Un accélérateur agroécologique au service des PME-ETI

Dans le cadre du Plan de relance, le ministère de l’Agriculture et Bpifrance proposent un accompagnement sur mesure à 20 entreprises opérant dans les secteurs de l’agroéquipement, de l’agriculture de précision, du biocontrôle et des protéines alternatives.

Depuis 2015, la banque publique d’investissement Bpifrance propose aux entreprises une forme d’accompagnement extra-financier, baptisé « accélérateur ». Pendant 18 mois, les entreprises sélectionnées bénéficient d’un panel d’outils incluant des conseils sur mesure avec suivi individualisé, un programme de formation co-construit avec une grande école de management, des journées filières et des rencontres « business ». Le tout premier objectif d’un accélérateur est de soutenir la croissance et le développement des entreprises, en France et à l’international. Il a aussi vocation à améliorer l’offre produit via le levier de la recherche et développement. Il est également doté d’une dimension ressources humaines autour de la valorisation des métiers (attirer et gérer les talents).

Accélérateur Agroécologie

Depuis 2015, Bpifrance a porté 95 accélérateurs dans toutes les filières. Dans le cadre du Plan de relance, le ministère de l’Agriculture et Bpifrance se sont associés pour lancer un accélérateur dédié à l’agroécologie, une première. Il cible les entreprises œuvrant dans les secteurs de l’agroéquipement, de l’agriculture de précision, du biocontrôle et des protéines alternatives. Il a pour partenaires filières Axema, le syndicat des industriels de l’agroéquipement, IBMA (Association française des entreprises de produits de biocontrôle) et Protéines France, un consortium d’entreprises créé en 2017 et ayant vocation à favoriser le développement des protéines végétales et de nouvelles ressources (algues, insectes...).

L’accélérateur agroécologie cible les entreprises réalisant un chiffre d’affaires minimum de deux millions d’euros. En-deçà de 10 millions d’euros, le nombre de journées de conseil s’établit à 12,5 contre 30 journée au-delà de 10 millions d’euros, moyennant un reste à charge respectif de 16 000 euros et 30 000 euros pour l’ensemble du programme.

Selon une étude d’impact réalisée par le CNRS, les entreprises ayant bénéficié d’un accélérateur ont vu leur chiffre d’affaires croître de 10% (période 2019-2021), le chiffre d’affaires à l’export progressant quant à lui de 15% (période 2019-2020). Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 1er février 2022.