Sur 97 d&eacute;partements m&eacute;tropolitains, seuls 14 d&eacute;partements ont &eacute;t&eacute; &eacute;pargn&eacute;s par l&rsquo;&eacute;pisode de exceptionnel de la premi&egrave;re quinzaine d&rsquo;avril, selon le recensement du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture.Face &agrave; l&rsquo;ampleur du ph&eacute;nom&egrave;ne, dont l&rsquo;impact pourrait se chiffrer en milliards d&rsquo;euros, le gouvernement a mobilis&eacute; un fonds exceptionnel d&rsquo;un milliard d&rsquo;euros, dont le versement va s&rsquo;op&eacute;rer en trois temps.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-modef-ne-veut-pas-d-un-fonds-gele-a-1-milliard-d-euros" target="_blank" title="">Le Modef ne veut pas d&rsquo;un fonds &laquo; gel&eacute; &raquo; &agrave; 1 milliard d&rsquo;euros</a>
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Le 3 mai dernier, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a d&eacute;bloqu&eacute; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/jusqu-a-5000-euros-pour-les-exploitations-les-plus-fragilisees-par-le-gel" target="_blank">un fonds d&rsquo;urgence de 20 millions d&rsquo;euros, destin&eacute; aux exploitations en extr&ecirc;me difficult&eacute;</a>, ne pouvant plus faire face aux d&eacute;penses imm&eacute;diates professionnelles et personnelles. Cette aide est plafonn&eacute;e &agrave; 5000 euros, avec application de la transparence Gaec.Le 2 juin prochain, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture annoncera le cadre des indemnisations vers&eacute;es au titre des pertes de r&eacute;colte, le troisi&egrave;me &eacute;tage de la fus&eacute;e.<h2>Jusqu&rsquo;&agrave; 15.000 &euro; pour les cotisations sociales</h2>Le deuxi&egrave;me &eacute;tage, d&eacute;sormais op&eacute;rationnel, concerne notamment le dispositif exceptionnel de prise en charge des cotisations sociales, cr&eacute;dit&eacute; de 170 millions d'euros. Les exploitants concern&eacute;s ont la possibilit&eacute; de reporter, sur demande, leurs &eacute;ch&eacute;ances dans l&rsquo;attente de leur prise en charge.Le montant de prise en charge peut aller jusqu&rsquo;&agrave; 3.800 &euro; pour un taux de perte pr&eacute;visionnel de r&eacute;colte compris entre 20% et 40%, 5.000 &euro; entre 40% et 60%, 15.000 &euro; entre 60% et 100%. Les plafonds sont doubl&eacute;s pour les entreprises employeuses de main d&rsquo;&oelig;uvre afin de couvrir les cotisations patronales.Les prises en charge seront octroy&eacute;es sur le fondement d&rsquo;un r&eacute;gime d&rsquo;aide en cours de notification aupr&egrave;s de la Commission europ&eacute;enne, ce qui devrait permettre de ne pas les imputer sur le plafond de minimis (20.000 &euro; sur 3 ans). En cons&eacute;quence, les d&eacute;cisions d&rsquo;octroi de prise en charge de cotisations ne pourront &ecirc;tre prises qu&rsquo;une fois le dispositif valid&eacute; par la Commission europ&eacute;enne, ce qui n&rsquo;entame en rien le travail d&rsquo;instruction.<h2>D&eacute;gr&egrave;vement de TFNB</h2>En cas d&rsquo;al&eacute;a, le Code g&eacute;n&eacute;ral des imp&ocirc;ts autorise un d&eacute;gr&egrave;vement exceptionnel de la Taxe sur les propri&eacute;t&eacute;s fonci&egrave;res non b&acirc;ties (TFNB), aff&eacute;rente aux parcelles touch&eacute;es, proportionnellement au taux de pertes constat&eacute;es. Le d&eacute;gr&egrave;vement de la TFNB sera mis en &oelig;uvre d&rsquo;office chaque fois qu&rsquo;il est possible, indique le minist&egrave;re. Dans les d&eacute;partements ou dans les zones exclues du d&eacute;gr&egrave;vement d&rsquo;office, les agriculteurs touch&eacute;s par le gel pourront solliciter &agrave; titre individuel un d&eacute;gr&egrave;vement aupr&egrave;s de leur Direction d&eacute;partementale des finances publiques. Il en va de m&ecirc;me pour ceux estimant que le taux d&eacute;termin&eacute; d&rsquo;office par l&rsquo;Administration est insuffisant au regard de leurs pertes.<h2>Pr&ecirc;t garanti par l&rsquo;&Eacute;tat et activit&eacute; partielle</h2>Prolong&eacute; jusque 31 d&eacute;cembre 2021, le dispositif des Pr&ecirc;ts garantis par l&rsquo;&Eacute;tat (PGE) est accessible aux agriculteurs touch&eacute;s par le gel. Le PGE peut atteindre jusqu&rsquo;&agrave; 3 mois (25%) du chiffre d&rsquo;affaires 2019. La demande de PGE s&rsquo;effectue aupr&egrave;s de l&rsquo;&eacute;tablissement bancaire de l&rsquo;exploitation.Les mesures de prise en charge de l&rsquo;activit&eacute; partielle, instaur&eacute;es pour la crise sanitaire, s&rsquo;appliquent &agrave; l&rsquo;&eacute;pisode de gel. Pour le mois de mai, le reste &agrave; charge pour l&rsquo;employeur est en moyenne de 15% (et nul pour les salaires au niveau du Smic). Pour les mois suivants, le taux de prise en charge suivra la trajectoire d&eacute;cid&eacute;e par le minist&egrave;re du Travail. Les salari&eacute;s re&ccedil;oivent en moyenne 84% de leur r&eacute;mun&eacute;ration nette.

Elles concernent la prise en charge des cotisations sociales, le dégrèvement de la TFNB, l’accès aux Prêts garantis par l’État et le dispositif d’accompagnement de l’activité partielle. Les modalités de prise en charge des pertes économiques dues au gel seront connues le 2 juin.

Gel : les quatre mesures d’urgence

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L&rsquo;asperge b&eacute;n&eacute;ficie d&rsquo;un d&eacute;but de saison favorable m&ecirc;me si les temp&eacute;ratures basses, jusqu&rsquo;alors, ont limit&eacute; les volumes pour certains bassins, notamment pour P&acirc;ques. <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/degats-de-gel-deja-une-annus-horribilis-pour-les-arboriculteurs">Les gel&eacute;es d&rsquo;avril</a> ont &eacute;galement frein&eacute;, voire stopp&eacute; la production sur plusieurs jours. &laquo;&nbsp;Les premi&egrave;res asperges sont arriv&eacute;es dans les Landes fin f&eacute;vrier, quinze jours plus tard qu&rsquo;en 2020, ann&eacute;e tr&egrave;s pr&eacute;coce.&nbsp;Mais contrairement &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e pass&eacute;e o&ugrave; le lancement de campagne correspondait au premier confinement, la distribution et les consommateurs attendaient ce l&eacute;gume du printemps&nbsp;&raquo;, explique Astrid Et&egrave;venaux, directrice de l&rsquo;AOP Asperges de France.

<h3>De nouveaux consommateurs &agrave; conserver</h3>

Malgr&eacute; l&rsquo;absence du d&eacute;bouch&eacute; de la restauration, les cours sont soutenus. &laquo;&nbsp;En 2020, la grande distribution s&rsquo;est mobilis&eacute;e pour proposer l&rsquo;asperge aux consommateurs fran&ccedil;ais. Certains ont d&eacute;couvert ce l&eacute;gume&nbsp;&raquo;, mentionne-t-elle. Et, les chiffres du panel Kantar le prouvent. Le nombre de m&eacute;nages fran&ccedil;ais acheteurs d&rsquo;asperge a augment&eacute; de +&nbsp;11&nbsp;% en 2020. Il est pass&eacute; &agrave; 31&nbsp;% alors que ce chiffre &eacute;tait stabilis&eacute; &agrave; 20&nbsp;% depuis 2017. L&rsquo;enjeu est de conserver cette dynamique en 2021 et cela semble &ecirc;tre possible.&nbsp;La production fran&ccedil;aise se d&eacute;veloppe dans diff&eacute;rents bassins avec aussi une dynamique d&rsquo;organisation.

En 2021, Planasa a rejoint Asperges de France et a confi&eacute; la commercialisation de 700 tonnes&nbsp;produites sur 170&nbsp;ha &agrave; son nouveau partenaire commercial Prim&eacute;ale. On note &eacute;galement un d&eacute;veloppement de la production d&rsquo;asperge verte notamment dans le Sud-est de la France et dans le Maine-et-Loire.&nbsp;Asperges de France regroupe sept structures adh&eacute;rentes r&eacute;parties sur les bassins du Sud-ouest (Copadax, Ma&iuml;sadour, Les Vignerons de Tutiac et Planasa), le Val de Loire (Fleuron d&rsquo;Anjou) et le Sud-est (Cofruitd&rsquo;Oc et Arterris). &laquo;&nbsp;Le pr&eacute;visionnel des ventes pour la saison 2021 devrait d&eacute;passer les 6&thinsp;000 t d&rsquo;asperges avec une large dominante d&rsquo;asperges blanches et violettes&nbsp;&raquo;, pr&eacute;voit la directrice. L&rsquo;association repr&eacute;sente 30&nbsp;% de la production fran&ccedil;aise estim&eacute;e &agrave; 20&thinsp;000&nbsp;t, avec une part de repr&eacute;sentativit&eacute; croissante. Le march&eacute; fran&ccedil;ais est estim&eacute; &agrave; 28&thinsp;000&nbsp;t d&rsquo;asperges consomm&eacute;es par an. Ce qui laisse place &agrave; des importations, notamment d&rsquo;asperges vertes espagnoles avec des prix tr&egrave;s comp&eacute;titifs par rapport aux co&ucirc;ts de production fran&ccedil;ais.

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Toutefois, l&rsquo;origine France et une part importante de vente d&rsquo;asperge en circuit court donnent un avantage commercial &agrave; l&rsquo;asperge fran&ccedil;aise. L&rsquo;analyse des promotions d&rsquo;asperge dans la grande distribution, r&eacute;alis&eacute;e par Asperges de France, montre une tr&egrave;s forte p&eacute;n&eacute;tration du produit fran&ccedil;ais dans les lin&eacute;aires. De nombreuses actions de communication &laquo;&nbsp;Asperges de France&nbsp;&raquo; sur les lieux de vente et les r&eacute;seaux sociaux renforcent cette notori&eacute;t&eacute;. En France, l&rsquo;asperge est vendue sous diff&eacute;rents conditionnements&thinsp;: le colis 4&nbsp;kg, la botte de 1&nbsp;kg ou 0,5&nbsp;kg et le sachet plastique &laquo;&nbsp;flow pack&nbsp;&raquo; de 0,5&nbsp;kg. Au 1er&nbsp;janvier 2022, la loi AGEC interdira l&rsquo;usage des emballages plastiques pour des unit&eacute;s de vente inf&eacute;rieures &agrave; 1,5&nbsp;kg. L&rsquo;asperge sera concern&eacute;e, mais une demande de report &agrave; 2025 est en cours. La fili&egrave;re asperge cherche des solutions.
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L’asperge développe sa production dans la fraîcheur du printemps. Elle concentre son offre et augmente ses parts de marché auprès des consommateurs.

Un début de saison 2021 plutôt favorable pour l'asperge française

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Riches en fibres, antioxydants, anthocyanes, vitamines C et E, pour un apport calorique faible, les petits fruits sont consid&eacute;r&eacute;s comme des superaliments, par ailleurs attractifs, gourmands et adapt&eacute;s aux nouvelles habitudes de consommation (snacking&hellip;). En France, la consommation augmente de fa&ccedil;on exponentielle, avec un profil d&rsquo;acheteur plut&ocirc;t jeune et familial. &laquo;&nbsp;En parall&egrave;le, la production en France est stable depuis dix ans, avec 3&thinsp;600&nbsp;ha dont 2&thinsp;000&nbsp;ha de cassis, 700&nbsp;ha de framboise, 480&nbsp;ha de myrtille, 350&nbsp;ha de groseille et 50&nbsp;ha de m&ucirc;re&nbsp;&raquo;, a indiqu&eacute; Anne Duval-Chaboussou, du CTIFL, lors du webinaire &laquo;&nbsp;Les petits fruits rouges revisit&eacute;s&nbsp;&raquo; de la Soci&eacute;t&eacute; Nationale d&rsquo;Horticulture de France.

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La culture du cassis se fait en Val de Loire et Bourgogne, &agrave; un moindre degr&eacute; en r&eacute;gion lyonnaise. Les surfaces stagnent, voire diminuent. La framboise est produite en Rh&ocirc;ne-Alpes et Corr&egrave;ze, puis en Val de Loire, Normandie et Ile-de-France, avec en g&eacute;n&eacute;ral moins de 5&nbsp;ha par exploitation et une culture &agrave; 70&nbsp;% en hors-sol. La production de myrtille se r&eacute;partit entre Aquitaine, Val de Loire, Limousin et Alsace-Lorraine, avec le plus souvent moins de 10&nbsp;ha par exploitation, mais plus de 20&nbsp;ha dans les Landes et le Saumurois. La groseille est cultiv&eacute;e en Rh&ocirc;ne-Alpes, Pays de la Loire et Centre-Val de Loire, &agrave; un moindre niveau dans l&rsquo;Oise et en Ile-de-France.

<h3>Des projets en myrtille et framboise</h3>

Au total, la France produit chaque ann&eacute;e 8&thinsp;000 tonnes de cassis (90&nbsp;% pour la transformation), 4&thinsp;000 tonnes de framboise (30&nbsp;% pour la transformation), 2&thinsp;000 tonnes de myrtille et 2&thinsp;000 tonnes de groseille (80&nbsp;% pour la transformation). L&rsquo;offre reste toutefois tr&egrave;s insuffisante face &agrave; l&rsquo;essor de la consommation qui profite surtout &agrave; l&rsquo;import, notamment de Pologne, Portugal et Espagne mais aussi de pays tiers (Maroc, Serbie, Afrique du Sud, Mexique&hellip;). En dix ans, l&rsquo;importation a augment&eacute; de 104&nbsp;% en framboise, 485&nbsp;% en myrtille et 156&nbsp;% en m&ucirc;re.

&laquo;&nbsp;La production fran&ccedil;aise de framboise couvre &agrave; peine 15&nbsp;% de la consommation, de m&ecirc;me pour la myrtille, souligne Anne Duval-Chaboussou. En parall&egrave;le, les metteurs en march&eacute; signalent une demande importante de petits fruits d&rsquo;origine fran&ccedil;aise.&nbsp;&raquo; Malgr&eacute; les enjeux technico-&eacute;conomiques, li&eacute;s notamment &agrave; la gestion et au co&ucirc;t de la main-d&rsquo;&oelig;uvre (qui repr&eacute;sente 80&nbsp;% du co&ucirc;t de production en France) une certaine dynamique appara&icirc;t toutefois. Depuis deux ans, des projets de production hors-sol de myrtille &eacute;mergent en Aquitaine, Normandie, Bretagne. De grandes surfaces de framboise (plus de 10&nbsp;ha) sont aussi en d&eacute;veloppement en r&eacute;gion Centre et Pays de la Loire, ainsi que des plantations de pleine terre de framboise pour la transformation.

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<h2>Diversifier l&rsquo;offre</h2>

Le terme &laquo;&nbsp;petits fruits&nbsp;&raquo; regroupe une grande diversit&eacute; d&rsquo;esp&egrave;ces et vari&eacute;t&eacute;s. Au-del&agrave; des cassis, framboises, myrtilles, groseilles et m&ucirc;res, l&rsquo;offre, en circuit court surtout, comporte&nbsp;parfois des groseilles &agrave; maquereau, azeroles, cynorrhodons, baies de sureau. Et d&rsquo;autres esp&egrave;ces existent, surtout destin&eacute;es aux amateurs. La p&eacute;pini&egrave;re Ribanjou propose ainsi 240 esp&egrave;ces et vari&eacute;t&eacute;s de petits fruits de 15 familles et 28 genres (canneberge, fraise des bois, airelle, cam&eacute;risier, caseille, am&eacute;lanchier, goji, maqui, arbousier&hellip;).

Des croisements sont aussi faits, notamment au sein du genre Rubus, qui compte plus de 740 esp&egrave;ces. Le croisement framboise x m&ucirc;re a donn&eacute; la tayberry, plus connue sous le nom d&eacute;pos&eacute; de m&ucirc;roise. Les biotechnologies permettent aussi aujourd&rsquo;hui d&rsquo;acc&eacute;l&eacute;rer la s&eacute;lection, pour notamment &eacute;tablir la carte g&eacute;n&eacute;tique d&rsquo;esp&egrave;ces sauvages et par exemple retrouver le go&ucirc;t sylvestre (myrtille). Dans le genre Rubus, 30 programmes de s&eacute;lection sont en cours &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle mondiale. Des start-up s&rsquo;y int&eacute;ressent &eacute;galement, comme la start-up am&eacute;ricaine Pairwise qui veut d&eacute;velopper de nouvelles vari&eacute;t&eacute;s de fruits et l&eacute;gumes en utilisant la technologie Crispr.
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Alors que la consommation de petits fruits augmente de façon exponentielle, la production en France est stable depuis dix ans. Des projets à grande échelle sont en cours en myrtille et framboise.

Le marché des petits fruits dans l’attente de produits français

V&auml;derstad annonce aujourd'hui l'acquisition &agrave; 100% de Agco-Amity JV LLC (AAJV). Bas&eacute;e &agrave; Wahpeton, dans le Dakota du Nord, AAJV, &eacute;galement connue sous le nom de Wil-Rich, sera enti&egrave;rement int&eacute;gr&eacute;e au groupe sous le nom de Vaderstad Inc. D&eacute;tenue conjointement par Agco et Amity depuis 2011, AAJV compte aujourd'hui 110 employ&eacute;s et dispose d'une usine de fabrication de 30 000 m2, d'un entrep&ocirc;t logistique de pi&egrave;ces et d'un centre de recherche et d&eacute;veloppement &agrave; Wahpeton, dans le Dakota du Nord.AAJV fabrique et con&ccedil;oit les machines des marques Wil-Rich, Wishek et Concord, avec un r&eacute;seau de 270 concessionnaires dans le monde, dont la plupart aux &Eacute;tats-Unis. L'int&eacute;gration d'AAJV permet &agrave; V&auml;derstad d&rsquo;acc&eacute;der &agrave; un r&eacute;seau de distribution et &agrave; une usine de fabrication aux &Eacute;tats-Unis. AAJV fabrique des d&eacute;chaumeurs, des herses &agrave; disques, des fissurateurs, des semoirs &agrave; disques et des carts.<h2>D&eacute;j&agrave; pr&eacute;sent au Canada</h2>En 2013, V&auml;derstad avait mis un pied en Am&eacute;rique du Nord et plus pr&eacute;cis&eacute;ment au Canada en finalisant le rachat de Seed Hawk. Fond&eacute;e en 1992 par un agriculteur, Seed Hawk con&ccedil;oit des semoirs directs dont le syst&egrave;me de mise en terre est constitu&eacute; de dents &agrave; contr&ocirc;le hydraulique individuel de profondeur. L&rsquo;inter-rang de 25 cm du Seed Hawk le pr&eacute;destine aux situations &agrave; faibles pr&eacute;cipitations, avec comme gages de r&eacute;ussite le maintien d&rsquo;une couverture v&eacute;g&eacute;tale maximale tout au long de l&rsquo;ann&eacute;e et une pr&eacute;servation du sol en mati&egrave;re de tassement et de nivellement.

Le constructeur suédois acquiert la société américaine AGCO-AMITY JV LLC fabriquant des déchaumeurs, des herses à disques, des fissurateurs, des semoirs à disques et des carts. En 2013, Väderstad avait racheté le fabricant canadien Seed Hawk.

Väderstad renforce sa présence en Amérique du Nord

Le breton Bioarmor, fournisseur pour les &eacute;levages de compl&eacute;ments alimentaires &agrave; base de plantes et probiotiques, de produits d&rsquo;hygi&egrave;ne (eau de boisson et nettoyage) et de traitement des effluents, annonce son rachat par le breton Kersia.

Kersia renforce ainsi son portefeuille de produits sur ce segment et compl&egrave;te ses capacit&eacute;s de production. Outre la compl&eacute;mentarit&eacute; des activit&eacute;s, les deux soci&eacute;t&eacute;s invoquent l&rsquo;importance du d&eacute;veloppement international&nbsp; (120 pays pour Kersia et 45 pour Bioarmor).

Kersia se positionne comme un sp&eacute;cialiste sur le march&eacute; amont de la s&eacute;curit&eacute; des aliments. En quatre ans, il a quadrupl&eacute; sa taille avec 7 acquisitions (Antigerm, LCB Food safety, G3, Kilco, Laboratoires Choisy, Holchem, Sopura) pour atteindre 385 M&euro; de chiffre d&rsquo;affaires avec 1850 collaborateurs.

Bioarmor lui apporte 9 M&euro; d&rsquo;activit&eacute;s (+25 %/an depuis 5 ans) et 43 salari&eacute;s.

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L'entreprise bretonne Kersia vient d'annoncer la reprise de la PME bretonne Bioarmor, spécialiste de solutions naturelles pour les élevages.

Produits pour l’élevage : Bioarmor racheté par le breton Kersia

&laquo;&nbsp;La cr&eacute;ation de valeur est possible en engraissant des animaux bien sp&eacute;cifiques, en compl&eacute;ment du naissage et de l'&eacute;levage de broutards, socle de la production fran&ccedil;aise&nbsp;&raquo;. Cette affirmation est inscrite dans un rapport du CGAAER (*), commandit&eacute; par le ministre de l&rsquo;Agriculture Julien Denormandie. En 2015, le CGGAER avait d&eacute;j&agrave; produit un rapport sur la contractualisation de l&rsquo;engraissement en viande bovine.Mais depuis, le paysage a quelque peu chang&eacute;, avec le plan de fili&egrave;re (2017), la loi Egalim (2018), la sortie des acheteurs des Organisations de producteurs (OP) sans transfert de propri&eacute;t&eacute;, offrant toute latitude aux OP pour n&eacute;gocier des contrats au nom de leurs membres.&nbsp;Depuis d&eacute;cembre 2019, les op&eacute;rateurs de l&rsquo;aval (abattoirs, transformateurs, distributeurs) ont l&rsquo;obligation de signer des contrats &eacute;crits dans la fili&egrave;re Label Rouge gros bovins et de s&rsquo;engager sur des volumes pr&eacute;visionnels.En d&eacute;pit de ces avanc&eacute;es, &laquo;&nbsp;les revenus des producteurs de viandes bovines demeurent pr&eacute;occupants,&nbsp;constate la mission du CGAAER. Marqu&eacute;s par des origines de viandes tr&egrave;s diversifi&eacute;es, les prix de vente des produits stagnent a&#768; l'amont et ne b&eacute;n&eacute;ficient pas de l'am&eacute;lioration de ceux d'aval &raquo;.Pour d&eacute;jouer cette fatalit&eacute;, la mission dresse un certain nombre de constats et formule six recommandations, dont &laquo;&nbsp;le creuset est &agrave; l&rsquo;&eacute;vidence la contractualisation&nbsp;&raquo;.<h2 style="text-align:left;">Panorama et constats</h2>Consommation de viande&nbsp;: la d&eacute;consommation structurelle de viande bovine se situe &agrave; -0,8 %/an depuis 1984 et doit &ecirc;tre consid&eacute;r&eacute;e comme durable. Cette situation commande une vigilance extr&ecirc;me sur notre march&eacute; int&eacute;rieur, pour s&eacute;curiser notre approvisionnement en produits indig&egrave;nes et limiter les importations. Sur 2020 les premiers &eacute;l&eacute;ments confirment que la viande bovine fran&ccedil;aise r&eacute;siste mieux (+1,2%) &agrave; la baisse globale de la consommation de viande bovine qui serait de l'ordre de 2,5 %. La mission consid&egrave;re que la mont&eacute;e en puissance de la contractualisation permettrait de d&eacute;gager des marges consid&eacute;rablement plus &eacute;lev&eacute;es que les pertes r&eacute;sultant de la d&eacute;consommation.Viandes brutes, hach&eacute;es, &eacute;labor&eacute;es&nbsp;: la commercialisation sous forme de viandes brutes est de&#769;sormais minoritaire (43%). Les viandes hache&#769;es et e&#769;labore&#769;es (45%) et les plats pre&#769;pare&#769;s (12%) approchent les 60% du volume et sont en progression constante.Bovins viande versus bovins laitiers&nbsp;: la part respective des contributions bovins viandes (65%) et bovins laitiers (35%) est globalement stable.Viandes import&eacute;es&nbsp;: en 2017, les viandes bovines import&eacute;es en France (283.000 Te&#769;c 2017), issues du troupeau laitier europ&eacute;en, notamment allemand et hollandais, sont en recul de 15% par rapport &agrave; 2014 et de 22% par rapport &agrave; 2010. En 2020, elles se sont repli&eacute;es de 10% par rapport &agrave; 2019.Poids des acheteurs&nbsp;: 50% des &eacute;leveurs fran&ccedil;ais vendent &agrave; des commer&ccedil;ants l&rsquo;&eacute;quivalent du tiers des gros bovins finis. 25% vendent &agrave; des OP &agrave; vocation commerciale (soit 45 coops) l&rsquo;&eacute;quivalent d&rsquo;un deuxi&egrave;me tiers et 25% le dernier tiers &agrave; des OP &agrave; vocation non commerciales (32 entit&eacute;s). Autrement dit, la moiti&eacute; des &eacute;levages est dans une d&eacute;marche type &laquo;&nbsp;cueillette&nbsp;&raquo;, &eacute;chappant &agrave; toute forme d&rsquo;organisation. Une forme de libert&eacute;&#769; qui a son revers : une&nbsp;faible capacite&#769; de ne&#769;gociation et de regroupement de l'offre, face a&#768; des ope&#769;rateurs commerciaux structure&#769;s.GMS, RHF, boucherie, vente directe&nbsp;: en 2017, les grandes et moyennes surfaces (GMS)&nbsp;assuraient 49% des d&eacute;bouch&eacute;s de la viande bovine (56% en 2014), contre 24% pour la Restauration hors foyer (RHF) (19% en 2014), 11% pour la boucherie traditionnelle (15% en 2014) et 3% pour la vente directe (1% en 2014).RHF et viandes import&eacute;es&nbsp;: la Restauration hors foyer (RHF) et les plats pre&#769;pare&#769;s repre&#769;sentent respectivement 57% et 17% des viandes importe&#769;es, justifiant la ne&#769;cessite&#769; de mieux impliquer ce secteur d'utilisation dans le dialogue interprofessionnel.RHF et SIQO&nbsp;: les viandes sous signes de qualit&eacute; sont tr&egrave;s peu distribu&eacute;es en RHF, qui assure le d&eacute;bouch&eacute; &agrave; seulement 4% des labels AOP et IGP&nbsp;et 7% du label AB des races &agrave; viande&nbsp;ou laiti&egrave;re.Restauration hors foyer&nbsp;: en 2020, la RHF assure 14% des repas principaux des Fran&ccedil;ais. La restauration collective assure pr&egrave;s de 49% des repas pris &agrave; l'ext&eacute;rieur mais ne compte que pour 28% du chiffre d'affaires de la RHF, contre respectivement 51% et 72% pour la restauration commerciale.<h2 style="text-align:left;">Les six recommandations du CGAAER</h2>- contractualiser, encore et toujours&nbsp;: la contractualisation, par ses capacit&eacute;s structurantes de la production et son effet de segmentation, contribue au soutien &eacute;conomique du secteur des viandes bovines engraiss&eacute;es, sous le triptyque origine g&eacute;ographique, races, cahier des charges, voire proximit&eacute;. Interbev doit &ecirc;tre confort&eacute;e dans sa d&eacute;marche de d&eacute;veloppement, tout en levant la crainte, infond&eacute;e, d&rsquo;assimiler la contractualisation &agrave; de l&rsquo;int&eacute;gration.- r&eacute;aliser l&rsquo;&eacute;quilibre mati&egrave;re, gage de valeur&nbsp;: la contractualisation doit associer les op&eacute;rateurs qui garantissent l&rsquo;&eacute;coulement de carcasses enti&egrave;res et pas seulement de morceaux. L&rsquo;op&eacute;rateur en charge de &laquo; l'&eacute;clatement &raquo; des carcasses doit donc assurer un r&ocirc;le central dans des contrats multipartites, pour r&eacute;aliser &laquo; l'&eacute;quilibre mati&egrave;re &raquo; et consolider la valeur du produit, y compris dans le contexte actuel de d&eacute;veloppement des viandes hach&eacute;es transforme&#769;es.- diversifier les indicateurs, oublier le prix&nbsp;minimum :&nbsp;consid&eacute;rant que la r&eacute;f&eacute;rence &agrave; un co&ucirc;t de revient unique dans l'&eacute;laboration des contrats pourrait constituer un point de blocage, la mission lui pr&eacute;f&egrave;re des indicateurs divers, objets d'une analyse partag&eacute;e, nourrissant les n&eacute;gociations et aboutissant au param&eacute;trage objectif des formules de prix incluses dans les contrats.- int&eacute;grer la restauration hors foyer dans les instances :&nbsp;la RHF ayant un r&ocirc;le doublement essentiel dans le d&eacute;veloppement de la contractualisation, par son volume d'affaires, mais aussi parce qu'elle incarne la commande par l'aval, ce secteur doit &ecirc;tre int&eacute;gr&eacute; de fa&ccedil;on structurelle au sein des organismes interprofessionnels et du conseil sp&eacute;cialis&eacute; de l'&eacute;tablissement public FranceAgriMer. Il faut &eacute;galement poursuivre l'effort de formation des acheteurs publics de la restauration collective.- regrouper l&rsquo;offre :&nbsp;la reconnaissance des associations d'OP, commerciales d'une part, non commerciales d'autre part, doit &ecirc;tre retenue comme une priorit&eacute; &agrave; mettre en &oelig;uvre, permettant &agrave; la fois de muscler la n&eacute;gociation, de la rendre moins in&eacute;gale et facilitant la r&eacute;ponse &agrave; la commande d'aval dans sa diversit&eacute;.- cr&eacute;er un observatoire de la viande bovine&nbsp;: la mission recommande l'organisation d'un dispositif structur&eacute; de collecte des donn&eacute;es adapt&eacute; &agrave; la RHF, dans la perspective de la construction d'un observatoire d&rsquo;ici &agrave; 2022. La mission sugg&egrave;re que l'ensemble des acteurs et fournisseurs de la RHF soient fortement invit&eacute;s par le minist&egrave;re &agrave; contribuer &agrave; cette d&eacute;marche. La mission recommande d&eacute;tendre l&rsquo;utilisation du logo VBF (viande bovine fran&ccedil;aise) &agrave; la RHF.(*) Conseil g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;alimentation, de l&rsquo;agriculture et des espaces ruraux

La moitié des élevages bovins, représentant le tiers de la production nationale, échappe à toute forme d’organisation. Un rapport du CGAAER préconise de pousser plus loin la contractualisation, dans un environnement où, si le prix de la viande stagne, la consommation connaît des mutations, sources de menaces mais aussi d’opportunités.

L’engraissement à la croisée des cornadis

Face &agrave; l&rsquo;extinction de nombreuses races d&rsquo;&eacute;levage dans le monde et pour soutenir les &eacute;leveurs qui se mobilisent pour conserver les races locales, la Fondation du patrimoine et Ceva Sant&eacute; Animale r&eacute;compensent depuis 2012 des actions de pr&eacute;servation et de valorisation de races agricoles fran&ccedil;aises &agrave; faible effectif avec le Prix national pour l&rsquo;agrobiodiversit&eacute; animale. Pour d&eacute;signer les trois laur&eacute;ats, le jury s&rsquo;appuie sur trois crit&egrave;res majeurs : la valorisation &eacute;conomique du projet, son impact social ou environnemental sur un territoire, les actions de sensibilisation et de communication autour d&rsquo;une race &agrave; pr&eacute;server.Cette ann&eacute;e, deux associations et un syndicat mixte ont &eacute;t&eacute; r&eacute;compens&eacute;s pour leur engagement dans la sauvegarde et la valorisation de races agricoles fran&ccedil;aises menac&eacute;es de disparition.<h2>1er Prix : la vache Bleue du Nord (dotation&nbsp;: 10&nbsp;000 euros)</h2>Aujourd&rsquo;hui menac&eacute;e, la race bovine Bleue du Nord compte seulement 580 vaches r&eacute;parties chez 25 &eacute;leveurs fran&ccedil;ais, tous situ&eacute;s dans les Hauts-de-France. Pour sauver cette race menac&eacute;e, le Centre r&eacute;gional des ressources g&eacute;n&eacute;tiques (CRRG) des Hauts-de-France s&rsquo;est donn&eacute; une double mission : cr&eacute;er la marque &ldquo;Bleue du Nord&rdquo; afin de permettre aux &eacute;leveurs de la race de diff&eacute;rencier leurs produits dans les circuits de distribution, et faire conna&icirc;tre la Bleue du Nord gr&acirc;ce au tourisme en multipliant les sites d&rsquo;&eacute;co-p&acirc;turage et en concevant un parcours de randonn&eacute;es jalonn&eacute; d&rsquo;h&eacute;bergements.&Agrave; travers ce projet, le CRRG Hauts-de-France souhaite &eacute;galement d&eacute;velopper et diversifier la gamme de produits laitiers fabriqu&eacute;s avec cette race et s&eacute;curiser la fili&egrave;re viande naissante. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/7/6/4/3974670-1-fre-FR/bfd8be8189b7-d70a8518-jpg" alt="" height="533" width="800" /><figcaption>La vache Bleue du Nord</figcaption></figure>

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<h2>2e Prix : la vache Mara&icirc;chine (dotation&nbsp;: 6&nbsp;000 euros)</h2>L&rsquo;association pour la valorisation de la race bovine Mara&icirc;chine et des prairies humides est engag&eacute;e pour la sauvegarde de sa population constitu&eacute;e de quelques 1300 femelles. Suite &agrave; leurs actions de valorisation, l&rsquo;association et la Ligue de Protection des Oiseaux Vend&eacute;e ont &eacute;t&eacute; sollicit&eacute;es en 2019 par les magasins Biocoop du nord-ouest Vend&eacute;e pour proposer &agrave; leurs clients de la viande issue d'&eacute;levages locaux.Gr&acirc;ce aux 21 nouveaux &eacute;levages de vaches Mara&icirc;chine qui ont vu le jour depuis 2019, l&rsquo;id&eacute;e est de d&eacute;velopper une micro-fili&egrave;re &ldquo;viande et biodiversit&eacute;&rdquo;. Leurs objectifs : approvisionner les rayons boucherie des magasins Biocoop concern&eacute;s, valoriser la race Mara&icirc;chine et la protection des biodiversit&eacute;s domestiques et sauvages, et d&eacute;ployer cette fili&egrave;re biodiversit&eacute; vers d'autres magasins ou restaurants. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/7/6/4/3974673-1-fre-FR/c8d7833009db-d70a8770-jpg" alt="" height="533" width="800" /><figcaption>La vache Mara&icirc;chine</figcaption></figure>

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<h2>3e Prix : le mouton Belle-Ile (dotation&nbsp;: 4&nbsp;000 euros)</h2>Aujourd&rsquo;hui, la race ovine de Belle-&Icirc;le compte environ 700 brebis r&eacute;parties dans 50 &eacute;levages mais elle n&rsquo;en reste pas moins menac&eacute;e. L'association Denved ar Vro travaille au d&eacute;veloppement des races ovines Belle-&Icirc;le et Landes de Bretagne dans un vaste secteur g&eacute;ographique correspondant aux r&eacute;gions Bretagne et Pays de la Loire. Son projet : mettre en place une p&eacute;pini&egrave;re de b&eacute;liers Belle-&Icirc;le &agrave; Saint-Gildas-des-bois (44), afin de g&eacute;rer la prolificit&eacute; et la consanguinit&eacute; de la race et permettre l&rsquo;acc&egrave;s &agrave; des reproducteurs originaux g&eacute;n&eacute;tiquement.Une initiative qui va permettre de pallier le manque chronique de b&eacute;liers de qualit&eacute; et de faire face &agrave; l&rsquo;augmentation r&eacute;cente de la demande, les &eacute;levages professionnels ayant tripl&eacute; depuis 2018. Ouverte au grand public et &agrave; l&rsquo;enseignement agricole, cette p&eacute;pini&egrave;re va &eacute;galement permettre de promouvoir cette race et de diffuser des r&eacute;f&eacute;rences technico-&eacute;conomiques li&eacute;es &agrave; la pr&eacute;sence d&rsquo;un atelier ovin. L&rsquo;association esp&egrave;re ainsi impulser un travail territorial avec d&rsquo;autres acteurs afin d&rsquo;encourager l&rsquo;installation de nouveaux troupeaux. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/7/6/4/3974676-1-fre-FR/94a833c5b0dd-d70a8618-jpg" alt="" height="533" width="800" /><figcaption>Le mouton Belle-&icirc;le</figcaption></figure>

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L&rsquo;an dernier, les prix avaient &eacute;t&eacute; attribu&eacute;s &agrave; la ch&egrave;vre de Lorraine, au moutons Roussin de la Hague, Avranchin et Cotentin et &agrave; la brebis Solognote et porc Cul Noir du Limousin.

Depuis 2012, le "Prix national de la Fondation du patrimoine pour l’agrobiodiversité animale" récompense des éleveurs engagés dans la sauvegarde et la valorisation de la biodiversité agricole française. Trois races ont été primées cette année : la vache Bleue du Nord, la vache Maraîchine et le mouton Belle-île.

Ils s’engagent pour préserver des races menacées

Plusieurs modifications ont &eacute;t&eacute; apport&eacute;es &agrave; la nouvelle version de la charte Eva. En&nbsp;plus du nouveau volet &laquo;&nbsp;certification environnementale&nbsp;&raquo;, elle permet d&eacute;sormais d&rsquo;obtenir une certification unique &laquo;&nbsp;volaille de chair&nbsp;&raquo;, avec un socle commun et des exigences sp&eacute;cifiques &agrave; chaque esp&egrave;ce (poulet, dinde, canard et d&eacute;sormais pintade). &laquo;&nbsp;Des crit&egrave;res li&eacute;s &agrave; la capacit&eacute; des poulaillers &agrave; faire face aux al&eacute;as climatiques ont &eacute;t&eacute; ajout&eacute;s.&nbsp;Les organisations de production pourront &eacute;laborer&nbsp;des plans d&rsquo;action collaboratifs en ligne &agrave; la suite des audits, compl&egrave;te Yannick Carr&eacute;, des comit&eacute;s poulet, dinde et canard de l&rsquo;interprofession Anvol. &laquo;&nbsp;En juin&nbsp;2020, 34 organisations de production &eacute;taient engag&eacute;es dans la d&eacute;marche, ce qui repr&eacute;sente plus de 70&nbsp;% de la production standard et certifi&eacute;e.&nbsp;&raquo;

Eva a par ailleurs &eacute;t&eacute; reconnu comme outil d&rsquo;audit de bien-&ecirc;tre et de bios&eacute;curit&eacute; permettant d&rsquo;acc&eacute;der&nbsp;aux aides &agrave; la modernisation des &eacute;levages dans le cadre du plan de Relance.

La nouvelle version dématérialisée de la démarche de certification Eva 5.0 est accessible sur tous les stores, via l’application Eva.

Une nouvelle version de la charte de certification des bonnes pratiques en élevages de volailles EVA

N&eacute;e du Grenelle de l&rsquo;environnement en 2007, la&nbsp;certification environnementale&nbsp;vise &agrave;&nbsp;valoriser les&nbsp;bonnes&nbsp;pratiques&nbsp;agricoles.

C&rsquo;est une d&eacute;marche&nbsp;volontaire et progressive avec trois niveaux de reconnaissance&nbsp;: niveau 1&nbsp;: respect de la r&eacute;glementation environnementale, niveau 2&nbsp;: mise en place d&rsquo;une obligation de moyens&nbsp;autour d&rsquo;un r&eacute;f&eacute;rentiel de&nbsp;16 exigences de bonnes pratiques, niveau 3&nbsp;: obligation de r&eacute;sultat mesur&eacute;e par des indicateurs de performances. C&rsquo;est ce niveau qui donne acc&egrave;s au label HVE.

Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/volailles/la-demarche-eva-reconnue-equivalente-la-certification-environnementale-de-niveau-2" target="_blank">La d&eacute;marche EVA reconnue &eacute;quivalente &agrave; la certification environnementale de niveau 2</a>

Encadr&eacute;e par la Commission nationale de la certification environnementale (CNCE), cette d&eacute;marche de qualit&eacute;&nbsp;concerne l&rsquo;ensemble de l&rsquo;exploitation, tous ateliers compris. Son r&eacute;f&eacute;rentiel porte uniquement sur les pratiques culturales&nbsp;autour de 4 domaines environnementaux&nbsp;: la&nbsp;protection de la&nbsp;biodiversit&eacute;, la strat&eacute;gie phytosanitaire, la gestion de la fertilisation et de la ressource en eau.&nbsp;Cela explique pourquoi&nbsp;les 8&nbsp;218 exploitations certifi&eacute;es HVE au premier juillet&nbsp;2020 sont&nbsp;quasi exclusivement &agrave; dominante v&eacute;g&eacute;tale (viticulture).

<h3>Valoriser les pratiques avicoles</h3>

Peinant &agrave; d&eacute;coller les premi&egrave;res ann&eacute;es, ce label&nbsp;qualit&eacute;&nbsp;pourrait devenir incontournable &agrave; l&rsquo;avenir, m&ecirc;me pour les productions animales. Int&eacute;gr&eacute; dans la d&eacute;finition du local de la loi&nbsp;Egalim, il&nbsp;pourrait conditionnaliser certaines futures aides (PAC, PCAE&hellip;).&nbsp;La loi Biodiversit&eacute; fixe un objectif de 50&nbsp;000 exploitations certifi&eacute;es HVE d&rsquo;ici 2030.

Des r&eacute;flexions sont en cours, au niveau de la CNCE ainsi que des instances agricoles (Coop de France, FNSEA, Itavi&hellip;), pour faire en sorte&nbsp;que la HVE soit plus accessible aux productions animales. Les propositions portent&nbsp;soit sur&nbsp;une r&eacute;vision de la grille du r&eacute;f&eacute;rentiel&nbsp;en ajoutant des&nbsp;exigences&nbsp;plus en ad&eacute;quation avec les pratiques d&rsquo;&eacute;levages, soit sur un dispositif de bonification. &laquo;&nbsp;Certaines pratiques agroenvironnementales d&eacute;j&agrave; existantes&nbsp;dans les &eacute;levages avicoles&nbsp;m&eacute;riteraient d&rsquo;&ecirc;tre&nbsp;valoris&eacute;es, sugg&egrave;re Yann Brice, par exemple, l&rsquo;utilisation d&rsquo;une liti&egrave;re issue d&rsquo;une fili&egrave;re durable, l&rsquo;int&eacute;gration paysag&egrave;re avec les haies bocag&egrave;res, la production d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; par des panneaux photovolta&iuml;ques&hellip;&nbsp;&raquo;

La certification environnementale, centrée sur les pratiques culturales, pourrait évoluer pour mieux valoriser les efforts environnementaux des productions animales

Adapter la Haute Valeur Environnementale aux productions avicoles

<figure style="text-align: left;">
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 <figcaption>cniel</figcaption>
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Iban Pébet, éleveur laitier dans le Pays Basque, explique pourquoi il s'est engagé à réduire son impact environnemental avec la Ferme Laitière Bas Carbone, comment ça s'est inséré dans sa stratégie d'exploitation, et fait un point d'étape de l'impact qu'a eu son engagement sur son bilan carbone avec l'aide de Catherine Brocas, responsable de projet carbone bovin lait à l'Idele.

[Vidéo] Réduire son impact avec la Ferme Laitière Bas Carbone, c'est possible !

A la demande de la Chambre d&rsquo;agriculture Pays de la Loire en Maine-et-Loire, le Conseil d&eacute;partemental a fait &eacute;voluer r&eacute;cemment les crit&egrave;res d&rsquo;acc&egrave;s pour les rendre plus &eacute;quitables entre tous les agriculteurs qu&rsquo;ils soient en soci&eacute;t&eacute; ou exploitant individuel.&nbsp;Dor&eacute;navant, le nouveau dispositif d&rsquo;acc&egrave;s est bas&eacute; sur le revenu fiscal (corrig&eacute; d&rsquo;&eacute;ventuelles optimisations fiscales). Pour &ecirc;tre &eacute;ligible au RSA, le d&eacute;partement prend en compte l&rsquo;ensemble des revenus du foyer fiscal de l&rsquo;exploitant. S&rsquo;ils sont inf&eacute;rieurs au seuil d&rsquo;acc&egrave;s, l&rsquo;exploitant b&eacute;n&eacute;ficie alors du versement d&rsquo;un compl&eacute;ment de revenu. Le RSA permet &eacute;galement d&rsquo;acc&eacute;der &agrave; des droits sp&eacute;cifiques notamment en mati&egrave;re de couverture sant&eacute;.Cette &eacute;volution des modalit&eacute;s permettra un acc&egrave;s plus &eacute;quitable entre agriculteurs en individuel et en soci&eacute;t&eacute;.&nbsp;Nous invitons les personnes qui ont eu un refus de RSA r&eacute;cemment &agrave; faire une nouvelle demande si leur revenu est toujours insuffisant.&nbsp;La Chambre d&rsquo;agriculture accompagne chaque ann&eacute;e pr&egrave;s de 45 exploitations dans le cadre du RSA afin de permettre aux exploitants de trouver des solutions pour sortir de cette situation d&rsquo;absence de revenus. Les conseils consistent &agrave; d&eacute;finir avec le b&eacute;n&eacute;ficiaire un plan d&rsquo;actions et assurer le suivi de sa mise en &oelig;uvre. Ils permettent &nbsp;de retrouver la rentabilit&eacute; ou d&rsquo;orienter vers une reconversion professionnelle.<h3>REAGIR 49, une association pour venir en aide aux agriculteurs en difficult&eacute;s&nbsp;</h3>Au-del&agrave; de l&rsquo;accompagnement des b&eacute;n&eacute;ficiaires du RSA, la Chambre d&rsquo;agriculture est &eacute;galement engag&eacute; dans&nbsp;<a href="https://extranet-pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/gerer-lentreprise/exploitations-fragilisees/">l&rsquo;accompagnement des agriculteurs fragilis&eacute;s</a>. Ainsi, avec l&rsquo;ensemble des OPA du d&eacute;partement de Maine-et-Loire, et l&rsquo;appui du Conseil d&eacute;partemental, elle a fond&eacute; il y a plus de 30 ans l&rsquo;association AIDE rebaptis&eacute;e REAGIR 49 en 2018.Cette association a pour objectif de mutualiser et de coordonner les soutiens apport&eacute;s aux agriculteurs en difficult&eacute;. Son r&ocirc;le est de favoriser le d&eacute;ploiement de moyens de pr&eacute;sentation des difficult&eacute;s en agriculture. Ceux sont ainsi pr&egrave;s de 40 exploitants qui sont accompagn&eacute;s chaque ann&eacute;e dans le cadre de REAGIR 49.<h3>Le r&eacute;seau des VEILLEURS : &ecirc;tre au plus pr&egrave;s pour intervenir t&ocirc;t &nbsp;</h3>A la demande de REAGIR 49, la MSA a cr&eacute;&eacute; et anime des r&eacute;seaux de veilleurs dans chaque territoire du d&eacute;partement. Il s&rsquo;agit via ce dispositif de permettre &agrave; tous les interlocuteurs de proximit&eacute; des agriculteurs d&rsquo;aborder la question de la difficult&eacute; &eacute;conomique et/ou humaine d&egrave;s que les premiers signes apparaissent afin d&rsquo;inviter les personnes &agrave; prendre contact avec une association de soutien. Pour plus de renseignements sur les r&eacute;seaux de veilleurs, vous pouvez contacter la MSA de votre territoire.<h3>Le DIAGNOSTIC : &eacute;couter et trouver les bonnes solutions ensemble &nbsp;</h3>Tous les agriculteurs font face &agrave; des &eacute;v&egrave;nements qui les fragilisent. L&rsquo;actualit&eacute; nous le montre encore avec l&rsquo;&eacute;pisode de gel printanier que vient de connaitre le d&eacute;partement ou avec les cons&eacute;quences des mesures li&eacute;es &agrave; la pand&eacute;mie de COVID-19. Les fragilit&eacute;s peuvent &eacute;galement naitre d&rsquo;accident de la vie (s&eacute;paration, accident de travail, &hellip;) ou de mauvaises conjonctures &eacute;conomiques.Souvent les agriculteurs ont pu anticiper et ont su faire face &agrave; ces fragilit&eacute;s. Toutefois, celles-ci peuvent &eacute;galement se transformer en r&eacute;elles difficult&eacute;s. L&rsquo;association REAGIR 49 est &agrave; l&rsquo;&eacute;coute des agriculteurs quand ils en ressentent le besoin. Elle propose un temps de diagnostic, de prise de recul sur la situation. Ce diagnostic, financ&eacute; par le Conseil d&eacute;partemental, permet de mesurer l&rsquo;ampleur des difficult&eacute;s et de d&eacute;cider d&rsquo;un premier plan d&rsquo;actions &agrave; conduire pour trouver les solutions :&nbsp;- Un accompagnement pour trouver un accord amiable avec les cr&eacute;anciers de l&rsquo;entreprise r&eacute;alis&eacute; par la Chambre d&rsquo;agriculture ou le centre de gestion de gestion,- Un accompagnement social par la MSA pour r&eacute;pondre aux probl&eacute;matiques familiales, de sant&eacute;, &hellip;- Un accompagnement de la Chambre d&rsquo;agriculture pour engager les d&eacute;marches aupr&egrave;s du tribunal quand la situation le n&eacute;cessite,D&eacute;tecter, accompagner, r&eacute;soudre les difficult&eacute;s des agriculteurs : Conseil D&eacute;partemental, Chambre d&rsquo;agriculture et MSA sont aux c&ocirc;t&eacute;s des agriculteurs.&nbsp;<h3>L&rsquo;ACCOMPAGNEMENT des exploitants dans leur d&eacute;marche au tribunal judiciaire</h3>La Chambre d&rsquo;agriculture intervient &eacute;galement pour accompagner les agriculteurs qui font le choix de r&eacute;aliser une d&eacute;claration de cessation des paiements aupr&egrave;s des tribunaux judiciaires d&rsquo;Angers et de Saumur. Cette proc&eacute;dure souvent m&eacute;connue permet &agrave; l&rsquo;agriculteur de choisir la voie du redressement judiciaire quand il est le moyen le plus adapt&eacute; &agrave; la r&eacute;solution de ses probl&egrave;mes. Il s&rsquo;agit de trouver une solution en b&eacute;n&eacute;ficiant d&rsquo;un cadre judiciaire qui :&nbsp;<ul><li>met un frein &agrave; la forte pression des cr&eacute;anciers pendant la phase d&rsquo;observations,&nbsp;</li><li>permet de prendre le temps de v&eacute;rifier que l&rsquo;exploitation pourra d&eacute;gager les ressources pour faire vivre les personnes et rembourser les dettes accumul&eacute;es,</li><li>par l&rsquo;arbitrage d&rsquo;un juge, permet d&rsquo;&eacute;taler ce remboursement, sur une p&eacute;riode plus longue que celle obtenue dans le cadre amiable.</li></ul>La Chambre d&rsquo;agriculture est reconnue aupr&egrave;s des acteurs de cette proc&eacute;dures (juge, mandataire, &hellip;). Elle accompagne 15 &agrave; 20 nouvelles exploitations chaque ann&eacute;e dans cette d&eacute;marche. Au final ceux sont pr&egrave;s de 90 exploitants qui sont accompagn&eacute;s chaque ann&eacute;e par la Chambre d&rsquo;agriculture dans le cadre de difficult&eacute;s.&nbsp;

Le Conseil départemental organise, pilote et finance le RSA. Ce dispositif d’aide au maintien d’un revenu minimum concerne également les agriculteurs.

Une avancée dans le calcul du RSA pour les agriculteurs en Maine-et-Loire (49)

Enfin de retour. &laquo;Cette 17&egrave;me &eacute;dition du Concours des fromages est une vraie volont&eacute; d&rsquo;assurer le maintien de l&rsquo;&eacute;v&eacute;nement gr&acirc;ce &agrave; la Chambre d&rsquo;agriculture et l&rsquo;association Espalion expos&raquo;, se f&eacute;licite Beno&icirc;t Fagegaltier, Responsable produits fermiers &agrave; la Chambre d&rsquo;Agriculture. &laquo;C&rsquo;est du travail, &ccedil;a a &eacute;t&eacute; compliqu&eacute;. Nous avons la chance d&rsquo;avoir des &eacute;quipes comp&eacute;tentes, rod&eacute;es &agrave; l&rsquo;organisation et qui ont su s&rsquo;adapter au protocole sanitaire&raquo;, continue l&rsquo;exploitant de la ferme Lou Brenac.Apr&egrave;s l'annulation du concours l'ann&eacute;e pass&eacute;e, &agrave; cause du confinement, le concours est maintenu cette ann&eacute;e. Avec quelques changements pour r&eacute;pondre aux exigences sanitaires. Les mesures pr&eacute;voient la r&eacute;duction du nombre de fromages pr&eacute;sent&eacute;s de 210 &agrave; 140, avec 4 fromages par comp&eacute;titeur au lieu de 8. Le jury est r&eacute;duit &agrave; 80 alors que les jur&eacute;s sont habituellement 150 lors d'une &eacute;dition classique. Une d&eacute;cision accompagn&eacute;e d&rsquo;une diminution &agrave; 4 du nombre de personnes assises par table et une distanciation sociale sur chaque tabl&eacute;e.L&rsquo;esprit du concours ne souffre, fort heureusement, en aucun cas des mesures anti-Covid. &laquo;M&ecirc;me si l&rsquo;&eacute;dition est alt&eacute;r&eacute;e cette ann&eacute;e, le d&eacute;roul&eacute; du concours reste le m&ecirc;me. Je suis d&rsquo;autant plus fier d&rsquo;&ecirc;tre son pr&eacute;sident que je ne connais pas d&rsquo;autre concours d&eacute;partemental et qu&rsquo;&eacute;norm&eacute;ment d&rsquo;appellations sont pr&eacute;sent&eacute;es. Un autre &eacute;v&eacute;nement de cette taille, &agrave; ma connaissance, il n&rsquo;y en a pas&raquo;, se ravit Vincent Vergne, pr&eacute;sident du jury de cette 17&egrave;me &eacute;dition et meilleur Ouvrier de France 2019.La comp&eacute;tition au service de la promotion du terroir. &laquo;Visant &agrave; mettre en avant l&rsquo;excellence des produits des producteurs aveyronnais, chaque ferme apporte sa sp&eacute;cificit&eacute; avec 45 cat&eacute;gories pr&eacute;sent&eacute;es : du Roquefort au Laguiole en passant par le P&eacute;rail jusqu&rsquo;au yaourt et la cr&egrave;me. Il y a toute une palette de produits&raquo;, se r&eacute;jouit Beno&icirc;t Fagegaltier.Le jugement se fait &agrave; l&rsquo;aveugle. &laquo;Tous les fromages re&ccedil;oivent un num&eacute;ro sp&eacute;cial, correspondant &agrave; la cat&eacute;gorie dans laquelle ils concourent. On ne sait pas qui est le producteur. Une seule personne sait qui est qui et elle ne fait pas partie des jur&eacute;s&raquo;, explique le pr&eacute;sident du jury de cette &eacute;dition 2021 Vincent Vergne.Cette d&eacute;marche est importante : elle permet de noter le produit tel qu&rsquo;il est. M&ecirc;me si les pr&eacute;f&eacute;rences personnelles diff&egrave;rent d'un jur&eacute; &agrave; l'autre. &laquo;Quand on d&eacute;guste, plein de param&egrave;tres rentrent en compte : l&rsquo;oeil, l&rsquo;odeur, l&rsquo;aspect, la texture de p&acirc;te, la salinit&eacute;, l&rsquo;&eacute;quilibre. Mais aussi une part d&rsquo;irrationnel propre &agrave; chacun. On tente du mieux qu&rsquo;on peut de gommer cet aspect&raquo;, livre le propri&eacute;taire de la Fromagerie Vergne.L'&eacute;v&egrave;nement est seulement ouvert &agrave; la presse. La Foire ouverte au public le lendemain du concours est toujours annul&eacute;e cette ann&eacute;e. &laquo;Le probl&egrave;me c&rsquo;est la planification : on n&rsquo;a toujours pas de visibilit&eacute; quant &agrave; la fin de la crise sanitaire. Et cette f&ecirc;te demande beaucoup d&rsquo;organisation et d&rsquo;anticipation&raquo;, se d&eacute;sole Vincent Vergne.Selon tous les acteurs impliqu&eacute;s, il n&rsquo;y aura pas de substitut &agrave; la Foire cette ann&eacute;e. &laquo;Durant l&rsquo;&eacute;t&eacute; c&rsquo;est presque impossible, notamment parce que les paysans sont sur les march&eacute;s de pays. On ne peut pas multiplier les manifestations et diviser les producteurs&raquo;, &eacute;value le fromager de la ferme Lou Brenac Beno&icirc;t Fagegaltier. Le grand public doit prendre son mal en patience et attendre le retour de la Foire d'Espalion en 2022.

Le Concours de fromages d’Espalion renaît de ses cendres pour sa 17ème édition. Après son annulation en 2020 et ses multiples reports cette année à cause de la crise sanitaire, le maintien de l’événement le 29 mai ravit l’ensemble des acteurs impliqués.

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