Dans le cadre de sa r&eacute;gionalisation, SOLAAL d&eacute;veloppe des partenariats avec les acteurs du territoire francilien et notamment l&rsquo;association Ile-de-France Terre de saveurs, organisateur du concours IdFood 2022. Organisme associ&eacute; &agrave; la R&eacute;gion &Icirc;le-de-France, il a pour mission essentielle de :<ul><li>Mettre en valeur les atouts et le potentiel de la r&eacute;gion en mati&egrave;re d&rsquo;agriculture et d&rsquo;alimentation. Ses missions sont d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t g&eacute;n&eacute;ral et participent au renforcement de l&rsquo;activit&eacute; &eacute;conomique francilienne du territoire.</li><li>Accompagner au quotidien les entreprises du territoire. Il joue un r&ocirc;le de soutien aussi bien individuel que collectif et d&rsquo;expert en mati&egrave;re de d&eacute;veloppement, de recherche de financements et d&rsquo;instruction des dossiers pour l&rsquo;obtention d&rsquo;aides r&eacute;gionales.</li><li>D&eacute;velopper une image positive de l&rsquo;&Icirc;le-de-France alimentaire et agricole et de ses savoir-faire &agrave; travers la marque r&eacute;gionale PRODUIT EN &Icirc;le-de-France.</li></ul>Pour l&rsquo;&eacute;dition 2022 du concours IdFood, Ile-de-France Terre de saveurs a propos&eacute; au relais SOLAAL Ile-de-France d&rsquo;apporter son expertise sur les th&eacute;matiques du gaspillage alimentaire et du don agricole. Dans le cadre de ce partenariat, le relais SOLAAL Ile-de-France accompagnera les 12 finalistes ainsi que les 5 laur&eacute;ats dans leur d&eacute;marche de valorisation de leurs invendus jusqu&rsquo;en 2023.Le Concours est ouvert &agrave; toutes les entreprises agroalimentaires dont le si&egrave;ge social et le site de production est situ&eacute; en &Icirc;le-de-France : entreprise artisanale, agricole ou de restauration, PME ou ETI (&eacute;tablissement de taille interm&eacute;diaire). Les entreprises non agroalimentaires peuvent &eacute;galement postuler au Concours si leur concept est li&eacute; au secteur alimentaire (agriculture urbaine, application, conditionnement innovant, syst&egrave;me de livraison, mise en &oelig;uvre...), sous r&eacute;serve que leur si&egrave;ge social et leur activit&eacute; principale soient domicili&eacute;s en &Icirc;le-de-France.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Si vous souhaitez pr&eacute;senter votre projet, les inscriptions sont ouvertes du 1er f&eacute;vrier jusqu&rsquo;au 31 mars !
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Le relais SOLAAL Ile-de-France se r&eacute;jouit de cette collaboration, qui d&eacute;butera par ailleurs par la gestion des dons Ile-de-France Terre de saveurs lors du Salon International de l&rsquo;Agriculture.

Appel à projet

[Concours] Ile-de-France Terre de saveurs impliquée dans l’antigaspi

Dans un document d&rsquo;ex&eacute;cution datant du 24 janvier 2022, la Commission europ&eacute;enne a d&eacute;finitivement retir&eacute; l&rsquo;Autorisation de mise sur le march&eacute; (AMM) du phosmet, la mati&egrave;re active du Boravi WG. Les Etats membres de l&rsquo;UE ont jusqu&rsquo;au 1er mai 2022 pour mettre &agrave; ex&eacute;cution le r&egrave;glement. L&rsquo;usage de l&rsquo;insecticide sera proscrit au plus tard le 1er novembre 2022 afin d&rsquo;&eacute;couler les reliquats de produit, au titre du d&eacute;lai de gr&acirc;ce. En France, l&rsquo;Anses (Agence nationale de s&eacute;curit&eacute; sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) n&rsquo;a pas encore statu&eacute; sur le calendrier qu&rsquo;elle compte appliquer, ni pour la fin de la mise en march&eacute;, ni pour le d&eacute;lai de gr&acirc;ce. &laquo;&nbsp;Nous esp&eacute;rons que les autorit&eacute;s appliqueront le d&eacute;lai de gr&acirc;ce maximal, soit le 1er novembre 2022&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare Franck Duroueix, responsable de l&rsquo;&eacute;valuation des intrants &agrave; Terres Inovia.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-plateforme-secure-colza-livre-ses-premiers-enseignements" target="_blank" title="">La plateforme Secure Colza livre ses premiers enseignements</a>
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<h2>Un quart de la sole de colza dans la balance</h2>L&rsquo;enjeu n&rsquo;est pas neutre car ce d&eacute;lai permettrait de disposer de l&rsquo;insecticide encore cet &eacute;t&eacute; pour lutter contre les altises adultes susceptibles de s&eacute;vir de la lev&eacute;e au stade quatre feuille, puis contre les charan&ccedil;ons du bourgeon terminal en octobre. Mais le 1er novembre ferait n&eacute;anmoins office de couperet pour les larves d&rsquo;altises. Quel que soit l&rsquo;arbitrage final de l&rsquo;Anses, il faudra faire sans le phosmet en 2023, avec pour seule alternative chimique les pyr&eacute;thrino&iuml;des. &laquo;&nbsp;Du fait des r&eacute;sistances, les pyr&eacute;thrinoides sont inefficaces contre les altises, adultes et larves confondus, en Bourgogne-Franche-Comt&eacute; ainsi que dans certains d&eacute;partements p&eacute;riph&eacute;riques, affirme Franck Duroueix. Ailleurs, le recours aux pyr&eacute;thrino&iuml;des n&rsquo;est pas durable car il a pour effet de s&eacute;lectionner la r&eacute;sistance&nbsp;&raquo;.La fili&egrave;re a fait ses comptes&nbsp;: sans alternative, la sole de colza pourrait chuter &agrave; un niveau compris entre 700.000 et 900.000 ha, alors que la moyenne quinquennale se situe &agrave; 1,2 million d&rsquo;ha et la sole 2021-2022 &agrave; 1,1 million d&rsquo;ha, en hausse de 13% par rapport &agrave; 2020-2021. L&rsquo;arr&ecirc;t forc&eacute; du colza compliquerait s&eacute;rieusement l&rsquo;assolement de nombreuses exploitations et serait pr&eacute;judiciable &agrave; la fili&egrave;re et &agrave; ses d&eacute;bouch&eacute;s ol&eacute;iques (huile, glyc&eacute;rine, biocarburants) et prot&eacute;iques (tourteaux).<h2>Demande de d&eacute;rogation pour le cyanthraniliprole</h2>Au plan de la stricte lutte chimique, Terres Inovia teste depuis quelques ann&eacute;es le cyanthraniliprole, un insecticide de Syngenta qui d&eacute;tient plusieurs homologations sur arbres, arbustes et plantes florales. Verdict&nbsp;sur les ravageurs probl&eacute;matiques du colza&nbsp;? &laquo;&nbsp;La mol&eacute;cule est efficace contre les adultes et les larves d&rsquo;altise&nbsp;&raquo;, indique Franck Duroueix. La fili&egrave;re esp&egrave;re d&eacute;crocher une d&eacute;rogation pour l&rsquo;automne 2022. &laquo;&nbsp;Le cas &eacute;ch&eacute;ant, encore faudra-t-il qu&rsquo;elle ne soit pas assortie de restrictions d&rsquo;usage, en terme de date et/ou de stade physiologique, laissant possiblement certains producteurs dans l&rsquo;impasse&nbsp;&raquo;, temp&egrave;re Franck Duroueix.<h2>Boucliers agronomiques</h2>Parall&egrave;lement, Terres Inovia active plusieurs boucliers agronomiques, &agrave; commencer par la strat&eacute;gie dite du colza robuste, consistant &agrave; prendre de vitesse les ravageurs, mais qui reste suspendue &agrave; la survenue d&rsquo;un minimum de pluie autour du semis. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/grandes-cultures~objectif-colza-sans-insecticides" target="_blank">La r&eacute;gulation naturelle des ravageurs, via la mise en &oelig;uvre de couverts attractifs des auxiliaires et/ou r&eacute;pulsifs des ravageurs</a>, est &eacute;galement explor&eacute;e, dans le cadre du projet exp&eacute;rimental R2D2 dans l&rsquo;Yonne. La fili&egrave;re, qui a d&eacute;gag&eacute; 8 millions d&rsquo;euros pour trouver des solutions alternatives au phosmet, nourrit &eacute;galement des espoirs dans la s&eacute;lection g&eacute;n&eacute;tique ou encore le biocontr&ocirc;le. Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a de son c&ocirc;t&eacute; allou&eacute; un budget de 2,5 millions d&rsquo;euros &agrave; cette m&ecirc;me qu&ecirc;te.

L’insecticide ne sera plus utilisable au plus tard le 1er novembre 2022, générant une impasse dans certaines zones de production. La filière escompte décrocher une dérogation pour le cyanthraniliprole et actionne plusieurs boucliers agronomiques.

Le colza face à l’après-phosmet

Le don de lait peut, selon votre laiterie ou coop&eacute;rative, se transformer en lait UHT, yaourts, fromages. Peu importe car tous ces dons apporteront prot&eacute;ines et calcium, indispensables &agrave; la croissance des enfants et adolescents notamment, et &agrave; la vitalit&eacute; des adultes. Le don vous permet de b&eacute;n&eacute;ficier d&rsquo;une r&eacute;duction d&rsquo;imp&ocirc;t de 60% de la valeur du don de lait, dans la limite de 0,5% de votre chiffre d&rsquo;affaires. Si ce seuil est d&eacute;pass&eacute;, vous pouvez garder l&rsquo;avantage de la r&eacute;duction d&rsquo;imp&ocirc;t restante sur les cinq exercices suivants.&laquo;&nbsp;Je souhaite qu&rsquo;au don des &eacute;leveurs qui offrent la mati&egrave;re premi&egrave;re, puisse s&rsquo;ajouter celui des autres maillons de la cha&icirc;ne, &agrave; savoir collecteurs, transformateurs, qui b&eacute;n&eacute;ficient eux aussi dans ce cas de la r&eacute;duction d&rsquo;imp&ocirc;t. La fili&egrave;re enti&egrave;re serait ainsi mobilis&eacute;e, ce qui permettrait aux associations de ne pas payer la transformation et de pouvoir acheter d&rsquo;autres produits &raquo;, poursuit Jocelyn Pesqueux.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Pour vous aider dans votre d&eacute;marche, vous pouvez consulter la fiche des dons de lait du guide de SOLAAL Le don agricole de A &agrave; Z. Vous y trouverez &eacute;galement le dispositif pour les &eacute;leveurs dont le contrat se termine au 31 d&eacute;cembre et qui ont jusqu&rsquo;au 15 novembre prochain pour d&eacute;clarer leurs dons. En compl&eacute;ment, n&#039;h&eacute;sitez pas &agrave; consulter le guide des bonnes pratiques des dons de lait &eacute;dit&eacute; par le CNIEL.
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&laquo;&nbsp;Je remercie par avance tous mes coll&egrave;gues qui n&rsquo;ont pas attendu cet appel pour donner mais qui, je l&rsquo;esp&egrave;re, m&rsquo;aideront &agrave; convaincre ceux qui n&rsquo;auraient pas not&eacute; l&rsquo;&eacute;ch&eacute;ance pour la d&eacute;claration&nbsp;!&nbsp;Je me tiens &agrave; votre disposition si vous rencontrez un quelconque probl&egrave;me &raquo; conclut Jocelyn Pesqueux.&nbsp;

La période est bien connue des éleveurs laitiers dont les contrats arrivent à échéance au 31 mars. Ils peuvent jusqu’au 15 février déclarer un volume de lait qu’ils affectent au don. « Cette générosité est essentielle compte tenu de la situation de précarité alimentaire dans laquelle se trouvent plus de 9 millions de nos concitoyens » déclare Jocelyn Pesqueux, administrateur de la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPLait) et de SOLAAL.

Appel aux dons de lait

Comexposium, organisateur du Salon international de l&rsquo;agriculture (SIA) et membre de SOLAAL, collabore avec SOLAAL depuis sa cr&eacute;ation en 2013, lors de cet &eacute;v&eacute;nement incontournable pour les acteurs du monde agricole. SOLAAL est &eacute;galement invit&eacute;e depuis plusieurs ann&eacute;es par la FNSEA sur son stand.&nbsp; Le SIA permet de rencontrer des donateurs et d&rsquo;en mobiliser de nouveaux, autour de la lutte contre le gaspillage alimentaire et d&rsquo;organiser diff&eacute;rents &eacute;v&egrave;nements afin de mettre en avant le don agricole.&nbsp;Cette ann&eacute;e, plusieurs temps forts rythmeront la pr&eacute;sence de SOLAAL, tous s&rsquo;inscrivant dans le th&egrave;me de cette ann&eacute;e&nbsp;: &laquo;&nbsp;L&rsquo;agriculture notre quotidien, votre avenir&nbsp;!&nbsp;&raquo;, une &eacute;dition plac&eacute;e sous le signe des retrouvailles, du plaisir et du partage.Tout d&rsquo;abord, un &laquo; Challenge de la solidarit&eacute; &raquo; sera organis&eacute; pendant le temps du salon et comptabilisera l&rsquo;int&eacute;gralit&eacute; des dons, permettant ainsi de mettre en avant la g&eacute;n&eacute;rosit&eacute; des acteurs de la Ferme France. SOLAAL fait donc appel &agrave; tous ses donateurs ainsi qu&rsquo;&agrave; tous les exposants pour se mobiliser.Par ailleurs, une conf&eacute;rence de presse avec la FNSEA et les Banques Alimentaires sera notamment l&rsquo;occasion de tirer un bilan de la r&eacute;gionalisation de SOLAAL de ces deux derni&egrave;res ann&eacute;es ainsi que d&rsquo;annoncer une nouvelle avanc&eacute;e dans la comptabilisation des dons de la Ferme France.Une &laquo;&nbsp;cha&icirc;ne du don agricole et de la solidarit&eacute; &raquo;, cr&eacute;&eacute;e en 2014 par SOLAAL, sera organis&eacute;e, dans le respect des mesures sanitaires, en partenariat avec la FNSEA et certains de nos donateurs pr&eacute;sents, au profit des Banques Alimentaires. Soyez au rendez-vous le jeudi 3 mars au matin&nbsp;!A noter que tout au long du salon les antennes SOLAAL seront pr&eacute;sentes sur les diff&eacute;rents stands de leur r&eacute;gion. N&rsquo;h&eacute;sitez pas &agrave; aller &agrave; leur rencontre&nbsp;!<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Nous vous attendons nombreux du 26 f&eacute;vrier au 6 mars prochain, dans le Hall 4, all&eacute;e B, stand 74, porte de Versailles &agrave; Paris !
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Retrouvez toute l&rsquo;actualit&eacute; de SOLAAL au #SIA2022, sur nos diff&eacute;rents r&eacute;seaux sociaux : <a href="https://twitter.com/SOLAAL_">Twitter</a>, <a href="https://www.facebook.com/SOLAAL-1468250030151700">Facebook</a>, <a href="https://www.linkedin.com/company/solaal/">LinkedIn</a>

Venez nous rencontrer.

[SIA] SOLAAL, heureuse de vous retrouver au Salon international de l’agriculture

Claude Guillaumin s&rsquo;est install&eacute; en 1984 sur l&rsquo;exploitation familiale. D&rsquo;abord sous la forme d&rsquo;un Gaec, aux c&ocirc;t&eacute;s de son p&egrave;re, il s&rsquo;associe, quelques ann&eacute;es plus tard, avec son fr&egrave;re, Denis, au domaine de la Tour, sur la commune de Target.Une exploitation clef en main&nbsp;La SAU de l&rsquo;exploitation s&rsquo;&eacute;tend sur 205 hectares dont 35 hectares d&eacute;di&eacute;s &agrave; la culture pour l&rsquo;autoconsommation mais aussi la vente qui repr&eacute;sente 10 ha en bl&eacute;. 45 hectares sont en pleine propri&eacute;t&eacute; et, le reste, est en fermage. La surface se compose de plusieurs ilots, &agrave; distances raisonnables, aux environs de 3km du si&egrave;ge de l&rsquo;exploitation. Une possibilit&eacute; de logement est aussi possible sur place.&nbsp;Ensemble, les deux fr&egrave;res &eacute;l&egrave;vent 110 vaches allaitantes de race charolaise, non inscrites. Destin&eacute;es &agrave; l&rsquo;engraissement, la vente des b&ecirc;tes se fait par le biais du groupement Sicarev mais aussi par une d&eacute;marche de vente directe, &agrave; la marge. A cet &eacute;levage, s&rsquo;ajoute celui de cinquante brebis de races crois&eacute;es. L&rsquo;exploitation dispose &eacute;galement d&rsquo;installations en bon &eacute;tat. Une stabulation de 1900 m2&nbsp;pour cent vaches allaitantes avec des cases &agrave; veaux et v&ecirc;lages &eacute;quip&eacute;es de cam&eacute;ras, une autre de 1000 m2 h&eacute;berge les veaux destin&eacute;s &agrave; l&rsquo;engraissement et un b&acirc;timent est d&eacute;volu au stockage des fourrages et des c&eacute;r&eacute;ales.&nbsp;Reprise de parts sociales&nbsp;Claude va atteindre l&rsquo;&acirc;ge de la retraite d&rsquo;ici &agrave; 2023. Son fr&egrave;re Denis le sera dans cinq ans. Ils r&eacute;fl&eacute;chissent d&eacute;sormais &agrave; trouver un repreneur. &laquo;&nbsp;Nous sommes ouverts &agrave; toutes propositions&nbsp;&raquo; pr&eacute;cise Claude, tout en ajoutant que &laquo;&nbsp;le repreneur peut reprendre mes parts sociales dans le Gaec. Ce qui permet une transition en douceur, aux c&ocirc;t&eacute;s de mon fr&egrave;re et limite les risques financiers tout en s&rsquo;assurant un revenu garanti la premi&egrave;re ann&eacute;e. A cela s&rsquo;ajoute le foncier qui ne pose aucun probl&egrave;me car il est d&eacute;j&agrave; mis &agrave; disposition pour le Gaec. Et, bien s&ucirc;r, si nous trouvons quelqu&rsquo;un qui souhaite reprendre l&rsquo;ensemble, mon fr&egrave;re est pr&ecirc;t &agrave; &eacute;tudier la proposition&nbsp;&raquo;.&nbsp;Un accompagnement&nbsp;Une d&eacute;marche que Claude a entam&eacute; il y a environ un an&nbsp;: &laquo;&nbsp;J&rsquo;ai tout d&rsquo;abord fix&eacute; la date &agrave; laquelle je souhaitais arr&ecirc;ter mon activit&eacute; et faire valoir mes droits &agrave; la retraite. J&rsquo;ai ensuite rempli ma d&eacute;claration d&rsquo;intention de cessation d&rsquo;activit&eacute; agricole (DICAA) et je me suis inscrit au r&eacute;pertoire d&eacute;part installation (RDI)&nbsp;&raquo;. Des d&eacute;marches que Claude n&rsquo;a pas faites seul mais accompagn&eacute; d&rsquo;un conseiller de la Chambre d&rsquo;agriculture de l&rsquo;Allier. Une annonce a ainsi &eacute;t&eacute; produite avec un descriptif de l&rsquo;exploitation &agrave; c&eacute;der&nbsp;:&nbsp;&laquo;&nbsp;nous avons &eacute;galement fait part de notre souhait de transmettre une exploitation, en l&rsquo;&eacute;tat, sans perspective d&rsquo;agrandissement. C&rsquo;est un bel outil de travail il me semble&nbsp;&raquo; compl&egrave;te Claude.&nbsp;L&rsquo;utilit&eacute; d&rsquo;un stage test&nbsp;Depuis cette inscription, Claude et Denis ont eu plusieurs contacts, notamment avec des salari&eacute;s agricoles qui souhaitent s&rsquo;installer et devenir chefs d&rsquo;exploitations. Un jeune couple est aussi sur place pour appr&eacute;cier les points forts de l&rsquo;exploitation. Signalons aussi des demandes de stages test de la part d&rsquo;&eacute;tudiants ayant pour objectif de trouver une exploitation&nbsp;: &laquo;&nbsp;Nous sommes pr&ecirc;ts &agrave; accueillir des &eacute;tudiants, &agrave; la seule condition qu&rsquo;ils soient en BTS, proches de s&rsquo;installer. Cette solution permet de mieux connaitre l&rsquo;exploitation et les possibilit&eacute;s de travail en commun avec l&rsquo;associ&eacute;&nbsp;&raquo; pr&eacute;cise Claude.

Transmettre son exploitation est toujours un moment délicat. Rencontre avec un exploitant qui souhaite transmettre la sienne tout en maintenant la valeur économique de la structure.

Cédant : Passer la main en toute sérénité

Dix ans apr&egrave;s , les grandes tendances d&eacute;j&agrave; observ&eacute;es se poursuivent : le nombre d&rsquo;exploitations agricoles a chut&eacute; de 21 % passant de 5 523 en 2010 &agrave; 4 356 en 2020, notamment en raison de la pyramide des &acirc;ges mais &eacute;galement parce que les d&eacute;parts sont plus nombreux que les installations. Cons&eacute;quence, le nombre de chefs d&rsquo;exploitations, coexploitants et associ&eacute;s actifs se contracte passant de 6 890 en 2010 &agrave; 5 619 en 2020 soit une diminution de 18 %.&nbsp;Et sur 5 619 chefs d&rsquo;exploitation et coexploitants, 25% ont 60 ans ou plus, et 32% sont &acirc;g&eacute;s entre 50 et 59 ans.Le devenir des exploitations dans l&rsquo;AllierDevenir de l&rsquo;exploitation dans les trois prochaines ann&eacute;es dans le cas o&ugrave; le chef d&rsquo;exploitation, ou le plus &acirc;g&eacute; des exploitants, a plus de 60 ans.&nbsp;Pour plus de 25 % des exploitations de l&rsquo;Allier, la question de la transmission de l&rsquo;exploitation devient pr&eacute;gnante et particuli&egrave;rement pour les 11 % d&rsquo;entre elles qui ne connaissent pas le devenir de leur exploitation dans les trois prochaines ann&eacute;es.La Chambre d&rsquo;agriculture de l&rsquo;Allier mobilis&eacute;eFace &agrave; ce constat, la Chambre d&rsquo;agriculture est fortement mobilis&eacute;e pour accompagner les futurs c&eacute;dants et encourager l&rsquo;installation de jeunes agriculteurs.&nbsp;La Chambre d&rsquo;agriculture propose des formations pour pr&eacute;parer sa fin de carri&egrave;re en vue de transmettre son exploitation, informe, conseille les futurs c&eacute;dants et anime le RDI (R&eacute;pertoire D&eacute;partemental &agrave; l&rsquo;Installation) pour faciliter la recherche d&rsquo;un repreneur.

Dix ans après le dernier recensement agricole (2010), le nombre d’exploitations agricoles a chuté

Le renouvellement des générations : un enjeu vital pour la dynamique de l’agriculture bourbonnaise

<table class="Table" style="width:103%;"><tbody><tr><td style="width:100%;">Les banques partenaires de Cristal Union dans le cadre de cette op&eacute;ration sont : Cr&eacute;dit Agricole du Nord Est, Cr&eacute;dit Agricole Champagne-Bourgogne, Cr&eacute;dit Agricole Centre Loire, Cr&eacute;dit Agricole Normandie-Seine, BNP Paribas, BRED Banque Populaire, CACIB, Soci&eacute;t&eacute; G&eacute;n&eacute;rale, BECM et CIC Est, COMMERZBANK, SaarLB, UniCredit.Ce refinancement de Cristal Union, sign&eacute; le 25 janvier 2022, est assorti de trois crit&egrave;res RSE :&nbsp;<ul><li>la r&eacute;duction des &eacute;missions sp&eacute;cifiques de gaz &agrave; effet de serre</li><li>la r&eacute;duction des volumes de consommation d&rsquo;eau</li><li>les surfaces ensemenc&eacute;es en agriculture biologique</li></ul>Le Groupe Cristal Union, qui a repositionn&eacute; son outil industriel et achev&eacute; sa transition &eacute;nerg&eacute;tique tout en renfor&ccedil;ant sa comp&eacute;titivit&eacute; dans un contexte de march&eacute;s plus volatils, a choisi d&rsquo;anticiper d&rsquo;un an son refinancement avec pour objectif de renforcer sa liquidit&eacute; tout en remplissant son objectif de financement de la d&eacute;carbonation.Cette op&eacute;ration, qui se fait &eacute;galement dans la perspective du Green Deal europ&eacute;en, est la suite logique d&rsquo;une d&eacute;marche RSE en avance de phase, initi&eacute;e il y a plus de dix ans par le Groupe Cristal Union.Le Cr&eacute;dit Agricole du Nord Est a agi en qualit&eacute; de coordinateur, le Cr&eacute;dit Agricole du Nord Est et UniCredit ont agi en qualit&eacute; de coordinateurs RSE.Les obligations &agrave; impact ont &eacute;t&eacute; souscrites par Nord Est Capital Investissement, Cr&eacute;dit Agricole Champagne-Bourgogne, Centre Loire Expansion et Normandie-Seine ParticipationEn accompagnant une nouvelle fois un client historique, embl&egrave;matique de notre r&eacute;gion, ce refinancement illustre l&rsquo;ancrage du Cr&eacute;dit Agricole du Nord Est dans le d&eacute;veloppement &eacute;conomique, ainsi que son engagement en faveur des &eacute;volutions environnementales, dans notre territoire.Le Cr&eacute;dit Agricole du Nord Est et sa filiale de Capital Investissement, Nord Est Partenaires, sont particuli&egrave;rement fiers d&rsquo;avoir coordonn&eacute; cette op&eacute;ration financi&egrave;re europ&eacute;enne index&eacute;e &agrave; des crit&egrave;res RSE.Tous deux construits sur un mod&egrave;le mutualiste, le Cr&eacute;dit Agricole du Nord Est et Cristal Union partagent les m&ecirc;mes valeurs de responsabilit&eacute; et de solidarit&eacute; vis-&agrave;-vis de leur territoire et de ses fili&egrave;res agricoles.</td></tr></tbody></table>

Dans le cadre de sa démarche de responsabilité sociétale d’entreprise (RSE), le Groupe Cristal Union, en accord avec ses partenaires bancaires, a décidé de lier son refinancement d’un montant de 1,01 Md€ (dont 950 M€ au titre d’un contrat de crédits syndiqué, 30 M€ d’obligations à impact émises par Cristal Union et arrangées par Nord Est Capital Investissement, et 30 M€ de prêts participatifs avec Unigrains) à sa performance RSE.

Le Crédit Agricole du Nord Est, chef de file de l’opération de refinancement de Cristal Union de 1 010 000 000 euros intégrant des critères RSE

Sur la sc&egrave;ne internationale, deux grandes puissances font la pluie et le beau temps sur les cours mondiaux&nbsp;: la Russie, de par son statut de premier exportateur de bl&eacute;, et la Chine, dont les achats massifs de grains ont siphonn&eacute; les stocks des grands pays exportateurs.<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/un-plan-d-urgence-de-270-millions-d-euros-pour-la-filiere-porcine" target="_blank" title="">Le secteur porcin fait actuellement les frais</a> des d&eacute;cisions commerciales chinoises. Apr&egrave;s avoir import&eacute; d&rsquo;&eacute;normes quantit&eacute;s de viande de porc europ&eacute;enne pendant trois ans, la Chine a subitement stopp&eacute; ses achats, provoquant un engorgement du march&eacute; europ&eacute;en et un effondrement des prix depuis le mois de juin 2021. Parall&egrave;lement, le prix de l&rsquo;alimentation animale n&rsquo;a cess&eacute; de flamber... en partie en raison de la demande chinoise massive de grains&nbsp;!&laquo;&nbsp;On a chang&eacute; de paradigme par rapport &agrave; ce que l&rsquo;on a connu ces cinq derni&egrave;res ann&eacute;es sur les march&eacute;s&nbsp;&raquo;, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-tension-sur-les-marches-reste-palpable-pour-la-recolte-2022" target="_blank" title="">estime Arthur Portier, consultant chez Agritel.</a> Aux incertitudes climatiques habituelles, une nouvelle incertitude appara&icirc;t&nbsp;: celle des rendements potentiels pour les c&eacute;r&eacute;ales, dans un contexte o&ugrave; la flamb&eacute;e du prix des engrais peut entrainer des rationnements d&rsquo;applications d&rsquo;engrais azot&eacute;s dans certains pays.Le co&ucirc;t des intrants, et notamment des engrais azot&eacute;s, ne semble pas pr&ecirc;t de baisser. En 12 mois, <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/intrants" target="_blank" title="">le cours de l&rsquo;ammonitrate </a>est pass&eacute; de 340 &agrave; 800 &euro;/t, avec une hausse qui a d&eacute;marr&eacute; et s&rsquo;est amplifi&eacute;e en septembre et octobre dernier. Pour la campagne 2021-2022, le plus gros des achats des agriculteurs fran&ccedil;ais avait d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute; avant la hausse.Mais quid de la prochaine campagne&nbsp;? D&eacute;j&agrave; cruciale, la question des co&ucirc;ts de production et de la rentabilit&eacute; des cultures et des ateliers d&rsquo;&eacute;levage sera d&rsquo;autant plus importante pour planifier les assolements 2022-2023. Et pourrait entra&icirc;ner de multiples changements pour la ferme France.

[Edito] Cette année encore, les experts internationaux des marchés des grains rassemblés à l’occasion du Paris Grain Day ont conclu à une tendance « neutre à haussière » pour l’année 2022, dans un contexte de forte hausse des prix depuis 18 mois. Pour les matières premières, les signaux sont tout sauf baissiers, avec une demande mondiale forte et une production sous-dimensionnée. Dans ce climat tendu, la moindre étincelle (accident climatique, escalades géopolitiques…) va amplifier davantage la volatilité de ces marchés.

Flambée des intrants : quelles conséquences sur la ferme France ?

Vendredi dernier, comme il l&rsquo;avait fait fin 2021 avec la fili&egrave;re bovins viande, le pr&eacute;fet du Cantal a organis&eacute; un comit&eacute; de pilotage sur la mise en &oelig;uvre de la loi &Eacute;galim 2 en convoquant les acteurs de la fili&egrave;re laiti&egrave;re cantalienne. Derri&egrave;re les &eacute;crans de cette visioconf&eacute;rence, le pr&eacute;sident de l&rsquo;Interprofession laiti&egrave;re d&eacute;partementale (Jean-Paul Peyral), celui de l&rsquo;Unell (f&eacute;d&eacute;rant les OP livrant &agrave; Lactalis), Pierre Bonnet, le repr&eacute;sentant du coll&egrave;ge producteurs du Cif(1), Jean-No&euml;l Fau, ceux des entreprises coop&eacute;ratives (Sodiaal, Altitude, coop des Monts du Cantal) et priv&eacute;es (Lactalis), le pr&eacute;sident et la vice-pr&eacute;sidente de la Chambre d&rsquo;&rsquo;agriculture, le patron des Ets Leclerc Aurillac et l&rsquo;administration (DDETSPP, Direction d&eacute;partementale de l&rsquo;emploi, du travail, des solidarit&eacute;s et de la protection des populations). S&rsquo;il se satisfait de cette initiative volontariste, Jean-Paul Peyral, pr&eacute;sident de l&rsquo;Interprofession laiti&egrave;re d&eacute;partementale mandat&eacute; par le coll&egrave;ge des producteurs, n&rsquo;a pas manqu&eacute; d&rsquo;exposer au repr&eacute;sentant de l&rsquo;&Eacute;tat et aux acteurs de l&rsquo;aval l&rsquo;imp&eacute;rieuse n&eacute;cessit&eacute; d&rsquo;une d&eacute;clinaison rapide de la loi &Eacute;galim 2 garantissant aux &eacute;leveurs une r&eacute;mun&eacute;ration au-del&agrave; de leurs co&ucirc;ts de production, un redressement du prix du lait d&rsquo;autant plus vital pour l&rsquo;amont confront&eacute; &agrave; une flamb&eacute;e de charges.Quel a &eacute;t&eacute; votre message &agrave; l&rsquo;attention de la fili&egrave;re&nbsp;? Jean-Paul Peyral&nbsp;: &ldquo;On a d&rsquo;abord expos&eacute; la r&eacute;alit&eacute; des choses, &agrave; savoir qu&rsquo;en France, cela fait bient&ocirc;t 30 ans que le prix du lait aux producteurs n&rsquo;a pas &eacute;volu&eacute;. On assiste m&ecirc;me - en prix constants - &agrave; une d&eacute;flation&nbsp;: 280 &euro; les 1 000 l pay&eacute;s en moyenne en 1991, 347 &euro;/1 000 l en euros courants, 231 &euro; en euros constants. C&rsquo;est la m&ecirc;me chose pour le prix du lait et du beurre pay&eacute; par les consommateurs. En 1980, un litre de lait &eacute;tait vendu 2,51 F soit 1,06 &euro;, contre 0,94 &euro; aujourd&rsquo;hui. Pour une plaquette de beurre de 250 g, on est pass&eacute; de 2,49 &euro; &agrave; 1,89 &euro;. Aujourd&rsquo;hui, la loi &Eacute;galim 2 vot&eacute;e en octobre dernier doit &ecirc;tre respect&eacute;e int&eacute;gralement sur toute la cha&icirc;ne de la fili&egrave;re laiti&egrave;re. De plus, la hausse des charges - aliments, engrais, &eacute;nergie,... - constat&eacute;e ces six derniers mois et qui, selon les experts, semble devoir perdurer, suscite une r&eacute;elle inqui&eacute;tude chez les &eacute;leveurs cantaliens qui n&rsquo;ont plus de marge de man&oelig;uvre pour faire fonctionner leurs ateliers laitiers. J&rsquo;ai donc interpell&eacute; &agrave; la fois les outils industriels, priv&eacute;s comme coop&eacute;ratifs, et les distributeurs, pour que l&rsquo;aboutissement des n&eacute;gociations commerciales permette enfin un ruissellement suffisant pour assurer une r&eacute;mun&eacute;ration juste aux producteurs. Aujourd&rsquo;hui, on n&rsquo;a plus le choix&nbsp;! Il en va de l&rsquo;avenir de la production laitI&egrave;re dans le Cantal !&rdquo;Dans ce contexte, appliquer la loi &Eacute;galim 2 signifie passer des hausses jusqu&rsquo;au consommateur. La grande distribution ne manque pas de crier &agrave; une atteinte au pouvoir d&rsquo;achat de ce dernier... J.-P. P. : &ldquo;La loi &Eacute;galim 2 constitue une avanc&eacute;e majeure en instaurant une non n&eacute;gociabilit&eacute; du prix de la mati&egrave;re premi&egrave;re agricole dans les n&eacute;gociations commerciales. Nous avons fait les calculs&nbsp;: une hausse de 5 % du prix du lait UHT (1 litre, &frac12; &eacute;cr&eacute;m&eacute;)&nbsp; ne repr&eacute;senterait que 4 centimes d&rsquo;euros de plus pay&eacute;s par le consommateur mais un gain de 36 &euro;/1 000 l pour la fili&egrave;re. Pour un yaourt de 125 g, une hausse de 5 %, soit 0,01 &euro;, se traduirait par 96 &euro;/1 000 l. L&rsquo;impact pour le consommateur sera donc marginal, celui pour le producteur cons&eacute;quent. C&rsquo;est d&rsquo;ailleurs ce qu&rsquo;a relev&eacute; le pr&eacute;fet dans sa conclusion.&nbsp;Les GMS ont donc aussi pleinement leur r&ocirc;le &agrave; jouer dans l&rsquo;application d&rsquo;&Eacute;galim.&rdquo;La fili&egrave;re cantalienne est-elle en ordre de marche pour cette (r)&eacute;volution&nbsp;? Jean-No&euml;l Fau (coll&egrave;ge producteurs du Cif)&nbsp;: &ldquo;Nous n&rsquo;en avons pas le sentiment au vu de l&rsquo;absence de contrats-cadres sign&eacute;s avec certains industriels(2). La n&eacute;gociation et la signature de ces contrats supposent que les producteurs soient repr&eacute;sent&eacute;s au sein d&rsquo;OP (organisations de producteurs) dans toutes les entreprises. Or, actuellement, certains le sont au travers d&rsquo;associations ou de syndicats de producteurs qui n&rsquo;ont pas de base juridique pour n&eacute;gocier ces accords. C&rsquo;est le cas chez Dischamp ou Condutier. Il y a donc un enjeu fort &agrave; ce que les producteurs constituent ces OP. Les coop&eacute;ratives ont, elles, l&rsquo;obligation de mettre leurs statuts en conformit&eacute; pour que l&rsquo;indicateur de prix de revient interprofessionnel soit int&eacute;gr&eacute; dans les formules de prix.&rdquo;Y a-t-il un enjeu sp&eacute;cifique pour les fili&egrave;res AOP&nbsp;? Jean-No&euml;l Fau&nbsp;: &ldquo;Les n&eacute;gociations commerciales sont en cours et tous les indicateurs sont au vert pour faire passer des hausses de prix de nos fromages sous AOP aupr&egrave;s de la grande distribution. C&rsquo;est le moyen le plus rapide pour permettre le ruissellement vers nos exploitations confront&eacute;es &agrave; des charges qui explosent.&rdquo;

Égalim - Le préfet du Cantal a organisé un comité de pilotage avec les acteurs de la filière laitière.

[Egalim2]“Aujourd’hui, on n’a plus le choix !" : l'interview de la filières bovines

Pr&eacute;cisons d&rsquo;embl&eacute;e que les ensilages en question s&rsquo;inscrivent dans le cadre des CIMSE, les Cultures interm&eacute;diaires multiservices environnementaux (lutte contre l&rsquo;&eacute;rosion, r&eacute;gulation des adventices, stockage de carbone...) et dans la limite du plafond de 15% de cultures d&eacute;di&eacute;es. Il peut s&rsquo;agir par exemple du seigle ou encore du tournesol, des esp&egrave;ces &agrave; croissance rapide susceptibles de couvrir le sol rapidement, un des objectifs recherch&eacute;s pour ce type d&rsquo;usage. Probl&egrave;me&nbsp;: ces cultures sont majoritairement compos&eacute;es de parois v&eacute;g&eacute;tales dont les constituants comme les lignocelluloses, difficiles &agrave; d&eacute;grader, limitent l&rsquo;acc&egrave;s aux compos&eacute;s que les microorganismes utilisent pour produire le m&eacute;thane. Solution&nbsp;: le recours &agrave; un pr&eacute;traitement&nbsp;pour&nbsp;casser les liens entre les lignines et ces compos&eacute;s.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/methafrance-le-site-pour-tout-savoir-sur-la-methanisation" target="_blank" title="">M&eacute;thaFrance, le site pour tout savoir sur la m&eacute;thanisation</a>
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<h2>L&rsquo;incidence du taux de mati&egrave;re s&egrave;che</h2>C&rsquo;est ce &agrave; quoi se sont employ&eacute;s, en laboratoire, l&rsquo;INRAE et de GRDF, en ayant recours &agrave; la chaux, &laquo;&nbsp;couramment utilis&eacute;e en agriculture pour le traitement des sols acides&nbsp;&raquo; pr&eacute;cisent les auteurs de l&rsquo;&eacute;tude.&nbsp;R&eacute;sultats : pour les &eacute;chantillons &agrave; faible teneur en mati&egrave;re s&egrave;che, la combinaison du stockage et du pr&eacute;traitement a conduit &agrave; une succession de fermentations provoquant une baisse du potentiel de production de m&eacute;thane de 13%.En revanche, le pr&eacute;traitement &agrave; la chaux s&rsquo;est r&eacute;v&eacute;l&eacute; efficace sur les &eacute;chantillons &agrave; forte teneur en mati&egrave;re s&egrave;che et a permis d&rsquo;augmenter de 15% leur potentiel de production de m&eacute;thane, avec des r&eacute;sultats similaires sur le seigle et le tournesol, &agrave; raison de 100 g par kilo de mati&egrave;re s&egrave;che. &laquo;&nbsp;Ce proc&eacute;d&eacute; est une alternative prometteuse et simple &agrave; mettre en place par les agriculteurs pour combiner le stockage et le pr&eacute;traitement des cultures interm&eacute;diaires pour optimiser la production de biogaz, notamment si elles sont r&eacute;colt&eacute;es &agrave; un stade avanc&eacute;&nbsp;&raquo;,&nbsp;concluent&nbsp;l&rsquo;INRAE et GRDF.

Le prétraitement à la chaux d’ensilages de seigle ou de tournesol cultivés en interculture et récoltés à un stade avancé permet d’accroître la production de biogaz, selon des essais de l’INRAE et de GRDF.

+15% de biogaz pour certains ensilages traités à la chaux

&laquo;&nbsp;Il serait dommage que tout le travail collectif men&eacute; pendant des mois et que l&rsquo;annonce du Premier ministre concernant la r&eacute;vision du d&eacute;cret sur l&rsquo;eau ne soit pas pris en compte dans la r&eacute;vision des Sdage, dont le vote est imminent&nbsp;&raquo;. Telle est l&rsquo;alerte lanc&eacute;e par S&eacute;bastien Windsor, pr&eacute;sident de l&rsquo;Assembl&eacute;e permanente des chambres d&rsquo;agricultures (APCA), &agrave; l&rsquo;issue des annonces du Premier ministre en conclusion du Varenne agricole de l&rsquo;eau et du changement climatique.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/varenne-de-l-eau-les-engagements-du-gouvernement" target="_blank" title="">Varenne de l&rsquo;eau&nbsp;: les engagements&nbsp;du gouvernement</a>
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Les Sdage (Sch&eacute;mas directeurs d'am&eacute;nagement et de gestion des eaux), c&rsquo;est ce qui r&eacute;git la gestion de l&rsquo;eau dans chacun des 12 bassins hydrographiques, dont 7 m&eacute;tropolitains. Ils d&eacute;finissent notamment les volumes pr&eacute;levables au b&eacute;n&eacute;fice de l&rsquo;irrigation, dans le respect du d&eacute;cret relatif &agrave; la gestion quantitative de la ressource en eau et &agrave; la gestion des situations de crise li&eacute;es &agrave; la s&eacute;cheresse. &nbsp;<h2>R&eacute;&eacute;crire le d&eacute;cret sur la gestion quantitative de l&rsquo;eau</h2>Paru le du 23 juin 2021, le d&eacute;cret avait renforc&eacute; la s&eacute;curit&eacute; juridique des Autorisations de uniques de pr&eacute;l&egrave;vement (AUP), une attente forte des irrigants. Lors de son discours de cl&ocirc;ture du Varenne, le 1er f&eacute;vrier, le Premier ministre a &eacute;largi le spectre des volumes potentiellement pr&eacute;levables, en distinguant les volumes pr&eacute;lev&eacute;s en dehors des p&eacute;riodes d&rsquo;&eacute;tiage, lorsque les exc&egrave;s d&rsquo;eau, voire les pluies diluviennes, sont susceptibles d&rsquo;&ecirc;tre capt&eacute;es et stock&eacute;es, et pour le coup sans g&eacute;n&eacute;rer de conflit d&rsquo;usage. Une aubaine pour les agriculteurs mais plus largement pour la soci&eacute;t&eacute;, au vu de certaines crues d&eacute;vastatrices.<div class="citation">
 "Il est imp&eacute;ratif que les Sdage prennent en compte la nouvelle donne act&eacute;e par le&nbsp;Varenne"
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Probl&egrave;me&nbsp;? &laquo;&nbsp;On sait que l&rsquo;&eacute;criture de textes r&eacute;glementaires prend beaucoup de temps, indique Luc Servant, pr&eacute;sident de Chambre r&eacute;gionale d&rsquo;agriculture de Nouvelle-Aquitaine et co-pr&eacute;sident du groupe&nbsp;du Varenne consacr&eacute; &agrave; l&rsquo;eau. Il est pourtant imp&eacute;ratif que les Sdage prennent en compte cette nouvelle donne&nbsp;&raquo;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/a-l-eau-2050-2-10-oui-a-la-creation-de-nouvelles-ressources-sans-irriguer-davantage" target="_blank" title="">A l&rsquo;eau 2050 (2/10) : Oui &agrave; la cr&eacute;ation de nouvelles ressources... sans irriguer davantage</a>
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<h2>Quels moyens pour accompagner et r&eacute;aliser les transitions&nbsp;?</h2>Le second motif d&rsquo;inqui&eacute;tude des Chambres est d&rsquo;ordre budg&eacute;taire. S&rsquo;agissant du futur syst&egrave;me assurantiel, que l&rsquo;Etat doit abonder &agrave; hauteur de 600 millions d&rsquo;euros par an contre environ 300 millions d&rsquo;euros aujourd&rsquo;hui, le pr&eacute;sident de l&rsquo;APCA estime &laquo; qu&rsquo;il restera un point de vigilance car le syst&egrave;me, quand il sera vot&eacute;, ne tiendra que par un financement revu tous les ans. Il faudra donc veiller &agrave; garder les bonnes lignes budg&eacute;taires au fil des ans&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "L&rsquo;objectif des Chambres est de doter chaque exploitation d&rsquo;un plan de transition individualis&eacute;"
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Mais l&rsquo;inqui&eacute;tude financi&egrave;re est beaucoup plus forte en ce qui concerne l&rsquo;adaptation des exploitations au changement climatique. Dans le cadre du Varenne, les Chambres ont &eacute;tabli des diagnostics territoriaux d&eacute;cryptant les impacts pour un total de 70 fili&egrave;res. &laquo;&nbsp;D&rsquo;ici &agrave; fin 2022, nous allons &eacute;laborer des plans d&rsquo;action pour tous les agriculteurs et pour toutes les fili&egrave;res, en lien avec tous les op&eacute;rateurs &eacute;conomiques de tous les&nbsp;territoires, explique Olivier Dauger, pr&eacute;sident de la Chambre r&eacute;gionale d&rsquo;agriculture des Hauts-de-France. L&rsquo;objectif des Chambres est de doter chaque exploitation d&rsquo;un plan de transition individualis&eacute;.&nbsp;Cette approche transverse doit nous permettre de relever le d&eacute;fi climatique tout en progressant sur la biodiversit&eacute; et la neutralit&eacute; carbone. Ces plans d&rsquo;actions vont aussi nous permettre d&rsquo;approcher le co&ucirc;t de la transition&nbsp;&raquo;.<h2>Apaiser les d&eacute;bats avec les associations</h2>Pour S&eacute;bastien Windsor, en d&eacute;pit des annonces budg&eacute;taires &eacute;nonc&eacute;es par Jean Castex et aliment&eacute;es par les plans France Relance et France 2030, il demeure des &laquo;&nbsp;trous dans la raquette&nbsp;&raquo;. A la fois pour les exploitants qui vont peut-&ecirc;tre devoir ici ou l&agrave; changer de cultures voire de syst&egrave;me et pour les Chambres dans leurs missions d&rsquo;accompagnement. L&rsquo;APCA esp&egrave;re que les financements nationaux et r&eacute;gionaux seront &agrave; la hauteur.<div class="citation">
 "Les efforts d&rsquo;adaptation des exploitations sont aussi le moyen de montrer aux associations environnementales que les agriculteurs bougent et qu&rsquo;ils ne se focalisent pas uniquement sur l&rsquo;eau&nbsp;"
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&laquo;&nbsp;Au-del&agrave; de la qu&ecirc;te de r&eacute;silience et de souverainet&eacute; alimentaire, les efforts d&rsquo;adaptation des exploitations sont aussi le moyen de montrer aux associations environnementales que les agriculteurs bougent et qu&rsquo;ils ne se focalisent pas uniquement sur l&rsquo;eau&nbsp;&raquo;, indique le pr&eacute;sident de l&rsquo;APCA, qui dit &laquo;&nbsp;y croire un peu quand m&ecirc;me&nbsp;&raquo;. Luc Servant abonde dans le m&ecirc;me sens. &laquo;&nbsp;Au sein de nombreux territoires, des associations acceptent de discuter et de travailler avec les agriculteurs au service d&rsquo;un projet commun&nbsp;&raquo;. C&rsquo;est ce qui s&rsquo;appelle voir le lac ou la bassine &agrave; moiti&eacute; pleins. Puisse le Varenne de l&rsquo;eau maintenir a minima cet &eacute;tiage pour la centaine de Projets de territoire et de gestion de l'eau (PTGE), pr&eacute;sents et &agrave; venir,&nbsp;diss&eacute;min&eacute;s sur le territoire.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-lac-de-caussade-est-la-pour-des-millions-d-annees" target="_blank" title="">&laquo; Le lac de Caussade est l&agrave; pour des millions d&rsquo;ann&eacute;es &raquo;</a>
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Les Chambres d’agriculture pointent plusieurs points de vigilance, dont un budgétaire portant sur la transition des systèmes agricoles. Au plan réglementaire, elles pressent le gouvernement de publier le nouveau décret intégrant les prélèvements hors étiage, alors que les Sdage sont sur le point d’être votés.

Le « oui mais » des Chambres d'agriculture au Varenne de l’eau

Afin de limiter les investissements, certains &eacute;leveurs choisissent de conduire leur troupeau en plein air int&eacute;gral : sans b&acirc;timent d&rsquo;&eacute;levage, les animaux restent dehors toute l&rsquo;ann&eacute;e.Une pratique minoritaire&hellip;Le p&acirc;turage hivernal des bovins est pratiqu&eacute; par 41&nbsp;% des &eacute;leveurs laitiers et allaitants. &nbsp;La plupart laissent quelques bovins passer l&rsquo;hiver dehors, g&eacute;n&eacute;ralement des animaux &agrave; faibles besoins comme des g&eacute;nisses de plus d'un an, des vaches taries ou des b&oelig;ufs. Seuls 8&nbsp;% des &eacute;leveurs pratiquent&nbsp;<a href="http://www.web-agri.fr/conduite-elevage/alimentation/article/le-parc-stabilise-d-hivernage-reduit-les-couts-de-production-1172-86566.html">l&rsquo;&eacute;levage en&nbsp;plein air int&eacute;gral</a>&nbsp;pour l&rsquo;essentiel de leur troupeau, exclusivement en &eacute;levage allaitant. Cela n&eacute;cessite des animaux capables de s&rsquo;adapter aux contraintes d&rsquo;un milieu (climatiques, alimentaires, pathologiques&hellip;) en privil&eacute;giant des races rustiques. L&rsquo;objectif premier reste l&rsquo;&eacute;conomie de b&acirc;timent et une gestion diff&eacute;rente du temps de travail de l&rsquo;&eacute;leveur.&hellip; qui n&eacute;cessite des parcelles adapt&eacute;esDu fait de l&rsquo;exposition aux risques climatiques, il faut s&rsquo;assurer d&rsquo;avoir des parcelles suffisamment vastes avec pr&eacute;sence d&rsquo;abris naturels (haies, bosquets, reliefs) pour assurer aux animaux une protection contre les intemp&eacute;ries (pluie, neige, vent, soleil, temp&eacute;ratures extr&ecirc;mes). La pr&eacute;sence permanente d&rsquo;animaux sur une parcelle provoque un pi&eacute;tinement important avec d&eacute;t&eacute;rioration du couvert v&eacute;g&eacute;tal, le taux de chargement de l&rsquo;exploitation ne devrait pas d&eacute;passer 1,2, avec sur-semis sur les parcelles d&rsquo;hivernage. Le plein air int&eacute;gral est principalement pratiqu&eacute; dans les r&eacute;gions de moyenne montagne, o&ugrave; les terrains sont bien portants tout en conservant une m&eacute;t&eacute;o moins rigoureuse qu&rsquo;en haute montagne.Des cl&ocirc;tures en bon &eacute;tat&hellip;Lorsque les bovins sont en plein-air, il faut absolument &eacute;viter la divagation. C&rsquo;est un risque accidentog&egrave;ne, pour les animaux comme pour les v&eacute;hicules, mais &eacute;galement un risque sanitaire li&eacute; &agrave; des m&eacute;langes de troupeaux avec transmission possible de maladies. Pour la BVD par exemple, le voisinage reste aujourd&rsquo;hui le principal facteur de risques. Il faut donc maintenir les cl&ocirc;tures dans un &eacute;tat irr&eacute;prochable, &eacute;lectrifi&eacute;es de pr&eacute;f&eacute;rence car moins dangereuses que le fil barbel&eacute;, avec une puissance suffisante. En pratique, les &eacute;lectrificateurs sur secteur restent les &eacute;quipements les plus adapt&eacute;s.&hellip; et des dispositifs de contention adapt&eacute;sUne des principales difficult&eacute;s rencontr&eacute;es en plein-air concerne la contention des animaux. On observe encore trop souvent des difficult&eacute;s au moment du v&ecirc;lage ou un retard des soins sur les animaux du fait d&rsquo;absence de moyen de contention sur le site. Il faut bien anticiper ce point en s&rsquo;&eacute;quipant de mat&eacute;riels adapt&eacute;s, parcs, corrals, couloirs, cages de contention&hellip; Cela permet d&rsquo;attraper les animaux facilement et en s&eacute;curit&eacute;.Une vigilance n&eacute;cessaire sur l&rsquo;&eacute;quilibre alimentaire&hellip;La conduite en plein air permet dans certaines conditions de valoriser les repousses d&rsquo;herbe et de diminuer ainsi les quantit&eacute;s d&rsquo;aliments &agrave; distribuer, notamment &agrave; l&rsquo;automne. En revanche, les besoins hivernaux sont 10 &agrave; 15 % plus importants (environ 1 UFL) du fait de l&rsquo;exposition aux intemp&eacute;ries, &agrave; capacit&eacute; d&rsquo;ingestion identique. L&rsquo;apport alimentaire se limite souvent aux fourrages (foins et enrubannage principalement) car il est difficile de distribuer des aliments compl&eacute;mentaires dans ces syst&egrave;mes. Les rations sont alors souvent d&eacute;ficitaires en &eacute;nergie et en prot&eacute;ines, entrainant un retard dans les retours en chaleur et une d&eacute;gradation des IVV. La distribution de fourrages peut se faire en r&acirc;telier mais en prenant en compte les ph&eacute;nom&egrave;nes de dominance dans un troupeau. On veillera &agrave; disposer de suffisamment de places pour que tous les animaux puissent manger &agrave; leur guise et &agrave; les d&eacute;placer r&eacute;guli&egrave;rement. La distribution au sol avec une d&eacute;rouleuse est une autre possibilit&eacute;, mais cela peut entrainer du gaspillage et cela ress&egrave;me les graines des plantes ind&eacute;sirables.&hellip; la compl&eacute;mentation min&eacute;rale et vitaminique, &hellip;Pour la compl&eacute;mentation min&eacute;rale, elle est facile pour le sel avec mise &agrave; disposition d&rsquo;une pierre toute l&rsquo;ann&eacute;e, mais plus compliqu&eacute;e pour les macro&eacute;l&eacute;ments comme le calcium, le phosphore ou le magn&eacute;sium. Les seaux ou cuvettes &agrave; l&eacute;cher pr&eacute;sentent des niveaux de compl&eacute;mentation adapt&eacute;es mais les quantit&eacute;s ing&eacute;r&eacute;es ne couvrent pas la plupart du temps les besoins. Des dispositifs de libre-service comme les CulbutoND sont une alternative. Concernant les oligo&eacute;l&eacute;ments, il faut l&agrave; &eacute;galement rester vigilant sur les apports et on utilisera le plus souvent des compl&eacute;mentations sp&eacute;cifiques en bolus ou en liquide dans les baquets d&rsquo;eau. Cet apport est indispensable pour la sant&eacute; des animaux et leur immunit&eacute;. Si l&rsquo;apport vitaminique est important avec l&rsquo;herbe de printemps, c&rsquo;est moins vrai pour l&rsquo;herbe d&rsquo;automne et insuffisant dans les fourrages. Comme pour les animaux en b&acirc;timent, on compl&eacute;mentera en vitamine A principalement, en injection ou dans les baquets d&rsquo;eau.&hellip; et en g&eacute;rant l&rsquo;abreuvementPlusieurs points d&rsquo;attention sont &agrave; g&eacute;rer : disponibilit&eacute; de la ressource tout au long de l&rsquo;ann&eacute;e, pr&eacute;sence de points d&rsquo;eau en quantit&eacute; suffisante dans les parcs, gestion du gel. L&rsquo;abreuvement se faisant souvent avec de l&rsquo;eau de surface (ruisseau, rivi&egrave;re), il faut bien s&rsquo;assurer du d&eacute;bit (m&ecirc;me si ce point pose moins de probl&egrave;me l&rsquo;hiver) et de sa qualit&eacute;. Rappelons qu&rsquo;une eau de mauvaise qualit&eacute;, ce sont des risques sanitaires (parasitisme, salmonellose, leptospirose, tuberculose dans les zones end&eacute;miques) mais &eacute;galement des performances zootechniques fortement impact&eacute;es. Dans la mesure du possible, on ne laissera pas un acc&egrave;s libre &agrave; la ressource et on &eacute;quipera plut&ocirc;t la parcelle avec des syst&egrave;mes de pompe ou de niveaux constants. En cas de doute, il est pr&eacute;f&eacute;rable de fournir aux bovins une eau sure (r&eacute;seau, forage, puits&hellip;). &nbsp;Les bovins &eacute;tant des animaux gr&eacute;gaires, il faut pr&eacute;voir un syst&egrave;me de distribution qui permette &agrave; 20 % des animaux de boire en m&ecirc;me temps.Un risque parasitaire accruLa pr&eacute;sence permanente des animaux sur les parcelles accroit le risque parasitaire, notamment pour la grande douve et le paramphistome. Un diagnostic annuel du niveau d&rsquo;infestation est n&eacute;cessaire (coprologies plus s&eacute;rologies) avec mise en place d&rsquo;un traitement adapt&eacute; aux parasites identifi&eacute;s (cf. article grande douve &ndash; paramphistome)Le plein air, est-ce vraiment mieux pour les animaux&nbsp;?Souvent vue avant tout comme un moyen de limiter les investissements et le temps de travail de l&rsquo;&eacute;leveur, la conduite en plein air int&eacute;gral soul&egrave;ve de nombreuses questions concernant le bien-&ecirc;tre animal et la relation entre l&rsquo;&eacute;leveur et son troupeau. Le sujet est complexe et doit int&eacute;grer de nombreux param&egrave;tres. Le plein air permet une am&eacute;lioration des conditions de vie des animaux (moins de risques v&eacute;t&eacute;rinaires li&eacute;s &agrave; la concentration en int&eacute;rieur, possibilit&eacute; d&rsquo;expression du comportement naturel, &hellip;). Mais il peut s&rsquo;av&eacute;rer n&eacute;faste si la m&eacute;t&eacute;o est d&eacute;favorable et surtout pour les veaux dont les besoins diff&egrave;rent des adultes. Et pour l&rsquo;&eacute;leveur, il faut s&rsquo;assurer de conserver une surveillance et un contact tr&egrave;s r&eacute;guliers avec le troupeau pour maintenir une docilit&eacute; indispensable pour une gestion en ext&eacute;rieur.GDS Creuse et sa filiale Farago Creuse &agrave; votre disposition pour un plein-air maitris&eacute;Si le plein-air a un int&eacute;r&ecirc;t &eacute;conomique certain par l&rsquo;&eacute;conomie de b&acirc;timent, cela reste un &eacute;levage n&eacute;cessitant technicit&eacute;, observation fine des animaux et des &eacute;quipements indispensables. Il n&rsquo;est pas adapt&eacute; &agrave; tous les territoires et demande un pilotage pr&eacute;cis, notamment dans le suivi des performances de reproduction et des mortalit&eacute;s. Vous pouvez vous appuyer sur les indicateurs fournis dans votre Bilan Sanitaire d&rsquo;Elevage disponible sur votre application WebGDS. Nous restons &agrave; votre disposition pour vous renseigner sur les risques encourus et notre filiale Farago Creuse vous propose tous les mat&eacute;riels n&eacute;cessaires (cl&ocirc;ture, contention, abreuvement&hellip;). DMV Boris BOUBET &ndash; www.gdscreuse.fr&nbsp;

Des bovins au champ toute l’année è L’hivernage des animaux en plein-air est une pratique répandue mais qui nécessite des prérequis : terrains portants, surface adaptée, présence d’abris naturels, modalités d’abreuvement et de distribution de fourrage.

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