&ugrave; les &eacute;missions de NH3 sortiraient deux ans d&rsquo;affil&eacute;e, de la trajectoire fix&eacute;e &agrave; l&rsquo;horizon 2030 (-13% par rapport &agrave; 2005) en vertu de l&rsquo;application de la Directive europ&eacute;enne NEC (National Emission Ceilings). Le NO2 se voit simultan&eacute;ment appliqu&eacute; une contrainte de -15% par rapport &agrave; 2015 dans le cadre de la loi Climat.</p><p>En ce qui concerne l&rsquo;ammoniac, les engrais min&eacute;raux b&eacute;n&eacute;ficient d&rsquo;une &eacute;chappatoire, au moins partielle, li&eacute;e au type d&rsquo;engrais. Selon l&rsquo;Ademe et le CITEPA, dans les m&ecirc;mes conditions d&rsquo;&eacute;pandage, les ammonitrates sont caract&eacute;ris&eacute;es par un facteur d&rsquo;&eacute;mission inf&eacute;rieur de quatre fois &agrave; celui de la solution azot&eacute;e et de sept fois &agrave; celui de l&rsquo;ur&eacute;e. Selon la Cour des comptes, la part des ammonitrates a recul&eacute;&nbsp;43% &agrave; 37% entre 2005 et 2016. L&rsquo;Allemagne par exemple a interdit l&rsquo;usage d&rsquo;ur&eacute;e et de solution azot&eacute;e sans inhibiteur d&rsquo;ur&eacute;ase, une piste en cours d&rsquo;&eacute;valuation en France par l&rsquo;Anses.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/yara-france-il-y-a-10-a-gagner-sur-le-pilotage-et-10-sur-la-forme-d-engrais-azote" target="_blank" title="">Yara France&nbsp;: &laquo;&nbsp;Il y a 10% &agrave; gagner sur le pilotage et 10% sur la forme d&rsquo;engrais azot&eacute;&nbsp;&raquo;</a>
</aside>
<h2>Le cas des engrais organiques</h2><p>Tout comme les engrais min&eacute;raux, le sort des engrais organiques, liquides et solides, est li&eacute; au Plan national de r&eacute;duction des &eacute;missions de polluants atmosph&eacute;riques (PREPA), la d&eacute;clinaison nationale de la directive NEC. Il repose notamment sur la mise en &oelig;uvre d&rsquo;un Plan mat&eacute;riels d&rsquo;&eacute;pandages moins &eacute;missifs, pr&eacute;sent&eacute; par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture en 2021, pr&ocirc;nant notamment &laquo;&nbsp;<em>l&rsquo;interdiction progressive des buses palettes avec interdiction totale &agrave; l&rsquo;horizon 2025 pour l&rsquo;&eacute;pandage des effluents liquides et l&rsquo;incorporation des effluents solides dans un d&eacute;lai post &eacute;pandage inf&eacute;rieur &agrave; 12 heures, dans les contextes &eacute;conomiques, agronomiques et organisationnels qui le permettent</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>Parmi les facteurs limitants figurent, pour les lisiers, des contraintes financi&egrave;res (+2500 &agrave; +3000 &euro;/m&egrave;tre pour un pendillard) et techniques (pentes fortes, &eacute;l&eacute;ments de liti&egrave;re, corps flottants entrainant le bouchage des tubes). L&rsquo;enfouissement des apports solides, surrepr&eacute;sent&eacute;s en France par rapport &agrave; d&rsquo;autres pays, est en butte &agrave; une double impasse&nbsp;: il n&rsquo;existe pas de mat&eacute;riels moins &eacute;missifs que les &eacute;pandeurs existants tandis que l&rsquo;enfouissement est impossible sur prairies.</p><p>Les &eacute;ch&eacute;ances r&eacute;glementaires sont encore un peu lointaines et les futures astreintes encore floues. Mais le printemps et les risques de pic d'&eacute;mission font office de piqure de rappel.</p>


Polluant atmosphérique préjudiciable à la santé, l’ammoniac dégagé par les épandages d’engrais et d’effluents d’élevage est promis à un encadrement plus strict des pratiques, avec notamment l’interdiction programmée des buses à palette sur les tonnes à lisier et des astreintes d’enfouissement des fumiers.

L’ammoniac, l’autre nuage d’émissions problématiques

<p><strong>L&rsquo;Etat a d&eacute;gag&eacute; 35 millions d&rsquo;euros au titre des indemnisations vers&eacute;es aux entreprises avicoles</strong> op&eacute;rant en dehors de la production proprement dite des volailles et palmip&egrave;des&nbsp;: abattoirs, centres de conditionnement d&rsquo;&oelig;ufs, transporteurs, fabricants d&rsquo;aliments, intervenants (nettoyage&hellip;).</p>

<p>Elles concernent les <strong>pertes de non production caus&eacute;es par l&rsquo;&eacute;pizootie d&rsquo;influenza aviaire H5N8 en 2021</strong>. Pour m&eacute;moire, le maillon production a re&ccedil;u une enveloppe de 89,5 millions d&rsquo;euros, sold&eacute;e en d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi&nbsp;: <a href="https://www.reussir.fr/volailles/aides-influenza-2020-2021-demander-le-solde-dindemnisation-avant-le-14-janvier" target="_blank">Demander le solde des aides &eacute;leveurs avant le 14 janvier 2021</a></div>

<p>Ces entreprises sont les derni&egrave;res &agrave; b&eacute;n&eacute;ficier du dispositif, dans la mesure o&ugrave; c&rsquo;est l&rsquo;exc&eacute;dent brut d&rsquo;exploitation (EBE) r&eacute;alis&eacute; en 2021 qui entre dans l&rsquo;&eacute;gibilit&eacute; fond&eacute;e sur trois &eacute;l&eacute;ments&nbsp;:</p>

<ul><li><strong>Un EBE tr&egrave;s sp&eacute;cialis&eacute; en aviculture et dans les communes touch&eacute;es&nbsp;(ZR)</strong> : l&rsquo;EBE de 2018 a d&ucirc; &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute; &agrave; 60 % dans la ZR et &agrave; 60 % dans l&rsquo;activit&eacute; avicole&nbsp;(&agrave; 65 % en dehors des abattoirs et des centres d&rsquo;emballage) ;</li>
	<li><strong>Une baisse d&rsquo;EBE d&rsquo;au moins 30 % </strong>dans la ZR, en 2021 par rapport &agrave; 2018&nbsp;;</li>
	<li><strong>Un EBE global inf&eacute;rieur en 2021 par rapport &agrave; 2018.</strong></li>
</ul><p>Le dossier est &agrave; <strong><a href="https://www.franceagrimer.fr/filiere-viandes/Viandes-blanches/Accompagner/Dispositifs-par-filiere/Aides-de-crises/Influenza-aviaire-H5N8-entreprises-de-l-aval-services" target="_blank">t&eacute;l&eacute;charger sur le site de FranceAgriMe</a>r </strong>qui instruit les demandes et verse les fonds.</p>

<p>L&rsquo;aide vers&eacute;e est au <strong>minimum de 1000 euros et au maximum de 4 millions par entreprise</strong> (8 millions pour un m&ecirc;me groupe).</p>

<p>En cas d&rsquo;un total des demandes sup&eacute;rieur aux 35 millions, une cl&eacute; de r&eacute;partition est pr&eacute;vue pour privil&eacute;gier les TPE/PME, ceux les plus impact&eacute;s et ceux les plus sp&eacute;cialis&eacute;s.</p>

<p>&nbsp;</p>



Le guichet de réception des demandes d’indemnisation des entreprises avicoles aval touchées par l’épizootie d’influenza aviaire en 2021 est ouvert  jusqu’au 11 mars.

Influenza aviaire H5N8 2020-2021 : demandes d’aides pour l’aval jusqu'au 11 mars

<figure  style="text-align: left;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/czEnJL-Jq3Y?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>Betterave-sucre : bons niveaux de prix en perspective</figcaption>
</figure>
<p>Les prix du sucre au niveau mondial ont l&eacute;g&egrave;rement baiss&eacute; par rapport &agrave; leur plus haut de novembre 2021, mais restent &eacute;lev&eacute;s.</p><p>En Europe, la saison betteravi&egrave;re 2021-2022 se place comme un retour &agrave; la normale, avec des rendements autour de la moyenne quinquennale. Une situation qui contribue &agrave; soutenir les prix au niveau europ&eacute;en, indique Fran&ccedil;ois Thaury, la production de cette ann&eacute;e ne permettant pas de reconstituer les stocks &agrave; un niveau suffisant.&nbsp;</p><p>Pour la prochaine campagne, <em>&ldquo;le niveau des surfaces betteravi&egrave;res en France reste un sujet de pr&eacute;occupation"</em>, apr&egrave;s la baisse observ&eacute;e au cours des derni&egrave;res ann&eacute;es. Fran&ccedil;ois Thaury anticipe une baisse de l&rsquo;ordre de 3% de la surface betteravi&egrave;re fran&ccedil;aise pour la saison 2022-2023.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/semis-d-hiver-en-france-moins-de-ble-plus-d-orge-et-de-colza" target="_blank" title="">Semis d&rsquo;hiver en France : moins de bl&eacute;, plus d&rsquo;orge et de colza</a>
</aside>



[Le point des marchés] Dans un contexte de forte volatilité des matières premières agricoles, le marché du sucre ne fait pas exception. Les prix du sucre restent cependant élevés, avec un potentiel de baisse limité. François Thaury, consultant chez Agritel, détaille les éléments déterminants sur ce marché et dresse le bilan de la campagne betteravière en Europe.

Betterave-sucre : bons niveaux de prix en perspective

<p>Le CTIFL et l&rsquo;Itab organisent une <strong>rencontre technique sur la production de fruits en agriculture biologique</strong>, qui aura lieu <strong>jeudi 3 mars 2022</strong> au centre CTIFL de Balandran (Gard). Il s&rsquo;agira de pr&eacute;senter les derni&egrave;res connaissances scientifiques et techniques en arboriculture biologique afin d&rsquo;accompagner le d&eacute;veloppement de la fili&egrave;re.</p>

<h3>Les leviers techniques pour s'adapter</h3>

<p>Ce rendez-vous, destin&eacute; principalement aux producteurs, techniciens, et chercheurs, portera sur les <strong>diff&eacute;rentes &eacute;volutions r&eacute;glementaires qui impactent la fili&egrave;re</strong>, et les leviers techniques mobilisables pour s&rsquo;adapter : gestion des bioagresseurs, choix vari&eacute;tal, qualit&eacute; et conservation ou encore emballages. On retrouvera, parmi les th&eacute;matiques qui seront abord&eacute;es : <strong>la gestion de la gu&ecirc;pe de l&rsquo;amandier, le traitement &agrave; l&rsquo;eau chaude pour l&rsquo;assainissement du mat&eacute;riel fruitier</strong>, la gestion des maladies de conservation en pomme...</p>

<p><strong>Le programme complet et le formulaire d'inscription sont &agrave; retrouver <a href="https://www.ctifl.fr/journee/rencontre-technique-fruits-agriculture-biologique-2022/programme.html" target="_blank">sur le site du CTIFL</a>.</strong></p>

<div class="lireaussi"><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/dossier/pomme-et-poire-a-chacune-sa-conservation">Pomme et poire : &agrave; chacune sa conservation</a></div>



Une rencontre technique sur la production de fruits bio est organisée par le CTIFL et l'Itab le 3 mars dans le Gard, au centre CTIFL de Balandran.

Production de fruits en AB : rendez-vous le 3 mars pour la rencontre technique CTIFL/Itab

<h2>Les d&eacute;rogations</h2>

<p><strong>Curatio </strong>a re&ccedil;u une d&eacute;rogation valable <strong>jusqu&rsquo;au 19 mai 2022</strong>, sur <strong>pommier et poirier</strong> (tavelures), <strong>p&ecirc;cher et abricotier</strong> (monilioses, cloques, o&iuml;dium, coryneum et polystigma), <strong>prunier </strong>(monilioses, coryneum et polystigma, rouille, tavelure), <strong>cerisier </strong>(coryneum et polystigma, monilioses, anthracnose), <strong>olivier </strong>(maladie de l&rsquo;&oelig;il de paon et cercosporiose), <strong>amandier </strong>(rouille). Ses conditions d&rsquo;utilisation d&eacute;pendent de l&rsquo;usage consid&eacute;r&eacute;.</p>

<p><strong>Quassol </strong>est autoris&eacute; par d&eacute;rogation <strong>jusqu&rsquo;au 2 juin 2022</strong>, sur <strong>prunier, pommier et poirier contre les hoplocampes</strong>. Il s&rsquo;emploie &agrave; la dose de 0,6 kg/ha, en 2 applications maximum.</p>

<p><strong>Success 4</strong> a obtenu une d&eacute;rogation valable <strong>jusqu&rsquo;au 15 juin 2022</strong>, pour un usage sur <strong>pommier </strong>contre l&rsquo;<strong>anthonome</strong>. Il s&rsquo;utilise &agrave; la dose de 0,2 l/ha par application (2 applications maximum). Ce produit est utilisable en bio.</p>

<p><strong>Desogerme Bactisem Liquide</strong> est autoris&eacute; par d&eacute;rogation <strong>jusqu&rsquo;au 15 juin 2022</strong> pour la <strong>d&eacute;sinfection des semences potag&egrave;res</strong>. Il s&rsquo;emploie &agrave; la dose de 0,150 l/kg de semences en 1 application suivie de 3 bains de rin&ccedil;age.</p>

<p><em>Source : <a href="https://agriculture.gouv.fr/produits-phytopharmaceutiques-autorisations-de-mise-sur-le-marche-dune-duree-maximale-de-120-jours" target="_blank">minist&egrave;re de l'Agriculture</a></em></p>

<p>&nbsp;</p>

<h2>Les produits retir&eacute;s</h2>

<p><strong>Nervazotime </strong>(fongicide, vigne) : fin d'utilisation le <strong>28 f&eacute;vrier 2022.</strong></p>

<p><strong>Zodime</strong>, <strong>Dimezoxas </strong>(fongicides, vigne) : fin d'utilisation le <strong>1<sup>er</sup> mars 2022.</strong></p>

<p><em>Source : <a href="https://ephy.anses.fr/" target="_blank">Anses, plateforme e-phy</a></em></p>



Curatio, Quassol et Success 4 sont actuellement utilisables par dérogation.

L'actu phyto : 3 dérogations en cultures fruitières

<p>En 2009, Sylvain Murat rejoint son p&egrave;re, Alain, pour constituer un GAEC familial. Dipl&ocirc;m&eacute; d&rsquo;un BTS production animale acquis du c&ocirc;t&eacute; de Limoges, il va profiter de son installation pour restructurer l&rsquo;exploitation.</p><h2>La Limousine d&eacute;finitivement&nbsp;!</h2><p>Juste avant son arriv&eacute;e, les Limousines avaient d&eacute;j&agrave; pris le pouvoir. Son p&egrave;re avait supprim&eacute; les laiti&egrave;res et les Salers. Il avait m&ecirc;me anticip&eacute; le changement et l&rsquo;installation de son fils en achetant au GIE Liredoc, un troupeau Limousin en cessation d&rsquo;activit&eacute; pour cause de retraite. &laquo; <em>A l&rsquo;&eacute;poque, ces vaches n&rsquo;&eacute;taient pas inscrites au Herd Book mais leur qualit&eacute; et leur docilit&eacute; ont fini par nous convaincre de faire d&eacute;finitivement le pas ; c&rsquo;est la Limousine qu&rsquo;il nous fallait</em> &raquo;, explique Alain Murat. Et Sylvain de pr&eacute;ciser : <em>&laquo; nous avons eu de la chance, car encore &agrave; cette &eacute;poque, en trois g&eacute;n&eacute;rations, on pouvait rallier le Herd Book en d&eacute;marrant avec des vaches non inscrites &raquo;.</em></p><p>&nbsp;Le GAEC Murat fra&icirc;chement &eacute;tabli venait de se d&eacute;couvrir une passion pour la race Limousine. &laquo; <em>L&rsquo;installation de Sylvain nous a boost&eacute;s</em> &raquo;, ajoute Alain. C&rsquo;est &agrave; ce moment-l&agrave;, que l&rsquo;exploitation s&rsquo;est agrandie de 40 ha et que le troupeau est pass&eacute; de 80 &agrave; 120 vaches.</p><p>2001 a &eacute;t&eacute; l&rsquo;ann&eacute;e de l&rsquo;adh&eacute;sion au contr&ocirc;le de performances, 2004 fut celle de l&rsquo;adh&eacute;sion au Herd Book. Les ins&eacute;minations artificielles ont fait leur arriv&eacute;e. La structure venait d&rsquo;amorcer un tournant d&eacute;cisif.</p><p>&laquo; <em>A d&eacute;buter en Limousin, j&rsquo;ai pr&eacute;f&eacute;r&eacute; commencer en m&rsquo;engageant &agrave; fond ; je me suis dit que notre investissement serait total ou ne serait pas</em> &raquo;, ajoute Sylvain. En 2011, une stabulation grande et fonctionnelle est construite. En 2014, un autre agrandissement de structure est op&eacute;r&eacute; avec 60 ha de plus ; le troupeau passe de 120 &agrave; 160 vaches.</p><p>Doucement, une nouvelle organisation du travail se met en place en m&ecirc;me temps que s&rsquo;installe une pression de s&eacute;lection novatrice. C&rsquo;est &agrave; ce moment-l&agrave;, que le choix des taureaux va se faire en centre de s&eacute;lection. <em>&laquo; Le choix des taureaux en station, achet&eacute;s individuellement ou en commun avec d&rsquo;autres &eacute;leveurs s&rsquo;est vite impos&eacute; &agrave; nous et cela nous a permis de mettre le pied sur l&rsquo;acc&eacute;l&eacute;rateur </em>&raquo;, r&eacute;torque Sylvain. <em>&laquo; Nous visons maintenant un type de vaches mixtes avec du bassin et des qualit&eacute;s maternelles. Pour atteindre plus rapidement notre objectif, le groupe CANTALIM pour les taureaux achet&eacute;s en groupe et les stations d&rsquo;&eacute;valuation nous ont beaucoup apport&eacute; </em>&raquo;, pr&eacute;cise Sylvain.</p><h2>Liredoc et GELIOC, pour leur dynamisme et leur proximit&eacute;&nbsp;!</h2><p>Depuis 2016, chez les Murat, 55 g&eacute;nisses de renouvellement sont conserv&eacute;es et 20 sont vendues gestantes annuellement &agrave; des producteurs de viande via le GIE Liredoc. Les v&ecirc;lages sont d&eacute;finitivement regroup&eacute;s &agrave; l&rsquo;automne pour une meilleure gestion du troupeau. Les vaches tardives partent, elles aussi, &agrave; la reproduction. Les broutards sont export&eacute;s sur l&rsquo;Italie via CELIA. L&rsquo;achat des taureaux se fait tour &agrave; tour entre Lanaud et GELIOC.</p><p><u>Le GAEC poss&egrave;de 6 taureaux dont 3 sont issus de GELIOC</u> :</p><p>- &OElig;illet (RCV, Ignace x Colibri) achet&eacute; avec S&eacute;bastien Merle en f&eacute;vrier 2019 pour ses facilit&eacute;s de naissance.</p><p>- Opera (RCV, Br&eacute;sil x Bambou) achet&eacute; avec S&eacute;bastien Merle en novembre 2019 pour sa morphologie et son potentiel de croissance.</p><p>- Mail (RCV, Gala x Coluche) achet&eacute; adulte en 2021 pour sa morphologie mixte, son bassin exceptionnel et sa finesse d&rsquo;os.</p><p><em>&nbsp;</em>&laquo;<em>GELIOC, c&rsquo;est &agrave; la fois bien et pratique ; ce n&rsquo;est pas loin et c&rsquo;est presque comme une affaire de famille</em>&raquo;, explique Alain Murat. &laquo;<em>Le travail qui est fait en amont est une bonne chose pour les &eacute;leveurs ; quand on y va, on sait qu&rsquo;il y a du travail de s&eacute;lection qui &agrave; d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; fait</em>&raquo;, rench&eacute;rit Sylvain. Article GELIOC</p>


Avant les années 2000, Alain Murat était installé individuellement sur l’exploitation familiale à Ytrac aux portes d’Aurillac.
Il y élevait 30 vaches laitières, 30 Salers et 20 Limousines. La migration lente mais déterminée du troupeau vers la race Limousine, avait débuté. L’installation de son fils a accéléré le mouvement.

Le GAEC Murat à Ytrac (15) la plébiscite !

<p>&nbsp;<strong>Organic Produce Network</strong>, l&rsquo;association professionnelles bio fruits et l&eacute;gumes aux Etats-Unis, vient d&rsquo;&eacute;diter son rapport annuel. Il fait le point sur le<strong>s ventes au cours de l&rsquo;ann&eacute;e 2021. Il apparait que celles-ci ont augment&eacute; de 5,5 % en 2021, d&eacute;passant les 9 Md$ (7,95 Md&euro;) pour la premi&egrave;re fois</strong>. &nbsp;L&rsquo;association souligne que <strong>la performance des fruits et l&eacute;gumes bio ( +5,5 % en ventes, +2,1 % en volumes) a &eacute;t&eacute; sup&eacute;rieure &agrave; celle du secteur conventionnel (+1,9 % en ventes, -3,3 % en volumes)</strong>, d&rsquo;une ann&eacute;e sur l&rsquo;autre. L&agrave; aussi pour la premi&egrave;re fois.</p>

<h3>La salade en sachet domine le march&eacute;</h3>

<p>Du c&ocirc;t&eacute; des produits, <strong>les salades emball&eacute;es sont en t&ecirc;te du TOP 5 des fruits et l&eacute;gumes bio, avec 1,5 Md$ de chiffre d&rsquo;affaires (1,32 Md&euro;)</strong>. Cependant, par rapport &agrave; la progression &agrave; deux chiffres enregistr&eacute;e en 2020, les ventes ont consid&eacute;rablement ralenti (+3,2 %) tout comme le volume commercialis&eacute; (+ 0,9 %) en 2021. Pour Organic Produce Network, la raison de ce ralentissement proviendrait probablement de la r&eacute;ouverture des restaurants avec l&rsquo;all&egrave;gement des restrictions li&eacute;es &agrave; la pand&eacute;mie.</p>

<p>Derri&egrave;re ce v&eacute;ritable moteur des ventes, <strong>les petits fruits rouges frisent les 1,5 Md$ de ventes en 2021.</strong> Avec un total de 1,4 Md$ (1,24 Md&euro;), l<strong>a cat&eacute;gorie progresse de 13.9%</strong>. Avec un gain en volumes de 10,2 % d'une ann&eacute;e sur l'autre ( &agrave; 10&nbsp;900 t), les petits fruits rouges (fraises, myrtilles, framboises et m&ucirc;res) ont continu&eacute; de gagner en popularit&eacute; en 2021, et elles ont &eacute;galement connu une meilleure valorisation (60 % sup&eacute;rieur) par rapport aux produits conventionnels</p>

<p>Les <strong>pommes bio ont connu une augmentation de 6,3 % des ventes en 2021</strong>, ce qui n&rsquo;&eacute;gale pas sa performance de 2020, mais cela est assez impressionnant compte tenu que les volumes est en recul de 2,7% cette ann&eacute;e (1,22 Mt). Du coup, elle acc&egrave;de &agrave; la troisi&egrave;me place des meilleures ventes en 2021.</p>

<div class="align-center">
  
  
            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/normal_size/public/Organic_Produce%282%29.jpg?h=68442524&amp;itok=rdclmIIy" width="800" height="550" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
&copy;
    Wallmart

</div>
<h3>Herbes qui rient, carottes qui pleurent</h3>

<p>En 2021, les herbes et &eacute;pices fra&icirc;ches biologiques ont pris une pause apr&egrave;s la pouss&eacute;e de croissance fulgurante &agrave; deux chiffres qu'elles ont affich&eacute;es en 2020. Les ventes ont augment&eacute; de 5,4 %, tandis que le volume a affich&eacute; une l&eacute;g&egrave;re baisse de 2,7 %. Pour Organic Produce Network, cela sugg&egrave;re que la flamb&eacute;e de la &laquo;&nbsp;cuisine&nbsp;&agrave; la maison&nbsp;&raquo; observ&eacute;e au cours de la premi&egrave;re ann&eacute;e de la pand&eacute;mie a peut-&ecirc;tre l&eacute;g&egrave;rement diminu&eacute;.</p>

<p>Cinqui&egrave;me dans le TOP 5 des meilleures ventes, les carottes biologiques ont enregistr&eacute; des ventes de pr&egrave;s de 430 M$ (380 M&euro;) en 2021. Cependant, par rapport &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente, le l&eacute;gume est en baisse de 1,3 % en vente et de 4,4 % en volume, probablement en raison d'une baisse du comportement de stockage des consommateurs ainsi qu'au retour de la restauration. Avec&nbsp; une valorisation jug&eacute;e modeste de 31 % par rapport aux carottes conventionnelles, elles demeurent n&eacute;anmoins l'un des fruits et l&eacute;gumes biologiques les plus abordables dans le rayon.</p>



Les ventes de fruits et légumes bio aux Etats-Unis ont encore progressé en 2021. Cependant, en comparaison des augmentations très fortes enregistrées en 2020, le secteur semble reprendre un peu son souffle.

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