<div class="rendezvous">
<div class="question">
<h3>Quels sont les grands &eacute;v&egrave;nements qui ont marqu&eacute; l&rsquo;ann&eacute;e 2021 pour la fili&egrave;re fruits fran&ccedil;aise ?</h3>
</div>

&laquo; L&rsquo;ann&eacute;e 2021 a &eacute;t&eacute; intense syndicalement ! Elle a &eacute;t&eacute; marqu&eacute;e par l&rsquo;&eacute;pisode de gel en avril dernier. Nous nous sommes tr&egrave;s vite mobilis&eacute;s afin de trouver tous les dispositifs qui puissent aider les agriculteurs &agrave; passer ce coup dur. Sur les calamit&eacute;s, nous avons travaill&eacute; &agrave; &eacute;viter les biais d&rsquo;appr&eacute;ciation des d&eacute;g&acirc;ts, nous avons pu ajouter un forfait taille en vert et une indemnisation pour les fruits partis &agrave; l&rsquo;industrie. Nous avons ren&eacute;goci&eacute; le plan de relance afin d&rsquo;augmenter les montants des investissements subventionnables pour la lutte contre les al&eacute;as climatiques.

<div class="lireaussi">A lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/gel-tous-les-potentiels-de-production-sont-orientes-a-la-baisse">Gel : tous les potentiels de production de fruits d'&eacute;t&eacute; sont orient&eacute;s &agrave; la baisse</a></div>

Trois vagues d&rsquo;accompagnement ont &eacute;t&eacute; ouvertes sur l&rsquo;ann&eacute;e. Le total des trois vagues peut repr&eacute;senter jusqu&rsquo;&agrave; 340 000&nbsp;&euro; d&rsquo;investissement. Le Covid a aussi bloqu&eacute; l&rsquo;arriv&eacute;e de saisonniers sous contrat OFI cet &eacute;t&eacute;. Nous nous sommes donc mobilis&eacute;s afin que le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture d&eacute;bloque la situation aupr&egrave;s du minist&egrave;re de l'Int&eacute;rieur et que les salari&eacute;s arrivent &agrave; temps pour les r&eacute;coltes. Nous y sommes parvenus mais &ccedil;a a &eacute;t&eacute; tr&egrave;s chaud pour certains ! Nous avons aussi interpell&eacute; le minist&egrave;re sur le risque de francisation des fruits. Un probl&egrave;me qui a &eacute;t&eacute; bien entendu avec plus de contr&ocirc;les dans les entreprises. &raquo;

<div class="lireaussi">A lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/une-condamnation-exemplaire-pour-la-francisation-de-kiwis">Une condamnation exemplaire pour la &laquo; francisation &raquo; de kiwis</a></div>

<div class="question">
<h3>Quels seront les chantiers qui seront annonc&eacute;s lors du Congr&egrave;s de la FNPF les 16 et 17&nbsp;f&eacute;vrier 2022 ?</h3>
</div>

&laquo; Face au constat que nous &eacute;tions syst&eacute;matiquement dans la r&eacute;action, nous avons cherch&eacute; un moyen d&rsquo;&ecirc;tre plus proactifs. Nous lan&ccedil;ons donc une cartographie des risques. Un exercice connu par les industriels qui consiste &agrave; lister tous les risques possibles autour de la fili&egrave;re : l&eacute;gislatifs, sanitaires, &eacute;conomiques&hellip; puis de trouver risque par risque les leviers et solutions possibles pour les &eacute;viter. L&rsquo;objectif final est de cr&eacute;er des fiches pour que le producteur ne se trouve pas au pied du mur quand le risque devient r&eacute;el pour lui, sachant que tous les leviers ne se trouvent pas sur l&rsquo;exploitation. Cette th&eacute;matique des risques sera l&rsquo;objet de la table ronde et le projet cartographie sera pr&eacute;sent&eacute; par le cabinet March. &raquo;

<div class="question">
<h3>D&rsquo;autres r&eacute;flexions sont-elles en cours ?</h3>
</div>

&laquo; Oui, nous r&eacute;fl&eacute;chissons aux moyens pour inverser la tendance m&eacute;diatique qui relaye plus la parole de quelques influenceurs anti-produits de synth&egrave;se que la n&ocirc;tre. Les &eacute;tudes d&rsquo;opinion montrent que les consommateurs sont tr&egrave;s bienveillants vis-&agrave;-vis des producteurs et pourtant on continue &agrave; nous expliquer que nous sommes des pollueurs. Nous avons besoin d'investir les m&eacute;dias pour expliquer le pourquoi des phytos. &raquo;
</div>

Françoise Roch, présidente de la Fédération nationale des producteurs de fruits (FNPF), évoque les actualités syndicales de la filière fruits, qui seront notamment au programme du congrès de la FNPF les 16 et 17 février 2022.

Françoise Roch, présidente de la FNPF : « Nous lançons une cartographie des risques de la filière fruits »

<h2>Le b.a.-ba de l'autonomie prot&eacute;ique</h2>Dans le cadre du projet "Si T&rsquo;es Pro T&rsquo;es In", les Chambres r&eacute;gionales de Normandie, Bretagne, Pays de la Loire et Nouvelle-Aquitaine travaillent ensemble autour de l&rsquo;autonomie prot&eacute;ique.Ce projet qui se d&eacute;ploie de janvier 2021 &agrave; novembre 2022 a pour objectif de cr&eacute;er des supports de diffusion concernant l&rsquo;autonomie prot&eacute;ique afin de rendre l&rsquo;information existante plus accessible &agrave; ceux qui en ont besoin.Quatre "passeports" ont &eacute;t&eacute; cr&eacute;&eacute;s<ul><li>Sensibilisation</li><li>Enseignant</li><li>Eleveurs</li><li>Conseillers</li></ul>Passeport sensibilisation<h2>Quel objectif ?</h2>Le &ldquo;passeport sensibilisation&rdquo; a pour objectif d&rsquo;&ecirc;tre diffus&eacute; au plus grand nombre, comme une premi&egrave;re approche sur l&rsquo;autonomie prot&eacute;ique.Si le sujet a besoin d&rsquo;&ecirc;tre approfondi, n&rsquo;h&eacute;sitez pas &agrave; consulter les autres passeports qui proposent d'autres supports.<h2>Quel contenu ?</h2>Le &ldquo;passeport sensibilisation&rdquo; est compos&eacute; de 3 documents synth&eacute;tiques :<ul><li><a href="https://normandie.chambres-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/Normandie/506_Fichiers-communs/PDF/ELEVAGE/Passeport_sensibilisation_general.pdf" target="_blank">Un document g&eacute;n&eacute;raliste</a></li><li><a href="https://normandie.chambres-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/Normandie/506_Fichiers-communs/PDF/ELEVAGE/Passeport_sensibilisation_Ruminants.pdf" target="_blank">Un focus sur les leviers mobilisables en &eacute;levage ruminant</a></li></ul><a href="https://normandie.chambres-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/Normandie/506_Fichiers-communs/PDF/ELEVAGE/Passeport_sensibilisation_Monogastriques.pdf" target="_blank">Un focus sur les leviers mobilisables en &eacute;levage monogastrique</a>

Des supports de diffusion concernant l’autonomie protéique afin de rendre l’information existante plus accessible à ceux qui en ont besoin.

Autonomie protéique - passeport sensibilisation

&laquo;&nbsp;Monsieur le ministre, nous avons 600 000 tonnes de carbone disponibles, je suis &agrave; votre disposition pour prendre votre commande&nbsp;&raquo;. Telle est la proposition lanc&eacute;e &agrave; Julien Denormandie par Christiane Lambert, pr&eacute;sidente de le FNSEA, &agrave; l&rsquo;occasion d&rsquo;une table-ronde organis&eacute;e par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture. L&rsquo;objectif &eacute;tait d&rsquo;identifier les freins et leviers &agrave; la production et &agrave; la valorisation de cr&eacute;dits carbone agricoles sur le march&eacute; de la compensation volontaire. Celui-ci offre la possibilit&eacute; aux acteurs priv&eacute;s et institutionnels de s&rsquo;inscrire dans une trajectoire bas carbone pour ce qui concerne leurs &eacute;missions r&eacute;siduelles incompressibles,&nbsp;en achetant des cr&eacute;dits tels que ceux g&eacute;n&eacute;r&eacute;s par l&rsquo;agriculture et certifi&eacute;s LBC (Label bas carbone).<h2>Le minist&egrave;re montre la voie</h2>Et justement, il se trouve que le minist&egrave;re dispose d&rsquo;un volant d&rsquo;achat d&rsquo;un peu moins de 7000 tonnes, pour la seule administration centrale. &laquo;&nbsp;Depuis 2013, le minist&egrave;re a r&eacute;duit ses &eacute;missions de 34%, souligne le ministre. Nous atteindrons la neutralit&eacute; carbone cette ann&eacute;e en achetant un peu moins de 7000 tonnes de cr&eacute;dit carbone g&eacute;n&eacute;r&eacute;s par les pratiques durables des agriculteurs, afin de compenser nos &eacute;missions r&eacute;siduelles&nbsp;&raquo;. Le minist&egrave;re a par ailleurs annonc&eacute; son intention de d&eacute;ployer une d&eacute;marche analogue au sein de ses services d&eacute;concentr&eacute;s, des entreprises sous tutelle ainsi qu&rsquo;aux &eacute;tablissements scolaires dont il a la responsabilit&eacute;.<div class="citation">
 "Nous serons plus forts ensemble et plus efficaces pour convaincre les acheteurs et offrir un revenu compl&eacute;mentaire &agrave; toutes les productions, dans tous les territoires"
</div>
Le minist&egrave;re pourra donc faire ses emplettes aupr&egrave;s de la future soci&eacute;t&eacute; commerciale dont la FNSEA a annonc&eacute; la cr&eacute;ation (mais pas le nom) lors de la table ronde. &laquo;&nbsp;Nous allons rassembler dans une structure commune et unique toutes les productions sous l&rsquo;&eacute;gide de la FNSEA et des associations sp&eacute;cialis&eacute;es pour am&eacute;liorer l&rsquo;offre de cr&eacute;dits carbone, a d&eacute;clar&eacute; Christiane Lambert. L&rsquo;atomisation, la dispersion ne nous serviront pas. Nous serons plus forts ensemble et plus efficaces pour convaincre les acheteurs et offrir un revenu compl&eacute;mentaire &agrave; toutes les productions, dans tous les territoires&nbsp;&raquo;.La FNSEA communiquera les d&eacute;tails de cette future soci&eacute;t&eacute; en amont du Salon de l&rsquo;agriculture. Les JA et les Chambres d&rsquo;agriculture, s&rsquo;agissant du &laquo;&nbsp;conseil au dernier kilom&egrave;tre&nbsp;&raquo;, seront de la partie.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-agriculture-decroche-son-premier-label-bas-carbone" target="_blank" title="">L&rsquo;agriculture d&eacute;croche son premier Label bas carbone</a>
</aside>
La profession n&rsquo;est pas novice en mati&egrave;re de massification puisqu&rsquo;elle dispose avec France Carbon Agri Association (FCAA) d&rsquo;un acteur pionnier, &agrave; l&rsquo;origine du premier projet labellis&eacute; LBC (Label bas carbone), &eacute;quivalent &agrave; 137.000 tonnes &agrave; l&rsquo;horizon 2025 et f&eacute;d&eacute;rant plus de 300 &eacute;leveurs bovins. FCAA a depuis lanc&eacute; un deuxi&egrave;me appel &agrave; projet, ciblant toujours l&rsquo;&eacute;levage. La pr&eacute;sidente de la FNSEA a de son c&ocirc;t&eacute; annonc&eacute; au cours de la table-ronde le lancement d&rsquo;un troisi&egrave;me appel &agrave; projets. &laquo;&nbsp;Nous avons 600.000 tonnes disponibles&nbsp;&raquo;, a-t-elle indiqu&eacute;.<h2>La soci&eacute;t&eacute; Epiterre pour les cr&eacute;dits biodiversit&eacute;</h2>La FNSEA a tr&egrave;s clairement d&eacute;cid&eacute; de s&rsquo;investir dans la valorisation des services &eacute;cosyst&eacute;miques d&eacute;livr&eacute;s par l&rsquo;agriculture. En d&eacute;cembre, le syndicat avait annonc&eacute; la transformation en soci&eacute;t&eacute; de la marque Epiterre, cr&eacute;&eacute;e en 2019 en partenariat avec le r&eacute;seau associatif Imagine&rsquo;Rural, un cabinet d&rsquo;&eacute;tudes sp&eacute;cialis&eacute; dans l&rsquo;am&eacute;nagement (diagnostics de territoire, diagnostics fonciers...) et l&rsquo;environnement (animation de sites Natura 2000, r&eacute;alisation de diagnostics Eau sur Bassin versant, Trame verte et bleue...). Pr&eacute;sid&eacute;e par Christiane Lambert, Epiterre a vocation &agrave; valoriser, aupr&egrave;s des collectivit&eacute;s et des entreprises priv&eacute;es, les contributions des agriculteurs pr&eacute;servant la&nbsp;biodiversit&eacute; et l&rsquo;environnement.

Le syndicat souhaite ainsi participer à la massification de l’offre de crédits carbone et à leur valorisation auprès des acheteurs institutionnels et privés. Un premier stock de 600 000 tonnes est à saisir.

La FNSEA va créer une plateforme dédiée à la valorisation des crédits carbone

Cr&eacute;&eacute;e en 2001, A.D.I.Valor, la structure en charge de la collecte et du recyclage des plastiques agricoles, a souffl&eacute; sa vingti&egrave;me bougie l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re. Situation sanitaire oblige, c&rsquo;est bien lors de l&rsquo;&eacute;dition 2022 du Salon de l&rsquo;agriculture (SIA) que les festivit&eacute;s auront lieu pour marquer ces 20 ans d&rsquo;existence. Pour communiquer aupr&egrave;s du grand public sur l&rsquo;engagement des agriculteurs et des structures qui collectent les plastiques chaque ann&eacute;e, A.D.I.Valor a fait appel au photographe Didier Michalet. &laquo;&nbsp;Il a r&eacute;alis&eacute; 30 portraits d&rsquo;acteurs du recyclage des plastiques agricoles. Ils seront expos&eacute;s au SIA sur sept cubes g&eacute;ants. Quatre seront positionn&eacute;s dans l&rsquo;all&eacute;e centrale et trois dans le hall 4&nbsp;&raquo;, a d&eacute;voil&eacute; Pierre de Lepinau, directeur g&eacute;n&eacute;ral d&rsquo;A.D.I.Valor, lors d&rsquo;une journ&eacute;e presse dans le Maine-et-Loire le 26 janvier.<h2 class="Standard">Des pratiques bien ancr&eacute;es dans le quotidien</h2>Toujours lors du SIA, les visiteurs pourront d&eacute;couvrir le fonctionnement de la fili&egrave;re du recyclage des plastiques agricoles sur le stand d&rsquo;A.D.I.Valor. Les chiffres 2020 parlent d&rsquo;eux m&ecirc;me&nbsp;: ce sont aujourd&rsquo;hui 300.000 agriculteurs qui prennent le temps de collecter et stocker leur d&eacute;chets plastiques afin qu&rsquo;ils soient recycl&eacute;s, soit la quasi-totalit&eacute; des actifs agricoles. Gr&acirc;ce &agrave; cette implication et au syst&egrave;me fran&ccedil;ais de tri &agrave; la source des d&eacute;chets en flux s&eacute;par&eacute;s, ce sont pr&egrave;s de 90% de ces plastiques qui sont recycl&eacute;s. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/7/2/9/4329271-1-fre-FR/fd9d222fd6ee-dsc0390-2-jpg" alt="" height="1281" width="1920" /><figcaption>En France, pr&egrave;s de 90% des plastiques agricoles sont recycl&eacute;s (cr&eacute;dits photo : Usine Suez).</figcaption></figure>

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&laquo;&nbsp;Depuis 20 ans, nous leur avons progressivement demand&eacute; de trier de mieux en mieux&nbsp;&raquo;, souligne Pierre de Lepinau. La collecte est &eacute;galement permise par les 1200 structures de proximit&eacute;, coop&eacute;ratives et n&eacute;goces, mais aussi certaines chambres d&rsquo;agriculture, voir m&ecirc;me des grosses structures mara&icirc;ch&egrave;res, qui travaillent avec A.D.I.Valor afin de regrouper les plastiques usag&eacute;s des agriculteurs. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est une responsabilit&eacute; partag&eacute;e &raquo;, insiste le directeur de la structure. Il explique que c&rsquo;est ce fonctionnement en fili&egrave;re avec int&eacute;gration du co&ucirc;t de recyclage dans le prix des produits via l&rsquo;&eacute;cocontribution qui permet l&rsquo;excellence du syst&egrave;me fran&ccedil;ais. Pierre de Lepinau estime que le traitement des plastiques usagers co&ucirc;te en moyenne de 100 &agrave; 150&euro;/an pour les exploitants via cette &eacute;cocontribution, contre plus de 300&euro;/an si chacun devait souscrire une prestation de transport pour &eacute;vacuer les plastiques de mani&egrave;re individuelle. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/0/3/9/4329300-1-fre-FR/728bf08915d5-dsc0358-jpg" alt="" height="1281" width="1920" /><figcaption>L&#039;int&eacute;gration du co&ucirc;t de recyclage dans le prix des produits via l&rsquo;&eacute;cocontribution permet l&rsquo;excellence du syst&egrave;me fran&ccedil;ais (cr&eacute;dits photo : Usine Suez).</figcaption></figure>

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<h2 class="Standard">Un virage en 2018</h2>Le march&eacute; du plastique recycl&eacute; a subi une profonde transformation en 2018. &Agrave; cette p&eacute;riode, la Chine, qui achetait une grande majorit&eacute; des plastiques mondiaux usag&eacute;s propres, a stopp&eacute; ses importations en six mois de temps. Les pays occidentaux ont alors d&ucirc; faire face &agrave; des quantit&eacute;s de plastiques &agrave; recycler tr&egrave;s importantes, sans avoir les capacit&eacute;s industrielles ad&eacute;quates. Une situation d&rsquo;autant plus compliqu&eacute;e pour les plastiques agricoles sales et donc peu rentables &agrave; recycler. Depuis cette &eacute;pisode d&eacute;structurant, A.D.I.Valor travaille avec ses partenaires industriels pour renforcer les capacit&eacute;s de recyclage en France et en Europe.En 2022, la premi&egrave;re usine mondiale de recyclage de filets agricoles ouvrira &agrave; Argentan dans l&rsquo;Orne. En 2023 ce ne sont pas moins de cinq nouvelles unit&eacute;s de recyclage qui ouvriront, dont quatre en France et une aux Pays-Bas, pour une capacit&eacute; de traitement de 40&nbsp;000 t/an. &laquo;&nbsp;Actuellement, nous pourrions produire le double et tout serait vendu. Il y a des prospects qui viennent taper &agrave; la porte mais surtout nos clients historiques qui augmentent leur volume&nbsp;&raquo;, confie Yann Menigaud, directeur de l&rsquo;usine SUEZ RV Plastiques Ouest &agrave; Or&eacute;e d&rsquo;Anjou dans le Maine-et-Loire. Cette unit&eacute; recycle pr&egrave;s de 20&nbsp;000 t de mati&egrave;re plastique agricole chaque ann&eacute;e sur deux cha&icirc;nes de production. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/0/3/9/4329303-1-fre-FR/223f055d7f0b-plastique-recycle-sur-le-site-de-landemont-ouest-fr-jpg" alt="" height="1280" width="1920" /><figcaption>Plastique recycl&eacute; sur le site de l&rsquo;usine SUEZ RV Plastiques Ouest &agrave; Or&eacute;e d&rsquo;Anjou dans le Maine-et-Loire (cr&eacute;dits photo : Usine Suez).</figcaption></figure>

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Si les volumes ne sont pas un probl&egrave;me, le cours du plastique secoue r&eacute;guli&egrave;rement toute la fili&egrave;re de recyclage. Intimement li&eacute; au prix du p&eacute;trole, il a oblig&eacute; l&rsquo;usine d&rsquo;Or&eacute;e d&rsquo;Anjou &agrave; vendre &agrave; perte lors du confinement lorsque le baril de brut est descendu au plus bas. La loi Agec, entr&eacute;e en vigueur au 1er janvier 2022, fixe des objectifs en terme d&rsquo;utilisation d&rsquo;emballages r&eacute;employ&eacute;s. Elle devrait permettre de stabiliser dans la dur&eacute;e le prix du plastique recycl&eacute;.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 La collecte des plastiques agricoles par A.D.I.Valor s&rsquo;est &eacute;tablie &agrave; 85 000 t en 2021, dont 66 000 t ont &eacute;t&eacute; recycl&eacute;es. Un chiffre qui s&rsquo;explique par la diversit&eacute; des sources de collecte. L&rsquo;&eacute;levage est bien s&ucirc;r concern&eacute; de par les b&acirc;ches d&rsquo;ensilages et d&rsquo;enrubannage, les filets et ficelles qui lient le fourrage ou encore les bidons de produits d&rsquo;hygi&egrave;ne en salle de traite. Le mara&icirc;chage est &eacute;galement un gros consommateur de plastique pour les protections aux champs mais aussi les tuyaux souples d&rsquo;irrigation. A.D.I.valor collecte &eacute;galement les filets para-gr&ecirc;le en arboriculture. Les secteurs de grandes-cultures sont eux concern&eacute;s par les big bag, les sachets de semences, les bidons vides ou non-utilis&eacute;s de produits phytosanitaires ou encore les &eacute;quipements de protection individuel usag&eacute;s.
</aside>

Pour ses 20 ans, A.D.I.Valor s’offre une vitrine grand format sur le salon de l’agriculture. L’occasion d’expliquer au grand public le fonctionnement de cette filière complexe, dont la réussite repose sur la responsabilité de chacun de ses acteurs, à commencer par les agriculteurs.

Recyclage des plastiques agricoles : une réussite française

<h2 class="MsoNoSpacing">Quel est le bilan m&eacute;t&eacute;o du mois de janvier 2022&nbsp;?</h2>Nicolas Le Friant : Les 5 premiers jours de l&rsquo;ann&eacute;e 2022 furent printaniers, et le 1er janvier, les temp&eacute;ratures maximales ont atteint les 16&deg;C &agrave; 18&deg;C sur la moiti&eacute; nord et r&eacute;guli&egrave;rement les 20&deg;C &agrave; 24&deg;C au sud et m&ecirc;me 25&deg;C (soit le seuil de chaleur en m&eacute;t&eacute;orologie) entre Oloron, Orthez et Saint-Jean-de-Luz (Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques)&nbsp;! Par la suite, les temp&eacute;ratures ont nettement baiss&eacute; pour rejoindre les valeurs de saison sous des conditions m&eacute;t&eacute;orologiques tr&egrave;s perturb&eacute;es.A compter du 11 janvier, les temp&eacute;ratures ont nettement fl&eacute;chi et sont rest&eacute;es situ&eacute;es en-dessous des normales climatiques jusqu&rsquo;&agrave; la fin du mois en raison de la pr&eacute;sence et de la persistance de conditions anticycloniques. Gr&acirc;ce au pic de douceur observ&eacute; en tout d&eacute;but de mois, les temp&eacute;ratures ont &eacute;t&eacute; finalement de saison avec un l&eacute;ger d&eacute;ficit pour les valeurs minimales et un petit exc&eacute;dent pour les valeurs maximales. Enfin, il est &agrave; noter que certaines r&eacute;gions (surtout au sud) ont atteint les 15 &agrave; 20 jours de gel&eacute;es, ce qui est tr&egrave;s remarquable mais rien d&rsquo;anormal finalement avec ce temps durablement calme et anticyclonique.L&rsquo;ensoleillement fut tr&egrave;s in&eacute;gal car les hautes pressions hivernales ne sont pas automatiquement synonymes d&rsquo;un ciel bleu de l&rsquo;aube au cr&eacute;puscule comme c&rsquo;est tr&egrave;s souvent le cas en &eacute;t&eacute;. En effet, &eacute;tant donn&eacute; sa fr&eacute;quente position sur nos r&eacute;gions septentrionales, l&rsquo;anticyclone a g&eacute;n&eacute;r&eacute; peu de vent, ce qui a bloqu&eacute; une importante humidit&eacute; dans les basses couches de l&rsquo;atmosph&egrave;re. R&eacute;sultat, de tr&egrave;s nombreuses journ&eacute;es se sont d&eacute;roul&eacute;es sous une grisaille persistante sur la moiti&eacute; nord &agrave; l&rsquo;exception des reliefs comme nous pouvons fort bien le constater sur l&rsquo;image satellite du mercredi 26 janvier 2022 &agrave; 12h00. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/2/1/9/4329125-1-fre-FR/e39aaeb57f34-2022-0126-12h00-imagesatellite-png" alt="" height="1000" width="1280" /><figcaption>Image satellite du mercredi 26 janvier 2022 &agrave; 12h00.</figcaption></figure>

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D&rsquo;une mani&egrave;re g&eacute;n&eacute;rale, des records d&rsquo;ensoleillement ont &eacute;t&eacute; battus dans le sud, comme &agrave; Millau (12), Mont&eacute;limar (26), Cahors (47), Mende (48) ou encore Brive-la-Gaillarde (19) et Carcassonne (11), alors que de nombreuses r&eacute;gions situ&eacute;es plus au nord ont connu un important d&eacute;ficit de luminosit&eacute; comme &agrave; Caen avec -45%, Lyon avec -30% ou encore Nantes avec -25%. A l&rsquo;&eacute;chelle du pays, le d&eacute;ficit est peu marqu&eacute; avec seulement 6%.<div class="citation">
 "Ce gros d&eacute;ficit fait craindre une s&eacute;cheresse importante pour la saison chaude, notamment si le printemps venait &agrave; &ecirc;tre sec."
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Concernant les pr&eacute;cipitations, si l&rsquo;on excepte le d&eacute;but du mois, les conditions m&eacute;t&eacute;orologiques furent tr&egrave;s s&egrave;ches avec peu ou pas de pluies sur certaines r&eacute;gions. C&rsquo;est le cas du quart sud-est o&ugrave; les p&eacute;riodes de Mistral et de Tramontane ont altern&eacute; avec des situations calmes et anticycloniques. En cons&eacute;quence, nous n&rsquo;avons relev&eacute; que de 0 &agrave; 2 mm de pr&eacute;cipitations entre Saint-Mandrier (83), Montpellier (34), Marignane (13), N&icirc;mes (30), S&egrave;te (34) et Orange (84). A Nice, le cumul atteint 11,3 mm mais il n&rsquo;a plu qu&rsquo;une seule journ&eacute;e (le mercredi 5 janvier) et le d&eacute;ficit est ainsi de 84%. Rappelons qu'au cours d'un mois de janvier normal, il tombe entre 50 et 70 mm sur ces r&eacute;gions. Ce gros d&eacute;ficit fait craindre une s&eacute;cheresse importante pour la saison chaude, notamment si le printemps venait &agrave; &ecirc;tre sec. Seul un petit quart sud-ouest a connu un exc&eacute;dent mais c&rsquo;est essentiellement au cours des journ&eacute;es des 9 et 10 janvier o&ugrave; les pr&eacute;cipitations sont tomb&eacute;es. On notera, par exemple, un exc&eacute;dent de 15% &agrave; Toulouse avec 59 mm dont 50 mm pour ces deux seules journ&eacute;es pr&eacute;c&eacute;demment cit&eacute;es.<h2 class="MsoNoSpacing">Que s'est-il pass&eacute; lors de l'&eacute;pisode tr&egrave;s pluvieux des 9 et 10 janvier dans le sud-ouest, qui a valu le d&eacute;clenchement de vigilances rouges concernant les param&egrave;tres pr&eacute;cipitations et crues ?</h2>Nicolas Le Friant : En provenance directe des latitudes tropicales, une masse d&rsquo;air tr&egrave;s doux, mais surtout tr&egrave;s humide, a contourn&eacute; l&rsquo;anticyclone des A&ccedil;ores et s&rsquo;est rabattue, au sein d&rsquo;un flux de nord-ouest dynamique, sur l&rsquo;ouest de la France sous la forme d&rsquo;une perturbation active. Ce ph&eacute;nom&egrave;ne est appel&eacute; &laquo;&nbsp;rivi&egrave;re atmosph&eacute;rique&nbsp;&raquo;. Non seulement les pr&eacute;cipitations ont &eacute;t&eacute; abondantes, mais surtout le front est rest&eacute; positionn&eacute; pendant 48 heures sur les m&ecirc;mes r&eacute;gions, bloqu&eacute; par la pr&eacute;sence de deux anticyclones, l&rsquo;un situ&eacute; sur le proche Atlantique et le second sur l&rsquo;Europe. Sur la totalit&eacute; de l&rsquo;&eacute;pisode, il est tomb&eacute; 191 mm au poste EDF de Bar&egrave;ges (65) et 184 mm &agrave; celui d'Artigues (65), 183 mm &agrave; Augirein (09), 179 &agrave; Argel&egrave;s-Gazost (65), Laruns-Hourat (64), 163 mm &agrave; Iraty, 139 mm au poste EDF de Castillon (64) et 138 mm &agrave; Boutx-le-Mourtis (31). En cons&eacute;quence, les rivi&egrave;res pyr&eacute;n&eacute;ennes ont &eacute;t&eacute; toutes en crue (fonte des neiges en parall&egrave;le en altitude) et la Garonne a atteint un pic de crue de 4m31 &agrave; Toulouse, soit la deuxi&egrave;me valeur la plus &eacute;lev&eacute;e &agrave; &eacute;galit&eacute; avec la crue du 20 mai 1977 et &agrave; 7 cm du record du 11 juin 2000.<h2 class="MsoNoSpacing">Quelles sont les pr&eacute;visions m&eacute;t&eacute;orologiques en France pour la premi&egrave;re d&eacute;cade du mois de f&eacute;vrier&nbsp;?</h2>Nicolas Le Friant : Pour ce d&eacute;but f&eacute;vrier, l&rsquo;&eacute;volution m&eacute;t&eacute;o est &agrave; fiabiliser dans la chronologie, mais nous devrions rester sous l&rsquo;influence de bordure anticyclonique d&rsquo;ouest &agrave; nord-ouest, avec une bonne douceur (pas des gel&eacute;es matinales en plaine), mais aussi de petits fronts faibles &agrave; mod&eacute;r&eacute;s, qui concerneront surtout les r&eacute;gions du nord et de l&rsquo;est (peu de pr&eacute;cipitations sur l&rsquo;ouest et le sud). Le Mistral et la Tramontane &eacute;tant r&eacute;currents pr&egrave;s de la Grande Bleue, nous n&rsquo;envisageons toujours pas de pluies.A partir du 4 et du 5 f&eacute;vrier, les hautes pressions devraient plus franchement se replier et nous pourrions, ainsi, d&eacute;buter une p&eacute;riode nettement plus perturb&eacute;e avec le passage de fr&eacute;quentes perturbations pluvieuses en plaine et neigeuses en montagne. Le tout s&rsquo;accompagnant de vents assez forts et de temp&eacute;ratures plus ou moins de saison.

Après un mois de décembre 2021 doux, mais avec une inégale répartition des précipitations ainsi que de l’ensoleillement, ce mois de janvier 2022 fut globalement très anticyclonique, ce qui est une récurrence depuis l’automne 2021 en France et plus généralement sur l’Europe de l’Ouest. Le bilan avec Nicolas Le Friant, météorologiste chez DTN.

Météo : janvier entre conditions printanières, rivière atmosphérique et hautes pressions

&laquo;&nbsp;La n&eacute;cessit&eacute; d&rsquo;&eacute;tendre la r&eacute;glementation Installation class&eacute;e pour la protection de l&rsquo;environnement (ICPE, rubrique n&deg;4702) aux installations de stockage o&ugrave; est pr&eacute;sent une plus faible quantit&eacute; d&rsquo;engrais &agrave; base de nitrate d&rsquo;ammonium sensibles au risque d&rsquo;explosion est issue du retour d&rsquo;exp&eacute;rience de plusieurs accidents&nbsp;: l&rsquo;objectif est d&rsquo;imposer aux exploitations le respect d&rsquo;exigences de s&eacute;curit&eacute; et d&rsquo;en limiter l&rsquo;usage&nbsp;&raquo;. Telle est la justification point&eacute;e dans le projet de d&eacute;cret visant &agrave; &eacute;tendre le r&eacute;gime de d&eacute;claration contr&ocirc;l&eacute;e aux installations o&ugrave; sont susceptibles d&rsquo;&ecirc;tre pr&eacute;sents des engrais &agrave; base de nitrate d&rsquo;ammonium sensibles au risque d&rsquo;explosion en quantit&eacute; sup&eacute;rieure ou &eacute;gale &agrave; 150 tonnes.&nbsp;Actuellement, l&rsquo;obligation de d&eacute;claration au titre des ICPE s&rsquo;applique pour des tonnages respectifs de 250 tonnes et 500 tonnes pour le vrac et les big bag.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Le risque d&rsquo;explosion de produits contenant du nitrate d&rsquo;ammonium est conditionn&eacute; par de nombreux facteurs, notamment la granulom&eacute;trie, et la d&eacute;gradation de celle-ci par des passages au point de transition de 32&deg;C, la pr&eacute;sence de mati&egrave;res combustibles, la pr&eacute;sence d&rsquo;impuret&eacute;s pouvant jouer un r&ocirc;le de catalyseur de d&eacute;composition (chlore, certains m&eacute;taux...) ou encore le confinement. Dans certains cas l&rsquo;explosion peut avoir lieu sans incendie, par amor&ccedil;age, en particulier suite &agrave; des op&eacute;rations pour d&eacute;sagr&eacute;ger le produit pris en masse, comme l&rsquo;explosion d&rsquo;ammonitrates m&eacute;lang&eacute;s &agrave; du sulfate d&rsquo;ammonium &agrave; Oppau, Allemagne, en 1921. Le cas de l&rsquo;explosion de l&rsquo;usine AZF en 2001 &agrave; Toulouse est class&eacute; &laquo; hors sp&eacute;cification &raquo;, c&rsquo;est &agrave; dire sans origine connue.
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<h2>Trois cat&eacute;gories d&rsquo;engrais concern&eacute;s</h2>Sont concern&eacute;s&nbsp;par ce nouveau classement les engrais dans lesquels la teneur en azote due au nitrate d'ammonium est :- sup&eacute;rieure &agrave; 24,5% en poids, sauf pour les m&eacute;langes d'engrais simples &agrave; base de nitrate d'ammonium avec de la dolomie, du calcaire et/ou du carbonate de calcium, dont la puret&eacute; est d'au moins 90% ;- sup&eacute;rieure &agrave; 15,75% en poids pour les m&eacute;langes de nitrate d'ammonium et de sulfate d'ammonium ;- sup&eacute;rieure &agrave; 28% en poids pour les m&eacute;langes d'engrais simples &agrave; base de nitrate d'ammonium avec de la dolomie, du calcaire et/ou du carbonate de calcium, dont la puret&eacute; est d'au moins 90%.<h2>Des d&eacute;lais d'am&eacute;nagement</h2>Soumis &agrave; <a href="http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/projets-de-decret-modifiant-la-nomenclature-des-a2590.html" target="_blank">une consultation publique jusqu&rsquo;au 15 f&eacute;vrier</a>, le d&eacute;cret devrait entrer en vigueur le 1er ao&ucirc;t 2022. Un projet d&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; fixe le calendrier de mise en &oelig;uvre des am&eacute;nagements requis, compris entre six mois et trois ans &agrave; compter de cette &eacute;ch&eacute;ance du 1er ao&ucirc;t. Les am&eacute;nagements en question sont d&eacute;crits dans l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; du 6 juillet 2006 relatif aux <a href="https://aida.ineris.fr/consultation_document/35406#2.9" target="_blank">prescriptions g&eacute;n&eacute;rales applicables aux installations class&eacute;es soumises &agrave; d&eacute;claration sous la rubrique n&deg; 4702</a>. Les prescriptions visent &agrave; pr&eacute;venir leur risque de contamination avec des mati&egrave;res combustibles ou incompatibles par des mesures organisationnelles, &agrave; prot&eacute;ger les stockages des risques de propagation d&rsquo;incendie par l&rsquo;obligation du respect des distances d&rsquo;isolement ou par la mise en place de dispositions constructives adapt&eacute;es et par le recours &agrave; des &eacute;quipements &eacute;lectriques qualifi&eacute;s et enfin &agrave; disposer de moyens techniques et organisationnels pour lutter efficacement contre un sinistre et en r&eacute;duire ses effets.<h2>Les suites d&rsquo;un rapport du CGEDD paru en 2021</h2>Le projet d&rsquo;abaissement du seuil de d&eacute;claration des ammonitrates &agrave; haut dosage fait suite &agrave; la publication, en 2021, d&rsquo;un rapport du Conseil g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;environnement et du d&eacute;veloppement durable (CGEDD) sur la gestion des risques li&eacute;s &agrave; la pr&eacute;sence d&rsquo;ammonitrates dans les ports maritimes et fluviaux, motiv&eacute; par l&rsquo;explosion du port de Beyrouth en ao&ucirc;t 2020. Le rapport avait d&eacute;douan&eacute; les ports fran&ccedil;ais, b&eacute;n&eacute;ficiant d&rsquo;un &laquo;&nbsp;encadrement clair&nbsp;&raquo; et d&rsquo;un &laquo;&nbsp;contr&ocirc;le formalis&eacute;&nbsp;&raquo;. Les ports concern&eacute;s (Nantes, Rouen, Honfleur, Saint Malo, Le L&eacute;gu&eacute;, Les Sables d&rsquo;Olonne et Rochefort,) re&ccedil;oivent environ 130.000 tonnes sur les 1.500.000 tonnes d'ammonitrates &agrave; haut dosage consomm&eacute;s en France. La grosse majorit&eacute; emprunte la route, depuis les deux usines fran&ccedil;aises sinon les usines&nbsp;polonaises, lituaniennes, britanniques et belges.<div class="citation">
 "Plusieurs pays europ&eacute;ens interdisent l&rsquo;utilisation d&rsquo;ammonitrates &agrave; haut dosage"
</div>
En revanche, s&rsquo;agissant du transport des ammonitrates sur les voies fluviales concern&eacute;es (Seine, Rhin, Moselle), repr&eacute;sentant&nbsp;50.000 tonnes, le rapport avait point&eacute; des &laquo;&nbsp;situations ponctuelles qui paraissent anormales de d&eacute;chargements d&rsquo;ammonitrates haut dosage dans des conditions de s&eacute;curit&eacute; non optimales&nbsp;&raquo;. La mission du CGEDD avait aussi constat&eacute; que les obligations de contr&ocirc;le des tr&egrave;s nombreuses installations de stockage d&rsquo;ammonitrates soumises &agrave; d&eacute;claration n&rsquo;&eacute;taient souvent pas respect&eacute;es. Le CGEDD en avait profit&eacute; pour poser son regard sur les cours de fermes et not&eacute; que les incidents mettant en cause les ammonitrates, tels que les incendies, &eacute;taient&nbsp;&laquo;&nbsp;nombreux&nbsp;&raquo; dans les fermes. Le CGEDD regrette que les ammonitrates ne font pas l&rsquo;objet d&rsquo;une information simple et volontariste sur les risques en direction des agriculteurs ainsi que sur les bonnes pratiques en mati&egrave;re de stockage. Et de relever que&nbsp;&laquo;&nbsp;plusieurs pays europ&eacute;ens interdisent l&rsquo;utilisation d&rsquo;ammonitrates &agrave; haut dosage&nbsp;&raquo;, porteurs &eacute;galement de risques criminels (attentats).<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://api.prod.pleinchamp.com/content/download/276550/file/Les%20bonnes%20pratiques%20de%20stockage%20a%CC%80%20la%20ferme%20des%20engrais%20mine%CC%81raux%20solides%20%28UNIFA%29.pdf?version=1" target="_blank" title="">Les bonnes pratiques de stockage &agrave; la ferme des engrais min&eacute;raux solides (UNIFA)</a>
</aside>
<h2>&laquo;&nbsp;Encore une menace pour la souverainet&eacute; alimentaire&nbsp;&raquo;</h2>Dans un communiqu&eacute; commun, neuf organisations agricoles, dont la Coop&eacute;ration agricole, la F&eacute;d&eacute;ration du n&eacute;goce agricole, l&rsquo;Unifa et la FNSEA, ont d&eacute;nonc&eacute; &laquo;&nbsp;un e&#769;nie&#768;me arbitrage re&#768;glementaire sans fondement scientifique, ni mesure d'impact sur la Ferme France et la souverainete&#769; alimentaire du pays.&raquo;. Elles estiment que 30 a&#768; 50% des sites de stockage de proximite&#769; pourraient fermer et que les producteurs concern&eacute;s par la d&eacute;claration ICPE supporteraient des co&ucirc;ts de mise au normes compris &laquo;&nbsp;entre 80.000 et 120.000 euros par exploitation&nbsp;&raquo;.

Un projet de décret fixe à 150 tonnes d’ammonitrate à haut dosage le seuil de déclaration au titre des ICPE, vrac et big bag confondus, contre respectivement 250 tonnes et 500 tonnes actuellement. Au motif de sécurité invoqué, la profession oppose une insécurité pour la trésorerie des exploitations et pour la souveraineté alimentaire du pays.

Vers une sécurité renforcée du stockage à la ferme des ammonitrates

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1960 : Cr&eacute;ation des Safer (Soci&eacute;t&eacute;s pour l&rsquo;am&eacute;nagement foncier et rural) par la Loi d&rsquo;orientation agricole, ainsi que le contr&ocirc;le des structures

1962 : Mise&nbsp;en place du droit de pr&eacute;emption des Safer afin d&rsquo;&eacute;viter la sp&eacute;culation fonci&egrave;re et de pr&eacute;server le caract&egrave;re familial des exploitations

1977 : Les d&eacute;cisions des Safer&nbsp;sont encadr&eacute;es par des mesures de publicit&eacute;. Les d&eacute;cisions de pr&eacute;emption et de r&eacute;trocession doivent &ecirc;tre motiv&eacute;es

1980 : Elles peuvent c&eacute;der des biens &agrave; des organismes en vue de constituer des r&eacute;serves fonci&egrave;res

1990 : Les op&eacute;rations r&eacute;alis&eacute;es par les Safer sont exempt&eacute;es d&rsquo;examen par le contr&ocirc;le des structures

1999 : Instauration de la proc&eacute;dure de substitution, qui permet aux&nbsp;Safer&nbsp;de r&eacute;aliser la cession d&rsquo;un bien pour le compte du vendeur

<div class="lireaussi">Le point sur | <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/foncier-agricole-les-raisons-du-succes-des-cessions-de-parts-sociales" target="_blank">Les raisons du succ&egrave;s des cessions de parts sociales</a></div>

2014 : Le droit de pr&eacute;emption des Safer&nbsp;est &eacute;tendu aux cessions totales de parts sociales. Les cessions, y compris les cessions partielles, sont soumises &agrave; une obligation d&rsquo;information

2015 : Extension du droit de pr&eacute;emption aux donations hors cadre familial

2021 : Le contr&ocirc;le des Safer est &eacute;tendu &agrave; toutes les cessions de parts sociales.

<div class="lireaussi">Le point sur | <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/controle-des-safer-ce-qui-change-avec-la-nouvelle-loi" target="_blank">Contr&ocirc;le des Safer : ce qui change avec la nouvelle loi</a></div>
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Le texte adopté en décembre 2021 s’inscrit dans une longue liste de lois élargissant progressivement les prérogatives des Safer.

Chronologie : l’élargissement du contrôle des Safer en 9 dates

Pouvez-vous vous pr&eacute;senter ? F-E. Mercier : &laquo; Je suis c&eacute;r&eacute;alier en Meurthe et Moselle, sur une exploitation de 135 ha. Je me suis install&eacute; en 2012 en reprenant la ferme d&rsquo;un voisin qui n&rsquo;avait pas de repreneur. J&rsquo;ai toujours eu dans l&rsquo;id&eacute;e de m&rsquo;installer sur la ferme familiale mais mon p&egrave;re &eacute;tant encore en activit&eacute;, je n&rsquo;avais pas forc&eacute;ment la place jusqu&rsquo;&agrave; cette belle opportunit&eacute; que j&rsquo;ai saisie.Depuis quand &ecirc;tes-vous engag&eacute; &agrave; JA ?F-E. Mercier : Des amis agriculteurs voisins adh&eacute;raient &agrave; JA et m&rsquo;en ont parl&eacute;. Je me suis d&rsquo;abord engag&eacute; pour la convivialit&eacute; ! Puis j&rsquo;ai eu l&rsquo;occasion d&rsquo;int&eacute;grer le conseil d&rsquo;administration JA de mon d&eacute;partement. Personnellement j&rsquo;ai pu m&rsquo;installer avec les aides mais un jeune m&rsquo;a fait part de son impossibilit&eacute; de b&eacute;n&eacute;ficier des aides ayant &eacute;t&eacute; salari&eacute; sur la ferme sur laquelle il voulait s&rsquo;associer et ayant d&eacute;j&agrave; cr&eacute;&eacute; un atelier. J&rsquo;ai remont&eacute; cette probl&eacute;matique au moment de la r&eacute;&eacute;criture des r&egrave;gles &agrave; l&rsquo;installation et elle a &eacute;t&eacute; entendue, ce jeune a pu s&rsquo;installer avec les aides. C&rsquo;est cette possibilit&eacute; de faire bouger les choses qui m&rsquo;a encourag&eacute; &agrave; m&rsquo;engager sur ce dossier de l&rsquo;installation car JA est un interlocuteur reconnu en la mati&egrave;re. J&rsquo;ai travaill&eacute; pendant le dernier mandat au sein du groupe national installation &agrave; JA et j&rsquo;en ai pris la responsabilit&eacute; depuis un peu plus d&rsquo;un an.A quoi sert la session nationale JA Renouvellement des G&eacute;n&eacute;rations Agricoles ?&nbsp;F-E. Mercier : La session RGA r&eacute;unit les responsables d&eacute;partementaux de toute la France en charge de l&rsquo;installation pour confronter nos visions, travailler collectivement dans ce domaine, avec l&rsquo;appui d&rsquo;experts ext&eacute;rieurs afin d&rsquo;aboutir &agrave; des positions. Les deux jours de la session sont denses mais nous n&rsquo;oublions pas les moments de d&eacute;tente en soir&eacute;e notamment qui nous permettent de poursuivre les &eacute;changes. Gr&acirc;ce au r&eacute;seau JA, nous b&eacute;n&eacute;ficions de nombreux retours d&rsquo;exp&eacute;riences pour faire &eacute;voluer nos syst&egrave;mes respectifs, nos exploitations pourquoi pas... et pour partager notre fa&ccedil;on de vivre notre engagement &agrave; JA.Quel sera le th&egrave;me de la session 2022 ?&nbsp;F-E. Mercier : Cette session sera tourn&eacute;e sur la formation des jeunes et de notre r&eacute;seau. Lors de notre derni&egrave;re session nationale qui s&rsquo;est tenue en visio en raison de la crise sanitaire en 2021, nous avons cr&eacute;&eacute; un outil que nous avons baptis&eacute; &laquo; Point Accueil Formation Installation Transmission &raquo;. Ce PAFIT remplacerait &agrave; terme &agrave; la fois le Point Accueil Installation et le Point Accueil Transmission. Il accompagnerait les agriculteurs &agrave; la fois pendant les deux moments charni&egrave;res de l&rsquo;installation et de la transmission mais aussi tout au long de leur carri&egrave;re. Dans un m&eacute;tier qui &eacute;volue sans cesse, nous avons besoin de nous former tout au long de notre carri&egrave;re. Ce PAFIT nous permettrait de r&eacute;aliser des points r&eacute;guliers avec des conseillers afin de nous orienter vers les formations dont nous avons besoin. Pourquoi pas un entretien 5 ans apr&egrave;s l&rsquo;installation, puis tous les 10 ans par exemple en fonction des attentes de chacun...En quoi consiste ce nouvel outil d&rsquo;accompagnement ?&nbsp;F-E. Mercier : Cette session 2022 va justement nous permettre de construire ce Point Accueil Formation Installation Transmission, de travailler &agrave; son d&eacute;ploiement et &agrave; son am&eacute;lioration. L&rsquo;id&eacute;e est partie du r&eacute;seau JA mais nous voulons que le PAFIT soit multi-partenarial en lien avec tous les acteurs de l&rsquo;installation, de la transmission, de la formation. Il y a bien s&ucirc;r les installations aid&eacute;es mais aussi tous les autres dispositifs et structures. Notre envie est de travailler en compl&eacute;mentarit&eacute; et non en concurrence au service des porteurs de projet et des agriculteurs. Il y a une multitude de porteurs de projets avec tous des projets diff&eacute;rents, l&rsquo;ambition est de les accompagner du mieux possible, de r&eacute;pondre &agrave; leurs attentes afin d&rsquo;assurer le renouvellement de nos g&eacute;n&eacute;rations d&rsquo;agriculteurs. D&rsquo;ici 2027, la moiti&eacute; des agriculteurs vont partir &agrave; la retraite : nous n&rsquo;avons donc pas le choix de nous entraider entre tous les experts de l&rsquo;installation pour &ecirc;tre encore pr&eacute;sents demain ! Si on veut installer massivement demain, nous devons cr&eacute;er des alliances entre nos structures. D&rsquo;ailleurs dans quelques d&eacute;partements, dont l&rsquo;Aveyron, ce travail partag&eacute; entre structures (JA, Chambre d&rsquo;agriculture, ADASEA) fonctionne tr&egrave;s bien et fait ses preuves.Comment va se d&eacute;rouler cette session ?F-E. Mercier : Nous d&eacute;marrerons d&egrave;s le mardi 1er f&eacute;vrier &agrave; 14h en proposant une grande s&eacute;quence sur le travail en r&eacute;seau. Ce sera l&rsquo;occasion de faire le tour des actualit&eacute;s et d&rsquo;&eacute;couter aussi les questions de chacun. Nous r&eacute;aliserons aussi une r&eacute;trospective de tout ce qui s&rsquo;est pass&eacute; en 2021.De plus, 2022 est une ann&eacute;e &eacute;lective pour notre r&eacute;seau JA, du coup nous allons accueillir un certain nombre de nouveaux venus qui d&eacute;couvrent leur premier mandat sur le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations. Nous sommes l&agrave; pour les y pr&eacute;parer en favorisant les &eacute;changes avec les &laquo; plus anciens &raquo; ! Nous leur proposerons ainsi plusieurs petites formations sur le lobbying (arriver &agrave; faire passer les messages au sein de notre r&eacute;seau JA et aupr&egrave;s des pouvoirs publics et divers interlocuteurs), sur le travail en &eacute;quipe et sur la mobilisation autour du RGA, un dossier cons&eacute;quent qui peut faire peur quand on est un nouvel &eacute;lu.Ce type de formations que nous proposerons avec l&rsquo;IFOCAP, est demand&eacute; depuis longtemps par nos responsables installation JA, nous souhaitons ainsi r&eacute;pondre &agrave; leurs besoins. Cette session sera donc studieuse, avec des temps de travail en petits groupes, en ateliers et des s&eacute;ances pl&eacute;ni&egrave;res sur le dossier RGA et le d&eacute;ploiement de notre nouvel outil PAFIT. Mais JA c&rsquo;est aussi la convivialit&eacute;.Notre session est l&rsquo;occasion d&rsquo;&eacute;changer avec des JA de toute la France, de se retrouver entre responsables installation, nous donner des nouvelles de nos fermes et de nos familles. C&rsquo;est important dans la vie de notre r&eacute;seau. D&rsquo;apprendre aussi et de pousser les positions JA devant les repr&eacute;sentants du minist&egrave;re de l&rsquo;agriculture. A priori Julien Denormandie &eacute;changera avec nous en visio-conf&eacute;rence pendant notre session. Et nous n&rsquo;oublions pas aussi les repr&eacute;sentants des R&eacute;gions de France qui g&egrave;rent d&eacute;sormais la nouvelle construction de la DJA. Nous leur ferons passer nos messages !Enfin, nous comptons sur les JA de l&rsquo;Aveyron pour nous r&eacute;galer et nous proposer quelques animations... dans le respect des mesures sanitaires. Je tiens d&rsquo;ailleurs &agrave; les remercier pour avoir mis tout en &oelig;uvre pour que cette session puisse se tenir. Personne n&rsquo;avait envie de revivre une annulation &agrave; la derni&egrave;re minute.Bravo aux JA de l&rsquo;Aveyron pour leur pers&eacute;v&eacute;rance ! Justement quel regard &laquo; national &raquo; portez-vous sur les bons r&eacute;sultats installation de l&rsquo;Aveyron (voir illustration) ?&nbsp;F-E. Mercier : Nous regardons de pr&egrave;s l&rsquo;ensemble des d&eacute;partements. Notre r&ocirc;le est de nous inspirer des r&eacute;ussites des d&eacute;partements leader en mati&egrave;re d&rsquo;installation pour aider ceux qui sont plus en difficult&eacute;. Nous sommes en soutien. Bien s&ucirc;r nous sommes contents de voir des d&eacute;partements qui fonctionnent bien sur l&rsquo;installation comme l&rsquo;Aveyron !Un d&eacute;partement pionnier, qui inspire et motive les autres. Le fait que son responsable installation est aussi en charge de ce dossier &agrave; la r&eacute;gion Occitanie est une bonne chose pour entretenir cette dynamique. Je suis s&ucirc;r que cette session sera une r&eacute;ussite parce que l&rsquo;Aveyron ne manque pas d&rsquo;id&eacute;es ! Pour preuve leur initiative autour des podcasts qui a f&ecirc;t&eacute; ses 1 an &raquo;.Recueillis par Eva DZ

Session nationale renouvellement des générations à Millau, du 1er au 3 février «La session en Aveyron sera une réussite»
François Etienne Mercier présente ce qu’est une session nationale RGA et explique les enjeux de cet événement

[Interview François-Etienne Mercier, vice-président de JA national, est en charge du dossier installation, formation et transmission.

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La Chaire AgroTic, rassemblant entreprises, chercheurs et formateurs autour des enjeux de la transition num&eacute;rique, a vis&eacute; juste avec sa journ&eacute;e sur le num&eacute;rique en arboriculture face aux enjeux du changement climatique, organis&eacute;e mi-d&eacute;cembre &agrave; Bordeaux Sciences Agro. Les nuits de gel d&rsquo;avril dernier &eacute;taient encore dans toutes les m&eacute;moires et les besoins de donn&eacute;es pour anticiper et g&eacute;rer ce type d&rsquo;al&eacute;as clairement exprim&eacute;s. R&eacute;seau de thermom&egrave;tres dans les parcelles pour prioriser la lutte, mod&egrave;les d&rsquo;acclimatation au gel comme aide &agrave; la d&eacute;cision &eacute;taient deux des projets expos&eacute;s sur le sujet du gel.

<div class="lireaussi">A lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/une-production-diversement-numerique">Outils num&eacute;riques en production de fruits et l&eacute;gumes : un usage en hausse, mais h&eacute;t&eacute;rog&egrave;ne</a></div>

Mais le panel d&rsquo;outils pr&eacute;sent&eacute;s allait bien au-del&agrave; de cet aspect. Des producteurs du r&eacute;seau Fermes Leader ont t&eacute;moign&eacute; de leur usage du dendrom&egrave;tre pour piloter leur irrigation et la gestion de la charge sur cerises. Jennyfer Lussan a expos&eacute; les conclusions de Bluewhale apr&egrave;s un an d&rsquo;utilisation d&rsquo;outils de quantification de la floraison pour piloter l&rsquo;&eacute;claircissage et de la charge fruiti&egrave;re pour planifier les r&eacute;coltes. Jean-Luc Regnard, de l&rsquo;Institut Agro de Montpellier, a pr&eacute;sent&eacute; les outils utilis&eacute;s pour le ph&eacute;notypage &agrave; haut d&eacute;bit sur des collections vari&eacute;tales.

<h3>Garantir la transparence et la confidentialit&eacute; des donn&eacute;es</h3>

Une dizaine de pr&eacute;sentations ont montr&eacute; l&rsquo;ampleur des besoins. Leurs conclusions &eacute;taient pour beaucoup un appel aux constructeurs pour d&eacute;velopper des outils abordables, fiables, simples d&rsquo;utilisation et interop&eacute;rables entre eux. Des demandes soulign&eacute;es pendant la table ronde qui a conclu la journ&eacute;e. Sur les donn&eacute;es g&eacute;n&eacute;r&eacute;es par ces outils num&eacute;riques, les intervenants ont pr&eacute;cis&eacute; l&rsquo;enjeu de gouvernance. &laquo;&nbsp;Le partage de donn&eacute;es est d&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave; important entre producteurs et metteurs en march&eacute;, rappelait Gildas Guibert de Pink Lady Europe. L&rsquo;essentiel est de pouvoir garantir la transparence et la confidentialit&eacute; de ces donn&eacute;es.&nbsp;&raquo;
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<div class="lireaussi">A lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/le-numerique-est-dans-le-champ">Occitanie : des rencontres pour &laquo; d&eacute;mystifier &raquo; les technologies num&eacute;riques en mara&icirc;chage</a></div>

Chercheurs et acteurs ont fait le point mi-décembre sur les outils numériques en développement pour aider la filière arboricole à faire face au changement climatique. Beaucoup de travail reste à faire.

Arboriculture : le numérique pour faire face au changement climatique

Inscription gratuite sur <a href="https://www.gamabilis.com/tournoirotsia2022" target="_blank">www.gamabilis/tournoirotsia2022</a><a href="">&nbsp;</a>jusqu'au 8 f&eacute;vrier 2022. Le tournoi se d&eacute;roulera du 11 au 21 f&eacute;vrier 2022. Inscrivez-vous sans tarder&nbsp;!Pourquoi Roots of Tomorrow ?&nbsp;Le jeu Roots Of Tomorrow est un jeu de gestion et de strat&eacute;gie 3D pour mieux comprendre l'agro&eacute;cologie.&nbsp; Son but est d'inspirer le monde agricole et encourager le grand public &agrave; changer son regard sur l'agriculture.&nbsp;La startup Gamabilis a r&eacute;alis&eacute; ce jeu Roots Of Tomorrow,&nbsp;sous la direction scientifique de l&rsquo;Inrae.&nbsp;Le projet a &eacute;t&eacute; d&eacute;velopp&eacute; en partenariat et cofinanc&eacute; par des acteurs majeurs du monde agricole : les fili&egrave;res repr&eacute;sent&eacute;es par leurs associations interprofessionnelles (Interc&eacute;r&eacute;ales, Interbev, le CDMP) ainsi que par des collectivit&eacute;s (R&eacute;gion Bretagne, La R&eacute;gion Provence Alpes C&ocirc;te d&rsquo;Azur, R&eacute;gion &Icirc;le de France, R&eacute;gion Normandie, R&eacute;gion Grand Est).&nbsp;Qui peut&nbsp; participer au tournoi&nbsp;?&nbsp; - les lyc&eacute;en.es&nbsp;et &eacute;tudiant.es en agriculture - les professionnels de l'agriculture - les enseignants en agricultureLes r&egrave;gles du jeu :1/ Choisissez votre r&eacute;gion&nbsp; R&eacute;gion Bretagne : Polyculture Elevage - porcin/c&eacute;r&eacute;ales R&eacute;gion PACA : Polyculture Elevage - ovin/c&eacute;r&eacute;ales R&eacute;gion Grand-Est : Polyculture Elevage - bovin/c&eacute;r&eacute;ales2/ G&eacute;rez votre exploitation&nbsp; Semez, r&eacute;coltez, &eacute;levez. Am&eacute;liorez votre exploitation, investissez dans la recherche. Quels choix ferez-vous vers l'agro&eacute;cologie ?&nbsp;Gagnez des prix&nbsp; !Atteignez le meilleur score agro&eacute;cologique pour gagner ! Trois prix seront remis aux gagnants de chaque r&eacute;gion au Salon international de l'agriculture 2022.Inscrivez-vous gratuitement jusqu'au 8 f&eacute;vrier 2022 sur<a href="https://gamabilis.com/tournoirotsia2022/" target="_blank" title="">www.gamabilis.com/tournoirotsia2022</a>ou en scannant ce QR Code :&nbsp; 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/medium/9/2/1/8/4328129-1-fre-FR/aba4ed779f5e-qrcode-gamabilis-png" alt="" height="200" width="198" /><figcaption>Jeu Roots of Tomorrow</figcaption></figure>

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&nbsp;Le tournoi se d&eacute;roulera du 11 au 21 f&eacute;vrier 2022. Inscrivez-vous maintenant !&nbsp;Pour en savoir plus :<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/roots-of-tomorrow-un-jeu-video-pour-comprendre-l-agroecologie" target="_blank" title="Un jeu bas&eacute; sur des donn&eacute;es r&eacute;alistes">Un jeu bas&eacute; sur des donn&eacute;es r&eacute;alistes</a>&nbsp; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/devenez-beta-testeur-du-premier-jeu-video-sur-l-agroecologie" target="_blank" title="Un jeu au service de la science">Un jeu au service de la science</a>

Destiné au grand public et aux établissements d’enseignement agricole, ce jeu vidéo est un outil pour comprendre les enjeux, la complexité et la pluralité des transitions agricoles. L'inscription au tournoi est ouverte jusqu'au 8 février, la période de jeu se déroulant du 11 au 21 février 2022. Remise des prix lors du Salon international de l'agriculture 2022 !

Roots Of Tomorrow : deviens champion de l'agroécologie !

Le 18 janvier dernier, Julien Denormandie &eacute;tait auditionn&eacute; par la Commission des affaires &eacute;conomiques de l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale pour rendre compte de l&rsquo;action gouvernementale au cours des cinq ans pass&eacute;s. Deux heures et trente minutes n&rsquo;ont pas &eacute;t&eacute; de trop pour faire le bilan d&rsquo;un mandat brinquebal&eacute; par pas mal de soubresauts, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture &eacute;tant &laquo;&nbsp;le minist&egrave;re des crises&nbsp;&raquo;, comme en a convenu le ministre. Mais le quinquennat restera comme celui de l&rsquo;adoption de pas moins de huit lois, dont quelques-unes adopt&eacute;es au cours du tiers-temps (21 mois sur 60) qu&rsquo;aura pass&eacute; Julien Denormandie rue de Varenne. Citons Egalim 2, la loi fonci&egrave;re sur les parts sociales ou encore la loi gestante sur la gestion des risques, sans compter quelques accouchements pas toujours sans douleur comme <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-psn-de-la-pac-2023-2027-en-partance-pour-bruxelles" target="_blank">l&rsquo;&eacute;laboration du Plan strat&eacute;gique national (PSN)</a> ou encore <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/un-plan-pour-lutter-contre-le-mal-etre-en-agriculture" target="_blank">le plan de lutte contre le mal-&ecirc;tre en agriculture</a>.<h2>La cohabitation des contraires</h2>Tous les d&eacute;put&eacute;s pr&eacute;sents, de tous bords, ont fait l&rsquo;&eacute;loge de Julien Denormandie, de sa personne et comme de son costume de ministre. &laquo;&nbsp;Vous faites un bon ministre de l&rsquo;Agriculture&nbsp;&raquo; s&rsquo;est &eacute;lev&eacute; le d&eacute;put&eacute; Thierry Benoit (UDI), avant de revenir sur terre. &laquo;&nbsp;Je pense qu&rsquo;en agriculture, il n&rsquo;y a pas de place pour le "en m&ecirc;me temps"&raquo;, faisant allusion aux campagnes de d&eacute;nigrement sur le bien-&ecirc;tre animal et sur l&rsquo;usage des produits phytosanitaires, potentielles menaces pour notre agriculture et notre souverainet&eacute; alimentaire et que le gouvernement n&rsquo;aurait trait&eacute;es &agrave; leur juste mesure.Pour un ministre qui a ferm&eacute; sine die des abattoirs fautifs ou qui a r&eacute;autoris&eacute; temporairement les n&eacute;onicotino&iuml;des, c&rsquo;&eacute;tait sans doute un peu fort de caf&eacute;. &laquo; Je pense que le principal "en m&ecirc;me temps"&nbsp;auquel on est confront&eacute;, c&rsquo;est "citoyen de bon matin, consommateur pass&eacute; le quart d&rsquo;heure" &raquo;, a r&eacute;torqu&eacute; le ministre, dans une formulation &laquo;&nbsp;crue&nbsp;&raquo; de la th&eacute;orie des contraires d&rsquo;un intellectuel suisse. Et de citer la fin du broyage des poussins, programm&eacute;e pour cette ann&eacute;e, r&eacute;clam&eacute;e par tous car s&rsquo;inscrivant &laquo;&nbsp;dans le sens de l&rsquo;histoire, tant et tant attendu,&nbsp;mais dont personne ne veut payer le surco&ucirc;t&nbsp;: 0,55 &agrave; 0,66 centime d&rsquo;euro par &oelig;uf&nbsp;&raquo;. Moins d&rsquo;un centime donc. &laquo;&nbsp;A la fin des fins, on va mettre en place ce que l&rsquo;on adore en France&nbsp;: une CVO&nbsp;&raquo;, a regrett&eacute; le ministre.<h2>Du premier au dernier quart d&rsquo;heure</h2>Le ministre n&rsquo;a pas m&eacute;sestim&eacute; les fins de mois toujours plus difficiles pour beaucoup. Le d&eacute;put&eacute; Matthieu Orphelin (EELV) l&rsquo;a d&rsquo;ailleurs interpell&eacute; sur une mesure laiss&eacute;e en jach&egrave;re, le ch&egrave;que alimentaire, &agrave; destination des plus d&eacute;munis. Julien Denormandie a invoqu&eacute; le manque de temps n&eacute;cessaire &agrave; l&rsquo;&eacute;laboration et au d&eacute;ploiement de ce dispositif &laquo;&nbsp;pertinent et utile face &agrave; l&rsquo;in&eacute;galit&eacute; nutritionnelle qui perdure&nbsp;&raquo;, m&ecirc;me &laquo;&nbsp;s&rsquo;il ne faut pas confondre politique &eacute;conomique et politique sociale&nbsp;&raquo;, a pr&eacute;cis&eacute; le ministre.La cantine scolaire&nbsp;: rien de tel pour m&eacute;nager l&rsquo;&eacute;galit&eacute; et l&rsquo;acc&egrave;s &agrave; tous &agrave; la qualit&eacute; nutritionnelle. C&rsquo;est en tout cas l&rsquo;objet, en plus du soutien aux produits nationaux, de la publication cette semaine du d&eacute;cret sur <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-etiquetage-de-l-origine-generalise-a-toutes-les-viandes-servies-dans-les-cantines-et-restaurants" target="_blank">l&rsquo;obligation d&rsquo;&eacute;tiquetage de l&rsquo;origine des viandes dans la restauration hors domicile</a>. A chacun d&rsquo;entre nous d&rsquo;&ecirc;tre citoyen un peu plus d&rsquo;un quart d&rsquo;heure chaque matin et de tenir, jusqu&rsquo;au d&eacute;jeuner et au diner, en pesant sur les choix des chefs de nos cantines et restaurants. Julien Denormandie s&rsquo;est de son c&ocirc;t&eacute; engag&eacute; &agrave; agir jusque dans le dernier quart d&rsquo;heure de son mandat.

[Edito] L’étiquetage généralisé de l’origine des viandes crues dans la restauration collective et commerciale va permettre de passer au révélateur le consentement de nos concitoyens à payer le prix de leurs exigences, estime le ministre de l’Agriculture dans une formule presque aussi crue que la viande.

« Citoyen de bon matin, consommateur passé le quart d’heure »

La tenue jeudi d'un &laquo;&nbsp;comit&eacute; de suivi&nbsp;&raquo; des n&eacute;gociations, r&eacute;unissant repr&eacute;sentants des distributeurs, industriels et agriculteurs, a permis d'acter de profonds d&eacute;saccords allant jusqu'au blocage total des discussions, ont expliqu&eacute; &agrave; la presse les ministres Julien Denormandie (Agriculture et&nbsp;alimentation) et Jean-Baptiste Lemoyne (PME). &laquo;&nbsp;Les tensions se sont tr&egrave;s clairement exprim&eacute;es entre grande distribution et industriel&nbsp;&raquo; mais &laquo;&nbsp;il n'est pas question de d&eacute;caler la date de la fin des n&eacute;gociations, qui reste le 1er mars&nbsp;&raquo;, a d&eacute;clar&eacute; Julien Denormandie.Les n&eacute;gociations annuelles, sous l'oeil de l'&Eacute;tat, visent &agrave; assurer une r&eacute;mun&eacute;ration acceptable aux producteurs et d&eacute;terminent in fine les prix dans les magasins. &laquo;&nbsp;Le gouvernement sera d'une fermet&eacute; totale&nbsp;&raquo; en cas de non respect de la loi dite Egalim 2, cens&eacute;e notamment &eacute;carter du jeu des n&eacute;gociations la part revenant aux agriculteurs, a-t-il poursuivi. &laquo;&nbsp;Depuis le 1er janvier, nous avons lanc&eacute; 250 enqu&ecirc;tes avec la DGCCRF (concurrence et r&eacute;pression des fraudes), et nous allons continuer. Il y aura des sanctions. Nous mettons une pression tr&egrave;s tr&egrave;s tr&egrave;s forte dans le tube pour que chacun respecte les r&egrave;gles&nbsp;&raquo;, a-t-il dit.<h2>Un comit&eacute; de suivi suppl&eacute;mentaire</h2>Il a en particulier fustig&eacute; des comportements &laquo;&nbsp;scandaleux&nbsp;&raquo; dans la distribution, certaines enseignes tentant d'imposer de mani&egrave;re indue des p&eacute;nalit&eacute;s logistiques ou mena&ccedil;ant de d&eacute;r&eacute;f&eacute;rencer certains produits. Dans un contexte de &laquo;&nbsp;hausse des co&ucirc;ts de production et de pression sur le pouvoir d'achat&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;le nombre de contrats sign&eacute;s &agrave; date est plus faible que d'habitude&nbsp;&raquo;, a soulign&eacute; M. Lemoyne, appelant tous les acteurs &agrave; &laquo;&nbsp;la responsabilit&eacute;&nbsp;&raquo; et &agrave; reprendre &laquo;&nbsp;le chemin des n&eacute;gociations d&egrave;s ce soir, en ayant recours, le cas &eacute;ch&eacute;ant, au m&eacute;diateur&nbsp;&raquo;.&nbsp;&laquo;&nbsp;Un nouveau comit&eacute; de suivi sera organis&eacute; vers le 20 f&eacute;vrier, pour maintenir la pression&nbsp;&raquo;, a ajout&eacute; le ministre de l'Agriculture.Jeudi soir, chacun semblait encore fourbir ses armes : la FEEF qui repr&eacute;sente les PME fabriquant des produits de grande consommation, relevait un effet pervers de la loi Egalim 2 : &laquo;&nbsp;la non n&eacute;gociabilit&eacute; des produits agricoles a entra&icirc;n&eacute; de facto la n&eacute;gociabilit&eacute; des emballages, de l'&eacute;nergie, du transport et des salaires&nbsp;&raquo; alors que &laquo;&nbsp;l'inflation est la plus forte sur ces postes&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Il faut sortir imp&eacute;rativement du dogme selon lequel la Grande distribution serait responsable du pouvoir d'achat des Fran&ccedil;ais. Cette logique court-termiste fragilise notre tissu industriel et social&nbsp;&raquo;, a-t-elle plaid&eacute;.De son c&ocirc;t&eacute;, la F&eacute;d&eacute;ration du commerce et de la distribution (FCD) a d&eacute;nonc&eacute; des demandes de hausse des industriels de 7 &agrave; 8%, qui &laquo;&nbsp;ne correspondent que pour un tiers aux cons&eacute;quences de l'inflation des mati&egrave;res premi&egrave;res agricoles&nbsp;&raquo; et dont certains &laquo;&nbsp;refusent de justifier la part non agricole&nbsp;&raquo;.

« Très fortes tensions » et pressions « scandaleuses » : le gouvernement appelle jeudi soir distributeurs et industriels à la « responsabilité », promettant une « extrême fermeté » en cas de manquements, alors que les négociations annuelles sur les prix s'enlisent dans un climat délétère inédit.

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