<div>
<p>Face &agrave; une demande croissante, de plus en plus de viticulteurs prenant le parti de ma&icirc;triser l&rsquo;enherbement sous le rang par une tonte r&eacute;guli&egrave;re, les constructeurs proposent <strong>des tondeuses dans leur gamme d&rsquo;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/intercep" target="_blank">outils interceps</a></strong>.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/vigne/des-outils-pour-broyer-lenherbement" target="_blank">Des outils pour broyer l&rsquo;enherbement</a></div>

<p>Il existe plusieurs types de machines&nbsp;pouvant &ecirc;tre utilis&eacute;es pour entretenir l&rsquo;enherbement sous le rang : <strong>les gyrobroyeurs &agrave; couteaux, ceux &agrave; fil, les broyeurs &agrave; axe horizontal &agrave; couteaux ou &agrave; fil</strong>. &Eacute;voluant &agrave; des vitesses de 3 &agrave; 4&nbsp;km/h, tous ces appareils, appel&eacute;s aussi tondeuses satellites, sont propos&eacute;s dans une <strong>m&ecirc;me gamme de prix allant de 2 000&nbsp;&agrave; 4 000 euros</strong> et n&eacute;cessitent un <strong>d&eacute;bit hydraulique allant de 20 &agrave; 30&nbsp;l/min</strong>.</p>

<p>Le choix vers l&rsquo;une ou l&rsquo;autre des technologies se raisonne en fonction de la configuration des vignes, des pratiques locales et du type de sol.</p>

<h3>Les mod&egrave;les &agrave; axe vertical pour les vignes basses</h3>

<p>Les <strong>vignes basses favorisent plut&ocirc;t l&rsquo;usage de mod&egrave;les &agrave; axe vertical &agrave; couteaux ou &agrave; fils</strong>. Leur <strong>faible hauteur</strong> permet en effet de passer sous les vignes en gobelet et/ou tordues. Certains mod&egrave;les proposent m&ecirc;me un <strong>entra&icirc;nement hydraulique d&eacute;port&eacute; de fa&ccedil;on &agrave; encore am&eacute;liorer la capacit&eacute; de p&eacute;n&eacute;tration</strong>. D&rsquo;autres disposent d&rsquo;un entra&icirc;nement m&eacute;canique, g&eacute;n&eacute;ralement &agrave; courroies, associ&eacute; &agrave; un gyrobroyeur interrang.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/vigne/pas-dinterceps-en-contact-avec-nos-vieux-ceps" target="_blank">&laquo;&nbsp;Pas d&rsquo;interceps en contact avec nos vieux ceps&nbsp;&raquo;</a></div>

<p>Les <strong>t&ecirc;tes de tonte &agrave; fils&nbsp;autorisent une construction plus ouverte du broyeur, c&rsquo;est-&agrave;-dire sans carters pleins</strong> : en cas de contact avec une pierre ou une motte de terre, c&rsquo;est le fil qui se rompt, ce qui limite les risques en projection et n&rsquo;impacte pas l&rsquo;axe de rotation. Selon la nature de la plantation, le viticulteur peut se permettre d&rsquo;<strong>approcher plus ou moins du cep</strong> et de laisser ou non des herbes non coup&eacute;es.</p>

<h3>Les couteaux &agrave; &eacute;viter dans les terres &agrave; cailloux</h3>

<p>C&rsquo;est moins vrai avec les gyrobroyeurs &agrave; couteaux. Ces derniers peuvent en effet infliger des blessures profondes sur les ceps. Qui plus est, <strong>dans les sols caillouteux, les risques de casse des couteaux et de torsion de l&rsquo;axe de rotation sont importants</strong>, avec les dangers qui en d&eacute;coulent pour les op&eacute;rateurs qui gravitent autour. Pour cette raison, ces gyrotondeuses devraient toutes rev&ecirc;tir un carter de protection sur les dessus et les c&ocirc;t&eacute;s. En revanche, la forme des couteaux cr&eacute;e un effet d&rsquo;aspiration favorisant une hauteur de coupe uniforme.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="http://Le tallage pose probl&egrave;me si l&rsquo;on broie le couvert hivernal trop t&ocirc;t" target="_blank">[Dossier] &laquo;&nbsp;Le tallage pose probl&egrave;me si l&rsquo;on broie le couvert hivernal trop t&ocirc;t&nbsp;&raquo;</a></div>

<p>Cette uniformit&eacute; de la hauteur de coupe d&eacute;pend aussi du point d&rsquo;appui au sol. <strong>Certains constructeurs prennent le parti de g&eacute;rer la hauteur en prenant appui sur les roues ou le rouleau du&nbsp;cadre ou de l&rsquo;outil interrang.</strong> D&rsquo;autres reposent sur des patins sous ou &agrave; c&ocirc;t&eacute; du rotor, pour un meilleur suivi lorsque le sol est irr&eacute;gulier.</p>

<h3>Tondre et &eacute;pamprer avec la m&ecirc;me machine</h3>

<p>Les <strong>mod&egrave;les &agrave; axe horizontal et fils sont&nbsp;les appareils les plus vendus pour la tonte intercep</strong>. En r&eacute;duisant la vitesse d&rsquo;avancement, ils sont <strong>les plus adapt&eacute;s pour reprendre le dessus&nbsp;&agrave; la suite d&rsquo;une sortie d&rsquo;hiver tr&egrave;s pluvieuse au cours de laquelle l&rsquo;enherbement s&rsquo;est beaucoup d&eacute;velopp&eacute;</strong>. Mais ils sont aussi les plus consommateurs de fil, notamment en conditions caillouteuses. Selon les marques et les mod&egrave;les, la vitesse de rotation varie de 2 000&nbsp;&agrave; 4 000 tr/min.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/vigne/la-cuma-braud-saint-louis-joue-collectif-pour-favoriser-lacces-aux-interceps" target="_blank">La Cuma Braud Saint-Louis joue collectif pour favoriser l&rsquo;acc&egrave;s aux interceps</a></div>

<p><strong>Certains mod&egrave;les, g&eacute;n&eacute;ralement&nbsp;&agrave; grand diam&egrave;tre, disposent d&rsquo;un diviseur de d&eacute;bit, afin de r&eacute;duire le&nbsp;r&eacute;gime de rotation et de pouvoir les utiliser pour l&rsquo;&eacute;pamprage.</strong> Il est &eacute;galement possible d&rsquo;<strong>abaisser ce r&eacute;gime en jouant sur le r&eacute;gime moteur du tracteur ou sur le d&eacute;bit du distributeur sur les tracteurs le permettant</strong>.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/vigne/lherbanet-pour-desherber-au-printemps-sur-sol-humide" target="_blank">L&rsquo;Herbanet, pour d&eacute;sherber au printemps sur sol humide</a></div>

<p>En revanche, ces machines ne proposent pas de hauteur de tonte r&eacute;guli&egrave;re et ne sont <strong>pas adapt&eacute;es aux vignes b&acirc;ch&eacute;es</strong>, dans lesquelles les tondeuses &agrave; axe vertical tirent leur &eacute;pingle du jeu.</p>

<p>Enfin, la derni&egrave;re cat&eacute;gorie de tondeuses concerne&nbsp;les <strong>broyeurs &agrave; couteaux (ou marteaux) &agrave; axe horizontal</strong>. Peu r&eacute;pandus en viticulture, ces appareils proposent une<strong> coupe fine de l&rsquo;herbe et une hauteur de tonte constante</strong>, s&rsquo;appuyant g&eacute;n&eacute;ralement sur un rouleau arri&egrave;re.</p>
</div>



Afin de répondre à la demande croissante de tonte du cavaillon de la vigne, les solutions techniques se multiplient. Voici les critères à suivre pour choisir sans se tromper.

Bien choisir ses tondeuses interceps

<p>Dispens&eacute; par <a href="http://agrimedia.fr/WP/" target="_blank">Agrim&eacute;dia Formation</a>, ce cursus permet, depuis plus de 25 ans, &agrave; de nombreux vendeurs de se r&eacute;v&eacute;ler, de performer et de prendre de nouvelles responsabilit&eacute;s en devenant vendeur confirm&eacute;, manager de secteur, directeur commercial, responsable de base, directeur de concession...&nbsp;C&rsquo;est &agrave; la demande du Sedima (Syndicat national des entreprises de service et distribution du machinisme agricole, des espaces verts et des m&eacute;tiers sp&eacute;cialis&eacute;s) qu&rsquo;a &eacute;t&eacute; cr&eacute;&eacute; en 1996 un certificat dipl&ocirc;mant de qualification professionnelle (CQP) visant &agrave; former en alternance les vendeurs des entreprises de la branche.&nbsp;Agr&eacute;&eacute; par les partenaires sociaux, sa mise en oeuvre est possible gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;accompagnement de l&rsquo;OPCO EP (op&eacute;rateur de comp&eacute;tences des entreprises de proximit&eacute;) qui prend en charge les co&ucirc;ts p&eacute;dagogiques de la formation et une partie des frais annexes.</p><h2>Public vis&eacute;, objectifs, comp&eacute;tences dispens&eacute;es</h2><p>La formation de 450 heures est ouverte aux jeunes entrants (dipl&ocirc;m&eacute;s Bac &agrave; Bac + 2), aux salari&eacute;s d&eacute;j&agrave; en poste souhaitant &eacute;voluer vers le m&eacute;tier de vendeur ou encore aux salari&eacute;s occupant un poste de technico-commercial souhaitant faire reconna&icirc;tre leurs comp&eacute;tences. Le CQP vise trois objectifs&nbsp;: ma&icirc;triser les m&eacute;thodes de commercialisation et de marketing, conseiller efficacement le client dans l&rsquo;achat de son &eacute;quipement, &ecirc;tre au fait des nouvelles contraintes &eacute;conomiques, fiscales, environnementales et de gestion.&nbsp;Les comp&eacute;tences dispens&eacute;es vont de l&rsquo;organisation commerciale au marketing op&eacute;rationnelle en passant par le conseil technique, la vente et les relations clients ou encore la fiscalit&eacute;.&nbsp;La formation est dispens&eacute;e &agrave; Bergerac (Dordogne) entre octobre et juin.</p>


L’organisme de formation Agrimédia lance sa campagne de recrutement pour son Certificat de qualification professionnelle. Une douzaine de places est offerte à des jeunes entrants ou à des salariés en poste.

Inscriptions ouvertes pour le CQP « vendeur de matériels »

<p>Face &agrave; l&rsquo;acc&eacute;l&eacute;ration de la hausse des prix &agrave; la consommation (+4,5% sur un an &agrave; fin mars selon l&rsquo;Insee), l&rsquo;instauration d&rsquo;un ch&egrave;que alimentaire devrait figurer au rang des priorit&eacute;s du second quinquennat d&rsquo;Emmanuel Macron. Mais l&rsquo;initiative n&rsquo;est pas totalement corr&eacute;l&eacute;e &agrave; la conjoncture. Au printemps 2021, dans le cadre de l&rsquo;examen de la loi Climat et r&eacute;silience, le d&eacute;put&eacute; LREM Mounir Mahjoubi avait soutenu cette proposition, qui s&rsquo;&eacute;tait effectivement traduite dans la loi Climat promulgu&eacute;e en ao&ucirc;t 2021. Mais l&rsquo;article 259 ne sortait pas le ch&eacute;quier&nbsp;: elle accouchait d&rsquo;un rapport, &agrave; fournir dans les six mois et cens&eacute; &eacute;chafauder l&rsquo;architecture du futur dispositif (b&eacute;n&eacute;ficiaires, produits &eacute;ligibles, valeur faciale, financement).</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/cheque-alimentaire-1-3-le-check-de-la-convention-citoyenne-sur-le-climat" target="_blank" title="">Ch&egrave;que alimentaire&nbsp;(1/3) : le &laquo;&nbsp;check&nbsp;&raquo; de la Convention citoyenne sur le climat</a>
</aside>
<h2>Un ch&egrave;que, quatre enjeux</h2><p>Au cours de cette phase l&eacute;gislative, le d&eacute;put&eacute; avait n&eacute;anmoins esquiss&eacute; quelques lignes directrices&nbsp;: un ch&egrave;que de 30 &agrave; 60 euros par famille et par mois, pour 6 &agrave; 8 millions de b&eacute;n&eacute;ficiaires, ciblant des produits frais sous signe de qualit&eacute;, avec un retour &agrave; 85% en esp&egrave;ces sonnantes et tr&eacute;buchantes aux agriculteurs, le tout pour un budget global compris entre quelques centaines de millions d'euros et deux milliards d&rsquo;euros. Toujours selon son promoteur, le ch&egrave;que serait porteur de quatre enjeux&nbsp;: un enjeu de solidarit&eacute; au b&eacute;n&eacute;fice des publics pr&eacute;caires, un enjeu de sant&eacute; publique pour favoriser une alimentation de qualit&eacute; pour tous, un enjeu &eacute;conomique en soutien &agrave; l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise et enfin un enjeu environnemental et climatique, avec la pr&eacute;dilection pour les produits vertueux.</p><h2>Contrer les in&eacute;galit&eacute;s d&rsquo;acc&egrave;s &agrave; une alimentation plus qualitative</h2><p>Dans une note dat&eacute;e de d&eacute;cembre 2021, les Chambres d&rsquo;agriculture s&rsquo;&eacute;taient livr&eacute;es &agrave; une analyse d&rsquo;un dispositif encore largement en gestation. Elles soulignaient notamment sa logique de &laquo;&nbsp;s&eacute;curit&eacute; alimentaire&nbsp;&raquo;, telle que l&rsquo;entend la FAO, int&eacute;grant non seulement l&rsquo;acc&egrave;s &agrave; la nourriture mais aussi son caract&egrave;re sain et nutritif, des propri&eacute;t&eacute;s attribu&eacute;es aux produits durables (biologiques, locaux, labellis&eacute;s, frais). Est-ce la priorit&eacute; des personnes des plus d&eacute;favoris&eacute;es&nbsp;? &laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;alimentation responsable est une priorit&eacute; qu&rsquo;elles ne peuvent se permettre, </em>rel&egrave;vent les Chambres.<em> Mais le ch&egrave;que alimentaire permettrait &agrave; ces populations de faire ce choix</em> (...), <em>de leur offrir un meilleur acc&egrave;s &agrave; des produits durables et ainsi de contrer les in&eacute;galit&eacute;s d&rsquo;acc&egrave;s &agrave; une alimentation plus qualitative</em> (...). <em>Un dernier argument pourrait porter sur la sant&eacute;, car les produits responsables sont souvent associ&eacute;s &agrave; des bienfaits sanitaires</em>&nbsp;&raquo;. Le ch&egrave;que alimentaire n&rsquo;irait donc pas &agrave; l&rsquo;encontre des besoins des plus pauvres.</p><p>Vis-&agrave;-vis des agriculteurs, le ch&egrave;que aurait pour vertu de soutenir la demande en produits durables, malmen&eacute;e par l&rsquo;inad&eacute;quation entre l&rsquo;offre et la demande. Avec le Green Deal en ligne de mire, les Chambres d'agriculture estiment que l&rsquo;initiative d&rsquo;une aide alimentaire conditionn&eacute;e aux produits durables pourrait aussi &ecirc;tre propos&eacute;e au niveau europ&eacute;en.</p><h2>SNAP, le mod&egrave;le am&eacute;ricain</h2><p>En ce qui concerne l&rsquo;aspect budg&eacute;taire, l&rsquo;analyse des Chambres tente de d&eacute;miner le proc&egrave;s en &laquo;&nbsp;<em>assistanat co&ucirc;teux pour l&rsquo;Etat</em>&nbsp;&raquo; qui pourrait &ecirc;tre instruit contre le ch&egrave;que alimentaire. Sauf qu&rsquo;aux Etats-Unis, &laquo; une &eacute;tude l&rsquo;USDA (minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture) datant de juillet 2019 a ainsi montr&eacute; que le SNAP (Supplemental nutrition assistance program &ndash; programme d&rsquo;assistance alimentaire) aurait un effet multiplicateur sur le PIB am&eacute;ricain de 1,549. Selon les Chambres, le budget am&eacute;ricain pour l&rsquo;aide alimentaire est 150 fois plus &eacute;lev&eacute; que celui de l&rsquo;UE, et correspond aux deux tiers du budget annuel de l&rsquo;USDA. Chaque ann&eacute;e, 42 millions de personnes b&eacute;n&eacute;ficient de cette aide aux Etats-Unis. En 2019 et 2020, chaque m&eacute;nage &eacute;ligible a re&ccedil;u en moyenne 240 dollars d&rsquo;aide SNAP par mois... sans ciblage vers les produits durables.</p><table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td><p><strong>Tous les articles de la s&eacute;rie&nbsp;:</strong></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/cheque-alimentaire-1-3-le-check-de-la-convention-citoyenne-sur-le-climat" target="_blank">Ch&egrave;que alimentaire (1/3) : le &laquo; check &raquo; de la Convention citoyenne sur le climat</a></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/cheque-alimentaire-2-3-les-quatre-enjeux-du-futur-dispositif" target="_blank">Ch&egrave;que alimentaire (2/3) : les quatre enjeux du futur dispositif</a></p><p class="typography h2 dark text-left plc-mb-basis"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/cheque-alimentaire-3-3-nous-producteurs-on-ne-sait-plus-faire-avec-une-alimentation-au-rabais" target="_blank" title="">Ch&egrave;que alimentaire&nbsp;(3/3)&nbsp;: &laquo;&nbsp;Nous producteurs, on ne sait plus faire avec une alimentation au rabais&nbsp;&raquo;</a></p></td></tr></tbody></table>


Solidarité vis-à-vis des plus précaires, santé publique, soutien à l’agriculture française et faire-valoir de la transition environnementale et climatique : tels sont les objectifs assignés au chèque alimentaire, dont l’instauration est attendue cette année.

Chèque alimentaire (2/3) : les quatre enjeux du futur dispositif

<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Quelle efficacit&eacute; biologique&nbsp;? Quel risque de d&eacute;rive&nbsp;? Quels b&eacute;n&eacute;fices pour les op&eacute;rateurs en comparaison des applications au sol r&eacute;alis&eacute;es au moyen d&rsquo;un atomiseur &agrave; dos ou d&rsquo;un chenillard&nbsp;dans les vignobles en forte pente (30% et plus) ? Telles &eacute;taient les trois principales questions auxquelles le projet Pulv&eacute;drone devait r&eacute;pondre. Port&eacute; par l&rsquo;IFV, le projet exp&eacute;rimental est n&eacute; de la loi Egalim et visait &agrave; &eacute;tudier une alternative &agrave; l&rsquo;interdiction des traitements a&eacute;riens d&eacute;cr&eacute;t&eacute;e en 2015. Ce sont plus 57 essais qui ont &eacute;t&eacute; men&eacute;s durant trois campagnes (2019 &agrave; 2021), dont 25 en vignobles, 14 sur EvaSprayViti et 18 sur EoleDrift, les deux bancs d&rsquo;essai de l&rsquo;Inrae destin&eacute;s &agrave; mesurer la d&eacute;rive.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Premier enseignement de l&rsquo;IFV&nbsp;: le drone permet un tr&egrave;s bon respect des consignes de pulv&eacute;risation : d&eacute;bit, vitesse, trajectoire. L&rsquo;&eacute;lectronique embarqu&eacute;e sur les drones permet aussi l&rsquo;enregistrement du plan de vol et des d&eacute;bits. La ma&icirc;trise de la hauteur de vol reste un point de vigilance selon la technologie embarqu&eacute;e.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">L&rsquo;autonomie du drone en termes de batterie (15 &agrave; 20 minutes de vol maximum) ainsi que le volume de bouillie emport&eacute; restent limit&eacute;s. Dans les vignobles non m&eacute;canisables, en forte pente, le d&eacute;bit de chantier du drone est malgr&eacute; tout int&eacute;ressant, entre 1 et 2 heures par hectare selon la configuration de la parcelle.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Efficacit&eacute; biologique</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">En d&eacute;but de v&eacute;g&eacute;tation, la qualit&eacute; de pulv&eacute;risation est satisfaisante (avant floraison). Aux stades de v&eacute;g&eacute;tation plus avanc&eacute;s, la qualit&eacute; de pulv&eacute;risation du drone est g&eacute;n&eacute;ralement inf&eacute;rieure aux r&eacute;f&eacute;rences terrestres. On observe un gradient de d&eacute;p&ocirc;ts haut-bas et des difficult&eacute;s &agrave; atteindre le c&oelig;ur de la v&eacute;g&eacute;tation et les zones de grappes, et des d&eacute;p&ocirc;ts plus faibles sur la face inf&eacute;rieure des feuilles. Sur mode de conduite en gobelet (port &eacute;tal&eacute;), la qualit&eacute; est jug&eacute;e satisfaisante. Les quelques essais biologiques men&eacute;s ont apport&eacute; des r&eacute;sultats contrast&eacute;s suivant les contextes de pression maladie. Selon l&rsquo;IFV, l&rsquo;exp&eacute;rience plus ancienne des vignobles suisses a montr&eacute; qu&rsquo;en cas de forte pression sanitaire des traitements compl&eacute;mentaires au sol en encadrement de floraison sont n&eacute;cessaires pour assurer un niveau de protection satisfaisant. L&rsquo;ITV estime que des essais compl&eacute;mentaires seront utiles pour mieux d&eacute;finir les conditions d&rsquo;utilisation du drone selon les caract&eacute;ristiques de diff&eacute;rents vignobles et les modes de production.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Peu de d&eacute;rive, peu d&rsquo;exposition des op&eacute;rateurs</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Le risque de d&eacute;rive est limit&eacute; du fait que le flux d&rsquo;air du drone plaque la pulv&eacute;risation vers le sol et peut &ecirc;tre encore amoindri par l&rsquo;utilisation de buses antid&eacute;rives (86% de r&eacute;duction avec buses antid&eacute;rive par rapport &agrave; des buses &agrave; fentes classiques) et par une hauteur de vol plus faible. Selon l&rsquo;IFV, les avantages du drone par rapport aux applications au sol (atomiseur &agrave; dos, chenillard) sont tr&egrave;s nets sur la r&eacute;duction de l&rsquo;exposition des op&eacute;rateurs (le t&eacute;l&eacute;pilote est 300 &agrave; 600 fois moins expos&eacute; que l&rsquo;op&eacute;rateur au sol lors du traitement) et sur La r&eacute;duction de la p&eacute;nibilit&eacute; du travail et les risques d&rsquo;accidents. L&rsquo;int&eacute;gration de la pulv&eacute;risation par drone dans l&rsquo;organisation de l&rsquo;exploitation doit &ecirc;tre pens&eacute;e et adapt&eacute;e : installation d&rsquo;aire de d&eacute;collage/atterrissage, dispositif de r&eacute;tention mobile, dispositif de remplissage &agrave; partir d&rsquo;une cuve mobile, rep&eacute;rage des parcelles et identification des risques, formation des op&eacute;rateurs&hellip;</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Dans l&rsquo;attente de l&rsquo;avis de l&rsquo;Anses</h2><p>Le sort de la pulv&eacute;risation par drone est d&eacute;sormais entre les mains l&rsquo;Agence nationale de s&eacute;curit&eacute; sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), qui doit rendre un avis d&rsquo;ici &agrave; la fin de l&rsquo;ann&eacute;e. En Europe, la Suisse et l&rsquo;Autriche font partie des pays ayant autoris&eacute; la pulv&eacute;risation par drone. Au sein de l&rsquo;UE, la r&eacute;vision en cours de la directive europ&eacute;enne SUD 2009/128/CE en cours pourra &agrave; moyen terme red&eacute;finir le cadre r&eacute;glementaire europ&eacute;en sur l&rsquo;interdiction des traitements a&eacute;riens.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Selon l&rsquo;IFV, les vignerons exploitant des vignes en pentes sont en forte attente d&rsquo;une &eacute;volution de la r&eacute;glementation. Ces zones repr&eacute;sentent des surfaces d&rsquo;environ 5000 ha en France dont 900 ha en Alsace, 800 ha en C&ocirc;tes du Rh&ocirc;ne septentrionales, 800 ha en Beaujolais.</p>


Selon l’IFV, la qualité de pulvérisation du drone est généralement inférieure aux références terrestres mais la technique est pertinente pour les 5000 ha de vignes en forte pente. Son sort réglementaire est entre les mains de l’Anses.

La pulvérisation du vignoble par drone livre son verdict

<p>C&rsquo;est le constat le plus positif du tableau 2021 de la viticulture mondiale dress&eacute; par l&rsquo;Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV) lors de sa conf&eacute;rence annuelle&nbsp;: <strong>le commerce international de vin a battu des records</strong>. &nbsp;Les exportations mondiales de vin ont progress&eacute; de 4 % en volume et de 16 % en valeur. Le march&eacute; mondial de vin p&egrave;se 111,6 millions d&rsquo;hectolitres et 34,3 milliards d&rsquo;euros en 2021.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/vigne/8-infos-retenir-sur-les-exportations-de-vins-et-spiritueux-francais-en-2021" target="_blank" title="8 infos &agrave; retenir sur les exportations de vins et spiritueux fran&ccedil;ais en 2021">8 infos &agrave; retenir sur les exportations de vins et spiritueux fran&ccedil;ais en 2021</a></div>

<p>L&rsquo;indice d&rsquo;exportation, c&rsquo;est &agrave; dire <strong>la proportion de vins consomm&eacute; dans le monde qui a pass&eacute; une fronti&egrave;re, est de 47%</strong>. Tous les pays exportateurs ont progress&eacute; &agrave; quelques exceptions pr&egrave;s comme l&rsquo;Australie, victime des tarifs douaniers impos&eacute;s par la Chine. Par cat&eacute;gorie, toutes les ventes augmentent &agrave; l&rsquo;exception des Bag-in-box.</p>

<h3>Une production contrast&eacute;e selon les h&eacute;misph&egrave;res</h3>

<p>Du c&ocirc;t&eacute; de la production mondiale, c&rsquo;est <strong>un recul global de 1% qui est enregistr&eacute; </strong>en 2021. Il est le r&eacute;sultat de situations oppos&eacute;es entre des <strong>baisses historiques de <a href="https://www.reussir.fr/vigne/gel-28-32-de-pertes-de-recolte-pour-la-viticulture-en-2021-dapres-les-premieres-estimations" target="_blank" title="Gel : 28 % &agrave; 32 % de pertes de r&eacute;colte pour la viticulture fran&ccedil;aise en 2021, d&rsquo;apr&egrave;s les premi&egrave;res estimations">19% en France</a> et de 14 % en Espagne</strong> mais <strong>des records enregistr&eacute;s dans l&rsquo;h&eacute;misph&egrave;re Sud</strong>.</p>

<p>Des conditions climatiques tr&egrave;s favorables ont permis &agrave; l&rsquo;Australie (+ 30 %), au Chili (+ 30 %) et &agrave; l&rsquo;Argentine (+ 16 %) d&rsquo;augmenter leur production. Seule exception, la Nouvelle-Z&eacute;lande (- 19 %) touch&eacute;e par des &eacute;pisodes de gel et gr&ecirc;le.</p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/vigne/sites/vigne/files/styles/normal_size/public/evoution-de-la-production-de-vin-OIV-2021.png.webp?itok=bz-DK5W2" width="747" height="341" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
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    OIV

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<h3>Une consommation de vin en hausse globale mais variable selon les pays</h3>

<p>Face &agrave; cela, <strong>la consommation mondiale de vin est repartie &agrave; la hausse avec une progression de 1% en 2021</strong> selon l&rsquo;OIV, alors que l&rsquo;ann&eacute;e 2020 avait enregistr&eacute; son plus bas niveau depuis 2002. &nbsp;Elle a atteint 236 millions d&rsquo;hectolitres. Mais les &eacute;volutions diff&egrave;rent selon les pays.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/vigne/quatre-domaines-viticoles-quatre-strategies-export" target="_blank" title="Quatre domaines viticoles, quatre strat&eacute;gies commerciales &agrave; l&amp;#039;export">Quatre domaines viticoles, quatre strat&eacute;gies commerciales &agrave; l'export</a></div>

<p>La consommation s'est bien maintenue aux Etats-Unis, elle progresse en France et en Espagne ainsi qu&rsquo;au Br&eacute;sil. La situation est diff&eacute;rente en Chine o&ugrave; la baisse de la demande est continue depuis 2008. La pand&eacute;mie de Covid a encore acc&eacute;l&eacute;r&eacute; la tendance. Le recul est de 15% en 2021 par rapport &agrave; 2020.</p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/vigne/sites/vigne/files/styles/normal_size/public/evolution-de-la-consommation-vin-2021-OIV.png.webp?itok=ZPpuAM5p" width="747" height="259" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
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    OIV

</div>
<p>&nbsp;</p>

<p>Un tableau globalement plut&ocirc;t positif alors qu&rsquo;en 2021, comme la soulign&eacute; Pau Roca, la pand&eacute;mie n&rsquo;a pas vraiment disparue. Le directeur g&eacute;n&eacute;ral a salu&eacute; la capacit&eacute; d&rsquo;adaptation de la fili&egrave;re.</p>

<h3>Forte inqui&eacute;tude pour l&rsquo;ann&eacute;e 2022</h3>

<p>Mais Pau Roca a parl&eacute; des &laquo;&nbsp;goulots d&rsquo;&eacute;tranglement&nbsp;&raquo; auxquels la fili&egrave;re fait face depuis la reprise. Il a &eacute;num&eacute;r&eacute; les probl&egrave;mes d&rsquo;approvisionnement, de transport, de co&ucirc;t de l&rsquo;&eacute;nergie, de main d&rsquo;&oelig;uvre ou encore g&eacute;opolitiques qu&rsquo;entra&icirc;nent la guerre en Ukraine.&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;La cha&icirc;ne d&rsquo;approvisionnement mondiale est &agrave; reconsid&eacute;rer&nbsp;&raquo;</em>, a-t-il estim&eacute;.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/vigne/onze-destinations-majeures-pour-exporter-ses-vins" target="_blank" title="Onze destinations majeures pour exporter ses vins">Onze destinations majeures pour exporter ses vins</a></div>

<p>La mont&eacute;e de l&rsquo;inflation est une forte source d&rsquo;inqui&eacute;tude. Il a estim&eacute; que l&rsquo;OIV devrait suivre ses effets sur la consommation de vin. Il a &eacute;voqu&eacute; une probable diminution des marges, avec un fort impact pour les vins premier prix ainsi qu'une possible contraction de la demande. <em>&laquo;&nbsp;Les gouvernements doivent faire attention &agrave; ne pas augmenter les taxes. &Ccedil;a serait ajouter de l&rsquo;essence sur un incendie&nbsp;&raquo;</em>, a-t-il pr&eacute;venu.</p>

<p>Il a &eacute;galement rappel&eacute; que la Russie &eacute;tait un march&eacute; d&rsquo;importation important. En 2021, c&rsquo;&eacute;tait le 10<sup>e</sup> plus grand importateur en volume soit 2% des importations mondiales, le 8<sup>e</sup> en valeur avec 1,1 milliard d&rsquo;euros, l&rsquo;Italie &eacute;tant au premier rang des exportateurs avec une part de 33 % devant la France &agrave; 19 % et l&rsquo;Espagne &agrave; 12 %.</p>

<p>La r&eacute;silience dont a fait preuve la fili&egrave;re en 2021 sera donc &agrave; nouveau sollicit&eacute;e en 2022.</p>



Le 27 avril, Pau Roca, directeur général de l’OIV a présenté le panorama mondial de la viticulture en 2021. Une année de reprise après le choc de 2020, avec même des records d'exportations, mais avant une année 2022 incertaine.

Marché mondial du vin 2021 : production stable et exportations record selon l'OIV

<p>Afin de r&eacute;pondre &agrave; ces questions, les partenaires du projet Engage* &ldquo;Valoriser et transf&eacute;rer les connaissances sur les &eacute;pandages d&rsquo;engrais organiques liquides pour adopter une approche globale de la gestion des effluents&rdquo; ont r&eacute;alis&eacute; une vid&eacute;o p&eacute;dagogique.</p><p>&nbsp;</p><figure  style="text-align: left;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/Rrrt1kkfXyg?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>FR 0:03 / 5:00 R&eacute;duire les &eacute;missions d&#039;ammoniac agricole</figcaption>
</figure>
<p><em>* Partenaires du projet Engage : Chambres d'agriculture des Pays de la Loire, Frcuma Ouest, Fcuma 53, IDELE, AILE.&nbsp;</em></p><p><strong><em>R</em>etrouvez toute l'actualit&eacute; de la f&eacute;d&eacute;ration des cuma de l'Ouest ici :&nbsp;</strong><a href="http://www.ouest.cuma.fr/">http://www.ouest.cuma.fr/</a><em> </em></p>


Qu’est ce que la volatilisation de l’ammoniac ? Comment la réduire ? Quels liens avec la qualité de l’air ? Quels équipements d’épandage choisir ?

Réduire les émissions d’ammoniac, les agriculteurs se mobilisent

<p>&laquo;&nbsp;<em>Il n'y a pas que la hausse des mati&egrave;res premi&egrave;res qui explique la hausse&nbsp;</em><em>des prix qu'on nous propose</em>&nbsp;&raquo;, a-t-il insist&eacute; sur BFMTV/RMC. Grippe aviaire, p&eacute;nuries d'emballages et de mati&egrave;res premi&egrave;res, sp&eacute;culation sur fond de guerre en Ukraine... les causes de l'inflation sont multiples selon Michel-Edouard Leclerc, qui souhaite que les distributeurs soient clairs sur les facteurs de hausse des prix, arguant que la crise en Ukraine n'en est pas le seul motif. &laquo;&nbsp;<em>Le bl&eacute; vient d'&ecirc;tre sem&eacute; en Ukraine, il n'a pas encore &eacute;t&eacute; r&eacute;colt&eacute;... L'exportation est rendue compliqu&eacute;e par le blocage de ports ukrainiens mais aujourd'hui, la hausse des prix s'explique par une anticipation</em> [des prix des mati&egrave;res premi&egrave;res]&nbsp;&raquo;, assure-t-il.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/cheque-alimentaire-1-3-le-check-de-la-convention-citoyenne-sur-le-climat" target="_blank" title="">Ch&egrave;que alimentaire&nbsp;(1/3) : le &laquo;&nbsp;check&nbsp;&raquo; de la Convention citoyenne sur le climat</a>
</aside>
<h2>Une &laquo;&nbsp;commission d'investigation&nbsp;&raquo;</h2><p>Dans ce but de transparence, il appelle le gouvernement &agrave; ouvrir une &laquo;&nbsp;<em>commission d'investigation</em>&nbsp;&raquo; pour v&eacute;rifier les diff&eacute;rents facteurs de hausse de prix.</p><p>De plus, le patron de Leclerc, qui s'&eacute;tait oppos&eacute; &agrave; l'&eacute;poque &agrave; la loi Egalim 1 vot&eacute;e en octobre 2018, regrette que les distributeurs ne puissent pas r&eacute;duire leurs marges &agrave; moins de 10% du prix d'achat des produits alimentaires. Revenir sur cette loi, m&ecirc;me temporairement,&nbsp;&laquo;&nbsp;<em>nous permettrait de prendre sur nos marges pour diminuer cette inflation, de l'&eacute;taler pour qu'il n'y ait pas un mur d'inflation face aux consommateurs</em>&nbsp;&raquo;, avait-il d&eacute;j&agrave; d&eacute;fendu d&eacute;but avril sur BFM Business.</p><p>Les prix alimentaires et de l'&eacute;nergie, dont la hausse a &eacute;t&eacute; exacerb&eacute;e par la guerre en Ukraine, pourraient rester &eacute;lev&eacute;s pendant plusieurs ann&eacute;es, a estim&eacute; mardi la Banque mondiale. En mars, l'inflation atteignait un niveau record depuis les ann&eacute;es 80 en<br>France, &agrave; 4,5%.</p>


Michel-Edouard Leclerc, président du comité stratégique des centres E. Leclerc, a réclamé mercredi aux fournisseurs plus de « transparence » et de « justification » sur la flambée des prix des produits alimentaires, alors que l'inflation bat des records.

Inflation : Leclerc réclame de la « transparence » sur l'augmentation des prix

<p>&laquo; <em>Comment r&eacute;duire d&rsquo;au moins 40% les &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre d&rsquo;ici &agrave; 2030, par rapport &agrave; 1990, dans le respect de la justice sociale&nbsp;</em>&raquo;&nbsp;? Telle &eacute;tait la question pos&eacute;e aux 150 membres de la Convention citoyenne sur le climat (CCC), qui s&rsquo;est tenue du 4 octobre 2019 au 21 juin 2020. Elle a d&eacute;bouch&eacute; sur un rapport de 460 pages d&eacute;taillant 149 propositions, dont la suivante&nbsp;: &laquo;&nbsp;<em>Mettre en place des ch&egrave;ques alimentaires pour les plus d&eacute;munis &agrave; utiliser dans les Amap ou pour des produits bio&nbsp;</em>&raquo;. Il s&rsquo;agissait de la proposition SN 6.1.5, qui a trouv&eacute;, au moins en partie, sa traduction dans <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-loi-climat-et-les-engrais-l-artificialisation-les-cantines-le-biogaz" target="_blank">la loi Climat et r&eacute;silience du 24 ao&ucirc;t 2021</a>, plus pr&eacute;cis&eacute;ment dans son article 259&nbsp;: &laquo;&nbsp;<em>Dans un d&eacute;lai de deux mois a&#768; compter de la promulgation de la pre&#769;sente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport interm&eacute;diaire sur les modalit&eacute;s et les d&eacute;lais d&rsquo;instauration d&rsquo;un &laquo; che&#768;que alimentation durable &raquo; ainsi que sur les actions mises en place en la matie&#768;re&nbsp;</em>&raquo;.</p><div class="citation">
    <span>"Redonner de la valeur &agrave; l&rsquo;alimentation n&eacute;cessite de pouvoir agir pour que nos concitoyens les plus fragiles puissent y avoir acc&egrave;s"</span>
</div>
<p>Si la CCC a accouch&eacute; de propositions que le gouvernement n&rsquo;a pas retenues, il y en a d&rsquo;autres qui ont &eacute;t&eacute; avalis&eacute;es mais qui n&rsquo;ont pas &eacute;t&eacute; mises en &oelig;uvre&nbsp;: c&rsquo;est le cas du ch&egrave;que alimentation.</p><p>Devant la Commission des affaires &eacute;conomiques de l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale, le 18 janvier 2022, le ministre de l&rsquo;Agriculture avait &eacute;voqu&eacute; &laquo;&nbsp;<em>le besoin de temps pour techniquement mettre au point la fa&ccedil;on de le d&eacute;ployer</em>&nbsp;&raquo;, tout en d&eacute;fendant d&rsquo;autres dispositifs anti-inflation (indemnit&eacute; inflation, bouclier &eacute;nerg&eacute;tique, associations d&rsquo;aide alimentaire...).</p><p>Julien Denormandie avait affirm&eacute; que le ch&egrave;que alimentation s&rsquo;inscrivait dans le &laquo;&nbsp;<em>sens de l&rsquo;Histoire</em>&nbsp;&raquo;, ce qu&rsquo;Emmanuel Macron a repris &agrave; son compte, &agrave; l&rsquo;occasion du Grand oral organis&eacute; par le Conseil de l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise (CAF) le 30 mars dernier. &laquo;&nbsp;<em>Redonner de la valeur &agrave; l&rsquo;alimentation n&eacute;cessite de pouvoir agir pour que nos concitoyens les plus fragiles puissent y avoir acc&egrave;s, c&rsquo;est pourquoi je me suis engag&eacute; sur la mise en place du ch&egrave;que alimentaire et &agrave; poursuivre notre engagement de lutte contre la pr&eacute;carit&eacute; alimentaire</em>&nbsp;&raquo;, avait d&eacute;clar&eacute; le candidat-pr&eacute;sident. Mais rien n&rsquo;a filtr&eacute;&nbsp;des modalit&eacute;s de ce que sera le futur ch&egrave;que, Emmanuel Macron ayant &eacute;t&eacute; r&eacute;&eacute;lu le 24 avril.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-ticket-de-caisse-le-cheque-alimentaire-et-le-bulletin-de-vote" target="_blank" title="">Le ticket de caisse, le ch&egrave;que alimentaire et le bulletin de vote</a>
</aside>
<h2>Des produits durables</h2><p>Si la proposition de la CCC cite dans son intitul&eacute; les produits bio et les Amap, sa traduction l&eacute;gistique, &agrave; laquelle la CCC s&rsquo;est astreinte pour ses 149 propositions (histoire de les rendre v&eacute;ritablement op&eacute;rationnelles), &eacute;largit le champ des produits &eacute;ligibles &agrave; tous ceux r&eacute;pondant aux crit&egrave;res de durabilit&eacute; &eacute;tablis dans de l'article L. 230-5-1 du Code rural et de la p&ecirc;che maritime issu de la loi Egalim d&rsquo;octobre 2018. &laquo;&nbsp;<em>On pourra donc se r&eacute;f&eacute;rer au d&eacute;cret n&deg; 2019-351 du 23 avril 2019 relatif &agrave; la composition des repas servis dans les restaurants collectifs, pris pour l&rsquo;application de cette disposition l&eacute;gislative, afin de d&eacute;terminer les produits entrant dans le champ de cette mesure</em>&nbsp;&raquo;, explicitait la CCC. Elle ciblait en cons&eacute;quence les produits AB (et en 2<sup>&egrave;me</sup> ann&eacute;e de conversion), HVE (y compris la Certification environnement 2 jusqu&rsquo;au 1er janvier&nbsp;2027), AOC, AOP, IGP, STG, Label rouge, ainsi que les produits b&eacute;n&eacute;ficiant de mentions ou &eacute;colabels encadr&eacute;s par la loi (&laquo; fermier &raquo; ou &laquo; produit de la ferme &raquo; ou &laquo; produit &agrave; la ferme &raquo;, l'&eacute;colabel P&ecirc;che Durable, &laquo; r&eacute;gion ultrap&eacute;riph&eacute;rique &raquo;).</p><h2>Les CCAS &agrave; la man&oelig;uvre</h2><p>En ce qui concerne l&rsquo;instruction des demandes et la distribution des ch&egrave;ques alimentaires, la Convention citoyenne pour le climat pr&eacute;conisait le recours aux Centres communaux d&rsquo;action sociale (CCAS), d&eacute;j&agrave; en charge de la distribution des bons alimentaires, et qui permettent de faire des courses dans des &eacute;piceries sociales ou des commerces partenaires (y compris des grandes surfaces).</p><p>Au plan budg&eacute;taire, la CCC misait sur l&rsquo;inscription de cr&eacute;dits d&eacute;di&eacute;s dans la Loi de finances, sans mentionner de montant. Son co&ucirc;t aurait &eacute;t&eacute; compens&eacute;, en tout ou partie, par le produit d&rsquo;une taxe sur les produits transform&eacute;s, objet de sa proposition SN 6.4. Selon la CCC, le ch&egrave;que alimentaire pourrait concerner entre 5 et 10 millions de personnes.</p><table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td><p><strong>Tous les articles de la s&eacute;rie&nbsp;:</strong></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/cheque-alimentaire-1-3-le-check-de-la-convention-citoyenne-sur-le-climat" target="_blank">Ch&egrave;que alimentaire (1/3) : le &laquo; check &raquo; de la Convention citoyenne sur le climat</a></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/cheque-alimentaire-2-3-les-quatre-enjeux-du-futur-dispositif" target="_blank">Ch&egrave;que alimentaire (2/3) : les quatre enjeux du futur dispositif</a></p><p class="typography h2 dark text-left plc-mb-basis"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/cheque-alimentaire-3-3-nous-producteurs-on-ne-sait-plus-faire-avec-une-alimentation-au-rabais" target="_blank" title="">Ch&egrave;que alimentaire&nbsp;(3/3)&nbsp;: &laquo;&nbsp;Nous producteurs, on ne sait plus faire avec une alimentation au rabais&nbsp;&raquo;</a></p></td></tr></tbody></table>


Promesse du président réélu, le chèque alimentaire aux plus démunis était l’une des 149 propositions de la Convention. Il ciblait les produits « durables » au sens de la loi Egalim et aurait été émis par les Centres communaux d’action sociale. Son coût aurait été en partie compensé par le produit d’une taxe sur les produits transformés.

Chèque alimentaire (1/3) : le « check » de la Convention citoyenne sur le climat

<p>&laquo; <em>Nous constatons que certains clients pr&eacute;f&egrave;rent de plus en plus effectuer une grande partie de leurs transactions commerciales en ligne, notamment pour des raisons de commodit&eacute;</em>, explique dans un communiqu&eacute; Rosella Risso, vice-pr&eacute;sidente Monde CNH Industrial Pi&egrave;ces &amp; Service &ndash; Segment Agricole. <em>Ce nouveau site web permet aux clients de naviguer dans les catalogues de pi&egrave;ces et d'effectuer facilement des achats en ligne de pi&egrave;ces &agrave; collecter ou &agrave; livrer, ce qui leur fait gagner un temps consid&eacute;rable. La nouvelle plateforme offre &eacute;galement un nouveau canal de vente num&eacute;rique et de meilleures opportunit&eacute;s commerciales pour nos concessionnaires </em>&raquo;.</p><h2>Transparence totale</h2><p>Les paniers d'achat multi-marques et multi-concessionnaires permettent aux clients d'acheter des pi&egrave;ces pour tous leurs &eacute;quipements, quelle que soit la marque ou le segment. La plateforme permet aux clients de rechercher des pi&egrave;ces par nom/num&eacute;ro de pi&egrave;ce, num&eacute;ro de mod&egrave;le de machines, num&eacute;ro de s&eacute;rie ou v&eacute;hicule enregistr&eacute;. Sur un ordinateur ou un appareil mobile, les utilisateurs peuvent &eacute;galement visualiser des ensembles d'&eacute;quipements et des photos en trois dimensions pour s'assurer qu'ils commandent la bonne pi&egrave;ce. </p><p>Le site offre une transparence totale en mati&egrave;re de prix, de disponibilit&eacute;, de d&eacute;lais et de co&ucirc;ts d'exp&eacute;dition, et pr&eacute;serve la comp&eacute;tence professionnelle du r&eacute;seau de concessionnaires CNH Industrial dans la gestion de l'ex&eacute;cution des commandes.</p>


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<p>&laquo;&nbsp;<em>Un tiers seulement des porteurs de projets accueillis au Point accueil installation (PAI) parviennent &agrave; l&rsquo;installation tandis qu&rsquo;un tiers seulement des nouveaux install&eacute;s ont b&eacute;n&eacute;fici&eacute; d&rsquo;un Plan de professionnalisation personnalis&eacute; (PPP) valid&eacute;</em>&nbsp;&raquo;&nbsp;: en une phrase, le Conseil g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;agriculture, de l&rsquo;alimentation et des espaces ruraux (CGAAER), dans un rapport d&rsquo;inspection commandit&eacute; par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, pointe la faille des dispositifs de pr&eacute;paration et d&rsquo;accompagnement &agrave; l&rsquo;installation.</p><p>Un d&eacute;but d&rsquo;explication ne tarde pas&nbsp;: 60% des candidats a&#768; l&rsquo;installation accueillis en PAI sont des Non issus du milieu agricoles (NIMA) et 50% des candidats sont d&eacute;pourvus de capacit&eacute;&#769; professionnelle. &laquo;&nbsp;<em>Ces changements dans les profils et les projets n&eacute;cessitent une plus grande diversite&#769; et personnalisation des parcours d&rsquo;installation, lesquels devront s&rsquo;ouvrir davantage aux diff&eacute;rents acteurs impliqu&eacute;s pour b&eacute;n&eacute;ficier de toutes les comp&eacute;tences et apporter des r&eacute;ponses appropri&eacute;es aux porteurs de projets&nbsp;</em>&raquo;, rel&egrave;ve la mission.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-nima-des-ovni-a-faire-atterrir-dans-les-cours-de-ferme" target="_blank" title="">Les NIMA, des OVNI &agrave; faire atterrir dans les cours de ferme</a>
</aside>
<h2>Revoir la gouvernance</h2><p>La mission d&rsquo;inspection ne remet pas fondamentalement en cause l&rsquo;architecture des dispositifs, pilot&eacute;s depuis 2015 par le Comit&eacute; national de l&rsquo;installation et de la transmission (CNIT) et ses d&eacute;clinaisons op&eacute;rationnelles r&eacute;gionales (CRIT), sous l&rsquo;&eacute;gide des Pr&eacute;fets et des R&eacute;gions. Mais elle estime leur gouvernance perfectible, jugeant que les CRIT ne s&rsquo;approprient pas suffisamment leurs missions de conception, d&rsquo;animation et d&rsquo;&eacute;valuation du dispositif d&rsquo;installation.</p><p>Les CRIT &laquo;&nbsp;<em>devraient &eacute;galement s&rsquo;assurer du respect, dans les d&eacute;partements, de la pluralit&eacute; des acteurs de l&rsquo;accompagnement et de l&rsquo;offre de formation</em>&nbsp;&raquo;. La mission du CGAAER ent&eacute;rine ainsi les critiques de certaines OPA se plaignant de dysfonctionnements dans la mise en &oelig;uvre des cahiers des charges des PAI, des Centres d&rsquo;&eacute;laboration du plan de professionnalisation personnalis&eacute; (CEPPP) et du stage collectif de formation de 21 heures, le tout financ&eacute; par le Programme d&rsquo;accompagnement &agrave; l&rsquo;installation et &agrave; la transmission en agriculture (PAITA).</p><h2>Fusionner PAI et CEPPP, int&eacute;grer les projets &eacute;mergents peu matures</h2><p>Pour renforcer l&rsquo;accompagnement des porteurs de projet, le CGAAER propose de fusionner les PAI et les CEPPP dans un guichet unique d&eacute;partemental, garantissant le pluralisme des comp&eacute;tences et la transparence sur l&rsquo;information et les offres de formation. Dans deux tiers des d&eacute;partements, les Chambres d&rsquo;agriculture sont du reste labellise&#769;es pour les deux fonctions.</p><p>La mission propose par ailleurs d&rsquo;int&eacute;grer une nouvelle comp&eacute;tence au PAI/CEPPP, &agrave; savoir l&rsquo;appui &agrave; l&rsquo;&eacute;mergence de projets d&rsquo;installation peu matures, sans solutions d&rsquo;accompagnement en l&lsquo;&eacute;tat actuel car situ&eacute; en amont du parcours &agrave; l&rsquo;installation. &laquo;&nbsp;<em>Il n&rsquo;est plus possible d&rsquo;ignorer cette phase, sous peine d&rsquo;&eacute;carter d&egrave;s le premier contact avec le PAI un grand nombre de porteurs de projet</em>&nbsp;&raquo;, estime la mission.</p><h2>Poursuivre la labellisation ou d&eacute;signer les Chambres comme guichet unique ?</h2><p>La mission propose que les Chambres d&rsquo;agriculture demeurent la cl&eacute; de voute du dispositif, en vertu de leur r&ocirc;le d&rsquo;accueil et d&rsquo;information des porteurs de projet, r&eacute;affirm&eacute; dans sa nouvelle Convention d&rsquo;objectifs et de performance (COP), sign&eacute;e en novembre dernier. Le CGGAER propose le choix entre deux approches, la premi&egrave;re consistant &agrave; maintenir le processus de labellisation triennal (int&eacute;grant les recommandations &eacute;nonc&eacute;es plus haut), la seconde d&eacute;signant les Chambres comme guichet unique d&rsquo;accueil et d&rsquo;&eacute;laboration du PPP, associant tous les acteurs et moyennant conventionnement et suivi annuel. Ce second sc&eacute;nario pourrait &ecirc;tre d&eacute;ploy&eacute; &agrave; titre exp&eacute;rimental dans certaines r&eacute;gions, sous la supervision de l&rsquo;Etat et des R&eacute;gions.</p><p>La mission d&rsquo;inspection mise sur &laquo;&nbsp;la bonne intelligence&nbsp;&raquo; et le &laquo;&nbsp;volontarisme&nbsp;&raquo; de toutes les parties prenantes pour r&eacute;nover le dispositif, avec en ligne de mire le transfert aux R&eacute;gions des aides &agrave; l&rsquo;installation le 1<sup>er</sup> janvier 2023, conform&eacute;ment au <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-psn-de-la-pac-2023-2027-en-partance-pour-bruxelles" target="_blank">Plan strat&eacute;gique national</a>.</p><h2>Les 6 recommandations du CGAAER</h2><p>- mettre en place, &agrave; partir de 2023, sur un &eacute;chantillon de points d&rsquo;accueil, un suivi de cohorte depuis l&rsquo;entr&eacute;e en PAI jusqu&rsquo;&agrave; la sortie du dispositif soit par abandon, soit par l&rsquo;installation, aid&eacute;e ou non aid&eacute;e, afin d'&eacute;valuer la capacit&eacute; du dispositif &agrave; accompagner efficacement la diversit&eacute; des porteurs de projet</p><p>- assurer une information coordonn&eacute;e et transparente sur le dispositif pr&eacute;paratoire &agrave; l&rsquo;installation aupr&egrave;s de tous les candidats porteurs de projet, avec le regroupement de toute l&rsquo;information r&eacute;gionale sur un m&ecirc;me site Internet (pr&eacute;sentation simplifi&eacute;e du parcours, coordonn&eacute;es des PAI et CEPPP, liste, comp&eacute;tences et sp&eacute;cificit&eacute;s de l&rsquo;ensemble des acteurs, offre de formation...), con&ccedil;u et actualis&eacute; par les Chambres, sous le contr&ocirc;le du Comit&eacute; r&eacute;gional de l&rsquo;installation et de la transmission (CRIT)</p><p>- renforcer la personnalisation des parcours en fonction des besoins des porteurs de projets&nbsp;: int&eacute;gration de l&rsquo;appui &agrave; l&rsquo;&eacute;mergence et de l&rsquo;acquisition d&rsquo;une exp&eacute;rience pratique dans le PAITA pour permettre le financement d&rsquo;un socle de base d&rsquo;actions et assurer un statut aux personnes concern&eacute;es, mobilisation de l&rsquo;ensemble des ressources disponibles, y compris les dispositifs alternatifs et &eacute;mergents en les int&eacute;grant au PPP, d&eacute;veloppement d&rsquo;une diversit&eacute; de modalit&eacute;s d&rsquo;acquisition de la capacit&eacute; professionnelle agricole telle que VAE et formation &agrave; distance, suivi par le r&eacute;f&eacute;rent du besoin de formation post-installation</p><p>- &nbsp;mettre en place une Conf&eacute;rence des financeurs (&Eacute;tat, R&eacute;gion, P&ocirc;le emploi, Vivea, Ocapiat, autres collectivit&eacute;s), inventorier, diversifier, mobiliser et diffuser les financements des formations</p><p>- mettre en place un dispositif d&rsquo;accueil et d&rsquo;accompagnement unique par d&eacute;partement (fusion des PAI et des CEPPP int&eacute;grant les questions d&rsquo;accueil, d&rsquo;orientation, de formation et de transmission), assorti d&rsquo;une ouverture au pluralisme des comp&eacute;tences</p><p>- renforcer la gouvernance r&eacute;gionale (CRIT) au service d&rsquo;une information transparente, du respect de la diversit&eacute; des acteurs et de l&rsquo;offre de formation</p>


Et si les dispositifs de préparation et d’accompagnement à l’installation portaient une part de responsabilité dans le défaut de renouvellement des agriculteurs ? Le CGAAER s’est livré à un diagnostic et propose des ajustements de la politique d’installation, beaucoup plus inclusive, tant au niveau des profils des candidats que des acteurs mobilisés.

Régénération des agriculteurs : 6 recommandations pour installer plus et mieux

<p>Dans la cat&eacute;gorie des tracteurs compacts, le constructeur disposait avec la s&eacute;rie 1700 F (3 ou 4 cylindres Stage V) d&rsquo;une gamme de cinq mod&egrave;les d&rsquo;une puissance comprise entre 20 ch et 67 ch. Le constructeur la compl&egrave;te avec deux mod&egrave;les MF 1740 E et 1755 E de 40 ch et 54 ch. Le MF 1755 E de 54 ch est &eacute;quip&eacute; d'une plateforme avec plancher plat tandis que le MF 1740 E de 40 ch re&ccedil;oit une plateforme avec plancher tunnel. Les deux mod&egrave;les sont &eacute;quip&eacute;s de s&eacute;rie de quatre roues motrices.</p><h2>Inverseur m&eacute;canique synchronis&eacute;</h2><p>De s&eacute;rie, le MF 1755 E est &eacute;quip&eacute; d&rsquo;une bo&icirc;te de vitesses m&eacute;canique 12 avant x 12 arri&egrave;re avec son inverseur m&eacute;canique synchronis&eacute; (26 km/h, empattement de 19080 mm). Elle offre quatre vitesses et trois gammes. Avec son relevage arri&egrave;re trois points Cat 1 d&rsquo;une capacit&eacute; de 1 200 kg et son d&eacute;bit hydraulique de 32,2 litres/min, le MF 1755 E est capable de soulever et d&rsquo;animer une large gamme d'outils aux champs et dans la cour. </p><p>La prise de force ind&eacute;pendante de 540 tr/min est activ&eacute;e &eacute;lectro hydrauliquement, &agrave; l'aide d'un commutateur id&eacute;alement situ&eacute; sur le tableau de bord. L&rsquo;op&eacute;rateur peut d&eacute;finir sous deux niveaux d&rsquo;agressivit&eacute; l&rsquo;engagement de la PDF selon l&rsquo;inertie de l&rsquo;outil &agrave; animer. Un interrupteur de prise de force est &eacute;galement positionn&eacute; de s&eacute;rie sur le garde-boue arri&egrave;re.</p><p>Le MF 1740 E re&ccedil;oit quant &agrave; lui une bo&icirc;te de vitesses m&eacute;canique 8 AV x 8 AR (25 km/h, d&eacute;bit hydraulique de 28,3 litres/min, capacit&eacute; de levage de 1 000 kg).</p>


La série est déclinée en deux modèles à plateforme de 40 ch et 54 ch, dotés respectivement d’une boîte de vitesses mécanique 8 AV x 8 AR et 12 AV x 12 AR.

MF 1700 E, le nouveau compact de Massey Ferguson

<p>R&eacute;cemment sorti de l'atelier de Celles , en Charente Maritime, le <strong>porte-outils Emisol XL est une version renforc&eacute;e de l'Emisol</strong> et pr&eacute;sent&eacute;e comme la vitrine technologique de la petite entreprise. <em>"Nous avons <strong>doubl&eacute; toutes les poutres ou augment&eacute; les sections de la structure</strong></em>, confie Adrien Boisnier, dirigeant de la soci&eacute;t&eacute; &eacute;ponyme. <em>De cette fa&ccedil;on, nous allons pouvoir l'&eacute;quiper de toutes sortes d'outils de <a href="https://www.reussir.fr/vigne/travail-du-sol" target="_blank">travail du sol</a>, comme des <strong>d&eacute;cavaillonneuses</strong> qui sollicitent plus le ch&acirc;ssis que des lames superficielles."</em> Pr&eacute;vu pour des vignes de 2,50 &agrave; 3,20 m, le nouveau mod&egrave;le affiche <strong>une tonne de plus sur la bascule que l'Emisol, soit 3,7 t.</strong></p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/des-porte-outils-pour-un-bon-debit-de-chantier">Des porte-outils pour un bon d&eacute;bit de chantier</a></div>

<p>Mais le ch&acirc;ssis renforc&eacute; n'est pas le seul &eacute;l&eacute;ment &agrave; contribuer &agrave; sa prise d'embonpoint. <em>"Nous l'avons &eacute;quip&eacute; de toutes les options possibles"</em>, poursuit Adrien Boisnier. Parmi elles, le <strong>report de charge sur l'un des deux essieux </strong>permet de <strong>gagner en maniabilit&eacute; et/ou de se sortir de situations de portance difficiles</strong>. Concernant ce dernier point, l'Emisol XL dispose de <strong>pneumatiques plus larges</strong>, de dimensions 26x12-12 (30 cm de large, 65 cm de diam&egrave;tre), qui plus est <strong>&eacute;quip&eacute;s d'un t&eacute;l&eacute;gonflage PTG</strong>, permettant d'abaisser la pression &agrave; 400 g dans certaines situations.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/vigne/le-telegonflage-viticole-en-est-encore-ses-balbutiements" target="_blank" title="Le t&eacute;l&eacute;gonflage viticole en est encore &agrave; ses balbutiements">Le t&eacute;l&eacute;gonflage viticole en est encore &agrave; ses balbutiements</a></div>

<p>Ceci augmente la <strong>surface de portance (compaction r&eacute;duite</strong>), mais aussi la traction. L'Emisol XL dispose en effet d'un <strong>pont moteur entra&icirc;n&eacute; par un moteur hydraulique Poclain</strong>, afin d'<strong>am&eacute;liorer la motricit&eacute; du convoi dans les vignes pentues, tout en pr&eacute;servant davantage l'enherbement</strong>. Pour piloter le t&eacute;l&eacute;gonflage, un terminal <strong>Isobus </strong>est propos&eacute; en option, lorsque le tracteur n'est pas &eacute;quip&eacute; de cette technologie.&nbsp;</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/vigne/des-solutions-pour-mecaniser-les-vignes-en-fortes-pentes" target="_blank" title="Des solutions pour m&eacute;caniser les vignes en fortes pentes">Des solutions pour m&eacute;caniser les vignes en fortes pentes</a></div>

<p>Parmi les autres &eacute;quipements qui int&egrave;grent le porte-outils, figurent &eacute;galement le <strong>graissage centralis&eacute;, la b&eacute;quille hydraulique ou encore la gestion de la hauteur de l'outil par laser</strong>.&nbsp;L'Emisol XL propose un d&eacute;montage facile des outils interceps, mais ne se limite pas aux interceps, Forge Boisnier pr&eacute;voyant d'<strong>&eacute;quiper l'engin de rogneuses</strong>. La soci&eacute;t&eacute; charentaise l'a pour cela &eacute;quip&eacute; d'une <strong>centrale hydraulique boost&eacute;e &agrave; 90+40 l/min </strong>(70+40 l/min sur l'Emisol classique) et de <strong>six distributeurs suppl&eacute;mentaires.&nbsp;</strong></p>

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<figure role="group" class="align-center"><div>
  
  
            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/vigne/sites/vigne/files/styles/normal_size/public/FB_IMG_1651241225908.jpg.webp?itok=nCxGSuL3" width="747" height="417" alt="La version entre roues permet d'atteler d'autres outils &agrave; l'arri&egrave;re." typeof="foaf:Image" /></div>
      
&copy;
    Forge Boisnier

</div>
<figcaption></figcaption></figure><h3 class="encadre">L'Emisol entre roues en pr&eacute;paration</h3>

<p class="encadre">Forge Boisnier vient de sortir de son atelier une version entre roues directement fix&eacute;e sur le tracteur entre la cabine et le marchepied. <em>"Le but de cet Emisol entre roues est de diversifier l'offre</em>, explique Adrien Boisnier. <em>Cela lib&egrave;re l'attelage arri&egrave;re sur lequel on peut mettre des vrais gros outils. Nous allons continuer les essais avec ce prototype. Quant au tarif, il est encore trop t&ocirc;t pour en parler."&nbsp;</em></p>



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