&laquo;&nbsp;Pour un Ch&egrave;que Alimentaire p&eacute;renne&nbsp;!&nbsp;&raquo; Tel est l&rsquo;appel de la FNSEA et de La Coop&eacute;ration Agricole (LCA) qui invitent banques alimentaires, associations locales d&rsquo;aide, &eacute;piceries soliadires, collectivit&eacute;s, monde agricole, distributeurs&hellip; -bref, tous les acteurs de la cha&icirc;ne alimentaire et de la solidarit&eacute;- &agrave; rejoindre le Collectif.

&laquo;&nbsp;Dans un contexte d&rsquo;inflation galopante, jamais les prix alimentaires n&rsquo;ont &eacute;t&eacute; aussi hauts, jamais il n&rsquo;y a eu autant de pr&eacute;caires alimentaires. C&rsquo;est bien l&rsquo;&eacute;chec du leitmotiv du &ldquo;pas cher alimentaire&rdquo; pr&ocirc;n&eacute; par les distributeurs&nbsp;&raquo;, constate Christiane Lambert, pr&eacute;sidente de la FNSEA, lors d&rsquo;une conf&eacute;rence de presse sur le sujet le 7 juin. 10 millions de personnes en France vivent sous le seuil de pauvret&eacute; et 5,5 millions ont recours &agrave; l&rsquo;aide alimentaire. L&rsquo;alimentation est le 4e poste de d&eacute;penses des m&eacute;nages (apr&egrave;s se loger, se d&eacute;placer, se connecter/t&eacute;l&eacute;phone et est souvent la variable d&rsquo;ajustement. &laquo;&nbsp;La part de l&rsquo;alimentation dans les budgets est pass&eacute;e de 30 % &agrave; moins de 15 % (12 % aujourd&rsquo;hui)&nbsp;&raquo;, illustre Dominique Charg&eacute;, pr&eacute;sident de la Coop&eacute;ration Agricole.

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<h2>Une id&eacute;e vieille comme le monde (ou presque) mais qui bloque en raison de son co&ucirc;t</h2>

Le nouveau Collectif (FNSEA, LCA, JA, Solaal, MSA, associations locales de dons&hellip;) revendique la fin de la destruction de valeur des fili&egrave;res agri-agro-alimentaires et l&rsquo;accompagnement des plus pr&eacute;caires avec un ch&egrave;que (ou une carte) alimentaire, en compl&eacute;mentarit&eacute; de ce qui est d&eacute;j&agrave; fait par les associations et banques alimentaires. &laquo;&nbsp;Nous voulons un ch&egrave;que dans la dur&eacute;e, prendre part au d&eacute;bat public et &ecirc;tre force de propositions en France mais aussi au niveau europ&eacute;en (Feader)&nbsp;&raquo;, r&eacute;sume Christiane Lambert.

L&rsquo;id&eacute;e d&rsquo;un ch&egrave;que alimentaire ne date pas d&rsquo;hier. Interfel r&eacute;clame depuis de nombreuses ann&eacute;es un ch&egrave;que fruits et l&eacute;gumes.

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/consommation-emballages-communication-recherche-gastronomie-les-enjeux-et-defis-de-la-filiere-pour" target="_blank">Consommation, emballages, communication, recherche, gastronomie&hellip; Les enjeux et d&eacute;fis de la fili&egrave;re fruits et l&eacute;gumes pour 2022</a></div>

La loi Climat-R&eacute;silience vot&eacute;e en ao&ucirc;t 2021 avait grav&eacute; la mise en place d&rsquo;un ch&egrave;que, un rapport avait &eacute;t&eacute; demand&eacute;, certains op&eacute;rateurs audit&eacute;s. Mais les r&eacute;sultats de ce rapport sont encore attendus. Si &ccedil;a bloque au niveau de Bercy, c&rsquo;est pour une raison de co&ucirc;t, difficile &agrave; estimer (3&euro;/jour&nbsp;?) et qui va forc&eacute;ment &ecirc;tre cons&eacute;quent, ont estim&eacute; les syndicats.

En parall&egrave;le, face au contexte &eacute;conomique, le nouveau gouvernement a &eacute;voqu&eacute; une mise en &oelig;uvre d&rsquo;un ch&egrave;que alimentaire en deux temps, avec en premier lieu une mesure d&rsquo;urgence de type ch&egrave;que inflation.

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Ch&egrave;que inflation&nbsp;: premi&egrave;re mesure d&rsquo;urgence (par Agra presse). La Premi&egrave;re ministre Elisabeth Borne a d&eacute;taill&eacute; le 7 juin sur France Bleu la mesure d&rsquo;urgence pr&eacute;vue dans le futur dispositif de ch&egrave;que alimentation pour les m&eacute;nages les plus modestes. &laquo; Ce sera une aide vers&eacute;e directement sur le compte en banque, en une fois, tenant compte naturellement du nombre d&rsquo;enfants dans la famille &raquo;, a-t-elle d&eacute;clar&eacute; sans pr&eacute;ciser le montant de base. &laquo; C&rsquo;est quelque chose qui peut se mettre en place &agrave; la rentr&eacute;e &raquo;, a-t-elle ajout&eacute;.

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<h2>P&eacute;rennit&eacute;, simplicit&eacute;, accessibilit&eacute;, sans stigmatisation&nbsp;: des conditions sine qua non pour le Collectif</h2>

La FNSEA et LCA militent pour que cette mesure d&rsquo;urgence s&rsquo;accompagne r&eacute;ellement d&rsquo;une deuxi&egrave;me mesure, p&eacute;renne&nbsp;: un ch&egrave;que non conditionn&eacute; &agrave; une dur&eacute;e pr&eacute;cise ou une situation &eacute;conomique donn&eacute;e.

&nbsp;&laquo;&nbsp;Quels b&eacute;n&eacute;ficiaires&nbsp;? Quels montants&nbsp;? Quels produits&nbsp;? On n&rsquo;est pas &agrave; ce niveau de d&eacute;tails et ce sont les Pouvoirs publics qui fixeront. Mais nous voulons un acc&egrave;s &agrave; une alimentation &eacute;quilibr&eacute;e et durable, sans stigmatisation quant aux produits, aux lieux d&rsquo;achat, &agrave; l&rsquo;utilisation.&nbsp;&raquo;

Pour atteindre son objectif, le Ch&egrave;que Alimentaire doit donc, selon les parties prenantes, r&eacute;pondre &agrave; quatre fondamentaux essentiels :

&bull;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; il doit &ecirc;tre p&eacute;renne

&bull;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; il doit &ecirc;tre simple, afin que les ayants-droit ne rencontrent aucune difficult&eacute; &agrave; y avoir acc&egrave;s et &agrave; l'utiliser ;

&bull;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; il doit &ecirc;tre accessible, en permettant aux b&eacute;n&eacute;ficiaires de l'utiliser dans tous les canaux de distribution sans restriction afin de couvrir toutes les habitudes de consommation et tous les territoires ; 78 % des achats alimentaires se font en effet en GMS, rappellent les syndicats.

&bull;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; il doit concerner tous les produits alimentaires, bruts ou transform&eacute;s, d'origine animale ou v&eacute;g&eacute;tale (pour conserver la &laquo;&nbsp;libert&eacute; de consommer&nbsp;&raquo;), et inciter &agrave; consommer local, avec des garanties solides sur l'origine. &laquo;&nbsp;Nous &eacute;tudions tout ce que nous autorisent la r&eacute;glementation, PAT, etc.&nbsp;&raquo;.

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Enfin, les acteurs rappellent l&rsquo;importance d&rsquo;un accompagnement p&eacute;dagogique. &laquo;&nbsp;Nous [FNSEA] militons aussi pour une &eacute;ducation &agrave; l&rsquo;alimentation avec 1h de cours sur l&rsquo;&eacute;quilibre alimentaire &agrave; l&rsquo;&eacute;cole. Donner acc&egrave;s &agrave; des fruits et l&eacute;gumes ne sert &agrave; rien si derri&egrave;re on ne sait pas comment les cuisiner. Savoir cuisiner &agrave; partir de produits bruts moins chers permet de se nourrir de mani&egrave;re &eacute;quilibr&eacute;e et accessible&nbsp;&raquo;, rappelle Christiane Lambert.

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/pourquoi-inscrire-l-education-a-l-alimentation-dans-les-programmes-scolaires" target="_blank">Pourquoi inscrire l&rsquo;&eacute;ducation &agrave; l&rsquo;alimentation dans les programmes scolaires ?</a></div>

En parallèle de la mesure d’urgence annoncée par le gouvernement, les syndicats ont exprimé leurs revendications pour une mesure pérenne, sans stigmatisation des ayants-droits, afin d’accompagner les précaires alimentaires et de redonner de la valeur à la chaîne agri-alimentaire.

La FNSEA et La Coopération Agricole lance le Collectif pour un Chèque alimentaire pérenne

"Dans l'urgence, avec l'inflation, ce sera une aide vers&eacute;e directement sur le compte en banque, en une fois, tenant compte naturellement du nombre d'enfants dans la famille", a d&eacute;taill&eacute; sur France Bleu la Premi&egrave;re ministre.Cette premi&egrave;re aide pourrait s'&eacute;lever "&agrave; 150 euros", a dit Dominique Charg&eacute;, pr&eacute;sident de La coop&eacute;ration agricole, lors d'une conf&eacute;rence de presse conjointe avec la FNSEA sur le ch&egrave;que alimentaire.Le gouvernement a indiqu&eacute; que dans un second temps, "une r&eacute;flexion" serait lanc&eacute;e sur "un dispositif cibl&eacute; pour permettre &agrave; tous les Fran&ccedil;ais d'acc&eacute;der &agrave; des produits de qualit&eacute;, des produits bio", a-t-elle ajout&eacute;. Ce ch&egrave;que alimentaire, destin&eacute; &eacute;galement aux plus modestes, permettant d'acheter des produits alimentaires locaux, durables voire bio est une promesse de campagne d'Emmanuel Macron.Repiqu&eacute;e parmi les propositions de la Convention citoyenne, et m&ecirc;me d&eacute;j&agrave; inscrite dans la loi Climat et R&eacute;silience &agrave; l'&eacute;t&eacute; 2021, l'id&eacute;e d'un tel ch&egrave;que circule depuis deux ans, sans jamais avoir &eacute;t&eacute; mise en oeuvre. Le gouvernement a donc opt&eacute; pour "deux dispositifs" : une aide &agrave; l'inflation et une "r&eacute;flexion" sur ce ch&egrave;que alimentation."Nous nous attachons &agrave; mettre un pied dans la porte pour que le gouvernement ne change pas d'avis, on tient &agrave; cette mesure structurelle", a dit Christiane Lambert, pr&eacute;sidente de la FNSEA.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/cheque-alimentaire-la-fnsea-et-la-cooperation-agricole-dans-les-starting-blocks" target="_blank" title="">Ch&egrave;que alimentaire : la FNSEA et La coop&eacute;ration agricole dans les starting-blocks</a>
</aside>
Pour les "gros rouleurs" qui font face &agrave; la flamb&eacute;e des prix des carburants, dans le sillage de l'invasion russe de l'Ukraine le 24 f&eacute;vrier, Elisabeth Borne a confirm&eacute; que la ristourne de 18 centimes sur les carburants, qui devait se terminer le 31 juillet, serait prolong&eacute;e en ao&ucirc;t. Et "pour ceux qui font beaucoup de kilom&egrave;tres par jour soit pour se rendre &agrave; leur travail, soit dans le cadre de leur travail", un dispositif "se mettra en place (...) &agrave; la rentr&eacute;e pour (les) accompagner", a ajout&eacute; la cheffe du gouvernement.

Elisabeth Borne a annoncé le 7 juin qu'une aide serait versée "à la rentrée" aux plus modestes qui font face à la hausse des prix, et qu'à cette échéance serait aussi mis en place un dispositif d'aide aux "gros rouleurs" confrontés à la hausse des prix des carburants.

Inflation : une aide pour les plus modestes versée "à la rentrée"

Loc&rsquo;Avantage remplace le dispositif Cosse ancien ou Louer abordable depuis le 1er mars 2022. Il ambitionne d&rsquo;accompagner ceux qui connaissent le plus de difficult&eacute; &agrave; se loger, en raison des tarifs &eacute;lev&eacute;s des loyers. Ainsi, le dispositif incite &agrave; augmenter le nombre de biens immobiliers en location accessibles &agrave; des tarifs pr&eacute;f&eacute;rentiels. Il est &agrave; noter que Loc&rsquo;Avantage s&rsquo;inscrit dans la continuit&eacute; de son pr&eacute;d&eacute;cesseur.<h2>Loc&rsquo;Avantages : &agrave; quelles conditions ?</h2>Concr&egrave;tement, pour profiter de l&rsquo;avantage, valable jusque fin 2024, deux conditions importantes sont &agrave; respecter. En premier lieu, il faut que le loyer propos&eacute; soit inf&eacute;rieur aux prix des loyers du march&eacute; local. En second lieu, les ressources du locataire ne doivent pas d&eacute;passer le plafond de ressources fix&eacute; par l&rsquo;Etat.Le propri&eacute;taire bailleur doit aussi remplir d&rsquo;autres engagements. Il faut qu&rsquo;il s&rsquo;engage &agrave; louer pour une dur&eacute;e minimale de 6 ans, que le bien ne soit pas meubl&eacute; et qu&rsquo;une convention soit sign&eacute;e avec l&rsquo;Anah (l&rsquo;Agence nationale de l&rsquo;Habitat). Enfin, s&rsquo;ils sont membres de la m&ecirc;me famille que le propri&eacute;taire, les locataires ne sont pas &eacute;ligibles au dispositif. &Agrave; partir du moment o&ugrave; tous les crit&egrave;res du dispositif sont respect&eacute;s, la r&eacute;duction d&rsquo;imp&ocirc;t est accord&eacute;e chaque ann&eacute;e, sans limitation dans le temps tant que le locataire est en place.<h2>Jusqu&rsquo;&agrave; 65% de r&eacute;duction d&rsquo;imp&ocirc;t</h2>Plus les propri&eacute;taires bailleurs r&eacute;duiront leur loyer, et plus la r&eacute;duction d&rsquo;imp&ocirc;t dont ils b&eacute;n&eacute;ficieront sera &eacute;lev&eacute;e. En effet, le dispositif Loc&rsquo;Avantage incite &agrave; louer moins cher et trois niveaux de loyers sont propos&eacute;s. Le niveau Loc 1 permet une r&eacute;duction d&rsquo;imp&ocirc;t de 15%, avec le niveau Loc 2, la r&eacute;duction monte &agrave; 30%. Elle s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 65% au niveau Loc 3&nbsp; (uniquement en cas d&rsquo;interm&eacute;diation locative). Sur le site de l&rsquo;Anah, vous pouvez simuler le montant des loyers plafonds par commune.&nbsp;<h2>L&rsquo;interm&eacute;diation locative</h2>La majoration de la r&eacute;duction d&rsquo;imp&ocirc;t est rendue possible en cas de recours aux services d&rsquo;un tiers agr&eacute;&eacute; par l&rsquo;Etat (une association, une agence immobili&egrave;re sociale&hellip;)&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Si vous optez pour l&#039;interm&eacute;diation locative, avec un niveau de loyer Loc 2 ou Loc 3 vous b&eacute;n&eacute;ficiez en plus de la r&eacute;duction d&#039;imp&ocirc;t d&rsquo;une prime de 2000 &euro; en cas de recours au mandat de gestion ou de la somme de 1000 &euro; en cas de recours &agrave; la location &agrave; une association agr&eacute;&eacute;e. Enfin, lorsque la surface du bien est inf&eacute;rieure &agrave; 40 m2, la prime est encore major&eacute;e de 1 000 euros.
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À condition de proposer un loyer qui se situe en dessous des tarifs du marché, les propriétaires bailleurs peuvent disposer d’un coup de pouce fiscal. Explications.

Alléger son impôt grâce au dispositif « Loc’Avantage »

Oofrais, la filiale de Sofrilog, a annonc&eacute; l&rsquo;ouverture, le 1er juin dernier, d&rsquo;une nouvelle plateforme de logistique urbaine &agrave; Strasbourg (Bas-Rhin). Elle s&rsquo;inscrit dans une longue liste d&rsquo;installations du sp&eacute;cialiste de la livraison du dernier kilom&egrave;tre en temp&eacute;rature dirig&eacute;e (Caen, Rouen, Le Havre, Lille, Rungis, Avignon, Bordeaux, Lyon).

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/ile-de-france-le-chiffre-d-affaires-de-rungis-a-depasse-10-mdeu-en-2021" target="_blank" title="Ile-de-France : le chiffre d&rsquo;affaires de Rungis a d&eacute;pass&eacute; 10 Md&euro; en 2021">Ile-de-France : le chiffre d&rsquo;affaires de Rungis a d&eacute;pass&eacute; 10 Md&euro; en 2021</a></div>

Le site de cross-docking, d&rsquo;une surface de 150 m2, est situ&eacute; sur le march&eacute; d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t national de Strasbourg &agrave; 500 m de l&rsquo;hypercentre et permet le stockage et la pr&eacute;paration de commandes en proximit&eacute; en sec, frais et surgel&eacute;. L&rsquo;ouverture de cette nouvelle plateforme s&rsquo;inscrit dans l&rsquo;accompagnement du client d&rsquo;Oofrais &agrave; Lille, Forezia, distributeur alimentaire de produits snacking qui se d&eacute;veloppe sur la capitale alsacienne.

Oofrais pr&eacute;voit une moyenne de 60 livraisons par jour du site du MIN de Strasbourg. Elles seront assur&eacute;es par un v&eacute;hicule l&eacute;ger Oofrais et trois poids lourds Sofrilog.

En s&rsquo;appuyant sur son offre multiformat et une croissance de 15 % par an, Oofrais pr&eacute;voit l&rsquo;implantation d&rsquo;une neuvi&egrave;me plateforme &agrave; Toulouse d&rsquo;ici 2023.

Après Caen, Rouen, Le Havre, Lille, Rungis, Avignon, Bordeaux ou encore Lyon, le spécialiste de la distribution urbaine sous température dirigée Oofrais arrive en Alsace.

Distribution urbaine : Oofrais (groupe Sofrilog) étend son maillage à Strasbourg 

Pour l'instant, les fruits et l&eacute;gumes sont &laquo; plut&ocirc;t &eacute;pargn&eacute;s &raquo; par les d&eacute;g&acirc;ts d'orages, a t&eacute;moign&eacute; Daniel Sauvaitre, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral d'Interfel et pr&eacute;sident de l'Association nationale pommes poires, <a href="https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/intemperies-pour-l-instant-les-fruits-et-legumes-sont-plutot-epargnes-assure-daniel-sauvaitre-de-l-interprofession-des-fruits-et-legumes-frais_5181949.html" target="_blank">lundi 6 juin sur franceinfo</a>. En arboriculture, la forte couverture par les filets paragr&ecirc;le a limit&eacute; les dommages. Le responsable professionnel rel&egrave;ve des d&eacute;g&acirc;ts localis&eacute;s, qui ne refl&egrave;tent pas&nbsp;&laquo; la situation globale dans le pays &raquo;.

<div class="lireaussi">A lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grele-sur-les-vignes-cereales-et-batiments-une-catastrophe-pour-lagriculture">Gr&ecirc;le sur les vignes, c&eacute;r&eacute;ales et b&acirc;timents : une &laquo; catastrophe &raquo; pour l&rsquo;agriculture</a></div>

&laquo; Je connais quelques vergers qui ont &eacute;t&eacute; touch&eacute;s. C'est dramatique pour ceux qui ont ces orages de gr&ecirc;le qui sont vraiment destructeurs. Mais &agrave; ce jour, ce n'est pas le verger qui a le plus souffert &raquo;, a indiqu&eacute; Daniel Sauvaitre.&nbsp;&laquo; Je n'ai pas vraiment d'information qui me ferait dire qu'on aurait endommag&eacute; le potentiel de r&eacute;colte. Mais l&agrave; o&ugrave; je suis prudent, c'est que la r&eacute;colte de pommes aura lieu au mois de septembre, octobre ou novembre. C'est la m&ecirc;me chose pour les poires. Des &eacute;pisodes de gr&ecirc;le qui, en moins de 5 minutes, mettent &agrave; bas une r&eacute;colte, cela peut arriver &agrave; n'importe quel instant, jusqu'au dernier moment o&ugrave; l'on cueille les fruits. &raquo;

<div class="lireaussi">A lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/orages-quelles-mesures-pour-les-exploitations-agricoles-touchees-par-la-grele">Orages : quelles mesures pour les exploitations agricoles touch&eacute;es par la gr&ecirc;le ?</a></div>

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Les violents orages qui ont touché plusieurs régions françaises le week-end des 4 et 5 juin ont surtout touché les grandes cultures et les vignobles. Les fruits et légumes sont plutôt épargnés, a indiqué Daniel Sauvaitre à franceinfo.

Les fruits et légumes « plutôt épargnés » par les dégâts d'orages à ce jour, selon Daniel Sauvaitre

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La production de concombre sous abri peut concerner deux types de fruits : le type long lisse (30 &agrave; 35&nbsp;cm), le plus demand&eacute; sur le march&eacute; d&rsquo;exp&eacute;dition et le type court &eacute;pineux (20-24&nbsp;cm) souvent propos&eacute; en diversification de gamme sur les march&eacute;s. Des vari&eacute;t&eacute;s de diversification existent aussi en concombre avec des types Beith alpha (moins de 10&nbsp;cm) et mini-fruits. Un essai vari&eacute;tal Aprel r&eacute;alis&eacute; en 2021 dans le Sud-est ainsi que la synth&egrave;se des observations de terrain ont permis de r&eacute;actualiser la fiche de pr&eacute;conisation vari&eacute;tale disponible sur le site de l&rsquo;Aprel. La fiche conseille de privil&eacute;gier les r&eacute;sistances g&eacute;n&eacute;tiques qui sont disponibles pour le CMV, le CVYV et le CGMMV.

<div class="lireaussi">A lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/concombre-la-lutte-contre-les-pucerons-se-systemise">Concombre&thinsp;: le palissage sur fil haut r&eacute;duit les populations de pucerons</a></div>

Le CMV, transmis par les pucerons, est le plus fr&eacute;quent sur concombre. Le CVYV et le CYSDV, transmis par l&rsquo;aleurode Bemisia tabaci, sont des virus soumis &agrave; r&eacute;glementation (lutte obligatoire). Le CTSV (virus de la peau de crapaud) est transmis par les cicadelles. Le CGMMV est un nouveau virus transmis par semences et par contact de la s&egrave;ve. L&rsquo;entretien des abords et l&rsquo;emploi de filets anti-insectes peuvent limiter leur d&eacute;veloppement dans la culture mais peuvent aussi augmenter le risque mildiou.

<div class="lireaussi">A lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/concombre-sous-abri-reguler-la-charge-en-fruit-pour-une-meilleure-production">Concombre sous abri : &laquo; R&eacute;guler la charge en fruit pour une meilleure production &raquo;</a></div>

&laquo;&nbsp;L&rsquo;acquisition de plants de concombre (ou d&rsquo;autres plants) provenant de r&eacute;gions contamin&eacute;es pr&eacute;sente un risque important d&rsquo;introduction de maladies car ils peuvent &ecirc;tre porteurs d&rsquo;insectes, de virus ou leur vecteur&nbsp;&raquo;, pr&eacute;vient le document. Sur cucurbitac&eacute;es, le ToLCNDV transmis par Bemisia tabaci, virus &eacute;mergent de quarantaine, a &eacute;t&eacute; identifi&eacute; en France &agrave; l&rsquo;automne 2020 en cultures de courgette, notamment dans les Bouches-du-Rh&ocirc;ne. Il n&eacute;cessite une surveillance particuli&egrave;re. Tout sympt&ocirc;me douteux doit faire l&rsquo;objet d&rsquo;analyse et &ecirc;tre signal&eacute; au SRAL.
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Des variétés de diversification existent aussi en concombre. L'Aprel a réalisé un essai variétal en 2021 dans le Sud-est et recommande de privilégier certaines résistances génétiques.

Variétés de concombre : quelles sont les résistances génétiques à privilégier ?

&laquo;&nbsp;Et merde, la bouffe c&rsquo;est la vie&nbsp;!&nbsp;&raquo; Le journaliste Olivier Dauvers, connu pour son franc-parler, a dit tout au ce qu&rsquo;on pense tous tout bas. &laquo;&nbsp;Et en ce sens, savoir comment manger est aussi important voire plus que de savoir que 1+1=2&nbsp;!&nbsp;&raquo; Apprendre &agrave; s&rsquo;alimenter&nbsp;: aussi important que d&rsquo;apprendre &agrave; lire et &agrave; &eacute;crire et &agrave; compter.

Le 24 mai, &agrave; l&rsquo;occasion des Mardis de Medfel et de la pr&eacute;sentation en visio des pr&eacute;visions de r&eacute;colte europ&eacute;enne des p&ecirc;ches nectarines, Medfel a ainsi propos&eacute; une table-ronde sur l&rsquo;&eacute;ducation &agrave; l&rsquo;alimentation, avec Olivier Dauvers et Florence Dupraz, directrice de l&rsquo;Open Agri Food.

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/climat-plus-favorable-mais-contexte-inflationniste-comment-la-peche-nectarine-francaise-prepare-son" target="_blank">Climat plus favorable mais contexte inflationniste : comment la p&ecirc;che nectarine fran&ccedil;aise pr&eacute;pare son retour ?</a></div>

Se battre pour une &eacute;ducation &agrave; l&rsquo;alimentation est tellement une &eacute;vidence de nombreuses organisations en ont fait leur combat.

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/comment-reapprendre-a-bien-manger-les-multiples-leviers-de-l-education-alimentaire" target="_blank">P&eacute;dagogie&nbsp;: Comment (r&eacute;)apprendre &agrave; bien manger ? Les multiples leviers de l&rsquo;&eacute;ducation alimentaire</a></div>

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 <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item"> <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/normal_size/public/Medfel%20conf%20%C3%A9ducation%20alim%20240522.jpg?itok=lBz198kT" width="800" height="550" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
 
 <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Table-ronde sur l'&eacute;ducation alimentaire, anim&eacute;e par Olivier Masbou, avec la directrice d'Open Agri Food Florence Durpaz et le journaliste Olivier Dauvers.</div>
 
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 Capture d'&eacute;cran - FLD/Medfel

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<h2>Pourquoi c&rsquo;est du bon sens de vouloir remettre l&rsquo;&eacute;ducation alimentaire au c&oelig;ur des pr&eacute;occupations&nbsp;?</h2>

Comme l&rsquo;explique Olivier Dauvers, il convient, primo, de prendre acte de la d&eacute;connexion entre la soci&eacute;t&eacute; et son agriculture. Comment retricoter ce lien&nbsp;?

Deuxio, sociologiquement, la transmission des savoirs intrafamiliaux s&rsquo;est perdue. Choisir, cuisiner, savourer&hellip; &laquo;&nbsp;Les prises alimentaires ont chang&eacute;, le repas se prend de plus en plus devant le frigo, debout &agrave; l&rsquo;am&eacute;ricaine. La famille n&rsquo;est plus ce temps &agrave; l&rsquo;&eacute;ducation. Les repas &agrave; table, c&rsquo;est &agrave; la cantine qu&rsquo;ils se passent&nbsp;&raquo;, regrette Florence Dupraz.

Tertio, le lien av&eacute;r&eacute; entre alimentation et sant&eacute;. C&rsquo;est donc aussi une question de sant&eacute; publique et de son co&ucirc;t. &laquo;&nbsp;Les d&eacute;penses de sant&eacute; li&eacute;es &agrave; une mauvaise alimentation sont estim&eacute;e &agrave; une vingtaine de milliards d&rsquo;euros par an&nbsp;!&nbsp;L&rsquo;&eacute;ducation &agrave; l&rsquo;alimentation n&rsquo;est donc pas un co&ucirc;t mais un investissement&nbsp;!&nbsp;&raquo;, revendique Olivier Dauvers.

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<h2>Pourquoi maintenant&nbsp;?</h2>

Le confinement et ses restrictions ont acc&eacute;l&eacute;r&eacute; ces tendances. &laquo;&nbsp;Lors de la fermeture des restaurants, on a vu des jeunes qui ne savent pas s&rsquo;alimenter autrement qu&rsquo;avec des fast-foods faire la queue devant les Crous&nbsp;! Car ils ne savent m&ecirc;me pas qu&rsquo;avec une pomme de terre et une carotte on peut se nourrir&nbsp;! C&rsquo;est un exemple, ce n&rsquo;est pas une g&eacute;n&eacute;ralit&eacute;, mais c&rsquo;est une r&eacute;alit&eacute; et une dynamique n&eacute;gative&nbsp;&raquo;, t&eacute;moigne, alarm&eacute;e, Florence Dupraz.

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<h2>Pourquoi dans les programmes scolaires&nbsp;?</h2>

Parmi les projets, un Manifeste pour une &eacute;ducation &agrave; l&rsquo;alimentation pour tous et partout, a &eacute;t&eacute; pr&eacute;sent&eacute; le 3 mars dernier au salon international de l&rsquo;Agriculture. A l&rsquo;initiative de ce projet&nbsp;: Olivier Dauvers, fondateur du think tank Agroalimentaire &ndash; Les Echos&nbsp;; Open Agri Food&nbsp;; l&rsquo;association du frais alimentaire Acofal (Interfel, CNIPT, Interbev et France Fili&egrave;re P&ecirc;che)&nbsp;; et l&rsquo;association Euro-Toques. L&rsquo;objectif de ce projet est de (re)mettre l&rsquo;alimentation au c&oelig;ur des programme scolaires, de la maternelle &agrave; la terminale, afin de rappeler d&egrave;s le plus jeune &acirc;ge l&rsquo;importance de bien manger.

Si bien des initiatives ont &eacute;t&eacute; mises en place, &agrave; droite, &agrave; gauche, par des enseignants impliqu&eacute;s, par la Semaine du Go&ucirc;t&hellip;, elles ne sont pas g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;es partout, et pas tous les enfants et adolescents y ont donc acc&egrave;s. Rien de tel, donc, que des programmes scolaires pour graver dans le marbre cette obligation.

&laquo;&nbsp;Les cantines scolaires, qui ferment &agrave; 14h, pourraient &ecirc;tre des lieux &agrave; l&rsquo;&eacute;ducation, pour autant que l&rsquo;on arrive &agrave; faire travailler ensemble les professeurs et l&rsquo;&eacute;ducation nationale, la RHD et les collectivit&eacute;s territoriales, estime Florence Dupraz.&nbsp;D&eacute;j&agrave;, commen&ccedil;ons par utiliser l&rsquo;heure du d&eacute;jeuner pour apprendre &agrave; go&ucirc;ter, pour d&eacute;velopper une palette des go&ucirc;ts et acc&eacute;der &agrave; la diversit&eacute;.&nbsp;&raquo;

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 <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item"> <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/normal_size/public/cantine%20enfants%20fld%20jc.jpg?itok=bkB6cV7v" width="800" height="550" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
 
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 Archives FLD -Julia Commandeur

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<figcaption>La cantine est d&eacute;sormais parfois le seul moment o&ugrave; le repas est pris assis, &agrave; table, et donc un lieu &agrave; privil&eacute;gier pour l'&eacute;ducation &agrave; l'alimentation. (c) Julia Commandeur - FLD</figcaption></figure>&nbsp;

<h2>Cultiver, cuisiner, go&ucirc;ter, choisir&nbsp;: un parcours &eacute;ducatif en quatre piliers</h2>

Savoir r&eacute;aliser les principaux plats et recettes de base de notre alimentation pour &ecirc;tre ensuite en capacit&eacute; de se d&eacute;brouiller par soi-m&ecirc;me avec des produits frais. Quelques sauces, une vinaigrette, une b&eacute;chamel&hellip; Et apprendre &agrave; d&eacute;coder les informations sur les emballages (liste d&rsquo;ingr&eacute;dients, pouvoirs sucrants, origine des ingr&eacute;dients, impacts sur le produit fini&hellip;). Le r&ecirc;ve et l&rsquo;ambition des r&eacute;dacteurs et signataires du manifeste.

Les programmes scolaires ne sont malheureusement pas extensibles. L&rsquo;alimentation est en comp&eacute;tition avec d&rsquo;autres sujets d&rsquo;importance comme le d&eacute;veloppement durable, l&rsquo;&eacute;ducation sexuelle, les activit&eacute;s physiques et artistiques&hellip; qui s&rsquo;ajoutent aux bases que sont le fran&ccedil;ais, les math&eacute;matiques, l&rsquo;Histoire-g&eacute;o&hellip; &laquo;&nbsp;On se donne une ambition d&rsquo;une heure par semaine, en se concentrant sur les petites classes pour le c&ocirc;t&eacute; ludique&nbsp;&raquo;, explique Florence Dupraz. Quatre axes d&rsquo;apprentissage sont revendiqu&eacute;s&nbsp;: cultiver, cuisiner, go&ucirc;ter. Et choisir&nbsp;!

&laquo;&nbsp;L&rsquo;alimentation, &ccedil;a s&rsquo;apprend d&rsquo;abord en cultivant, en faisant, en observant, pas dans les livres. On le voit tr&egrave;s bien&nbsp;: les petits spots ne sont pas suffisants, Top Chef et autres &eacute;missions n&rsquo;ont jamais pouss&eacute; les gens qui ne cuisinaient pas &agrave; s&rsquo;y mettre&nbsp;&raquo;, estime Florence Dupraz. Quant &agrave; savoir ses aliments, les vari&eacute;t&eacute;s, l&rsquo;origine, les produits selon les ingr&eacute;dients et les labels&hellip; Olivier Dauvers estime&nbsp;: &laquo;&nbsp;Si on sait ce qu&rsquo;on ach&egrave;te, on donne plus de sens &agrave; son achat. Eveiller les consciences des futurs acheteurs consommateurs permettra de soutenir nos agriculteurs fran&ccedil;ais. C&rsquo;est donc une convergence d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t.&nbsp;&raquo; Et de donner l&rsquo;exemple confusant du melon charentais, vari&eacute;t&eacute; et non pas origine.

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<h2>Quid du &ldquo;calendrier&rdquo;&nbsp;?</h2>

Les r&eacute;dacteurs co-signataires du Manifeste sont, comme pr&eacute;cis&eacute; plus haut, Open Agri Food, le think tank Agroalimentaire les Echos, l&rsquo;Acopole, Euro-Toques, mais aussi l&rsquo;association Les Enfants Cuisinent. Depuis le 3 mars, le manifeste a recueilli plus d&rsquo;un millier de signataires : entreprises, institutionnels, parents, entreprises&hellip; &laquo;&nbsp;Les enseignants nous suivent. Je pense que les collectivit&eacute;s ne sont pas r&eacute;fractaires. Il y a un soutien politique malgr&eacute; tour exprim&eacute;&nbsp;&raquo;, explique Forence Dupraz. Et avec les parents d&rsquo;&eacute;l&egrave;ves&nbsp;? Selon le cabinet d&rsquo;&eacute;tudes Mon Avis Citoyen, 80 % des parents d&rsquo;&eacute;l&egrave;ves sont convaincus du bien-fond&eacute; de l&rsquo;&eacute;ducation &agrave; l&rsquo;alimentation et certains sont m&ecirc;me pr&ecirc;ts &agrave; payer (50 &euro; en moyenne) pour cela.

Mais le travail de conviction n&rsquo;est pas si rapide que cela. Les nouveaux ministres vont avoir de nombreux dossiers &agrave; travailler. L&rsquo;id&eacute;e des parties prenantes du Manifeste&nbsp;: travailler avec le Conseil sup&eacute;rieur des programmes pour un pilote sur un niveau et une zone g&eacute;ographique.

&laquo;&nbsp;L&rsquo;&eacute;ducation &agrave; l&rsquo;alimentation, c&rsquo;est un v&eacute;ritable enjeu et &ccedil;a fonctionne. La Finlande et le Japon, qui ont inscrit l&rsquo;&eacute;ducation &agrave; l&rsquo;alimentation dans les programmes scolaires, ont vu une baisse de 50 % de l&rsquo;ob&eacute;sit&eacute; infantile en cinq ans. Je pense que si on arrive &agrave; mettre en place un pilote, le reste viendra facilement. Il y a une vraie attente et une vraie prise de conscience&nbsp;&raquo;, conclut Florence Dupraz.

La <a href="https://www.openagrifood-orleans.org/signez-le-manifeste/" target="_blank">p&eacute;tition est &agrave; retrouver et signer sur le site de l&rsquo;Open Agro Food</a>. Avec 150&nbsp;000 signatures, le Manifeste &laquo;&nbsp;pourrait saisir le CESE&nbsp;&raquo;.

Dans une table-ronde organisée par Medfel, les organisateurs du “Manifeste pour une éducation à l’alimentation pour tous et partout” ont expliqué les enjeux de l’éducation à l’alimentation, le bien-fondé de leur démarche, les soutiens dont ils disposent et (tout) ce qu’il reste à faire.

Pourquoi inscrire l’éducation à l’alimentation dans les programmes scolaires ?

[Edito] Le bonheur est au potager, au verger, au poulailler et au rucher : <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-autoproduction-alimentaire-un-phenomene-de-masse-aux-benefices-multiples" target="_blank">c'est l'un des enseignements d'une &eacute;tude commandit&eacute;e par l&rsquo;enseigne Gamm vert aupr&egrave;s de 4000 autoproducteurs</a>. Si l&rsquo;on en croit cette enqu&ecirc;te, les traqueurs de doryphores (z&eacute;ro phyto oblige), les fans de fanes de radis, les parents adoptifs de poules de r&eacute;forme, les insomniaques du calendrier lunaire et les chauds bouillants du st&eacute;rilisateur sont en effet plus heureux que leurs cong&eacute;n&egrave;res contraints de pousser du caddie, &agrave; d&eacute;faut de pouvoir (ou de vouloir) faire pousser des carottes dans leur jardin ou des herbes aromatiques sur leur balcon. Accessoirement, les autoproducteurs r&eacute;alisent des &eacute;conomies sur leur budget alimentaire tout en s&rsquo;affranchissant des produits d&rsquo;une industrie agroalimentaire per&ccedil;ue comme &laquo;&nbsp;anxiog&egrave;ne&nbsp;&raquo;. Les autres pourront toujours se faire du bien par procuration, en regardant &agrave; deux fois <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-planet-score-a-la-conquete-de-l-europe" target="_blank">le futur &eacute;tiquetage Planet-score de leurs victuailles</a> avant de les l&acirc;cher dans le caddie.<h2>De l&rsquo;&eacute;conomie du bonheur (et pas l&rsquo;inverse)</h2>Les autoproducteurs sont-ils mieux dans leurs bottes que les agriculteurs ? L&rsquo;enqu&ecirc;te ne le dit pas. On serait tent&eacute; de souffler au groupe InVivo, maison-m&egrave;re de Gamm vert (et autres jardineries Delbard et Jardiland), et qui en connait aussi un rayon c&ocirc;t&eacute; agriculteurs, de nous &eacute;clairer sur le hiatus suivant&nbsp;: pourquoi l&rsquo;attractivit&eacute; du m&eacute;tier d&rsquo;agriculteur est-elle inversement proportionnelle &agrave; l&rsquo;attraction qu&rsquo;exerce la terre sur tout le reste de la population, sans distinction (ou si peu) d&rsquo;&acirc;ge, de cat&eacute;gorie socio-professionnelle, de revenu, d&rsquo;habitat, de territoire, etc.&nbsp;? L&rsquo;enqu&ecirc;te donne indirectement un d&eacute;but de r&eacute;ponse&nbsp;: cultiver ses l&eacute;gumes, fabriquer ses conserves, &eacute;lever ses poules, autrement dit faire soi-m&ecirc;me, renforce la confiance et l&rsquo;estime de soi, et au final la satisfaction de sa propre vie. C&rsquo;est la th&eacute;orie dite de &laquo;&nbsp;l&rsquo;&eacute;conomie du bonheur&nbsp;&raquo;. Les agriculteurs ont sans doute le tort de rechercher le bonheur dans l&rsquo;&eacute;conomie et dans leur bilan comptable&nbsp;: ils devraient accepter et assumer de pratiquer une agriculture vivri&egrave;re qui ne dit pas son nom, ils ne s&rsquo;en porteraient que mieux.<h2>La rel&egrave;ve au libre-service agricole</h2>Il se trouve que les autoproducteurs ne sont pas fonci&egrave;rement calculateurs&nbsp;: 13% y laissent des plumes (mais pers&eacute;v&egrave;rent), 18% pratiquent pour aider un proche, 47% donnent une partie de leurs r&eacute;coltes &agrave; leur entourage. Un d&eacute;sint&eacute;ressement qui en fait des candidats tout d&eacute;sign&eacute;s au m&eacute;tier. Sachant que la r&eacute;g&eacute;n&eacute;ration des agriculteurs reposera toujours plus sur les &eacute;paules des <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-nima-des-ovni-a-faire-atterrir-dans-les-cours-de-ferme" target="_blank">Nima, les Non issus du milieu agricole</a>, les graines d&rsquo;agriculteurs sont peut-&ecirc;tre &agrave; d&eacute;nicher dans les all&eacute;es des jardineries, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/demain-je-serai-paysan-ou-le-secteur-primaire-des-l-ecole-primaire" target="_blank">au moins autant que dans la cour des &eacute;coles</a>. Avec une diff&eacute;rence notable&nbsp;: les jardineries sont ouvertes 7 jours sur 7. Un autre signe.

Les Français sont massivement et toujours plus engagés dans l’autoproduction, dont ils tirent des paniers garnis de petits bonheurs à petits prix. Et s’il y avait, aussi, dans cette France qui préfère les jardineries aux supermarchés, de la graine d’agriculteurs, qui fait tant défaut à la profession ?

Les jardineries, de la graine d’agriculteurs en puissance

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<h2>Les d&eacute;rogations</h2>

Ercole a obtenu une d&eacute;rogation valable jusqu&rsquo;au 17 septembre 2022 sur culture de patate douce en plantation m&eacute;canis&eacute;e contre les ravageurs du sol. Ce produit s&rsquo;emploie &agrave; la dose de 15 kg/ha en une application.

Benevia est utilisable par d&eacute;rogation jusqu&rsquo;au 21 septembre 2022 sur cultures de chicor&eacute;es de plein champ (production de racines) contre la mouche Napomyza cichorii et de fraisier (plein champ et sous abri) contre Drosophila suzukii. Ce produit s&rsquo;utilise &agrave; la dose de 0,75 l/ha, en 2 applications pour ces usages.

Movento a re&ccedil;u une AMM 120 jours valable jusqu&rsquo;au 22 septembre 2022 sur pomme de terre contre les pucerons. Pour cet usage, il s&rsquo;utilise &agrave; la dose de 0,75 l/ha en 4 applications maximum (7 jours d&rsquo;intervalle entre les applications).

Source : <a href="https://agriculture.gouv.fr/produits-phytopharmaceutiques-autorisations-de-mise-sur-le-marche-dune-duree-maximale-de-120-jours" target="_blank">minist&egrave;re de l'Agriculture</a>
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Des dérogations ont été obtenues en productions de patates douces, chicorées, fraises et pommes de terre.

L'actu phyto : trois dérogations sur cultures légumières

Engag&eacute;e dans la responsabilisation de ses fili&egrave;res fruits et l&eacute;gumes depuis 2020 (lire ci-dessous), Lidl France a pass&eacute; en 2022 l&rsquo;ensemble de ses bananes en bio Fairtrade/Max Havelaar ou en Rainforest Alliance. Et pour aller plus loin, Lidl a annonc&eacute; le 18 mai deux partenariats dans deux projets pilotes, pour l&rsquo;accompagner dans ses objectifs et pistes d&rsquo;action&nbsp;: avec le Cirad pour le c&ocirc;t&eacute; environnemental, et avec l&rsquo;association Banana Link pour l&rsquo;aspect social.

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<h2>Un rayon banane 100 % certifi&eacute; depuis cette ann&eacute;e</h2>

&laquo;&nbsp;La banane est un produit extr&ecirc;mement strat&eacute;gique pour Lidl, car c&rsquo;est le premier produit du rayon fruits et l&eacute;gumes, notamment en termes de volumes vendus, et de loin, que les consommateurs voient comme un indispensable du panier &raquo;, confirme Marianne Naudin, chef de projets RSE Achats et en charge de la responsabilisation des fili&egrave;res fruits et l&eacute;gumes frais.

Travaillant avec des grossistes importateurs &laquo;&nbsp;dont certains d&eacute;j&agrave; tr&egrave;s int&eacute;gr&eacute;s en production&nbsp;&raquo;, Lidl France propose 3 r&eacute;f&eacute;rences en banane, de diverses origines&nbsp;: Colombie, Costa Rica, Ghana, C&ocirc;te d&rsquo;Ivoire, Cameroun...

<ul><li>La banane bio, qui est &eacute;galement Fairtrade Max Havelaar depuis 2018&nbsp;;</li>
	<li>La banane vrac conventionnelle*&nbsp;;</li>
	<li>La banane 1er prix 6 doigts.</li>
</ul>Depuis 2022, les r&eacute;f&eacute;rences vrac et 1er prix sont toutes labellis&eacute;es Rainforest Alliance.

* La banane vrac conventionnelle est Banane Fran&ccedil;aise (origine Antillaise) dans 120 magasins parisiens, donc non concern&eacute;e par la labellisation Rainforest.

D&eacute;j&agrave; engag&eacute; avec un gros partenariat avec Fairtrade Max Havelaar sur la banane bio, &laquo;&nbsp;parce que leurs engagements nous parlaient&nbsp;&raquo;, la d&eacute;marche n&rsquo;a pas pu &ecirc;tre transpos&eacute;e &agrave; la banane conventionnelle. &laquo;&nbsp;Les tests sur de la banane conventionnelle Fairtrade n&rsquo;ont pas fonctionn&eacute; en France, les consommateurs n&rsquo;ont pas adh&eacute;r&eacute;. Il nous fallait donc un interm&eacute;diaire et notre choix s&rsquo;est port&eacute; sur Rainforest Alliance, qui nous a paru int&eacute;ressant, surtout avec l&rsquo;int&eacute;gration de ses nouvelles exigences pour atteindre le Living Wage [standard de revenus pour une vie d&eacute;cente], avec un plan de progr&egrave;s que nous allons regarder de pr&egrave;s, ou les nouvelles primes&nbsp;&raquo;, relate Marianne Naudin.

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/salon-de-l-agriculture-2022-fairtrade-max-havelaar-le-developpement-de-l-offre-tire-le-marche-de-l" target="_blank">[Salon de l&rsquo;Agriculture 2022] Fairtrade Max Havelaar : &laquo; Le d&eacute;veloppement de l&rsquo;offre tire le march&eacute; de l&rsquo;&eacute;quitable &raquo;</a></div>

Lidl n&rsquo;a pas beaucoup communiqu&eacute; aux consommateurs sur ce basculement et il est trop t&ocirc;t pour faire un premier bilan commercial. En revanche, ayant travaill&eacute; &eacute;troitement de concert avec ses fournisseurs, &laquo;&nbsp;d&eacute;j&agrave; nombreux certifi&eacute;s et qui donc &eacute;taient pr&ecirc;ts&nbsp;&raquo;, Lidl n&rsquo;a eu aucun souci d&rsquo;approvisionnement.

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<h2>Avec le Cirad&nbsp;: une banane plus durable sur toutes les origines</h2>

&laquo;&nbsp;Sur la banane, beaucoup de nos objectifs sont r&eacute;alisables &agrave; court terme avec des exigences d&eacute;j&agrave; contenues dans le cahier des charges de Rainforest Alliance&nbsp;: des objectifs concernant la d&eacute;forestation, la biodiversit&eacute; comme un pourcentage de v&eacute;g&eacute;tation naturelle, certaines exigences sociales avec le Living Wage, la r&eacute;mun&eacute;ration des femmes&hellip;La certification &eacute;tait le premier niveau. Nous voulons et nous irons plus loin avec les projets pilotes.&nbsp;&raquo;

Le premier partenariat a &eacute;t&eacute; mis en place avec le Cirad, avec l&rsquo;objectif, pour Lidl, d&rsquo;am&eacute;liorer les pratiques de protection des cultures. Premi&egrave;re &eacute;tape de la feuille de route d&eacute;finie avec le Cirad, pour 2022&nbsp;:&nbsp; une analyse fine des pratiques culturales dans les bananeraies approvisionnant Lidl, ceci afin que &laquo;&nbsp;le Cirad puisse proposer, en parfaite concertation et participation active de nos fournisseurs et en ligne avec nos objectifs, une d&eacute;marche de progr&egrave;s visant la mise en &oelig;uvre de pratiques agro&eacute;cologiques&nbsp;&raquo;.

Trois fournisseurs de Lidl sont engag&eacute;s dans ce projet&nbsp;avec le Cirad, afin de couvrir toutes les origines travaill&eacute;es par l&rsquo;enseigne&nbsp;: Fruidor, AZ France et la Compagnie Fruiti&egrave;re. Lidl ambitionne une r&eacute;duction de 50 % l&rsquo;usage des pesticides de synth&egrave;se au champ et en post-r&eacute;colte d&rsquo;ici 2030.

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<h2>Avec Banana Link&nbsp;: aller plus loin que la certification avec un projet pilote sur la r&eacute;mun&eacute;ration</h2>

Le deuxi&egrave;me projet-pilote, avec la coop&eacute;rative &agrave; but non lucratif Banana Link, vise une meilleure r&eacute;mun&eacute;ration des travailleurs dans les plantations. Il s&rsquo;agit d&rsquo;un projet de Banana Link, auquel Lidl s&rsquo;est joint, en 3 axes&nbsp;: la formation des salari&eacute;s en bananeraies (formations de type RH, autour des n&eacute;gociations salariales, des droits de revenus&hellip;)&nbsp;; la collecte de donn&eacute;es sur la r&eacute;alit&eacute; terrain quant aux salaires et avantages r&eacute;els, &agrave; comparer avec les standards de Living Wage. C&rsquo;est la C&ocirc;t&eacute; d&rsquo;Ivoire qui a &eacute;t&eacute; choisie pour d&eacute;buter ce processus de &laquo;&nbsp;recherche-action&nbsp;&raquo; (origine strat&eacute;gique, premier exportateur africain de bananes dessert et pays qui a la sp&eacute;cificit&eacute; d&rsquo;avoir un salaire agricole minimum inf&eacute;rieur au salaire minimum des autres secteurs). Ce travail de recherche doit ensuite mener &agrave; la mise en place, par un groupe de travail, d&rsquo;actions dans un plan de progr&egrave;s &eacute;labor&eacute; pour &ecirc;tre g&eacute;n&eacute;ralis&eacute; &agrave; toutes les origines.

Ce groupe de travail est constitu&eacute; de fournisseurs producteurs, &laquo;&nbsp;qui sont partie prenante et tr&egrave;s favorables&nbsp;&raquo; et de distributeurs europ&eacute;ens (cinq pour le moment, dont Lidl, mais le groupe est ouvert) repr&eacute;sentatifs dans la banane de C&ocirc;te d&rsquo;Ivoire. Ces ateliers multi-parties se tiendront d&eacute;but 2023. &laquo;&nbsp;R&eacute;partir le co&ucirc;t de l&rsquo;augmentation des salaires le long de la chaine de valeur&nbsp;&raquo; est une ambition forte. Banana Link a financ&eacute; ce projet en grosse partie par des financements publics, que les distributeurs partenaires ont compl&eacute;t&eacute;.

Lidl a communiqu&eacute; sur ses engagements pris sur la banane -le basculement en 100 % certifi&eacute;es et les deux projets pilotes avec le Cirad et Banana Link- via les prospectifs de l&rsquo;enseigne. &laquo;&nbsp;On verra ensuite si et comment on &eacute;volue notre communication.&nbsp;&raquo;

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<h1>Lidl veut responsabiliser ses fili&egrave;res fruits et l&eacute;gumes</h1>

Lidl France a lanc&eacute; en 2020 un travail sur l&rsquo;ensemble de ses fili&egrave;res fruits et l&eacute;gumes dans le cadre de son programme RSE &ldquo;En Route Vers Demain&rdquo;. Six fili&egrave;res fruits et l&eacute;gumes (groupe 1) avaient alors &eacute;t&eacute; identifi&eacute;es comme prioritaires, que ce soit par leur importance strat&eacute;gique, les volumes commercialis&eacute;s, ou les signaux forts quant aux enjeux environnementaux et sociaux notamment dans les m&eacute;dias. Il s&rsquo;agit de la banane, de la pomme de terre et de quatre exotiques&nbsp;: ananas, avocat, pamplemousse rose et mangue. En 2021, Lidl a engag&eacute; des discussions avec ses fournisseurs autour des bonnes pratiques d&eacute;j&agrave; engag&eacute;es pour &laquo;&nbsp;coconstruire ensemble des feuilles de route avec des objectifs r&eacute;alistes et atteignable &agrave; moyen et long terme&nbsp;&raquo;. En 2022, Lidl France met en &oelig;uvre ces feuilles de route.

En pomme de terre, Lidl a d&eacute;j&agrave; lanc&eacute; des projets pilote, avec par exemple sa marque &ldquo;Terre de progr&egrave;s, des pommes de terre issues de l&rsquo;agriculture r&eacute;g&eacute;n&eacute;ratrice et sous contrat tripartites. Sortie en octobre dernier, elle sera ressentie pour la prochaine campagne fran&ccedil;aise en septembre-octobre. Deux producteurs de plus rejoignent cette ann&eacute;e le projet. Et c&ocirc;t&eacute; communication, Lidl &laquo;&nbsp;retravaille le marketing pour porter jusqu&rsquo;aux consommateurs le message de sol vivant et d&rsquo;agriculture r&eacute;g&eacute;n&eacute;ratrice, pour leur faire entendre un autre message que celui n&eacute;gatif sur les phytos &raquo;, pr&eacute;cise Marianne Naudin-A&iuml;t-Sa&iuml;d, chef de projets RSE Achats et en charge de la responsabilisation des fili&egrave;res fruits et l&eacute;gumes frais. Lidl travaille aussi sur la biodiversit&eacute; en pomme de terre avec le financement de jach&egrave;res fleuries.

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/pomme-de-terre-lidl-contractualise-sur-deux-ans-pour-sa-nouvelle-offre" target="_blank">Pomme de terre : Lidl contractualise sur deux ans pour sa nouvelle offre </a></div>

Pour les fili&egrave;res exotiques, &laquo;&nbsp;la banane va nous permettre de lancer la dynamique pour nous aider sur les autres fruits exotiques&nbsp;&raquo;. Et Lidl ne s&rsquo;arr&ecirc;te pas en si bon chemin. L&rsquo;enseigne a d&eacute;j&agrave; lanc&eacute; les travaux pour le &laquo;&nbsp;groupe 2&nbsp;&raquo;, avec des feuilles de route en pr&eacute;paration. Il s&rsquo;agit de la pomme, de la poire, de la tomate, de la salade, de l&rsquo;oignon et de la carotte, &laquo;&nbsp;des grands classiques dans le panier des Fran&ccedil;ais et pour lesquelles on vise un focus sur une r&eacute;orientation vers des fili&egrave;res fran&ccedil;aises&nbsp;&raquo;, confie Marianne Naudin.

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/la-pomme-de-terre-face-aux-defis-du-changement-climatique" target="_blank">La pomme de terre face aux d&eacute;fis du changement climatique</a></div>

&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

Biodiversit&eacute;&nbsp;: un partenariat avec GlobalGap. Dans le cadre de la responsabilisation de ses fili&egrave;res fruits et l&eacute;gumes, Lidl met aussi l&rsquo;accent sur la biodiversit&eacute;. Ainsi, l&rsquo;enseigne [Lidl Group] avait annonc&eacute; un peu plus t&ocirc;t en avril avoir &eacute;labor&eacute; avec Global GAP, &laquo;&nbsp;accompagn&eacute;s de partenaires&nbsp;&raquo;, le module BioDiversity&nbsp;: une certification pour la protection de la biodiversit&eacute; dans la production conventionnelle de fruits et l&eacute;gumes en Europe. &laquo;&nbsp;L&rsquo;ambition &eacute;tait d&rsquo;avoir un socle commun autour de la biodiversit&eacute; pour les fili&egrave;res conventionnelles europ&eacute;ennes. Ce module est en test sur certaines origines comme l&rsquo;Espagne et a vocation &agrave; se d&eacute;velopper sur l&rsquo;ensemble des fili&egrave;res europ&eacute;ennes, en respectant les sp&eacute;cificit&eacute;s et le travail d&eacute;j&agrave; fait sur chacune -par exemple, les fili&egrave;res en France sont d&eacute;j&agrave; naturellement bien avanc&eacute;es, il ne s&rsquo;agit pas d&rsquo;accumuler les normes et les exigences.&nbsp;&raquo; La banane n&rsquo;est pas concern&eacute;e par le module Biodiversity puisque, d&eacute;j&agrave; certifi&eacute;e Rainforest, cela risquerait d&rsquo;&ecirc;tre redondant avec les exigences de biodiversit&eacute; du label.

Biodiversité, rémunération, environnement, pesticides… Lidl France s’est engagé dans la responsabilisation de ses filières de fruits et légumes depuis 2020. Parmi celles considérées comme « très à risque » : la banane. L’enseigne a déjà passé l’ensemble de ses bananes en certifiées début 2022 : bio et Fairtrade/Max Havelaar ou Rainforest Alliance. Pour aller plus loin, Lidl a annoncé le 18 mai deux partenariats pour l’accompagner dans ses objectifs et pistes d’action.

100 % certifiées et projets pilote en production : comment Lidl s’engage pleinement pour la banane ?

30,5 millions de Fran&ccedil;ais, soit 67% de la population &acirc;g&eacute;e de 18 &agrave; 75 ans, pratiquent au moins une activit&eacute; d&rsquo;autoproduction alimentaire. Plus pr&eacute;cis&eacute;ment, ils sont 27,4 millions &agrave; cultiver des fruits, des l&eacute;gumes et des herbes aromatiques, 18,2 millions &agrave; produire des engrais naturels pour soigner et nourrir leur jardin, 16,9 millions &agrave; fabriquer des conserves ou des produits de charcuterie ou encore 4,5 millions &agrave; &eacute;lever 12 millions de poules, tandis que 3% sont apiculteurs. C&rsquo;est l&rsquo;extrapolation faite par ObSoCo, une soci&eacute;t&eacute; de conseil sp&eacute;cialis&eacute;e dans l&rsquo;analyse des tendances et des mutations de la consommation, sur la base d&rsquo;une enqu&ecirc;te r&eacute;alis&eacute;e aupr&egrave;s de 4000 autoproducteurs, excluant les agriculteurs (pour &eacute;viter les biais)<h2>Motivation premi&egrave;re&nbsp;: manger sain et peu transform&eacute;</h2>Avoir la possibilit&eacute; de consommer des aliments bruts, frais et sains constitue la motivation dominante des autoproducteurs. Cette motivation devance la volont&eacute; de faire quelque chose de ses propres mains et la recherche d&rsquo;&eacute;conomies. Cette &eacute;chelle de motivations se retrouve chez les producteurs de fruits et l&eacute;gumes. Les &laquo;&nbsp;fabricants&nbsp;&raquo; d&rsquo;engrais naturels mettent en avant la pr&eacute;servation de l&rsquo;environnement et de la biodiversit&eacute; et le lien avec la nature. Les &eacute;leveurs de poules veulent garder un lien avec les animaux, en plus de consommer des aliments bruts, frais et sains. Les apiculteurs, qui repr&eacute;sentent 3% de l&rsquo;&eacute;chantillon, sont m&ucirc;s par l&rsquo;envie d&rsquo;apprendre et de passer du temps en famille. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/6/6/8/4508665-1-fre-FR/e7486c4cdd66-couv1-jpg" alt="84% des &eacute;leveurs amateurs de poules produisent une grande partie voire la totalit&eacute; des &oelig;ufs qu&rsquo;ils consomment" height="1502" width="1990" /><figcaption>84% des &eacute;leveurs amateurs de poules produisent une grande partie voire la totalit&eacute; des &oelig;ufs qu&rsquo;ils consomment</figcaption></figure>

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<h2>Reprendre le contr&ocirc;le et pr&eacute;server l&rsquo;environnement</h2>Selon ObSoCo, l&rsquo;autoproduction est &agrave; la crois&eacute;e de deux tendances lourdes que sont d&rsquo;une part l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t croissant des Fran&ccedil;ais pour des activit&eacute;s impliquant l&rsquo;exercice de leur facult&eacute;s cr&eacute;atives, physiques, manuelles et d&rsquo;autre part un changement de leur rapport &agrave; l&rsquo;alimentation. Plus attentifs &agrave; leur sant&eacute;, &laquo;&nbsp;les Fran&ccedil;ais souhaitent prendre leur distance avec un imaginaire industriel anxiog&egrave;ne au profit d&rsquo;une reprise de contr&ocirc;le de la chaine de production de l&rsquo;alimentation &raquo;. R&eacute;duire sa d&eacute;pendance vis-a&#768;-vis des entreprises motive 25% des autoproducteurs particuli&egrave;rement lorsqu&rsquo;il s&rsquo;agit de produire des conserves et bocaux. L&rsquo;enqu&ecirc;te fait par ailleurs &eacute;tat d&rsquo;un lien av&eacute;r&eacute; entre autoproduction et pr&eacute;occupations environnementales, beaucoup plus marqu&eacute; que chez les non pratiquants. C&rsquo;est selon ObSoCo un moteur puissant de l&rsquo;autoproduction alimentaire.<h2>Un lien tr&egrave;s fort &agrave; la consommation et au budget alimentaire</h2>Si l&rsquo;&eacute;conomie n&rsquo;est pas la motivation premi&egrave;re, il n&rsquo;emp&ecirc;che que la pratique est &eacute;troitement li&eacute;e &agrave; la consommation et au budget alimentaire. Interrog&eacute;s en janvier dernier, donc avant la pouss&eacute;e inflationniste, 87% des autoproducteurs de fruits et l&eacute;gumes d&eacute;clarent r&eacute;aliser des &eacute;conomies gr&acirc;ce &agrave; leur production. 29% s&rsquo;alimentent en grande partie voire exclusivement gr&acirc;ce &agrave; ce qu&rsquo;ils produisent. La proportion grimpe &agrave; 84% chez les &eacute;leveurs de poules pondeuses. 47% des autoproducteurs donnent au moins une partie de leur production &agrave; leur entourage tandis que 3% en tirent un revenu. C&ocirc;t&eacute; budget, les autoproducteurs d&eacute;pensent entre 124 euros (engrais et compost) et 763 euros par an (apiculture) pour l&rsquo;exercice de leur pratique, la production de fruits et l&eacute;gumes se situant &agrave; 128 euros, l&rsquo;&eacute;levage de poules &agrave; 269 euros et la production de conserves &agrave; 282 euros. Le budget annuel moyen s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 218 euros. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/6/6/8/4508668-1-fre-FR/645ee93170ef-inte-rieur-jpg" alt="Passer du temps en famille est une motivation tr&egrave;s importante des autoproducteurs, de m&ecirc;me qu&rsquo;&eacute;veiller les enfants &agrave; certaines valeurs et transmettre ses connaissances" height="1186" width="2008" /><figcaption>Passer du temps en famille est une motivation tr&egrave;s importante des autoproducteurs, de m&ecirc;me qu&rsquo;&eacute;veiller les enfants &agrave; certaines valeurs et transmettre ses connaissances</figcaption></figure>

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<h2>Un facteur de bien-&ecirc;tre</h2>Les autoproducteurs ont un niveau de satisfaction de leur vie plus important que les Fran&ccedil;ais ne pratiquant aucune activit&eacute; de la sorte&nbsp;: 62% contre 48%. Selon ObSoCo, cette corr&eacute;lation rejoint les constats r&eacute;alis&eacute;s ces derni&egrave;res ann&eacute;es par les &laquo;&nbsp;&eacute;conomistes du bonheur&nbsp;&raquo;&nbsp;: &laquo;&nbsp;faire soi-m&ecirc;me est de nature &agrave; renforcer l&rsquo;individu, la confiance et l&rsquo;estime de soi et au final la satisfaction de sa propre vie&nbsp;&raquo;. Ainsi, deux autoproducteurs sur trois (65%) se d&eacute;clarent tr&egrave;s satisfaits de leur(s) activit&eacute;(s). Le chiffre monte &agrave; 77% chez les &eacute;leveurs de poules, 75% chez les &eacute;leveurs d&rsquo;abeilles, 70% chez les fabricants de conserves. Le plaisir et la fiert&eacute; figurent au premier rang des &eacute;motions g&eacute;n&eacute;r&eacute;es par la pratique. Il faut dire que l&rsquo;autoproduction est quelque chose qui r&eacute;siste, qui demande de l&rsquo;exp&eacute;rimentation, de la discipline (fr&eacute;quence et r&eacute;gularit&eacute;), des efforts physiques et financiers, avant de g&eacute;n&eacute;rer en retour... plaisir et fiert&eacute;. &laquo;&nbsp;Tout sauf l&rsquo;&eacute;cole de la paresse&nbsp;&raquo; rel&egrave;ve ObSoCo.<h2>Le d&eacute;passement des clivages sociaux</h2>Age, situation professionnelle, niveau de revenus, classes socio-professionnelle sociale&nbsp;: l&rsquo;autoproduction est une activit&eacute; qui d&eacute;fie les cat&eacute;gories et les clivages sociaux observ&eacute;s par ailleurs dans la soci&eacute;t&eacute;, selon ObSoCo. L&rsquo;absence de clivage n&rsquo;exclut pas les nuances. Il existe ainsi une pr&eacute;&eacute;minence des autoproducteurs chez les 65-75 ans (mais sans d&eacute;crochage net avec les 18-24 ans), chez les Fran&ccedil;ais vivant dans une maison ou encore chez ceux qui r&eacute;sident dans des communes rurales. Les n&eacute;o-pratiquants sont du reste plus jeunes et plus urbains que la moyenne des pratiquants, confirmant le caract&egrave;re transverse de l&rsquo;autoproduction.<h2>Un jardin de sociabilit&eacute; et de transmission</h2>Si 58% des autoproducteurs d&eacute;clarent pratiquer seuls, l&rsquo;autoproduction est aussi une activit&eacute; favorisant la sociabilit&eacute; et la transmission. Passer du temps en famille est une motivation tr&egrave;s importante (25%) de m&ecirc;me qu&rsquo;&eacute;veiller les enfants &agrave; certaines valeurs (23%) et transmettre ses connaissances (17%). Si 42% des autoproducteurs se disent autodidactes, 35% ont appris de leurs parents ou grands-parents et 24% de leurs amis. Outre la sociabilit&eacute;, l&rsquo;autoproduction est aussi porteuse de solidarit&eacute;&nbsp;: 18% pratiquent pour aider un proche.<h2>Des perspectives toujours positives</h2>Selon ObSoCo, l&rsquo;attrait pour l&rsquo;autoproduction ne devrait pas se d&eacute;mentir dans les ann&eacute;es &agrave; venir. En 2021, le nombre d&rsquo;adeptes a cr&ucirc; de 9% tandis que 18% ont diversifi&eacute; leur palette. 51% des pratiquants souhaitant en faire davantage dans les ann&eacute;es &agrave; venir, une proportion qui monte &agrave; 60% chez les n&eacute;o-pratiquants. L&rsquo;&eacute;levage des abeilles, la culture des l&eacute;gumes et la r&eacute;alisation de bocaux de l&eacute;gumes figurent en t&ecirc;te des aspirations. Il y a aussi de la r&eacute;serve chez les non pratiquants&nbsp;: deux tiers d&rsquo;entre eux d&eacute;clarent vouloir essayer au moins une activit&eacute; d&rsquo;autoproduction &agrave; l&rsquo;avenir.

Selon une enquête commanditée par Gamm vert, 30 millions de Français exploitent l’équivalent d’un potager de 1,2 million d’hectares et un verger de 1,5 million d’hectares, sans compter l’élevage de 12 millions de poules. Décryptage de la France autoproductrice, en quête de réappropriation de son alimentation, d’engagement environnemental et de sociabilité (et aussi d’économies).

L’autoproduction alimentaire, un phénomène de masse aux bénéfices multiples

Plus de 120 marques engag&eacute;es dans le scoring de leurs produits, plus de 15 distributeurs partenaires (dont Auchan, Biocoop, Carrefour, Intermarch&eacute;, Lidl, Monoprix), une dizaine d&rsquo;associations en soutien (Dont UFC-Que Choisir, CIWF France, Synabio...) et d&eacute;sormais, en plus de la France, 6 pays europ&eacute;ens conquis (Allemagne, Belgique, Espagne, Italie, Pays-Bas, Royaume-Uni)&nbsp;: le Planet-score continue de marquer lentement et s&ucirc;rement son territoire.Con&ccedil;u par l&rsquo;Itab (Institut de l&rsquo;agriculture et de l&rsquo;alimentation biologiques), le Planet-score affiche un score environnemental global sur une &eacute;chelle &agrave; cinq couleurs (vert &agrave; rouge) et cinq grades (A, B, C, D, E), compl&eacute;t&eacute; par trois sous-indicateurs, not&eacute;s &eacute;galement de A &agrave; E, relatifs aux pesticides, &agrave; la biodiversit&eacute; et au climat. Un indicateur de bien-&ecirc;tre animal est aussi int&eacute;gr&eacute; pour les produits contenants au moins 5% de produits animaux. Selon l&rsquo;Itab, ces sous-indicateurs permettent de corriger les lacunes de la base de donn&eacute;es Agribalyse (Ademe, INRAE) d&eacute;cryptant l&rsquo;Analyse du cycle de vie (ACV) de plus de 2500 produits alimentaires bruts et transform&eacute;s. L&rsquo;ACV constitue n&eacute;anmoins le socle de l&rsquo;algorithme du Planet-score. Ce dernier est mentionn&eacute; sur les catalogues num&eacute;riques des marques parties prenantes. Certaines d&rsquo;entre elles commencent &agrave; le faire appara&icirc;tre sur l&rsquo;emballage de leurs produits.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-etiquette-bien-etre-animal-futur-standard-europeen" target="_blank" title="">L&rsquo;&Eacute;tiquette bien-&ecirc;tre animal, futur standard europ&eacute;en&nbsp;?</a>
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<h2>&laquo;&nbsp;Anti-greenwashing&nbsp;&raquo;</h2>En France, le Planet-score est &agrave; la lutte avec l&rsquo;Eco-score, port&eacute; par l&rsquo;application Yuka et les sites La Fourche, Marmiton, Foodch&eacute;ri, Seazon, ScanUp. L&rsquo;Eco-score affiche une note agr&eacute;g&eacute;e &agrave; 5 couleurs et &agrave; 5 lettres. Il repose lui aussi sur la base de donn&eacute;es Agribalyse, renforc&eacute;e par un syst&egrave;me de bonus/malus int&eacute;grant des indicateurs compl&eacute;mentaires tels que les labels, l&rsquo;origine des ingr&eacute;dients, le pays de provenance, la recyclabilit&eacute; des emballages etc. Pour l&rsquo;UFC-Que Choisir, &laquo;&nbsp;les tests r&eacute;alis&eacute;s d&eacute;montrent que le Planet-Score classe les aliments en coh&eacute;rence avec les sc&eacute;narios les plus r&eacute;alistes de transition agricole et alimentaire, et les enqu&ecirc;tes aupr&egrave;s des consommateurs soulignent qu&rsquo;il est le syst&egrave;me d&rsquo;affichage qu&rsquo;ils pl&eacute;biscitent car r&eacute;pondant &agrave; leur attente de mieux conna&icirc;tre l&rsquo;impact environnemental des produits et pouvoir discriminer au sein d&rsquo;une m&ecirc;me gamme. Il constitue &agrave; ce titre un levier fiable et efficace pour acc&eacute;l&eacute;rer l&rsquo;engagement des consommateurs vers une alimentation r&eacute;ellement durable&nbsp;&raquo;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-ufc-que-choisir-passe-au-crible-le-nutri-score-de-588-produits-traditionnels" target="_blank" title="">L&rsquo;UFC-Que Choisir passe au crible le Nutri-Score de 588 produits traditionnels</a>
</aside>
Le Planet-score vient r&eacute;cemment de marquer des points en remportant le premier prix Retail for Good, distinguant l&rsquo;engagement des marques pour un &laquo;&nbsp;monde meilleur&nbsp;&raquo;. Il a &eacute;t&eacute; r&eacute;compens&eacute; pour son impact, sa d&eacute;ployabilit&eacute;, son caract&egrave;re transformationnel et la d&eacute;monstration de son ouverture &agrave; une voie r&eacute;ellement nouvelle. En un mot&nbsp;: &laquo;&nbsp;anti-greenwashing&nbsp;&raquo;.<h2>D&eacute;cision en 2023</h2>L&rsquo;&eacute;tiquetage environnemental rel&egrave;ve actuellement d&rsquo;une d&eacute;marche volontaire. Mais en vertu de la loi Agec (f&eacute;vrier 2020) et de la loi Climat et r&eacute;silience (ao&ucirc;t 2021), il devrait figurer sur l&rsquo;emballage des produits alimentaires &agrave; compter de 2023. Il figure aussi au menu de la strat&eacute;gie Farm to fork dict&eacute;e par la Commission europ&eacute;enne. En France comme en Europe, le futur &eacute;tiquetage environnemental ne sera pas qu&rsquo;une bataille d&rsquo;algorithmes&nbsp;: il fera office de curseur des transitions agro&eacute;cologique et alimentaire, traduisant - ou trahissant &ndash; le niveau d&rsquo;ambition des politiques publiques en la mati&egrave;re.

Six pays déploient désormais l’étiquetage environnemental promu par l’Itab. Le Planet-score vient d’être distingué pour son caractère « anti-greenwashing ». En attendant les arbitrages ultimes du gouvernement.

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