Pêches : production en légère hausse, prix en baisse

Avec 231.000 tonnes, la production de pêches et nectarines est annoncée en hausse de 1% sur un an. En juillet, les cours baissent par rapport à 2022, mais restent supérieurs aux prix moyens 2018-2022.

Selon les prévisions établies par Agreste au 1er août, la production française de pêches, nectarines, brugnons et pavies pour 2023 est estimée à 231.000 tonnes, un niveau proche de celui de l’an dernier, mais supérieur de 3% à la moyenne 2018-2022. Comparé à l’an dernier, la récolte est moins précoce et retrouve un calendrier plus conforme à la normale.

En Occitanie, qui concentre 45 % de la production nationale en 2022, localisée pour l’essentiel en Roussillon et dans le Gard, la production est annoncée en hausse de 6%. Dans le Roussillon, la production y est plus importante que prévue, les restrictions d’irrigation n’ayant pas été accentuées en début d’été.

La production est également attendue en hausse (+12%) en Provence-Alpes-Côte-D’azur (32% de la production nationale en 2022). En revanche, les intempéries de juin ont affecté la récolte (-19%) en vallée du Rhône (18% de la production nationale en 2022). Comparé à l’an dernier, la récolte est moins précoce et retrouve un calendrier plus conforme à la normale.

Un marché actif

En juillet 2023, le marché est actif grâce à une météo estivale favorisant la consommation de pêches. Des actions commerciales de mise en avant et de promotion dans les rayons de la GMS maintiennent la demande à un bon niveau. En fin de mois, le marché se tend avec une offre abondante consécutive au pic des apports de la saison. Au marché Saint Charles à Perpignan (Pyrénées-Orientales), les arrivages de juillet en provenance d’Espagne sont toujours supérieurs à ceux de 2022, année de gel dans ce pays. Ils sont toutefois inférieurs de 13% à la moyenne quinquennale (-25% en nectarines et -5% en pêche). Les cours fléchissent sur un an (-6%), mais se maintiennent au-dessus des prix moyens 2018-2022 (+9%).