Trois concerts en trois jours dans trois d&eacute;partements. Un groupe &eacute;ph&eacute;m&egrave;re compos&eacute; d&rsquo;un invit&eacute; et de musiciens du cru normand. Bienvenue &agrave; Jazz dans les pr&eacute;s. Le festival, organis&eacute; par le collectif Happy jazz club, a ouvert sa 8e saison au ch&acirc;teau de Creully-sur-Seulles&nbsp;(14) vendredi 25 mars 2022, &agrave; la salle Paul-Vivier &agrave; Athis-Val-de-Rouvre (61) samedi 26 mars 2022 et &agrave; l&rsquo;espace Melpha de Meauffe (50) dimanche 27 mars 2022.

<h3>Des moments de jazz uniques</h3>

Pour le premier tour de jazz, Nico Duportal &eacute;tait en t&ecirc;te d&rsquo;affiche. &laquo;&nbsp;Nico a collabor&eacute; avec les meilleurs musiciens fran&ccedil;ais et a &eacute;t&eacute; adoub&eacute; par la fine fleur des bluesmen am&eacute;ricains : Kid Ramos, Junior Watson, Big Sandy le consid&egrave;rent comme un des leurs et font r&eacute;guli&egrave;rement appel &agrave; son talent en terres &eacute;tats-uniennes&nbsp;&raquo;, d&eacute;crit Happy jazz club. Concr&egrave;tement, l&rsquo;invit&eacute; envoie son r&eacute;pertoire en amont. Il vient sans son groupe (s&rsquo;il en a un) et rencontre les musiciens du territoire&nbsp;- son &laquo;&nbsp;groupe &eacute;ph&eacute;m&egrave;re&nbsp;&raquo;&nbsp;- le jeudi. Les artistes locaux sont s&eacute;lectionn&eacute;s &laquo;&nbsp;en fonction du style de l&rsquo;invit&eacute;. Je fais appel au r&eacute;seau normand, qui est un tr&egrave;s bon vivier&nbsp;&raquo;, appr&eacute;cie Guillaume Chevillard, directeur artistique et batteur. Apr&egrave;s une journ&eacute;e pour s&rsquo;accorder, ils entament la tourn&eacute;e le vendredi et la poursuivent jusqu&rsquo;au dimanche. La rencontre donne lieu &agrave; des &laquo;&nbsp;moments de musique uniques et tendus dans le bon sens du terme, se r&eacute;jouit Guillaume Chevillard. Nous sortons de notre zone de confort&nbsp;&raquo;. Chaque soir, la sc&egrave;ne est mont&eacute;e puis d&eacute;mont&eacute;e. &laquo;&nbsp;Nous avons une &eacute;quipe de trois intermittents, des stagiaires et les b&eacute;n&eacute;voles&nbsp;&raquo;, souffle le directeur artistique.

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<h3>Concerts itin&eacute;rants dans le Calvados, l'Orne et la Manche</h3>

Les concerts itin&eacute;rants se d&eacute;roulent dans les intercommunalit&eacute;s partenaires du collectif (Seulles Terre et Mer, Isigny Omaha intercom dans le Calvados, Flers Agglo dans l&rsquo;Orne et Saint-L&ocirc; agglo dans la Manche). &laquo;&nbsp;Nous amenons le jazz l&agrave; o&ugrave; il n&rsquo;est pas propos&eacute;, dans les petits villages ruraux&nbsp;&raquo;, d&eacute;crypte Samia Chehab, administratrice. L&rsquo;intercom dispatche les concerts dans les communes. &laquo;&nbsp;Nous jouons dans les salles des f&ecirc;tes, dans des lieux qui ne sont pas pr&eacute;vus pour des concerts.&nbsp;&raquo; Les musiciens ont assur&eacute; presque deux heures de spectacle, au rythme du blues de Nico Duportal. Pour le premier week-end d&rsquo;ouverture, le festival affichait complet dans les trois d&eacute;partements.

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 <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item"> <img src="https://www.agriculteur-normand.com/sites/agriculteur-normand/files/styles/normal_size/public/mag%20-%20jazz%20dans%20les%20pre%CC%81s2.jpg?itok=cCne9qvZ" width="747" height="498" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
 
 <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Le concert de samedi 26 mars, &agrave; la salle Paul-Vivier &agrave; Athis-Val-de-Rouvre (61). </div>
 
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 S&eacute;bastien Toulorge

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<div class="encadre">Pratique</div>

<div class="encadre">Tarifs&nbsp;: 10 &euro; / r&eacute;duit* 8 &euro; / gratuit - de 18 ans, sauf concert de novembre, tarif unique 12 &euro; (* &eacute;tudiant.e.s, aux personnes en situation de handicap, de recherche d&rsquo;emploi ou b&eacute;n&eacute;ficiaires de minima sociaux. Sur pr&eacute;sentation d&rsquo;un justificatif). 
Informations&nbsp;: 06 75 20 38 40 ; <a href="https://www.jazzdanslespres.fr/" target="_blank">www.jazzdanslespres.fr</a></div>

Le festival Jazz dans les prés a démarré sa 8e saison au château de Creully-sur-Seulles, vendredi 25 mars 2022. Nico Duportal a ouvert le bal des concerts itinérants : le vendredi dans le Calvados, le samedi dans l’Orne, le dimanche dans la Manche, en partenariat avec les communautés de communes.

 

Jazz dans les prés a repris la route pour la 8e saison

Avec le rendez-vous des citoyens avec leur agriculture, les Chambres d’agriculture France ont organisé un débat sur la nécessité de réinventer un dialogue entre urbains et ruraux.

[Débat] Ruralité : la relation parfois compliquée entre urbains et ruraux

Qui fait mieux que la France du point de vue des ambitions sociales et environnementales inh&eacute;rentes &agrave; la Politique agricole commune&nbsp;? C&rsquo;est &agrave; cette question que s&rsquo;est attel&eacute;e la plateforme Pour une autre Pac, rassemblant 45 organisations paysannes, environnementales et citoyennes. <a href="https://pouruneautrepac.eu/quifaitmieuxquelafrance/" target="_blank">Son outil en ligne interactif</a>&nbsp;repose sur l&rsquo;analyse compar&eacute;e des Plans strat&eacute;giques nationaux (&agrave; raison de 1000 et 3000 pages par PSN) de 12 pays dont l&rsquo;envergure et le mod&egrave;le agricole sont comparables au n&ocirc;tre.<div class="citation">
 "Notre mauvais classement est d&ucirc; au fait que la France s&rsquo;est content&eacute;e d&rsquo;appliquer a minima le r&egrave;glement europ&eacute;en"
</div>
R&eacute;sultats&nbsp;? &laquo;&nbsp;Peu d&rsquo;Etats membres font pire que la France, qui se situe tr&egrave;s clairement dans le bas du panier, tranche Juliette Sainclair, charg&eacute;e de dossiers politiques au sein de la plateforme. Ce mauvais classement est d&ucirc; au fait que la France s&rsquo;est content&eacute;e d&rsquo;appliquer a minima le r&egrave;glement europ&eacute;en&nbsp;&raquo;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/psn-pac-651-pages-sans-compter-vos-commentaires" target="_blank" title="">PSN Pac : 651 pages... sans compter vos commentaires</a>
</aside>
Ces minimas ressortent notamment dans certains des huit param&egrave;tres que la plateforme a d&eacute;crypt&eacute;s, &agrave; savoir le plafonnement des aides (inexistant en France), le paiement redistributif (sans changement par rapport &agrave; 2014-2022), l&rsquo;aide forfaitaire aux petites fermes (marginale), la convergence (inachev&eacute;e &agrave; l&rsquo;horizon 2027), le taux de transfert du 1er au 2&egrave;me pilier (seuil minimal de 7,5%), les aides &agrave; l&rsquo;installation et l&rsquo;agriculture biologique, les exigences de l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime (avec la HVE au m&ecirc;me rang que l&rsquo;AB) le bien-&ecirc;tre animal (absent de l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime)&nbsp;ou encore le budget allou&eacute; au Maec et le m&eacute;canisme des &eacute;cor&eacute;gimes. &laquo;&nbsp;Sur de nombreux crit&egrave;res, la France est d&eacute;pass&eacute;e par les Pays-Bas, la Wallonie, la R&eacute;publique Tch&egrave;que ou encore la Pologne, poursuit Juliette Sainclair. En ce qui concerne l&rsquo;installation, sur la base de besoins g&eacute;n&eacute;rationnels &eacute;quivalents, la France fait nettement moins bien que le Su&egrave;de, l&rsquo;Autriche, la Wallonie ou encore l&rsquo;Allemagne&nbsp;&raquo;. Tous crit&egrave;res confondus, l&rsquo;Allemagne ressort d&rsquo;ailleurs comme l&rsquo;un des meilleurs &eacute;l&egrave;ves de la classe, bien qu&rsquo;ayant rendu sa copie avec retard, pour cause de t&eacute;lescopage avec les &eacute;lections f&eacute;d&eacute;rales &agrave; l&rsquo;automne dernier.<h2>La Commission critique &agrave; l&rsquo;&eacute;gard du PSN fran&ccedil;ais</h2>Le comparateur de la plateforme Pour une autre Pac co&iuml;ncide avec l&rsquo;envoi, par la Commission europ&eacute;enne, des lettres d&rsquo;observation concernant les PSN finalis&eacute;s par chacun des Etats membres en d&eacute;cembre-janvier dernier. D&eacute;voil&eacute;e par le site d&rsquo;information Contexte, la lettre concernant la France pointe certaines faiblesses d&eacute;nonc&eacute;es par la plateforme. Sont notamment dans le viseur la certification Haute valeur environnementale (HVE), consid&eacute;r&eacute;e au m&ecirc;me rang que l&rsquo;AB dans l&rsquo;une des voies d&rsquo;acc&egrave;s au grade sup&eacute;rieur de l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime (82 &euro;/ha) ou encore la BCAE 7, relative &agrave; la rotation des cultures, la France ayant opt&eacute; pour la diversification, avec en prime une demande de d&eacute;rogation pour la monoculture du ma&iuml;s, qui interroge la Commission.<div class="citation">
 "La Commission europ&eacute;enne ne veut pas donner un ch&egrave;que en blanc &agrave; la France malgr&eacute; ses engagements &agrave; r&eacute;viser le cahier des charges&nbsp;de la HVE"
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&laquo;&nbsp;Sur la BCAE 7, la France ne respecte pas le r&egrave;glement europ&eacute;en, indique Mathieu Courgeau, paysan en Vend&eacute;e et pr&eacute;sident de Pour une autre Pac. Concernant la HVE, la Commission europ&eacute;enne rel&egrave;ve que son cahier des charges ne satisfait pas les exigences de la conditionnalit&eacute;. Elle ne veut pas donner un ch&egrave;que en blanc &agrave; la France malgr&eacute; les engagements de celle-ci &agrave; r&eacute;viser son cahier des charges&nbsp;&raquo;.Pour la Commission, la HVE n&rsquo;&eacute;quivaut pas &agrave; la bio en terme d&rsquo;ambition environnementale et demande en cons&eacute;quence un paiement distinct au sein de l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime. L&rsquo;ex&eacute;cutif europ&eacute;en s&rsquo;inqui&egrave;te par ailleurs du manque de soutien &agrave; l&rsquo;AB, synonyme d&rsquo;un risque de d&eacute;conversion &agrave; compter de 2023.<h2>Un calendrier serr&eacute; et percut&eacute; par la pr&eacute;sidentielle</h2>Les Etats membres de l&rsquo;UE, qui ont re&ccedil;u le 31 mars leur lettre d&rsquo;observation, ont jusqu&rsquo;au 30 avril pour notifier les am&eacute;nagements escompt&eacute;s, avant que la Commission ne rende publiques ses lettres d&rsquo;observation. Chaque Etat devra remettre la version corrig&eacute;e de son PSN d&rsquo;ici au 31 mai, la Commission se donnant ensuite jusqu&rsquo;&agrave; fin septembre pour les examiner et les valider.Pour ce qui est de la France, ce calendrier est percut&eacute; de plein fouet par l&rsquo;&eacute;lection pr&eacute;sidentielle qui, pass&eacute; le second tour du 24 avril, d&eacute;bouchera sur la formation d&rsquo;un nouveau gouvernement. Pas s&ucirc;r que le Plan strat&eacute;gique national soit &eacute;rig&eacute; au rang de priorit&eacute; nationale, sachant en prime qu&rsquo;il avait fallu pr&egrave;s de deux ans pour le finaliser.

C’est en tout cas le point de vue de la plateforme Pour une autre Pac, qui a conçu un comparatif des Plans stratégiques nationaux (PSN) des États membres, et qui juge sévèrement les ambitions en matière de redistribution et de transition agroécologique. La Commission européenne corrobore en partie l’analyse et demande la révision de certains points du Plan stratégique national.

Pac 2023-2027 : la France, mauvaise élève de l’UE ?

&Agrave; l&rsquo;initiative d&rsquo;un groupement d&rsquo;agriculteurs, cette unit&eacute; de production d&rsquo;&eacute;nergie fonctionne gr&acirc;ce aux d&eacute;chets agricoles issus de leurs exploitations. C&rsquo;est Bruno Merle, l&rsquo;un des associ&eacute;s, qui en a eu l&rsquo;id&eacute;e : &laquo; ce processus de production d&rsquo;&eacute;nergie est ancien. Aujourd&rsquo;hui, il permet &agrave; des jeunes de reprendre des exploitations car il assure une s&eacute;curisation des revenus. Les responsables politiques et, plus largement, le monde rural doivent v&eacute;ritablement s&rsquo;en emparer &raquo;. Un projet d&rsquo;ampleur demandant un investissement de 4.5 millions d&rsquo;euros impossible &agrave; assumer seul. Bruno en a parl&eacute; autour de lui, aupr&egrave;s de ses confr&egrave;res agriculteurs. Il r&eacute;ussit &agrave; en convaincre quatre avec lesquels il s&rsquo;associe pour former la SAS Besson Bio Energies. Ainsi, ensemble, ils ont pu rassembler les fonds n&eacute;cessaires et, en additionnant les surfaces de productions de leurs exploitations, soit 1200 hectares, assurer l&rsquo;alimentation en effluents d&rsquo;&eacute;levage et en d&eacute;chets de c&eacute;r&eacute;ales de l&rsquo;unit&eacute; de m&eacute;thanisation qui a vu le jour il y a environ un an, au d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e 2021. R&eacute;pondre aux d&eacute;fis de la transition &eacute;nerg&eacute;tique Un projet soutenu par GRDF qui voit en lui une v&eacute;ritable r&eacute;ponse aux d&eacute;fis de la transition &eacute;nerg&eacute;tique pour un d&eacute;partement rural tel que l&rsquo;Allier o&ugrave; l&rsquo;agriculture occupe une place de choix comme l&rsquo;explique David Pinheiro, directeur d&eacute;l&eacute;gu&eacute; territorial GRDF pour l&rsquo;Allier et le Puy-de-D&ocirc;me : &laquo; Il y a un formidable potentiel de gisements agricoles qui peuvent &ecirc;tre m&eacute;thanisables. Le biom&eacute;thane est une &eacute;nergie renouvelable qui pallie l&rsquo;utilisation de l&rsquo;&eacute;nergie fossile. Nous r&eacute;pondons donc &eacute;videmment pr&eacute;sents en tant que soutien &agrave; toute une fili&egrave;re en facilitant les d&eacute;marches des porteurs de projets. Ensemble, nous pourrons ainsi acc&eacute;l&eacute;rer la transition &eacute;nerg&eacute;tique tout en participant &agrave; l&rsquo;&eacute;conomie rurale &raquo;. Une avance financi&egrave;re remboursable Afin de r&eacute;pondre aux objectifs fix&eacute;s par la loi sur la transition &eacute;nerg&eacute;tique, &agrave; savoir la production d&rsquo;au moins 10% de biogaz d&rsquo;ici &agrave; 2030, ce type de projet re&ccedil;oit le soutien financier des collectivit&eacute;s comme le confirme Bertrand Lenoir, directeur du Syndicat D&eacute;partemental d&rsquo;Energie de l&rsquo;Allier (SDE03) : &laquo; Qu&rsquo;il s&rsquo;agisse de banques publiques d&rsquo;investissement, de l&rsquo;Ademe, des fonds Feader, de la caisse des d&eacute;p&ocirc;ts et de bien d&rsquo;autres, les soutiens sont vari&eacute;s. Nous-m&ecirc;mes, SDE03, nous soutenons et accompagnons les agriculteurs qui souhaitent se lancer dans l&rsquo;aventure de la m&eacute;thanisation en proposant une avance financi&egrave;re remboursable de 200 000 &euro;. En &eacute;change, nous attendons du porteur de projet qu&rsquo;il partage son exp&eacute;rience par le biais de visites et d&rsquo;op&eacute;rations de communication comme le fait la soci&eacute;t&eacute; de Besson &raquo;. Le SDE03 qui assure aussi l&rsquo;&eacute;tude, en amont, des possibilit&eacute;s de raccordements aux r&eacute;seaux d&rsquo;&eacute;nergie. Une &eacute;nergie verte Produisant jusqu&rsquo;&agrave; 14 191 MWh chaque ann&eacute;e, le m&eacute;thaniseur de la SAS Besson Bio Energies permet d&eacute;sormais d&rsquo;alimenter l&rsquo;&eacute;quivalent de la consommation annuelle de 2 200 logements utilisant le gaz pour leur chauffage. Un constat dont se f&eacute;licite David Pinheiro : &laquo; L&rsquo;acc&egrave;s &agrave; une &eacute;nergie verte, produite &agrave; seulement quelques kilom&egrave;tres de l&rsquo;agglom&eacute;ration moulinoise participe &agrave; une &eacute;conomie &eacute;nerg&eacute;tique moins d&eacute;pendante et il me semble essentiel de prendre le virage vertueux que nous offre cette ressource en &eacute;nergie ! &raquo;.

Un méthaniseur par injection a vu le jour sur la commune de Besson. Un projet collectif porté par des agriculteurs soutenus par GRDF, les collectivités dont le SDE03.

La méthanisation, l’énergie verte issue de l’agriculture

&laquo;&nbsp;Comment acc&eacute;l&eacute;rer la transition vers la consommation de prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales dans l&rsquo;alimentation humaine &raquo; dans le cadre du projet de &laquo; R&eacute;pondre &agrave; la transition alimentaire par des produits locaux, durables et diversifi&eacute;s &raquo; ? Cap Prot&eacute;ines lance un concours baptis&eacute; "id&eacute;athon &ndash; nourrir la cr&eacute;ativit&eacute;", un concours&nbsp;d&rsquo;intelligence collective par groupe de 3 &agrave; 5 personnes qui pourront donner &laquo;&nbsp;libre cours &agrave; leur cr&eacute;ativit&eacute; individuelle et collective pour concevoir et proposer des id&eacute;es innovantes&nbsp;&raquo; en stimulant l&rsquo;imagination et la passion. La participation est gratuite et ouverte &agrave; tous&nbsp;: salari&eacute;s, particuliers, &eacute;tudiants, associations, entrepreneurs...

Ce concours aura lieu le 30 mars 2022 (inscriptions prises en compte jusqu&rsquo;au 23 mars), en simultan&eacute; dans deux villes&nbsp;: Dijon et Lille. Et c&rsquo;est le Village by CA de chacune de ces deux villes qui accueillera les candidats. Au 21 mars, 13 personnes s&rsquo;&eacute;taient inscrites pour le site de Lille et 17 &agrave; Dijon.

<div class="lireaussi">Pour en savoir plus : <a href="https://lnkd.in/dYNxk8FX">https://lnkd.in/dYNxk8FX</a> 
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<h2>D&eacute;roulement du concours et jury</h2>

Avant de d&eacute;buter la journ&eacute;e, Laurent Rosso, directeur g&eacute;n&eacute;ral de Terres Inovia, pr&eacute;sentera le contexte du d&eacute;veloppement des prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales en France et un repr&eacute;sentant de Bioeconomy for change (ex- IAR p&ocirc;le de bio&eacute;conomie dans le Grand Est) effectuera un &eacute;tat des lieux de la fili&egrave;re.

Apr&egrave;s la constitution des groupes de travail, une s&eacute;ance de deux heures trente sera consacr&eacute;e &agrave; la cr&eacute;ativit&eacute; en groupes apr&egrave;s avoir d&eacute;couvert la th&eacute;matique et les m&eacute;thodologies de cr&eacute;ativit&eacute; (quatre grands th&egrave;mes ont &eacute;t&eacute; retenus, que les participants d&eacute;couvriront le jour du concours). Le d&eacute;but d&rsquo;apr&egrave;s-midi permettra, toujours en groupe, de &laquo;&nbsp;formaliser une proposition de valeur&nbsp;&raquo; par rapport aux th&eacute;matiques travaill&eacute;es. A partir de 15h auront lieu les pitchs de pr&eacute;sentation des projets, suivis d&rsquo;une remise des prix (un ch&egrave;que de 250 &euro; par membre de l'&eacute;quipe gagnante, un diagnostic professionnel et un plan d'action r&eacute;alis&eacute;s par le start-up manager du Village by CA Nord de France pour guider le laur&eacute;at dans la mise en &oelig;uvre&nbsp;de son projet).

A Lille, les jur&eacute;s seront Fr&eacute;d&eacute;ric Bouvier de Roquette, Fr&eacute;d&eacute;ric Baudouin de SAS Improve (entreprise sp&eacute;cialis&eacute;e dans les prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales), Sergio Coco de Village by CA, Antoine Peeters de Bioeconomy for change et Fr&eacute;d&eacute;ric Fine de Terres Inovia. St&eacute;phanie Chambaron de l'Inrae, Elise Bourcier de C&amp;DAC (laboratoire conseil et d&eacute;veloppement agro-culinaire), Laurence Detry de T&eacute;r&eacute;os, Christophe Breuillet de Vitagora et Marie Dubot de Terres Univia constituent le jury de Dijon.

L&rsquo;&eacute;v&egrave;nement est organis&eacute; par Terres Univia, Terres Inovia, Le Village by CA Champagne Bourgogne, Le Village by CA Nord de France, Vitagora (association professionnelle s&rsquo;adressant &agrave; la fili&egrave;re agroalimentaire ainsi qu&rsquo;aux offreurs de solutions transverses avec pour mission de favoriser le d&eacute;veloppement, la performance industrielle, et l&rsquo;innovation de ses membres), Toaster Lab (accompagnement des entreprises de l&rsquo;agri-food en Bourgogne) et Bioeconomy for change. Le concours est &eacute;galement soutenu par Prot&eacute;ines France, la Fondation Avril et le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture et de l&rsquo;Alimentation.

Le concours est ouvert à tout le monde et aura lieu simultanément à Dijon et à Lille.

Cap Protéines lance un "idéathon" pour accélérer la consommation de protéines végétales en alimentation humaine

La tourn&eacute;e a d&eacute;marr&eacute; la semaine pass&eacute;e dans le Sud-Ouest et va se d&eacute;ployer dans toute la France jusqu&rsquo;au 25 mai. L&rsquo;occasion de d&eacute;couvrir la gamme d&rsquo;Agrowin International, constructeur bas&eacute; en Loire-Atlantique.<h2>La gamme Agrowin</h2>Le Rotawin est l&rsquo;outil embl&eacute;matique de la marque. Brevete&#769; et modulable, le strip-till rotatif &agrave; marteaux permet de re&#769;aliser plusieurs ope&#769;rations en un seul passage&nbsp;: fissuration sous bande de semis, fertilisation localise&#769;e, de&#769;fibrage du pre&#769;ce&#769;dent pour la pre&#769;paration du lit de semences. L&rsquo;outil peut aussi accueillir le semoir monograine double rangs de&#769;cale&#769;s de la marque, sinon le semoir existant.Le Plowin est un fissurateur &agrave; lames fourches &agrave; double pointes d&eacute;cal&eacute;es. Il am&eacute;liore la porosit&eacute; du sol de fa&ccedil;on homog&egrave;ne sur toute la largeur travaill&eacute;e, favorise l&rsquo;enracinement et pr&eacute;serve la mati&egrave;re organique en surface sans perturber les horizons et avec une &eacute;conomie de puissance. Le Scalpwin est un scalpeur-semeur &agrave; disques ind&eacute;pendants, travaillant sur toute la largeur &agrave; une profondeur de 2 &agrave; 3 cm.&nbsp;Quant &agrave; la tr&eacute;mie frontale pressuris&eacute;e et compartiment&eacute;e Semwin (2000 litres), elle permet d&rsquo;associer semences et/ou fertilisants, avec un r&eacute;glage du d&eacute;bit&nbsp;par distribution &eacute;lectrique, par radar ou par antenne GPS.

Agrowin International organise des journées de démonstration à travers toute la France. Jusqu’au 25 mai, c’est sur plus de 60 sites, et sur tout type de sols, que ses matériels seront mis en action.

Agrowin s’offre un tour de France

A l&rsquo;occasion d&rsquo;un webinar organis&eacute; par Solvay, Vincent Chatellier (Inrae, SFER) a pass&eacute; en revue l&rsquo;internationalisation des march&eacute;s agricoles et l&rsquo;impact de la guerre en Ukraine. Les march&eacute;s agricoles subissent des crises simultan&eacute;es, la guerre en Ukraine rench&eacute;rissant les crises pr&eacute;c&eacute;dentes, Covid, r&eacute;chauffement climatique, co&ucirc;t de l&rsquo;&eacute;nergie&hellip;&nbsp; Et, collectivement, les mondes agricoles comme politiques n&rsquo;ont pas tir&eacute; les le&ccedil;ons de la crise pr&eacute;c&eacute;dente des &eacute;meutes de la faim. &laquo;&nbsp;Nous n&rsquo;avons pas suivi les recommandations de la FAO sachant que la hausse des prix actuelle est encore plus forte que celle de 2008&nbsp;&raquo;, pointe l&rsquo;&eacute;conomiste.

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/guerre-en-ukraine-penurie-de-ble-la-tunisie-le-liban-et-lafrique-subsaharienne-en-danger" target="_blank" title="Guerre en Ukraine &ndash; La Tunisie, le Liban et l&rsquo;Afrique subsaharienne risquent de manquer de bl&eacute;&nbsp;!">Lire aussi : Guerre en Ukraine &ndash; La Tunisie, le Liban et l&rsquo;Afrique subsaharienne risquent de manquer de bl&eacute;&nbsp;!</a></div>

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Pour lui, la mobilisation des jach&egrave;res tant en France que dans l&rsquo;UE est un signe de bonne volont&eacute;, mais elle n&rsquo;aura qu&rsquo;un impact mineur sur la disponibilit&eacute; des grains&nbsp;: les agriculteurs ne vont probablement pas tous remobiliser leurs jach&egrave;res qui n&rsquo;ont de surcroit pas de gros potentiels. A titre de comparaison, les USA utilisent 130 &agrave; 140 Mt de ma&iuml;s pour les biocarburants. &laquo;&nbsp;Il conviendrait surement de faire un petit effort pour r&eacute;duire ce volume cette ann&eacute;e&nbsp;&raquo; estime l&rsquo;orateur. La question n&rsquo;est probablement pas uniquement li&eacute;e &agrave; l&rsquo;offre mais &agrave; tous les 7 param&egrave;tres qui jouent sur la volatilit&eacute; des cours des c&eacute;r&eacute;ales&nbsp;: le prix de l&rsquo;&eacute;nergie, la m&eacute;t&eacute;o, le niveau r&eacute;el ou estim&eacute; des stocks, la progression de la demande, les taux de change, les restrictions commerciales et la sp&eacute;culation.

La guerre en Ukraine impacte les &eacute;changes agricoles mondiaux qui &eacute;taient encore en croissance. &laquo;&nbsp;Le commerce mondial des produits agricoles n&rsquo;a ainsi jamais &eacute;t&eacute; aussi &eacute;lev&eacute; qu&rsquo;en 2020, malgr&eacute; le Covid, puisqu&rsquo;il a &eacute;t&eacute; multipli&eacute; par trois depuis 2000. L&rsquo;Ukraine et la Russie p&egrave;sent ensemble 4,5% des &eacute;changes, principalement sur les produits v&eacute;g&eacute;taux&nbsp;&raquo; chiffre l&rsquo;&eacute;conomiste, les productions animales ayant un poids bien inf&eacute;rieur m&ecirc;me s&rsquo;il ne faut pas oublier les poulets ukrainiens et les poissons russes.

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/guerre-en-ukraine-illusoire-de-penser-que-le-commerce-de-grains-au-depart-de-lukraine-reprendra" target="_blank" title="Guerre en Ukraine - &laquo;&nbsp;L&rsquo;Ukraine n&amp;#039;est pas en mesure de redevenir un champion de l&rsquo;export de grains avant au moins deux ou trois ans &nbsp;&raquo;">Lire aussi : Guerre en Ukraine - &laquo;&nbsp;L&rsquo;Ukraine n'est pas en mesure de redevenir un champion de l&rsquo;export de grains avant au moins deux ou trois ans &nbsp;&raquo;</a></div>

Les exportations russes n&rsquo;ont cess&eacute; de progresser, notamment apr&egrave;s l&rsquo;annexion de la Crim&eacute;e. L&rsquo;UE repr&eacute;sente 12% des exportations russes et 1,9% de nos achats. Du c&ocirc;t&eacute; des d&eacute;bouch&eacute;s, la Russie arrive en 6&egrave;me position des exportations de l&rsquo;UE. &laquo;&nbsp;Pour la France, les exportations ont d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; impact&eacute;es par l&rsquo;embargo de 2014 et nous avons une balance commerciale positive de 300 millions d&rsquo;euros avec la Russie. Nous sommes donc moins impact&eacute;s que des pays comme l&rsquo;Italie, l&rsquo;Espagne et les Pays Bas qui ach&egrave;tent beaucoup de ma&iuml;s grain. Clairement, les c&eacute;r&eacute;ales et les ol&eacute;agineux sont les plus gros dossiers&nbsp;&raquo;.

Ainsi, la Russie et l&rsquo;Ukraine repr&eacute;sentent 7,1% de la production mais 21,5% du commerce mondial des grains avec un poids variable selon l&rsquo;esp&egrave;ce (15% de l&rsquo;offre mondiale et 30% du commerce mondial en bl&eacute; par exemple). La position importatrice de l&rsquo;UE n&rsquo;a cess&eacute; de se d&eacute;grader puisque l&rsquo;Ukraine repr&eacute;sente d&eacute;sormais 53% de ses importations de ma&iuml;s grain et 87% de ses achats d&rsquo;huile de tournesol. La position dominante de l&rsquo;Ukraine sur le march&eacute; mondial des tourteaux de tournesol atteint 75%. Par effet de dominos, l&rsquo;&eacute;conomiste craint que la flamb&eacute;e des prix n&rsquo;entraine une augmentation de la d&eacute;forestation au Br&eacute;sil au profit d&rsquo;une production de soja demand&eacute;e par les march&eacute;s mondiaux. D&rsquo;o&ugrave;, pour lui, l&rsquo;importance des fili&egrave;res &laquo;&nbsp;non d&eacute;forestantes&nbsp;&raquo; car il ne faut pas compter sur une autor&eacute;gulation interne au Br&eacute;sil.

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&laquo;&nbsp;J&rsquo;ai toutefois du mal &agrave; croire que l&rsquo;Ukraine n&rsquo;aura aucune r&eacute;colte en 2022. Elles seront inf&eacute;rieures de 10 ou 20% certainement &agrave; l&rsquo;an dernier, mais elles ne seront pas nulles&nbsp;&raquo; esp&egrave;re t il. L&rsquo;&eacute;conomiste reconna&icirc;t qu&rsquo;il est&nbsp; difficile de faire des pr&eacute;visions car il existe peu de donn&eacute;es sur le niveau exact des semis qui pourront &ecirc;tre effectu&eacute;s et le carburant comme la mobilisation des hommes p&egrave;seront surement sur les r&eacute;coltes.&nbsp;

 
Enfin, pour Vincent Chatellier, le plan de r&eacute;silience pr&eacute;sent&eacute; par le gouvernement fran&ccedil;ais (dont 400 millions d&rsquo;euros pour les &eacute;leveurs sur 4 mois &agrave; partir du 15 mars) devra r&eacute;ellement &ecirc;tre fl&eacute;ch&eacute; pour soutenir les exploitations les plus fragilis&eacute;es face &agrave; la flamb&eacute;e des cours: &laquo;&nbsp;tout d&eacute;pend des modes de production mais je pense que ce sont les &eacute;leveurs porcins qui auront le plus besoin de soutien. Pour la volaille, tout d&eacute;pendra de la capacit&eacute; des op&eacute;rateurs industriels &agrave; r&eacute;percuter l&rsquo;augmentation des cours &agrave; l&rsquo;aval&nbsp;&raquo; r&eacute;sume t il. Dans tous les cas, l&rsquo;&eacute;conomiste attend une forte inflation des couts de l&rsquo;alimentation d&rsquo;ici la fin 2022.

Pour Vincent Chatellier, économiste à l’Inrae et président de la Société Française d’Economie Rurale, les grands pays exportateurs de céréales doivent déployer une stratégie commune de mobilisation de leurs stocks face aux pays les plus importateurs, souvent les plus pauvres et les plus impactés par la situation en Ukraine.

Guerre en Ukraine - "Les grands exportateurs doivent réfléchir à la mobilisation stratégique de leurs stocks"

Am&eacute;liorer l&rsquo;autonomie prot&eacute;ique des &eacute;levages et, plus g&eacute;n&eacute;ralement, de la France passe par la valorisation des graines d&eacute;j&agrave; disponibles dans le pays. &laquo;&nbsp;Nous travaillons sur les mani&egrave;res d&rsquo;am&eacute;liorer l&rsquo;efficacit&eacute; alimentaire des prot&eacute;ines depuis tr&egrave;s longtemps&nbsp;&raquo;, explique Patrick Carr&eacute;, ing&eacute;nieur proc&eacute;d&eacute; au sein de Terres Inovia. &laquo;&nbsp;La question de l&rsquo;autonomie prot&eacute;ique ne rel&egrave;ve en effet pas tant de la quantit&eacute; de prot&eacute;ines disponibles que de la disponibilit&eacute; de prot&eacute;ines concentr&eacute;es, riches en acides amin&eacute;s essentiels, digestibles par l&rsquo;animal et &eacute;conomiquement abordables&nbsp;&raquo;, a t il estim&eacute; lors d&rsquo;un webinaire organis&eacute; le 22 mars par Agrennium et l&rsquo;Acta.

Dans le cadre de Cap prot&eacute;ines (Plan prot&eacute;ines), le financement de 10M&euro; dont la R&amp;D de Terres Inovia et de l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage b&eacute;n&eacute;ficie sur deux ans (2021 et 2022) leur permettent d&rsquo;acc&eacute;l&eacute;rer des projets d&eacute;j&agrave; engag&eacute;s. Une nouvelle th&egrave;se est aussi en train de d&eacute;marrer sur l&rsquo;extraction m&eacute;canique des produits bien d&eacute;cortiqu&eacute;s, notamment en agriculture biologique mais pas uniquement.

<div class="lireaussi"> <a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/nutrition-animale-valorex-inaugure-son-nouvel-outil-de-transformation-des-legumineuse-pour-reduire" target="_blank" title="Valorex : un nouvel outil de transformation de l&eacute;gumineuses pour r&eacute;duire la d&eacute;pendance &agrave; la prot&eacute;ine v&eacute;g&eacute;tale import&eacute;e">Lire aussi : Valorex : un nouvel outil de transformation de l&eacute;gumineuses pour r&eacute;duire la d&eacute;pendance &agrave; la prot&eacute;ine v&eacute;g&eacute;tale import&eacute;e</a></div>

<h2>Gros potentiel en colza, davantage en tournesol</h2>

*Le d&eacute;corticage des graines ol&eacute;agineuses a &nbsp;en effet le potentiel d&rsquo;am&eacute;liorer significativement la richesse en prot&eacute;ines des tourteaux comme l&rsquo;ont d&eacute;j&agrave; montr&eacute; des projets de recherche pr&eacute;c&eacute;dents. Ainsi, les pellicules repr&eacute;sentent environ un tiers de la masse du tourteau de colza et leur extraction permet de passer d&rsquo;une teneur en prot&eacute;ines de 33-34% &agrave; 42%. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est encore plus marqu&eacute; chez le tournesol dont la coque repr&eacute;sente pr&egrave;s de 45% du tourteau. Un d&eacute;corticage complet de cette graine permettrait d&rsquo;obtenir des tourteaux &agrave; plus de 46% de prot&eacute;ines contre 27% dans le non-d&eacute;cortiqu&eacute;&nbsp;&raquo; d&eacute;taille l&rsquo;expert. A noter que le tourteau de tournesol HiPro, qu&rsquo;il soit produit en Ukraine ou en France (usines de Saipol &agrave; Bassens-33- et Lezoux -63-) affiche plut&ocirc;t 35% de prot&eacute;ines car il n&rsquo;est que partiellement d&eacute;cortiqu&eacute;.

Deux verrous limitent la pratique du d&eacute;corticage : la difficult&eacute; de bien d&eacute;cortiquer et celle de r&eacute;aliser une extraction m&eacute;canique de l&rsquo;huile performante apr&egrave;s d&eacute;corticage. Pour le tournesol, la question est plut&ocirc;t g&eacute;n&eacute;tique&nbsp;: les vari&eacute;t&eacute;s actuelles ont surtout &eacute;t&eacute; s&eacute;lectionn&eacute;es pour leur richesse en huile mais, dans le m&ecirc;me temps, elles se d&eacute;cortiquent difficilement&nbsp;:&nbsp;&laquo;&nbsp;nous travaillons donc avec les s&eacute;lectionneurs pour comprendre pourquoi afin d &lsquo;orienter leurs recherches vers des vari&eacute;t&eacute;s riches en huile et faciles &agrave; d&eacute;cortiquer &agrave; la fois&nbsp;&raquo; d&eacute;taille Patrick Carr&eacute;.

Les chercheurs se penchent aussi sur la digestibilit&eacute; r&eacute;elle des tourteaux pour les animaux, l&rsquo;application de certains traitements thermiques d&eacute;gradant notamment la disponibilit&eacute; de la lysine de 20 &agrave; 25%.. Il faut accroitre la solubilit&eacute; des prot&eacute;ines car chaque point de solubilit&eacute; suppl&eacute;mentaire permet un gain de 0,5 g de lysine digestible. Terres Inovia propose donc de travailler sur la pr&eacute;paration des graines pour r&eacute;duire la quantit&eacute; de solvant retenue dans le marc avant le traitement de d&eacute;solvantation.

Enfin, sur le soja, les unit&eacute;s de trituration de 10 &agrave; 25 000 t (voire&nbsp; plus), se multiplient en France, soutenues notamment par le Plan de Relance. La transformation du soja par ces unit&eacute;s de transformation territoriales d&eacute;pourvues d&rsquo;extraction par solvant fournit des tourteaux dits gras. Mais leur qualit&eacute; ne parvient pas &agrave; atteindre les niveaux obtenus exp&eacute;rimentalement &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle pilote que ce soit en termes de teneur en huile r&eacute;siduelle (8-9% vs. 5-6%) ou de solubilit&eacute; des prot&eacute;ines (50-75% vs. 75-85%).

Terres Inovia cherche &agrave; identifier les raisons pour lesquelles le changement d&rsquo;&eacute;chelle induit des pertes de performances, notamment par l&rsquo;observation du fonctionnement des unit&eacute;s industrielles, g&eacute;n&eacute;ralement &eacute;quip&eacute;e de presses Olexa, pour proposer des pistes d&rsquo;am&eacute;lioration que ce soit au niveau de la presse ou de la cuisson.

&nbsp;

Du tourteau de colza à 42% de protéines, du tourteau de tournesol à 46%, 20% de lysine récupérée… autant de valeurs dont les marchés ont besoin et que les technologies testées par Terres Inovia rendent possibles sur les graines hexagonales de colza, de tournesol et de soja.

Colza, tournesol, soja :  libérer les protéines des graines françaises

&nbsp;Contribuer au d&eacute;veloppement d&rsquo;une agriculture mara&icirc;ch&egrave;re p&eacute;ri urbaine, faciliter l&rsquo;acc&egrave;s au foncier, installer des exploitants agricoles et relocaliser la consommation, telles sont les ambitions de la Ceinture Verte Clermont Auvergne, cr&eacute;&eacute;e par Clermont Au-vergne M&eacute;tropole, la Chambre d&rsquo;agriculture du Puy-de-D&ocirc;me et la Soci&eacute;t&eacute; Ceinture Verte (SAS). Le projet est d&eacute;sormais lanc&eacute; dans le d&eacute;partement ; il fera l&rsquo;objet le 12 avril d&rsquo;une r&eacute;union publique &agrave; Gerzat. Mod&egrave;le coop&eacute;ratif La d&eacute;marche est innovante, elle repose sur la cr&eacute;ation d&rsquo;une Soci&eacute;t&eacute; coop&eacute;rative d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t collectif (SCIC) regroupant l&rsquo;ensemble des acteurs de la fili&egrave;re&nbsp;:&nbsp; les fondateurs et les mara&icirc;chers coop&eacute;rants mais aussi des partenaires institutionnels, des entreprises et tous ceux qui souhaitent participer &agrave; la r&eacute;ussite du projet. La SCIC met &agrave; disposition des porteurs de projet un &laquo;&nbsp;pack&nbsp;&raquo; standard constitu&eacute; de&nbsp; 2 ha de terrain, une serre de 1 500 m2, un b&acirc;timent de 100 m2, un syst&egrave;me d'irrigation complet et un accompagnement technico-&eacute;conomique.&nbsp; La relation contractuelle entre l&rsquo;agriculteur et la coop est g&eacute;r&eacute;e &agrave; travers la signature d&rsquo;un bail de carri&egrave;re sur le foncier et le versement d&rsquo;une cotisation mensuelle prenant en compte le remboursement des investissements.&nbsp; Dans ce sch&eacute;ma, l&rsquo;agriculteur dispose du statut d&rsquo;exploitant &agrave; titre individuel et conduit son exploitation en toute autonomie. &laquo;&nbsp;Le r&ocirc;le de la coop est de faciliter l&rsquo;installation, f&eacute;d&eacute;rer la fili&egrave;re et accompagner les producteurs sur des r&eacute;seaux de commercialisation et de distribution viables&nbsp;&raquo; explique J&eacute;r&eacute;my Alves, directeur du projet La Ceinture Verte Clermont Auvergne. Acc&egrave;s au foncier Le c&oelig;ur du projet La Ceinture Verte Clermont Auvergne repose sur la n&eacute;cessit&eacute; de faciliter l&rsquo;acc&egrave;s au foncier et garantir la p&eacute;rennit&eacute; de la production. &laquo;&nbsp;Pr&egrave;s de 50% des mara&icirc;chers diversifi&eacute;s arr&ecirc;tent au bout de 3 ans, constate J&eacute;r&eacute;my Alves. Assurer la viabilit&eacute; de leurs exploitations est donc indispensable &raquo;. La SCIC s&rsquo;engage donc &agrave; investir entre 150&nbsp;000 et 180 000 euros par site. Pour &ecirc;tre retenu, chaque site doit r&eacute;unir cinq crit&egrave;res :&nbsp; la qualit&eacute; agronomique du terrain favorable au mara&icirc;chage, l&rsquo;acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;eau, l&rsquo;acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute;, la pr&eacute;sence d&rsquo;un chemin carrossable et le caract&egrave;re constructible de (des) parcelle(s). &laquo;&nbsp;Aujourd&rsquo;hui, trois terrains de 2 ha, 6 ha et un lot de 10 ha morcel&eacute; sont en &eacute;tude de faisabilit&eacute; et les premiers porteurs de projets se manifestent&nbsp;&raquo; conc&egrave;de le directeur. Ces derniers passent une s&eacute;rie de 5 entretiens avec un charg&eacute; de recrutement et une technicienne qui s&rsquo;assurent de la viabilit&eacute; du projet et mesurent l&rsquo;accompagnement &agrave; apporter. &laquo;&nbsp;Notre objectif est de r&eacute;aliser 1 &agrave; 3 installations la 1&egrave;re ann&eacute;e de mise en place de La Ceinture Verte Clermont Auvergne, puis 5 &agrave; 10 installations par an les ann&eacute;es suivantes. &raquo; Le mod&egrave;le d&eacute;fini aujourd&rsquo;hui dans le projet se veut &laquo;&nbsp;&eacute;volutif&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Il s&rsquo;adapte &agrave; chaque territoire et dans le Puy-de-D&ocirc;me tout est &agrave; construire&nbsp;!&nbsp;&raquo;&nbsp; reconna&icirc;t le directeur.

Clermont Auvergne Métropole, la Chambre d’agriculture du Puy-de-Dôme et la Société Ceinture Verte (SAS) créent la Ceinture Verte Clermont Auvergne pour répondre aux enjeux de relocalisation alimentaire.

La Ceinture Verte Clermont Auvergne est lancée

Un fonds d&rsquo;urgence de 20 millions d&rsquo;euros &laquo;&nbsp;&agrave; la main des pr&eacute;fets, c&rsquo;est &agrave; dire au plus pr&egrave;s des r&eacute;alit&eacute;s humaines de terrain&nbsp;&raquo;, l&rsquo;activation des calamit&eacute;s agricoles, la prise en charge exceptionnelle des cotisations sociales et enfin le d&eacute;gr&egrave;vement d&rsquo;office de la Taxe fonci&egrave;re sur le foncier non b&acirc;ti (TFNB) : tel est l&rsquo;arsenal d&eacute;ploy&eacute; par le gouvernement pour soutenir les agriculteurs victimes du gel qui a s&eacute;vi du 3 au 5 avril dans de nombreuses r&eacute;gions. &Eacute;voquant &laquo;&nbsp;beaucoup de cultures&nbsp;et de r&eacute;gions terriblement affect&eacute;es&nbsp;&raquo;,&nbsp;Jean Castex a charg&eacute; le ministre de l&rsquo;Agriculture d&rsquo;affiner le diagnostic de la situation dans les jours prochains.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/accidents-climatiques-s-assurer-ou-non-quelles-differences" target="_blank" title="">Accidents climatiques : s&rsquo;assurer ou non, quelles diff&eacute;rences ?</a>
</aside>
Cet &eacute;pisode survient un an exactement apr&egrave;s le gel catastrophique d&rsquo;avril 2021, pour lequel le gouvernement avait mobilis&eacute; un fonds exceptionnel d&rsquo;un milliard d&rsquo;euros, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-gel-une-aide-complementaire-pour-les-assures" target="_blank">dont la proc&eacute;dure n&rsquo;est pas encore totalement sold&eacute;e</a>.<h2>Des retenues d'eau au service de l'aspersion</h2>En avril 2021 et avril 2022, de l&rsquo;eau a n&eacute;anmoins coul&eacute; sous les ponts avec d&rsquo;une part la promulgation de la loi r&eacute;formant compl&egrave;tement les dispositifs des calamit&eacute;s agricoles et de l&rsquo;assurance multirisque climatique, et d&rsquo;autre part <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/varenne-de-l-eau-les-engagements-du-gouvernement" target="_blank">les conclusions du Varenne de l&rsquo;eau, portant notamment sur la mobilisation et la gestion de la ressource en eau et l&rsquo;adaptation de l&rsquo;agriculture au changement climatique</a>. Sur ce point, au cours de son d&eacute;placement dans le Tarn-et-Garonne, le Premier ministre a appel&eacute; &agrave; &laquo;&nbsp;amplifier&nbsp;&raquo; les leviers d&rsquo;adaptation &eacute;voquant &laquo;&nbsp;les tour anti-gel, l&rsquo;aspersion avec des petites retenues d&rsquo;eau qui doivent &ecirc;tre faites comme je vois ici en Tarn-et-Garonne dans un cadre consensuel&nbsp;&raquo;.Jean Castex a aussi appel&eacute; &agrave; amplifier &laquo;&nbsp;nos efforts de recherche et d&rsquo;innovation&nbsp;&raquo;, en recourant par exemple &agrave; &laquo;&nbsp;des vari&eacute;t&eacute;s &agrave; floraison plus tardive pour &ecirc;tre mieux prot&eacute;g&eacute; des &eacute;pisodes de gel&nbsp;&raquo;.S&rsquo;agissant des mesures d&rsquo;adaptation au changement climatique, l&rsquo;ensemble des fili&egrave;res agricoles doit rendre sa copie d&rsquo;ici &agrave; la fin de l&rsquo;ann&eacute;e. La fili&egrave;re viticole a d&eacute;j&agrave; finalis&eacute; la sienne.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vignoble-les-7-pistes-pour-dejouer-le-changement-climatique" target="_blank" title="">Vignoble&nbsp;: les 7 pistes pour d&eacute;jouer le changement climatique</a>
</aside>

En déplacement chez un arboriculteur du Tarn-et-Garonne, qui a perdu 80% de sa récolte de prunes, le Premier ministre Jean Castex a annoncé plusieurs mesures d’aide aux sinistrés. Il a aussi appelé à amplifier les leviers d’adaptation au changement climatique.

Gel : un fonds d’urgence de 20 millions d’euros parmi d’autres mesures

En effet, il n&rsquo;existe aucun recensement global des dons des acteurs agricoles en France. On conna&icirc;t les dons organis&eacute;s par SOLAAL mais il y en a d&rsquo;autres. Il s&rsquo;agit de mettre en place un syst&egrave;me de remont&eacute;es d&rsquo;informations de l&rsquo;ensemble des dons de produits agricoles alimentaires via, notamment, les organisations professionnelles agricoles et alimentaires, ainsi que les interprofessions. L&rsquo;objectif est donc de recenser toute la g&eacute;n&eacute;rosit&eacute; du monde agricole, y compris les dons hors SOLAAL, pour avoir une vision globale de la g&eacute;n&eacute;rosit&eacute; de la Ferme France.Lanc&eacute;e par SOLAAL en 2019, la webapplication <a href="https://dons.solaal.org/login" target="_blank">dons.solaal.org</a> permet aux donateurs du secteur agricole de d&eacute;clarer directement leurs dons via leur smartphone ou ordinateur. L&rsquo;application &eacute;volue et s&rsquo;ouvre ainsi aux donateurs qui r&eacute;alisent des dons hors du r&eacute;seau SOLAAL. En effet, cette nouvelle fonctionnalit&eacute; permet de d&eacute;clarer ses dons et les enregistrer, annuellement par exemple.SOLAAL s&rsquo;engage &agrave; mettre en avant ces donateurs dont la solidarit&eacute; pouvait &ecirc;tre m&eacute;connue jusqu'alors, avec leur accord pr&eacute;alable.SOLAAL a initi&eacute; ce projet d&egrave;s 2013 et se r&eacute;jouit de son aboutissement, qui permettra de mettre en lumi&egrave;re toute la solidarit&eacute; et la g&eacute;n&eacute;rosit&eacute; du secteur agricole.&nbsp;Capture d'&eacute;cran de la Webapp avec la nouvelle fonctionnalit&eacute;

Lors d’une conférence de presse au Salon International de l’Agriculture (SIA), Angélique Delahaye, présidente de SOLAAL, a annoncé la création d’un Observatoire national des dons agricoles.

Création de l’Observatoire national des dons agricoles

Au vu du nombre d&rsquo;&eacute;levages touch&eacute;s<a href="https://www.reussir.fr/lesmarches/grippe-aviaire-la-filiere-volaille-face-la-plus-grave-crise-sanitaire-de-son-histoire" target="_blank"> par la grippe aviaire</a> (1 164 foyers au 4 avril 2022 dont 733 dans trois d&eacute;partements, Loire-Atlantique, Vend&eacute;e, Maine-et-Loire), &laquo;&nbsp;il est tr&egrave;s probable que l&rsquo;avifaune sauvage le soit &eacute;galement. Dans ce contexte, il est important d&rsquo;accro&icirc;tre sa vigilance face au risque de botulisme chez les bovins&nbsp;&raquo;, alerte Laurent Delobel, directeur du GDS de Loire-Atlantique. Le botulisme, est rappelons-le, une maladie mortelle, li&eacute; &agrave; l&rsquo;ingestion par le bovin d&rsquo;une toxine s&eacute;cr&eacute;t&eacute;e par une bact&eacute;rie r&eacute;sistante dans l&rsquo;environnement (sols, eau de ruissellement) et qui se d&eacute;veloppe particuli&egrave;rement dans les fourrages conserv&eacute;s ou dans l&rsquo;eau. Cette bact&eacute;rie (et sa toxine) se retrouve dans les cadavres d&rsquo;oiseaux ou de petits animaux (rongeurs, autres&hellip;) et peut contaminer les r&eacute;serves d&rsquo;eau, un silo, une p&acirc;ture, la liti&egrave;re, les aliments stock&eacute;s ou l&rsquo;environnement de mani&egrave;re g&eacute;n&eacute;rale.

C&rsquo;est pourquoi, &laquo;&nbsp;on conseille aux &eacute;leveurs de prendre certaines pr&eacute;cautions avant les ensilages d&rsquo;herbe pour limiter le risque de botulisme. Dans la mesure du possible, il faut v&eacute;rifier l&rsquo;absence de cadavres, notamment d&rsquo;oiseaux) avant la r&eacute;colte et la conservation des fourrages ensil&eacute;s et enrubann&eacute;s&nbsp;&raquo;, souligne Laurent Delobel.

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/mieux-comprendre-la-biosecurite-pour-ameliorer-les-pratiques-0" target="_blank">Mieux comprendre la bios&eacute;curit&eacute; pour am&eacute;liorer les pratiques</a></div>

Au p&acirc;turage, le GDS conseille de porter une attention particuli&egrave;re aux points d&rsquo;eau naturels utilis&eacute;s pour l&rsquo;abreuvement et aux abreuvoirs afin de v&eacute;rifier l&rsquo;absence de cadavres.

<h3>Attention &agrave; l&rsquo;utilisation des fumiers de volailles</h3>

L&rsquo;utilisation des fumiers de volailles est &agrave; proscrire sur prairies, qu&rsquo;elles soient fauch&eacute;es ou p&acirc;tur&eacute;es. &laquo;&nbsp;La r&eacute;glementation pr&eacute;voit par ailleurs, un d&eacute;lai de 60 jours avant l&rsquo;&eacute;pandage. Au regard des d&eacute;peuplements actuels en fili&egrave;re avicole, la majeure partie des volumes de fumier sera inutilisable avant les semis de ma&iuml;s. Si le chaulage permet de diminuer la charge en agents pathog&egrave;nes dans les fumiers, il leur fait &eacute;galement perdre une grande partie de leur pouvoir agronomique. Si ces fumiers se retrouvent stock&eacute;s en bout de champ, il est primordial, en termes de bios&eacute;curit&eacute;, de les b&acirc;cher et de les cl&ocirc;turer, pour limiter le risque de diffusion dans la faune sauvage et dans l&rsquo;environnement.&nbsp;&raquo;

Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/la-loi-de-sante-animale-sapplique-depuis-le-21-avril-2021" target="_blank">La Loi de sant&eacute; animale s&rsquo;applique depuis le 21&nbsp;avril 2021</a>

Sympt&ocirc;mes

Une fois la toxine ing&eacute;r&eacute;e par les bovins, et apr&egrave;s une incubation moyenne de quelques heures &agrave; 2 &ndash; 3 jours, les animaux concern&eacute;s pr&eacute;sentent des signes de paralysie flasque&nbsp;: perte d'app&eacute;tit, abattement, d&eacute;marche vacillante, chute, puis le bovin reste couch&eacute;, difficult&eacute;s pour mastiquer, pour avaler, la langue peut rester pendante &agrave; l'ext&eacute;rieur de la bouche, la temp&eacute;rature reste normale.

Dans la plupart des cas, les signes &eacute;voluent progressivement vers la mort par asphyxie respiratoire. La gu&eacute;rison est tr&egrave;s rare, mais possible dans les formes att&eacute;nu&eacute;es.

Il n'y a pas de contagion d'un animal &agrave; l'autre mais ingestion par plusieurs bovins, d'aliment (ou d'eau) contamin&eacute;. L'atteinte d'une grande partie d'un troupeau est parfois rendue possible lors de l'utilisation d'une m&eacute;langeuse destin&eacute;e &agrave; homog&eacute;n&eacute;iser la ration alimentaire.

Avec les ensilages d’herbe à venir et dans un contexte de grippe aviaire, le GDS de Loire-Atlantique tient à attirer l’attention des éleveurs sur le risque de botulisme.

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