Portraits : ces jeunes qui s’installent en agriculture

Issus ou non du milieu agricole, ces jeunes ont décidé d’embrasser le métier d’agriculteur ou d’agricultrice. Retrouvez 10 reportages parus sur Pleinchamp ci-dessous.

1 - Damien : « En rejoignant le Gaec, je n’aurai plus qu’un boulot »

Mécanicien en concession, Damien Bibron trépigne depuis quelques années aux portes du Gaec familial, qu’il s’apprête à rejoindre en tant que salarié, en espérant devenir associé via un agrandissement. Lire l'article.

Damien (à gauche) et Sylvain étaient présents au Café de la transmission et de l’installation, organisé à Mayenne par le Crédit agricole Anjou Maine (Crédit photo : R. Lecocq)

2 - Ophélie : Une voie lactée et (presque) toute tracée

Ophélie Aubignac a rejoint le Gaec familial produisant du lait pour l’AOP Roquefort. La construction d’une bergerie et les incertitudes sur la quote-part de lait valorisé en AOP laissent poindre quelques nuages sur une voie lactée presque toute tracée. Lire l'article.

Ophélie Aubignac : « La nouvelle bergerie, c’était un gros risque, la banque était frileuse » (Crédits photos : R. Lecocq)

3 - Dans le bocage vendéen, Flavien a trouvé sa place

A 28 ans, Flavien s'est installé depuis un an sur une exploitation en production de viande bovine. Issu du milieu, titulaire d'un BTS, doté d'une solide expérience de salariat agricole, il fait preuve de beaucoup de détermination pour ne jamais se faire imposer des choix qui ne seraient pas les siens. Il est aussi engagé syndicalement pour la défense du métier et du territoire au sein duquel il a trouvé sa place. Lire l'article.

Ce n'est qu'après sept années de salariat agricole que Flavien Martineau, 28 ans, a pu enfin réaliser son projet d'installation, début 2021

4 - Clémence : « En tant que hors-cadre, j’ai un regard différent sur l’exploitation »

En même temps que David, Clémence Bernié a épousé l’agriculture. Tout sauf un mariage forcé, même s’il lui a fallu jouer des coudes au sein de l’élevage de bovins allaitants. Aujourd’hui, pour le meilleur et seulement le meilleur, la synergie et l'osmose jouent à plein. Lire l'article.

Clémence, une non issue du milieu agricole avec une envie de bouger les contreforts de la vallée du Lot, du côté de Lassouts (Crédit photo : R. Lecocq)

5 - Thomas : « Dans ce métier, je ne vais jamais m'ennuyer »

À Saint-Julien de Concelles, en pleine vallée maraîchère nantaise, Thomas Jussiaume a pris la suite de son père, producteur de mâche. Cultiver cette salade délicate a toujours exigé des compétences techniques importantes. Le jeune maraîcher va continuer dans cette voie de l'amélioration technique, mais en prenant plus en compte la vie de son sol. Lire l'article.

A 26 ans, Thomas Jussiaume s'est installé depuis un peu plus d'un an, sur une exploitation produisant essentiellement de la mâche. Crédits photo : Catherine Perrot

6 - Mélodie, Maxime et Cyprien : « Pas d'investissement au rabais pour notre projet en maraichage diversifié »

Mélodie, Maxime et Cyprien portent un projet à 300.000 euros pour s’installer sur 4 hectares en production de fruits et légumes bio vendus à 100% en Amap. Détonnant mais pas sans argument. Lire l'article.

Après plusieurs années d’expérience comme salariés en maraichage diversifié, Mélodie et Maxime mûrissent leur projet d’installation programmé pour le second semestre (Crédit photo : R. Lecocq)

7 - Léa et Damien : ingénieurs, entrepreneurs, agriculteurs

Tous deux ingénieurs agricoles, Léa et Damien viennent de s'installer sur une exploitation laitière après avoir connu une vie professionnelle déjà bien riche. Pour eux, l'installation est l'occasion de développer des projets de diversification. Ils n'hésitent pas à se donner les moyens de leurs ambitions. Lire l'article.

Damien et Léa se donnent environ 5 ans pour mener à bien leur projet de production, transformation et magasin de produits fermiers. Ils pensent rester agriculteurs au moins une quinzaine d'années, mais ne se sentent pas prisonniers de ce métier. Photo Catherine Perrot

8 - Gwennaëlle : « Le stage de parrainage devrait être obligatoire »

Non issue du milieu agricole, Gwennaëlle Roussel a repris une exploitation produisant des volailles de Loué après une immersion de sept mois en stage de parrainage. Les dix ans passés au service de remplacement ont fait aussi beaucoup dans son apprentissage. Lire l'article.

Gwennaëlle Roussel, une Non issue du milieu agricole (Nima) qui a longuement muri son projet d’installation en travaillant durant dix ans au service de remplacement de la Mayenne (Crédit photos : R. Lecocq)

9 - Charlène et Brice : « Ouvrir notre ferme pour recréer du lien entre citoyens et agriculteurs »

A Oudon (Loire-Atlantique), Charlène aimerait rejoindre Brice, son compagnon, sur la ferme spécialisée en élevage allaitant. Professionnelle de l'animation, elle prépare depuis un an son installation sur un projet alliant accueil pédagogique, vente directe, et hébergement de tourisme. Lire l'article.

Brice Chéret, ici aux côtés de Charlène et de leur fils Marcel, conduit une exploitation de production de viande bovine dans un système très autonome, très herbager. (Photo Catherine Perrot)

10 - Yoan : « Le circuit long apporte souplesse et sécurité à mon système en circuits courts »

Du projet d'installation à sa réalisation, il y a parfois des variations. Les aléas de la vie personnelle, les crises sanitaires, mais aussi les opportunités, peuvent modifier un projet. Yoan Aguer, éleveur caprin, fait évoluer son système en circuits courts en y intégrant une part plus importante que prévu de circuit long. Expérience. Lire l'article.

Yoan Aguer, ingénieur agronome, conduit ses 66 chèvres dans un système avec pâturage tournant dynamique (Crédit photos : Catherine Perrot)