<p>Le prix de l&rsquo;acier multipli&eacute; par trois en un an, des p&eacute;nuries en composants hydrauliques et &eacute;lectroniques toujours plus marqu&eacute;es, des d&eacute;lais moyens de livraison de 19 semaines (contre 8 semaines en temps normal) et jusqu&rsquo;&agrave; 30 semaines pour les tracteurs, l&rsquo;impossibilit&eacute; de garantir des prix et des d&eacute;lais de livraison, une inflation qui confine &agrave; l&rsquo;insoutenabilit&eacute;&nbsp;: telle est l&rsquo;alerte lanc&eacute;e par les organisations repr&eacute;sentatives des industriels (Axema) et des distributeurs (Sedima) de la fili&egrave;re agro&eacute;quipements.</p><div class="citation">
    <span>"La non-livraison des mat&eacute;riels command&eacute;s &agrave; la date initialement pr&eacute;vue peut mettre en p&eacute;ril la bonne ex&eacute;cution du travail de la saison et hypoth&eacute;quer les r&eacute;coltes &agrave; venir"</span>
</div>
<p>Quand on sait qu&rsquo;il y a parfois moins d&rsquo;atomes crochus entre ces deux syndicats qu&rsquo;entre un crochet d&rsquo;attelage reliant un tracteur et une benne, l&rsquo;initiative commune ajoute &agrave; la gravit&eacute; ambiante. &laquo;<em>&nbsp;La non-livraison des mat&eacute;riels command&eacute;s &agrave; la date initialement pr&eacute;vue peut mettre en p&eacute;ril la bonne ex&eacute;cution du travail de la saison et hypoth&eacute;quer les r&eacute;coltes &agrave; venir, dans un contexte de crise alimentaire li&eacute;e &agrave; la guerre en Ukraine : semer, r&eacute;colter, vendanger, c&rsquo;est tout une r&eacute;colte qui peut &ecirc;tre compromise</em>&nbsp;&raquo;, &eacute;crivent les deux organisations dans une lettre ouverte au gouvernement.</p><h2>Un risque de d&eacute;sorganisation</h2><p>La guerre en Ukraine a achev&eacute; d&rsquo;exacerber une situation d&eacute;j&agrave; sous tr&egrave;s forte tension induite par la reprise &eacute;conomique mondiale en 2021, provoquant&nbsp;une hausse des tarifs des mat&eacute;riels comprise entre 10% et 15%, et&nbsp;succ&eacute;dant &agrave; une ann&eacute;e d&rsquo;atonie due la pand&eacute;mie de Covid-19. Outre les difficult&eacute;s d&rsquo;approvisionnement, les constructeurs subissent la perte de d&eacute;bouch&eacute;s en Ukraine et en Russie, qui repr&eacute;sentent 4% de la valeur des exportations d&rsquo;agro&eacute;quipements fabriqu&eacute;s en France (166 millions d&rsquo;euros). La menace p&egrave;se aussi sur certains actifs strat&eacute;giques pr&eacute;sents dans ces pays.</p><p style="text-align:left;">Du c&ocirc;t&eacute; des concessionnaires, les dates de livraison &agrave; rallonge ont pour effet de d&eacute;pr&eacute;cier la valeur des reprises, sinon de les contraindre &agrave; trouver des solutions alternatives de pr&ecirc;t complexes et co&ucirc;teuses, le tout impactant &laquo;&nbsp;<em>lourdement</em>&nbsp;&raquo; l'&eacute;quilibre financier des entreprises.&nbsp;&laquo;&nbsp;<em>La tr&eacute;sorerie des entreprises est mise &agrave; mal, alors que beaucoup d&rsquo;entre elles n&rsquo;ont pas r&eacute;ussi &agrave; r&eacute;percuter les hausses de co&ucirc;ts dans leurs prix en 2021</em> (...) <em>Tous ces impacts ne manqueront pas &agrave; court terme d&rsquo;engendrer un fort recul des ventes et d&eacute;sorganisera la production agricole&nbsp;</em>&raquo;, conclut la lettre.</p>


Selon Axema et le Sedima, la guerre en Ukraine exacerbe la hausse des prix et les difficultés d’approvisionnement, au point de menacer les entreprises du secteur, mais aussi les agriculteurs par ricochet. En germe, une menace supplémentaire pour la sécurité alimentaire.

Après-Covid, Ukraine : constructeurs et concessionnaires au bord de la rupture

<p>Un temps d'&eacute;change a dans un premier temps &eacute;t&eacute; organis&eacute; autour de la r&egrave;glementation et des principales &eacute;volutions du cahier des charges, pr&eacute;sent&eacute; par la F&eacute;d&eacute;ration R&eacute;gionale d'Agriculture Biologique (Frab Aura).<br><br>Devant un public compos&eacute; d'adh&eacute;rents et de partenaires d'Allier Bio (Chambre d'Agriculture, D&eacute;partement de l'Allier, collectivit&eacute;s et associations locales), les Co-Pr&eacute;sidents Christophe Blanchet et S&eacute;bastien Fayard, ont dress&eacute; le rapport d'activit&eacute;s de l'ann&eacute;e &eacute;coul&eacute;e, synonyme de relance de l'Association sous l'impulsion d'un conseil d'administration dynamique et diversifi&eacute;, et marqu&eacute;e par l'arriv&eacute;e d'un(e) salari&eacute;(e) : Julie Boury puis Fabrice Th&eacute;venoux &agrave; partir d'octobre. Les actions r&eacute;alis&eacute;es en partenariat avec la Chambre d'agriculture ont &eacute;t&eacute; rappel&eacute;es : journ&eacute;e bio d&eacute;partementale le 27 mai &agrave; Marcenat et Target, une d&eacute;monstration de vid&eacute;o binage sur grandes cultures en mars, la d&eacute;finition du programme de formations...<br>Les activit&eacute;s du Groupe Technique Mara&icirc;chage ont &eacute;t&eacute; mentionn&eacute;es, fr&eacute;quent&eacute; par 14 mara&icirc;chers bourbonnais, avec comme temps fort une journ&eacute;e technique par saison permettant aux professionnels de se retrouver, partager et &eacute;changer sur leurs probl&eacute;matiques et techniques de production.<br>L'ann&eacute;e 2021 aura &eacute;galement &eacute;t&eacute; marqu&eacute;e par la r&eacute;flexion d'un collectif d'agriculteurs pour le d&eacute;veloppement de la fili&egrave;re &laquo; l&eacute;gumes secs &raquo;, r&eacute;compens&eacute;e par la reconnaissance d'un GIEE en phase &eacute;mergence.<br><br>Puis, les principaux projets 2022 ont ensuite &eacute;t&eacute; d&eacute;clin&eacute;s, en compl&eacute;ment des actions en direction des adh&eacute;rents (lettres d'informations, commandes group&eacute;es, accompagnements, mise en r&eacute;seau, d&eacute;veloppement des d&eacute;bouch&eacute;s...). Plusieurs actions de communication aupr&egrave;s du grand public seront mises en place, dont la r&eacute;alisation d'une &laquo; carte des bonnes adresses bio dans l'Allier &raquo;. L'objectif de cette carte est d'offrir au consommateur le meilleur acc&egrave;s aux produits bios. Seront recens&eacute;es sur ce support les fermes pratiquant la vente directe, les artisans, les distributeurs, les Amap, les march&eacute;s... Cet outil de communication sera distribu&eacute; &agrave; 5 000 exemplaires &agrave; destination des Bourbonnais et touristes.&nbsp; Sont &eacute;galement programm&eacute;s en 2022 : une op&eacute;ration &laquo; fermes ouvertes &raquo;, un march&eacute; bio, des animations et pr&eacute;sences sur des manifestations locales...<br>L'accent sera mis en 2022 sur le d&eacute;veloppement des d&eacute;bouch&eacute;s en restauration collective, afin de r&eacute;pondre aux enjeux de la loi Egalim 2<br>et l'introduction de 20 % de produits bios dans les &eacute;tablissements de restauration collective. En parall&egrave;le, une r&eacute;flexion sur la logistique sera men&eacute;e, avec des exp&eacute;riences &agrave; l'&eacute;chelle locale pour mutualiser les transports et livraisons. Enfin, le d&eacute;veloppement des fili&egrave;res sera poursuivi, principalement la structuration de la fili&egrave;re l&eacute;gumes secs et un travail sur le tri et stockage des productions, mais de fa&ccedil;on g&eacute;n&eacute;rale l'ensemble des fili&egrave;res, notamment en parall&egrave;le avec le travail sur la restauration collective.<br><br>L'Assembl&eacute;e a reconduit le mandat de 3 administrateurs pour une dur&eacute;e de 3 ans : Christophe Blanchet, Gauthier David et S&eacute;bastien Fayard. Ce renouvellement &eacute;tait l'occasion pour les 2 Co-Pr&eacute;sidents d'annoncer que 2022 sera leur derni&egrave;re ann&eacute;e &agrave; ce poste, tout en restant par la suite investis au sein du conseil d'administration. &laquo; Nous avons ainsi un an pour pr&eacute;parer sereinement une transition dans la continuit&eacute; et la dynamique actuelle &raquo;, d&eacute;claraient les 2 Co-Pr&eacute;sidents.<br>Diane Diziain, r&eacute;sidant &agrave; Limoise et travaillant au sein du Gaec Thi&eacute;riot et de la Biscuiterie du Bourbonnais &agrave; Bourbon-l'Archambault, a int&eacute;gr&eacute; le conseil d'administration et pourra apporter dynamisme et comp&eacute;tences au sein du collectif.<br><br>Les conseillers d&eacute;partementaux, Jean Laurent et Sylvie Sartirano, ont salu&eacute; le travail accompli par l'Association, ajoutant que les sujets de la restauration collective et de la logistique repr&eacute;sentent &eacute;galement de forts enjeux pour le D&eacute;partement.<br><br>La soir&eacute;e s'est termin&eacute;e par un temps convivial et d'&eacute;change fortement appr&eacute;ci&eacute; par les participants, autour de produits bios et locaux issus des fermes adh&eacute;rentes.<br><br>? Contact : Allier Bio<br>06 62 71 06 51<br>animation.allierbio@aurabio.org</p>


Allier Bio a tenu son Assemblée Générale le 4 avril dans les locaux du Conservatoire des Espaces Naturels à Chatel de Neuvre.

Allier Bio : Un réseau qu s'étoffe des actions qui se dessinent

<p>Une des mesures du plan de r&eacute;silience lanc&eacute; en mars concerne la<strong> mise en place anticip&eacute;e du remboursement partiel de la TICPE </strong>couvrant les livraisons effectu&eacute;es au titre de l&rsquo;ann&eacute;e 2021 ainsi que le versement d&rsquo;une avance de 25% sur les remboursements au titre des livraisons de carburants et combustibles de l&rsquo;ann&eacute;e 2022 (l&rsquo;avance sera calcul&eacute;e sur la base des consommations 2021<u> ).</u></p><p>Afin de mettre en place rapidement la mesure, les modalit&eacute;s de versement sont diff&eacute;rentes selon la date &agrave; laquelle la demande de remboursement (campagne 2022) est effectu&eacute;e.</p><ul><li>&nbsp;<strong>Demande de remboursement (campagne 2022) d&eacute;pos&eacute;e &agrave; partir du 1er avril et avant le 1er mai 2022</strong></li></ul><p>La demande est trait&eacute;e selon la proc&eacute;dure classique. Une fois celle-ci valid&eacute;e, l&rsquo;avance est automatiquement vers&eacute;e au b&eacute;n&eacute;ficiaire dans les jours suivants car il est consid&eacute;r&eacute; que<u> la validation de la demande de remboursement vaut demande de versement de l&rsquo;avance 2022</u> (ind&eacute;pendamment de la situation r&eacute;elle de l&rsquo;entreprise en 2022) ;</p><ul><li><strong>Demande de remboursement (campagne 2022) d&eacute;pos&eacute;e &agrave; partir du 1er mai 2022</strong></li></ul><p>Lors de la demande de remboursement, l&rsquo;entreprise devra signifier si elle souhaite ou non le versement de l&rsquo;avance 2022 en cochant une nouvelle case qui va &ecirc;tre ajout&eacute;e au formulaire de demande de remboursement. Une fois la demande de remboursement valid&eacute;e, si la case demandant le versement de l&rsquo;avance a &eacute;t&eacute; coch&eacute;e, l&rsquo;avance est automatiquement vers&eacute;e au b&eacute;n&eacute;ficiaire dans les jours suivants.</p><p>&nbsp;<br><strong>L&rsquo;attention des usagers est appel&eacute;e sur l&rsquo;importance du choix de la date de d&eacute;p&ocirc;t de la demande de remboursement. </strong><br>Les personnes &eacute;prouvant des difficult&eacute;s de tr&eacute;sorerie ont tout int&eacute;r&ecirc;t &agrave; d&eacute;poser leur demande de remboursement d&egrave;s le 1er&nbsp;avril afin que l&rsquo;avance leur soit vers&eacute;e automatiquement dans les meilleurs d&eacute;lais.<br>Pour les cas particuliers (cessation d&rsquo;activit&eacute; en 2021 notamment) qui entra&icirc;neraient une absence de droit au b&eacute;n&eacute;fice d&rsquo;une avance sur la campagne 2023 et donc le reversement ult&eacute;rieur de cette derni&egrave;re, <strong> il est pr&eacute;conis&eacute; d&rsquo;attendre l&rsquo;&eacute;volution permettant de faire conna&icirc;tre son souhait de b&eacute;n&eacute;ficier ou non de l&rsquo;avance qui sera effective &agrave; compter du 1<sup>er</sup> mai 2022. </strong> En effet, c&rsquo;est &agrave; compter de cette date qu&rsquo;il sera possible &agrave; l&rsquo;entreprise d&rsquo;opter ou non pour le versement de l&rsquo;avance en fonction de sa situation 2022 et d&rsquo;&eacute;viter ainsi la r&eacute;p&eacute;tition ult&eacute;rieure de sommes ind&ucirc;ment per&ccedil;ues au titre de l&rsquo;avance 2022.</p><p>&nbsp;</p><p><strong>Les demandes de remboursement sont &agrave; t&eacute;l&eacute;d&eacute;clarer sur le portail CHORUS PRO, quel que soit leur montant.</strong></p><p>Par exception, quelques situations peuvent n&eacute;cessiter un d&eacute;p&ocirc;t au format papier (cr&eacute;ation d&rsquo;activit&eacute; en 2021, cessation d&rsquo;activit&eacute;, absence de siret&hellip;).<br>Les demandes de remboursement devant &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute;es sur formulaire papier, devront &ecirc;tre envoy&eacute;es &agrave; l&rsquo;adresse suivante :<br>Direction D&eacute;partementale des finances publiques<br>Cellule remboursement TIC-TICGN<br>1 Rue Talot<br>BP 84112<br>49041 ANGERS CEDEX 01<br><br>Les montants de remboursement pour les produits &eacute;ligibles au remboursement partiel de ces taxes pour les consommations au titre de 2021 sont les suivants :</p><ul><li>Pour le gazole non routier GNR&nbsp;: le montant du remboursement est fix&eacute; &agrave; 0,1496 &euro;/litre (14.96 &euro;/hl)</li><li>Pour le fioul lourd&nbsp;: le montant du remboursement est fix&eacute; &agrave; 137,65 &euro;/tonne</li><li>Pour le gaz naturel : le montant de remboursement est fix&eacute; &agrave; 7,89 &euro;/MK wh</li><li>Pour le gaz de p&eacute;trole liqu&eacute;fi&eacute; GPL : le montant du remboursement est fix&eacute; &agrave; 57,2 &euro;/tonne</li><li>Pour le gaz naturel carburant GNV : le montant de remboursement est fix&eacute; &agrave; 4.69 &euro;/MK wh</li></ul>


Cette année, les demandes de remboursements TICPE au titre des consommations 2021 (campagne 2022) peuvent être déposées dès le 1er avril 2022.

TICPE - Ouverture anticipée de la campagne

<p>&laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;hypoth&egrave;se initiale implicite du plan Ecophyto est celle d&rsquo;une diffusion spontan&eacute;e des alternatives aux produits phytopharmaceutiques, soutenue par des actions de persuasion</em>&nbsp;&raquo;&nbsp;: tel est le p&eacute;ch&eacute; originel d&rsquo;Ecophyto, selon un rapport de mission du CGAAER, du CGEDD et de l&rsquo;IGF (*). Car pas plus que la Cour des comptes en 2019 ou les statistiques de ventes annuelles, la mission ne constate un quelconque d&eacute;but de r&eacute;sultat tangible par rapport aux objectifs de r&eacute;duction d&rsquo;emploi des produits phytos.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pesticides-des-chiffres-et-des-faits" target="_blank" title="">Pesticides : des chiffres et des faits</a>
</aside>
<p>C&rsquo;est d&rsquo;autant plus dommageable que la &laquo;&nbsp;<em>persuasion&nbsp;</em>&raquo; co&ucirc;te cher&nbsp;: 643 millions d&rsquo;euros pour la seule ann&eacute;e 2019 selon des recoupements r&eacute;alis&eacute;s par les administrations centrales et territoriales concern&eacute;es, qui ont additionn&eacute; les financements de l&rsquo;Europe, de l&rsquo;&Eacute;tat, des &Eacute;tablissements publics et des R&eacute;gions. On est bien loin des montants d&eacute;volus au seul programme Ecophyto&nbsp;: 41 millions d&rsquo;euros + 30 millions d&rsquo;euros pour l&rsquo;enveloppe r&eacute;gionale pour cette m&ecirc;me ann&eacute;e 2019.</p><h2>Une analyse pessimiste</h2><p>Lanc&eacute; en 2008, en lien avec la directive europ&eacute;enne 2009/128/CE sur l&rsquo;utilisation durable des pesticides, Ecophyto visait &agrave; r&eacute;duire de 50% l&rsquo;usage des produits phytopharmaceutiques (PPP) &agrave; l'horizon 2018. Ni Ecophyto 1 et 2 (2015), ni Ecophyto 2+ (2018) n'y sont parvenus, loin s&rsquo;en faut. Il reste tout de m&ecirc;me une seconde chance pour Ecophyto 2+, dont l&lsquo;&eacute;ch&eacute;ance court toujours (-50% &agrave; l&rsquo;horizon 2025).</p><p>Mais la mission n&rsquo;y croit pas. &laquo;&nbsp;<em>Le d&eacute;but de la massification envisag&eacute;e via les groupes 30.000&nbsp;ou les GIEE tarde &agrave; produire ses effets. A l&rsquo;&eacute;ch&eacute;ance d&rsquo;Ecophyto 2+, ces r&eacute;seaux n&rsquo;apporteront qu&rsquo;une faible contribution &agrave; la r&eacute;duction globale de l&rsquo;usage des PPP </em>[produits phytopharmaceutiques] &raquo;. Plus grave&nbsp;: elle note que les quelques milliers&nbsp;d&rsquo;agriculteurs engag&eacute;s dans les fermes Dephy, &laquo;&nbsp;<em>les plus volontaires&nbsp;</em>&raquo;, n&rsquo;ont pas r&eacute;ussi &agrave; atteindre l&rsquo;objectif de r&eacute;duction des IFT de 50%. Pessimiste, la mission ne c&egrave;de pas au fatalisme puisqu&rsquo;elle propose plusieurs leviers additionnels &agrave; la persuasion.</p>            
<div  class=" ez-embed-type-image is-linked">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><a
                        href="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/5/9/4/2/4412495-1-fre-FR/Trois%20sce%CC%81narios.png"
                                                 target="_blank"                ><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/9/4/2/4412495-1-fre-FR/772f1ed11454-trois-sce-narios-png" alt="Les trois sc&eacute;narios alternatifs &agrave; la persuasion propos&eacute;s par l&rsquo;inspection CGAAER / CGEDD / IGF (cliquez sur l&#039;image pour agrandir)" height="772" width="1540" /></a><figcaption>Les trois sc&eacute;narios alternatifs &agrave; la persuasion propos&eacute;s par l&rsquo;inspection CGAAER / CGEDD / IGF (cliquez sur l&#039;image pour agrandir)</figcaption></figure>

</div>
<h2>Renforcer le cr&eacute;dit des labels hors AB</h2><p>Prenant exemple sur l&rsquo;agriculture biologique, la mission estime que la labellisation est un r&eacute;el levier de massification des bonnes pratiques. Elle indique au passage que si 25% de la SAU &eacute;tait convertie en AB, pr&egrave;s de la moiti&eacute; de l&rsquo;objectif d&rsquo;une r&eacute;duction de 50% des PPP serait atteinte... En dehors de l&rsquo;AB, la mission souligne l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t des labels du type &laquo;&nbsp;<em>cultiv&eacute; sans pesticide</em>&nbsp;&raquo; et sugg&egrave;re de renforcer la cr&eacute;dibilit&eacute; de la certification HVE, en durcissant le volet relatif aux PPP. S&rsquo;agissant des produits sous AOC, IGP et Label rouge, la mission estime que le &laquo;&nbsp;<em>gouvernement et l&rsquo;INAO devraient demander l&rsquo;insertion de conditions relatives aux PPP dans l&rsquo;ensemble des signes d&rsquo;identification de la qualite&#769; et de l&rsquo;origine</em>&nbsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ag-eau-vital-traiter-l-eau-pour-traiter-mieux-et-moins-les-cultures" target="_blank" title="">Ag&rsquo;Eau-Vital : &laquo; traiter &raquo; l&rsquo;eau pour traiter mieux (et moins) les cultures</a>
</aside>
<h2>Accroitre la fiscalit&eacute; sur les produits phytos</h2><p>La mission voit dans le rel&egrave;vement du taux moyen de la redevance pour pollution diffuse (RPD), de l&rsquo;ordre de 5% aujourd&rsquo;hui, un levier potentiellement puissant pour inciter &agrave; la recherche d&rsquo;alternatives. L&rsquo;effet de la taxation pourrait &ecirc;tre renforc&eacute; en affectant le produit de la taxe aux agriculteurs ayant r&eacute;duit leur usage des PPP et en prolongeant la fiscalit&eacute; sur les PPP d&rsquo;une fiscalit&eacute; diff&eacute;rentielle jusqu&rsquo;au consommateur, de mani&egrave;re &agrave; r&eacute;duire les &eacute;carts de prix des produits sans PPP par rapport aux produits conventionnels. La mission rel&egrave;ve toutefois que le levier fiscal poserait &laquo;&nbsp;<em>la question de leur acceptabilit&eacute; politique et de leur adoption dans un cadre europ&eacute;en pour limiter les distorsions de concurrence au sein du march&eacute; int&eacute;rieur</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>Mobiliser davantage la Pac</h2><p>Selon l'inspection, le &laquo;&nbsp;<em>puissant levier de la Pac&nbsp;</em>&raquo;, et ses 9 milliards d&rsquo;euros annuels, n&rsquo;est pas suffisamment mobilis&eacute;. &laquo;&nbsp;<em>Un faible nombre de mesures de l&rsquo;actuelle Pac vise les r&eacute;ductions de PPP telles que le soutien &agrave; l&rsquo;AB et les MAEC. Les financements du premier pilier favorisent l&rsquo;usage des PPP, &agrave; la diff&eacute;rence des financements du second pilier</em>&nbsp;&raquo;. La mission pr&ocirc;ne un durcissement de la r&eacute;glementation, accompagn&eacute; d&rsquo;un alignement des politiques publiques, justifi&eacute; par les dangers et les risques de l&rsquo;utilisation des PPP pour la sante&#769; humaine et la biodiversite&#769;.</p><p>Probl&egrave;me&nbsp;: il n&rsquo;est envisageable qu&rsquo;au prix d&rsquo;une forte harmonisation europ&eacute;enne et d&rsquo;une exigence identique a&#768; l&rsquo;e&#769;gard des importations, reconna&icirc;t la mission. On n&rsquo;est pas loin de l&rsquo;impasse. Est-ce la raison pour laquelle le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a pr&eacute;f&eacute;r&eacute; garder le rapport dans un tiroir pendant un an, rapport que France nature environnement a rendu public tout r&eacute;cemment&nbsp;? Il faut dire aussi que l'inspection&nbsp;&eacute;trille la gouvernance du plan. Ecophyto ou&nbsp;&laquo;&nbsp;Eco tout faux&nbsp;&raquo;&nbsp;?</p><p>(*) Conseil g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;agriculture, de l&rsquo;alimentation et des espaces ruraux, Conseil g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;environnement et du d&eacute;veloppement durable, Inspection g&eacute;n&eacute;rale des finances</p>


Constatant l’échec d’une politique très dispendieuse, un rapport d’inspection préconise l’abandon de la persuasion au profit d’une stratégie mêlant labellisation, incitation fiscale et obligations réglementaires. Politiquement toxique. A tel point que le ministère de l’Agriculture a préféré garder le rapport dans ses tiroirs.

Ce que pourrait être le prochain plan Ecophyto

<p class="MsoPlainText">La soci&eacute;t&eacute; 2MX Organic, lanc&eacute;e fin 2020, est en n&eacute;gociations exclusives avec InVivo, union de 188 coop&eacute;ratives agricoles fran&ccedil;aises, pour absorber InVivo Retail, selon un communiqu&eacute; commun publi&eacute; le 31 mars. 2MX Organic est un Spac (special purpose acquisition company), un v&eacute;hicule financier d&eacute;j&agrave; cot&eacute; qui fusionne avec une entreprise pour lui permettre d'entrer en Bourse. Les deux parties souhaitent lancer <em>"un nouveau concept de magasins" </em>sous l'enseigne "Le Grand March&eacute; - Frais d'ici", sp&eacute;cialis&eacute;s dans la distribution alimentaire de produits frais et locaux, adoss&eacute;s aux jardineries existantes dans le portefeuille d'InVivo Retail. Le groupe compte 1.600 points de vente en France, sous les enseignes de jardinerie Gamm Vert, Jardiland, Delbard, Jardineries du Terroir, d'animalerie Noa, et de distribution alimentaire Frais d'Ici et Bio&amp;Co.</p><p><em>"Le mod&egrave;le Frais d&rsquo;ici est tr&egrave;s r&eacute;silient, il a fait ses preuves. Il s&rsquo;agit maintenant de le d&eacute;ployer et de changer d&rsquo;&eacute;chelle, donc de passer de 25 magasins &agrave; 200 magasins dans les trois ans qui viennent"</em>, a fait savoir Thierry Blandini&egrave;res, directeur g&eacute;n&eacute;ral d'InVivo, interview&eacute; le 12 avril sur BFM Business.</p><p>La <em>"s&eacute;curisation des approvisionnements"</em> de ces magasins se ferait via le <em>"r&eacute;seau de coop&eacute;ratives soci&eacute;taires d'InVivo",</em> pr&eacute;cisent les deux entit&eacute;s. Un premier magasin concept doit s'ouvrir <em>"dans les 12 mois"</em> &agrave; Bonneuil, dans le Val-de-Marne. <em>"Avec nos coop&eacute;ratives, on a acc&egrave;s &agrave; des produits de qualit&eacute;, locaux et durables, que l&rsquo;on va mettre en avant &agrave; un prix accessible. Il ne s&rsquo;agit pas de faire un magasin de sp&eacute;cialit&eacute;s",</em> pr&eacute;cise Thierry Blandini&egrave;res.</p><h2>Une lev&eacute;e de fonds de 300 millions d'euros</h2><p class="MsoPlainText">InVivo p&egrave;se dix milliards d'euros de chiffre d'affaires depuis qu'il a absorb&eacute; le groupe Soufflet en d&eacute;cembre 2021. L'op&eacute;ration en a fait le deuxi&egrave;me groupe agricole sur le continent europ&eacute;en derri&egrave;re l'allemand BayWa AG, comptant plus de 13.000 collaborateurs et plus de 90 sites industriels.</p><p class="MsoPlainText">Sur le plan financier, l'op&eacute;ration valorise InVivo Retail &agrave; 675 millions d'euros et<em> "devrait intervenir au cours du deuxi&egrave;me semestre 2022"</em>. InVivo deviendrait actionnaire majoritaire de l'ensemble cot&eacute; en Bourse 2MX Organic-InVivo Retail, &agrave; hauteur d'au moins 55%. </p><p class="MsoPlainText">Thierry Blandini&egrave;res deviendrait pr&eacute;sident du conseil d'administration du Spac, tandis que le directeur g&eacute;n&eacute;ral d'InVivo Retail, Guillaume Darrasse, resterait &agrave; son poste. Cette op&eacute;ration laisserait intacte la somme de 300 millions d'euros lev&eacute;e lors de la cotation de 2MX Organic fin 2020, laissant la possibilit&eacute; pour l'entit&eacute; de r&eacute;aliser de nouvelles acquisitions.</p>


"Constituer un leader européen de la distribution durable, alternative et responsable" : c’est le but du rapprochement d’InVivo et de 2MX Organic, la société cotée du trio Xavier Niel, Matthieu Pigasse et Moez-Alexandre Zouari, qui sont entrés en négociations exclusives pour développer un réseau de distribution alimentaire sous l’enseigne "Le Grand Marché - Frais d’Ici".

Avec "Le Grand Marché - Frais d’Ici", InVivo veut déployer son réseau de magasins de produits locaux

<h2 class="typography h2 dark text-left plc-mb-basis"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-installation-en-mayenne-4-4-en-rejoignant-le-gaec-je-n-aurai-plus-qu-un-boulot" target="_blank" title="">1 - Damien : &laquo;&nbsp;En rejoignant le Gaec, je n&rsquo;aurai plus qu&rsquo;un boulot&nbsp;&raquo;</a></h2><p class="typography big dark text-left content-subtitle plc-mb-basis plc-mb-up-m-l">M&eacute;canicien en concession, Damien Bibron tr&eacute;pigne depuis quelques ann&eacute;es aux portes du Gaec familial, qu&rsquo;il s&rsquo;appr&ecirc;te &agrave; rejoindre en tant que salari&eacute;, en esp&eacute;rant devenir associ&eacute; via un agrandissement. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-installation-en-mayenne-4-4-en-rejoignant-le-gaec-je-n-aurai-plus-qu-un-boulot" target="_blank" title="">Lire l'article.</a></p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/3/5/0/4410534-1-fre-FR/1bceeee801f6-damien-jpg" alt="" height="449" width="754" /><figcaption>Damien (&agrave; gauche) et Sylvain &eacute;taient pr&eacute;sents au Caf&eacute; de la transmission et de l&rsquo;installation, organis&eacute; &agrave; Mayenne par le Cr&eacute;dit agricole Anjou Maine (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

</div>
<h2 class="typography h2 dark text-left plc-mb-basis"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/installation-en-aveyron-2-3-une-voie-lactee-et-presque-toute-tracee" target="_blank" title="">2 - Oph&eacute;lie : Une voie lact&eacute;e et (presque) toute trac&eacute;e</a></h2><p class="typography big dark text-left content-subtitle plc-mb-basis plc-mb-up-m-l">Oph&eacute;lie Aubignac a rejoint le Gaec familial produisant du lait pour l&rsquo;AOP Roquefort. La construction d&rsquo;une bergerie et les incertitudes sur la quote-part de lait valoris&eacute; en AOP laissent poindre quelques nuages sur une voie lact&eacute;e presque toute trac&eacute;e. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/installation-en-aveyron-2-3-une-voie-lactee-et-presque-toute-tracee" target="_blank" title="">Lire l'article.</a></p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/4/5/0/4410540-1-fre-FR/bc00762a049e-ophelie-jpg" alt="" height="478" width="863" /><figcaption>Oph&eacute;lie Aubignac : &laquo; La nouvelle bergerie, c&rsquo;&eacute;tait un gros risque, la banque &eacute;tait frileuse &raquo; (Cr&eacute;dits photos : R. Lecocq)</figcaption></figure>

</div>
<h2 class="typography h2 dark text-left plc-mb-basis">3 - <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dans-le-bocage-vendeen-flavien-a-trouve-sa-place" target="_blank" title="">Dans le bocage vend&eacute;en, Flavien a trouv&eacute; sa place</a></h2><p class="typography big dark text-left content-subtitle plc-mb-basis plc-mb-up-m-l">A 28 ans, Flavien s'est install&eacute; depuis un an sur une exploitation en production de viande bovine. Issu du milieu, titulaire d'un BTS, dot&eacute; d'une solide exp&eacute;rience de salariat agricole, il fait preuve de beaucoup de d&eacute;termination pour ne jamais se faire imposer des choix qui ne seraient pas les siens. Il est aussi engag&eacute; syndicalement pour la d&eacute;fense du m&eacute;tier et du territoire au sein duquel il a trouv&eacute; sa place.<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dans-le-bocage-vendeen-flavien-a-trouve-sa-place" target="_blank" title=""> Lire l'article. </a></p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/3/5/0/4410537-1-fre-FR/dbc7652159c5-flavien-jpg" alt="" height="627" width="826" /><figcaption>Ce n&#039;est qu&#039;apr&egrave;s sept ann&eacute;es de salariat agricole que Flavien Martineau, 28 ans, a pu enfin r&eacute;aliser son projet d&#039;installation, d&eacute;but 2021</figcaption></figure>

</div>
<h2 class="typography h2 dark text-left plc-mb-basis"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/installation-en-aveyron-3-3-en-tant-que-hors-cadre-j-ai-un-regard-different-sur-l-exploitation" target="_blank" title="">4 - Cl&eacute;mence : &laquo;&nbsp;En tant que hors-cadre, j&rsquo;ai un regard diff&eacute;rent sur l&rsquo;exploitation&nbsp;&raquo;</a></h2><p class="typography big dark text-left content-subtitle plc-mb-basis plc-mb-up-m-l">En m&ecirc;me temps que David, Cl&eacute;mence Berni&eacute; a &eacute;pous&eacute; l&rsquo;agriculture. Tout sauf un mariage forc&eacute;, m&ecirc;me s&rsquo;il lui a fallu jouer des coudes au sein de l&rsquo;&eacute;levage de bovins allaitants. Aujourd&rsquo;hui, pour le meilleur et seulement le meilleur, la synergie et l'osmose jouent &agrave; plein. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/installation-en-aveyron-3-3-en-tant-que-hors-cadre-j-ai-un-regard-different-sur-l-exploitation" target="_blank" title="">Lire l'article.</a></p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/4/5/0/4410543-1-fre-FR/7c9b3e6e1677-clemence-jpg" alt="" height="513" width="744" /><figcaption>Cl&eacute;mence, une non issue du milieu agricole avec une envie de bouger les contreforts de la vall&eacute;e du Lot, du c&ocirc;t&eacute; de Lassouts (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

</div>
<h2 class="typography h2 dark text-left plc-mb-basis">5 - <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/thomas-installe-en-maraichage-dans-ce-metier-je-ne-vais-jamais-m-ennuyer" target="_blank" title="">Thomas : &laquo; Dans ce m&eacute;tier, je ne vais jamais m'ennuyer &raquo;</a></h2><p class="typography big dark text-left content-subtitle plc-mb-basis plc-mb-up-m-l">&Agrave; Saint-Julien de Concelles, en pleine vall&eacute;e mara&icirc;ch&egrave;re nantaise, Thomas Jussiaume a pris la suite de son p&egrave;re, producteur de m&acirc;che. Cultiver cette salade d&eacute;licate a toujours exig&eacute; des comp&eacute;tences techniques importantes. Le jeune mara&icirc;cher va continuer dans cette voie de l'am&eacute;lioration technique, mais en prenant plus en compte la vie de son sol. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/thomas-installe-en-maraichage-dans-ce-metier-je-ne-vais-jamais-m-ennuyer" target="_blank" title="">Lire l'article.</a></p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/5/5/0/4410551-1-fre-FR/9603bfb904a7-pcportraitthomas1-jpg" alt="" height="477" width="734" /><figcaption>A 26 ans, Thomas Jussiaume s&#039;est install&eacute; depuis un peu plus d&#039;un an, sur une exploitation produisant essentiellement de la m&acirc;che. Cr&eacute;dits photo : Catherine Perrot</figcaption></figure>

</div>
<h2 class="typography h2 dark text-left plc-mb-basis"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pas-d-investissement-au-rabais-pour-notre-projet-en-maraichage-diversifie" target="_blank" title="">6 - </a><a href="">M&eacute;lodie, Maxime et Cyprien : &laquo; Pas d'investissement au rabais pour notre projet en maraichage diversifi&eacute; &raquo;</a></h2><p class="typography big dark text-left content-subtitle plc-mb-basis plc-mb-up-m-l">M&eacute;lodie, Maxime et Cyprien portent un projet &agrave; 300.000 euros pour s&rsquo;installer sur 4 hectares en production de fruits et l&eacute;gumes bio vendus &agrave; 100% en Amap. D&eacute;tonnant mais pas sans argument. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pas-d-investissement-au-rabais-pour-notre-projet-en-maraichage-diversifie" target="_blank" title="">Lire l'article.</a></p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/5/6/0/4410652-1-fre-FR/78ab154c4a0a-melodie-jpg" alt="" height="476" width="863" /><figcaption>Apr&egrave;s plusieurs ann&eacute;es d&rsquo;exp&eacute;rience comme salari&eacute;s en maraichage diversifi&eacute;, M&eacute;lodie et Maxime m&ucirc;rissent leur projet d&rsquo;installation programm&eacute; pour le second semestre (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

</div>
<h2 class="typography h2 dark text-left plc-mb-basis">7 - <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/lea-et-damien-ingenieurs-entrepreneurs-agriculteurs" target="_blank" title="">L&eacute;a et Damien : ing&eacute;nieurs, entrepreneurs, agriculteurs</a></h2><p class="typography big dark text-left content-subtitle plc-mb-basis plc-mb-up-m-l">Tous deux ing&eacute;nieurs agricoles, L&eacute;a et Damien viennent de s'installer sur une exploitation laiti&egrave;re apr&egrave;s avoir connu une vie professionnelle d&eacute;j&agrave; bien riche. Pour eux, l'installation est l'occasion de d&eacute;velopper des projets de diversification. Ils n'h&eacute;sitent pas &agrave; se donner les moyens de leurs ambitions. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/lea-et-damien-ingenieurs-entrepreneurs-agriculteurs" target="_blank" title="">Lire l'article.</a></p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/5/6/0/4410655-1-fre-FR/514bb32b9375-pcdamienlea1-jpg" alt="" height="2072" width="3122" /><figcaption>Damien et L&eacute;a se donnent environ 5 ans pour mener &agrave; bien leur projet de production, transformation et magasin de produits fermiers. Ils pensent rester agriculteurs au moins une quinzaine d&#039;ann&eacute;es, mais ne se sentent pas prisonniers de ce m&eacute;tier. Photo Catherine Perrot</figcaption></figure>

</div>
<h2 class="typography h2 dark text-left plc-mb-basis"><a href="">8 - </a><a href="">Gwenna&euml;lle : &laquo;&nbsp;Le stage de parrainage devrait &ecirc;tre obligatoire&nbsp;&raquo;</a></h2><p class="typography big dark text-left content-subtitle plc-mb-basis plc-mb-up-m-l">Non issue du milieu agricole, Gwenna&euml;lle Roussel a repris une exploitation produisant des volailles de Lou&eacute; apr&egrave;s une immersion de sept mois en stage de parrainage. Les dix ans pass&eacute;s au service de remplacement ont fait aussi beaucoup dans son apprentissage. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-installation-en-mayenne-2-4-le-stage-de-parrainage-devrait-etre-obligatoire" target="_blank" title="">Lire l'article.</a></p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/5/6/0/4410658-1-fre-FR/ab550d2dbdaf-gwen-jpg" alt="" height="505" width="779" /><figcaption>Gwenna&euml;lle Roussel, une Non issue du milieu agricole (Nima) qui a longuement muri son projet d&rsquo;installation en travaillant durant dix ans au service de remplacement de la Mayenne (Cr&eacute;dit photos : R. Lecocq)</figcaption></figure>

</div>
<h2 class="typography h2 dark text-left plc-mb-basis">9 - <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/charlene-et-brice-ouvrir-notre-ferme-pour-recreer-du-lien-entre-citoyens-et-agriculteurs" target="_blank" title="">Charl&egrave;ne et Brice&nbsp;: &laquo;&nbsp;Ouvrir notre ferme pour recr&eacute;er du lien entre citoyens et agriculteurs&nbsp;&raquo;</a></h2><p class="typography big dark text-left content-subtitle plc-mb-basis plc-mb-up-m-l">A Oudon (Loire-Atlantique), Charl&egrave;ne aimerait rejoindre Brice, son compagnon, sur la ferme sp&eacute;cialis&eacute;e en &eacute;levage allaitant. Professionnelle de l'animation, elle pr&eacute;pare depuis un an son installation sur un projet alliant accueil p&eacute;dagogique, vente directe, et h&eacute;bergement de tourisme. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/charlene-et-brice-ouvrir-notre-ferme-pour-recreer-du-lien-entre-citoyens-et-agriculteurs" target="_blank" title="">Lire l'article.</a></p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/6/6/0/4410661-1-fre-FR/a67dbe50005c-lefoin4-jpg" alt="" height="2157" width="2627" /><figcaption>Brice Ch&eacute;ret, ici aux c&ocirc;t&eacute;s de Charl&egrave;ne et de leur fils Marcel, conduit une exploitation de production de viande bovine dans un syst&egrave;me tr&egrave;s autonome, tr&egrave;s herbager. (Photo Catherine Perrot)</figcaption></figure>

</div>
<h2 class="typography h2 dark text-left plc-mb-basis"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-circuit-long-apporte-souplesse-et-securite-a-mon-systeme-en-circuits-courts" target="_blank" title="">10 - Yoan : &laquo; Le circuit long apporte souplesse et s&eacute;curit&eacute; &agrave; mon syst&egrave;me en circuits courts &raquo;</a></h2><p class="typography big dark text-left content-subtitle plc-mb-basis plc-mb-up-m-l">Du projet d'installation &agrave; sa r&eacute;alisation, il y a parfois des variations. Les al&eacute;as de la vie personnelle, les crises sanitaires, mais aussi les opportunit&eacute;s, peuvent modifier un projet. Yoan Aguer, &eacute;leveur caprin, fait &eacute;voluer son syst&egrave;me en circuits courts en y int&eacute;grant une part plus importante que pr&eacute;vu de circuit long. Exp&eacute;rience. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-circuit-long-apporte-souplesse-et-securite-a-mon-systeme-en-circuits-courts" target="_blank" title="">Lire l'article.</a></p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/3/5/0/4410531-1-fre-FR/4ccfd20f3728-yoan-jpg" alt="" height="578" width="834" /><figcaption>Yoan Aguer, ing&eacute;nieur agronome, conduit ses 66 ch&egrave;vres dans un syst&egrave;me avec p&acirc;turage tournant dynamique (Cr&eacute;dit photos : Catherine Perrot)</figcaption></figure>

</div>



Issus ou non du milieu agricole, ces jeunes ont décidé d’embrasser le métier d’agriculteur ou d’agricultrice. Retrouvez 10 reportages parus sur Pleinchamp ci-dessous.

Portraits : ces jeunes qui s’installent en agriculture

Comment expliquer le mal-être des agriculteurs et quelles solutions peuvent être mises en place pour tendre vers davantage de « bien-être » ? Collectifs d’agriculteurs pour lutter contre l’isolement, astuces pour réduire la pénibilité du travail, outils de gestion de l’administratif, délégation des travaux agricoles, communication positive auprès du grand public… A travers plusieurs exemples concrets et le témoignage de professionnels, ce guide propose des pistes pour améliorer le quotidien des agriculteurs.

Bien-être des agriculteurs : et si on en parlait ?

<div>
<p>Le LBG 01F34 a d&eacute;sormais un petit fr&egrave;re. Propos&eacute; par Adama, <strong>Tenrok est un</strong> <strong>phosphonate de potassium</strong> (790&nbsp;g/l), qui vient agrandir la famille aux c&ocirc;t&eacute;s de Ceraxel et Redeli (qui sont des phosphonates de disodium). Ce produit syst&eacute;mique de <a href="https://www.reussir.fr/vigne/biocontrole" target="_blank">biocontr&ocirc;le</a> poss&egrave;de une action fongicide et une action de stimulation des d&eacute;fenses (SDN). Il est autoris&eacute; contre le mildiou de la vigne &agrave; raison de <strong>trois applications par an maximum</strong>, &agrave; la dose de 2,5&nbsp;l/ha et en respectant un d&eacute;lai de dix jours entre deux applications. Son DRE est de 6&nbsp;heures, son DAR de quatorze jours et la ZNT de 5 m&egrave;tres. <strong>Adama annonce des</strong> <strong>efficacit&eacute;s &eacute;quivalentes au produit de r&eacute;f&eacute;rence sur le march&eacute;</strong>. Tenrok est conditionn&eacute; en bidons de 10 litres.</p>
</div>



Adama lance un produit de biocontrôle à base de phosphonate contre le mildiou nommé Tenrok.

Tenrok, nouvelle solution de phosphonate

<p><strong>F</strong>id&eacute;liser ses salari&eacute;s est devenu un enjeu majeur. Le contrat d&rsquo;int&eacute;ressement offre la possibilit&eacute; de verser des primes, exon&eacute;r&eacute;es de cotisations sociales, aux salari&eacute;s. Le chef d&rsquo;entreprise et son conjoint peuvent &eacute;galement b&eacute;n&eacute;ficier de l&rsquo;int&eacute;ressement et de plan d&rsquo;&eacute;pargne (PEE, PERECO).&nbsp;</p><p><strong>E</strong>n parall&egrave;le, l&rsquo;employeur doit proposer de mettre en place un plan d&rsquo;&eacute;pargne. Les sommes vers&eacute;es et les plus-values r&eacute;alis&eacute;es dans ce plan sont exon&eacute;r&eacute;es d&rsquo;imp&ocirc;ts. L&rsquo;employeur peut compl&eacute;ter l&rsquo;&eacute;pargne des salari&eacute;s en proposant un abondement, versement additionnel, dans la limite de 3 fois le versement effectu&eacute; par b&eacute;n&eacute;ficiaire et plafonn&eacute; &agrave; 3 290&euro; par salari&eacute; en 2022 pour le PEE.&nbsp;</p><h2><strong>Avantages en natu</strong><strong>re logement</strong></h2><p><strong>L</strong>a mise &agrave; disposition d&rsquo;un logement pr&egrave;s du lieu de travail est un autre crit&egrave;re pour attirer et fid&eacute;liser. Cet avantage, assimil&eacute; &agrave; une <a href="https://www.alteor-conseil.com/alteor-ressources-humaines/actualites/augmenter-la-remuneration-de-vos-salaries-sans-payer-de-charges-sociales-c-est-possible/" target="_blank">r&eacute;mun&eacute;ration</a>, doit &ecirc;tre &eacute;valu&eacute; et soumis aux cotisations sociales. L&rsquo;employeur peut opter pour une &eacute;valuation &agrave; partir de la valeur locative. Il peut aussi choisir une &eacute;valuation forfaitaire. C&ocirc;t&eacute; salari&eacute;, la valeur de l&rsquo;avantage en nature, soumis &agrave; l&rsquo;imp&ocirc;t sur le revenu, est int&eacute;gr&eacute;e dans le salaire brut et d&eacute;duite de la r&eacute;mun&eacute;ration nette.&nbsp;</p><h2><strong>Ch&egrave;ques v</strong><strong>acances, cadeaux et titres restaurant</strong></h2><p><strong>L</strong>a participation patronale aux ch&egrave;ques-vacances est exon&eacute;r&eacute;e de l&rsquo;imp&ocirc;t sur le revenu pour les b&eacute;n&eacute;ficiaires, &agrave; condition de ne pas d&eacute;passer la valeur d&rsquo;un Smic mensuel par salari&eacute;. Dans les entreprises de moins de 50 salari&eacute;s, la contribution de l&rsquo;employeur est exon&eacute;r&eacute;e de cotisations sociales dans la limite de 30% du Smic mensuel par salari&eacute; et par an (480&euro; en 2022), &agrave; l&rsquo;exclusion de la CSG, de la CRDS et du versement mobilit&eacute;.</p><p><strong>E</strong>n outre, l&rsquo;administration exon&egrave;re les cadeaux de cotisations sociales et d&rsquo;imp&ocirc;t d&egrave;s lors que leur valeur n&rsquo;exc&egrave;de pas 5% du plafond mensuel de la s&eacute;curit&eacute; sociale par an et par salari&eacute; (171&euro; pour 2022) sauf si le cadeau est li&eacute; &agrave; un &eacute;v&eacute;nement particulier (mariage, naissance, retraite&hellip;). Dans le cas de la rentr&eacute;e scolaire ou de No&euml;l, le seuil est de 171&euro; par enfant de moins de 26 ans poursuivant ses &eacute;tudes (16 ans pour le cadeau de No&euml;l).&nbsp;</p><p><strong>A</strong>utre avantage possible: les titres restaurant. L&rsquo;employeur et le salari&eacute; participent tous deux &agrave; l&rsquo;achat du titre. La participation de l&rsquo;employeur &agrave; l&rsquo;achat est exon&eacute;r&eacute;e de cotisations sociales &agrave; condition qu&rsquo;elle soit comprise entre 50% et 60% de sa valeur et que cette contribution n&rsquo;exc&egrave;de pas 5,59 &euro; (en 2022) par ticket.</p>


Dans un contexte de pénurie de main d’œuvre qualifiée, conjuguer intéressement et d’autres avantages permet d’attirer et de fidéliser.

Des outils pour attirer et fidéliser les salariés

<p>[Edito] Un an exactement apr&egrave;s ce que le ministre de l&rsquo;Agriculture avait qualifi&eacute; de <em>&laquo;&nbsp;plus grosse catastrophe agronomique du XXI<sup>&egrave;me</sup>&nbsp;&raquo;</em>, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/gel-un-fonds-d-urgence-de-20-millions-d-euros-parmi-d-autres-mesures" target="_blank">le gel s&rsquo;est rappel&eacute; au mauvais souvenir des arboriculteurs et viticulteurs</a>, voire ici ou l&agrave; des c&eacute;r&eacute;aliers, sur une grande partie du territoire. Le quart Nord-Est sera de nouveau en alerte ce week-end. Dans un r&eacute;flexe d&eacute;sormais pavlovien, le gouvernement a ressorti sa vieille caisse &agrave; outils&nbsp;: fonds d&rsquo;urgence, calamit&eacute;s agricoles, exon&eacute;ration de charges sociales, d&eacute;gr&egrave;vement de taxe fonci&egrave;re sur le non b&acirc;ti. Sans oublier le rituel t&eacute;moignage de solidarit&eacute; du Premier ministre et de son ministre de l&rsquo;Agriculture. L&rsquo;an pass&eacute; dans le Midi, cette ann&eacute;e dans le Tarn-et-Garonne.</p><h2>Solidarit&eacute; nationale... et agricole&nbsp;?</h2><p>Ce sera la derni&egrave;re fois. En avril 2023 (jamais deux sans trois pour les superstitieux), la loi relative &agrave; la gestion des risques climatiques, promulgu&eacute;e le 2 mars dernier, sera op&eacute;rationnelle. Finies les calamit&eacute;s agricoles et autres cataplasmes (mais sans doute pas les visites de solidarit&eacute;). Place, &agrave; partir du 1<sup>er</sup> janvier 2023, au r&eacute;gime universel de couverture des risques avec la nouvelle assurance multirisque climatique pour des pertes grosso modo comprises entre 20% et 50% (les seuils par cultures restent &agrave; d&eacute;finir) et la solidarit&eacute; nationale au-del&agrave;. Qu&rsquo;on se le dise&nbsp;: il n&rsquo;y aura pas d&rsquo;autre filet de s&eacute;curit&eacute;. Le syst&egrave;me ne fait pas l&rsquo;unanimit&eacute; au sein de la profession, per&ccedil;u par certains comme une prime aux assureurs. Et pourtant, pour qu&rsquo;il soit efficient, il supposera l&rsquo;adh&eacute;sion massive des agriculteurs pour g&eacute;n&eacute;rer un effet de mutualisation, l&rsquo;essence de toute assurance. Apr&egrave;s la solidarit&eacute; nationale, la solidarit&eacute; agricole op&eacute;rera-t-elle&nbsp;?</p><h2>La Commission europ&eacute;enne y croit</h2><p>L&rsquo;avenir le dira. Mais &agrave; l&rsquo;heure o&ugrave; les &eacute;v&egrave;nements g&eacute;opolitiques offrent peu de prises pour d&eacute;jouer la flamb&eacute;e des prix de l&rsquo;&eacute;nergie, des engrais et de l&rsquo;aliment, o&ugrave; une catastrophe sanitaire et &eacute;conomique telle que l&rsquo;influenza aviaire confine &agrave; l&rsquo;impuissance, il serait dommage de ne pas donner sa chance &agrave; un produit assurantiel, offrant une forme de bouclier, m&ecirc;me critiquable, alors que les al&eacute;as vont crescendo.</p><p>Sur le sujet, la Commission europ&eacute;enne vient de donner du baume au c&oelig;ur &agrave; nos gouvernants. Au d&eacute;tour de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pac-2023-2027-les-mauvais-et-bons-points-de-la-france-selon-la-commission-europeenne" target="_blank">ses observations sur le Plan strat&eacute;gique national rendu par la France en d&eacute;cembre dernier</a>, l&rsquo;ex&eacute;cutif europ&eacute;en <em>&laquo;&nbsp;salue la volonte&#769; de la France de renforcer la r&eacute;silience des exploitations et d&rsquo;accompagner les agriculteurs en cas d&rsquo;al&eacute;as &raquo;</em>, ainsi que <em>&laquo;&nbsp;son approche plurielle combinant pr&eacute;vention, d&eacute;veloppement de la protection et recours aux outils de gestion des risques&nbsp;&raquo;</em>. La Commission y croit tellement qu&rsquo;elle redoute que les agriculteurs, trop bien assur&eacute;s, ne rel&acirc;chent leur vigilance sur les moyens de pr&eacute;vention des risques climatiques. Cela s&rsquo;appelle l&rsquo;al&eacute;a moral. Un comble que le gouvernement, m&ecirc;me en r&ecirc;ve, n&rsquo;aurait jamais imagin&eacute;.</p>


Après avril 2021 et avril 2022, il n’y a aura pas d’avril 2023. Non parce que le gel ne frappera pas mais parce que le système de gestion des risques sera réformé, avec une bonne dose de solidarité nationale, mais qui n’opérera qu’avec une bonne dose de solidarité agricole. Bruxelles y croit. Au point de redouter une forme d’aléa moral.

Assurance climatique : après la solidarité nationale, place à la solidarité agricole

<p>Apr&egrave;s le gel advectif du weekend dernier, c'est un gel radiatif qui attend une partie des viticulteurs fran&ccedil;ais pour ce weekend. Samedi, les temp&eacute;ratures seront proches de z&eacute;ro dans le Nord-Est, exposant plus particuli&egrave;rement la Champagne. " <strong><em>Dimanche matin, la situation est beaucoup plus &agrave; risque, typique d'un gel radiatif, car avec peu de vent, humidit&eacute; au-dessus de 80% et des temp&eacute;ratures sous abri n&eacute;gatives</em></strong> ", analyse Emmanuel Buisson chez Weather Mesures. Les temp&eacute;ratures pourront descendre jusqu'&agrave; -2 &deg;C par endroits. Les r&eacute;gions &agrave; risque sont le Grand-Est, la Bourgogne, le Centre-Val de Loire et le Massif Central. Des gel&eacute;es blanches seront probables en Touraine.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi |<a href="https://www.reussir.fr/vigne/dossier/bien-sarmer-contre-le-gel-de-la-vigne" target="_blank"> [Dossier] Bien s'armer contre le gel de la vigne</a></div>

<div class="align-center">
  
  
            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/vigne/sites/vigne/files/styles/normal_size/public/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%20%28292%29.png.webp?itok=gfMWqNim" width="747" height="662" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Les temp&eacute;ratures minimales attendues pour ce dimanche font craindre un gel de printemps pour les vignobles de la Champagne et de la Bourgogne.</div>
      
&copy;
    Meteociel

</div>
<p>&nbsp;</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/vigne/quels-effets-de-lherbe-et-du-travail-du-sol-sur-le-risque-de-gel-en-viticulture" target="_blank">Quels effets de l&rsquo;herbe et du travail du sol sur le risque de gel en viticulture ?</a></div>

<p>" <em>Les capteurs Gel et <strong>le suivi des temp&eacute;ratures s&egrave;che et humide permettront de mieux appr&eacute;hender le risque de gel&eacute;es blanches &agrave; l'&eacute;chelle de la parcelle </strong></em>", rappelle l'expert. Pour Serge Zaka, agro-m&eacute;t&eacute;orologue, pas de catastrophe en vue mais juste un " <em>classique de printemps</em> ". La vigilance est donc de mise.</p>

<p>&nbsp;</p>

<blockquote class="twitter-tweet">
<p dir="ltr" lang="fr" xml:lang="fr" xml:lang="fr">[Risque de gel] Un gel classique de printemps sera de retour pour le week-end sur la moiti&eacute; nord-est de la France. Rien d'alarmant. Aucune stabilit&eacute; des mod&egrave;les m&eacute;t&eacute;orologiques concernant les valeurs attendues. Elles ne seront cependant pas du niveau du 4 avril. <a href="https://t.co/TSqRk3zfoG">pic.twitter.com/TSqRk3zfoG</a></p>
&mdash; Dr. Serge Zaka (Dr. Zarge) (@SergeZaka) <a href="https://twitter.com/SergeZaka/status/1511621685832830980?ref_src=twsrc%5Etfw">April 6, 2022</a></blockquote>
<script async="" src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>



Un passage d'air froid est attendu sur la France pour samedi 9 avril, et à plus forte raison dimanche 10 avril. Les températures matinales devraient passer sous la barre du zéro dans une bonne partie du Nord et de l'Est.

Le risque de gel dans les vignobles est de retour pour ce weekend

<p>Il n&rsquo;en fallait pas plus pour pointer du doigt les embarras de l&rsquo;&eacute;conomie fran&ccedil;aise en mati&egrave;re de flux commerciaux, de comp&eacute;titivit&eacute;, et relancer le r&eacute;current d&eacute;bat sur l&rsquo;&eacute;rosion de la comp&eacute;titivit&eacute; du pays, ou, plut&ocirc;t, de ses entreprises. Les r&eacute;sultats du commerce ext&eacute;rieur ont en effet &eacute;t&eacute; publi&eacute;s par les Douanes, et ils ne sont franchement pas bons. Le d&eacute;ficit est de &ndash; 84,7 milliards d&rsquo;&euro; (chiffre calcul&eacute; avec mat&eacute;riel militaire en FAB/FAB, c&rsquo;est-&agrave;-dire compte non tenu des frais de transport et d&rsquo;assurance (Franco &agrave; Bord)). Si l&rsquo;on tient compte, &agrave; l&rsquo;importation, des co&ucirc;ts de l&rsquo;assurance et du fret, le d&eacute;ficit hors mat&eacute;riel militaire, s&rsquo;alourdit et franchit le seuil des &ndash; 100 milliards d&rsquo;&euro;, (&ndash; 108 exactement), c&rsquo;est-&agrave;-dire davantage que la somme d&eacute;di&eacute;e au premier plan de relance fran&ccedil;ais. Il appartiendra &agrave; l&rsquo;histoire de juger les cons&eacute;quences d&rsquo;une mondialisation qui pourtant, &agrave; l&rsquo;origine, &eacute;tait annonc&eacute;e heureuse.</p><p>La d&eacute;mocratie de march&eacute; triomphait du bloc sovi&eacute;tique. D&egrave;s le lendemain de la dislocation de ce bloc, l&rsquo;attrait russe pour l&rsquo;Occident s&rsquo;est affirm&eacute;, avec cette qu&ecirc;te de prendre comme exemple son r&eacute;gime politique et son &eacute;conomie de march&eacute;, nourri par cela m&ecirc;me d&rsquo;un espoir d&rsquo;&ecirc;tre accept&eacute;, voire int&eacute;gr&eacute; par lui. Du c&ocirc;t&eacute; de la Russie, cet espoir avait &eacute;t&eacute; affich&eacute; par le Ministre des Affaires &eacute;trang&egrave;res de Boris Eltsine, Andre&iuml; Koryzev. Les premi&egrave;res fissures apparaissent lorsque son successeur, Evgueny Primakov, amorce une r&eacute;orientation de la politique &eacute;trang&egrave;re russe, davantage tourn&eacute;e vers l&rsquo;Asie. Avec l&rsquo;arriv&eacute;e au pouvoir de Vladimir Poutine en 2000, la bifurcation op&eacute;r&eacute;e ant&eacute;rieurement est consolid&eacute;e en 2003, en d&eacute;pit de l&rsquo;esprit de conciliation avec les Etats-Unis qui ponctue les premi&egrave;res ann&eacute;es de sa pr&eacute;sidence. On conna&icirc;t la suite.</p><p>La d&eacute;fiance s&rsquo;installe entre l&rsquo;Occident et la Russie, pays qui, historiquement, s&rsquo;est toujours senti encercl&eacute; par des forces occidentales hostiles.</p><p>Les vingt ann&eacute;es qui suivent se sont caract&eacute;ris&eacute;es par des escalades verbales, souvent structur&eacute;es autour de menaces en tout genre, pouvant &ecirc;tre r&eacute;sum&eacute;es dans ce triptyque qui anime la Russie : &laquo; Russie en hausse, Am&eacute;rique en baisse, Europe sur la touche &raquo;. F&eacute;vrier 2022 restera dans l&rsquo;histoire du monde comme un tournant, une illustration de l&rsquo;&eacute;chec manifeste et cruel de la mondialisation et de sa promesse de construire un monde pacifi&eacute;. Les signes annonciateurs d&rsquo;un tel d&eacute;sastre &eacute;taient pourtant perceptibles depuis le 11 septembre 2001, faisant dire en 2015 &agrave; ce regrett&eacute; sp&eacute;cialiste des relations internationales, Pierre Hassner, que l&rsquo;&eacute;poque &eacute;tait celle de &laquo; La revanche des passions, des m&eacute;tamorphoses de la violence et des crises du politique &raquo;.</p><p>Le d&eacute;sastre est bel et bien l&agrave;. Il ouvre une p&eacute;riode de grande incertitude et oblige &agrave; une r&eacute;vision drastique de toute l&rsquo;organisation du monde. Pour le moment, l&rsquo;&eacute;tat pr&eacute;sent des relations internationales et le ton guerrier qui en constitue l&rsquo;axe central, propagent de redoutables turbulences sur les march&eacute;s agricoles, d&eacute;j&agrave; secou&eacute;s par un regain de croissance de l&rsquo;&eacute;conomie mondiale depuis la fin de l&rsquo;ann&eacute;e 2020. Flamb&eacute;es des prix des produits de base, alourdissement in&eacute;dit des charges pesant sur les agriculteurs et singuli&egrave;rement sur les &eacute;leveurs, sans oublier cette mont&eacute;e de l&rsquo;ins&eacute;curit&eacute; alimentaire dont la FAO n&rsquo;a cess&eacute;, depuis quatre ans, d&rsquo;en souligner la triste r&eacute;alit&eacute;. La guerre qui se d&eacute;roule &agrave; une poign&eacute;e d&rsquo;heures d&rsquo;avion de Paris a d&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave; exacerb&eacute; cette folle dynamique. Avec le blocage des ports de la Mer d&rsquo;Azov et de la Mer Noire (Marioupol et Odessa), emp&ecirc;chant la sortie de dizaines de millions de tonnes de c&eacute;r&eacute;ales par bateaux, les cours du bl&eacute; et du ma&iuml;s s&rsquo;envolent (pr&egrave;s de 400 &euro; la tonne de bl&eacute;). Car l&rsquo;Ukraine et la Russie forment pr&egrave;s d&rsquo;un tiers des exportations mondiales de bl&eacute;. Que dire par surcro&icirc;t de ce qui se d&eacute;roule sur le march&eacute; des produits &eacute;nerg&eacute;tiques ?</p><p>Il suffit de rappeler que &ndash; comment l&rsquo;omettre &ndash; les principaux pays importateurs de c&eacute;r&eacute;ales se situent sur le pourtour de la M&eacute;diterran&eacute;e, pour comprendre que le rench&eacute;rissement abyssal des prix constitue une menace pour la stabilit&eacute; politique de ces pays, l&rsquo;exp&eacute;rience encore vivace des Printemps arabes &eacute;tant dans toutes les m&eacute;moires. A tel point que les Etats-Unis envisagent de subventionner ces pays pour s&eacute;curiser leurs approvisionnements et contenir les probables soul&egrave;vements des populations.</p><p>Quant &agrave; l&rsquo;Europe, l&rsquo;heure des choix agricoles arrive. Englu&eacute;e &ndash; mais pourtant combative &ndash; dans des ambitions &eacute;cologiques qui ont d&eacute;j&agrave; fait parler d&rsquo;elles au travers des fameuses &eacute;tudes d&rsquo;impacts qui ont mis au jour les risques de d&eacute;crochage des productions, des exportations et du revenu agricole, Bruxelles et les Etats membres se doivent de r&eacute;viser leurs projets, sans doute &agrave; la baisse, et ainsi d&rsquo;accepter que la production demeure un irr&eacute;fragable imp&eacute;ratif. La contraction de l&rsquo;offre mondiale, imputable aux d&eacute;g&acirc;ts occasionn&eacute;s par la guerre russoukrainienne, appelle une augmentation des volumes ailleurs, et, du fait de sa position c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re dans le monde, singuli&egrave;rement dans l&rsquo;UE. Les forces productives agricoles doivent &ecirc;tre d&eacute;brid&eacute;es, perspective qui pourrait secouer les &eacute;quilibres internes dans l&rsquo;UE. Cela ne peut &ecirc;tre bien &eacute;videmment dissoci&eacute; d&rsquo;une vaste r&eacute;flexion collective, &agrave; bien des &eacute;gards d&eacute;j&agrave; engag&eacute;e, sur les nouveaux mod&egrave;les productifs &agrave; d&eacute;ployer afin qu&rsquo;ils soient moins d&eacute;pendants des intrants ext&eacute;rieurs.</p><p>L&rsquo;humanit&eacute;, du moins une partie d&rsquo;entre elle, a na&iuml;vement cru que l&rsquo;on pouvait, &agrave; l&rsquo;issue de la guerre froide, vivre de libert&eacute; et d&rsquo;universalit&eacute;, caressant ainsi, peu ou prou, le vieux r&ecirc;ve kantien d&rsquo;une paix perp&eacute;tuelle. Les dramatiques exp&eacute;riences du XX&egrave;me si&egrave;cle, le regain de tensions et de menaces qui entoure les soci&eacute;t&eacute;s depuis plus de trois d&eacute;cennies, constitue une force de rappel montrant que le fait national demeure, et que l&rsquo;utopie technologique d&rsquo;une entente entre les peuples, offrant une voix &agrave; chacun en &eacute;cartant toute autorit&eacute;, s&rsquo;est fractur&eacute;e sur le r&eacute;cif des passions nationales, chacune d&rsquo;entre elles puisant dans son histoire propre.</p><p>Sugg&eacute;rons au lecteur de cet &eacute;ditorial r&eacute;dig&eacute; dans un contexte difficile, de m&eacute;diter ce que Raymond Aron, en 1957, dans une conf&eacute;rence donn&eacute;e &agrave; la London School of Economics, pensait des relations internationales : &laquo; aucun r&eacute;gime &eacute;conomique par lui-m&ecirc;me n&rsquo;&eacute;carte les risques de guerre parce qu&rsquo;aucun ne met fin &agrave; l&rsquo;&eacute;tat de nature qui r&egrave;gne entre souverainet&eacute;s rivales. Aucun ne garantit que les Etats cesseront de s&rsquo;imputer de sinistres desseins et qu&rsquo;ils pr&eacute;f&egrave;reront la coop&eacute;ration &agrave; la rivalit&eacute; et les compromis aux combats &raquo;. LE D&Eacute;SASTRE Difficile de ne pas traiter d&rsquo;une actualit&eacute; g&eacute;opolitique qui, au regard de ses incidences sur l&rsquo;&eacute;conomie et sur l&rsquo;agriculture, attise les inqui&eacute;tudes, et installe les soci&eacute;t&eacute;s dans un climat anxiog&egrave;ne. Difficile, surtout, de ne pas mettre en perspective historique une guerre qui, d&rsquo;une certaine mani&egrave;re, semble clore un cycle, celui d&rsquo;une mondialisation dont les promesses apparaissent aujourd&rsquo;hui an&eacute;anties. Les certitudes d&rsquo;hier se fracassent d&eacute;sormais sur le chaos du monde, lequel entra&icirc;ne dans son sillage un EDITO secteur agricole d&eacute;j&agrave; plong&eacute; dans l&rsquo;incertitude inh&eacute;rente aux ambitions qui lui ont &eacute;t&eacute; fix&eacute;es.</p><p>Lettre &eacute;co n&deg;424- Mois de Mars 2022 - Contact : Thierry POUCH</p>


Difficile de ne pas traiter d’une actualité géopolitique qui, au regard de ses incidences sur l’économie et sur l’agriculture, attise les inquiétudes, et installe les sociétés dans un climat anxiogène. Difficile, surtout, de ne pas mettre en perspective historique une guerre qui, d’une certaine manière, semble clore un cycle, celui d’une mondialisation dont les promesses apparaissent aujourd’hui anéanties. Les certitudes d’hier se fracassent désormais sur le chaos du monde, lequel entraîne dans son sillage un EDITO secteur agricole déjà plongé dans l’incertitude inhérente aux ambitions qui lui ont été fixées.

Tous nos articles et événements - Vigne & Vin

Tous les résultats (3163)

Les actualités (3141)

L'agenda (11)

Les outils (2)

Les guides (9)