[Rétro 2023] En janvier, la nouvelle assurance récolte est arrivée

Entrée en vigueur le 1er janvier 2023, la réforme de l’assurance récolte met fin au régime des calamités agricoles au profit d’une couverture universelle, reposant sur le partage du risque entre État, agriculteurs et assureurs. Les cours du blé pâtissent de la hausse de la parité euro-dollar, impactant la compétitivité du blé français. Dans le Tarn-et-Garonne, on arrache des pommiers, faute de... compétitivité, et de « francisation » de pommes polonaises.

Assurance récolte 2023-2025 (1/2) : la réforme en 6 graphiques et 6 groupes d’espèces

[Actu] La loi du 2 mars 2022 instaure une couverture universelle contre les risques climatiques Elle repose sur une architecture à trois étages, correspondant à trois niveaux d’intensité de pertes. En-deçà de 20% de pertes, les conséquences relèvent de la responsabilité de l’exploitant, car ce seuil n’est ni assurable, ni indemnisable. Au-delà de 20% de pertes, l’exploitant peut se couvrir avec une assurance multirisque climatique, subventionnée à hauteur de 70% avec une franchise subventionnable dès 20%. Passé un seuil de pertes exceptionnelles, variable selon les espèces, le Fonds de solidarité nationale (FSN) est activé, mais les taux d’indemnisation sont plus importants pour les assurés... La suite ici.

En avril 2021, l’épisode de gel massif est qualifié par Julien Denormandie, alors ministre de l’Agriculture, de « plus grande catastrophe agronomique de ce début de XXIème siècle » (Crédit photo : R. Lecocq)
En avril 2021, l’épisode de gel massif est qualifié par Julien Denormandie, alors ministre de l’Agriculture, de « plus grande catastrophe agronomique de ce début de XXIème siècle » (Crédit photo : R. Lecocq)

[Vidéo] Déprime sur les cours du blé

[Vidéo] En janvier 2023, le cours du blé rendu Rouen revient quasiment sur ses niveaux d’avant la guerre en Ukraine, déclenchée le 24 février 2022. La macroéconomie influence fortement les marchés, et notamment la remontée de la parité euro-dollar, explique alors Arthur Portier, consultant chez Agritel. La suite ici.

La hausse des disponibilités et de la parité euro-dollar fait baisser les cours du blé (Capture d’écran : Adèle Magnard)
La hausse des disponibilités et de la parité euro-dollar fait baisser les cours du blé (Capture d’écran : Adèle Magnard)

L’arrachage des pommiers, seule issue face à la casse des prix

[Reportage] Les producteurs dénoncent un prix d’achat de 0,3 €/kg alors que leur prix de revient est de 0,5 €/kg. Les transformateurs sont aussi dans leur viseur, ainsi que la « francisation » des pommes importées. La filière redoute un vaste plan d’arrachage. La suite ici.

A l’appel de l’ANPP et de la FNPF, les producteurs de pommes ont mené des actions coup de poing dans cinq départements de cinq régions distinctes (Crédit photo : FDSEA 82)
A l’appel de l’ANPP et de la FNPF, les producteurs de pommes ont mené des actions coup de poing dans cinq départements de cinq régions distinctes (Crédit photo : FDSEA 82)