877,5 millions d’euros pour accélérer la 3ème révolution agricole

Dans le cadre du 4ème Programme d’investissements d’avenir, 428 millions d’euros sont alloués à la stratégie « systèmes agricoles durables et équipements agricoles contribuant à la transition écologique » et 449,5 millions d’euros à la stratégie « alimentation durable et favorable à la santé ».

« Pour réussir cette nouvelle révolution, de l’alimentaire saine, durable et traçable, ce sont les trois objectifs que nous devons nous donner pour 2030, nous devons investir dans trois révolutions qui vont en quelque sorte être la suite de la révolution mécanique et de la révolution chimique que l’on a connue : le numérique, la robotique, la génétique. Ce sont les trois transformations essentielles, et ça passe par de l’investissement là aussi et des technologies de rupture ». Le 12 octobre dernier, le président de la République présentait le Plan France 2030, visant à développer la compétitivité industrielle et les technologies d’avenir, doté de 30 milliards d’euros sur cinq ans, dont deux milliards d’euros pour le secteur agricole.

Deux stratégies, trois vocations

Le gouvernement vient d’y adjoindre la somme de 877,5 millions d’euros, dans le cadre du 4ème Plan d’investissements d’avenir (PIA4). Celui-ci s’adresse aux entreprises (start-up, PME, ETI...) et prend la forme d’appels à projet, soit pour financer des projets de recherche et développement, soit pour accélérer des solutions existantes et leur permettre de changer d’échelle, soit pour rendre accessible des solutions utiles aux agriculteurs.

Le PIA4 obéit à deux stratégies distinctes. Dotée 428 millions d’euros, la première consiste à accélérer la transition écologique et l’adaptation de l’agriculture au changement climatique en soutenant l’innovation dans les domaines du numérique, de la robotique et de la génétique. La seconde stratégie, dotée de 449,5 millions d’euros, vise à concevoir et à déployer les solutions pour une alimentation plus durable et favorable à la santé (protéines végétales, ferments, blockchain, emballages...).

Ces deux stratégies ont fait l’objet d’une co-construction avec les filières et les syndicats professionnels (Axema, RobAgri, IBMA, UFS, FNAR, FNEDT, IFIP, ANIA, coopératives agricoles, Adepale...).