Deux tiers des nappes sous la normale à la veille de l’hiver
Selon le BRGM, 65% des niveaux des nappes étaient sous les normales mensuelles au 1er novembre, une situation plus favorable qu’il y a un an, mais avec des situations locales plus contrastées, critiques sur le pourtour méditerranéen, le couloir Rhône-Saône et le sud de l’Alsace.
65% des points d’observation sont en dessous des normales mensuelles, contre 66% en septembre, et 18% sont, comme en septembre, très bas. Cependant, la situation est globalement plus favorable que celle observée l’année dernière, où 75% des niveaux étaient situés sous les normales. Des situations locales plus contrastées sont toutefois plus présentes en 2023 qu’en 2022. Tel est le condensé de la situation hydrologique dressé par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) en date du 1er novembre, et qui ne prend donc pas en compte les intempéries qui frappent depuis le début du mois les régions Bretagne, Normandie et Hauts-de-France.
Plusieurs nappes présentent des situations favorables, avec des niveaux modérément hauts à hauts par rapport aux mois d’octobre des années antérieures. Il s’agit notamment de la nappe de la craie marneuse cénomanienne du littoral d'Artois-Picardie, des nappes de l’isthme du Cotentin et des calcaires jurassiques du Bessin à la Sarthe ou encore des nappes alluviales de l’Adour et du Gave du Pau.
De nombreuses nappes présentent des situations peu favorables. Il s’agit notamment des nappes inertielles plioquaternaires et miocènes du Sundgau, du Dijonnais, de la Bresse, de la Dombes et du Nord Isère, de la nappe alluviale de l’Aude et des nappes de l’aquifère multicouche du Roussillon.