<p><strong>Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash;</strong> Le commerce reste actif et anim&eacute; par les engraisseurs sp&eacute;cialis&eacute;s qui ont des besoins de rotation. Leurs activit&eacute;s permettent une certaine r&eacute;gulation de l&rsquo;offre aupr&egrave;s des abattoirs tout en assurant une qualit&eacute; de production. Le commerce reste fluide pour des tarifs fermes et en ad&eacute;quation avec la valorisation de la viande. Les animaux lourds &agrave; finition rapide ou le cheptel convenable plus l&eacute;ger &agrave; prolonger sur l&rsquo;hiver restent recherch&eacute;s. La demande est r&eacute;serv&eacute;e dans le b&eacute;tail de moindre conformation, mais la modestie de l&rsquo;offre limite la pression sur les prix. </p><p><strong>Broutards</strong><strong> &ndash;</strong> La MHE est tr&egrave;s inqui&eacute;tante au niveau sanitaire (mortalit&eacute; et frais &eacute;normes dans les &eacute;levages) et psychologique pour les &eacute;leveurs touch&eacute;s avec des situations extr&ecirc;mement compliqu&eacute;e, quand les &eacute;levages sont bloqu&eacute;s et les animaux malades. De son c&ocirc;t&eacute;, l&rsquo;accord trouv&eacute; avec l&rsquo;Italie (apr&egrave;s celui de l&rsquo;Espagne) soulage les &eacute;leveurs non touch&eacute;s et les exportateurs. Les contraintes en cas de zonage MHE seront pour autant des contraintes suppl&eacute;mentaires pour les &eacute;leveurs avec une d&eacute;sinsectisation obligatoire 14 jours avant exp&eacute;dition, avant de r&eacute;aliser une PCR qui devra &ecirc;tre n&eacute;gative. </p><p>L&rsquo;activit&eacute; commerciale est tendue avec une offre saisonni&egrave;re en progression. La demande italienne est mesur&eacute;e face &agrave; des rotations amoindries dans les grosses structures (moins de vente dans le secteur aval). Les gros volumes qui ont &eacute;t&eacute; r&eacute;orient&eacute;s ces derni&egrave;res semaines apr&egrave;s la fermeture du march&eacute; alg&eacute;rien ont &eacute;galement contribu&eacute; &agrave; charger ces ateliers. Le commerce est tendu dans les broutards Charolais de plus de 400 kg. Dans le Limousins, l&rsquo;&eacute;volution du zonage MHE prive ponctuellement le march&eacute; italien de marchandise ce qui permet de tenir les prix sauf dans la ZR. Les exp&eacute;ditions vers l&rsquo;Espagne sont en repli alors que la demande int&eacute;rieure reste soutenue. Les Charolais ou Limousins de moins de 350kg sont recherch&eacute;s. Dans les Blonds d&rsquo;Aquitaine, les contraintes apport&eacute;es par le zonage MHE, limite la pression des acheteurs dans la ZNR alors que les transactions sont tr&egrave;s compliqu&eacute;es dans le Sud-Ouest. Dans les femelles, l&rsquo;activit&eacute; commerciale reste favorable face &agrave; une offre mesur&eacute;e qui couvre juste les besoins exprim&eacute;s que ce soit sur l&rsquo;Italie ou la France. Les tarifs sont fermes dans les bonnes laitonnes Charolaises, Limousines ou crois&eacute;es. Cela permet &eacute;galement une certaine stabilit&eacute; dans la marchandise plus commune. </p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;: </strong></p><p><strong>Bovins maigres +18 mois</strong>&nbsp;: Le commerce restera fluide dans le bon maigre. &nbsp;</p><p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p><p><strong>Broutards</strong>&nbsp;: L&rsquo;&eacute;volution des zonages MHE va rendre le commerce de plus en plus complexe avec des &eacute;carts de valorisation qui seront imports dans les semaines a venir. &nbsp;</p><p>&nbsp;</p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a></p>


Bovins maigres – La MHE a des conséquences lourdes

<p><strong>Bovins de boucherie &ndash; </strong>Alors que les ensilages de ma&iuml;s sont presque termin&eacute;s, ce sont les travaux d&rsquo;automne qui accaparent les &eacute;leveurs<strong> </strong>en zone de polyculture, ou la pr&eacute;paration d&rsquo;hivernage des animaux en zone d&rsquo;&eacute;levage. L&rsquo;activit&eacute; commerciale est plus calme sur le march&eacute; de la viande, mais les abatteurs doivent g&eacute;rer l&rsquo;ad&eacute;quation entre des disponibilit&eacute;s amoindries par les travaux de saison et une demande qui se tasse avec les vacances, la fermeture des cantines et des choix budg&eacute;taires compliqu&eacute;s pour les familles en cette fin de mois. On observe &eacute;galement une certaine volont&eacute; de la fili&egrave;re aval de maintenir des niveaux de prix &laquo;&nbsp;convenables&nbsp;&raquo; pour l&rsquo;&eacute;levage allaitant, dont les co&ucirc;ts de production et d&rsquo;engraissement restent &eacute;lev&eacute;s. Sur les march&eacute;s en vif, les tarifs se maintiennent dans le domaine des bonnes femelles Blondes d&rsquo;Aquitaine ou Parthenaises, Limousines ou les Charolaises de qualit&eacute; bouch&egrave;re.&nbsp; Les Charolaises et l&rsquo;ensemble des g&eacute;nisses et jeunes vaches R correctement finies se maintiennent sur un march&eacute; qui tend &agrave; se durcir face &agrave; au recul saisonnier de la demande. Les tarifs sont plus discut&eacute;s dans l&rsquo;entr&eacute;e de gamme, face aux &eacute;carts de prix g&eacute;n&eacute;r&eacute;s par la chute des r&eacute;formes laiti&egrave;res. </p><p><strong>R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash;</strong> Malgr&eacute; une offre moins abondante, les abattoirs ont suffisamment de marchandise pour les besoins du moment (vacances). Les industriels maintiennent une pression sur les prix dans les bonnes vaches Holsteins, Normandes ou Montb&eacute;liardes, mais c&rsquo;est dans les vaches de milieux de gamme et bas de gamme que la baisse est plus s&eacute;v&egrave;re avec un tri marqu&eacute; dans les vaches P2 ou P1. La demande reste r&eacute;serv&eacute;e dans les taureaux de r&eacute;formes. </p><p><strong>Jeunes bovins &ndash;</strong> M&ecirc;me si la demande int&eacute;rieure se tasse &agrave; la veille des vacances, le niveau de l&rsquo;offre est mesur&eacute;. A l&rsquo;export, le commerce est calme, avec n&eacute;anmoins quelques ouvertures (notamment sur l&rsquo;Alg&eacute;rie). Les tarifs de la semaine ne montrent pas d&rsquo;&eacute;volution significative sur un march&eacute; ou la contractualisation joue son r&ocirc;le d&rsquo;amortisseur. </p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;: </strong></p><p><strong>Bovins de races &agrave; viande</strong>&nbsp;: Le commerce sera plus calme, avec des tarifs justes maintenus dans les femelles de qualit&eacute; bouch&egrave;re et une tendance baissi&egrave;re dans les allaitantes de choix secondaire.&nbsp; </p><p><strong>Bovins de races laiti&egrave;res</strong>&nbsp;: Les industriels vont maintenir la pression sur r&eacute;formes laiti&egrave;res. </p><p><strong>Jeunes bovins</strong>&nbsp;: Le commerce restera r&eacute;gulier avec des tarifs qui devraient se maintenir. </p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a></p>


Viande bovine – Recul de la consommation pour cette fin de mois

<p><strong>Conjoncture &ndash;&nbsp;</strong> Dans un contexte &eacute;conomique compliqu&eacute;, les industriels de la viande ont de plus en plus de mal &agrave; anticiper les effets de la d&eacute;capitalisation. En dix ans, la France a perdu 9% des vaches Prim&lsquo;Holsteins et Montb&eacute;liardes, 17% de Charolaises, 13% de Blondes d&rsquo;Aquitaine, et 30% de Normandes. Dans le m&ecirc;me temps, les races rustiques ont vu leurs effectifs progresser de 5% en Salers et 48% en Aubracs. Les volumes trait&eacute;s par les industriels de la viande ont b&eacute;n&eacute;fici&eacute; de cette d&eacute;capitalisation, pour tenir des prix bas et r&eacute;pondre aux exigences des distributeurs. Tout le monde s&rsquo;accordait sur le dos des &eacute;leveurs, renfor&ccedil;ant ainsi ce cercle vicieux. Or, l&rsquo;&eacute;quilibre du march&eacute; a chang&eacute; de main, avec des volumes de viande fran&ccedil;aise qui seront de moins en moins en ad&eacute;quation avec les besoins du march&eacute;. Les importations seront d&eacute;sormais incontournables, avec des acteurs qui ne jouent plus le VBF. Les industriels ont &eacute;galement vu s&rsquo;envoler le prix des &eacute;nergies dont ils sont hyperd&eacute;pendants. La hausse des mati&egrave;res premi&egrave;res (carton, barquette, CO2&hellip;) et la d&eacute;gradation de la valorisation du 5<sup>e</sup> quartier et des coproduits sont plus qu&rsquo;inqui&eacute;tantes, car ce sont ces entreprises qui risquent de payer un lourd tribut &agrave; cette guerre &eacute;conomique. L&rsquo;&Eacute;tat aura-t-il la volont&eacute; et les moyens pour accompagner cette d&eacute;croissance pour &eacute;viter une h&eacute;catombe, en mati&egrave;re de faillite et d&rsquo;emploi&thinsp;?&nbsp;</p><p>Dans ce panorama peu reluisant, il y a pourtant des hommes et des femmes qui se battent pour relever tous ces d&eacute;fis et proposer des produits de qualit&eacute; &agrave; un consommateur en plein questionnement et soumis &agrave; des contraintes &eacute;conomiques drastiques.&nbsp;&nbsp;&nbsp;</p><p>Faire correspondre l&rsquo;offre &agrave; une demande en pleine &eacute;volution avec des budgets comprim&eacute;s est compliqu&eacute;. La base de travail reste une vache avec ses multiples morceaux. Faire entrer 55 ou 60% de ces pi&egrave;ces dans le hachoir est un d&eacute;fi &eacute;conomique souvent insurmontable. Les n&eacute;gociations commerciales qui vont reprendre entre les industriels et les distributeurs seront une nouvelle fois tr&egrave;s rudes avec une volont&eacute; des distributeurs (soutenus par l&rsquo;Etat) de faire baisser le prix des produits. Dans l&rsquo;&eacute;tat actuel de sant&eacute; des entreprises d&rsquo;abattage, de transformation, de n&eacute;goce ou de l&rsquo;&eacute;levage fran&ccedil;ais, c&rsquo;est impossible. La valorisation de la viande ne peut passer que par le steak hach&eacute; qui est le seul produit indispensable aux familles. Les viandes de qualit&eacute; souffrent face &agrave; des co&ucirc;ts de production &eacute;lev&eacute;s, et des tarifs peu attrayants sur les &eacute;tals. Malgr&eacute; une communication active sur les races &agrave; viande, la consommation domestique s&rsquo;&eacute;rode au profit des ventes dans la RHD (import&eacute;e). Alors qu&rsquo;en pleine crise covid, une grande partie des viandes d&eacute;di&eacute;es aux fast-foods ou &agrave; la restauration sp&eacute;cialis&eacute;e en viande &eacute;tait d&rsquo;origine fran&ccedil;aise avec une volont&eacute; d&rsquo;afficher une bonne image aupr&egrave;s des &eacute;leveurs et des consommateurs&nbsp;; aujourd&rsquo;hui, la guerre &eacute;conomique se fait autour du minerai, avec des enseignes qui ne jouent plus le jeu malgr&eacute; l&rsquo;image qu&rsquo;elle diffuse.</p>


L’effondrement de l’offre, la hausse de l’énergie, des matières premières (carton, barquette, CO2…) et la dégradation de la valorisation du 5e quartier et des coproduits sont plus qu’inquiétantes pour les entreprises d’abattage et de transformation.

Les industriels vont devoir composer avec moins de vaches, dans un contexte dégradé

<p>&laquo;&nbsp;<em>Je crois que nous devons changer quelque chose dans notre rapport &agrave; l&rsquo;alimentation, notamment dans nos soci&eacute;t&eacute;s d&eacute;velopp&eacute;es o&ugrave; la nourriture transform&eacute;e est devenue une norme. Ne plus avoir acc&egrave;s aux produits bruts, c&rsquo;est se d&eacute;connecter de la terre qui nous nourrit, c&rsquo;est s&rsquo;&eacute;loigner de la plan&egrave;te : il nous faudrait en quelque sorte r&eacute;apprendre &agrave; privil&eacute;gier la courgette &agrave; la barquette</em>&nbsp;&raquo;. C&rsquo;est un des messages qu&rsquo;a fait passer le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique au premier Sommet mondial &agrave; la Coalition pour l&rsquo;alimentation scolaire, qui se tenait &agrave; Paris les 18 et 19 octobre. Cr&eacute;&eacute;e en 2019, &agrave; l&rsquo;initiative de la France et de la Finlande, avec le soutien du Programme alimentaire mondial (PAM), cette nouvelle instance s&rsquo;est fix&eacute;e pour objectif de permettre &agrave; chaque enfant dans le monde, d&rsquo;ici &agrave; 2030, d&rsquo;avoir acc&egrave;s aux repas scolaires n&eacute;cessaires pour bien apprendre et bien grandir.</p><h2>Une &laquo;&nbsp;&eacute;quipe de France des cantines&nbsp;&raquo;</h2><p>Selon le PAM, 41% seulement des enfants ont acc&egrave;s &agrave; une alimentation scolaire subventionn&eacute;e. La France fait figure de bon &eacute;l&egrave;ve. Les trois quarts des 13 millions d&rsquo;&eacute;l&egrave;ves scolaris&eacute;s mangent au moins une fois par semaine &agrave; la cantine, et 60% y mangent au moins quatre fois par semaine. Depuis 2020, 23 millions de repas &agrave; 1 euro ont &eacute;t&eacute; servis aux enfants des m&eacute;nages modestes tandis que 250.000 &eacute;l&egrave;ves ont b&eacute;n&eacute;fici&eacute; de petits d&eacute;jeuners gratuits sur l&rsquo;ann&eacute;e scolaire 2022-2023.</p><div class="citation">
    <span>"L&rsquo;alimentation scolaire n&rsquo;est pas une d&eacute;pense, c&rsquo;est le meilleur des investissements : pour nos enfants, pour nos soci&eacute;t&eacute;s et pour la plan&egrave;te&nbsp;"</span>
</div>
<p>Le repas &agrave; l&rsquo;&eacute;cole, c&rsquo;est tout &agrave; la fois un instrument de sant&eacute; publique, de justice et d&rsquo;&eacute;galit&eacute; sociale, de politique &eacute;ducative, d&rsquo;&eacute;mancipation &eacute;conomique des femmes et d&rsquo;apprentissage de la vie en soci&eacute;t&eacute;. &laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;alimentation scolaire n&rsquo;est pas une d&eacute;pense, c&rsquo;est le meilleur des investissements : pour nos enfants, pour nos soci&eacute;t&eacute;s et pour la plan&egrave;te</em>&nbsp;&raquo;, a soutenu Emmanuel Macron, qui entend constituer une &laquo;&nbsp;<em>&eacute;quipe de France des cantines</em>&nbsp;&raquo; associant l&rsquo;ensemble des acteurs, priv&eacute;s, publics, pour que les 80.000 cantines scolaires soient &agrave; la hauteur&nbsp;de nos &laquo;&nbsp;<em>ambitions de sobri&eacute;t&eacute; et de qualit&eacute;&nbsp;</em>&raquo;. &nbsp;Il a bien &eacute;videmment &eacute;t&eacute; question d&rsquo;Egalim et des 50% de produits durables et de qualit&eacute;, dont 20% de produits bio, lesquels plafonnent &agrave; 7% dans la restauration collective publique. &laquo;&nbsp;<em>On sait faire un repas &agrave; 1,80 euro&nbsp;avec 70% de bio, &ccedil;a s&rsquo;appelle la transition alimentaire et &ccedil;a d&eacute;passe le clivage bio, non bio</em>&nbsp;&raquo;, a d&eacute;fendu Laure Verdeau, directrice de l&rsquo;Agence bio, auditionn&eacute;e le 18 octobre par la Commission des affaires &eacute;conomiques du S&eacute;nat, sur <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-2023-l-annee-du-sursaut-pour-l-agriculture-biologique" target="_blank">l&rsquo;avenir de l&rsquo;agriculture biologique</a>.</p><h2>En attendant la SNANC et le PLOA</h2><p>La transition alimentaire, &ccedil;a sera l&rsquo;affaire de la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vers-une-alimentation-climato-compatible" target="_blank">Strat&eacute;gie nationale pour l&rsquo;alimentation, la nutrition et le climat (SNANC)</a>, programm&eacute;e pour la fin de l&rsquo;ann&eacute;e, et dont la restauration scolaire sera l&rsquo;un des vecteurs. &laquo;&nbsp;<em>Privil&eacute;gier la courgette &agrave; la barquette</em>&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;<em>distinguer un fenouil ou une betterave</em>&nbsp;&raquo;, c&rsquo;est l&rsquo;exp&eacute;rience que vivront les &eacute;coliers &agrave; la rentr&eacute;e 2024, selon les v&oelig;ux du &laquo;&nbsp;chef&nbsp;&raquo; Macron, qui souhaite que &laquo;&nbsp;<em>tous les enfants de France &agrave; l&rsquo;&eacute;cole primaire enfilent leur tablier et pr&eacute;parent un repas pour leurs copains dans l&rsquo;ann&eacute;e</em>&nbsp;&raquo;. A la rentr&eacute;e 2024, chaque enfant scolaris&eacute; dans une &eacute;cole &eacute;l&eacute;mentaire devrait &eacute;galement b&eacute;n&eacute;ficier d&rsquo;au moins une action de d&eacute;couverte de l&rsquo;activit&eacute; agricole, comme l&rsquo;a affirm&eacute; le ministre de l&rsquo;Agriculture, en d&eacute;voilant les grandes lignes du futur&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ploa-les-premieres-annonces-de-marc-fesneau" target="_blank">Pacte et&nbsp;loi d&rsquo;orientation agricole (PLOA)</a>. L&rsquo;illettrisme agricole et alimentaire est donc promis &agrave; reculer et le terreau l&rsquo;emporter sur la terreur de l&acirc;ches attentats. Merci, encore,&nbsp;l&rsquo;&eacute;cole de la R&eacute;publique.</p>


[Edito] Le gouvernement entend réapprendre aux écoliers du primaire le fruit de la terre et du travail de l’Homme, et faire ainsi reculer l’illettrisme agricole et alimentaire. Merci l’école de la République.

L’école, futur terreau de l’éveil alimentaire et agricole

<p>La bineuse Kult, la herse &eacute;trille Treffler ou encore le semoir pneumatique de pr&eacute;cision Stanhay pour le robot Orio, destin&eacute; &agrave; un large panel de cultures en ligne (l&eacute;gumes en planches, betteraves sucri&egrave;res, pommes de terre, productions de semences...). Les interceps &eacute;lectriques Evolt&nbsp;Boisselet sur le robot viticole enjambeur Ted. Le semoir Ebra et l&rsquo;outil de travail du sol Hak pour l&rsquo;assistant maraicher Oz. Et enfin le griffon et l&rsquo;intercep m&eacute;canique Boisselet pour le chenillard Jo. Tels sont les outils dont Na&iuml;o Technologies garantit, apr&egrave;s tests, la compatibilit&eacute; avec ses diff&eacute;rents robots, le constructeur pr&eacute;cisant que &laquo;&nbsp;les&nbsp;agriculteurs, mara&icirc;chers ou viticulteurs peuvent monter leurs propres outils sur les robots, &agrave; condition de veiller au respect des r&egrave;gles de s&eacute;curit&eacute;, en accord avec les conseils d&rsquo;usage des experts Na&iuml;o&nbsp;&raquo;.</p><h2 class="arial">Option de location modulable</h2><p class="arial">Si la polyvalence est un facteur de d&eacute;veloppement de la robotisation, l&rsquo;entreprise toulousaine ne sous-estime pas l&rsquo;enjeu financier inh&eacute;rent &agrave; l&rsquo;investissement. Elle propose ainsi, via l&rsquo;entremise de ses distributeurs agr&eacute;&eacute;s, une option de location modulable (annuit&eacute;s variables, remboursements trimestriels&hellip;) sur une dur&eacute;e de 3 ou 5 ans.</p>


Les quatre robots de la marque sont compatibles avec un nombre croissant d’outils du marché, potentiellement déjà présents sur les exploitations. Le constructeur propose par ailleurs une option de location modulable sur 3 ou 5 ans.

Nouveaux outils et nouvelle offre de financement pour Naïo

<h2>Pucerons&nbsp;: observer les parcelles est incontournable</h2><p>L&rsquo;activit&eacute; des pucerons, vecteurs de la&nbsp;<a href="https://www.arvalis.fr/node/4772" target="_blank">JNO</a>&nbsp;(Jaunisse Nanisante de l&rsquo;Orge), est tr&egrave;s fortement d&eacute;pendante des conditions climatiques de l&rsquo;automne, et notamment des temp&eacute;ratures (<em>figure 1</em>).</p><p><strong>Figure 1&nbsp;: Influence des temp&eacute;ratures sur les pucerons (activit&eacute;, vol, mort)</strong><br>Il convient de surveiller r&eacute;guli&egrave;rement les parcelles, d&egrave;s la lev&eacute;e et jusqu&rsquo;&agrave; l&rsquo;arriv&eacute;e des premi&egrave;res gel&eacute;es. Les pucerons sont facilement visibles sur les feuilles des jeunes plantes en conditions ensoleill&eacute;es.</p><p><strong><br>Observation de pucerons (dont un ail&eacute;) sur une orge d&rsquo;hiver au stade 1 feuille</strong></p><p>Les observations doivent &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute;es sur des s&eacute;ries de dix plantes (plusieurs lignes de semis), au cours des heures les plus chaudes de la journ&eacute;e (fin de matin&eacute;e et d&eacute;but d&rsquo;apr&egrave;s-midi) et sur les zones de la parcelle les plus &agrave; risque (proches des haies ou de r&eacute;servoirs potentiels tels que des bandes enherb&eacute;es, les jach&egrave;res, le ma&iuml;s&hellip;).<br><br>Lorsque les conditions climatiques ne leur sont pas favorables, les&nbsp;<a href="https://www.arvalis.fr/node/4457" target="_blank">pucerons</a>&nbsp;se font discrets&nbsp;: ils s&rsquo;abritent dans le cornet des c&eacute;r&eacute;ales, voire au niveau du sol si ce dernier est motteux ou creux, compliquant leur observation.<br><br>Le seuil d&rsquo;intervention est atteint lorsque 10&nbsp;% des plantes portent au moins un puceron ou lorsque la pr&eacute;sence de pucerons est observ&eacute;e pendant plus de 10 jours sur une parcelle.<br><br>Prudence&nbsp;: si lors de l&rsquo;observation, aucun puceron n&rsquo;est d&eacute;tect&eacute;, cela n&rsquo;implique pas n&eacute;cessairement qu&rsquo;ils sont totalement absents de la parcelle. Il faut alors renouveler l&rsquo;observation r&eacute;guli&egrave;rement.<br><br>Ne jamais intervenir par rapport &agrave; un stade de la culture&nbsp;! C&rsquo;est bien la pr&eacute;sence de pucerons qui doit d&eacute;clencher ou non une intervention. En effet, les&nbsp;<a href="https://www.arvalis.fr/node/4631">insecticides</a>&nbsp;mobilisables sont des produits de contact qui seront totalement inefficaces en l&rsquo;absence de pucerons, voire potentiellement contre-productifs (d&eacute;veloppement de r&eacute;sistances).<br><br>Les semis pr&eacute;coces sont g&eacute;n&eacute;ralement plus expos&eacute;s aux infestations&nbsp;: il est fortement recommand&eacute; de ne pas anticiper les implantations par rapport aux dates pr&eacute;conis&eacute;es dans votre r&eacute;gion. Attention cependant&nbsp;: en cas d&rsquo;automne particuli&egrave;rement doux, des semis m&ecirc;mes tardifs peuvent subir des infestations de pucerons. Cette recommandation - d&rsquo;&eacute;viter tout semis pr&eacute;coce - concerne &eacute;galement les vari&eacute;t&eacute;s d&rsquo;orge poss&eacute;dant le g&egrave;ne de tol&eacute;rance &agrave; la JNO&nbsp;: celles-ci restent sensibles &agrave; la maladie des pieds ch&eacute;tifs transmise par les cicadelles et, d&rsquo;autre part, la protection conf&eacute;r&eacute;e par le g&egrave;ne est efficace mais pas totale.</p><h2>Un ravageur peut en cacher un autre&nbsp;: ne pas n&eacute;gliger la surveillance des cicadelles</h2><p>&nbsp;</p><p><a href="https://www.arvalis.fr/infos-techniques/ravageurs-dautomne-en-cereales-pieger-et-observer-pour-decider-dune-intervention" target="_blank" title=""><strong><em>Lire l'article complet ici</em></strong></a></p>


En cas d’automne doux, les ravageurs tels que pucerons et cicadelles, et même limaces, sont particulièrement actifs dans les parcelles. Ils nécessitent une vigilance particulière dès la levée, d’autant plus en semis précoces, les stades de sensibilité concordant davantage avec les conditions favorables à leur activité. A surveiller de près par des observations et l’installation de pièges.

Ravageurs d’automne en céréales : piéger et observer pour décider d’une intervention

<p>Dans l&rsquo;Eure, de grandes plaines c&eacute;r&eacute;ali&egrave;res, mais pas que. Parmi la luzerne, le ma&iuml;s, le lin ou le colza s&rsquo;&eacute;panouissent, diff&eacute;rentes vari&eacute;t&eacute;s de plantes aromatiques et m&eacute;dicinales, destin&eacute;es &agrave; la production d&rsquo;huiles essentielles ou d&rsquo;hydrolats. Ici se fournissent professionnels de l&rsquo;industrie de la parfumerie, cosm&eacute;tique, aromath&eacute;rapie, pharmaceutique et agroalimentaire tel que l&rsquo;ind&eacute;modable Pernod Ricard.</p>

<h3><strong>Trois exploitants</strong></h3>

<p>L&rsquo;entreprise Normandie Ar&ocirc;mes, fond&eacute;e &agrave; Foucrainville il y a plus de 23 ans, produit 17 plantes diff&eacute;rentes&nbsp;:&nbsp;<strong>&laquo;&nbsp;Mes parents souhaitaient se diversifier. C&rsquo;&eacute;tait &agrave; l&rsquo;&eacute;poque une exploitation typique du plateau de Saint-Andr&eacute;&nbsp;: bl&eacute;, orge, colza&nbsp;&raquo;, </strong>pr&eacute;cise Valentin Raoul, g&eacute;rant depuis 2021 et associ&eacute; avec deux autres agriculteurs, Jean-Luc Placier de Breuilpont et Beno&icirc;t Lefort &agrave; Corneuil.</p>

<p><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/JMIKBanmIrw?si=x_DTQDBreY04mFDZ" title="YouTube video player" width="560"></iframe></p>

<p>Ils d&eacute;dient un tiers de leur surfaces respectives &agrave; la culture des plantes, soit environ 300 ha au total, dont une partie est conduite en agriculture biologique. Pour ce faire, le trio s&rsquo;est dot&eacute; d&rsquo;un outil industriel pour la distillation. <strong>&laquo;&nbsp;Ce sont des v&eacute;g&eacute;taux capables de fournir des huiles essentielles par distillation &agrave; la vapeur d&rsquo;eau. On n&rsquo;utilise aucun solvant. Apr&egrave;s la fauche, elles doivent &ecirc;tre distill&eacute;es dans la journ&eacute;e &raquo;,</strong> d&eacute;taille Valentin Raoul, qui poursuit en parall&egrave;le la production de bl&eacute;, d&rsquo;orge et de colza sur 150 ha.</p>

<h3><strong>Des plantes du Midi</strong></h3>

<p>Ing&eacute;nieur agronome, il a conseill&eacute; pendant dix ans des traders dans le secteur agricole avant de revenir sur la ferme familiale, o&ugrave; plus de 40 tonnes d&rsquo;huiles essentielles sont produites chaque ann&eacute;e. Parmi elles&nbsp;: estragon, origan, thym, menthe poivr&eacute;e, tournesol ou encore monarde, plante end&eacute;mique du Canada, utilis&eacute;e dans le domaine pharmaceutique. En Normandie, le r&eacute;chauffement climatique joue en la faveur de ces plantes habituellement cultiv&eacute;es dans le sud de la France.</p>

<h3><strong>Pernod Ricard</strong></h3>

<p>Autant dire que les effluves &eacute;manant des b&acirc;timents de stockage fleurent bon le Midi, en particulier celles du fenouil amer, qui offre le go&ucirc;t si caract&eacute;ristique du Ricard. <strong>&laquo;&nbsp;Nous sommes le premier producteur de France de fenouil amer pour Pernod Ricard, avec qui nous avons un contrat depuis une quinzaine d&rsquo;ann&eacute;es. Un partenaire incroyable qui nous met &agrave; disposition un technicien pour mener &agrave; bien la culture de fenouil&nbsp;&raquo;,</strong> poursuit Valentin Raoul.</p>

<div class="encadre">Lire aussi : <a href="https://www.agriculteur-normand.com/la-legumineuse-de-lavenir-en-normandie" target="_blank">&laquo; La l&eacute;gumineuse a de l&rsquo;avenir en Normandie &raquo;</a></div>

<p>Normandie Ar&ocirc;mes est aussi leader europ&eacute;en sur les huiles essentielles de menthe, de monarde et de thuya, utilis&eacute; comme fixateur de parfum en parfumerie. <strong>&laquo;&nbsp;Il y a trois diff&eacute;rentes familles de plantes aromatiques&nbsp;: les p&eacute;rennes, en place cinq &agrave; sept ans, que l&rsquo;on ne met pas en t&ecirc;te de rotation, &eacute;tant bon pr&eacute;c&eacute;dent de c&eacute;r&eacute;ale telle que la monarde. Les annuelles comme le chanvre, l&agrave; aussi tr&egrave;s bon pr&eacute;c&eacute;dent de c&eacute;r&eacute;ales et la troisi&egrave;me famille, en place deux ans, tel que le fenouil amer&nbsp;&raquo;,</strong> explique Valentin Raoul, qui d&eacute;posera, d&rsquo;ici quelques mois, sa propre vari&eacute;t&eacute; de monarde, 100 % adapt&eacute;e au plateau de Saint-Andr&eacute;.</p>

<p>&nbsp;</p>

<div class="encadre"><strong>Normandie Ar&ocirc;mes, c&rsquo;est&hellip;</strong></div>

<div class="encadre">3 associ&eacute;s</div>

<div class="encadre">7 salari&eacute;s &agrave; temps plein</div>

<div class="encadre">300 ha de cultures</div>

<div class="encadre">17 vari&eacute;t&eacute;s de plantes aromatiques</div>

<div class="encadre">40 tonnes d&rsquo;huiles essentielles produites chaque ann&eacute;e</div>



L’entreprise Normandie Arômes cultive des plantes aromatiques près d’Evreux dans l'Eure, sur des terres habituellement productrices de céréales. Origan, estragon, thym ou menthe poivrée, mais aussi fenouil amer, utilisé dans la recette de Pernod Ricard, prospèrent en terre euroise depuis quelques années déjà. Le point en ce mardi 3 octobre 2023.

[Vidéo] Huiles essentielles : dans l'Eure, ça fleure bon le sud

<p><strong>Des outils num&eacute;riques pour simplifier le quotidien des responsables et des salari&eacute;s</strong><br><br><strong>Dans ce flyer, vous trouverez :</strong><br><br>&nbsp;&nbsp; &bull; Planning de r&eacute;servation du mat&eacute;riel<br>&nbsp;&nbsp; &bull; Facturation des travaux<br>&nbsp;&nbsp; &bull; Documents administratifs et juridique en ligne (dans la cotisation f&eacute;d&eacute;rative)<br>&nbsp;&nbsp; &bull; G&eacute;olocalisation des cuma pour favoriser les &eacute;changes (gratuit)<br>&nbsp;&nbsp; &bull; Guide de prix de revient (gratuit)<br>&nbsp;&nbsp; &bull; Calcul des co&ucirc;ts pr&eacute;visionnels (gratuit)</p><p>&nbsp;</p><p>Plus d'information aupr&egrave;s de f&eacute;d&eacute;rations de l'Ouest et <a href="http://www.ouest.cuma.fr/actualites/des-outils-numeriques-pour-les-cuma-0" target="_blank" title="">ici</a><br>&nbsp;</p>


Le réseau cuma vous présente les outils numériques développés pour les cuma afin de faciliter la gestion au quotidien

Des outils numériques pour les cuma

<p>Apr&egrave;s des signalements de r&eacute;sidus de prosulfocarbe sur des cultures non-cibles (sur lesquelles l&rsquo;utilisation de cette substance est interdite), l&rsquo;ANSES a &eacute;t&eacute; mandat&eacute;e pour r&eacute;&eacute;valuer le risque d&rsquo;exposition des riverains. Les derni&egrave;res simulations par mod&egrave;les font &eacute;tat d&rsquo;un risque potentiel de contamination par voie cutan&eacute;e/inhalation pour les riverains de parcelles agricoles trait&eacute;es avec ces produits. En cons&eacute;quence, &agrave; compter du 1<sup>er</sup>&nbsp;novembre 2023, tous les produits contenant du prosulfocarbe font l&rsquo;objet de restrictions d&rsquo;emploi suppl&eacute;mentaires&nbsp;:</p><ul><li>Les doses d&rsquo;homologation ont &eacute;t&eacute; r&eacute;duites&nbsp;: les produits initialement homologu&eacute;s &agrave; 5&nbsp;l/ha passent &agrave; 3 l/ha et ceux homologu&eacute;s &agrave; 3&nbsp;l/ha passent &agrave; 1,6&nbsp;l/ha.</li><li>Le stade d&rsquo;application limite a &eacute;t&eacute; revu &agrave; la baisse pour l&rsquo;ensemble des c&eacute;r&eacute;ales &agrave; paille. Il n&rsquo;est plus possible de les utiliser au-del&agrave; de BBCH 13 (3 feuilles) sur ces cultures. Pas de changement en revanche sur pomme de terre.</li><li>A proximit&eacute; de zones d&rsquo;habitation, l&rsquo;application de ces produits doit d&eacute;sormais respecter une distance de s&eacute;curit&eacute; vis-&agrave;-vis des riverains de 20 m&egrave;tres. Cette distance peut &ecirc;tre r&eacute;duite &agrave; 10&nbsp;m s&rsquo;ils sont appliqu&eacute;s avec des buses r&eacute;duisant la d&eacute;rive d&rsquo;au moins 90&nbsp;%.</li></ul><p>Ces nouvelles r&egrave;gles s&rsquo;ajoutent aux restrictions d&eacute;j&agrave; en vigueur depuis 2018, &agrave; savoir&nbsp;:</p><ul><li>Appliquer ces produits avec un&nbsp;<a href="https://www.arvalis.fr/node/4753" target="_blank">mat&eacute;riel antid&eacute;rive homologu&eacute;</a>.</li><li>Ne pas appliquer ces produits &agrave; proximit&eacute; de cultures non-cibles lorsqu&rsquo;elles non pas encore &eacute;t&eacute; r&eacute;colt&eacute;es.</li></ul><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Consultez l&rsquo;article &laquo;&nbsp;bien respecter les r&egrave;gles d&rsquo;application des produits &agrave; base de prosulfocarbe&nbsp;&raquo;</p>
</aside>
<p>&nbsp;</p>


Alors que la Commission européenne s’est fixée jusqu’au 31 janvier 2027 pour réévaluer le prosulfocarbe, substance herbicide très utilisée en céréales et en pomme de terre, l’agence française de sécurité sanitaire (ANSES) préconise de nouvelles restrictions d’emploi attachées à cette molécule. Restrictions applicables dès le 1er novembre 2023.

Désherbage avec du prosulfocarbe : trois nouvelles règles à appliquer impérativement

<p>Pour une ferme laiti&egrave;re aux herbages vallonn&eacute;s, &agrave; Saint-Ouen-le-Pin, en plein c&oelig;ur du Pays d&rsquo;Auge en <a href="https://www.agriculteur-normand.com/normandie?page_manager_page_variant_weight=-99&amp;overridden_route_name=entity.taxonomy_term.canonical&amp;base_route_name=entity.taxonomy_term.canonical&amp;page_manager_page=page_liste&amp;page_manager_page_variant=page_liste-panels_variant-1" target="_blank">Normandie</a>, &agrave; quelques centaines de m&egrave;tres de l&rsquo;ancienne ferme de ses grands-parents, Eric Inger, alors &acirc;g&eacute; de 34 ans, d&eacute;cide de dire au revoir au garage Peugeot dans lequel il travaillait jusqu&rsquo;&agrave; lors. Nous sommes en 2008, <strong>&laquo;&nbsp;j&rsquo;&eacute;tais plein d&rsquo;&eacute;nergie et de projets. J&rsquo;&eacute;tais tout simplement motiv&eacute;&nbsp;&raquo;,</strong> se souvient l&rsquo;&eacute;leveur, 50 ans aujourd&rsquo;hui, en 2023.</p> <h3><strong>Investir</strong></h3> <p>Mari&eacute; et p&egrave;re de deux enfants, il embarque sa famille dans sa passion pour l&rsquo;&eacute;levage lui venant de ses grands-parents. Petit &agrave; petit, le cheptel qu&rsquo;il a repris, compos&eacute; &agrave; 100 % Prim&rsquo;Holstein laisse place &agrave; une majorit&eacute; de Normandes. Au bout de six mois d&rsquo;installation, il obtient la certification AOP, pour ses 300 000 l de lait livr&eacute;s &agrave; Graindorge. <strong>&laquo;&nbsp;Le mat&eacute;riel agricole, la salle de traite, n&rsquo;&eacute;tant plus aux normes, et les logettes dans lesquelles mes g&eacute;nisses se coin&ccedil;aient&hellip; je me devait de les remplacer&nbsp;&raquo;,</strong> d&eacute;taille Eric Inger, qui a fait construire une maison neuve au d&eacute;but de son installation afin de pouvoir habiter sur la ferme.</p> <div class="encadre"><strong>L&rsquo;exploitation d&rsquo;Eric Inger aujourd'hui, c&rsquo;est&hellip;</strong><br /> 65 &agrave; 70 Normandes et Prim&rsquo;Holstein<br /> 365 000 l de lait, en AOP, transform&eacute;s chez Graindorge<br /> 1 robot de traite Lely d&rsquo;occasion<br /> 67 ha, dont 18,5 ha de ma&iuml;s, 2 ha de luzerne, 3 ha de tr&egrave;fle et le reste en prairie<br /> 1 agent de remplacement de mani&egrave;re occasionnelle<br /> 48 360 &euro; d&rsquo;exc&eacute;dents brut d&rsquo;exploitation</div> <p>Il a investi 340 000 &euro; dans l&rsquo;achat de la ferme, dont les <strong>&laquo;&nbsp;DPU </strong><strong>(droit au paiement unique) pour 48 000 &euro; et 30 000 &euro; pour la r&eacute;f&eacute;rence laiti&egrave;re, qui n&rsquo;est d&eacute;sormais plus d&rsquo;actualit&eacute;. J&rsquo;ai achet&eacute; du vent&nbsp;! &raquo;</strong> Moins de dix ans apr&egrave;s son installation, il a aussi investi 350 000 &euro; dans la cr&eacute;ation d&rsquo;un nouveau b&acirc;timent. <strong>&laquo;&nbsp;Ces travaux, lorsqu&rsquo;on s&rsquo;installe seul, hors cadre familial, on ne les anticipe pas tous&nbsp;&raquo;, </strong>reconna&icirc;t-il.</p> <div class="encadre">Lire aussi : <a href="https://www.agriculteur-normand.com/besoin-des-eleveurs-et-des-prairies" target="_blank">Festival de l'&eacute;levage 2023 : &laquo;&nbsp;On a besoin des &eacute;leveurs et des prairies&nbsp;&raquo;</a></div> <h3><strong>Les douze travaux d&rsquo;Eric</strong></h3> <p>Le b&acirc;timent principal est quasi termin&eacute;. Il abrite le robot de traite &ndash; achet&eacute; reconditionn&eacute; pour un montant de 110 000 &euro;, en 2017 &ndash; les logettes, le tank, une nurserie et un bureau. L&rsquo;acc&egrave;s au p&acirc;turage se fait par une porte automatis&eacute;e. Autour, les prairies, un silo de 2016 &ndash; 35 000 &euro; d&rsquo;investissement. Hormis la charpente du b&acirc;timent, les travaux ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;s avec l&rsquo;aide de la famille et des amis<strong>. &laquo;&nbsp;Il fallait &eacute;conomiser. J&rsquo;ai eu de la chance d&rsquo;&ecirc;tre aid&eacute; par mes proches car, sans eux, je n&rsquo;aurais pas eu cet outil de travail&nbsp;&raquo;,</strong> explique Eric Inger, tomb&eacute; malade durant cette p&eacute;riode.</p> <div class="encadre"><strong>&laquo;&nbsp;N&rsquo;&eacute;tant pas du milieu agricole, install&eacute; hors cadre familial, j&rsquo;ai fait des choix diff&eacute;rents, peut-&ecirc;tre pas les meilleurs &raquo;, </strong>partage Eric Inger, &eacute;leveur laitier.</div> <h3><strong>&laquo;&nbsp;L&rsquo;&eacute;leveur n&rsquo;a la main sur rien&nbsp;&raquo;</strong></h3> <p>Le surmenage, l&rsquo;accumulation d&rsquo;investissements, le productivisme, le manque de main d&rsquo;&oelig;uvre et l&rsquo;isolement ont eu raison de la sant&eacute; de l&rsquo;&eacute;leveur, comme celle de nombreux autres agriculteurs fran&ccedil;ais. <strong>&laquo;&nbsp;J&rsquo;ai encore douze ans &agrave; faire. Je suis amer. Amer vis-&agrave;-vis de nos politiques, des lois sans queue ni t&ecirc;te, de la Cour des comptes, de l&rsquo;administration, de la pression soci&eacute;tale, </strong>d&eacute;plore Eric Inger.<strong> On voit en g&eacute;n&eacute;ral le bon c&ocirc;t&eacute; des exploitations agricoles, les grandes unit&eacute;s de m&eacute;thanisation. Il y a de supers projets, je ne dis pas le contraire. Mais ce n&rsquo;est pas la majorit&eacute; des agriculteurs et je pense que les citoyens lambda ne se rendent donc pas compte des vraies difficult&eacute;s du monde agricole. &raquo;</strong></p> <div class="encadre"><strong>Agri&rsquo;ecoute</strong><br /> Un service d&rsquo;&eacute;coute d&eacute;di&eacute; au monde agricole et rural est en place 7j/7 et 24 h/24 par t&eacute;l&eacute;phone au 09 69 39 29 19 (prix d'un appel local) ou par tchat sur <a href="https://hautenormandie.msa.fr/lfp/solidarite/prevention-suicide" target="_blank">agriecoute.fr</a></div> <p>A son installation, Eric produisait 321 000 l de lait contre 380 000 l aujourd&rsquo;hui. <strong>&laquo;&nbsp;Je produis davantage de lait mais les factures ont grimp&eacute;. Le carburant&nbsp;: 8 000 &euro; l&rsquo;an dernier contre 5 000 &euro; en 2008 et l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute;, on est pass&eacute; de 3 000 &euro; &agrave; 8 000 &euro;.&nbsp;Il n&rsquo;y a pas d&rsquo;&eacute;volution et je ne suis pas devenu paysan pour &ecirc;tre chaque mois &agrave; d&eacute;couvert. Tout augmente, les prix sont fix&eacute;s &agrave; l&rsquo;avance comme le prix du lait. L&rsquo;&eacute;leveur n&rsquo;a la main sur rien.&nbsp;&raquo; </strong></p> <div class="encadre">Lire aussi : <a href="https://www.agriculteur-normand.com/cour-des-comptes-la-prairie-contre-attaque-scientifiquement" target="_blank">Cour des comptes : La prairie contre-attaque scientifiquement</a></div> <h3><strong>Poursuivre ou arr&ecirc;ter</strong></h3> <p>Il ignore encore s&rsquo;il poursuivra son activit&eacute; ou non. Par cons&eacute;quent, Eric Inger a d&eacute;cid&eacute; de faire estimer sa ferme. Le couperet est tomb&eacute;&nbsp;: environ 450 000 &euro;, c&rsquo;est le montant de l&rsquo;estimation effectuer par <strong>&laquo;&nbsp;certains organismes dont les banques qui se r&eacute;f&egrave;rent &agrave; 1 &euro; du mille litres de lait.&nbsp;&raquo; </strong>Contre plus de 600 000 &euro; d&rsquo;investissement &agrave; l&rsquo;&eacute;poque, &laquo;&nbsp;<strong>le compte n&rsquo;y est pas.&nbsp;&raquo;</strong> Il lui reste encore une dizaine d&rsquo;ann&eacute;es pour s&rsquo;acquitter de la totalit&eacute; de ses emprunts. <strong>&laquo;&nbsp;Je vais devoir payer minimum jusqu&rsquo;&agrave; la retraite. &raquo;</strong> Soit il cr&eacute;&eacute; une EARL pour trouver un meilleur &eacute;quilibre, soit il arr&ecirc;te. <strong>&laquo;&nbsp;Je suis ind&eacute;cis et j&rsquo;aimerais que les choses bougent, que le milieu agricole soit r&eacute;ellement reconnu &agrave; sa juste valeur. Le plus important, pour le moment, c&rsquo;est mon troupeau et son avenir. Ce que je fais ensuite n&rsquo;importe pas &raquo;, </strong>indique l&rsquo;&eacute;leveur, qui esp&egrave;re trouver la meilleure solution possible.</p> <div class="encadre"><strong>Parole de la FDSEA sur le mal-&ecirc;tre agricole</strong><br /> La <a href="https://www.agriculteur-normand.com/fdsea" target="_blank">FDSEA du Calvados</a> est au service de tous les agriculteurs du d&eacute;partement et en particulier ses adh&eacute;rents. Elle sert d&rsquo;interm&eacute;diaire entre l&rsquo;administration, les collectivit&eacute;s, la soci&eacute;t&eacute; civile et les agriculteurs quand il y a un litige, mais aussi dans une communication positive d&rsquo;explication de nos m&eacute;tiers. Par son r&eacute;seau r&eacute;gional et national, la FDSEA d&eacute;fend sans rel&acirc;che l&rsquo;importance de l&rsquo;&eacute;levage et de l&rsquo;agriculture aupr&egrave;s de nos concitoyens. R&eacute;cemment, le pr&eacute;sident de la FNSEA, Arnaud Rousseau, a rencontr&eacute; le pr&eacute;sident de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, pour lui demander une explication de texte sur le rapport publi&eacute; en mai 2023 pointant l&rsquo;&eacute;levage. Les agriculteurs ne doivent pas rester seuls, je les encourage &agrave; se syndiquer et en particulier &agrave; la FDSEA. Le seul moyen de peser, c&rsquo;est d&rsquo;&ecirc;tre regroup&eacute; collectivement &raquo;, rapporte Xavier Hay, pr&eacute;sident de la FDSEA du Calvados.</div> <div class="encadre">&nbsp;</div> <p><strong>Un point sur le cinqui&egrave;me quartier</strong><br /><strong>&laquo; C&rsquo;est une aberration que ce cinqui&egrave;me quartier ne soit pas pay&eacute; aux &eacute;leveurs. Encore une incoh&eacute;rence de plus &raquo;, </strong>regrette Eric Inger, &eacute;leveur laitier. Chez les bovins, le cinqui&egrave;me quartier concerne les abats rouges (foie, c&oelig;ur), les abats blancs (t&ecirc;te de veau, pied de veau), des tissus comestibles (intestins, estomac) et non comestibles (onglons, cornes). <strong>&laquo; Il n&rsquo;y a en effet pas de transparence sur ces parties de l&rsquo;animal, mais on sait que tout se vend. Cela viendrait, peut-&ecirc;tre, du fait qu&rsquo;&agrave; une &eacute;poque les abattoirs se payaient avec &ccedil;a &raquo;,</strong> explique Daniel Courval, pr&eacute;sident de la section bovine de la FRSEA de Normandie.<br /> &nbsp;<br /><strong>&laquo; Les &eacute;leveurs seuls ne suffisent pas &raquo;</strong><br /><strong>&laquo; La langue de b&oelig;uf, on la retrouva &agrave; 15 &euro; environ le kg, les abats rouges repr&eacute;senteraient 278 millions d&rsquo;&euro; de CA &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e, &agrave; la sortie de l&rsquo;abattoir, tandis que le suif repr&eacute;senterait 43 millions d&rsquo;&euro;. L&rsquo;exemple le plus criant &raquo;, </strong>indique Danier Courval, s&rsquo;appuyant sur une &eacute;tude de FranceAgriMer de 2013. Au final, l&rsquo;ensemble de la valorisation du cinqui&egrave;me quartier repr&eacute;senterait 6 % du prix de la viande &agrave; l&rsquo;entr&eacute;e de l&rsquo;abattoir pour les porcs et les ovins, 8 % pour les gros bovins et 15 % &agrave; 16 % pour le veau. <strong>&laquo; L&agrave;-dessus, les &eacute;leveurs ne r&eacute;cup&egrave;rent rien. Quand on met ce dossier sur la table, on a de grosses retenues. Les &eacute;leveurs seuls ne suffisent pas pour changer les choses. Il faudrait une mobilisation de toute la fili&egrave;re (bouchers, abattoirs... &raquo;</strong></p> <p>&nbsp;</p>



Nous avions rencontré Eric Inger à son installation à Saint-Ouen-le-Pin, dans le Calvados en 2008. Après une quinzaine d’années sur son exploitation laitière en AOP, l’éleveur a connu des difficultés liées à des investissements importants et des soucis de santé. Aujourd’hui, en 2023, il s’interroge sur l’avenir de son exploitation. Un témoignage qui fait écho au mal-être en milieu agricole.

Témoignage d'éleveur : "J’ai encore douze ans à faire et je suis amer"

<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">A l&rsquo;heure o&ugrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-bio-est-invisible-et-on-n-en-parle-qu-en-temps-de-crise" target="_blank">l&rsquo;inflation &agrave; deux chiffres des produits alimentaires d&eacute;tourne certains consommateurs des produits sous signe de qualit&eacute;</a> (AB, AOP, IGP, Label rouge), enfon&ccedil;ant un coin dans la sacro-sainte mont&eacute;e en gamme, cens&eacute;e b&eacute;quiller la comp&eacute;titivit&eacute;-prix, est-il bien raisonnable de pousser un signe de qualit&eacute; dont la notori&eacute;t&eacute; est inversement proportionnelle &agrave; la l&eacute;gitimit&eacute;&nbsp;?</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/4/9/5/5805948-1-fre-FR/Logo.png" alt="Les trois piliers de la Haute valeur naturelle (Source : Solagro)" height="748" width="1468" /><figcaption>Les trois piliers de la Haute valeur naturelle (Source : Solagro)</figcaption></figure>

</div>
<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Le signe de qualit&eacute; en question, c&rsquo;est la Haute valeur naturelle (HVN), un label reconnu par l&rsquo;UE valorisant la diversit&eacute; de l&rsquo;assolement, l&rsquo;extensification des pratiques et la densit&eacute; des infrastructures agro&eacute;cologiques. L&rsquo;entreprise, unique &agrave; ce jour &agrave; avoir amadou&eacute; la HVN, c&rsquo;est Plainemaison Aquitaine, filiale de Beauvallet, sise &agrave; Limoges (Haute-Vienne) qui s&eacute;lectionne et transforme plus de 10.000 tonnes de viande limousine chaque ann&eacute;e.</p><div class="citation">
    <span>"Ce sont les &eacute;leveurs qui, r&eacute;guli&egrave;rement, nous sollicitent pour &ecirc;tre qualifi&eacute;s HVN"</span>
</div>
<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">L&rsquo;initiative remonte &agrave; 2018 et recense &agrave; ce jour 870 &eacute;levages, en progression constante, couvrant plus de 100.000 hectares. &laquo;&nbsp;<em>Ce sont les &eacute;leveurs qui, r&eacute;guli&egrave;rement, nous sollicitent pour &ecirc;tre qualifi&eacute;s HVN</em>&nbsp;&raquo;, souligne Philippe Bru, directeur g&eacute;n&eacute;ral op&eacute;rationnel de Beauvallet.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/7/9/5/5805972-1-fre-FR/Vente.jpg" alt="Pr&eacute;sentations d&rsquo;animaux, concours, ventes aux ench&egrave;res et tables rondes baliseront les 3&egrave;mes journ&eacute;es limousines (Cr&eacute;dit photo : Beauvallet)" height="1212" width="2264" /><figcaption>Pr&eacute;sentations d&rsquo;animaux, concours, ventes aux ench&egrave;res et tables rondes baliseront les 3&egrave;mes journ&eacute;es limousines (Cr&eacute;dit photo : Beauvallet)</figcaption></figure>

</div>
<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Les exploitations candidates sont soumises &agrave; un audit confi&eacute; &agrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/focus-sur-la-hvn-la-haute-valeur-naturelle" target="_blank">l&rsquo;association Solagro, qui a conceptualis&eacute; le label HVN &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de la France</a>, tandis que Plainemaison fait de son c&ocirc;t&eacute; certifier le maillon abattage, d&eacute;coupe, transformation. La viande HVN est commercialis&eacute;e &agrave; parts &agrave; peu pr&egrave;s &eacute;gales dans trois circuits, (boucherie-charcuterie artisanale, GMS et restauration), notamment mais pas exclusivement, sous la marque Or Rouge de Beauvallet. &laquo;&nbsp;<em>La qualification HVN est r&eacute;mun&eacute;r&eacute;e &agrave; hauteur d&rsquo;une centaine d&rsquo;euros par vache</em>&nbsp;&raquo;, indique Philippe Bru.</p><div class="citation">
    <span>"Les consommateurs ont aujourd&rsquo;hui des attentes en mati&egrave;re de respect de l&rsquo;environnement et du bien-&ecirc;tre animal et le label HVN offre des garanties sur ces deux exigences"</span>
</div>
<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Une viande mieux r&eacute;mun&eacute;r&eacute;e donc plus ch&egrave;re &agrave; l&rsquo;&eacute;tal, un r&eacute;f&eacute;rencement en grandes surfaces qui ne cesse de s&rsquo;&eacute;toffer, des &eacute;leveurs toujours plus nombreux &agrave; s&rsquo;engager&nbsp;: la HVN d&eacute;fierait-elle l&rsquo;inflation et les chausse-trappes de la mont&eacute;e en gamme&nbsp;? &laquo;&nbsp;<em>Quand on pr&eacute;tend commercialiser une viande de qualit&eacute;, le minimum &agrave; garantir, c&rsquo;est qu&rsquo;elle soit tendre et savoureuse</em>, r&eacute;pond Philipe Bru. <em>Mais ce n&rsquo;est pas suffisant. Les consommateurs ont aujourd&rsquo;hui des attentes en mati&egrave;re de respect de l&rsquo;environnement et du bien-&ecirc;tre animal et le label HVN offre des garanties sur ces deux exigences. Et si l&rsquo;on r&eacute;pond aux attentes des consommateurs, on peut apporter une plus-value &agrave; nos produits et &agrave; l&rsquo;ensemble de la fili&egrave;re</em>&nbsp;&raquo;.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/3/0/6/5806037-1-fre-FR/Barquette.jpg" alt="Une viande mieux r&eacute;mun&eacute;r&eacute;e donc plus ch&egrave;re &agrave; l&rsquo;&eacute;tal, un r&eacute;f&eacute;rencement en grandes surfaces qui ne cesse de s&rsquo;&eacute;toffer, des &eacute;leveurs toujours plus nombreux &agrave; s&rsquo;engager : la HVN d&eacute;fierait-elle l&rsquo;inflation et les chausse-trappes de la mont&eacute;e en gamme ? (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="1172" width="2002" /><figcaption>Une viande mieux r&eacute;mun&eacute;r&eacute;e donc plus ch&egrave;re &agrave; l&rsquo;&eacute;tal, un r&eacute;f&eacute;rencement en grandes surfaces qui ne cesse de s&rsquo;&eacute;toffer, des &eacute;leveurs toujours plus nombreux &agrave; s&rsquo;engager : la HVN d&eacute;fierait-elle l&rsquo;inflation et les chausse-trappes de la mont&eacute;e en gamme ? (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

</div>
<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">L&rsquo;entreprise ne se contente pas de bien faire. Elle s&rsquo;attache aussi &agrave; le faire savoir, notamment &agrave; l&rsquo;occasion des Journ&eacute;es limousines, trois jours de festivit&eacute;s qu&rsquo;elle d&eacute;die &agrave; &laquo;&nbsp;l&rsquo;excellence limousine&nbsp;&raquo;, qui se d&eacute;roulent chaque ann&eacute;e &agrave; Limoges, le 3<sup>&egrave;me</sup> week-end d&rsquo;octobre. Cette ann&eacute;e, c&rsquo;est l&rsquo;eau, sujet de crispation s&rsquo;il en est, qui au menu des tables rondes. Avec son logo HVN, Beauvallet ne prend pas de risque. &laquo;&nbsp;<em>Sur le plan qualitatif comme quantitatif, nous avons des r&eacute;ponses tr&egrave;s apais&eacute;es sur le th&egrave;me de l&rsquo;eau</em>&nbsp;&raquo;, indique Philippe Bru. Cette ann&eacute;e, les tables rondes auront lieu le dimanche et non le lundi, histoire de convaincre plus s&ucirc;rement le grand public des bienfaits de la d&eacute;marche. Et qui mieux qu&rsquo;une agence de l&rsquo;eau, l&rsquo;Agence de l&rsquo;eau Adour-Garonne, pour cr&eacute;dibiliser un discours huil&eacute; et persill&eacute; autour des vertus environnementales de l&rsquo;&eacute;levage limousin. A l&rsquo;intention des &eacute;leveurs, l&rsquo;agence de l&rsquo;eau devrait par la m&ecirc;me occasion faire la &laquo;&nbsp;promotion&nbsp;&raquo; des Maec auxquelles elle est associ&eacute;e et dont les ponts avec la HVN sont assez &eacute;vidents.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/6/1/6/5806163-1-fre-FR/Boucher.jpg" alt="Le concours des apprentis cuisiniers et bouchers est l&rsquo;une des animations des Journ&eacute;es limousines, que Beauvallet organise &agrave; Limoges le 3&egrave;me week-end d&rsquo;octobre (Cr&eacute;dit photo : Beauvallet)" height="1208" width="2280" /><figcaption>Le concours des apprentis cuisiniers et bouchers est l&rsquo;une des animations des Journ&eacute;es limousines, que Beauvallet organise &agrave; Limoges le 3&egrave;me week-end d&rsquo;octobre (Cr&eacute;dit photo : Beauvallet)</figcaption></figure>

</div>
<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Fort de ses engagements et de ses r&eacute;sultats, Beauvallet va r&eacute;pliquer la d&eacute;marche HVN dans l&rsquo;Aubrac&nbsp;&agrave; compter de 2024, &agrave; partir du site d&rsquo;abattage et de transformation d&rsquo;Argences-en-Aubrac (Aveyron), dont Beauvallet a repris l&rsquo;exploitation en 2021, avec le soutien de la R&eacute;gion Occitanie et de la communaut&eacute; de communes Aubrac Carladez et Viad&egrave;ne.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Reposant sur trois piliers (diversit&eacute; de l&rsquo;assolement, extensification des pratiques, densit&eacute; des infrastructures agro&eacute;cologiques), la HVN a pour objectif de restaurer et de maintenir un haut niveau de qualit&eacute; de l&rsquo;agriculture vis &agrave; vis de l&rsquo;eau et de la biodiversit&eacute; avec une ambition environnementale &eacute;lev&eacute;e. Cet objectif passe par la r&eacute;duction de l&rsquo;usage des produits phytosanitaires, notamment les herbicides et des insecticides, la r&eacute;duction de l&rsquo;usage des engrais azot&eacute;s chimiques, notamment sur les prairies permanentes, le maintien et la gestion des infrastructures agro&eacute;cologiques, la protection des sols (maintien des prairies, des haies, mise en place de couverts), la contribution &agrave; limiter le r&eacute;chauffement climatique et &agrave; atteindre l&rsquo;objectif de z&eacute;ro &eacute;mission nette en 2050, la contribution &agrave; la r&eacute;gulation des &eacute;coulements de l&rsquo;eau, &agrave; l&rsquo;&eacute;panchement des crues et &agrave; l&rsquo;&eacute;puration des eaux, la protection des rivi&egrave;res et zones humides, en maintenant les prairies humides et les ripisylves et en ne traitant pas &agrave; proximit&eacute;, la contribution &agrave; la conservation des paysages identitaires, moteur d&rsquo;un d&eacute;veloppement touristique et d&rsquo;une qualit&eacute; de vie (paysage de bocages, paysage de marais).</p>
</aside>



En Limousin, l’abatteur transformateur boucher Plainemaison déploie le label Haute valeur naturelle (HVN) auprès d’un nombre croissant d’éleveurs bovins qui, outre une plus-value spécifique, sont confortés dans un modèle d’élevage durable. Une démarche bientôt répliquée en Aubrac par la même entreprise.

La HVN, le discret signe de qualité qui s’invite dans la montée en gamme

<section><p>L&rsquo;&eacute;quilibre financier de ces journ&eacute;es est assur&eacute; gr&acirc;ce &agrave; son Comit&eacute; de Soutien compos&eacute; d&rsquo;environ 50 entreprises partenaires engag&eacute;es aux c&ocirc;t&eacute;s de la fili&egrave;re porcine et de ses chercheurs.</p><p>Nous proposons &agrave; votre entreprise d&rsquo;adh&eacute;rer au Comit&eacute; de Soutien des 56&egrave;mes JRP en souscrivant &agrave; un &laquo; Bon de soutien &raquo; d&rsquo;une valeur unitaire de 1 400 &euro; HT. Chaque Bon de soutien souscrit donne droit &agrave; :<br>&ndash;&nbsp;<strong>Une inscription gratuite&nbsp;</strong>aux 56&egrave;mes JRP pour l&rsquo;un de vos collaborateurs comprenant la participation au congr&egrave;s sur 2 jours d&rsquo;une valeur de 520 &euro; TTC<br>&ndash;&nbsp;<strong>Des insertions publicitaires</strong>&nbsp;pr&eacute;sentant votre entreprise (logo, coordonn&eacute;es de contact et descriptif court) :</p><section><section><p>- dans le&nbsp;<strong>programme</strong>&nbsp;des JRP diffus&eacute; en version &eacute;lectronique en novembre &agrave; plus de 2 000 acteurs du secteur porcin gr&acirc;ce &agrave; une campagne de e-mailing cibl&eacute;e,</p></section><section><p>- dans les<strong>&nbsp;livrets des r&eacute;sum&eacute;s&nbsp;</strong>(Fran&ccedil;ais/Anglais) distribu&eacute;s pendant le congr&egrave;s &agrave; tous les participants pour suivre les interventions</p></section><section><p>- dans le&nbsp;<strong>recueil des communications,</strong>&nbsp;ouvrage de r&eacute;f&eacute;rences en format PDF, t&eacute;l&eacute;charg&eacute;, par plus de 500 participants,</p></section><section><p><strong>- sur le site internet des Journ&eacute;es</strong>, v&eacute;ritable plateforme documentaire qui centralise tous les PDF des publications depuis 1969, avec un lien actif vers votre site web pendant 1 an : https://www.journees-recherche-porcine.com/jrp_sponsors</p></section><section><p>- sur<strong>&nbsp;grand &eacute;cran de l&rsquo;auditorium</strong>&nbsp;pendant les introductions et fins des sessions, lors des pauses,</p></section><section><p>- en format d&rsquo;<strong>affiches</strong>&nbsp;expos&eacute;es pendant les 2 jours du congr&egrave;s.</p></section><section><p>- sur le&nbsp;<strong>r&eacute;seau social Linkedin&nbsp;</strong>du congr&egrave;s : mise en avant des logos des entreprises partenaires avant et apr&egrave;s l&rsquo;&eacute;v&eacute;nement&hellip; :&nbsp;<a href="https://www.linkedin.com/posts/rechercheporcine_qui-sont-les-partenaires-des-jrp-2023-activity-7019666436855877633-39KT?utm_source=share&amp;utm_medium=member_desktop" target="_blank" title="click"><em>click</em></a>&nbsp;<a href="https://www.linkedin.com/posts/rechercheporcine_jrp-activity-7009500244610580480-_YhQ?utm_source=share&amp;utm_medium=member_desktop" target="_blank" title=" link"><em>/ link</em></a></p></section></section><section><p style="text-align:center;"><a href="https://ifip.asso.fr/devenez-sponsor-jpr/" target="_blank" title="CLIQUEZ ICI POUR ADH&Eacute;RER DIRECTEMENT EN LIGNE">CLIQUEZ ICI POUR ADH&Eacute;RER DIRECTEMENT EN LIGNE</a></p><section><p>Les prochaines Journ&eacute;es de la Recherche Porcine, coorganis&eacute;es par l&rsquo;INRAE et l&rsquo;IFIP, se d&eacute;rouleront comme en 2023, en 100% pr&eacute;sentiel afin de r&eacute;pondre aux besoins de contacts du r&eacute;seau de la R&amp;D porcine, avec toujours les m&ecirc;mes objectifs :</p></section><section><section><p>- de&nbsp;<strong>diffuser efficacement les derniers r&eacute;sultats d&rsquo;&eacute;tudes aux acteurs de la fili&egrave;re porcine</strong></p></section><section><p>- de&nbsp;<strong>rassembler plus de 400 ing&eacute;nieurs&nbsp;</strong>de R&amp;D, zootechniciens, nutritionnistes, g&eacute;n&eacute;ticiens, v&eacute;t&eacute;rinaires, &eacute;conomistes, chercheurs fran&ccedil;ais et &eacute;trangers, journalistes, enseignants et &eacute;tudiants&hellip; Chacun est invit&eacute; &agrave; participer aux 2 jours d&eacute;di&eacute;s &agrave; la recherche porcine &agrave; Saint Malo, que ce soit pour pr&eacute;senter des communications, pour r&eacute;aliser sa veille scientifique, ou nouer de nouveaux contacts. Ce congr&egrave;s facilite la venue des chercheurs en offrant des inscriptions &agrave; tarif r&eacute;duite aux contributeurs scientifiques, et accueillent gratuitement les &eacute;tudiants ing&eacute;nieurs afin de susciter des vocations porcines&hellip;</p></section></section><section><p><strong>Traduction simultan&eacute;e en anglais :</strong>&nbsp;afin d&rsquo;inviter des partenaires &eacute;trangers et d&rsquo;accueillir des chercheurs non francophones, une traduction simultan&eacute;e en anglais est propos&eacute;e pour toutes les sessions durant les 2 jours. Contactez nous pour faciliter l&rsquo;accueil de vos partenaires &eacute;trangers (tarif attractif r&eacute;serv&eacute; aux sponsors !).</p><p>Adh&eacute;rez directement en ligne en cliquant sur &lsquo;Devenir sponsor&rsquo; sur le site du congr&egrave;s et compl&eacute;tez le bon de soutien et votre insertion publicitaire :&nbsp;<a href="http://www.journees-recherche-porcine.com/devenez_sponsor" target="_blank" title="cliquez ici">cliquez ici</a></p></section><section><p>Pour le Comit&eacute; d&rsquo;organisation des JRP 2024 : 07 62 53 33 96 &ndash; <a href="mailto:jrp@ifip.asso.fr" target="_blank" title="jrp@ifip.asso.fr">jrp@ifip.asso.fr</a></p></section></section></section>


Vos résultats de recherche

Tous les résultats (17019)

Les actualités (16974)

L'agenda (26)

Les outils (5)

Les guides (14)