Vendredi dernier, comme il l&rsquo;avait fait fin 2021 avec la fili&egrave;re bovins viande, le pr&eacute;fet du Cantal a organis&eacute; un comit&eacute; de pilotage sur la mise en &oelig;uvre de la loi &Eacute;galim 2 en convoquant les acteurs de la fili&egrave;re laiti&egrave;re cantalienne. Derri&egrave;re les &eacute;crans de cette visioconf&eacute;rence, le pr&eacute;sident de l&rsquo;Interprofession laiti&egrave;re d&eacute;partementale (Jean-Paul Peyral), celui de l&rsquo;Unell (f&eacute;d&eacute;rant les OP livrant &agrave; Lactalis), Pierre Bonnet, le repr&eacute;sentant du coll&egrave;ge producteurs du Cif(1), Jean-No&euml;l Fau, ceux des entreprises coop&eacute;ratives (Sodiaal, Altitude, coop des Monts du Cantal) et priv&eacute;es (Lactalis), le pr&eacute;sident et la vice-pr&eacute;sidente de la Chambre d&rsquo;&rsquo;agriculture, le patron des Ets Leclerc Aurillac et l&rsquo;administration (DDETSPP, Direction d&eacute;partementale de l&rsquo;emploi, du travail, des solidarit&eacute;s et de la protection des populations). S&rsquo;il se satisfait de cette initiative volontariste, Jean-Paul Peyral, pr&eacute;sident de l&rsquo;Interprofession laiti&egrave;re d&eacute;partementale mandat&eacute; par le coll&egrave;ge des producteurs, n&rsquo;a pas manqu&eacute; d&rsquo;exposer au repr&eacute;sentant de l&rsquo;&Eacute;tat et aux acteurs de l&rsquo;aval l&rsquo;imp&eacute;rieuse n&eacute;cessit&eacute; d&rsquo;une d&eacute;clinaison rapide de la loi &Eacute;galim 2 garantissant aux &eacute;leveurs une r&eacute;mun&eacute;ration au-del&agrave; de leurs co&ucirc;ts de production, un redressement du prix du lait d&rsquo;autant plus vital pour l&rsquo;amont confront&eacute; &agrave; une flamb&eacute;e de charges.Quel a &eacute;t&eacute; votre message &agrave; l&rsquo;attention de la fili&egrave;re&nbsp;? Jean-Paul Peyral&nbsp;: &ldquo;On a d&rsquo;abord expos&eacute; la r&eacute;alit&eacute; des choses, &agrave; savoir qu&rsquo;en France, cela fait bient&ocirc;t 30 ans que le prix du lait aux producteurs n&rsquo;a pas &eacute;volu&eacute;. On assiste m&ecirc;me - en prix constants - &agrave; une d&eacute;flation&nbsp;: 280 &euro; les 1 000 l pay&eacute;s en moyenne en 1991, 347 &euro;/1 000 l en euros courants, 231 &euro; en euros constants. C&rsquo;est la m&ecirc;me chose pour le prix du lait et du beurre pay&eacute; par les consommateurs. En 1980, un litre de lait &eacute;tait vendu 2,51 F soit 1,06 &euro;, contre 0,94 &euro; aujourd&rsquo;hui. Pour une plaquette de beurre de 250 g, on est pass&eacute; de 2,49 &euro; &agrave; 1,89 &euro;. Aujourd&rsquo;hui, la loi &Eacute;galim 2 vot&eacute;e en octobre dernier doit &ecirc;tre respect&eacute;e int&eacute;gralement sur toute la cha&icirc;ne de la fili&egrave;re laiti&egrave;re. De plus, la hausse des charges - aliments, engrais, &eacute;nergie,... - constat&eacute;e ces six derniers mois et qui, selon les experts, semble devoir perdurer, suscite une r&eacute;elle inqui&eacute;tude chez les &eacute;leveurs cantaliens qui n&rsquo;ont plus de marge de man&oelig;uvre pour faire fonctionner leurs ateliers laitiers. J&rsquo;ai donc interpell&eacute; &agrave; la fois les outils industriels, priv&eacute;s comme coop&eacute;ratifs, et les distributeurs, pour que l&rsquo;aboutissement des n&eacute;gociations commerciales permette enfin un ruissellement suffisant pour assurer une r&eacute;mun&eacute;ration juste aux producteurs. Aujourd&rsquo;hui, on n&rsquo;a plus le choix&nbsp;! Il en va de l&rsquo;avenir de la production laitI&egrave;re dans le Cantal !&rdquo;Dans ce contexte, appliquer la loi &Eacute;galim 2 signifie passer des hausses jusqu&rsquo;au consommateur. La grande distribution ne manque pas de crier &agrave; une atteinte au pouvoir d&rsquo;achat de ce dernier... J.-P. P. : &ldquo;La loi &Eacute;galim 2 constitue une avanc&eacute;e majeure en instaurant une non n&eacute;gociabilit&eacute; du prix de la mati&egrave;re premi&egrave;re agricole dans les n&eacute;gociations commerciales. Nous avons fait les calculs&nbsp;: une hausse de 5 % du prix du lait UHT (1 litre, &frac12; &eacute;cr&eacute;m&eacute;)&nbsp; ne repr&eacute;senterait que 4 centimes d&rsquo;euros de plus pay&eacute;s par le consommateur mais un gain de 36 &euro;/1 000 l pour la fili&egrave;re. Pour un yaourt de 125 g, une hausse de 5 %, soit 0,01 &euro;, se traduirait par 96 &euro;/1 000 l. L&rsquo;impact pour le consommateur sera donc marginal, celui pour le producteur cons&eacute;quent. C&rsquo;est d&rsquo;ailleurs ce qu&rsquo;a relev&eacute; le pr&eacute;fet dans sa conclusion.&nbsp;Les GMS ont donc aussi pleinement leur r&ocirc;le &agrave; jouer dans l&rsquo;application d&rsquo;&Eacute;galim.&rdquo;La fili&egrave;re cantalienne est-elle en ordre de marche pour cette (r)&eacute;volution&nbsp;? Jean-No&euml;l Fau (coll&egrave;ge producteurs du Cif)&nbsp;: &ldquo;Nous n&rsquo;en avons pas le sentiment au vu de l&rsquo;absence de contrats-cadres sign&eacute;s avec certains industriels(2). La n&eacute;gociation et la signature de ces contrats supposent que les producteurs soient repr&eacute;sent&eacute;s au sein d&rsquo;OP (organisations de producteurs) dans toutes les entreprises. Or, actuellement, certains le sont au travers d&rsquo;associations ou de syndicats de producteurs qui n&rsquo;ont pas de base juridique pour n&eacute;gocier ces accords. C&rsquo;est le cas chez Dischamp ou Condutier. Il y a donc un enjeu fort &agrave; ce que les producteurs constituent ces OP. Les coop&eacute;ratives ont, elles, l&rsquo;obligation de mettre leurs statuts en conformit&eacute; pour que l&rsquo;indicateur de prix de revient interprofessionnel soit int&eacute;gr&eacute; dans les formules de prix.&rdquo;Y a-t-il un enjeu sp&eacute;cifique pour les fili&egrave;res AOP&nbsp;? Jean-No&euml;l Fau&nbsp;: &ldquo;Les n&eacute;gociations commerciales sont en cours et tous les indicateurs sont au vert pour faire passer des hausses de prix de nos fromages sous AOP aupr&egrave;s de la grande distribution. C&rsquo;est le moyen le plus rapide pour permettre le ruissellement vers nos exploitations confront&eacute;es &agrave; des charges qui explosent.&rdquo;

Égalim - Le préfet du Cantal a organisé un comité de pilotage avec les acteurs de la filière laitière.

[Egalim2]“Aujourd’hui, on n’a plus le choix !" : l'interview de la filières bovines

L&rsquo;activit&eacute; commerciale est plus calme avec des op&eacute;rateurs qui ont quelque peu mis le frein sur les achats. Les tarifs restent convenables dans les tr&egrave;s bons laitons. La demande est plus s&eacute;lective dans les agneaux gris qui sont fortement concurrenc&eacute;s par les Lacaunes ou une hausse des importations. En brebis, les disponibilit&eacute;s sont r&eacute;duites pour cette semaine, la vente est fluide avec des tarifs facilement reconduits.&nbsp;Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Les bons agneaux laitons vont se maintenir, mais les abattoirs vont peser sur les prix des agneaux standards ou de moindre qualit&eacute;.&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>&nbsp;

[Ovins : analyse commerciale sem 05-2022]

Ovins : Recul de la consommation

Veaux d&rsquo;&eacute;levage et d&rsquo;engraissement &ndash; Malgr&eacute; des volumes &agrave; la baisse, les int&eacute;grateurs ne semblent toujours pas d&eacute;cid&eacute;s &agrave; accorder la moindre plus-value dans les veaux laitiers ou mixtes. Faute de consid&eacute;ration et de valorisation suffisante, les &eacute;leveurs ne sont pas incit&eacute;s &agrave; produire des veaux de qualit&eacute;. Le lait va dans le tank et les veaux doivent partir au plus vite pour limiter les frais. Les gros veaux en partance vers l&rsquo;Espagne restent demand&eacute;s, mais les tarifs sont &eacute;galement sans changement. Les tarifs sont stables dans les crois&eacute;s laitiers ou mixtes de moyenne conformation. Dans les bons crois&eacute;s, la demande est en repli pour les sorties d&rsquo;&eacute;t&eacute;, mais la faiblesse de l&rsquo;offre ne permet aucune pression de la part des acheteurs. Les tarifs se tiennent dans les bons veaux U et dans les Limousins.Veaux de boucherie &ndash; La faiblesse des disponibilit&eacute;s la demande tend &agrave; s&rsquo;amoindrir &agrave; l&rsquo;approche des vacances d&rsquo;hiver. La concurrence de l&rsquo;import est permet une assez bonne tenue des prix, sur un march&eacute; o&ugrave; faible et les int&eacute;grateurs fran&ccedil;ais ont de l&rsquo;avance sur les sorties ce qui permet une bonne tenue des cours.&nbsp;Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Veaux d&rsquo;&eacute;levage et d&rsquo;engraissement&nbsp;: Les tarifs ne devraient pas bouger avant la mi-f&eacute;vrier ou les veaux alternatifs de 28 semaines vont sortir pour septembre. Veaux de boucherie &ndash; Le recul de la demande avec les vacances d&rsquo;hiver va entrainer une l&eacute;g&egrave;re pression sur les prix. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

[Veaux : analyse commerciale sem 05-2022]

Veaux : Pas de changement dans les laitiers

Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; Les engraisseurs et les herbagers qui ont la possibilit&eacute; de passer l&rsquo;hiver sur des terrains porteurs sont &agrave; l&rsquo;achat pour la pr&eacute;paration de la saison d&rsquo;herbage. Ils sont confront&eacute;s au recul des disponibilit&eacute;s et &agrave; la forte revalorisation des prix de la viande.&nbsp; Le commerce est actif dans les Charolaises, Limousines, Aubracs ou Rouges des pr&eacute;s, lourdes pour une finition rapide ou de gabarit pour une mise &agrave; l&rsquo;herbe pr&eacute;coce. Les tarifs restent stables dans les Parthenaises et les Blondes d&rsquo;Aquitaines qui sont les plus p&eacute;nalis&eacute;es par les co&ucirc;ts d&rsquo;engraissement. Les laiti&egrave;res et les races mixtes &agrave; herbager sont recherch&eacute;es pour des tarifs relev&eacute;s.Broutards &ndash;&nbsp;Les exp&eacute;ditions &agrave; l&rsquo;export restent soutenues par le d&eacute;bouch&eacute; alg&eacute;rien qui est venu amoindrir les disponibilit&eacute;s vers nos clients traditionnels. Le d&eacute;ficit structurel de l&rsquo;offre notamment en marchandise vaccin&eacute;e et la tr&egrave;s bonne tenue des cours de la viande profitent &agrave; l&rsquo;animation commerciale du march&eacute; des broutards, taurillons et femelles de qualit&eacute;. L&rsquo;option prise pour certains d&eacute;bouch&eacute;s d&rsquo;accepter des sujets non-vaccin&eacute;s (avec quarantaine de 14 jours), participe &agrave; l&rsquo;am&eacute;lioration des prix dans les sujets plus l&eacute;gers sur les march&eacute;s de l&rsquo;Ouest, car ils sont concomitants &agrave; des mises en place en ateliers d&rsquo;engraissement sur la France. La demande de repousse dans le centre du pays se confronte &agrave; la revalorisation des prix.&nbsp; La vente reste compliqu&eacute;e dans la moyenne marchandise non vaccin&eacute;e, m&ecirc;me si elle profite &eacute;galement d&rsquo;une orientation positive des prix.&nbsp; Dans les femelles, la vente est fluide avec une demande qui reste soutenue sur les march&eacute;s export, mais &eacute;galement sur la France avec de plus en plus de mises en place pour des femelles rajeunies nourries &agrave; l&rsquo;herbe pour les GMS. Pas de changement pour les ordinaires non-vaccin&eacute;s.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins maigres +18 mois&nbsp;: Le commerce restera actif avec une offre insuffisante pour satisfaire la demande des engraisseurs et des herbagers. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Broutards&nbsp;: le recul de l&rsquo;offre restera favorable pour une nouvelle progression des prix &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>&nbsp;

[Bovins maigres : analyse commerciale sem 05-2022]

Bovins maigres : commerce actif en toutes catégories

Bovins races allaitantes&nbsp;: La p&eacute;riode des vacances d&rsquo;hiver est traditionnellement moins propice &agrave; la vente de viande avec des stations de sports d&rsquo;hiver qui vont faire le plein apr&egrave;s une ann&eacute;e &laquo;&nbsp;blanche&nbsp;&raquo;. La boucherie traditionnelle et les rayons trad des GMS r&eacute;duisent la voilure &agrave; la veille des vacances d&rsquo;hiver. En effet, une grande partie de leur client&egrave;le va prendre la direction des stations de ski sur les semaines &agrave; venir. Les commandes sont &agrave; la baisse dans les tr&egrave;s bonnes femelles (U+ et E) Parthenaises, Aubracs, Blondes d&rsquo;Aquitaine ou Limousines. Cela n&rsquo;impacte pas les niveaux tarifaires pay&eacute;s aux &eacute;leveurs dans un contexte d&rsquo;offre limit&eacute;e. Les industriels ajustent leurs activit&eacute;s aux offres disponibilit&eacute;s qui restent juste suffisantes face &agrave; la r&eacute;duction constante de la production, avec des &eacute;leveurs encourag&eacute;s par la progression constante des prix. Le commerce est assez fluide avec des tarifs en progression dans le domaine des femelles Limousines ou Charolaises U de conformation. Malgr&eacute; la faiblesse des besoins dans les GMS, le d&eacute;ficit de marchandise entra&icirc;ne un commerce actif avec une fermet&eacute; des prix dans les Charolaises, les crois&eacute;es ou autres races r&eacute;gionales de milieu de gamme. R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash;&nbsp;M&ecirc;me si la demande tend &agrave; se tasser avec le d&eacute;but des vacances d&rsquo;hiver et la fermeture des cantines et restaurants scolaires, le d&eacute;ficit de disponibilit&eacute; dans les campagnes maintient une forte tension entre industriels face &agrave; des &eacute;leveurs qui demandent toujours plus. La tendance reste largement positive pour l&rsquo;ensemble des r&eacute;formes Prim&rsquo;holsteins, Normandes ou Montb&eacute;liardes y compris dans les cat&eacute;gories inf&eacute;rieures. Le manque de minerai impose &eacute;galement une revalorisation des prix dans les taureaux de r&eacute;formes. Les transformateurs sont tr&egrave;s inquiets pour les mois &agrave; venir face &agrave; un prix du lait qui progresse et qui va inciter les &eacute;leveurs &agrave; retarder la mise &agrave; la r&eacute;forme des vaches.&nbsp; Jeunes bovins &ndash;&nbsp;Le commerce reste actif sur l&rsquo;ensemble des places europ&eacute;ennes avec des disponibilit&eacute;s qui ne couvrent pas la demande. Les tarifs restent tr&egrave;s fermes que ce soit en Italie, en Allemagne comme en France. Cette tendance positive s&rsquo;&eacute;tend &agrave; l&rsquo;ensemble des JB Charolais, Limousins, Blonds d&rsquo;Aquitaine, les autres races &agrave; viande ou dans les laitiers et races mixtes.Avis d&rsquo;expert&nbsp;:Bovins races allaitantes&nbsp;: La tendance restera positive faute d&rsquo;offre suffisante dans les Charolaises et les allaitantes de second choix.Bovins races laiti&egrave;res&nbsp;: L&rsquo;orientation positive des prix va perdurer faute d&rsquo;offre suffisante pour les industriels.Jeunes bovins&nbsp;: La faiblesse de l&rsquo;offre restera favorable aux &eacute;leveurs avec une poursuite de la hausse. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>&nbsp;

[Bovin boucherie : analyse commerciale sem 05-2022]

Bovin boucherie : Moins de demande dans les très bonnes femelles

En marge des n&eacute;gociations commerciales toujours tr&egrave;s tendues avec les g&eacute;ants de la distribution sur fond de loi Egalim et de forte croissance annonc&eacute;e des prix, les industriels de la viande doivent composer sur ce d&eacute;but de mois avec un &eacute;coulement compliqu&eacute; dans le secteur aval avec des clients qui rechignent a accepter les hausses constantes demand&eacute;es. Sur un march&eacute; de libre-&eacute;change o&ugrave; l&rsquo;offre ne cesse de reculer, la guerre commerciale se renforce dans les campagnes au b&eacute;n&eacute;fice des &eacute;leveurs. Apr&egrave;s un secteur de l&rsquo;&eacute;levage malmen&eacute; depuis des d&eacute;cennies, de nombreux abattoirs de taille moyenne sont fortement fragilis&eacute;s par la bataille sur les prix qu&rsquo;elles se livrent dans les campagnes pour assurer des volumes suffisants pour le bon fonctionnement des cha&icirc;nes d&rsquo;abattages ou de transformation. Des coupures dans les flux d&rsquo;approvisionnement sont observ&eacute;es, entra&icirc;nant une forte baisse de la productivit&eacute;. A ces probl&egrave;mes structurels d&rsquo;approvisionnement et de valorisation des produits finis, s&rsquo;ajoutent ceux li&eacute;s &agrave; la hausse des co&ucirc;ts de fonctionnement (EDF, emballages, et tous les autres intrants). Dans ce panorama tr&egrave;s tendu, le recrutement du personnel est &eacute;galement un souci majeur avec une offre non satisfaite en CDI et un taux &eacute;lev&eacute; dans la rotation des CDD.Ces difficult&eacute;s sont d&rsquo;autant plus marqu&eacute;es dans la fili&egrave;re BIO o&ugrave; le niveau des ventes au consommateur est en repli, face &agrave; des prix qui ciblent de plus en plus les consommateurs. C&rsquo;est le grand danger que doivent appr&eacute;hender les fili&egrave;res conventionnelles, car les populations sont tr&egrave;s loin de ces pr&eacute;occupations. Les m&eacute;nages restent accapar&eacute;s par la hausse du prix des &eacute;nergies et globalement de la baisse de leurs pouvoirs d&rsquo;achat. Cela ne sera pas sans cons&eacute;quence sur leurs achats de produits alimentaires. Cela touchera particuli&egrave;rement le tiers des m&eacute;nages qui ont du mal &agrave; boucler leur mois et o&ugrave; les achats de volaille et de porc sont en nette progression.<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>&nbsp;<table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td>A lire aussi : analyses commerciales sem 05-2022<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bovin-boucherie-moins-de-demande-dans-les-tres-bonnes-femelles" target="_blank" title="">Bovin boucherie : Moins de demande dans les tr&egrave;s bonnes femelles</a><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bovins-maigres-commerce-actif-en-toutes-categories" target="_blank" title="">Bovins maigres : commerce actif en toutes cat&eacute;gories</a><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/veaux-pas-de-changement-dans-les-laitiers" target="_blank" title="">Veaux : Pas de changement dans les laitiers</a><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ovins-recul-de-la-consommation" target="_blank" title="">Ovins : Recul de la consommation</a></td></tr></tbody></table>&nbsp;

[Bovins : conjoncture sem 05-2022] Après un secteur de l’élevage malmené depuis des décennies, de nombreux abattoirs de taille moyenne sont fortement fragilisés par la guerre sur les prix qu’elles se livrent dans les campagnes pour assurer des volumes suffisants pour le bon fonctionnement des chaînes d’abattages ou de transformation

Bovins : La forte croissance des prix fragilise les petits abattoirs

Pr&eacute;cisons d&rsquo;embl&eacute;e que les ensilages en question s&rsquo;inscrivent dans le cadre des CIMSE, les Cultures interm&eacute;diaires multiservices environnementaux (lutte contre l&rsquo;&eacute;rosion, r&eacute;gulation des adventices, stockage de carbone...) et dans la limite du plafond de 15% de cultures d&eacute;di&eacute;es. Il peut s&rsquo;agir par exemple du seigle ou encore du tournesol, des esp&egrave;ces &agrave; croissance rapide susceptibles de couvrir le sol rapidement, un des objectifs recherch&eacute;s pour ce type d&rsquo;usage. Probl&egrave;me&nbsp;: ces cultures sont majoritairement compos&eacute;es de parois v&eacute;g&eacute;tales dont les constituants comme les lignocelluloses, difficiles &agrave; d&eacute;grader, limitent l&rsquo;acc&egrave;s aux compos&eacute;s que les microorganismes utilisent pour produire le m&eacute;thane. Solution&nbsp;: le recours &agrave; un pr&eacute;traitement&nbsp;pour&nbsp;casser les liens entre les lignines et ces compos&eacute;s.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/methafrance-le-site-pour-tout-savoir-sur-la-methanisation" target="_blank" title="">M&eacute;thaFrance, le site pour tout savoir sur la m&eacute;thanisation</a>
</aside>
<h2>L&rsquo;incidence du taux de mati&egrave;re s&egrave;che</h2>C&rsquo;est ce &agrave; quoi se sont employ&eacute;s, en laboratoire, l&rsquo;INRAE et de GRDF, en ayant recours &agrave; la chaux, &laquo;&nbsp;couramment utilis&eacute;e en agriculture pour le traitement des sols acides&nbsp;&raquo; pr&eacute;cisent les auteurs de l&rsquo;&eacute;tude.&nbsp;R&eacute;sultats : pour les &eacute;chantillons &agrave; faible teneur en mati&egrave;re s&egrave;che, la combinaison du stockage et du pr&eacute;traitement a conduit &agrave; une succession de fermentations provoquant une baisse du potentiel de production de m&eacute;thane de 13%.En revanche, le pr&eacute;traitement &agrave; la chaux s&rsquo;est r&eacute;v&eacute;l&eacute; efficace sur les &eacute;chantillons &agrave; forte teneur en mati&egrave;re s&egrave;che et a permis d&rsquo;augmenter de 15% leur potentiel de production de m&eacute;thane, avec des r&eacute;sultats similaires sur le seigle et le tournesol, &agrave; raison de 100 g par kilo de mati&egrave;re s&egrave;che. &laquo;&nbsp;Ce proc&eacute;d&eacute; est une alternative prometteuse et simple &agrave; mettre en place par les agriculteurs pour combiner le stockage et le pr&eacute;traitement des cultures interm&eacute;diaires pour optimiser la production de biogaz, notamment si elles sont r&eacute;colt&eacute;es &agrave; un stade avanc&eacute;&nbsp;&raquo;,&nbsp;concluent&nbsp;l&rsquo;INRAE et GRDF.

Le prétraitement à la chaux d’ensilages de seigle ou de tournesol cultivés en interculture et récoltés à un stade avancé permet d’accroître la production de biogaz, selon des essais de l’INRAE et de GRDF.

+15% de biogaz pour certains ensilages traités à la chaux

FLD a d&eacute;cid&eacute; de vivre avec son temps, d&rsquo;utiliser moins de papier, de faciliter la lecture et le partage des informations sur les r&eacute;seaux sociaux&hellip; FLD Hebdo devient 100 % digital, avec, tous les mardis matin, une newsletter enti&egrave;rement d&eacute;di&eacute;e aux professionnels de l&rsquo;aval de la fili&egrave;re fruits et l&eacute;gumes, de la coop&eacute;rative jusqu&rsquo;au retail, sans oublier bien s&ucirc;r les grossistes et la RHD. 

Les acteurs aussi int&eacute;ress&eacute;s par les sujets tr&egrave;s amont (techniques de culture etc.) pourront toujours s&rsquo;abonner &agrave; la newsletter amont.&nbsp;

Le mensuel&nbsp;FLD Mag, continue dans sa version papier. Il sera enrichi&nbsp;et recentr&eacute; sur les sujets qui int&eacute;ressent v&eacute;ritablement l&rsquo;aval des fruits et l&eacute;gumes&hellip; Le premier num&eacute;ro de l&rsquo;ann&eacute;e est &agrave; d&eacute;couvrir dans le <a href="https://monkiosque.reussir.fr/publications/fld-mag" target="_blank">kiosque R&eacute;ussir</a> d&egrave;s demain.

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&laquo; HorschConnect repr&eacute;sente une nouvelle gamme de produits d&eacute;di&eacute;s &agrave; la connectivit&eacute; et &agrave; la digitalisation. Il vient englober tous les d&eacute;veloppements et fonctionnalit&eacute;s ayant trait &agrave; la digitalisation des mat&eacute;riels Horsch et de leurs syst&egrave;mes &raquo; d&eacute;clare dans un communiqu&eacute; Matthieu Noroy, responsable produits &eacute;lectroniques. Sont donc inclus, l&rsquo;application MobileControl qui contr&ocirc;le certaines fonctionnalit&eacute;s de la machine via un smartphone ou le portail t&eacute;l&eacute;matique HorschConnect pour enregistrer des donn&eacute;es de t&eacute;l&eacute;m&eacute;trie. Tous ces produits facilitent les processus de travail et optimisent le flux d&rsquo;informations&nbsp;&raquo;.Les notifications push permettent par exemple d&rsquo;&ecirc;tre inform&eacute; sur la quantit&eacute; de produit ou de semence restant encore en cuve. Le diagnostic technique des informations et des messages d&rsquo;erreur effectu&eacute; &agrave; distance offre quant un service proactif et cibl&eacute; en mati&egrave;re de maintenance.<h2>Compatibilit&eacute; avec les autres syst&egrave;mes</h2>Le syst&egrave;me HorschConnect fonctionne via un modem WLAN et GPS int&eacute;gr&eacute;s. La solution mat&eacute;rielle SmartCan connecte la machine &agrave; internet ou au smartphone. Une carte m&eacute;moire int&eacute;gr&eacute;e garantie une sauvegarde suppl&eacute;mentaire des donn&eacute;es s&rsquo;il n&rsquo;y a pas de couverture r&eacute;seau mobile. Le constructeur fournit le syst&egrave;me pour toutes les machines agricoles &ndash; des semoirs aux pulv&eacute;risateurs -&nbsp;et franchit ainsi une &eacute;tape vers la digitalisation, la facilitation du travail en agriculture et l&rsquo;automatisation des processus. Les technologies mises en &oelig;uvre sont compatibles avec celles des syst&egrave;mes existants par ailleurs dans le march&eacute;.

Le constructeur inaugure le portail HorschConnect ainsi que l’appli MobilControl pour assurer le suivi à distance des chantiers et des diagnostics d’état de fonctionnement.

Les matériels Horsch sont désormais connectés

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&laquo;&nbsp;2021 s&rsquo;est enfin pr&eacute;sent&eacute;e sous de bons auspices pour Cofruid&rsquo;Oc, avec une production atteignant les 24 600&nbsp;tonnes, toutes esp&egrave;ces confondues (pommes, poires et asperges), dont 23 300&nbsp;t de pommes. L&rsquo;ann&eacute;e 2021 fut aussi bonne sur le plan de la commercialisation, avec 63&nbsp;% de la production vendue &agrave; l&rsquo;export&nbsp;&raquo;, tel est le bilan r&eacute;sum&eacute; et pr&eacute;sent&eacute; lors de l&rsquo;assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale de la coop&eacute;rative en d&eacute;cembre dernier.

<h3>Des outils innovants et des hommes form&eacute;s au verger</h3>

Outre la production de bonne qualit&eacute; qui explique ces bons r&eacute;sultats, la coop&eacute;rative a mis toutes les chances de son c&ocirc;t&eacute;, en investissant dans de nouveaux outils pour sa station de conditionnement (outil de tri de pr&eacute;-calibrage de derni&egrave;re g&eacute;n&eacute;ration, syst&egrave;me d&rsquo;agr&eacute;age automatis&eacute;, nouvelle ligne de conditionnement avec de la robotisation). Par ailleurs, la coop&eacute;rative a mobilis&eacute; ses adh&eacute;rents sur l&rsquo;optimisation des jeunes vergers par le biais de diff&eacute;rentes formations. Reste que le gel et la gr&ecirc;le ont mis &agrave; mal les r&eacute;sultats de cette ann&eacute;e, &laquo;&nbsp;mais il ne faut pas se d&eacute;courager&nbsp;&raquo;, insiste le directeur Didier Crabos.

La coop&eacute;rative a donc d&eacute;cid&eacute; de s&rsquo;&eacute;quiper de filets anti-gr&ecirc;le avec un plan qui s&rsquo;appuie sur les aides nationales, r&eacute;gionales, d&eacute;partementales et celles de la coop&eacute;rative elle-m&ecirc;me, &agrave; hauteur de 20&nbsp;%, et sous forme de subventions. L&rsquo;investissement sera compl&eacute;t&eacute; par des avances (&agrave; hauteur de 40&nbsp;%) sur cinq&nbsp;ans. &laquo;&nbsp;Ce plan, qui a pour but de s&eacute;curiser la production des vergers, se d&eacute;roulera sur trois &agrave; quatre ans. Pour cet hiver, nous avons 57&nbsp;ha inscrits sur les 400&nbsp;ha que r&eacute;unit la coop&eacute;rative&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Didier Crabos. A venir aussi le nouveau dispositif propos&eacute; par l&rsquo;Etat sur l&rsquo;assurance r&eacute;colte. &laquo;&nbsp;Si on voit positivement la mouture du projet pour la refonte du syst&egrave;me assurantiel, on attend cependant de voir sa mise en &oelig;uvre. En attendant, notre objectif est qu&rsquo;aucun de nos producteurs ne soit exclu des aides existantes&nbsp;&raquo;, commente le directeur de Cofruid&rsquo;Oc.

<div class="lireaussi">A lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/toujours-plus-de-filets">Les vergers se couvrent de filets contre la gr&ecirc;le et les insectes</a></div>

Un groupe, baptis&eacute; Nouvelle g&eacute;n&eacute;ration, et compos&eacute; de 12&nbsp;jeunes producteurs &laquo;&nbsp;qui se lancent&nbsp;&raquo;, a &eacute;t&eacute; constitu&eacute; pour les accompagner dans leurs vergers et au sein de la coop&eacute;rative. En parall&egrave;le, la coop&eacute;rative poursuit son travail de transformation et d&rsquo;adaptation &agrave; l&rsquo;horizon 2030, qui s&rsquo;articule autour du programme de la fili&egrave;re pomme &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle nationale, de la charte d&rsquo;engagements Pink Lady&reg;, et des objectifs de la coop&eacute;rative elle-m&ecirc;me. &laquo;&nbsp;Nous sommes engag&eacute;s aussi dans une d&eacute;marche RSE, dont la labellisation devrait &ecirc;tre obtenue au cours du premier semestre 2022. Et nous nous inscrivons r&eacute;solument dans l&rsquo;innovation sur le plan vari&eacute;tal. Notre cap 2030, c&rsquo;est la performance et la dimension humaine, soit faire avec et pour les autres&nbsp;&raquo;, conclut le responsable.
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La coopérative Cofruid’Oc n’entend pas suspendre le travail lancé sur l’optimisation des jeunes vergers, la sécurisation de la production, le renouvellement des générations et la consolidation de ses marchés à l’export.

Occitanie : Cofruid’Oc veut optimiser la performance de ses vergers

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La d&eacute;livrance du Label bas carbone se base sur des m&eacute;thodes qui proposent des pratiques &agrave; mettre en place pour r&eacute;duire les &eacute;missions ou am&eacute;liorer la s&eacute;questration de carbone et les r&eacute;f&eacute;rences pour calculer ces r&eacute;ductions d&rsquo;&eacute;mission. L&rsquo;une des m&eacute;thodes du Label bas carbone du minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique est <a href="https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/M%C3%A9thode%20haies%20LBC%20VF.pdf">la m&eacute;thode &laquo;&nbsp;Haies&nbsp;&raquo;</a>. Elle a &eacute;t&eacute; port&eacute;e par la Chambre d&rsquo;agriculture des Pays de la Loire en s&rsquo;appuyant sur le projet de recherche <a href="https://pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/innovation-rd/energie-climat/recherche-developpement/projet-carbocage/">Carbocage</a>. &laquo;&nbsp;Nous constatons que le lin&eacute;aire de haies fran&ccedil;ais est menac&eacute;, relate Sarah Colombi&eacute;, consultante climat pour la Chambre d&rsquo;agriculture des Pays de la Loire. Les 750&thinsp;000&nbsp;km de haies ont besoin d&rsquo;&ecirc;tre r&eacute;g&eacute;n&eacute;r&eacute;s ou am&eacute;lior&eacute;s.&nbsp;&raquo;

<div class="lireaussi">A lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/auvergne-rhones-alpes-les-haies-sont-des-alliees-de-l-agriculture">&laquo;&nbsp;Les haies sont des alli&eacute;es de l&rsquo;agriculture&nbsp;&raquo;</a></div>

Une bonne gestion des haies permet d&rsquo;&eacute;viter cette d&eacute;gradation. Elle permet aussi de capter du carbone puisque la productivit&eacute; de la haie est am&eacute;lior&eacute;e. Mais elle a aussi un co&ucirc;t pour les producteurs. L&rsquo;objectif du d&eacute;veloppement de cette m&eacute;thode est d&rsquo;inciter les producteurs &agrave; g&eacute;rer leurs haies et compenser les co&ucirc;ts de gestion. Ils sont de l&rsquo;ordre de 62&nbsp;&euro;/100&nbsp;ml/an pour une haie plant&eacute;e et g&eacute;r&eacute;e sur 15 ans et 100&nbsp;&euro;/100&nbsp;ml/an pour la gestion d'une haie pluristratifi&eacute;e sur 15 ans.

<h3>Un kilom&egrave;tre de haie plant&eacute;e stocke 5 &agrave; 7&nbsp;t de CO2 par an sur 15 ans</h3>

La m&eacute;thode permet d&rsquo;estimer le gain de carbone stock&eacute; dans la biomasse racinaire et a&eacute;rienne de ces haies entre un sc&eacute;nario de r&eacute;f&eacute;rence et un plan de gestion durable du lin&eacute;aire de haie sur 15 ans. &laquo;&nbsp;Le sc&eacute;nario de r&eacute;f&eacute;rence est la d&eacute;gradation du lin&eacute;aire pr&eacute;sent sans action de la part du producteur, d&eacute;taille la sp&eacute;cialiste. Le plan de gestion lui d&eacute;finit des itin&eacute;raires de gestion selon le type de haie.&nbsp;&raquo; Pour chaque itin&eacute;raire choisi, plantation, enrichissement, am&eacute;lioration des haies&hellip; correspond une quantit&eacute; de carbone stock&eacute;. Par exemple, un kilom&egrave;tre de haie plant&eacute;e stocke 5 &agrave; 7&nbsp;t de CO2 par an sur 15 ans.

<div class="lireaussi">A lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/bien-choisir-les-essences-de-ses-haies">Bien choisir les essences de ses haies</a></div>

Le porteur de projet, producteur seul ou en groupe, d&eacute;pose un projet bas&eacute; sur cette &eacute;valuation de stockage aupr&egrave;s du minist&egrave;re. Celui-ci v&eacute;rifie si le projet est conforme &agrave; la m&eacute;thode d&eacute;velopp&eacute;e et si les calculs sont bons. Une fois le projet valid&eacute;, il est visible sur le site du minist&egrave;re qui propose &agrave; des contributeurs (souvent des grandes entreprises) de financer ces projets comme compensation volontaire des &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre. Le prix de la tonne de CO2 se n&eacute;gocie de gr&eacute; &agrave; gr&eacute;. &laquo;&nbsp;Le prix prend en compte le co&ucirc;t des actions mises en &oelig;uvre mais aussi les co-b&eacute;n&eacute;fices environnementaux, note Sarah Colombi&eacute;. Par exemple, une haie favorise aussi la biodiversit&eacute; et &eacute;vite l&rsquo;&eacute;rosion. A titre d&rsquo;exemple, le prix de la tonne est autour de 100&nbsp;&euro; pour les projets haies alors qu&rsquo;il varie entre 25&nbsp;&euro; et 50&nbsp;&euro; pour les projets forestiers.&nbsp;&raquo; La v&eacute;rification du suivi du plan de gestion se fait tous les cinq ans par un auditeur externe.
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La plantation et la gestion des haies permettent de capter du carbone. Ce travail a un coût. En suivant la méthode « Haies », un projet de gestion de haies sur une exploitation peut recevoir le Label bas carbone et des financements privés.

La plantation et la gestion des haies pour obtenir le Label bas carbone

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Les pr&eacute;visions de production fran&ccedil;aises de tomates d&rsquo;industrie <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/belle-progression-des-surfaces-en-bio-pour-la-tomate-d-industrie">&eacute;taient en nette hausse cette ann&eacute;e</a>. Mais, une nouvelle fois, la climatologie a eu raison du d&eacute;but de campagne et de l&rsquo;arri&egrave;re-saison. Ainsi, l&rsquo;analyse par la Sonito, interprofession de la tomate d&rsquo;industrie, montre une hausse de 14&nbsp;% des plantations avec plus de 2 500&nbsp;ha dans un contexte de demande de produit de la part des industriels. A l&rsquo;arriv&eacute;e, seulement 89&nbsp;% du pr&eacute;visionnel de production a &eacute;t&eacute; atteint, soit pr&egrave;s de 165 000 tonnes.

<div class="lireaussi">A lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/pour-quelques-centimes-de-plus">Tomate transform&eacute;e : les organisations de producteurs r&eacute;clament une meilleure valorisation</a></div>

Si le printemps froid a d&eacute;cal&eacute; l&rsquo;entr&eacute;e en production dans le Sud-est, c&rsquo;est principalement le Sud-ouest et l'Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes qui ont &eacute;t&eacute; p&eacute;nalis&eacute;s sur les volumes produits dans des conditions climatiques trop pluvieuses. &laquo;&nbsp;Des surfaces n&rsquo;ont pas &eacute;t&eacute; r&eacute;colt&eacute;es. Cela fait deux campagnes cons&eacute;cutives que les producteurs et les industriels de la r&eacute;gion Sud-ouest perdent entre 250 et 300&nbsp;ha&nbsp;&raquo;, commente Robert Giovinazzo, directeur de l&rsquo;interprofession. Seulement 21 000 tonnes ont &eacute;t&eacute; produites en bio, alors que les plantations ont enregistr&eacute; un fort d&eacute;veloppement en 2021 pour atteindre 560&nbsp;ha.

Selon la Sonito, de nombreuses incertitudes subsistent pour la prochaine campagne. Les intentions de plantation sur le bio pourraient significativement baisser, dans le Sud-ouest en particulier. Pourtant les indicateurs de march&eacute; sont au vert au niveau international. Malgr&eacute; 38,7&nbsp;millions de tonnes de tomate produites dans le monde, les besoins des industriels ne seront pas couverts.
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