Après un an de conflit en Ukraine, où en est le blé tendre ?
A l’image des derniers regains de tension de fin décembre en mer Noire, le marché des céréales s’accoutume toujours plus rapidement aux effets d’annonce de la Russie, relèvent les experts Agritel. A suivre dans la rubrique [les cours].
Si le début de semaine dernier marquait un retour du blé sur Euronext proche de sa résistance des 300 €/t et à Chicago des 8 $/boisseau, le marché a fini par s’essouffler faute de nouveaux éléments.
Sur le marché physique, la Tunisie publiait le résultat de son appel d’offres pour un volume de 100 000 t vendredi dernier. L’Egypte de son côté revient également aux achats avec comme délai de réponse le 22 février.
La réalité du commerce international devrait laisser transparaitre le manque de compétitivité des origines européennes face aux prix russes.
A l’approche de la fin de la 1ère année de conflit en Ukraine le 24 février et à 1 mois de la date limite du renouvellement du corridor le 19 mars en mer Noire, la volatilité devrait rester en place sur le marché des grains. A cela viennent s’ajouter également les aléas qui pourraient venir altérer une situation déjà fragile sur la récolte 2023.
FranceAgriMer publiait vendredi dernier un état des cultures, estimées à 93 % dans un état bon à excellent en France.
En ce lundi férié aux Etats-Unis, Chicago sera fermé.