<div>
<p>Les producteurs de fruits &agrave; cidre sont inquiets de la hausse globale des co&ucirc;ts <em>&laquo;&nbsp;qui p&egrave;se tr&egrave;s lourdement sur les structures et met en question leur avenir &agrave; la veille de la prochaine r&eacute;colte&nbsp;&raquo;</em>, mentionne un communiqu&eacute; des producteurs de fruits &agrave; cidre. Alors que leur production se n&eacute;gocie en moyenne &agrave; 90&nbsp;euros la tonne, les professionnels s&rsquo;alarment du silence de la grande distribution sur la revalorisation des contrats alors qu&rsquo;elle &eacute;coule 60&nbsp;% de la production de cidre fran&ccedil;aise. <strong>La fili&egrave;re cidricole fran&ccedil;aise compte 15 000 acteurs dont plus de 12 000 producteurs et plus de 2000 emplois directs.</strong> La France est le plus grand verger mondial de pommes &agrave; cidre avec 9 000&nbsp;ha et 250 000 tonnes r&eacute;colt&eacute;es en moyenne par an, notamment en Bretagne et Normandie.</p>
</div>

<div class="lireaussi"><strong>A lire aussi : </strong><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/la-necessite-de-se-faire-entendre" target="_blank">Thomas Pelletier, pr&eacute;sident de la F&eacute;d&eacute;ration nationale des producteurs de fruits &agrave; cidre : &laquo; Nous souhaitons cr&eacute;er une Association d&rsquo;organisations de producteurs &raquo;</a></div>



La hausse des coûts de production pèse très lourdement sur les exploitations de pommes à cidre.

Pomme à cidre : Les producteurs inquiets de la hausse des coûts

<p><strong>Le vendredi 30 septembre et le samedi 1<sup>er</sup> octobre &agrave; Lille, toute la fili&egrave;re fruits et l&eacute;gumes des Hauts-de-France sera pr&eacute;sente pour la premi&egrave;re &eacute;dition du festival &laquo;&nbsp;Le go&ucirc;t en couleurs&nbsp;&raquo; sur le march&eacute; de gros Euralimentaire de Lomme</strong>. L&rsquo;objectif d&rsquo;un tel &eacute;v&eacute;nement est double&nbsp;: d&rsquo;une part, agir concr&egrave;tement aupr&egrave;s du grand public pour dynamiser la consommation de fruits et l&eacute;gumes frais et, d&rsquo;autre part, de renforcer les liens entre les diff&eacute;rents acteurs de la fili&egrave;re nordiste.</p>

<p class="sequence"><strong>Lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/node/60623" target="_blank">La fili&egrave;re fruits et l&eacute;gumes r&eacute;gionale donne rendez-vous sur le march&eacute; de gros de Lomme</a></p>

<p class="sequence">&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/node/44990" target="_blank">Nouveau d&eacute;part pour le march&eacute; de gros de Lomme</a></p>

<p><strong>Organis&eacute; par le comit&eacute; r&eacute;gional Interfel,</strong> ce rendez-vous d&eacute;veloppe un programme riche d&rsquo;activit&eacute;s et de rencontres. Celles-ci seront organis&eacute;es en <strong>plusieurs parcours</strong>. Par exemple, celui intitul&eacute; &laquo;&nbsp;en route vers le futur&nbsp;&raquo; s&rsquo;attachera &agrave; <strong>pr&eacute;senter les diff&eacute;rents modes de production des fruits et l&eacute;gumes en r&eacute;gion, valoriser les SIQO &nbsp;du territoire mais aussi mettre en exergue les travaux de recherche et exp&eacute;rimentation et d&rsquo;innovation en cours&nbsp;</strong>: huit start-up d&rsquo;Euralimentaire exposeront au c&ocirc;t&eacute; de Bio en Hauts-de-France, le CTIFL et Aprifel, l&rsquo;OpenLab Interfel, ou encore le p&ocirc;le L&eacute;gumes R&eacute;gion Nord entre autres. Un autre parcours sera d&eacute;di&eacute; &agrave; l&rsquo;emploi afin de se faire rencontrer jeunes, demandeurs d&rsquo;emplois et entreprises.</p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img loading="lazy" src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/normal_size/public/capture_decran_2022-09-01_105600.jpg?itok=Th-M4pLe" width="800" height="550" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Plusieurs parcours th&eacute;matiques composent le festival "Le Go&ucirc;t en couleurs".</div>
      
&copy;
    Comit&eacute; Interfel Hauts de France 

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<p>&nbsp;</p>

<h2>Une forte repr&eacute;sentation des entreprises</h2>

<p><strong>Le village des entreprises sera un espace d&eacute;di&eacute; afin que les acteurs &eacute;conomiques de la fili&egrave;re viennent pr&eacute;senter aux visiteurs leurs savoir-faire, leurs produits et leurs innovations</strong>. Il a aussi pour objectif de mettre en lumi&egrave;re d&rsquo;autres entreprises que celles du march&eacute; de gros (qui seront ouvertes sur les 2 jours) et se veut &ecirc;tre repr&eacute;sentatif de la fili&egrave;re fruits et l&eacute;gumes frais.</p>

<p>De ce point de vue, l&rsquo;&eacute;v&eacute;nement a convaincu&nbsp;: des distributeurs (<strong>Intermarch&eacute;</strong>, <strong>Auchan</strong>, <strong>Match</strong>), des soci&eacute;t&eacute;s de production ou d&rsquo;exp&eacute;dition (<strong>Negonor</strong>, <strong>Champs de L&eacute;gumes</strong>, <strong>Perle du Nord</strong>, <strong>Fruits Rouges and Co</strong>, <strong>Natur&rsquo;Coop</strong>, <strong>Wostin&rsquo;</strong>, <strong>Bayard</strong>, <strong>Mara&icirc;chers des Hauts-de-France</strong>, <strong>Fruidor</strong>), des grossistes (<strong>Rib&eacute;groupe</strong>, <strong>Pomona</strong>) mais aussi des associations comme <strong>Demain la Terre</strong> ou <strong>les Vergers &eacute;coresponsables en Hauts-de-France</strong> ont r&eacute;pondu positivement &agrave; l&rsquo;invitation. A noter aussi que les voisins belges de<strong> BelOrta</strong> et de <strong>REO Veiling</strong> seront aussi pr&eacute;sents.&nbsp;</p>

<p>&nbsp;</p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img loading="lazy" src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/normal_size/public/img_3068.jpg?itok=_Rui_63E" width="800" height="550" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Les grossistes du march&eacute; resteront ouverts pendant les deux jours du festival.</div>
      
&copy;
    Philippe Gautier-FLD

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<p>&nbsp;</p>

<h2>Finale des meilleurs apprentis Primeur</h2>

<p><strong>Une nouvelle promotion de 12 jeunes primeurs vont tenter d'obtenir le prestigieux titre d&rsquo;&laquo; Un des Meilleurs Apprentis de France &raquo; dans la cat&eacute;gorie Primeur, le vendredi 30 septembre</strong>. Supervis&eacute; par Brigitte Delanghe, Meilleur Ouvrier de France Primeur et ex-pr&eacute;sidente des MAF Hauts-de-France, la finale se d&eacute;roulera cette ann&eacute;e dans le cadre de l&rsquo;&eacute;v&eacute;nement.</p>

<p><strong>Durant plus de 4 heures, les apprentis seront not&eacute;s sur toutes les facettes du m&eacute;tier depuis les connaissances en fruits et l&eacute;gumes, en passant par la relation client, la cr&eacute;ativit&eacute; jusqu&rsquo;aux tendances du moment que sont la fra&icirc;che d&eacute;coupe ou l&rsquo;anti-gaspillage</strong>. L'annonce des r&eacute;sultats sera faites &agrave; l&rsquo;issue des &eacute;preuves, &agrave; 15 heures.</p>

<p class="encadre"><strong>Les grossistes se f&eacute;licitent de l&rsquo;initiative</strong><br /><strong>Xavier Martin PDG de Lagache</strong> : &laquo; <em>La mission ultime du festival est de promouvoir la consommation des fruits et l&eacute;gumes en Hauts-de-France. C&rsquo;est une occasion d&rsquo;expliquer que les fruits et l&eacute;gumes ne sont pas si chers que cela, en regard d&rsquo;autres aliments. Qu&rsquo;ils ont &agrave; la fois vertueux et go&ucirc;teux. Mais &laquo; Le go&ucirc;t en couleurs &raquo; est aussi un formidable tremplin pour montrer l&rsquo;importance du march&eacute; de gros, une source &eacute;conomique incroyable, aupr&egrave;s des institutionnels et des politiques</em> &raquo;.</p>

<p class="encadre"><strong>Yves Mustel, PDG de Sital</strong> : &laquo; <em>Ce festival trombe l&rsquo;ann&eacute;e o&ugrave; le march&eacute; de gros c&eacute;l&egrave;bre son cinquanti&egrave;me anniversaire. Un film relatant le parcours du march&eacute; des gros de Lomme est d&rsquo;ailleurs tourn&eacute; &agrave; cette occasion. Aujourd&rsquo;hui, depuis l&rsquo;&eacute;volution du statut du march&eacute;, il y a une alliance nouvelle qui se forge entre grossistes et start-up. Le festival est l&rsquo;occasion r&ecirc;v&eacute;e de mettre en avant le produit et la profession mais aussi de rassembler tous les acteurs de la fili&egrave;re r&eacute;gionale&nbsp;</em>&raquo;.</p>

<h2>Une journ&eacute;e d&eacute;di&eacute;e au grand public</h2>

<p>Le samedi 1<sup>er</sup> octobre, le march&eacute; de Lille ouvrira exceptionnellement ses portes au grand public. Le d&eacute;sormais bien connu<strong> Food truck Interfel </strong>proposera d&eacute;gustations, v&eacute;lo smoothie, photoboost, quiz&hellip; Quatre di&eacute;t&eacute;ticiennes Interfel seront aussi pr&eacute;sentes. Plusieurs animations sont aussi pr&eacute;vues tout comme des rencontres avec les professionnels. Ainsi, par exemple des <strong>arboriculteurs Vergers Ecoresponsables des Hauts-de-France viendront &agrave; la rencontre du grand public</strong>&nbsp;; des actions &eacute;cocitoyennes &nbsp;seront pr&eacute;sent&eacute;es par l&rsquo;association &laquo; C&rsquo;est un truck de foo&rsquo;d &raquo;.</p>

<p>Par ailleurs, ce m&ecirc;me jour, les visiteurs pourront profiter d&rsquo;un <strong>&laquo;&nbsp;march&eacute; dans le march&eacute;&nbsp;&raquo;</strong> pour faire quelques emplettes fruits et l&eacute;gumes. Cette animation sera organis&eacute;e l<strong>&rsquo;Ecole des March&eacute;s</strong>, association dont le but est <strong>de faire d&eacute;couvrir (ou red&eacute;couvrir) aux enfants, adolescents et parents la diversit&eacute; et la saisonnalit&eacute; des produits frais du march&eacute;</strong>. Il est &agrave; noter que les invendus seront redistribu&eacute;s &agrave; une association caritative locale via <strong>SOLAAL Hauts-de-France</strong>.</p>

<p>&nbsp;</p>



Le festival « Le goût en couleurs », organisé par le comité régional Interfel des Hauts-de-France, va animer le marché de gros de Lille à Lomme, pendant deux jours, le 30 septembre et le 1<sup>er</sup> octobre. En voici le programme.   

Hauts-de-France : « Le goût en couleurs », grand rendez-vous de la filière fruits et légumes régionale

<p>Face &agrave; un<em> &laquo;&nbsp;effondrement historique&nbsp;&raquo; </em>des rendements de pommes de terre en France attendu pour la r&eacute;colte 2022, l&rsquo;UNPT a &eacute;t&eacute; re&ccedil;ue, <strong>le 2 septembre, par le ministre de l&rsquo;Agriculture et de la Souverainet&eacute; alimentaire qui tenait &agrave; partager la situation avec les producteurs</strong>, indique le syndicat dans un communiqu&eacute; du m&ecirc;me jour. Retour sur les principales demandes adress&eacute;es au gouvernement par les producteurs.</p>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/pommes-de-terre-les-producteurs-francais-tirent-la-sonnette-d-alarme" target="_blank"><strong>Lire aussi : </strong>Pommes de terre : les producteurs fran&ccedil;ais tirent la sonnette d&rsquo;alarme </a></div>

<ul><li>A ce stade, une r&eacute;colte en chute avec <strong>1,5 Mt en moins</strong> (-20 % par rapport &agrave; la moyenne des vingt derni&egrave;res ann&eacute;es)&nbsp;;</li>
	<li><strong>Plus de 250 M&euro; de pertes pour les producteurs pour cette campagne</strong> selon les premi&egrave;res estimations&nbsp;;</li>
	<li>La France est le <strong>premier exportateur mondial de pomme de terre, <em>&laquo;&nbsp;un rang strat&eacute;gique qu&rsquo;il convient de conserver</em></strong><em> pour la d&eacute;fense de la souverainet&eacute; alimentaire nationale et europ&eacute;enne&nbsp;&raquo;</em>&nbsp;;</li>
	<li>L&rsquo;UNPT demande au ministre <strong>&ldquo;un plan d&rsquo;urgence et de sauvegarde de la production de pommes de terre en France&rdquo;, </strong>d&eacute;clin&eacute; en trois volets [lire ci-dessous]&nbsp;;</li>
	<li>L&rsquo;UNPT insiste sur l&rsquo;importance d&rsquo;engager rapidement des premi&egrave;res mesures de court et moyen terme.</li>
</ul><div class="lireaussi"><strong>Lire aussi : </strong><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/la-pomme-de-terre-nouvelle-recolte-d-alsace-affectee-par-la-secheresse" target="_blank">La pomme de terre nouvelle r&eacute;colte d&rsquo;Alsace affect&eacute;e par la s&eacute;cheresse</a></div>

<h2><strong>Les trois volets du plan demand&eacute;s par les producteurs de pommes de terre</strong></h2>

<p>L&rsquo;UNPT demande au ministre &ldquo;un plan d&rsquo;urgence et de sauvegarde de la production de pommes de terre en France&rdquo;, d&eacute;clin&eacute; en trois volets&nbsp;:</p>

<ol><li>Une mesure d&rsquo;urgence au <strong>maintien des surfaces de pommes de terre pour 2023 par la mise en place d&rsquo;un pr&ecirc;t garanti d&rsquo;Etat</strong> pour consolider les tr&eacute;soreries fragilis&eacute;es des producteurs&nbsp;;</li>
	<li>Une aide financi&egrave;re exceptionnelle nationale et/ou europ&eacute;enne de <strong>soutien aux producteurs les plus impact&eacute;s financi&egrave;rement par la s&egrave;cheresse</strong>&nbsp;;</li>
	<li>Un dispositif exceptionnel de <strong>sauvetage de la fili&egrave;re f&eacute;culi&egrave;re en France</strong> <em>&laquo;&nbsp;menac&eacute;e de d&eacute;mant&egrave;lement agricole et industriel&nbsp;&raquo;</em>.</li>
</ol><p><em>&laquo;&nbsp;Si l&rsquo;UNPT a &eacute;t&eacute; entendue, le gouvernement est maintenant attendu dans les r&eacute;ponses &agrave; apporter aux producteurs de pommes de terre&nbsp;&raquo;,</em> conclut le syndicat.</p>



Rappelant les dernières estimations des pertes attendues pour les producteurs de pommes de terre, l’UNPT a déroulé ses demandes au ministre de l’Agriculture, un plan en trois volets, en insistant sur l’importance de s’engager sur des <em>« délais qui répondent au besoin de l’urgence ».</em>

[Sécheresse] Crise de la pomme de terre : « L’UNPT entendue, le gouvernement attendu »

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<p>Le 15<sup>e</sup> International Asparagus Symposium a accueilli une centaine de chercheurs et de professionnels de l&rsquo;asperge &agrave; Cordoue (Cordoba) en Espagne en juin dernier. Ce rendez-vous permet au monde de l&rsquo;asperge d&rsquo;&eacute;changer sur les r&eacute;sultats scientifiques provenant d&rsquo;instituts de recherche de pr&egrave;s de vingt pays. Car si l&rsquo;asperge est botaniquement originaire du pourtour m&eacute;diterran&eacute;en et du Proche Orient, <strong>son int&eacute;r&ecirc;t &eacute;conomique l&rsquo;a diss&eacute;min&eacute;e partout sur le globe.</strong> De fait, plus d&rsquo;une vingtaine de pr&eacute;sentations orales et une cinquantaine de posters, ainsi que des visites de parcelles et d&rsquo;entreprises ont anim&eacute; les quatre journ&eacute;es d&rsquo;&eacute;changes.</p>

<h3>Evaluation dans un environnement semi-aride</h3>

<p>Sur le plan g&eacute;n&eacute;tique, les interventions ont soulign&eacute; trois axes de recherche. D&rsquo;une part, la connaissance de la r&eacute;partition des caract&egrave;res g&eacute;n&eacute;tiques dans le g&eacute;nome, notamment &agrave; l&rsquo;aide de marqueurs mol&eacute;culaires, reste au c&oelig;ur des travaux comme en t&eacute;moignent par exemple les travaux de Akira Kanno, Universit&eacute; de Tohoku (Japon), sur un marqueur g&eacute;n&eacute;tique commun &agrave; diff&eacute;rentes esp&egrave;ces d&rsquo;Asparagus. <strong>La recherche g&eacute;n&eacute;tique permet d&rsquo;am&eacute;liorer la vitesse de cr&eacute;ation et d&rsquo;&eacute;valuation de nouveaux hybrides.</strong> Ainsi, plus 42 000 marqueurs dont 24 000 utilisables par le g&eacute;notypage selon la m&eacute;thode SNP (Single Nucleotide Polymorphism ou polymorphisme nucl&eacute;otidique) ont &eacute;t&eacute; identifi&eacute;s par des travaux de recherche allemands.</p>

<div class="lireaussi"><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/asperge-des-transferts-de-genes-possibles-entre-varietes-sauvages-et-cultivees">Asperge : des transferts de g&egrave;nes possibles entre vari&eacute;t&eacute;s sauvages et cultiv&eacute;es</a></div>

<p><em>&laquo;&nbsp;Ces connaissances permettent par exemple d&rsquo;acc&eacute;der &agrave; des g&egrave;nes de r&eacute;sistance &agrave; certains virus, comme AV-1 dont la pr&eacute;sence asymptomatique sur la plante peut affecter le rendement de 30 &agrave; 70&nbsp;%&nbsp;&raquo;</em>, mentionne Thomas Nothnagel, Julius K&uuml;hn-Instite. Ils servent &eacute;galement au d&eacute;veloppement du projet Fure, bas&eacute; sur l&rsquo;acquisition de r&eacute;sistance au Fusarium. <strong>Le choix vari&eacute;tal r&eacute;pond &eacute;galement &agrave; de nouveaux crit&egrave;res de s&eacute;lection.</strong> Ainsi, les travaux de s&eacute;lection men&eacute;s par Roberto Marceddu, &agrave; Palerme (Italie), portent sur l&rsquo;&eacute;valuation dans un environnement semi-aride de douze cultivars.</p>

<h3>Le mat&eacute;riel g&eacute;n&eacute;tique &agrave; la base de la relance</h3>

<p>Au P&eacute;rou, Andres V. Casas Diaz mentionne que l&rsquo;&eacute;volution de caract&egrave;res recherch&eacute;s dans sept vari&eacute;t&eacute;s d&rsquo;asperge est &agrave; rattacher &agrave; l&rsquo;&eacute;volution des march&eacute;s. <em>&laquo;&nbsp;Le transfert de moyens d&rsquo;exportation, de l&rsquo;avion au bateau, allonge la dur&eacute;e de transport de 72 h &agrave; 2 semaines, et n&eacute;cessite d&rsquo;am&eacute;liorer les propri&eacute;t&eacute;s de conservation post-r&eacute;colte de l&rsquo;asperge. <strong>L&rsquo;augmentation de calibre est aussi une attente du march&eacute;&nbsp;&raquo;</strong></em>, explique le chercheur. Une meilleure connaissance du mat&eacute;riel g&eacute;n&eacute;tique peut aussi &ecirc;tre &agrave; la base de la strat&eacute;gie de relance de la production d&rsquo;asperge comme l&rsquo;a propos&eacute; John Rogers de la facult&eacute; d&rsquo;agronomie d&rsquo;Argentine.</p>

<div class="lireaussi"><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/asperge-les-ambitions-de-l-origine-france">Asperge : les ambitions de l&rsquo;origine France</a></div>

<p>La qualification d&rsquo;esp&egrave;ces sauvages est aussi un sujet de plus en plus &eacute;tudi&eacute; dans les aires de pr&eacute;sence end&eacute;mique des diff&eacute;rents types d&rsquo;Asparagus : l&rsquo;objectif est d&rsquo;identifier des g&egrave;nes (r&eacute;sistance aux maladies, tol&eacute;rance aux facteurs p&eacute;doclimatiques, aspect&hellip;) afin de cr&eacute;er de la diversit&eacute;. Ainsi, Lucia Dinolfo a pr&eacute;sent&eacute; la r&eacute;partition et les <strong>principaux caract&egrave;res morphologiques d&rsquo;asperges sauvages</strong>, <em>Asparagus acutofolius</em> et <em>Asparagus albus,</em> en Sicile. La meilleure connaissance de certains types sauvages et leur am&eacute;lioration peuvent aussi repr&eacute;senter une niche locale de march&eacute;. C&rsquo;est le cas du programme de s&eacute;lection conduit par l&rsquo;Universit&eacute; de Cordoba dans le but notamment d&rsquo;am&eacute;liorer l&rsquo;asperge locale Morado de Huetor, cultiv&eacute;e dans la zone de production de Grenade .</p>

<h3>Les b&acirc;ches am&eacute;liorent la vie du sol</h3>

<p>Le secteur des plastiques a &eacute;galement concentr&eacute; de nombreuses interventions avec d&rsquo;une part leurs contraintes d&rsquo;utilisation et de recyclage, d&rsquo;autre part l&rsquo;innovation potentielle qu&rsquo;ils proposent ainsi que leur effet b&eacute;n&eacute;fique parfois surprenant. Les contraintes de recyclage sont d&eacute;sormais &agrave; la dimension des volumes de plastiques utilis&eacute;s. <strong>En Allemagne, les films de b&acirc;chage noir/blanc repr&eacute;sentent 2 500 tonnes de plastiques</strong>, d&eacute;roul&eacute;s sur 12 500&nbsp;km de buttes et renouvel&eacute;s tous les huit ans. Tout en mentionnant le d&eacute;veloppement de machines pour ouvrir les ourlets et les vider de leur terre, Martin Geyer, Institut pour l&rsquo;agriculture de Potsdam, a alert&eacute; sur les risques d&rsquo;accumulation de microparticules de plastique dans le sol malgr&eacute; leur recyclage.</p>

<div class="lireaussi"><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/des-robots-dans-les-asperges">La production d'asperge se robotise</a></div>

<p>Les b&acirc;ches plastiques sont aussi porteuses d&rsquo;innovation. Celle propos&eacute;e par Reyenvas concernant une b&acirc;che &agrave; ourlet &eacute;tirable semble en &ecirc;tre une (voir encadr&eacute;). Les b&acirc;ches plastiques peuvent aussi avoir des effets b&eacute;n&eacute;fiques sur la vie du sol, alors que seul un impact n&eacute;gatif &eacute;tait jusque-l&agrave; avanc&eacute;. Les travaux de Carmen Feller, de l&rsquo;Institut du v&eacute;g&eacute;tal allemand, apportent des &eacute;l&eacute;ments positifs sur l'impact des plastiques. Ainsi, en observant l&rsquo;activit&eacute; de la <strong>faune du sol (collemboles, acariens, n&eacute;matodes&hellip;) et des micro-organismes (champignons, algues, bact&eacute;ries&hellip;)</strong>, la chercheuse a confirm&eacute; ses suppositions sur l&rsquo;augmentation de la temp&eacute;rature de la butte induite par les b&acirc;ches plastiques au printemps et l&rsquo;acc&eacute;l&eacute;ration du d&eacute;veloppement de la vie du sol.</p>

<p>Certaines communications ont &eacute;galement abord&eacute; des sujets post-r&eacute;colte (voir encadr&eacute;), d&rsquo;autres comme celle de Rafael Guillen-Bejarano ont montr&eacute; de nouvelles voies de valorisation de l&rsquo;asperge par l&rsquo;extraction de flavo&iuml;des, saponine, antioxydants qui se retrouvent dans diff&eacute;rentes parties de la plante en plus ou moins forte concentration. A noter &eacute;galement les travaux de recherche de Maceij Helbig, historien polonais, sur la pr&eacute;sence de l&rsquo;asperge dans les &eacute;crits de Th&eacute;ophraste (philosophe de la Gr&egrave;ce antique) et dans les usages culinaires de la p&eacute;riode romaine.</p>

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<h2>42 000 marqueurs ont &eacute;t&eacute; identifi&eacute;s par des travaux de recherche allemands</h2>
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<h2>Le breakdown de l&rsquo;asperge verte</h2>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/_FEL429_TECH_ASPERGE_IAS_ENCBReakdown.jpg" /><figcaption>&copy; RFL</figcaption></figure><strong>Des &eacute;l&eacute;ments de compr&eacute;hension du &laquo;&nbsp;breakdown de la pointe d&rsquo;asperge&nbsp;&raquo; ont &eacute;t&eacute; apport&eacute;s par Hilary Rogers et Carmen Alamar, Universit&eacute; de Cranflied (Royaume-Uni). </strong>Leurs travaux montrent que les sympt&ocirc;mes de brunissement, puis de d&eacute;liquescence, associ&eacute;s &agrave; une odeur d&eacute;sagr&eacute;able de certaines pointes d&rsquo;asperge verte en conservation sont li&eacute;s &agrave; un d&eacute;sordre physiologique d&ucirc; &agrave; une croissance rapide des tissus et &agrave; une exposition aux temp&eacute;ratures &eacute;lev&eacute;es aux champs. Les scientifiques ont &eacute;galement d&eacute;montr&eacute; une sensibilit&eacute; vari&eacute;tale : Aspalim &eacute;tant plus sensible que Early California. La compr&eacute;hension du &laquo;&nbsp;breakdown&nbsp;&raquo; concerne la qualit&eacute; des asperges mais aussi la dur&eacute;e d&rsquo;approvisionnement du march&eacute; britannique par les productions locales en allongeant leur p&eacute;riode de conservation.

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<div class="lireaussi">&nbsp;<strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/asperge-les-ambitions-de-l-origine-france">Asperge : le P&eacute;rou r&eacute;cup&egrave;re la couronne mondiale des exportations</a></div>

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<h2>Des id&eacute;es &agrave; suivre</h2>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/_FEL429_TECH_ASPERGE_IAS_ENC%20sauvage.jpg" /><figcaption>&copy; RFL</figcaption></figure><strong>Collection d&rsquo;accessions.</strong> En plus du travail de s&eacute;lection de la vari&eacute;t&eacute; locale &laquo;&nbsp;Morado de Huetor&nbsp;&raquo;, l&rsquo;Universit&eacute; de Cordoue dispose d&rsquo;une collection d'une vingtaine d&rsquo;accessions repr&eacute;sentant des populations sauvages d&rsquo;<em>Asparagus officinalis</em> de diverses origines (Iran, Tunisie&hellip;) et de <em>Asparagus sp.</em> comme <em>Asparagus maritimus</em>, <em>Asparagus pseudoscaber</em>&hellip; dont certaines disposent de g&egrave;nes de r&eacute;sistance &agrave; la rouille.

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/_FEL429_TECH_ASPERGE_IAS_ENCplastic.jpg" /><figcaption>&copy; RFL</figcaption></figure><strong>Plastique &eacute;tirable.</strong> La soci&eacute;t&eacute; Reyenvas, qui fabrique des b&acirc;ches plastiques, a pr&eacute;sent&eacute; une b&acirc;che &agrave; ourlet compos&eacute;e de plusieurs couches dont une &eacute;tirable. Pos&eacute; sur la butte, le film noir de 75 &agrave; 100 microns s&rsquo;&eacute;tire au fur &agrave; mesure du d&eacute;veloppement de l&rsquo;asperge jusqu&rsquo;&agrave; 15&nbsp;cm. L&rsquo;opacit&eacute; et les propri&eacute;t&eacute;s thermiques du film permettent &agrave; l&rsquo;asperge de conserver, voire d&rsquo;am&eacute;liorer sa qualit&eacute; alors que la r&eacute;colte s&rsquo;effectue tous les quatre &agrave; six jours.

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/_FEL429_TECH_ASPERGE_IAS_ENC%20CRio.jpg" /><figcaption>&copy; RFL</figcaption></figure><strong>Crioc&egrave;res.</strong> L&rsquo;Universit&eacute; du Michignan conduit des travaux sur la connaissance du cycle du crioc&egrave;re. Ce ravageur g&eacute;n&egrave;re des d&eacute;g&acirc;ts importants sur les asperges vertes et n&eacute;cessite jusqu&rsquo;&agrave; six applications d&rsquo;insecticide. Les &eacute;tudes de Zsofia Szendrei et Benjamin Werling portent sur les lieux d&rsquo;hivernage des adultes (for&ecirc;ts) et les substrats (r&eacute;sidus de culture) qui leur seraient favorables pour se maintenir sur les parcelles.</div>



Le récent congrès international de l’asperge témoigne de l’importance toujours prégnante de l’innovation variétale, notamment l’identification de « gènes sauvages », pour cette production mondialisée. Les plastiques, largement utilisés, apportent aussi leur part d’innovation pour la production et leur recyclage.

Asperge : comment la recherche dynamise la culture

<p>En cette rentr&eacute;e un peu morose, marqu&eacute;e par l&rsquo;inflation, la guerre en Ukraine et autres joyeuset&eacute;s, le sp&eacute;cialiste du fruit sec Daco France veut influer un regain d&rsquo;&eacute;nergie &agrave; ses consommateurs. Il &eacute;voque quelques-unes de ses nouveaut&eacute;s.</p>

<p>&nbsp;</p>

<h2><strong>Lancement d&rsquo;un nouveau concept de vrac</strong></h2>

<p>En 2022, Daco Bello a lanc&eacute; une <strong>amande tra&ccedil;able avec la blockchain, une <em>&laquo;&nbsp;premi&egrave;re&nbsp;&raquo;</em> selon lui, bas&eacute;e sur la technologie Connecting Food.</strong> Et la marque annonce la perspective, dans les prochaines ann&eacute;es, <em>&laquo;&nbsp;de g&eacute;n&eacute;raliser cette pratique responsable sur les mati&egrave;res prioritaires qui repr&eacute;sentent les plus gros volumes&nbsp;&raquo;,</em> <strong>comme les noix de cajou ou les noisettes.</strong></p>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/salon-de-l-agriculture-2022-connecting-food-lance-son-module-de-tracabilite-etiquetage-pour-les" target="_blank">[Salon de l&rsquo;Agriculture 2022] Connecting Food lance son module de tra&ccedil;abilit&eacute;-&eacute;tiquetage pour les fruits et l&eacute;gumes en vrac </a></div>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img loading="lazy" src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/normal_size/public/daco_bello_amande_connecting_food.jpg?itok=-O4OGM8_" width="800" height="550" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Amande trac&eacute;e par Connecting Food : le consommateur peut retrouver toutes les informations de la cha&icirc;ne en flashant le QR Code.</div>
      
&copy;
    Daco Bello

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<p>&nbsp;</p>

<p>Dernier projet en date et non des moindres, Daco Bello s&rsquo;est associ&eacute; &agrave; <strong>Saica (leader du papier recycl&eacute; en Europe) et &agrave; Bulk&amp;Co (distribution en vrac en GMS)</strong> pour lancer un nouveau concept de vrac en magasin.</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;L&rsquo;objectif est de c<strong>r&eacute;er un nouveau standard de silo en GMS</strong> qui r&eacute;pond &agrave; l&rsquo;ensemble des irritants et l&egrave;ve les freins que peuvent &eacute;voquer le vrac pour les consommateurs, comme pour les magasins&nbsp;:<strong> solution &eacute;conomique viable et plus propre, tra&ccedil;abilit&eacute; garantie, prix avantageux&hellip;&nbsp;</strong>&raquo;,</em> d&eacute;taille Daco Bello.</p>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/passer-au-vrac-quelles-strategies-adopter-pour-les-commerces-specialises-et-les-fournisseurs" target="_blank">Passer au vrac : quelles strat&eacute;gies adopter pour les commerces sp&eacute;cialis&eacute;s et les fournisseurs ? </a></div>

<p>&nbsp;</p>

<h2><strong>Un secteur des fruits secs en croissance</strong></h2>

<p>Daco Bello &eacute;volue dans un <strong>secteur des fruits secs qui <em>&laquo; ambitionne une croissance de 20 % en valeur au cours des 3 prochaines ann&eacute;es&nbsp;&raquo;</em>,</strong> selon un communiqu&eacute; du 2 septembre.<em> &laquo;&nbsp;L&rsquo;ambition est de taille car malgr&eacute; une tendance positive consolid&eacute;e par la pand&eacute;mie, on constate <strong>une fr&eacute;quence d&rsquo;achat encore trop faible : 5 fois par an, touttes marques confondues</strong>.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Cr&eacute;&eacute;e en 1974, l&rsquo;entreprise repr&eacute;sente aujourd&rsquo;hui plus de 170 produits dont&nbsp;90% sont conditionn&eacute;s en France.&nbsp;Cette PME familiale et fran&ccedil;aise, install&eacute;e depuis 3 g&eacute;n&eacute;rations, affiche une croissance durable depuis sa cr&eacute;ation&nbsp;: c&rsquo;est aujourd&rsquo;hui, sur le march&eacute; fran&ccedil;ais GMS du fruit sec, <strong>11 % de parts de march&eacute;, un chiffre d&rsquo;affaires de 75&euro;, et 35 millions de sachets vendus par an.</strong></p>

<p>&nbsp;</p>

<h2><strong>Une communication 360&deg;</strong></h2>

<p>Et c&rsquo;est pour r&eacute;pondre &agrave; ces enjeux et rester un des leaders sur le march&eacute; que Daco France multiplie les projets toujours autour d&rsquo;une strat&eacute;gie <em>&laquo;&nbsp;orient&eacute;e autour de produits de tr&egrave;s grande qualit&eacute;&nbsp;&raquo; pour</em><strong> convertir tous les publics aux fruits secs. Elle mise d&eacute;sormais &eacute;norm&eacute;ment sur la communication.</strong></p>

<p><em>&laquo;&nbsp;Il faut aller chercher des publics plus jeunes et au pouvoir d&rsquo;achat plus important. (&hellip;) C&rsquo;est pourquoi, cette ann&eacute;e, une premi&egrave;re, on a investi en m&eacute;dia avec 2 vagues TV ; en social media ; en RP ; sur le point de vente. <strong>C&rsquo;est une pr&eacute;sence 360&deg; in&eacute;dite sur notre secteur qui communique peu, malheureusement</strong>. On esp&egrave;re faire changer les choses&nbsp;&raquo;,</em> annonce ainsi Michel Abitbol, pr&eacute;sident de Daco France.</p>

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            <div class="field field--name-field-media-video-embed-field field--type-string field--label-hidden field__item"><iframe src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/media/oembed?url=https%3A//www.youtube.com/watch%3Fv%3Dna9H90BZ8gI&amp;max_width=854&amp;max_height=480&amp;hash=pqHhxCjbmJp1ubTfTlQSzdV7XhpnI8jnHuEEgQw8u-Y" frameborder="0" allowtransparency="" width="854" height="480" class="media-oembed-content" title="Daco Bello &agrave; la t&eacute;l&eacute; !"></iframe>
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<p>&nbsp;</p>

<p>Avec le slogan &laquo;&nbsp;les fruits secs&nbsp;: quand &ccedil;a vous chante&nbsp;!&nbsp;&raquo;, en 2022, <strong>la toute premi&egrave;re campagne TV de Daco Bello a mis l&rsquo;accent sur le r&eacute;flexe fruits secs tout au long de la journ&eacute;e et pour tous</strong>, du repas en famille jusqu'&agrave; l'ap&eacute;ritif entre amis.</p>

<p>&nbsp;</p>

<h2><strong>Communiquer sur sa strat&eacute;gie RSE et ses d&eacute;marches &eacute;thiques et durables</strong></h2>

<p>Daco Bello revendique ainsi ses engagements sociaux et environnementaux, tant que des d&eacute;marches qui concernent la r&eacute;mun&eacute;ration des producteurs, le choix des fili&egrave;res ou encore les techniques de production. Par exemple, l<strong>es noisettes de Turquie sont garanties sans r&eacute;sidus de pesticides</strong>.</p>

<p>Autre d&eacute;marche durable et RSE&nbsp;: la <strong>relocation en C&ocirc;te d&rsquo;Ivoire du d&eacute;corticage de la noix de cajou</strong>. <em>&laquo;&nbsp;Aujourd&rsquo;hui la majorit&eacute; des noix de cajou cultiv&eacute;es en Afrique sont ensuite envoy&eacute;es en Asie pour &ecirc;tre d&eacute;cortiqu&eacute;es. Nous nous sommes donc associ&eacute;s avec un partenaire engag&eacute; localement dans sa r&eacute;gion en C&ocirc;te d&rsquo;Ivoire. Cette fili&egrave;re permet de relocaliser toute la cha&icirc;ne de transformation &raquo;,</em> explique la marque.</p>

<p>C&ocirc;t&eacute; origine France, toutes les <strong>&eacute;tapes de torr&eacute;faction, enrobage, assemblage, R&amp;D sont localis&eacute;es en &Icirc;le-de-France</strong>. Daco France est<strong> labelis&eacute;e PME+</strong>.</p>



Daco France fait le point sur sa marque Daco Bello, son évolution, sa stratégie, les nouveautés, la tendance de consommation très positive de fruits secs… La marque pourrait se lancer dans le vrac et un projet avec des partenaires a d'ailleurs été lancé.

Comment Daco Bello compte garder sa place dans un secteur du fruit sec en croissance

<p><strong>L</strong>a HVE est le 3e niveau de la <a href="https://www.alteor-conseil.com/alteor-environnement/nos-expertises/certification-hve-en-route-vers-une-voie-plus-respectueuse-de-l-environnement/" target="_blank">Certification Environnementale</a>. Pour rappel, le niveau 1 est une simple validation de la r&eacute;glementation. Le r&eacute;f&eacute;rentiel du niveau 2 va, quant &agrave; lui, au-del&agrave; de la r&eacute;glementation, mais sans obligation de r&eacute;sultat. Jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent, deux voies permettaient d&rsquo;acc&eacute;der &agrave; la HVE.</p><h2><strong>Suppression</strong><strong> de la voie B&hellip;</strong></h2><p><strong>L</strong>a voie A concerne la tr&egrave;s grande majorit&eacute; des exploitations certifi&eacute;es. Dans ce processus, une quarantaine de crit&egrave;res est &eacute;valu&eacute;e. La voie B se limite &agrave; 2 indicateurs globaux de l&rsquo;exploitation : la part des intrants dans le chiffre d&rsquo;affaires et la part des infrastructures agro&eacute;cologiques dans la SAU. Or, les crit&egrave;res de cette deuxi&egrave;me voie &eacute;tant jug&eacute;s trop peu exigeants et facilement contournables, elle sera, tout simplement, abandonn&eacute;e.</p><h2><strong>&hellip; durcisse</strong><strong>ment de la voie A</strong></h2><p><strong>S</strong>eule la voie A est maintenue et ses 4 domaines subissent des renforcements de leurs crit&egrave;res. En outre, de nouvelles th&eacute;matiques sont ajout&eacute;es au cahier des charges. Dans le domaine des produits phytosanitaires, l&rsquo;utilisation de produits class&eacute;s CMR1 (canc&eacute;rig&egrave;nes, mutag&egrave;nes et reprotoxiques) sera interdite et la non-utilisation de produits CMR2 (produits suspect&eacute;s d&rsquo;&ecirc;tre canc&eacute;rig&egrave;nes&hellip;) favoris&eacute;e. Les seuils d&rsquo;IFT (Indice de Fr&eacute;quence de Traitement), traduisant la pression phytosanitaire, seront abaiss&eacute;s.</p><p><strong>C</strong>oncernant la fertilisation, le solde de la BGA (Balance Globale Azot&eacute;e), qui mesure la diff&eacute;rence entre apports azot&eacute;s et exportations par les cultures, ne devra pas d&eacute;passer 20 unit&eacute;s par hectare pour permettre d&rsquo;obtenir le maximum de points de la rubrique (40 auparavant). L&rsquo;utilisation d&rsquo;azote organique, la mise en &oelig;uvre d&rsquo;Outils d&rsquo;Aide &agrave; la D&eacute;cision (OAD), la part des l&eacute;gumineuses continueront d&rsquo;&ecirc;tre valoris&eacute;es.</p><p><strong>D</strong>ans le domaine de la biodiversit&eacute;, plusieurs crit&egrave;res sont renforc&eacute;s tels que la surface en infrastructures d&rsquo;Int&eacute;r&ecirc;t Ecologique (IAE) : haies, talus, mares&hellip; qui devra &ecirc;tre obligatoirement sup&eacute;rieure &agrave; 4%. Un nouveau crit&egrave;re est ajout&eacute; sur la taille des parcelles : des points seront acquis si la part des parcelles de moins de 6 ha d&eacute;passe 40% de la SAU.</p><h2>Quel calendrier de mise en place ?</h2><p><strong>C</strong>es r&eacute;visions pourraient entrer en vigueur d&egrave;s l&rsquo;automne 2022. Pour maintenir leur certification, les exploitations pr&eacute;c&eacute;demment certifi&eacute;es devront commencer &agrave; mettre en &oelig;uvre progressivement les nouvelles pr&eacute;conisations. Rappelons pour conclure que la r&eacute;forme de la PAC favorise les exploitations HVE et pourra, dans le cadre des &eacute;co r&eacute;gimes, venir en soutien aux agriculteurs.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.alteor-conseil.com/alteor-environnement/nos-expertises/certification-hve-en-route-vers-une-voie-plus-respectueuse-de-l-environnement/" target="_blank" title="">D&eacute;couvrir la nouvelle Offre Cap HVE d'Alt&eacute;or Environnement, cabinet d'&eacute;tudes environnement,&nbsp;partenaire de Cogedis.</a>
</aside>



Considéré comme insuffisant, le référentiel HVE (Haute valeur environnementale) est en passe d’être revu. Les modifications s’appliqueront aussi aux exploitations déjà certifiées.

Référentiel HVE : des modifications à prévoir

<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/j-ai-2h30-de-train-pour-aller-sur-ma-ferme" target="_blank" title="">&laquo;&nbsp;J&rsquo;ai 2h30 de train pour aller sur ma ferme&nbsp;&raquo;</a></h2>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/medium/3/5/6/3/4633653-1-fre-FR/d2a0f9d98ed9-202208-serie-double-actifs1-jpg" alt="" height="150" width="200" /></figure>

</div>
<p>Depuis 5 ans, la vie de Vincent Portier se divise entre son poste chez Mas Seeds &agrave; Bordeaux en semaine et son exploitation agricole le week-end en Sologne. Pour optimiser son temps de travail dans les champs, il a opt&eacute; pour un syst&egrave;me sans labour. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/j-ai-2h30-de-train-pour-aller-sur-ma-ferme" target="_blank" title="">Lire l'article.</a></p><h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/un-travail-de-nuit-pour-s-installer" target="_blank" title="">Un travail de nuit pour s'installer</a></h2>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/medium/7/8/6/3/4633687-1-fre-FR/60ebcd15d326-img-1286-jpg" alt="" height="133" width="200" /></figure>

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<p>En Is&egrave;re, Isabelle Biessy m&egrave;ne de front un poste de surveillante de nuit dans un institut pour adultes handicap&eacute;s et sa ferme, o&ugrave; elle produit du fromage de ch&egrave;vre. Son emploi dans le social s&eacute;curise son revenu pendant son installation. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/un-travail-de-nuit-pour-s-installer" target="_blank" title="">Lire l'article.</a></p><h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/objectif-10-hectares-par-culture-pour-optimiser-les-traitements" target="_blank" title="">Objectif : 10 hectares par culture pour optimiser les traitements</a></h2>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/medium/0/9/6/3/4633690-1-fre-FR/2795dac05e3f-img-1239-jpg" alt="" height="133" width="200" /></figure>

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<p>Dans le nord de la France, Laurent Devochelle et Mathilde Cl&eacute;ment se sont install&eacute;s avec un statut de double-actif. Toute l&rsquo;organisation de la ferme est r&eacute;fl&eacute;chie pour g&eacute;rer de front leurs m&eacute;tiers salari&eacute;s et la gestion des cultures. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/objectif-10-hectares-par-culture-pour-optimiser-les-traitements" target="_blank" title="">Lire l'article.</a></p><h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/du-fer-a-cheval-au-secateur-portrait-d-un-agriculteur-multitache" target="_blank" title="">Du fer &agrave; cheval au s&eacute;cateur&nbsp;: portrait d&rsquo;un agriculteur multit&acirc;che</a></h2>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/medium/3/9/6/3/4633693-1-fre-FR/712592089bea-img-1298-jpg" alt="" height="133" width="200" /></figure>

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<p>Dans le Rh&ocirc;ne, Boris Dumas est viticulteur, c&eacute;r&eacute;alier, &eacute;leveur de chevaux et mar&eacute;chal ferrant. Entre ses activit&eacute;s, il a trouv&eacute; un &eacute;quilibre, et ne se voit pas en abandonner une. Tr&egrave;s organis&eacute;, il jongle entre un peu de salariat, de la prestation, et un syst&egrave;me de production optimis&eacute;. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/du-fer-a-cheval-au-secateur-portrait-d-un-agriculteur-multitache" target="_blank" title="">Lire l'article.</a></p>


Série d'été : « Ils s’organisent pour mener une double activité »

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<div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field__item">
<h2>Les d&eacute;rogations</h2>

<p><strong>Success 4 </strong>est utilisable par d&eacute;rogation jusqu&rsquo;au<strong> 28 octobre 2022</strong> contre les <strong>mouches</strong>, sur<strong> framboisier, myrtillier et groseillier, prunier et noyer</strong>. Il s&rsquo;utilise &agrave; la dose de 0,2 l/ha, en 2 applications maximum. Ce produit est autoris&eacute; en AB.</p>

<p><strong>Nordox 75 WG</strong> a re&ccedil;u une AMM 120 jours valable jusqu&rsquo;au <strong>5 novembre 2022</strong> sur culture de <strong>houblon </strong>contre le <strong>mildiou</strong>. Ce produit s&rsquo;utilise en 5 applications maximum &agrave; la dose de 1 kg/ha. Il est utilisable en production bio.</p>

<p><strong>Karat&eacute; Z&eacute;on</strong> est autoris&eacute; par d&eacute;rogation jusqu&rsquo;au <strong>26 septembre 2022</strong>, sur <strong>houblon </strong>contre les <strong>chenilles phytophages</strong>. Ce produit s&rsquo;emploie en une application &agrave; la dose de 0,075 l/ha.</p>

<p><strong>Luna Sensation</strong> a obtenu une AMM 120 jours valable jusqu&rsquo;au <strong>22 novembre 2022</strong> sur culture de <strong>houblon </strong>contre l&rsquo;<strong>o&iuml;dium</strong>. Ce produit s&rsquo;utilise en 1 application &agrave; la dose de 0,6 l/ha.</p>

<p><strong>Benevia </strong>est autoris&eacute; par d&eacute;rogation jusqu&rsquo;au <strong>4 novembre 2022</strong>, en plein champ uniquement, sur <strong>haricot vert et flageolet </strong>contre les<strong> chenilles phytophages</strong> et sur <strong>carotte, c&eacute;leri-rave et panais</strong> contre les<strong> mouches</strong>. Ce produit s&rsquo;emploie en 2 applications maximum &agrave; la dose de 0,75 l/ha.</p>

<p><strong>Exirel </strong>a obtenu une AMM 120 jours valable jusqu&rsquo;au <strong>5 novembre 2022</strong>, sur <strong>prunier </strong>contre les <strong>mouches</strong>. Il s&rsquo;emploie &agrave; la dose de 0,75 l/ha en 2 applications maximum.</p>

<p><strong>Apron XL</strong> a re&ccedil;u une AMM 120 jours valable jusqu&rsquo;au <strong>4 novembre 2022</strong> pour le traitement des <strong>semences d&rsquo;&eacute;pinard</strong> de plein champ contre les <strong>champignons (pythiac&eacute;es)</strong>. Ce produit s&rsquo;utilise en 1 application &agrave; la dose de 0,2 l/q.</p>

<p><strong>Syne&iuml;s Appat</strong> est utilisable par d&eacute;rogation jusqu&rsquo;au <strong>4 novembre 2022</strong>, sur <strong>noyer </strong>contre les <strong>mouches</strong>. Ce produit s&rsquo;emploie en 4 applications maximum &agrave; la dose de 1,5 l/ha (30 &agrave; 40 l d&rsquo;eau / ha). Il est autoris&eacute; en AB et figure sur la liste biocontr&ocirc;le.</p>

<p><strong>Serenade Aso</strong> a obtenu une AMM 120 jours valable jusqu&rsquo;au <strong>29 novembre 2022</strong>, contre la <strong>cercosporiose </strong>sur <strong>bananier</strong>. Il s&rsquo;utilise &agrave; la dose maximale de 2 l/ha en 8 applications maximum par an. Ce produit est autoris&eacute; en AB et figure sur la liste biocontr&ocirc;le.</p>

<p><strong>Curatio </strong>est autoris&eacute; par d&eacute;rogation jusqu&rsquo;au <strong>13 d&eacute;cembre 2022</strong> sur <strong>olivier </strong>contre <strong>l&rsquo;&oelig;il de paon et la cercosporiose</strong>. Il s&rsquo;emploie en 3 applications maximum &agrave; la dose de 24 l/ha. Ce produit est pr&eacute;sent sur la liste biocontr&ocirc;le.</p>

<p><strong>Ary-0711B-01</strong> (Serenisim) a re&ccedil;u une AMM 120 jours valable <strong>du 1<sup>er</sup> septembre au 30 d&eacute;cembre 2022</strong> sur <strong>figuier </strong>pour le <strong>pi&eacute;geage des insectes xylophages</strong>. Il s&rsquo;utilise &agrave; la dose de 240 gr/ha (40 pi&egrave;ges &agrave; 6 gr par pi&egrave;ge), en 12 applications maximum. Ce produit est autoris&eacute; en AB et figure sur la liste biocontr&ocirc;le.</p>

<p><em>Source : <a href="https://agriculture.gouv.fr/produits-phytopharmaceutiques-autorisations-de-mise-sur-le-marche-dune-duree-maximale-de-120-jours" target="_blank">minist&egrave;re de l'Agriculture</a></em></p>

<p>&nbsp;</p>

<h2>Les produits retir&eacute;s</h2>

<p><strong>Antilimaces Eclor </strong>(molluscicide)&nbsp;: fin d&rsquo;utilisation le <strong>11 ao&ucirc;t 2022</strong></p>

<p><strong>Impala New</strong> (fongicide)&nbsp;: fin d&rsquo;utilisation le <strong>19 ao&ucirc;t 2022</strong></p>

<p><strong>Systhane Gold</strong> (fongicide) : fin d&rsquo;utilisation le <strong>25 ao&ucirc;t 2022</strong></p>

<p><em>Source : <a href="https://ephy.anses.fr/" target="_blank">Anses, plateforme e-phy</a></em></p>
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Sur les 11 dérogations présentées ce mois-ci, 3 concernent la protection des cultures de houblon, contre le mildiou, l'oïdium et les chenilles phytophages.

L'actu phyto : 3 dérogations pour la protection du houblon

<p>Le 1<sup>er</sup> juin 2018, la Commission europ&eacute;enne pr&eacute;sentait ses propositions l&eacute;gislatives relatives &agrave; la r&eacute;forme de la Pac. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bruxelles-valide-le-programme-strategique-national-de-la-france" target="_blank">Le 31 ao&ucirc;t 2022, elle donnait son blanc-seing &agrave; la France pour son Programme strat&eacute;gique national (PSN)</a> courant sur la p&eacute;riode 2023-2027. Entre-temps, quatre ministres de l&rsquo;Agriculture se seront succ&eacute;d&eacute; rue de Varenne et on ne compte pas le nombre de conseils europ&eacute;ens, de trilogues, de d&eacute;bats parlementaires europ&eacute;ens et nationaux, ainsi que de conseils sup&eacute;rieurs d&rsquo;orientation (CSO), sans oublier <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-debat-impactons-reclame-plus-de-debat" target="_blank">la plateforme participative du d&eacute;bat public ImPACtons</a> et son assembl&eacute;e citoyenne sur l&rsquo;agriculture. Avec en prime le Haut conseil pour le climat, la Cour des comptes ou encore l&rsquo;Autorit&eacute; environnementale, au final, chaque citoyen aura de pr&egrave;s ou de loin donn&eacute; son avis sur la Pac.&nbsp;4 ans pour r&eacute;gir 5 ans de politique agricole, &ccedil;a interpelle.</p><h2>Tout &ccedil;a pour &ccedil;a&nbsp;?</h2><p>A l&rsquo;heure o&ugrave; les r&eacute;gimes nationalistes sinon autoritaires sont de plus en plus invasifs, on peut toutefois saluer ce formidable exercice d&eacute;mocratique qui honore notre Union, d&rsquo;autant plus que la Pac,&nbsp;qui f&ecirc;te cette ann&eacute;e ses 60 ans, demeure la seule et unique politique commune de l&rsquo;Union europ&eacute;enne (en d&eacute;pit de quelques distorsions persistantes). A la d&eacute;charge de l&rsquo;UE, il faut pointer le t&eacute;lescopage de la r&eacute;forme avec les &eacute;lections europ&eacute;ennes (d&eacute;mocratie oblige) et le renouvellement de la Commission europ&eacute;enne, l&rsquo;irruption du Green deal et de deux urgences cruciales (climat et biodiversit&eacute;), un Brexit totalement &laquo;&nbsp;crazy&nbsp;&raquo;, une crise sanitaire au retentissement plan&eacute;taire et pour finir <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pas-de-bcae-7-et-les-bcae-8-allegees-pour-la-campagne-2023" target="_blank">une guerre aux fronti&egrave;res de l&rsquo;UE... laquelle remet en partie les arbitrages tout frais &eacute;moulus</a>, pour cause de menaces sur notre s&eacute;curit&eacute; et notre souverainet&eacute; alimentaires (et &eacute;nerg&eacute;tiques).</p><p>Tout &ccedil;a pour quoi&nbsp;? Un Parlement europ&eacute;en &eacute;rig&eacute; au rang de co-l&eacute;gislateur (d&eacute;mocratie oblige), une dose de subsidiarit&eacute; avec les fameux PSN, histoire d&rsquo;en finir avec une Pac hors-sol et une souris verte, avec un Paiement vert rebaptis&eacute; &laquo; &eacute;cor&eacute;gimes&nbsp;&raquo;, pr&egrave;s des 80% des exploitations de grandes cultures y &eacute;tant spontan&eacute;ment &eacute;ligibles, et 13% en sus, moyennant une modification de 5% de leur assolement, de l'aveu de l'ex-ministre Julien Denormandie.&nbsp;Ah si&nbsp;: l&rsquo;instauration et le contr&ocirc;le, par la Commission, d&rsquo;indicateurs de performance des actions et des aides allou&eacute;es, s&rsquo;ajoutant aux contr&ocirc;les de conformit&eacute;, ainsi que l&rsquo;introduction d&rsquo;une conditionnalit&eacute; sociale.</p><h2>La Pac, 74% du revenu</h2><p>En r&eacute;alit&eacute;, si le jus de cervelles a bouillonn&eacute; pendant quatre ans, le processus s&rsquo;est arr&ecirc;t&eacute; le 21 juillet 2020, quand les 27 membres de l&rsquo;UE ont fix&eacute; le cadre financier de la Pac, et plus pr&eacute;cis&eacute;ment sa pr&eacute;servation, la France conservant peu ou prou son budget. Ouf. Le 21 mai 2021, lorsque Julien Denormandie pr&eacute;sente les arbitrages du PSN fran&ccedil;ais, il d&eacute;voile une carte comparant sa r&eacute;forme avec celle n&eacute;goci&eacute;e par St&eacute;phane Le Foll en 2014. Avec la&nbsp;Pac 2023-2027, les paiements directs et l&rsquo;ICHN ne varieront pas de plus ou moins 4% pour toutes les fili&egrave;res et tous les territoires, contre plus ou moins 30% pour la Pac 2014-2020. La messe &eacute;tait dite. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-pac-2023-2027-dans-les-starting-blocks-avant-les-premiers-semis" target="_blank">Et si le ministre tord un peu le bras &agrave; la bio, son successeur Marc Fesneau se verra contraint de le redresser</a>. Il ne faut pas oublier que la Pac, en France, g&eacute;n&egrave;re en moyenne 74% du revenu courant avant imp&ocirc;t des agriculteurs (2019), avec, selon l&rsquo;INRAE, des pointes &agrave; 250% en bovins viande, 165% en ovins et caprins, 136% en bovins mixtes, 128% en c&eacute;r&eacute;ales et prot&eacute;agineux. Courage pour la prochaine.</p>


[Edito] Alors que la Pac 2023-2027 instaure des indicateurs de performance des actions et des aides allouées aux agriculteurs, on peut s’interroger sur l’efficience de la fabrication d’une pseudo-réforme. Mais au vu des enjeux financiers, peut-on échapper au copié-collé ?

Réforme de la Pac : 4 ans, 4 ministres et un copié-collé

<p>Face au risque de black-out sinon de rationnement l&rsquo;hiver prochain, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/e-borne-la-baisse-des-prelevements-en-eau-est-essentielle-pour-nous-adapter-au-changement-climatique" target="_blank">la Premi&egrave;re ministre &Eacute;lisabeth Borne a invit&eacute; les entreprises &agrave; &eacute;tablir un plan de sobri&eacute;t&eacute; &agrave; compter du mois de septembre</a>. Elle leur a assign&eacute; l&rsquo;objectif de r&eacute;duire leur consommation d&rsquo;&eacute;nergie de 10% dans les deux prochaines ann&eacute;es, les services de l&rsquo;Etat &eacute;tant soumis au m&ecirc;me r&eacute;gime. Il va sans dire que le Plan de sobri&eacute;t&eacute; concerne les exploitations agricoles.</p><p>Selon une &eacute;tude de l&rsquo;Agence de transition &eacute;cologique (Ademe) publi&eacute;e en 2019, le &laquo; bon usage &raquo; des tracteurs et autres automoteurs agricoles permettrait des gains &laquo; faciles &raquo; de 10 &agrave; 15% de consommation sans investissement notable.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/6/1/0/4670162-1-fre-FR/36e35f770f99-banc-jpg" alt="Le passage au banc de puissance permet de diagnostiquer des probl&egrave;mes de suralimentation, de surpuissance, de d&eacute;bit et calage de pompe d&rsquo;injection, d&rsquo;injecteurs us&eacute;s, de filtres colmat&eacute;s etc." height="1252" width="2000" /><figcaption>Le passage au banc de puissance permet de diagnostiquer des probl&egrave;mes de suralimentation, de surpuissance, de d&eacute;bit et calage de pompe d&rsquo;injection, d&rsquo;injecteurs us&eacute;s, de filtres colmat&eacute;s etc.</figcaption></figure>

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<h2>Le carburant, un levier relatif</h2><p>En agriculture, les carburants repr&eacute;sentent 60% de la consommation d&rsquo;&eacute;nergie directe (fioul, &eacute;lectricit&eacute;, gaz), loin devant celle g&eacute;n&eacute;r&eacute;e par les serres (8,8%), les b&acirc;timents herbivores (6,9%), le s&eacute;chage des grains (4,2%), les b&acirc;timents avicoles (3,5%), l&rsquo;irrigation (2,8%), les b&acirc;timents porcins (2,2%), etc. Il faudra donc agir aussi sur cette part de consommation directe pour atteindre les objectifs. Mais cela ne suffira pas encore puisque l&rsquo;&eacute;nergie directe ne repr&eacute;sente que 51% de la consommation totale du secteur, le solde &eacute;tant g&eacute;n&eacute;r&eacute;&nbsp;par la fabrication et le transport des intrants que sont les engrais, les aliments et les produits phytosanitaires. La part du carburant ne repr&eacute;sente donc qu'environ&nbsp;30% de la consommation totale d&rsquo;&eacute;nergie du secteur agricole.</p><p>Autre &eacute;cueil&nbsp;: &laquo;&nbsp;<em>les solutions &eacute;nerg&eacute;tiques portant sur le </em>&laquo;<em> bon usage</em> &raquo; <em>des tracteurs et autres automoteurs agricoles, que ce soit le diagnostic au banc d&rsquo;essai mobile ou la formation &agrave; la conduite &eacute;conome, se heurtent &agrave; la difficult&eacute; du changement de comportements des usagers, qui n&rsquo;est pas sp&eacute;cifique aux agriculteurs</em>&nbsp;&raquo;, pointe l&rsquo;Ademe.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-allegement-de-la-taxe-sur-le-gnr-dans-le-viseur-de-l-ademe" target="_blank" title="">L&rsquo;all&egrave;gement de la taxe sur le GNR dans le viseur de l&rsquo;Ademe</a>
</aside>
<h2>Du bon usage des tracteurs</h2><p>Utiliser un tracteur calibr&eacute; aux outils, &eacute;viter les petites s&eacute;quences de travail, lester &agrave; bon escient, ajuster la pression de gonflage au type de chantier pour &eacute;viter le patinage, bien atteler des outils bien r&eacute;gl&eacute;s, ajuster la profondeur de travail aux objectifs, &agrave; la situation et &agrave; l&rsquo;outil, jouer sur les contr&ocirc;les d&rsquo;effort et de position pour limiter le lestage, aff&ucirc;ter ou changer &agrave; bon escient les pi&egrave;ces d&rsquo;usure des outils, adopter une conduite &eacute;conomique en limitant le r&eacute;gime moteur quand c&rsquo;est possible, respecter les consignes d&rsquo;entretien (nettoyage/remplacement du filtre &agrave; air,) contr&ocirc;ler les injecteurs et r&eacute;gler les soupapes d&rsquo;un tracteur &acirc;g&eacute;, veiller aux qualit&eacute; et &agrave; la quantit&eacute; d&rsquo;huile, etc.&nbsp;: telle est la &laquo;&nbsp;check-list&nbsp;&raquo; de la sobri&eacute;t&eacute; appliqu&eacute;e aux tracteurs.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-efficience-energetique-l-autre-defi-de-l-irrigation" target="_blank" title="">L&rsquo;efficience &eacute;nerg&eacute;tique, l&rsquo;autre d&eacute;fi de l&rsquo;irrigation</a>
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<p>Ces recommandations ont l&rsquo;avantage de produire des effets rapides et &agrave; moindres frais. On pourrait y adjoindre un passage au banc de puissance, qui permet de diagnostiquer des probl&egrave;mes de suralimentation, de surpuissance, de d&eacute;bit et calage de pompe d&rsquo;injection, d&rsquo;injecteurs us&eacute;s, de filtres colmat&eacute;s, etc.</p><p>S&rsquo;agissant des consommations inh&eacute;rentes aux serres, aux b&acirc;timents ou &agrave; l&rsquo;irrigation, si le pilotage des postes &eacute;nerg&eacute;tiques offre mati&egrave;re &agrave; optimisation, les gains d&rsquo;efficience r&eacute;sident davantage dans la performance (ou la sous-performance) des infrastructures et des &eacute;quipements, synonyme d&rsquo;investissements.</p>


L’Ademe estime que le « bon usage » des engins agricoles est de nature à économiser 10 à 15% de carburant, soit l’effort demandé aux entreprises dans le cadre du Plan de sobriété gouvernemental. Le carburant représente à lui seul 60% des consommations d’énergie directe de l’agriculture. Mais il faut aussi compter avec l’énergie indirecte liée aux intrants.

Le Plan de sobriété énergétique à la portée des exploitations... ou presque

<p>Au final, l'&eacute;t&eacute; 2003 n'a pas &eacute;t&eacute; d&eacute;tr&ocirc;n&eacute;, mais le cru 2022 vient se classer &agrave; la deuxi&egrave;me place, avec <strong>une moyenne nationale de 22,7&deg;C</strong>, soit un exc&eacute;dent thermique de +2,4&deg;C. C'est assez nettement derri&egrave;re 2003 (23,2&deg;C) mais aussi franchement devant 2018 (21,9&deg;C).</p><p>Le plus remarquable dans cet &eacute;t&eacute; 2022 a &eacute;t&eacute; la chaleur constante, avec quasiment <strong>trois mois enti&egrave;rement au-dessus des normales</strong>, si l'on excepte quelques jours &agrave; la fin juin. Les deux pics caniculaires de la deuxi&egrave;me d&eacute;cade de juin et de la deuxi&egrave;me d&eacute;cade de juillet sont bien entendu dans toutes les m&eacute;moires, avec plus de 40&deg;C sur une grande partie du pays, et de nombreux records absolus battus, notamment dans les r&eacute;gions de l'ouest.</p><h2>Le 2e mois d'ao&ucirc;t le plus chaud</h2><p>Le mois d'ao&ucirc;t aura &eacute;galement &eacute;t&eacute; tr&egrave;s chaud (moyenne de 23,7&deg;C, soit un exc&eacute;dent de +2,7&deg;C, l&agrave; aussi en deuxi&egrave;me position derri&egrave;re 2003 et ses 24,9&deg;C, le mois le plus chaud jamais observ&eacute; en France). En revanche, il s'est caract&eacute;ris&eacute; par une chaleur r&eacute;guli&egrave;re, avec des maximales sup&eacute;rieures &agrave; 40&deg;C beaucoup plus rares et des records mensuels occasionnels. Dans certaines stations du sud-ouest notamment, ao&ucirc;t 2022 arrive m&ecirc;me &agrave; rivaliser avec ao&ucirc;t 2003, qui avait connu il est vrai une derni&egrave;re semaine tr&egrave;s fra&icirc;che apr&egrave;s la canicule exceptionnelle. L'ensoleillement a &eacute;galement &eacute;t&eacute; excellent, avec un exc&eacute;dent saisonnier de +24% et de +25% pour le mois d'ao&ucirc;t.</p><p>Si juin avait &eacute;t&eacute; tr&egrave;s orageux et juillet remarquablement sec, ao&ucirc;t s'est situ&eacute; plut&ocirc;t entre les deux, avec des d&eacute;gradations occasionnelles mais s&eacute;v&egrave;res, notamment en deuxi&egrave;me partie de mois. <strong>Cela ne remet h&eacute;las pas en cause la s&eacute;cheresse</strong>, d&eacute;j&agrave; largement install&eacute;e depuis le printemps m&eacute;t&eacute;orologique, et qui n'a fait que s'aggraver avec notamment un mois de juillet aride (moins de 10 mm de moyenne nationale, le deuxi&egrave;me mois le plus sec de l'histoire). <strong>Le d&eacute;ficit pluviom&eacute;trique annuel est de l'ordre de -40%</strong>, et pour ce mois d'ao&ucirc;t il atteint -42%. Aucune perturbation oc&eacute;anique n'a plus circul&eacute; une nouvelle fois, mais les orages ont &eacute;t&eacute; plus nombreux et parfois violents, notamment sur les deux derni&egrave;res d&eacute;cades.</p><h2>Orage d&eacute;vastateur en Corse</h2><p>L'&eacute;pisode le plus marquant a &eacute;t&eacute; le syst&egrave;me orageux d&eacute;vastateur qui a travers&eacute; l'ensemble de la Corse le 17 ao&ucirc;t. Ayant b&eacute;n&eacute;fici&eacute; de temp&eacute;ratures de la mer parfois proches de 30&deg;C &agrave; proximit&eacute; de l'&icirc;le de Beaut&eacute;, il a pu prendre une ampleur in&eacute;dite et se structurer en bow echo (en forme d'arc), associ&eacute; &agrave; des valeurs de vent jamais observ&eacute;es dans la r&eacute;gion, et plus g&eacute;n&eacute;ralement en France m&eacute;tropolitaine. On a relev&eacute; par exemple jusqu'&agrave; 225 km/h &agrave; Marignana (2A), 206 km/h &agrave; L'Ile-Rousse (2B), 197 km/h &agrave; Calvi (2B), 188 km/h &agrave; Bocognano (2A), 158 km/h &agrave; Ajaccio (2A) ou 123 km/h &agrave; Bastia (2B). Les d&eacute;g&acirc;ts ont &eacute;t&eacute; consid&eacute;rables avec de nombreuses victimes. Le syst&egrave;me orageux a ensuite poursuivi sa route vers le nord de l'Italie et l'Autriche, tuant plus d'une dizaine de personnes.</p><p>Cet &eacute;v&egrave;nement m&eacute;t&eacute;orologique exceptionnel s'est produit alors que l'&icirc;le de Beaut&eacute; n'&eacute;tait plac&eacute;e qu'en vigilance jaune, le niveau n'ayant &eacute;t&eacute; relev&eacute; &agrave; l&rsquo;orange (et non rouge) qu'&agrave; 8h35, apr&egrave;s que les rafales aient largement d&eacute;pass&eacute; les 200 km/h. La veille, certains sc&eacute;narios mod&eacute;lisaient &agrave; la fois la trajectoire et l'intensit&eacute; de cet orage, mais ils restaient tr&egrave;s minoritaires dans leur ensemble, et surtout paraissaient extr&ecirc;mes. Il faut savoir qu'il est assez fr&eacute;quent que les sorties d&eacute;terministes envisagent une situation extraordinaire qui finalement ne se produit pas, ou tr&egrave;s partiellement. En revanche, d&egrave;s 5-6h du matin, les observations satellite et radar ne laissaient gu&egrave;re planer de doute sur l'arriv&eacute;e imminente d'un orage hors du commun au moins sur l'ouest de l'&icirc;le, mais il n'est pas non plus certain que ce d&eacute;lai aurait suffi pour informer efficacement la population et prendre les mesures n&eacute;cessaires. Cela r&eacute;sume bien la part d'incertitude inh&eacute;rente aux pr&eacute;visions m&eacute;t&eacute;o.</p>


Alors que démarre l’automne météorologique, il est temps de faire un bilan du mois d'août, et plus généralement de l'été météorologique, qui aura été exceptionnellement chaud et sec.

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