<p><strong>Date limite du d&eacute;p&ocirc;t de&nbsp;dossier&nbsp;13 F&eacute;vrier 2024</strong></p><p>Compl&eacute;tez maintenant la cartographie des 73 initiatives en faveur des pollinisateurs et/ou de la pollinisation, consultables sur le site internet d&eacute;di&eacute;&nbsp;:&nbsp;<a href="http://contratsolutions-agriculture-pollinisateurs.fr/" target="_blank">http://contratsolutions-agriculture-pollinisateurs.fr/</a></p><p>Ce recensement<strong>, ouvert &agrave; tous</strong>, ambitionne de cartographier une multitude d&rsquo;initiatives, faciles &agrave; mettre en &oelig;uvre ou d&rsquo;ampleur, qui impliquent des territoires diversifi&eacute;s, des acteurs et des fili&egrave;res agricoles vari&eacute;s.&nbsp;Concr&egrave;tement, il permettra aux initiatives de&nbsp;:</p><ul><li><strong>Faire conna&icirc;tre les bonnes pratiques&nbsp;</strong>et de les partager &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle nationale.</li><li><strong>&Ecirc;tre affich&eacute;es sur une&nbsp;<a href="http://contratsolutions-agriculture-pollinisateurs.fr/" target="_blank">cartographie nationale</a>&nbsp;</strong>et participer &agrave; diffuser une diversit&eacute; d&rsquo;initiatives gr&acirc;ce &agrave; cet outil commun.</li><li><strong>Appuyer et faciliter la d&eacute;multiplication des solutions&nbsp;</strong>et donner envie aux acteurs de s&rsquo;engager.</li></ul><p><strong><u>ATTENTION, VOUS AVEZ JUSQU&rsquo;AU 12 FEVRIER 2024, DATE LIMITE DE DEPOT DES DOSSIERS.</u></strong></p><p>Ce recensement est men&eacute; dans le cadre de l&rsquo;Axe 6 du Plan national en faveur des insectes pollinisateurs et de la pollinisation (2021-2026). Il est port&eacute; par les minist&egrave;res en charge de l&rsquo;&eacute;cologie et de l&rsquo;agriculture et vise le &laquo; Partage des pratiques agricoles favorables aux pollinisateurs &raquo;. Il a &eacute;t&eacute; &eacute;labor&eacute; en concertation avec un comit&eacute; d&rsquo;experts choisis pour leurs comp&eacute;tences dans les domaines de l&rsquo;agriculture, des pollinisateurs, de la pollinisation, de l&rsquo;&eacute;cologie du paysage et de l&rsquo;apiculture.</p><p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p>


Vous avez une initiative que vous souhaitez valoriser et cartographier sur le site ? Allez-y appel à recensement d’initiatives en faveur des insectes pollinisateurs et/ou de la pollinisation dans les paysages agricoles démarre. Il est mené dans le cadre de l’Axe 6 du Plan national en faveur des insectes pollinisateurs et de la pollinisation.

Appel à initiatives « Partage des pratiques agricoles favorables aux pollinisateurs ».

<p>Label rouge, Appellation d'origine contr&ocirc;l&eacute;e (AOC), Appellation d'origine prot&eacute;g&eacute;e (AOP), Indication g&eacute;ographique prot&eacute;g&eacute;e (IGP), <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/elevage~le-lait-de-foin-labellise-stg" target="_blank">Sp&eacute;cialit&eacute; traditionnelle garantie</a> (STG), <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/2023-un-nouveau-depart-pour-la-hve" target="_blank">Haute valeur environnementale</a> (HVE), y compris le niveau 2 jusqu&rsquo;au 31 d&eacute;cembre 2026, &Eacute;colabel p&ecirc;che durable, logo &laquo; R&eacute;gion ultrap&eacute;riph&eacute;rique &raquo;, logo Commerce &eacute;quitable, mentions &laquo; fermier &raquo; ou &laquo; produit de la ferme &raquo; ou &laquo; produit &agrave; la ferme &raquo; ou encore les produits prenant en compte les co&ucirc;ts imput&eacute;s aux externalit&eacute;s environnementales li&eacute;es au produit pendant son cycle de vie (production, transformation, conditionnement, transport, stockage, utilisation)&nbsp;: tel est le champ de produits alimentaires dit &laquo;&nbsp;durables&nbsp;&raquo;. Sans oublier les produits issus de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/agriculture-bio-les-chiffres-2022" target="_blank">l&rsquo;Agriculture biologique</a> (AB).</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/allegations-environnementales-attention-a-ne-pas-faire-n-importe-quoi" target="_blank" title="">All&eacute;gations environnementales, attention &agrave; ne pas faire n&rsquo;importe quoi !</a>
</aside>
<p>Depuis le 1<sup>er</sup> janvier 2022, ils devaient repr&eacute;senter, en valeur, 50% des achats des restaurants collectifs sous gestion publique, conform&eacute;ment &agrave; la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-restauration-collective-monte-en-gamme-sous-l-effet-des-lois-egalim-et-climat" target="_blank">loi Egalim d&rsquo;octobre 2018</a>, compl&eacute;t&eacute;e par la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-loi-climat-et-les-engrais-l-artificialisation-les-cantines-le-biogaz" target="_blank">loi Climat et r&eacute;silience d&rsquo;ao&ucirc;t 2021</a>. Cette obligation s&rsquo;applique d&eacute;sormais aux restaurants collectifs du secteur priv&eacute;. En outre, le taux de produits certifi&eacute;s AB, ou en conversion, doit atteindre 20%. Concr&egrave;tement, pour 100 euros d'achat, au moins 20 euros doivent correspondre &agrave; des produits bio ou en conversion et au total,au moins 50 euros doivent correspondre &agrave; des produits durables et de qualit&eacute;, bio inclus.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/45-de-bio-dans-les-cantines-des-colleges-de-la-drome-qui-dit-mieux" target="_blank" title="">45% de bio dans les cantines des coll&egrave;ges de la Dr&ocirc;me : qui dit mieux ?</a>
</aside>
<p>Selon l&rsquo;Agence bio, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/agriculture-bio-les-chiffres-2022" target="_blank">le taux d&rsquo;approvisionnement en bio s&rsquo;&eacute;tablissait &agrave; 7% en restauration collective publique</a> en 2022, soit un niveau &agrave; peine sup&eacute;rieur au panier de&nbsp;courses des Fran&ccedil;ais (6%). En restauration commerciale, il est de 1%.</p><p>Au dernier <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-2023-l-annee-du-sursaut-pour-l-agriculture-biologique" target="_blank">Tech&amp;Bio</a>, le ministre de l&rsquo;Agriculture avait pris l&rsquo;engagement de faire respecter le taux de 20% &agrave; fin 2023 dans la restauration collective sous tutelle de l&rsquo;Etat. &laquo; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/tech-bio-marc-fesneau-le-bio-a-de-l-avenir-et-il-faut-qu-on-lui-donne-les-moyens-de-son-avenir" target="_blank">C&rsquo;est l&rsquo;&eacute;quivalent de 100 &agrave; 120 millions d&rsquo;euros</a> &raquo; avait indiqu&eacute; dit Marc Fesneau.</p><p>Autre changement&nbsp;: depuis le 1<sup>er</sup> janvier, au moins 60% du total achat de la famille de denr&eacute;es &laquo; viandes et poissons &raquo; doit &ecirc;tre compos&eacute; des produits de qualit&eacute; et durables, ce taux &eacute;tant fix&eacute; &agrave; 100% pour la restauration de l&rsquo;Etat (&eacute;tablissements publics et entreprises publiques nationales).</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/2023-risque-d-etre-l-annee-du-recul-de-l-agriculture-bio-en-france" target="_blank" title="">&laquo; 2023 risque d&rsquo;&ecirc;tre l&rsquo;ann&eacute;e du recul de l&rsquo;agriculture bio en France &raquo;</a>
</aside>
<p>En application de l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; du 14 septembre 2022, tous les responsables ou gestionnaires d&rsquo;un restaurant collectif public ou priv&eacute;, en r&eacute;gie directe ou en gestion conc&eacute;d&eacute;e, ont l&rsquo;obligation de renseigner leurs donn&eacute;es d&rsquo;achat en denr&eacute;es alimentaires relatives &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e 2023 sur la plateforme num&eacute;rique &laquo; <a href="https://ma-cantine.agriculture.gouv.fr/accueil/" target="_blank">ma cantine</a> &raquo; avant le 31 mars 2024.</p>


Depuis le 1er janvier, les menus servis par les restaurants collectifs du secteur privé doivent comprendre au moins 50% de produits durables et de qualité dont 20% de produits bio, obligation qui incombe aux restaurants collectifs sous gestion publique depuis le 1er janvier 2022. Pour les viandes et poissons, le taux est de 60% en restauration privée et 100% en restauration publique.

Montée en gamme : l’ensemble de la restauration collective concernée

<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/une-nouvelle-maladie-bovine-imputable-au-changement-climatique" target="_blank">La MHE, une nouvelle maladie bovine imputable au changement climatique</a></h2><p><strong>[Actu] </strong>Transmise par des moucherons, la maladie h&eacute;morragique &eacute;pizootique a &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute;e en Italie et en Espagne fin 2022. Potentiellement mortelle pour les bovins, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/maladie-hemorragique-epizootique-453-foyers-detectes-dans-6-departements-du-sud-ouest" target="_blank">la maladie sera d&eacute;tect&eacute;e en France en octobre</a>, mena&ccedil;ant les exportations de broutards, le tout sur fond de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/decapitalisation-bovine-et-ca-continue-encore-et-encore" target="_blank">d&eacute;capitalisation galopante du cheptel bovin</a>. <a href="file:///Users/raphaellecocq/SAUVE%20200523/Documents/JOURNAUX/PLEINCHAMP%20JOURNAL/JOURNAL%2001:2024/Re%CC%81tro%202023/La%20MHE,%20une%20nouvelle%20maladie%20bovine%20imputable%20au%20changement%20climatique" target="_blank">Lire la suite</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/8/3/9/5909386-1-fre-FR/707f2c9a3dbb-05actu-jpg" alt="Transmise par des moucherons, la maladie virale est potentiellement mortelle pour les bovins (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)" height="1016" width="2008" /><figcaption>Transmise par des moucherons, la maladie virale est potentiellement mortelle pour les bovins (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/et-si-on-mangeait-du-baeuf" target="_blank">Et si on mangeait du b&oelig;uf ?</a></h2><p><strong>[Reportage] </strong>Au cours des cinquante derni&egrave;res ann&eacute;es, la production de m&acirc;les castr&eacute;s a consid&eacute;rablement diminu&eacute;, au profit de la production de m&acirc;les entiers jeunes dont la majorit&eacute; est export&eacute;e. A l&rsquo;heure o&ugrave; grandissent les pr&eacute;occupations autour de l&rsquo;environnement, de la relocalisation, et du bien-&ecirc;tre animal, la question m&eacute;rite d&rsquo;&ecirc;tre pos&eacute;e : pourquoi ne mange-t-on pas de b&oelig;uf ? Des travaux de recherche montrent que cette viande pourrait tr&egrave;s bien correspondre au march&eacute;. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/et-si-on-mangeait-du-baeuf" target="_blank">La suite ici</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/8/3/9/5909389-1-fre-FR/feeb2bc743d9-05reporta-jpg" alt="La ferme exp&eacute;rimentale de Thorign&eacute; d&rsquo;Anjou dispose d&#039;auges peseuses pour mesurer la consommation individuelle des animaux, et donc pouvoir d&eacute;terminer le co&ucirc;t r&eacute;el de l&rsquo;engraissement (Cr&eacute;dit photo : Ferme exp&eacute;rimentale de Thorign&eacute;)" height="1026" width="1836" /><figcaption>La ferme exp&eacute;rimentale de Thorign&eacute; d&rsquo;Anjou dispose d&#039;auges peseuses pour mesurer la consommation individuelle des animaux, et donc pouvoir d&eacute;terminer le co&ucirc;t r&eacute;el de l&rsquo;engraissement (Cr&eacute;dit photo : Ferme exp&eacute;rimentale de Thorign&eacute;)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/neofarm-la-ferme-maraichere-qui-allie-bio-et-robots" target="_blank">NeoFarm : la ferme mara&icirc;ch&egrave;re qui allie bio et robots</a></h2><p><strong>[Vid&eacute;o] </strong>Un atelier mara&icirc;chage diversifi&eacute;, en agriculture biologique, fourni cl&eacute; en main avec un panel d'outils robotis&eacute;s pour diminuer la p&eacute;nibilit&eacute; du travail : telle est la solution propos&eacute;e par l&rsquo;entreprise NeoFarm aupr&egrave;s d&rsquo;agriculteurs souhaitant diversifier leur activit&eacute;. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/neofarm-la-ferme-maraichere-qui-allie-bio-et-robots" target="_blank">La suite ici</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/9/3/9/5909392-1-fre-FR/ac4f6c15d183-05video-jpg" alt="La start-up NeoFarm accompagne les projets de A &agrave; Z pour concilier agro&eacute;cologie et technologie au service d&rsquo;une production de l&eacute;gumes en circuits courts (Capture d&rsquo;&eacute;cran&nbsp;: Ad&egrave;le Magnard)" height="968" width="1824" /><figcaption>La start-up NeoFarm accompagne les projets de A &agrave; Z pour concilier agro&eacute;cologie et technologie au service d&rsquo;une production de l&eacute;gumes en circuits courts (Capture d&rsquo;&eacute;cran&nbsp;: Ad&egrave;le Magnard)</figcaption></figure>

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La France active la surveillance de la maladie hémorragique épizootique (MHE), une maladie imputable au changement climatique, qui opère une remontée depuis l’Europe du Sud. Confrontée à une décapitalisation de son cheptel, tant laitier qu’allaitant, la filière n’avait pas besoin de ce nouvel aléa, dont la l’irruption à l’automne fera peser une lourde menace sur nos exportations de veaux et broutards. Pendant ce temps, des travaux de recherche démontrent la possible relocalisation de l’engraissement made in France.

[Rétro 2023] En mai, la menace de la MHE plane sur la filière bovine

<p>Encore plus pr&eacute;cis que pr&eacute;cis&nbsp;: telle pourrait &ecirc;tre la devise de ce nouveau pulv&eacute;risateur, dont les rampes et la distribution pneumatique sont en soit un gage de pr&eacute;cision dans le sens transversal. Le constructeur a n&eacute;anmoins fait &eacute;voluer l&rsquo;ancienne version, en am&eacute;liorant notamment la stabilit&eacute; de rampe (36m, inox), au moyen des capteurs Distance Control, assurant une hauteur de travail constante de la rampe par rapport &agrave; la culture. Un gyroscope compl&egrave;te ces capteurs et permet de corriger les effets d'acc&eacute;l&eacute;ration/d&eacute;c&eacute;l&eacute;ration. Il faut aussi compter avec l&rsquo;essieu suspendu hydrauliquement.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/0/2/9/5909207-1-fre-FR/6a34dfc84361-interi-jpg" alt="L&rsquo;Aero GT 60.1 est par&eacute; pour la coupure de tron&ccedil;ons (6 sections correspondant aux 6 diffuseurs) et la modulation intra-parcellaire" height="958" width="2104" /><figcaption>L&rsquo;Aero GT 60.1 est par&eacute; pour r&eacute;aliser la coupure de tron&ccedil;ons (6 sections correspondant aux 6 diffuseurs) et la modulation intra-parcellaire</figcaption></figure>

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<h2>Agriculture de pr&eacute;cision</h2><p>L&rsquo;Aero GT 60.1 est par&eacute; pour r&eacute;aliser la coupure de tron&ccedil;ons (6 sections correspondant aux 6 diffuseurs) et la modulation intra-parcellaire, le tout avec un degr&eacute; de pr&eacute;cision plus cons&eacute;quent que celui offert par un &eacute;pandeur centrifuge. Le syst&egrave;me Freelane et ses d&eacute;flecteurs &eacute;vitent de fertiliser dans les passages de roues.</p>


Le remplaçant de l’AGT 6036 gagne en précision grâce à ses capteurs de stabilisation de rampe et à son essieu suspendu hydrauliquement. Des déflecteurs évitent de fertiliser dans les passages de roues. Apte à la modulation sur 36 mètres, sa trémie embarque 6300 litres.

Kuhn présente le distributeur d’engrais pneumatique Aero GT 60.1

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    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/mYWDPdkgyeQ?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>ca</figcaption>
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<p>Le projet CARG&rsquo;eau, laur&eacute;at de l&rsquo;AAP REFLEX 2020, vise &agrave; accompagner le plus grand nombre d&rsquo;agriculteurs (irrigants et non irrigants) &agrave; la&nbsp;<strong>transition vers des syst&egrave;mes &eacute;conomes en eau dans un contexte de changement climatique</strong>. Il est ax&eacute; sur la valorisation et l&rsquo;appropriation par les agriculteurs et les conseillers des r&eacute;f&eacute;rences/donn&eacute;es existantes sur l&rsquo;optimisation de la gestion quantitative de l&rsquo;eau, &agrave; travers 3 objectifs op&eacute;rationnels&nbsp;:</p><ol><li><strong>Donner aux agriculteurs les moyens d&rsquo;amorcer le changement&nbsp;</strong>sur leur exploitation, sur la base de projections climatiques et d&rsquo;un diagnostic eau</li><li><strong>Capitaliser les r&eacute;f&eacute;rences disponibles&nbsp;</strong>pour disposer d&rsquo;un panel de solutions en r&eacute;ponse aux besoins d&rsquo;accompagnement</li><li><strong>Proposer des outils simples et accessibles&nbsp;pour transf&eacute;rer ces r&eacute;f&eacute;rences aux agriculteurs&nbsp;</strong>: formation, conseil, animation territoriale</li></ol><p>Le projet, pilot&eacute; par la Chambre r&eacute;gionale d&rsquo;agriculture Centre-Val de Loire, est men&eacute; en partenariat avec les chambres d&rsquo;agriculture des r&eacute;gions PACA, Grand Est, Hauts de France, Bretagne et Pays de Loire, et avec le CRIIAM Sud.&nbsp;&nbsp;&nbsp;</p><p>&nbsp;</p>


CARG'EAU c'est : Capitalisation et Appropriation des Références sur la Gestion quantitative de l’EAU et c'est un projet Casdar de 2021-2023

[Vidéo] Connaître son sol pour une meilleure gestion de l'eau

<p><strong>Dans le cadre d'un webinaire organis&eacute; par l'association Capitain, qui f&eacute;d&egrave;re les acteurs de l'installation agricole en Nouvelle-Aquitaine, la dynamique des collectifs dans le processus d'installation en agriculture a &eacute;t&eacute; mise en avant.</strong></p><p>Agn&egrave;s Tesni&egrave;res, repr&eacute;sentante du Cr&eacute;dit Agricole, a &eacute;galement apport&eacute; une perspective experte sur l'articulation entre installation agricole et r&eacute;seaux.</p>            
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        <figure class="ezimage-field"><a
                        href="https://on.soundcloud.com/D7wg8"
                                                                ><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/2/9/8/5908924-1-fre-FR/bff475f6798e-podcast-jpg" alt="" height="3456" width="6912" /></a></figure>

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<p><strong>Fanny Gaudin, forte de cinq ann&eacute;es d'installation, a cr&eacute;&eacute; un &eacute;levage caprin et a diversifi&eacute; ses activit&eacute;s avec des cultures c&eacute;r&eacute;ali&egrave;res sur la ferme familiale</strong>. Confront&eacute;e &agrave; des d&eacute;fis financiers, elle a fait le choix audacieux de s'installer sans aides sp&eacute;cifiques, mettant en avant la cr&eacute;ation d'un atelier de transformation et de vente directe, en coh&eacute;rence avec ses comp&eacute;tences en commerce et marketing. Son t&eacute;moignage met en exergue l'importance des coop&eacute;ratives laiti&egrave;res, des Cuma, et des r&eacute;seaux tels que celui des Jeunes Agriculteurs dans son parcours.</p><p><strong>Jean-Beno&icirc;t Baudens, &eacute;leveur ovin laitier depuis sept ans, a soulign&eacute; l'impact positif de la Cuma du Vigen sur son exploitation.</strong> Il a mis en avant l'importance des magasins de producteurs pour la commercialisation en circuit court, mettant en lumi&egrave;re les avantages d'une coop&eacute;ration locale. Son r&eacute;cit souligne &eacute;galement la n&eacute;cessit&eacute; d'adaptabilit&eacute; et de collaboration au sein des collectifs pour r&eacute;pondre aux d&eacute;fis en perp&eacute;tuelle &eacute;volution.</p><p><strong>Paul Dussau, install&eacute; depuis une dizaine d'ann&eacute;es sur une exploitation familiale en bio, a d&eacute;velopp&eacute; un &eacute;levage bovin viande en race bazadaise.</strong> Son adh&eacute;sion &agrave; plusieurs Cuma, un magasin de producteurs, et un groupement d'employeurs a renforc&eacute; l'autonomie de son exploitation. Paul a mis en &eacute;vidence les d&eacute;fis li&eacute;s &agrave; la diminution du nombre d'agriculteurs engag&eacute;s dans les collectifs, tout en insistant sur l'importance du travail en r&eacute;seau pour garantir la p&eacute;rennit&eacute; des projets et des exploitations.</p><p><strong>Agn&egrave;s Tesni&egrave;res, porte-parole du Cr&eacute;dit Agricole, a partag&eacute; son expertise en soulignant l'importance de la construction r&eacute;fl&eacute;chie d'un projet d'installation</strong>. Elle a insist&eacute; sur la n&eacute;cessit&eacute; d'ouvrir son projet &agrave; des comp&eacute;tences vari&eacute;es, soulignant que la r&eacute;ussite d'un projet agricole repose autant sur les hommes que sur les moyens de production. Agn&egrave;s a encourag&eacute; les futurs install&eacute;s &agrave; s'entourer de r&eacute;seaux locaux pour partager les exp&eacute;riences et minimiser les risques.</p><figure  style="text-align: center;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/3g6ThsFrWF4?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>Webinaire CAPITAIN : l&#039;int&eacute;r&ecirc;t du collectif dans l&#039;installation en agriculture</figcaption>
</figure>
<p>Ces t&eacute;moignages inspirants des agriculteurs de Nouvelle-Aquitaine mettent en &eacute;vidence l'importance des collectifs dans le succ&egrave;s des projets d'installation agricole. La collaboration au sein des coop&eacute;ratives, Cuma, magasins de producteurs, et groupements d'employeurs s'av&egrave;re cruciale pour surmonter les d&eacute;fis financiers, techniques, et organisationnels. Agn&egrave;s Tesni&egrave;res du Cr&eacute;dit Agricole a soulign&eacute; la n&eacute;cessit&eacute; d'une planification minutieuse et de l'implication dans des r&eacute;seaux diversifi&eacute;s pour assurer la viabilit&eacute; et la p&eacute;rennit&eacute; des exploitations agricoles.</p>


PODCAST et VIDEO : Trois agriculteurs récemment installés, Fanny Gaudin, Jean-Benoît Baudens, et Paul Dussau, ont partagé leurs parcours, insistant sur l'apport déterminant des réseaux et des collectifs dans la réussite de leurs projets.

[Témoignages] le pouvoir des collectifs dans l'installation agricole

<p>Vous souhaitez avancer un argument &eacute;cologique&nbsp;? Attention &agrave; ne pas faire&nbsp;figurer sur l&rsquo;emballage ou l&rsquo;&eacute;tiquette des all&eacute;gations r&eacute;primand&eacute;es par la loi. L&rsquo;<strong>article L.541-9-1</strong> du code de l&rsquo;environnement issu de l&rsquo;article 13 de la loi AGEC est clair : &ldquo;il est interdit de faire figurer sur un produit ou un emballage les mentions <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/varietes-paillage-biodegradable-substrats-trois-nouveaux-essais-fraise-mis-en-place-par-l-aprel" title="">&ldquo;biod&eacute;gradable</a>&rdquo;, ou &ldquo;r<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/regles-environnementales-stop-ou-encore" title="">espectueux de l&rsquo;environnement</a>&rdquo;. Le Conseil national de la consommation a publi&eacute; la 3e &eacute;dition de son &ldquo;<a href="https://www.economie.gouv.fr/files/files/directions_services/dgccrf/documentation/publications/publications_externes/bro-guide-cnc-VF.pdf?v=1695656365" title="">guide pratique des all&eacute;gations environnementales</a>&rdquo; en 2023. Les mentions &ldquo;<strong>bio-responsables</strong>&rdquo;, &ldquo;<strong>vert</strong>&rdquo;, &ldquo;<strong>respectueux de la nature</strong>&rdquo; sont elles aussi jug&eacute;es <strong>trop vagues</strong>. Ces qualificatifs peuvent entra&icirc;ner confusion voire tromperie chez le consommateur.&nbsp;</p><h2><strong>&Ecirc;tre capable de justifier les mentions avanc&eacute;es.&nbsp;</strong></h2><p><strong>Une <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/allegations-gouvernance-le-planet-score-toujours-plus-robuste" title="">all&eacute;gation</a> environnementale</strong> - c'est-&agrave;-dire une mention qui valorise une partie ou l'ensemble du produit doit &ecirc;tre claire et pr&eacute;cise. Le but est&nbsp;d'informer le consommateur.&nbsp;Plus l&rsquo;adjectif est ambigu, plus vous trompez le consommateur.&nbsp; Sugg&eacute;rer ou induire en erreur est une pratique commerciale trompeuse consid&eacute;r&eacute;e comme du &ldquo;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/actualites-generales~prix-pinocchio-remis-au-norvegien-yara-pour-denoncer-le-greenwashing" title="">greenwashing&rdquo; ou de l'&ldquo;&eacute;co blanchiment</a>&rdquo; qui utilise de fa&ccedil;on abusive l'argument &eacute;cologique.&nbsp;</p><p><u>Exemple</u> : avancer qu&rsquo;un produit est &ldquo;bon pour l&rsquo;environnement&rdquo; sans prendre en compte le processus de&nbsp;fabrication ou son transport qui peuvent &ecirc;tre polluants par exemple, est puni par la loi. Il en est de m&ecirc;me lorsqu'il est mentionn&eacute; une totale neutralit&eacute; pour un produit, ce qui est impossible, il y a forc&eacute;ment un impact quelque part.&nbsp;&nbsp;</p><p>Par cons&eacute;quent, <strong>chaque argument doit &ecirc;tre fond&eacute;</strong> et v&eacute;rifiable par des preuves scientifiques, des &eacute;l&eacute;ments pr&eacute;cis et mesurables ou par des m&eacute;thodes reconnues. Pour rappel, "une pratique commerciale est &eacute;galement trompeuse si, compte tenu des limites propres au moyen de communication utilis&eacute; et des circonstances qui l&rsquo;entourent, elle omet, dissimule ou fournit de fa&ccedil;on inintelligible, ambigu&euml; ou &agrave; contretemps, une information substantielle (art. L.121-3 c. conso)</p><h3>All&eacute;gation ou label ?&nbsp;</h3><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/volailles-de-chair-vers-des-allegations-europeennes-fantaisistes-et-trompeuses" title="">Une all&eacute;gation est une mention</a>, un argument qui suppose une preuve ou une justification. Mais elle rel&egrave;ve plut&ocirc;t de la communication que d'un cadre l&eacute;gal. Il faut donc &ecirc;tre vigilant quant &agrave; son&nbsp;emploi. En revanche, un label pr&eacute;sente des caract&eacute;ristiques sp&eacute;cifiques d&eacute;finies dans un cahier des charges et une certification r&eacute;alis&eacute;e par un tiers ind&eacute;pendant.&nbsp;</p><h3>Les&nbsp;<strong>all&eacute;gations environnementales les plus connues (hors alimentaire)</strong><strong>&nbsp;</strong></h3><ul><li><strong>&ldquo;sans&rdquo;&nbsp;</strong></li></ul><p>Cette all&eacute;gation est utilis&eacute;e uniquement si la substance n&rsquo;est plus utilis&eacute;e, interdite dans sa composition ou n&rsquo;a jamais &eacute;t&eacute; utilis&eacute;e pour le produit.&nbsp;</p><ul><li><strong>&ldquo;recyclable&rdquo;</strong></li></ul><p>Le produit, l&rsquo;emballage ou le composant peut &ecirc;tre collect&eacute;, trait&eacute; ou recycl&eacute;.</p><ul><li><strong>&ldquo;durable&rdquo;&nbsp;</strong></li></ul><p>Le produit a une capacit&eacute; de dur&eacute;e dans le temps. &Agrave; partir du 1er janvier 2024, certains &eacute;quipements &eacute;lectriques et &eacute;lectroniques d&eacute;finis r&eacute;glementairement devront afficher un indice de durabilit&eacute;. Le terme peut &ecirc;tre entendu au sens d&rsquo;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-5-principaux-facteurs-cles-du-succes-durable-d-une-exploitation-agricole-en-france-au-xxie-siecle" title="">engagement pour la pr&eacute;servation de l&rsquo;environnement</a>.&nbsp;</p><ul><li><strong>&ldquo;&eacute;conome&rdquo;.&nbsp;</strong></li></ul><p>Signifie une &eacute;conomie des ressources &agrave; l&rsquo;&eacute;tape d&rsquo;utilisation du produit, c&rsquo;est-&agrave;-dire pour le consommateur, une consommation de ressources significativement inf&eacute;rieure &agrave; celle d&rsquo;un produit &eacute;quivalent. Le fabricant doit &ecirc;tre en mesure de fournir des &eacute;l&eacute;ments sur la comparaison avec la performance moyenne de produits &eacute;quivalents.&nbsp;</p><ul><li><strong>&ldquo;Renouvelable&rdquo;.</strong></li></ul><p>Utilis&eacute;e pour d&eacute;signer une ressource dont le renouvellement compose la disparition naturelle et le pr&eacute;l&egrave;vement effectu&eacute; par l&rsquo;homme. Doivent &ecirc;tre fournies les informations sur la nature des &eacute;nergies renouvelables utilis&eacute;es (hydraulique, photovolta&iuml;que, biomasse&hellip;).&nbsp;</p><ul><li><strong>&ldquo;naturel&rdquo; (produits non alimentaires)</strong></li></ul><p>n&rsquo;est possible que pour un produit proche de son &eacute;tat naturel ou que l&rsquo;ensemble des composants sont &agrave; 95% naturels. Il est vivement conseill&eacute; d&rsquo;indiquer le pourcentage et la nature des composants naturels.</p><h3>L&rsquo;&eacute;tiquette &eacute;nergie&nbsp;</h3><p>Est un classement des performances &eacute;nerg&eacute;tiques et permet de comparer en un coup d'&oelig;il les produits d&rsquo;une m&ecirc;me cat&eacute;gorie sur la base d&rsquo;informations uniformes relatives &agrave; l&rsquo;impact pour la pollution sonore, de consommation d&rsquo;&eacute;nergie ou d&rsquo;eau. Attention, un professionnel ne peut pas utiliser une &eacute;tiquette &eacute;nerg&eacute;tique ou un pictogramme pr&eacute;vu par la r&eacute;glementation relative &agrave; l&rsquo;&eacute;tiquetage &eacute;nerg&eacute;tique pour des produits qui ne sont pas soumis &agrave; ce dispositif.&nbsp;</p><h3>Un contr&ocirc;le permanent&nbsp;</h3><p>La Direction g&eacute;n&eacute;rale de la concurrence, de la consommation et de la r&eacute;pression des fraudes (DGCCRF) m&egrave;ne de nombreuses enqu&ecirc;tes sur le territoire national gr&acirc;ce &agrave; ses agents mais aussi par les signalements des consommateurs, des associations ou des collectifs.&nbsp;<br>En cas de fraude, un premier avertissement est donn&eacute;, puis une injonction avec l'obligation de se mettre en conformit&eacute;, enfin le dernier niveau est celui d'un proc&egrave;s-verbal pour pratiques commerciales trompeuses.&nbsp;</p>


“Biodégradable" ; “bon pour l’environnement”. Vous connaissez ces arguments verts et vertueux. Ils sont pourtant interdits ! Les entreprises et les services sont incités à agir en ayant une démarche responsable. Autant pour l'environnement que pour le consommateur. La frontière entre formule marketing et la loi est parfois ténue. Des ambiguïtés qui se font souvent au détriment du consommateur.

Allégations environnementales, attention à ne pas faire n’importe quoi !

<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vers-une-alimentation-climato-compatible" target="_blank">Vers une alimentation climato-compatible</a></h2><p><strong>[Actu]</strong> Institu&eacute;e par &nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-loi-climat-et-les-engrais-l-artificialisation-les-cantines-le-biogaz" target="_blank">la loi Climat et r&eacute;silience promulgu&eacute;e en ao&ucirc;t 2021</a>, la Strat&eacute;gie nationale de l&rsquo;alimentation, de la nutrition et du climat (SNANC) est l&rsquo;outil d&rsquo;orientation de la demande, apte &agrave; traduire, dans une assiette davantage v&eacute;g&eacute;tale, bio et locale, la transition agro&eacute;cologique au champ, avec une agriculture&nbsp;plus sobre en pesticides, fertilisants et antibiotiques. Mais le menu 2050 g&eacute;n&egrave;re&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/strategie-alimentation-et-climat-les-reserves-de-la-profession">quelques crampes d&rsquo;estomac au sein des organisations agricoles</a>.&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vers-une-alimentation-climato-compatible" target="_blank">La suite ici</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/7/3/8/5908372-1-fre-FR/4907abe0a388-04actubis-jpg" alt="En France, la consommation de viande ne baisse pas, la bio reste un march&eacute; de niche, la question du bien-&ecirc;tre animal n&rsquo;est pas devenue un r&eacute;el crit&egrave;re d&rsquo;acte d&rsquo;achat, l&rsquo;attrait pour le local n&rsquo;a pas modifi&eacute; les grandes masses de la consommation alimentaire et des circuits de distribution  (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="1174" width="1998" /><figcaption>En France, la consommation de viande ne baisse pas, la bio reste un march&eacute; de niche, la question du bien-&ecirc;tre animal n&rsquo;est pas devenue un r&eacute;el crit&egrave;re d&rsquo;acte d&rsquo;achat, l&rsquo;attrait pour le local n&rsquo;a pas modifi&eacute; les grandes masses de la consommation alimentaire et des circuits de distribution  (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/un-cadre-legal-et-vertueux-pour-l-embauche-de-salaries-agricoles-marocains" target="_blank">Un cadre l&eacute;gal et vertueux pour l'embauche de salari&eacute;s agricoles marocains</a></h2><p><strong>[Reportage]</strong> Faire travailler des salari&eacute;s marocains en agriculture n'est pas forc&eacute;ment synonyme de travail ill&eacute;gal ou d'exploitation de la mis&egrave;re. Il est possible de r&eacute;pondre au besoin de main d&rsquo;&oelig;uvre agricole en France avec des salari&eacute;s marocains en toute l&eacute;galit&eacute;, confiance et dignit&eacute;. Un premier recrutement exemplaire vient de se terminer dans une exploitation mara&icirc;ch&egrave;re de la r&eacute;gion nantaise. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/un-cadre-legal-et-vertueux-pour-l-embauche-de-salaries-agricoles-marocains">La suite ici</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/4/3/8/5908340-1-fre-FR/f41af2dfec6d-04reporta-jpg" alt="Des ouvriers agricoles marocains entourent Nadine Bourasseau, dirigeante de la SCEA de l&#039;Endru&egrave;re (Cr&eacute;dit photo : Catherine Perrot)" height="1018" width="1778" /><figcaption>Des ouvriers agricoles marocains entourent Nadine Bourasseau, dirigeante de la SCEA de l&#039;Endru&egrave;re (Cr&eacute;dit photo : Catherine Perrot)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/engrais-azotes-des-prix-en-forte-baisse" target="_blank">Engrais azot&eacute;s : des prix en forte baisse</a></h2><p><strong>[Vid&eacute;o] </strong>Les march&eacute;s des engrais azot&eacute;s se sont bien repli&eacute;s ces derniers mois. La tonne d&rsquo;ur&eacute;e s&rsquo;affiche aujourd&rsquo;hui autour des 400 euros, alors qu&rsquo;elle &eacute;tait &agrave; 900 euros en septembre 2022. Le fort repli des cours du gaz explique cette baisse, ainsi qu&rsquo;un rationnement de la demande mondiale. Explications avec Alexandre Willekens, consultant chez Agritel. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/engrais-azotes-des-prix-en-forte-baisse" target="_blank">La suite ici</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/4/3/8/5908343-1-fre-FR/3fd9e51fa817-04video-jpg" alt="Atterrissage en vue pour les engrais, apr&egrave;s le coup de chauffe d&ucirc; au d&eacute;clenchement de la guerre en Ukraine en f&eacute;vrier 2022 (Capture d&rsquo;&eacute;cran&nbsp;: Ad&egrave;le Magnard)" height="978" width="1752" /><figcaption>Atterrissage en vue pour les engrais, apr&egrave;s le coup de chauffe d&ucirc; au d&eacute;clenchement de la guerre en Ukraine en f&eacute;vrier 2022 (Capture d&rsquo;&eacute;cran&nbsp;: Ad&egrave;le Magnard)</figcaption></figure>

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L’alimentation représente 22% de l’empreinte carbone des Français. Pour agir sur ce poste, à la croisée d’enjeux économiques, géopolitiques, environnementaux et socio-culturels, il y aura bientôt la Stratégie nationale de l’alimentation, de la nutrition et du climat (SNANC), censée orienter nos caddies et paniers vers des denrées et régimes alimentaires durables. Un accord mets-santé-climat qui reste largement à inventer.

[Rétro 2023] En avril, le climat s’invite dans notre assiette

<p><strong>Depuis plusieurs ann&eacute;es d&eacute;j&agrave;, Bernard Delcros en est convaincu et le mart&egrave;le&nbsp;: le retour de balancier en faveur de la ruralit&eacute; est proche. La loi de Finances 2024 (PLF), adopt&eacute;e via le recours au 49.3, semble bien donner raison au s&eacute;nateur cantalien, reconduit &agrave; la vice-pr&eacute;sidence de la commis</strong>sion des Finances du S&eacute;nat pour le groupe d&rsquo;union centriste et, &agrave; ce titre, en premi&egrave;re ligne lors de l&rsquo;examen de ce PLF.</p><h2><strong>Les ZRR p&eacute;rennis&eacute;es </strong><strong>et confort&eacute;es</strong></h2><p>Premi&egrave;re grande victoire, le sauvetage et le confortement des zones de revitalisation rurale dont le parlementaire avait fait son cheval de bataille au travers de diff&eacute;rents rapports et missions. D&eacute;sormais <strong>r&eacute;form&eacute; et baptis&eacute; FRR, France ruralit&eacute; revitalisation, ce dispositif, qui devait &eacute;choir le 31 d&eacute;cembre 2023, est p&eacute;rennis&eacute; pour six ans, jusque fin 2029,</strong> avec des avanc&eacute;es au-del&agrave; m&ecirc;me de ses esp&eacute;rances. Ainsi, comme il le souhaitait, <strong>les d&eacute;partements fragiles en termes d&eacute;mographiques, sont dor&eacute;navant enti&egrave;rement class&eacute;s en FRR. Cela concerne dix d&eacute;partements dont le Cantal qui voit ainsi l&rsquo;ensemble du territoire de la Caba(1), y compris Aurillac, int&eacute;grer officiellement les FRR</strong>. Sur ces 17 000 communes class&eacute;es en FRR, <strong>une quarantaine de mesures, fiscales, sociales, etc., s&rsquo;appliquent, destin&eacute;es &agrave; encourager et faciliter l&rsquo;installation et la reprise d&rsquo;entreprises (moins de onze salari&eacute;s) et de professions lib&eacute;rales (dont m&eacute;dicales)</strong>. &Agrave; commencer par des exon&eacute;rations fiscales : exon&eacute;ration de l&rsquo;imp&ocirc;t sur les soci&eacute;t&eacute;s ou de l&rsquo;IR (int&eacute;grale les cinq premi&egrave;res ann&eacute;es, d&eacute;gressive les trois suivantes) &agrave; laquelle s&rsquo;ajoute la possibilit&eacute; pour les collectivit&eacute;s d&rsquo;exon&eacute;rer ces entrepreneurs de la fiscalit&eacute; locale (CFE, CVAE, taxe sur le foncier b&acirc;ti,...). En cas de cession d&rsquo;un fond de commerce, les droits d&rsquo;enregistrement sont par ailleurs exon&eacute;r&eacute;s &agrave; 100 % jusqu&rsquo;&agrave; un plafond de 107 000 &euro;. Exon&eacute;ration &eacute;galement des charges patronales pour tout emploi cr&eacute;&eacute;, y compris par des organismes d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t g&eacute;n&eacute;ral, tels que les associations d&rsquo;aide &agrave; domicile, les CCAS, centres socio-culturels, &Eacute;hpad...</p><h2><strong>Tout le Canta</strong><strong>l class&eacute;</strong></h2><p>Le secteur agricole est &eacute;galement concern&eacute; par deux mesures&nbsp;: taux r&eacute;duit &agrave; 0,7 % de la taxe sur la publicit&eacute; fonci&egrave;re ou les droits d&rsquo;enregistrement sur les acquisitions de biens ruraux pour les jeunes agriculteurs b&eacute;n&eacute;ficiant de la DJA (aide &agrave; l&rsquo;installation)&nbsp;; plafond de prestations des Cuma relev&eacute; &agrave; 15 000 &euro;.<br>Le parlementaire se f&eacute;licite en outre d&rsquo;avoir obtenu une majoration de 20 % de la dotation de p&eacute;r&eacute;quation de la DGF (dotation globale de fonctionnement) pour les communes en FRR. Ce qui devrait g&eacute;n&eacute;rer une recette globale suppl&eacute;mentaire de quelque<br>2 M&euro; pour les&nbsp; 238 communes cantaliennes &eacute;ligibles &agrave; cette p&eacute;r&eacute;quation.<em> &ldquo;Du sonnant et tr&eacute;buchant&nbsp;!&rdquo;</em>, affiche Bernard Delrcos, rappelant une autre majoration d&eacute;j&agrave; en vigueur pour les communes centres-bourgs (+ 30 % de DGF). Autre acquis, pour les collectivit&eacute;s soutenant une Maison France services sur leur territoire (20 au total dans le Cantal)&nbsp;: leur dotation annuelle de fonctionnement va passer de 30 000 &agrave; 50 000 &euro;. Tout sauf neutre. Enfin, la majoration de 30 % de l&rsquo;indemnit&eacute; vers&eacute;e par la Poste aux communes (ou commerces) faisant office d&rsquo;agences postales communales est maintenue en FRR.<br>Au-del&agrave; de ces dispositions avantageuses, gages d&rsquo;attractivit&eacute;, le s&eacute;nateur assure que ce zonage FRR va servir de p&eacute;rim&egrave;tre de r&eacute;f&eacute;rence pour y adosser des mesures sp&eacute;cifiques des politiques publiques,<em> &ldquo;par exemple quand on va parler de carte scolaire</em>&rdquo;.<br>Dotation am&eacute;nit&eacute;s rurales : un bond en avant Second pilier de l&rsquo;engagement s&eacute;natorial de Bernard Delcros&nbsp;: la reconnaissance et la r&eacute;mun&eacute;ration des services qu&rsquo;apporte la ruralit&eacute; &agrave; l&rsquo;ensemble de la soci&eacute;t&eacute; en termes de souverainet&eacute; alimentaire, de transition &eacute;cologique, &eacute;nerg&eacute;tique...</p><p>Pari &eacute;galement r&eacute;ussi estime-t-il, avec un changement de braquet donn&eacute; &agrave; la dotation biodiversit&eacute;, alias d&eacute;sormais la dotation am&eacute;nit&eacute;s rurales. <strong>Instaur&eacute;e en 2019, cette aide va b&eacute;n&eacute;ficier, non plus &agrave; 9 seules communes cantaliennes mais &agrave; 126, pour une enveloppe globale passant de 50 000 &euro; &agrave; 1,8 M&euro;. </strong>Et ce, gr&acirc;ce &agrave; une r&eacute;partition nationale int&eacute;grant d&eacute;sormais aussi la superficie du territoire en aire prot&eacute;g&eacute;e(2) et non pas seulement le nombre d&rsquo;habitants de la commune. Un bond en avant dont le parlementaire cantalien souhaite qu&rsquo;il soit suivi d&rsquo;autres&nbsp;: abondement de l&rsquo;enveloppe, &eacute;largissement des aires &eacute;ligibles aux Espaces naturels sensibles mis en place par les D&eacute;partements, etc.<br>Troisi&egrave;me motif de satisfaction&nbsp;: <strong>la mise en &oelig;uvre en 2024 du programme Villages d&rsquo;avenir qui vient parachever le maillage territorial des dispositifs en vigueur (Action c&oelig;ur de Ville pour le tandem Aurillac-Arpajon en 2018, dispositif Petites villes de demain lanc&eacute; en 2020 b&eacute;n&eacute;ficiant &agrave; 26 bourgs-centres du Cantal).</strong><br><em>&ldquo;Le Cantal a bien jou&eacute;</em>, souligne Bernard Delcros, pr&eacute;cisant que la strat&eacute;gie de proposer des candidatures group&eacute;es a permis &agrave;<br>63 communes d&rsquo;&eacute;marger &agrave; l&rsquo;appel &agrave; projets. Faisant ainsi du Cantal un des d&eacute;partements de France les mieux dot&eacute;s (et le premier de la r&eacute;gion). <em>&ldquo;Il ne faut pas s&rsquo;arr&ecirc;ter l&agrave;&rdquo;</em>, insiste l&rsquo;&eacute;lu, formulant le v&oelig;u d&rsquo;un second appel &agrave; projets en 2025.<br>Et, avec des subventions d&rsquo;&Eacute;tat aux investissements des collectivit&eacute;s cantaliennes qui sont pass&eacute;es de 5,5 M&euro; en 2014 (avec la seule DETR) &agrave; pr&egrave;s de 20 M&euro; en 2024 (avec en sus la Dsil et le Fonds vert dont l&rsquo;enveloppe a &eacute;t&eacute; relev&eacute;e de 25 %), Bernard Delcros a une nouvelle fois incit&eacute; les communes &agrave; ne pas lever le pied sur les projets&nbsp;: <em>&ldquo;Les conditions sont r&eacute;unies pour avancer.&rdquo;</em><br><br>(1) Les 25 communes de la Caba, hormis Aurillac, avaient &eacute;t&eacute; class&eacute;es &agrave; titre d&eacute;rogatoire.<br>(2) Zones Natura 2000, parc naturel r&eacute;gional, sites CEN, sites class&eacute;s &agrave; l&rsquo;Unesco, r&eacute;serve de biosph&egrave;re, etc.</p>


Zones de revitalisation rurale sauvegardées au moins jusqu’en 2029, services rendus par la ruralité à la société mieux rémunérés... Bernard Delcros évoque un pari réussi pour la ruralité.

B. Delcros : “Du sonnant et trébuchant” pour la ruralité, tout le Cantal est classé

<p>Avec un total de 41.554 tracteurs immatricul&eacute;s pour la premi&egrave;re fois, le mill&eacute;sime 2023 pointe &agrave; la troisi&egrave;me place du palmar&egrave;s des immatriculations, apr&egrave;s le record de 2013 (47.656 immatriculations) et la performance de 2012 (42.883 immatriculations), selon les donn&eacute;es d&rsquo;Axema, le&nbsp;syndicat fran&ccedil;ais des acteurs industriels de la fili&egrave;re des agro&eacute;quipements et de l&rsquo;agroenvironnement.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/et-le-tracteur-de-l-annee-2024-est" target="_blank" title="">Et le tracteur de l&rsquo;ann&eacute;e 2024 est...</a>
</aside>
<p>Les premi&egrave;res immatriculations de tracteurs agricoles (y compris chargeurs t&eacute;lescopiques) progressent de +2,1% sur un an. Elles se situent 4,5% au-dessus de la moyenne des quatre derni&egrave;res ann&eacute;es. En 2023, la plus forte progression revient aux tracteurs standards (+4,2%). Les chargeurs t&eacute;lescopiques et les tracteurs espaces verts s&rsquo;illustrent &eacute;galement avec des &eacute;volutions positives sur un an, de respectivement +3,7% et +1,8%. Les sp&eacute;cialis&eacute;s enregistrent une baisse de -10,5%.</p><h2>New Holland derri&egrave;re John Deere</h2><p>Tracteurs standards et sp&eacute;cialis&eacute;s confondus, John Deere conforte sa premi&egrave;re place des ventes avec 22,6% de part de march&eacute; (+0,3 point), devant New Holland (15,2%, +1,6 point), qui repasse devant Fendt (13,5%, -0,5 point). Suivent Claas (10,2%), Massey Ferguson (9,4%), Case IH (7,8%), Valtra (6,6%), Deutz-Fahr (5,0%), Kubota (4,3%), McCormick (1,3%), Same (1,2%), Landini (1,0%), Lamborghini (0,6%), Antonio Carraro (0,5%), Lindner (0,3%).</p><h2>Palmar&egrave;s des standards</h2><p>Dans la cat&eacute;gorie des tracteurs standards, dont les immatriculations progressent de 4,2%, totalisant 26.200 unit&eacute;s, le trio de t&ecirc;te reste inchang&eacute; par rapport &agrave; 2022. John Deere (25,1%, comme en 2022) devance New Holland (15,0%, +1,4 point) et Fendt (12,8%, -0,1 point). Suivent Claas (10,4%), Massey Ferguson (9,6%), Case IH (8,7%), Valtra (7,4%), Deutz-Fahr (4,5%), Kubota (4,1%), McCormick (0,8%), Same (0,3%), Lindner, JCB et Lamborghini (0,3%), Landini 0,2%).</p><h2>Palmar&egrave;s des sp&eacute;cialis&eacute;s</h2><p>Dans la cat&eacute;gorie des tracteurs sp&eacute;cialis&eacute;s (hors enjambeurs), les immatriculations enregistrent une baisse de -10,5%, avec un total de 3.303 unit&eacute;s. Avec 19,0% de part de march&eacute; (-2,4%), Fendt conserve la premi&egrave;re place devant New Holland (17,0%, +3 points). Deutz-Fahr grimpe &agrave; la 3<sup>&egrave;me</sup> place (8,4%, +2,5 points). Suivent Claas (7,9%), Landini (7,7%), Massey Ferguson (7,3%), Kubota (5,7%), McCormick (5,3%), Antonio Carraro (4,8%), Lamborghini (3,6%), John Deere (3,0%), Case IH (1,0%), Ferrari (0,9%), Valtra (0,4%).</p><h2>Palmar&egrave;s des t&eacute;lescopiques</h2><p>Les immatriculations de chargeurs t&eacute;lescopiques ont progress&eacute; de 3,7% pour s&rsquo;&eacute;tablir &agrave; 5.161 unit&eacute;s, s&rsquo;approchant du record de 2019 (5.395 unit&eacute;s). Le trio de t&ecirc;te reste inchang&eacute; avec Manitou (31,0%, -0,5 point), JCB (25,9%, -1,5 point) et Merlo (12,8%, -0,4 point). Suivent Kramer (10,5%), Bobcat (5,6%), Massey Ferguson (3,7%), Claas (3,5%), New Holland (2,2%), Dieci (1,6%), Weidemann (1,6%), Case IH (0,6%), Schaffer (0,5%), Kubota (0,3%), Faresin (0,1%).</p><h2>Palmar&egrave;s en espaces verts</h2><p>Les immatriculations de tracteurs espaces verts ont progress&eacute; de 1,8% &agrave; 6.154 unit&eacute;s. Kubota (25,3%, +5,4 points) domine Solis (22,9%, -3,3 points), Iseki (16,0%), Farmtrac (9,5%), John Deere (8,2%), Kioti (7,0%), VST Tillers (3,5%), LS Tractor (1,4%), Yanmar (1,3%), Tym (1,1%).</p>


41.554 tracteurs ont été immatriculés pour la première fois en France en 2023. Toutes catégories confondues, John Deere renforce son leadership avec 22,6% de part de marché devant New Holland qui repasse devant Fendt. Le podium est inchangé en standards avec John Deere, New Holland et Fendt. En spécialisés, Deutz-Fahr grimpe sur le podium, derrière Fendt et New Holland. Manitou devance toujours JCB et Merlo en télescopiques.

Les ventes de tracteurs neufs au plus haut depuis 10 ans

<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Pour les &eacute;levages autarciques de volailles en plein air, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/grippe-aviaire-le-ministere-precise-les-regles" target="_blank">il y un avant et un apr&egrave;s 30 septembre 2021</a>. La date correspond &agrave; la publication d&rsquo;arr&ecirc;t&eacute;s mettant fin aux d&eacute;rogations permettant aux &eacute;levages comptant moins de 3200 canards d&rsquo;&eacute;viter la claustration en p&eacute;riode &agrave; risque &eacute;lev&eacute; d&rsquo;Influenza aviaire hautement pathog&egrave;ne (IAHP). Pour le Modef et la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, ces arr&ecirc;t&eacute;s signent la mort des &eacute;levages autarciques et la tromperie des consommateurs, du fait des modifications temporaires des cahiers des charges.&nbsp;A l&rsquo;&eacute;poque, Sylvie Colas, &eacute;leveuse dans le Gers, en charge de la grippe aviaire &agrave; la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, d&eacute;clare&nbsp;: &laquo; <em><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/grippe-aviaire-je-ne-vendrai-pas-du-plein-air-claustre" target="_blank">Je ne vendrai pas du plein air claustr&eacute;</a></em> &raquo;.</p><div class="citation">
    <span>"Nous n&rsquo;opposons pas la mod&egrave;les industriels et plein air mais nous faisons le constat que l&rsquo;un est pr&eacute;dateur de l&rsquo;autre"</span>
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<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">En d&eacute;cembre 2022, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-certaines-mesures-de-mise-a-l-abri-assouplies" target="_blank">le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture all&egrave;gera les dispositifs de mise &agrave; l&rsquo;abri</a> mais sans satisfaire compl&egrave;tement les &eacute;leveurs concern&eacute;s. &laquo;&nbsp;<em>Les &eacute;levages autarciques fonctionnent en circuit ferm&eacute; et ne diffusent pas le virus</em>, argumente Sylvie Colas, secr&eacute;taire nationale de la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne. <em>Nous n&rsquo;opposons pas la mod&egrave;les industriels et plein air mais nous faisons le constat que l&rsquo;un est pr&eacute;dateur de l&rsquo;autre. A la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, nous ne sommes pas des gens hors norme mais nous voulons simplement des normes adapt&eacute;es</em>&nbsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/avec-7-foyers-detectes-la-grippe-aviaire-toujours-sous-controle" target="_blank" title="">Avec 7 foyers d&eacute;tect&eacute;s, la grippe aviaire toujours sous contr&ocirc;le</a>
</aside>
<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture finira par entendre les requ&ecirc;tes des &eacute;leveurs autarciques et annoncera, &agrave; l&rsquo;&eacute;t&eacute; 2023, le lancement d&rsquo;une exp&eacute;rimentation destin&eacute;e &agrave; identifier et &agrave; &eacute;valuer les mesures de bios&eacute;curit&eacute; sp&eacute;cifiques aux &eacute;levages de plein air de volailles et de porcs.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-conf-publie-un-guide-biosecurite-dedie-aux-eleveurs-de-porc-en-plein-air" target="_blank" title="">La Conf&rsquo; publie un guide bios&eacute;curit&eacute; d&eacute;di&eacute; aux &eacute;leveurs de porc en plein-air</a>
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<p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">Sous l&rsquo;&eacute;gide du minist&egrave;re, l&rsquo;exp&eacute;rimentation sera anim&eacute;e par le r&eacute;seau de l&rsquo;Agriculture Paysanne (FADEAR), avec la caution scientifique des instituts techniques et de l&rsquo;Anses, en collaboration avec les structures professionnelles des fili&egrave;res avicoles et porcines. A l&rsquo;issue d&rsquo;une entrevue avec le ministre de l&rsquo;Agriculture le 9 janvier, la Conf&rsquo;, le Modef et ELB (syndicat du Pays basque) se sont f&eacute;licit&eacute;es &laquo;&nbsp;<em>de l'ouverture d'un dialogue au plus haut sommet de l'Etat sur ce mod&egrave;le d'&eacute;levage</em>&nbsp;&raquo;. &laquo;<em>&nbsp;Il y a quelques temps, dans les r&eacute;unions avec la Direction g&eacute;n&eacute;rale de l&rsquo;alimentation, on ne pouvait m&ecirc;me plus parler de plein air</em>&nbsp;&raquo;, relate Sylvie Colas.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">90 &eacute;levages de volailles, 50 de porcs</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Fond&eacute;e sur des analyses de risques, l&rsquo;exp&eacute;rimentation va concerner environ 90 &eacute;levages de volailles et 50 &eacute;levages de porcs, ces derniers &eacute;tant sous la menace de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/un-plan-pour-renforcer-la-prevention-contre-la-peste-porcine-africaine" target="_blank">la peste porcine africaine</a>. Les restitutions sont attendues pour d&eacute;but 2025. Les syndicats esp&egrave;rent bien &eacute;videmment qu&rsquo;elles d&eacute;boucheront sur un traitement diff&eacute;renci&eacute; des normes sanitaires entre &eacute;levages industriels et autarciques, ne d&eacute;sesp&eacute;rant pas une plus grande territorialisation des mesures. &laquo;&nbsp;<em>Quand un canard tousse en Vend&eacute;e, pourquoi enfermer les canards du Gers et des Landes&nbsp;</em>&raquo;, s&rsquo;interroge Sylvie Colas.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-aoc-volailles-de-bresse-en-fin-de-parcours" target="_blank" title="">Les volailles de Bresse en fin de parcours&nbsp;?</a>
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<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Face &agrave; Marc Fesneau, les repr&eacute;sentants des trois syndicats n&rsquo;ont pas manqu&eacute; de rappeler les d&eacute;g&acirc;ts collat&eacute;raux inh&eacute;rents aux crises sanitaires, &agrave; savoir l&rsquo;impact psychologique pour les &eacute;leveurs confront&eacute;s aux abattages sanitaires, le bien-&ecirc;tre animal mis &agrave; mal par la claustration, les incidences &eacute;conomiques induites les crises &agrave; r&eacute;p&eacute;tition ou l&rsquo;absence de perspectives pour les candidats &agrave; la reprise et &agrave; l&rsquo;installation, le tout sur fond d&rsquo;h&eacute;morragie du nombre d&rsquo;&eacute;levages et d&rsquo;&eacute;leveurs. &laquo;&nbsp;<em>On est dans la construction et l&rsquo;exp&eacute;rimentation est une fa&ccedil;on d&rsquo;instaurer la confiance entre les &eacute;leveurs et les autorit&eacute;s</em>&nbsp;&raquo; conclut Sylvie Colas, qui affirme au passage que les &eacute;leveurs autarciques ont jou&eacute; le jeu de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-en-l-absence-de-foyer-la-vaccination-suit-son-cours" target="_blank">la vaccination</a>, m&ecirc;me si le protocole vaccinal implique les passages de v&eacute;t&eacute;rinaires r&eacute;f&eacute;rents, d&rsquo;autant plus fr&eacute;quents que les bandes sont souvent&nbsp;tr&egrave;s &eacute;chelonn&eacute;es,&nbsp;ouvrant un coin dans la sacro-sainte... autarcie.&nbsp;Mais la renomm&eacute;e et l&rsquo;image de marque de nos volailles fermi&egrave;res et festives le valent bien.</p>


Près de 140 élevages de volailles et de porcs disséminés dans 25 départements ont été sélectionnés pour tester des protocoles de biosécurité spécifiques aux élevages autarciques. Les conclusions sont attendues pour début 2025. La Confédération paysanne, à l’initiative aux côtés du Modef, en attend beaucoup.

Elevage de plein air et biosécurité : top départ pour l’expérimentation

<p style="text-align:justify;">&Ecirc;tre agriculteur, &ccedil;a ne s&rsquo;improvise pas. &Ecirc;tre manageur non plus !&nbsp;M&ecirc;me si l&rsquo;&eacute;quipe que l&rsquo;on doit g&eacute;rer ou cog&eacute;rer est r&eacute;duite, m&ecirc;me si elle n&rsquo;est constitu&eacute;e que d&rsquo;associ&eacute;s ou de proches, m&ecirc;me si on partage ou croit partager la m&ecirc;me vision, et m&ecirc;me pour un projet aussi enthousiasmant que la commercialisation en circuits courts&nbsp;!</p><p style="text-align:justify;">&laquo;&nbsp;<em>Quand ils se lancent dans des circuits courts, les producteurs sont accompagn&eacute;s sur les plans &eacute;conomiques, strat&eacute;giques ou de communication par des structures comme les chambres d&rsquo;agricultures ou les GAB</em> (Groupements des agriculteurs biologiques). <em>Mais on constate <strong>qu&rsquo;il y a peu de r&eacute;flexion sur l&rsquo;impact que cela peut avoir sur le travail des associ&eacute;s et des salari&eacute;s</strong></em>&nbsp;&raquo;, commente Lise Delcourt, ergonome, charg&eacute;e de mission &agrave; l&rsquo;Agence r&eacute;gionale pour l&rsquo;am&eacute;lioration des conditions de travail (Aract) Bretagne.</p><h2 style="text-align:justify;">Une collaboration avec des OPA</h2><p>C&rsquo;est donc ce champ relativement nouveau que l&rsquo;Aract Bretagne a d&eacute;cid&eacute; d&rsquo;explorer, en lien avec la MSA et les GAB de Bretagne&nbsp;: &laquo; <em>n</em><em>ous &eacute;tions juste dans la p&eacute;riode apr&egrave;s Covid, <a href="/actualite/les-circuits-courts-font-mieux-que-survivre-a-l-apres-covid" target="_blank">la vente directe semblait pl&eacute;biscit&eacute;e</a>, il y avait une explosion des ventes et cela avait un impact sur les conditions de travail&nbsp;</em>&raquo;, retrace Lise Delcourt. En lien avec ces structures agricoles, les ergonomes de l&rsquo;Aract ont donc identifi&eacute; des <strong>sujets prioritaires</strong> et propos&eacute; des <strong>accompagnements</strong> sur le th&egrave;me de l&rsquo;organisation du travail et du management en circuits courts.</p><p>&laquo;&nbsp;<em>Notre r&ocirc;le&nbsp;est d&rsquo;apporter notre expertise aupr&egrave;s de structures volontaires et de le faire avec une vocation de transf&eacute;rabilit&eacute;. Nous travaillons sur des exp&eacute;riences, puis nous capitalisons et diffusons les r&eacute;sultats. Ce que l&rsquo;on fait en accompagnement doit servir &agrave; d&rsquo;autres</em>&nbsp;&raquo; explique Lise Delcourt.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/2/0/6/5906026-1-fre-FR/98e9076762f4-lise-delcourt-png" alt="" height="568" width="926" /><figcaption>Lise Delcourt, ergonome et charg&eacute;e de mission &agrave; l&rsquo;Aract Bretagne, lors d&rsquo;une intervention aupr&egrave;s de salari&eacute;s et responsables agricoles.</figcaption></figure>

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<p style="text-align:justify;">Lise Delcourt, ergonome et charg&eacute;e de mission &agrave; l&rsquo;Aract Bretagne, lors d&rsquo;une intervention aupr&egrave;s de salari&eacute;s et responsables agricoles.</p><p style="text-align:justify;">Sur les exploitations agricoles qu&rsquo;elle a accompagn&eacute;es, la sp&eacute;cialiste remarque que l&rsquo;engagement en circuits courts se fait souvent &agrave; la suite d&rsquo;une &laquo;&nbsp;<a href="/actualite/bio-pour-dejouer-la-crise-toujours-plus-de-transformation-et-de-vente-directe" target="_blank">opportunit&eacute; de march&eacute;&nbsp;</a>&raquo;. &laquo;&nbsp;<em>Il y a peu ou pas d&rsquo;anticipation. Ce n&rsquo;est qu&rsquo;apr&egrave;s coup que l&rsquo;on se rend compte des difficult&eacute;s, de la charge de travail, des temps de d&eacute;placement ou du management&hellip; Et m&ecirc;me, parfois,&nbsp;que l&rsquo;on se questionne sur la rentabilit&eacute; de l&rsquo;op&eacute;ration&nbsp;!</em>&nbsp;&raquo;.</p><h3 style="text-align:justify;">"Ils sont tout le temps dans l'action"</h3><p style="text-align:justify;">Lise Delcourt remarque aussi que&nbsp;les professionnels agricoles prennent peu le temps de r&eacute;fl&eacute;chir aux questions de travail&nbsp;:&nbsp;&laquo; <em>ils sont tout le temps dans l&rsquo;action. En circuits courts, ils doivent endosser plusieurs r&ocirc;les en plus de celui de producteur&nbsp;: commer&ccedil;ant, <a href="/actualite/vente-directe-le-top-10-des-erreurs-sur-les-etiquettes-partie-1" target="_blank">charg&eacute; de marketing, manageur</a>&hellip; <strong>les d&eacute;cisions se prennent vite, les professionnels agricoles&nbsp;ont tendance &agrave; chercher la solution directement et n&rsquo;ont pas l&rsquo;habitude de se poser et de cadrer les choses&hellip;</strong>&nbsp;</em>&raquo;.</p><p style="text-align:justify;">Pourtant, selon elle, &laquo;&nbsp;<em>il est important de cr&eacute;er des espaces de discussion sur le travail, y compris dans des petites structures</em>&nbsp;&raquo;. L&rsquo;ergonome pointe notamment les probl&egrave;mes de &laquo;&nbsp;visibilit&eacute; du travail de chacun&nbsp;&raquo;&nbsp;: certaines t&acirc;ches peuvent en effet &ecirc;tre sous-estim&eacute;es par ceux qui ne les r&eacute;alisent pas. &laquo;&nbsp;<em>Quand il y a trop de d&eacute;s&eacute;quilibres cela cr&eacute;e des tensions dans les &eacute;quipes, et cela peut d&eacute;boucher sur une usure professionnelle</em>&nbsp;&raquo;.&nbsp;</p><p style="text-align:justify;">Son conseil : faire un diagnostic des t&acirc;ches de chacun permet de rationnaliser le travail. &laquo;&nbsp;<em>Dans un Gaec, j&rsquo;ai demand&eacute; &agrave; chacun des trois associ&eacute;s de dire comment se passaient&nbsp;leur journ&eacute;e et leur semaine de travail&nbsp;</em>&raquo;, retrace Lise Delcourt. &laquo;&nbsp;<em>Apr&egrave;s cet exercice, ils se sont rendu compte que certaines t&acirc;ches pouvaient &ecirc;tre r&eacute;parties diff&eacute;remment. Ils ont r&eacute;alis&eacute; des &eacute;changes et compris qu&rsquo;une autre r&eacute;partition &eacute;tait plus logique</em>&nbsp;&raquo;.</p><h3 style="text-align:justify;">"Du mal &agrave; d&eacute;l&eacute;guer"&nbsp;</h3><p style="text-align:justify;">Chez les exploitants qui emploient des salari&eacute;s (et c&rsquo;est souvent le cas dans les ateliers en circuits courts), Lise Delcourt remarque les m&ecirc;mes tendances : ne pas prendre le temps d'organiser le travail en &eacute;quipe et de d&eacute;l&eacute;guer les t&acirc;ches. &laquo;&nbsp;<em>Les producteurs ont souvent &laquo;&nbsp;tout dans la t&ecirc;te&nbsp;&raquo;. Ils ne sont pas &agrave; l&rsquo;aise avec la notion de d&eacute;l&eacute;gation et le passage de consignes</em>&nbsp;&raquo;.</p><p style="text-align:justify;">L&agrave; encore, elle insiste sur l&rsquo;<strong>importance des temps de discussion en &eacute;quipe</strong>&nbsp;&laquo;&nbsp;<em>pour entendre les difficult&eacute;s, avoir une vue d&rsquo;ensemble de la situation et embarquer les salari&eacute;s avant de prendre une d&eacute;cision. Il faut aussi accepter que certains choix soient faits sur des crit&egrave;res autres qu&rsquo;&eacute;conomiques, en examinant les situations de travail par exemple</em>&nbsp;&raquo;. L&rsquo;ergonome remarque aussi que les entreprises qui r&eacute;fl&eacute;chissent aux conditions de travail et prennent en compte les avis de leurs salari&eacute;s sont beaucoup plus attractives lorsqu&rsquo;il s&rsquo;agit de recruter du personnel.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Pour valoriser et diffuser une partie du travail r&eacute;alis&eacute;e sur cette th&eacute;matique du travail et du management en circuits courts, trois t&eacute;moignages de fermes accompagn&eacute;es par l&rsquo;Aract ont &eacute;t&eacute; film&eacute;s. Les trois vid&eacute;os donnent &laquo;&nbsp;quelques cl&eacute;s sur le management en circuits courts&nbsp;&raquo;.</p>
</aside>



Le modèle des circuits courts a la cote et nombreux sont les agriculteurs à se lancer dans ce mode de commercialisation, sans anticiper les impacts futurs sur leurs conditions de travail et celles de leurs associés ou salariés. Depuis trois ans, l’Aract Bretagne étudie cette question et commence à en diffuser quelques résultats.

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