En Loire-Atlantique, les concours des vins et des produits sont organis&eacute;s par la chambre d&rsquo;agriculture. Pour les vins, une premi&egrave;re phase d&rsquo;inscription des candidats et de leurs &eacute;chantillons est mise en place de novembre &agrave; mi-d&eacute;cembre. &laquo;&nbsp;En amont, on se r&eacute;unit avec les diff&eacute;rents repr&eacute;sentants des appellations qui seront dans le concours&nbsp;(muscadet, gros-plant du Pays nantais, coteaux d&rsquo;Ancenis, fiefs vend&eacute;ens et IGP Val de Loire) pour faire le point sur le r&egrave;glement r&eacute;gional&nbsp;&raquo;, explique Sonia Debuissy, conseill&egrave;re viticole &agrave; la chambre d&rsquo;agriculture Pays de la Loire.Ensuite, une tourn&eacute;e de pr&eacute;l&egrave;vements des &eacute;chantillons (op&eacute;r&eacute;e par des agents de la chambre d&rsquo;agriculture, de la F&eacute;d&eacute;ration des vins de Nantes ou du Syndicat des Fiefs vend&eacute;ens) est effectu&eacute;e courant janvier. &laquo;&nbsp;On pr&eacute;l&egrave;ve sur stock ou en cuve les vins inscrits. Il s&rsquo;agit surtout de v&eacute;rifier les informations donn&eacute;es lors de l&rsquo;inscription pour garantir la tra&ccedil;abilit&eacute; du produit.&nbsp;&raquo; Tous les &eacute;chantillons sont centralis&eacute;s &agrave; la cave de la Fr&eacute;moire &agrave; Vertou. &laquo;&nbsp;On v&eacute;rifie une derni&egrave;re fois que toutes les bouteilles sont bien anonymis&eacute;es et non identifiables par les jur&eacute;s.&nbsp;&raquo; Une d&eacute;gustation de pr&eacute;s&eacute;lection des &eacute;chantillons est organis&eacute;e sur deux matin&eacute;es. Cette ann&eacute;e, il y avait 149 candidats et 403 &eacute;chantillons, ainsi que 60 jur&eacute;s par d&eacute;gustation. Chaque table a d&eacute;gust&eacute; entre neuf et douze &eacute;chantillons&nbsp;: &laquo;&nbsp;Les jur&eacute;s &eacute;liminent les &eacute;chantillons avec des d&eacute;fauts ou les moins bons. Au maximum, 60 % des vins de chaque table peuvent &ecirc;tre s&eacute;lectionn&eacute;s.&nbsp;&raquo; Avant de partir pour Paris, les &eacute;chantillons s&eacute;lectionn&eacute;s sont analys&eacute;s afin de v&eacute;rifier qu&rsquo;ils r&eacute;pondent bien au cahier des charges de leur appellation&nbsp;: titre alcoom&eacute;trique, acidit&eacute;, richesse en sucre, etc.&nbsp;La finale se d&eacute;roule le premier week-end du salon de l&rsquo;agriculture. Il y a jusqu&rsquo;&agrave; six jur&eacute;s par table&nbsp;: trois qui connaissent l&rsquo;appellation et qui sont form&eacute;s &agrave; la d&eacute;gustation, et trois autres non sp&eacute;cialistes de l&rsquo;appellation mais form&eacute;s &agrave; la d&eacute;gustation. &laquo;&nbsp;Il y a un fort enjeu de communication sur les appellations lors de ces concours&nbsp;&raquo;, rel&egrave;ve la conseill&egrave;re. Chaque table peut m&eacute;dailler jusqu&rsquo;&agrave; 50 % des vins pr&eacute;sent&eacute;s. Le soir-m&ecirc;me, le palmar&egrave;s est mis en ligne. Cette ann&eacute;e, 107 m&eacute;dailles ont &eacute;t&eacute; d&eacute;cern&eacute;es (soit 26 % d&rsquo;&eacute;chantillons inscrits) dont 40 en or.&nbsp;T&eacute;moignageChristophe Bazile, du domaine P&eacute;tard Bazile &agrave; Saint-Julien-de-Concelles&laquo;&nbsp;On est heureux&nbsp;! C&rsquo;est une bonne surprise et une reconnaissance de notre travail. Depuis qu&rsquo;on a re&ccedil;u ce prix, il y a du monde qui est pass&eacute; nous voir sur le domaine&nbsp;; des particuliers et des professionnels. On sent que cette distinction a du poids&nbsp;; elle met en valeur la r&eacute;gularit&eacute;. Ces trois derni&egrave;res ann&eacute;es, nous avons re&ccedil;u trois m&eacute;dailles d&rsquo;or, deux d&rsquo;argent et une de bronze. Nous vendons nos vins principalement en vente directe donc le Concours g&eacute;n&eacute;ral agricole est important car ce macaron rassure les particuliers. C&rsquo;est une valeur s&ucirc;re au niveau national&nbsp;; un peu moins &agrave; l&rsquo;&eacute;tranger. On y participe tous les ans depuis&hellip; je ne saurais m&ecirc;me pas trop dire&nbsp;! Avant nous, le p&egrave;re de Vincent P&eacute;tard, mon associ&eacute;, y allait d&eacute;j&agrave;. Cette ann&eacute;e, nous avons re&ccedil;u une nouvelle m&eacute;daille d&rsquo;argent&nbsp;pour notre marque Tristan, en muscadet S&egrave;vre et Maine sur lie.&nbsp;&raquo;

Au concours général agricole des vins, 107 médailles ont été décernées à Paris.

Les médailles, un gage de qualité et une reconnaissance de notre travail.

Cons&eacute;quence des intemp&eacute;ries et inondations &nbsp;ayant affect&eacute; depuis l&rsquo;automne de nombreux territoires, sans compter les m&eacute;faits dus aux <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/tempete-ciaran-l-etat-sera-present-aux-cotes-des-agriculteurs-touches" target="_blank">temp&ecirc;tes Ciaran et Domingos en Bretagne et dans la Manche</a>, les semis d&rsquo;automne ont &eacute;t&eacute; perturb&eacute;s sinon emp&ecirc;ch&eacute;s. Selon les estimations Agreste en date du 1er f&eacute;vrier, les semis de c&eacute;r&eacute;ales d&rsquo;hiver se sont contract&eacute;s de 7,5% sur un an, non sans lien avec les intemp&eacute;ries, un chiffre qui pourrait gonfler sous l&rsquo;effet du retournement des parcelles les plus impact&eacute;es.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bcae-la-commission-europeenne-propose-de-multiples-assouplissements" target="_blank" title="">BCAE&nbsp;: la Commission europ&eacute;enne propose de multiples assouplissements</a>
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<h2>Le risque d&rsquo;un d&eacute;g&acirc;t collat&eacute;ral, avec la BCAE 7 et l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime</h2>Outre les dommages et pr&eacute;judices subis, les agriculteurs concern&eacute;s encourent le risque de ne pas satisfaire les exigences de la BCAE7, r&eacute;gie par des crit&egrave;res annuels et pluriannuels de rotation (hors AB, SAU arable &lt;10ha, SAU fourrag&egrave;re &gt; 75%). La perception de l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime pourrait aussi en &ecirc;tre affect&eacute;e car son bar&egrave;me &agrave; points (voie des pratiques) int&egrave;gre <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pac-2023-2027-tout-sur-l-ecoregime" target="_blank">un param&egrave;tre de diversification des cultures</a>. Un d&eacute;g&acirc;t collat&eacute;ral que le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a d&eacute;cid&eacute; de d&eacute;jouer, en enclenchant une proc&eacute;dure de &laquo;&nbsp;force majeure&nbsp;&raquo; aupr&egrave;s de l&rsquo;UE.<h2>La date limite d&rsquo;entretien des haies repouss&eacute;e au 15&nbsp;avril</h2>En ce qui concerne le BCAE 8, relative &agrave; la biodiversit&eacute; (jach&egrave;res, &eacute;l&eacute;ments topographiques non productifs), le minist&egrave;re mobilise la m&ecirc;me proc&eacute;dure&nbsp;de &laquo;&nbsp;force majeure&nbsp;&raquo; pour repousser la date limite d&rsquo;entretien des haies, arbres et bosquets au 15 avril, en lieu et place du 16 mars, toujours dans les territoires ayant subi des intemp&eacute;ries, &laquo;&nbsp;en &eacute;vitant la destruction de nids d&rsquo;esp&egrave;ces prot&eacute;g&eacute;es&nbsp;&raquo; pr&eacute;cise le communiqu&eacute; minist&eacute;riel.<h2>En cas de &laquo;&nbsp;force majeure&nbsp;&raquo;, une simplification administrative</h2>Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture gratifie en prime les mesures d&rsquo;assouplissement des BCAE 7 et 8 de conditions &laquo;&nbsp;simples&nbsp;&raquo;, en exon&eacute;rant les agriculteurs concern&eacute;s de devoir demander une d&eacute;rogation individuelle. &laquo;&nbsp;L&rsquo;agriculteur ne sera pas tenu de justifier individuellement aupr&egrave;s de la Direction d&eacute;partementale territoriale (DDT) que sa situation est d&eacute;rogatoire. D&eacute;sormais, pour ces territoires touch&eacute;s par les &eacute;pisodes pluvieux, une cartographie sera arr&ecirc;t&eacute;e par la DDT, et communiqu&eacute;e localement. Dans cette zone d&eacute;finie, la force majeure s&rsquo;appliquera de fait, et l&rsquo;agriculteur n&rsquo;aura pas besoin de demander une d&eacute;rogation individuelle pour cas de force majeure&nbsp;&raquo;.

Le ministère de l’Agriculture annonce enclencher une procédure de « force majeure » auprès de l’UE pour déroger temporairement aux obligations calendaires d’entretien des haies ainsi qu’à la rotation, en inaugurant un mécanisme d’automaticité exonérant les bénéficiaires de toute démarche individuelle.

Après les intempéries, des dérogations aux BCAE haies et rotation pour cause de « force majeure »

Lorsque l&rsquo;employeur verse, dans le respect des conditions requises, la prime de partage de la valeur (PPV) dite &ldquo;Prime Macron&rdquo;, il b&eacute;n&eacute;ficie d&rsquo;avantages sociaux et fiscaux diff&eacute;rents, selon l&rsquo;effectif de l&rsquo;entreprise. Pour les entreprises de moins de 50 salari&eacute;s, le r&eacute;gime social et fiscal de faveur est prolong&eacute; jusqu&rsquo;&agrave; fin 2026. Pour les salari&eacute;s dont la r&eacute;mun&eacute;ration annuelle est inf&eacute;rieure &agrave; 3 SMIC, les sommes vers&eacute;es au titre de la Prime Macron&nbsp;sont exon&eacute;r&eacute;es de cotisations sociales, de CSG/CRDS, de l&rsquo;imp&ocirc;t sur le revenu et du forfait social dans la limite de 3 000&euro; par an et par salari&eacute; ou 6 000&euro;*.Pour les entreprises de 50 salari&eacute;s et plus, &agrave; compter de 2024, la prime de partage de la valeur&nbsp;est toujours exon&eacute;r&eacute;e de cotisations sociales dans la limite de 3 000 ou 6 000 &euro;* par an et par salari&eacute;, quelle que soit la r&eacute;mun&eacute;ration du salari&eacute;. Elle est assujettie &agrave; CSG/CRDS et &agrave; l&rsquo;imp&ocirc;t sur le revenu.Pour m&eacute;moire, la prime de partage de la valeur&nbsp;peut &ecirc;tre vers&eacute;e aux salari&eacute;s titulaires d&rsquo;un contrat de travail. Ses modalit&eacute;s de versement sont pr&eacute;cis&eacute;es par accord d&rsquo;entreprise&nbsp;ou d&eacute;cision unilat&eacute;rale. Elle peut &ecirc;tre vers&eacute;e en une ou plusieurs fois, dans la limite d&rsquo;un versement par trimestre. Le montant peut &ecirc;tre modul&eacute; selon la r&eacute;mun&eacute;ration, la classification, l&rsquo;anciennet&eacute;, la dur&eacute;e du travail ou de pr&eacute;sence effective.<h2>&Eacute;pargne salariale</h2>La loi de partage de la valeur pr&eacute;voit la possibilit&eacute; de placer tout ou partie de la PPV sur un plan d&rsquo;&eacute;pargne salariale. Les sommes bloqu&eacute;es ne sont pas imposables, dans la limite de 3&thinsp;000 &euro; ou 6&thinsp;000 &euro;. Lorsqu&rsquo;elle est affect&eacute;e &agrave; un plan, la PPV peut faire l&rsquo;objet d&rsquo;un abondement de l&rsquo;employeur au m&ecirc;me titre que l&rsquo;int&eacute;ressement, la participation ou les versements volontaires.<h2>Obligation de partage de la valeur</h2>&Agrave; partir de 2025, les entreprises de 11 &agrave; moins de 50 salari&eacute;s devront se doter d&rsquo;un dispositif de partage de la valeur lorsqu&rsquo;elles auront r&eacute;alis&eacute; un b&eacute;n&eacute;fice net fiscal au moins &eacute;gal &agrave; 1 % du chiffre d&rsquo;affaires pendant 3 exercices cons&eacute;cutifs. Si les crit&egrave;res sont remplis, l&rsquo;employeur disposera de plusieurs possibilit&eacute;s : verser une PPV, mettre en place un accord d'int&eacute;ressement ou de participation, ou abonder un plan d&rsquo;&eacute;pargne, s&rsquo;il existe. Les entreprises individuelles et celles appliquant d&eacute;j&agrave; un dispositif de partage de la valeur au titre de l&rsquo;exercice consid&eacute;r&eacute; ne seront pas concern&eacute;es.

Prolongation des exonérations renforcées pour certaines entreprises, obligation pour les entreprises de 11 à moins de 50 salariés de verser une prime… La loi de Partage de la valeur prévoit des nouveautés.

Du nouveau sur la Prime « Macron »

Ils ont de jolis noms qui fleurent bien la France :&nbsp;Floreal, Vidoc, Voltis ou Artaban. Les <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/5-nouveaux-plants-de-vigne-resistants-aux-maladies" target="_blank" title="">c&eacute;pages r&eacute;sistants</a>&nbsp;sont d&rsquo;ailleurs 100 % fran&ccedil;ais, puisqu&rsquo;ils ont &eacute;t&eacute; con&ccedil;us sous l&rsquo;&eacute;gide de deux organismes de recherche nationaux, l&rsquo;Inrae et l&rsquo;IFV (Institut fran&ccedil;ais de la vigne et du vin). Ainsi, ils sont&nbsp;reconnus officiellement comme aptes &agrave; produire du vin fran&ccedil;ais, puisqu&rsquo;ils figurent au catalogue officiel des esp&egrave;ces et vari&eacute;t&eacute;s de plantes cultiv&eacute;es en France et sont class&eacute;s sur la liste des <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/huit-varietes-de-vigne-s-ajoutent-au-classement" target="_blank" title="">vari&eacute;t&eacute;s de vignes &agrave; raisin de cuve.</a>Pourtant, ces c&eacute;pages, obtenus par s&eacute;lection classique, ont un &laquo;&nbsp;petit quelque chose d&rsquo;exotique&nbsp;&raquo;&nbsp;: quelques g&egrave;nes leur viennent de cousins &laquo;&nbsp;sauvages&nbsp;&raquo;, comme Vitis lambrusca, Vitis amurensis, ou encore Vitis riparia, des sous-esp&egrave;ces de Vitis vinifera - vigne majoritaire en France -&nbsp;qui ne sont pas aptes, comme elles, &agrave; produire du vin de qualit&eacute;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/6/1/3/5993161-1-fre-FR/fe28b8ceb9f9-pccepagesres1-jpg" alt="Floreal est la vari&eacute;t&eacute; r&eacute;sistante au mildiou et &agrave; l&rsquo;o&iuml;dium la plus cultiv&eacute;e en France, avec pr&egrave;s de 700 ha. &copy;Inrae." height="313" width="469" /></figure>

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<h2>Quels avantages sur le Vitis vinifera ?</h2>Ces sous-esp&egrave;ces sauvages ont cependant un gros avantage sur le Vitis vinifera. Elles r&eacute;sistent aux deux fl&eacute;aux de la viticulture moderne que sont le <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dans-le-vignoble-bordelais-la-lutte-desesperee-face-au-mildiou" target="_blank" title="">mildiou </a>et l&rsquo;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/mildiou-et-oidium-ces-champignons-impacteront-ils-le-rendement" target="_blank" title="">o&iuml;dium</a>, des maladies fongiques capables de d&eacute;cimer des r&eacute;coltes et qui n&eacute;cessitent de nombreux traitements.En France, les vignes re&ccedil;oivent en moyenne 16 traitements fongicides par an (donn&eacute;es de 2016), qu&rsquo;elles soient en conduite conventionnelle ou biologique. Ce nombre &eacute;lev&eacute; de traitements n&rsquo;est pas &laquo;&nbsp;durable&nbsp;&raquo;, au regard de la<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-6-cles-pour-reussir-la-transition-agroecologique-d-une-exploitation-agricole" target="_blank" title=""> n&eacute;cessit&eacute; d&rsquo;une transition agro&eacute;cologique</a> et des &eacute;volutions r&eacute;glementaires qui l&rsquo;accompagnent, voire la devancent&nbsp;: &laquo;&nbsp;De plus en plus de substances actives se voient retirer leurs autorisations&nbsp;&raquo;, commente Etienne Goulet, directeur du p&ocirc;le Val de Loire &ndash; Centre de l&rsquo;IFV. &laquo;&nbsp;Face &agrave; cela, les vignerons peuvent envisager deux types de strat&eacute;gies&nbsp;: remplacer les traitements chimiques par des produits de biocontr&ocirc;le, ou employer du mat&eacute;riel v&eacute;g&eacute;tal r&eacute;sistant&nbsp;&raquo;. C&rsquo;est cette voie du mat&eacute;riel g&eacute;n&eacute;tique r&eacute;sistant qui est explor&eacute;e &agrave; l&rsquo;Inrae et l&rsquo;IFV depuis 25 ans. Floreal, Vidoc, Voltis et Artaban sont les premiers c&eacute;pages r&eacute;sistants cr&eacute;&eacute;s en France dans le cadre du programme Resdur, pour &laquo;&nbsp;r&eacute;sistance durable&nbsp;&raquo;&nbsp;: &laquo;&nbsp;leur r&eacute;sistance est durable car elle est port&eacute;e par au moins deux g&egrave;nes, donc elle est plus difficilement contournable par les champignons &raquo;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pour-faciliter-les-transitions-l-inao-assouplit-un-peu-les-cahiers-des-charges-des-aop-viticoles" target="_blank" title="">Pour faciliter les transitions, l&rsquo;INAO assouplit (un peu) les cahiers des charges des AOP viticoles</a>
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<h3>20 ans de s&eacute;lection</h3>Ces quatre c&eacute;pages sont arriv&eacute;s sur le march&eacute; en 2018 apr&egrave;s un tr&egrave;s long processus de recherche&nbsp;:&nbsp;&laquo; il faut environ 20 ans pour sortir une nouvelle vari&eacute;t&eacute;&nbsp;&raquo;, commente Etienne Goulet. Ce processus d&eacute;bute par une reproduction sexu&eacute;e, au cours de laquelle on fait se croiser deux vari&eacute;t&eacute;s porteuses de caract&eacute;ristiques diff&eacute;rentes que l&rsquo;on voudrait retrouver ensemble chez la nouvelle vari&eacute;t&eacute;. Les vignes &eacute;tant hermaphrodites, il faut castrer les vignes-m&egrave;res, puis les polliniser au pinceau avec le pollen d&rsquo;une autre vari&eacute;t&eacute;.Les p&eacute;pins des raisins ainsi obtenus produisent ensuite par germination des plantules qui repr&eacute;sentent un ensemble de g&eacute;nomes tr&egrave;s vari&eacute;s&nbsp;: une s&eacute;lection assist&eacute;e par marqueurs permet de ne garder que les plantules porteuses des g&egrave;nes d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t, en l&rsquo;occurrence les g&egrave;nes de r&eacute;sistance aux maladies fongiques. Apr&egrave;s quelque temps sous serre, ce mat&eacute;riel v&eacute;g&eacute;tal est ensuite mis en culture au champ, &agrave; raison de 5 ceps par g&eacute;notype. Ils sont &eacute;tudi&eacute;s pendant trois ans &agrave; partir de leur mise en production. Les candidats qui r&eacute;ussissent ce premier screening passent ensuite l&rsquo;&eacute;preuve de la VATE (Valeur agronomique, technologique et environnementale), &agrave; raison cette fois-ci de 90 ceps par g&eacute;notype, dans deux parcelles diff&eacute;rentes, suivis de nouveau pendant trois ans &agrave; partir de leur mise en production.L&rsquo;ensemble de ce processus dure une quinzaine d&rsquo;ann&eacute;es. S&rsquo;ajoutent ensuite trois &agrave; cinq ans pour l&rsquo;inscription, le classement de la vari&eacute;t&eacute; et sa mise &agrave; disposition aupr&egrave;s des p&eacute;pini&eacute;ristes pour multiplication. Toutefois le jeu en vaut la chandelle, car les vari&eacute;t&eacute;s r&eacute;sistantes s&eacute;duisent de plus en plus de vignerons&nbsp;: 2000 ha de vignes r&eacute;sistantes sont actuellement plant&eacute;s en France, dont 500 l&rsquo;ont &eacute;t&eacute; pour la seule ann&eacute;e 2023.<h3>Floreal&nbsp;: 700 ha en 2024</h3>La vari&eacute;t&eacute; Floreal est le bestseller du programme Resdur, avec pr&egrave;s de 700 ha &agrave; elle seule. &laquo;&nbsp;Elle plait beaucoup car elle est tr&egrave;s typ&eacute;e Sauvignon&nbsp;&raquo;, explique Etienne Goulet. Aux c&ocirc;t&eacute;s des vari&eacute;t&eacute;s fran&ccedil;aises Resdur, on trouve deux autres vari&eacute;t&eacute;s r&eacute;sistantes qui ont un certain succ&egrave;s, le Souvignier gris n&eacute; en Allemagne et le Sorelli n&eacute; en Italie. Etienne Goulet explique que la demande du terrain pour les vari&eacute;t&eacute;s r&eacute;sistantes est si forte que leur d&eacute;ploiement d&eacute;pend surtout de la disponibilit&eacute; du mat&eacute;riel v&eacute;g&eacute;tal chez les p&eacute;pini&eacute;ristes. L&rsquo;offre va d&rsquo;ailleurs progressivement s&rsquo;accroitre puisqu&rsquo;en 2022, cinq autres c&eacute;pages, issus du programme &laquo;&nbsp;Resdur 2&nbsp;&raquo; ont &eacute;galement re&ccedil;u leur autorisation d&rsquo;&ecirc;tre cultiv&eacute;es et de produire du vin&nbsp;: Coliris, Lilaro, Sirano, Selenor et Opalor. &laquo;&nbsp;Nous ambitionnons de sortir 3 &agrave; 4 vari&eacute;t&eacute;s, tous les trois ou quatre ans&nbsp;&raquo;.<h3>Ma&icirc;triser la pression fongique</h3>R&eacute;sistantes, ces vignes ne seront pas toutefois pas &laquo;&nbsp;z&eacute;ro traitement fongicide&nbsp;&raquo;. Pour que la r&eacute;sistance soit durable, il faut, malgr&eacute; tout, que la pression des maladies ne soit pas trop importante, car, en cas d&rsquo;infestation &eacute;lev&eacute;e, des souches de mildiou et d&rsquo;o&iuml;dium pourraient trouver comment contourner les r&eacute;sistances des vignes. &laquo;&nbsp;On conseille deux traitements antifongiques sur la saison. Les vignerons font part de leur tranquillit&eacute; avec ces c&eacute;pages&nbsp;: ils peuvent positionner ces traitements comme ils le souhaitent&nbsp;&raquo;.Reconnus officiellement comme aptes &agrave; produire du vin labellis&eacute; &laquo;&nbsp;vin de France&nbsp;&raquo;, les 4 c&eacute;pages sortis en 2018 ont aussi rapidement trouv&eacute; leur place dans les cahiers des charges des IGP (Indications g&eacute;ographiques prot&eacute;g&eacute;es). Elles sont d&eacute;sormais 23 &agrave; les avoir int&eacute;gr&eacute;s. Mieux encore, les tr&egrave;s select AOP (Appellation d&rsquo;origine prot&eacute;g&eacute;e) leur ont aussi ouvert la porte. D&eacute;j&agrave; 16 d&rsquo;entre elles ont &eacute;t&eacute; autoris&eacute;es par l&rsquo;Inao dans le cadre de la directive &laquo;&nbsp;VIFA&nbsp;&raquo; (Vari&eacute;t&eacute; d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t &agrave; fin d&rsquo;adaptation&nbsp;&raquo;) &agrave; les inscrire dans leur cahier des charges, dans la limite de 10 % des assemblages et 5 % des surfaces, et 5 autres en ont fait la demande et attendent la validation.

Fruits d’un programme de sélection mené par l’Inrae et l’IFV, les cépages résistants séduisent de plus en plus de vignerons français. Ils permettent de réduire de 90 % le nombre de traitements fongicides et de produire des vins de qualité.

Mildiou, oïdium, les cépages résistants gagnent du terrain

Fini de r&ecirc;ver, car cet outil existe !Ce sont d'ailleurs plusieurs&nbsp;outils qui existent. Ce sont des sondes d&eacute;di&eacute;es au pilotage de l'irrigation. Elles sont d&eacute;velopp&eacute;es par Weenat, entreprise fran&ccedil;aise sp&eacute;cialiste des solutions de m&eacute;t&eacute;o connect&eacute;e et d'agronomie de pr&eacute;cision.Aujourd&rsquo;hui, on vous explique&nbsp;pourquoi ces sondes sont l'outil incontournable pour piloter votre irrigation&nbsp;<h2>Parce que vous allez gagner du temps&nbsp;</h2>Pour aider les agriculteurs &agrave; irriguer moins et mieux, Weenat a imagin&eacute; deux capteurs pour le&nbsp;pilotage de l&rsquo;irrigation :-&nbsp;<a href="https://weenat.com/sonde-capacitive-irrigation/?utm_source=pleinchamp-publi" target="_blank">La sonde capacitive</a>&nbsp;qui mesure l&rsquo;humidit&eacute; du sol&nbsp;et sa temp&eacute;rature.-&nbsp;<a href="https://weenat.com/sonde-tensiometrique/?utm_source=pleinchamp-publi" target="_blank">Le tensiom&egrave;tre</a>&nbsp;qui mesure la force n&eacute;cessaire aux&nbsp;racines pour puiser l&rsquo;eau du sol, et la temp&eacute;rature du sol.Ces mesures, vous les visualisez directement dans l'application Weenat, sur votre t&eacute;l&eacute;phone ou votre ordinateur.&nbsp;R&eacute;sultat, termin&eacute;s les d&eacute;placements inutiles sur vos parcelles. Vous gagnez du temps dans la gestion de votre exploitation.&ldquo;Gr&acirc;ce aux tensiom&egrave;tres Weenat, le pilotage est plus facile et c&rsquo;est une &eacute;conomie d&rsquo;une heure par jour qui est r&eacute;alis&eacute;e durant le cycle v&eacute;g&eacute;tatif&rdquo;, confirme Jean-Michel Morille, agriculteur en Loire-Atlantique.&nbsp;<h2>Parce&nbsp;que vous allez faire des &eacute;conomies</h2>Tout d'abord parce qu&rsquo;il s&rsquo;agit d&rsquo;un investissement que vous allez vite rentabiliser. Et oui, piloter votre irrigation, c'est le meilleur moyen d'&eacute;conomiser du temps, de l'&eacute;nergie et de pr&eacute;server la ressource en eau.A tel point que pour certains agriculteurs, les sondes de pilotage de l&rsquo;irrigation sont rentabilis&eacute;es d&egrave;s la premi&egrave;re saison. Pour les autres, cela peut prendre plusieurs&nbsp;saisons. Mais&nbsp;au final, l&rsquo;irrigant est toujours gagnantOlivier Curel, arboriculteur dans le Vaucluse t&eacute;moigne : &ldquo;L&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re on avait des temps d&rsquo;arrosage sur du goutte-&agrave;-goutte qui &eacute;taient de 6h par jour et on s&rsquo;est aper&ccedil;u que c'&eacute;tait trop avec les sondes tensiom&eacute;triques Weenat. Cette ann&eacute;e, on est pass&eacute; &agrave; 2h par jour.&rdquo;Mais aussi, parce que gr&acirc;ce &agrave; des acteurs innovants comme Weenat, qui ont permis&nbsp;la d&eacute;mocratisation d'outils de pilotage de l'irrigation, il est possible d&rsquo;acheter des sondes d'irrigation &agrave; des prix tr&egrave;s attractifs.<h2>Parce que vous allez adorer sa simplicit&eacute;</h2>Piloter l&rsquo;irrigation n&rsquo;a jamais &eacute;t&eacute; aussi simple !&nbsp;&nbsp;Les mesures r&eacute;alis&eacute;es par les sondes sont directement disponibles dans l'application Weenat. Vous connaissez en temps r&eacute;el&nbsp;la teneur en eau de votre sol, depuis votre t&eacute;l&eacute;phone ou votre ordinateur.Et Weenat va encore plus loin. Car pour our aider les irrigants &agrave; prendre les bonnes d&eacute;cisions, l'entreprise&nbsp;a d&eacute;velopp&eacute; les <a href="https://weenat.com/oad/seuils-hydriques/" title="">Seuils Hydriques</a>&nbsp;: un outil d'aide &agrave; la d&eacute;cision pour vous permettre, d'un seul coup d'oeil, de savoir si vos cultures ont besoin d'eau.Comment &ccedil;a fonctionne ?&nbsp;Dans l'application Weenat, vous renseignez&nbsp;votre type de sol : sableux, limoneux, argileux, etc, et l&rsquo;outil traduit automatiquement les mesures de la sonde en un &eacute;tat de s&eacute;cheresse.&nbsp; 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/reference/6/3/8/2/5992836-1-fre-FR/f7450e82f75f-app-weenat-graphique-tensiometrie-web-jpg" alt="" height="539" width="600" /><figcaption>Vue de la tensiom&eacute;trie d&#039;une parcelle depuis l&#039;application Weenat</figcaption></figure>

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Les donn&eacute;es de votre sonde sont ensuite affich&eacute;es sous la forme d&rsquo;un graphique avec 4 seuils hydriques :- Saturation : le sol est gorg&eacute; d&rsquo;eau, il faut arr&ecirc;ter l&rsquo;irrigation.- Confort : le sol contient la bonne quantit&eacute; d&rsquo;eau, vous n&rsquo;avez rien de plus &agrave; faire.- Vigilance : le sol est un peu sec, il va falloir&nbsp;irriguer.- Stress hydrique : le sol est trop sec, il faut irriguer au plus vite.Le plus&nbsp;: vous pouvez param&eacute;trer des alertes afin d'&ecirc;tre pr&eacute;venu en cas de variation de seuil. R&eacute;sultat, vous savez&nbsp;quand d&eacute;marrer ou arr&ecirc;ter l&rsquo;irrigation, et vous gagnez en tranquillit&eacute;.St&eacute;phane Dahirel, exploitant en grandes cultures dans le Morbihan, utilise cet outil au quotidien pour optimiser ses apports en eau. &ldquo;Si on arrive en zone de stress hydrique, c&rsquo;est presque d&eacute;j&agrave; trop tard. C&rsquo;est pour &ccedil;a que j&rsquo;ai param&eacute;tr&eacute; une alerte qui me pr&eacute;vient au cas o&ugrave; je manque de vigilance&rdquo;, explique l'agriculteur.&nbsp;<h2>Vous voulez aller plus loin ?</h2> 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/main_image/2/0/8/2/5992802-1-fre-FR/a2e3f5a52c5a-bandeau-livre-blanc-irrigation-site-2-jpg" alt="" height="176" width="586" /></figure>

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D&eacute;couvrez comment irriguer moins et mieux gr&acirc;ce &agrave; notre guide d&eacute;di&eacute; ! Vous y trouverez :- &nbsp;Toutes les informations pour r&eacute;ussir &agrave; choisir la meilleure solution pour votre exploitation : la&nbsp;sonde capacitive&nbsp;ou les&nbsp;tensiom&egrave;tres- Deux &eacute;tudes de cas d&eacute;taillant&nbsp;l'interpr&eacute;tation des courbes en fonction des sondes et des syst&egrave;mes d'irrigation- Des conseils pour une installation optimum de votre sonde d'irrigation<a href="https://weenat.com/cap-precision/?utm_source=pleinchamp-publi" title="">T&eacute;l&eacute;charger&nbsp;</a>notre guide

L'irrigation c'est technique. Et à chaque saison, les deux mêmes questions reviennent : 
> "Quand dois-je irriguer ?"
> "Quelle quantité d'eau dois-je apporter à mes cultures ?"

Si seulement vous aviez un outil pour suivre l'état hydrique de vos sols et visualiser l'impact d'une pluie ou d'une irrigation sur vos cultures...

Pourquoi piloter votre irrigation avec les sondes Weenat ?

La tonne &eacute;quivalent de CO2&nbsp;: tel est l&rsquo;&eacute;talon qui mat&eacute;rialise l&rsquo;empreinte carbone de chacun d&rsquo;entre nous, g&eacute;n&eacute;r&eacute;e, &agrave; notre corps d&eacute;fendant, par nos activit&eacute;s vitales sinon essentielles : se nourrir, se loger, se d&eacute;placer. C&rsquo;est cette m&ecirc;me tonne &eacute;quivalent CO2 qui jauge l&rsquo;empreinte carbone des entreprises, agricoles et non agricoles. A une nuance pr&egrave;s&nbsp;: l&rsquo;agriculture est, avec la sylviculture, la seule activit&eacute; &eacute;conomique &agrave; pouvoir agir sur le levier de la s&eacute;questration du carbone, &agrave; telle enseigne qu&rsquo;il suffirait d&rsquo;augmenter <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-carbone-des-sols-sous-l-aeil-des-satellites" target="_blank">le stockage annuel de 4 pour 1000</a> sur toute la profondeur du sol pour compenser les &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre (GES) produits par la plan&egrave;te en un an. Toutes les autres entit&eacute;s - particuliers, associations, entreprises, collectivit&eacute;s - ne peuvent &laquo;&nbsp;que&nbsp;&raquo; tenter de r&eacute;duire leurs &eacute;missions, un levier dont les exploitations agricoles ne sont pas exon&eacute;r&eacute;es bien entendu, et qui transparait en bonne et due forme dans leur bilan carbone.<h2>Carbioz, &laquo;&nbsp;l&rsquo;IGP des cr&eacute;dits carbone&nbsp;&raquo;</h2>C&rsquo;est l&agrave; o&ugrave; les pouvoirs publics, avec la neutralit&eacute; carbone en ligne de mire en 2050, entrent en sc&egrave;ne avec le Label bas-carbone (LBC). Cr&eacute;&eacute; en 2018, le LBC permet aux entreprises, collectivit&eacute;s et associations souhaitant contribuer &agrave; la neutralit&eacute; globale au-del&agrave; de la r&eacute;duction de leurs propres &eacute;missions, de se porter acqu&eacute;reuses de ces cr&eacute;dits carbone dits &laquo; volontaires &raquo; issus des projets de transition d&rsquo;autres acteurs, pour ne pas dire des agriculteurs. Sous l&rsquo;&eacute;gide de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/video-decarboner-par-l-agriculture-l-enjeu-de-france-carbon-agri" target="_blank">France Carbon Agri</a>, la profession s&rsquo;en empare d&egrave;s 2019, &agrave; travers plusieurs appels &agrave; projet ciblant <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/761-tonnes-de-carbone-en-moins-et-une-grosse-bouffee-d-oxygene" target="_blank">les &eacute;levages bovins</a>, puis <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/label-bas-carbone-jouer-sur-les-engrais-pour-limiter-les-gaz-a-effet-de-serre" target="_blank">les grandes cultures</a>, en attendant l&rsquo;approbation des m&eacute;thodologies appliqu&eacute;es aux ovins, aux porcins ou encore &agrave; la viticulture. Probl&egrave;me&nbsp;: les projets manquent de visibilit&eacute; et les acheteurs, principalement des multinationales, portent tr&egrave;s majoritairement leurs choix sur des cr&eacute;dits carbone g&eacute;n&eacute;r&eacute;s aux antipodes. L&rsquo;antidote s&rsquo;appelle <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/complement-de-revenus-vendez-votre-carbone" target="_blank">Carbioz</a> et vise &agrave; stimuler la demande de cr&eacute;dits carbone en circuits courts, autrement dit au c&oelig;ur des territoires. &laquo;&nbsp;Carbioz, c'est&nbsp;l&rsquo;IGP des cr&eacute;dits carbone&nbsp;&raquo;, r&eacute;sume Samuel Vandaele, pr&eacute;sident de France Carbon Agri.<h2>Structuration et massification</h2>Association du Cr&eacute;dit agricole et de France Carbon Agri, Carbioz est le tiers de confiance entre agriculteurs et contributeurs (entreprises, collectivit&eacute;s locales...), fournissant aux deux parties tous les gages de conformit&eacute;, de transparence, de tra&ccedil;abilit&eacute;, tout en simplifiant les proc&eacute;dures via <a href="https://carbioz.fr/" target="_blank">la plateforme internet</a>. La d&eacute;marche, relay&eacute;e dans les territoires par l&rsquo;ensemble des Caisses r&eacute;gionales de la banque verte, va b&eacute;n&eacute;ficier d&rsquo;un coup de pouce r&egrave;glementaire, avec la directive dite &laquo; CSRD &raquo; (Corporate Sustainability Reporting Directive), qui impose aux entreprises de publier leur bilan carbone et de d&eacute;finir une trajectoire de r&eacute;duction d&rsquo;&eacute;missions de GES. Carbioz va ainsi permettre de structurer et de massifier la transition des exploitations agricoles, dont les premiers retours d&rsquo;exp&eacute;rience d&eacute;montrent que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/credits-carbone-les-clients-repondent-present-et-le-prix-augmente" target="_blank">l&rsquo;efficience environnementale se conjugue avec l&rsquo;efficience &eacute;conomique</a>.Le malaise et la crise agricole de ces derniers mois ont rappel&eacute; &agrave; nos concitoyens que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/du-malaise-a-la-pause-les-enseignements-d-une-crise-agricole-inedite">les agriculteurs d&eacute;tenaient la cl&eacute; de nos frigos et de nos restos</a>. Avec Carbioz, ils vont aussi les percevoir en acteurs de la d&eacute;carbonation et de la pr&eacute;servation des &eacute;cosyst&egrave;mes, Carbioz ayant vocation &agrave; commercialiser d&rsquo;autres prestations environnementales, relatives &agrave; la biodiversit&eacute;, &agrave; la qualit&eacute; de l&rsquo;eau ou encore &agrave; la qualit&eacute; des sols.&nbsp;Mais l&agrave;, &laquo;&nbsp;la tonne &eacute;talon&nbsp;&raquo; fait encore d&eacute;faut.

[Edito] L’association du Crédit agricole et de France Carbon Agri a vocation à faire décoller le marché des crédits carbone volontaires, par la stimulation de la demande en circuits courts, sans exclure la valorisation d’autres services environnementaux rendus par les agriculteurs.

Carbioz, la plateforme carbone qui compte en faire plus que des tonnes

Michelin sera le partenaire &laquo;&nbsp;premium&nbsp;&raquo; du prochain DeutzFahrmer Festival, indique Deutz-Fahr. &laquo;&nbsp;Ce partenariat r&eacute;sulte d'une vision commune, centr&eacute;e sur la proximit&eacute; avec les agriculteurs et une pr&eacute;sence terrain forte. Les deux marques sont d&eacute;termin&eacute;es &agrave; fournir des solutions innovantes qui r&eacute;pondent aux besoins sp&eacute;cifiques des professionnels agricoles, en leur offrant des produits fiables et performants&nbsp;&raquo;.<h2>Road-show</h2>Le DeutzFahrmer Festival est un road-show au cours duquel Deutz-Fahr pr&eacute;sente en dynamique les derni&egrave;res &eacute;volutions de ses gammes de tracteurs. En 2023, le DeutzFahrmer Festival avait fait &eacute;tape dans neuf d&eacute;partements au cours des mois d&rsquo;avril et mai. Le constructeur d&eacute;voilera prochainement le parcours 2024 de la caravane, qui marquera les dix ans du road-show.

Deutz-Fahr et Michelin s’apprêtent à réaliser un mini-tour de France pour présenter leurs gammes complètes respectives.

Michelin partenaire du DeutzFahrmer Festival

&laquo;&nbsp;En fe&#769;vrier, la situation est stable par rapport au mois pre&#769;ce&#769;dent. L&rsquo;e&#769;tat des nappes est ge&#769;ne&#769;ralement satisfaisant : 36% des points d&rsquo;observation sont sous les normales mensuelles, 18% sont comparables et 46% sont au-dessus (contre respectivement 39%, 15% et 46% en janvier). La situation est plus favorable que celle observe&#769;e l&rsquo;anne&#769;e dernie&#768;re, en fe&#769;vrier 2023, ou&#768; 80% des niveaux e&#769;taient situe&#769;s sous les normales. Seules les nappes du Languedoc et du Roussillon conservent des niveaux plus bas qu&rsquo;en fe&#769;vrier 2023&nbsp;&raquo;. Tel est le condens&eacute; de la situation hydrologique dress&eacute; par le Bureau de recherches g&eacute;ologiques et mini&egrave;res (BRGM) en date du 1er mars. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/9/7/1/5991798-1-fre-FR/318d15ba299f-carte-jpg" alt="Niveau des nappes et tendances &eacute;volutives en date du 1er mars 2024 (Source : BRGM)" height="1484" width="1350" /><figcaption>Niveau des nappes et tendances &eacute;volutives en date du 1er mars 2024 (Source : BRGM)</figcaption></figure>

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L&rsquo;e&#769;tat des nappes en fe&#769;vrier demeure he&#769;te&#769;roge&#768;ne. Les niveaux sont satisfaisants, de mode&#769;re&#769;ment hauts a&#768; tre&#768;s hauts, au sud-ouest, de la Bretagne a&#768; l&rsquo;ouest du Massif central et aux Pyre&#769;ne&#769;es-Atlantiques et au nord-est, de l&rsquo;Artois aux valle&#769;es alpines. Les niveaux sont de mode&#769;re&#769;ment bas a&#768; comparables aux normales mensuelles sur une bande centrale s&rsquo;e&#769;tendant de la Normandie a&#768; la Corse. Enfin, les niveaux sont moins satisfaisants, de bas a&#768; tre&#768;s bas sur le sud de l&rsquo;Alsace, le couloir de la Sao&#770;ne, le sud du Massif central, le Languedoc et le Roussillon. <aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fonds-d-investissement-hydraulique-agricole-le-guichet-est-ouvert" target="_blank" title="">Fonds d&rsquo;investissement hydraulique agricole&nbsp;: le guichet est ouvert</a>
</aside>
La situation des nappes de l&rsquo;aquif&egrave;re multicouche du Roussillon et des calcaires karstifi&eacute;s du massif des Corbi&egrave;res reste extr&ecirc;mement d&eacute;grad&eacute;e, avec des niveaux tr&egrave;s bas, cons&eacute;quence de d&eacute;ficits pluviom&eacute;triques depuis plus d&rsquo;un an. Certains points observent des niveaux en baisse continue depuis mai 2022 et atteignent des niveaux historiquement bas.

L’état des nappes est satisfaisant sur une grande partie du territoire, du fait d’un début de période de recharge arrosé. Mais il est défavorable, avec des niveaux bas à très bas, sur les nappes inertielles du Sundgau et du couloir de la Saône et sur les nappes du Languedoc, du sud du Massif central au littoral, et du Roussillon.

Niveau des nappes : la recharge ralentit en février

Pr&eacute;sent&eacute; &agrave; l&rsquo;automne dernier, le <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/haies-un-pacte-pour-repartir-d-une-feuille-verte" target="_blank">Pacte en faveur de la haie</a> entre dans sa phase op&eacute;rationnelle. Les premiers appels &agrave; projet (AAP) &laquo; Aide &agrave; la plantation et &agrave; la gestion durable des haies &raquo; ont &eacute;t&eacute; lanc&eacute;s d&eacute;but mars dans les r&eacute;gions Nouvelle-Aquitaine, Grand-Est et Martinique, avant de s&rsquo;&eacute;tendre &agrave; la totalit&eacute; des r&eacute;gions hexagonales et ultramarines. Pilot&eacute;s par les DRAAF, les appels &agrave; projets peuvent emprunter une approche individuelle et/ou territoriale, autrement dit s&rsquo;adresser aux agriculteurs &agrave; titre individuel (personnes physiques et morales) sinon &agrave; un consortium d&rsquo;acteurs rassemblant sous sa coupe des projets de plantation coop&eacute;ratifs.<h2>Les taux d&rsquo;aide et les travaux &eacute;ligibles</h2>Le taux d&rsquo;aide &laquo;&nbsp;conseill&eacute;&nbsp;&raquo;, laiss&eacute; &agrave; l&rsquo;appr&eacute;ciation des DRAAF, est de 80% mais il peut &ecirc;tre port&eacute; jusqu&rsquo;&agrave; 100%, pour &laquo;&nbsp;renforcer le caract&egrave;re incitatif de la mesure, en particulier dans les r&eacute;gions o&ugrave; la dynamique de plantation n&rsquo;est pas encore suffisamment &eacute;tablie&nbsp;&raquo; selon les termes de l&rsquo;instruction technique minist&eacute;rielle. Les d&eacute;penses &eacute;ligibles aux aides couvrent&nbsp;:- les travaux pr&eacute;paratoires au chantier de plantation&nbsp;: pr&eacute;paration du sol, piquetage, cr&eacute;ation d&rsquo;un talus, d&rsquo;une bande enherb&eacute;e, mise en de&#769;fens, paillage)- les travaux li&eacute;s &agrave; la plantation, &agrave; savoir l&rsquo;achat et la mise en place des plants pour haies de tout type (un rang, deux rangs, sur talus ou &agrave; plat, etc.) et d&rsquo;alignements d&rsquo;arbres intraparcellaires (avec une densit&eacute; comprise entre 30 et 100 arbres/ha), le tuteurage et la protection- les travaux d&rsquo;entretien sur les haies et arbres implant&eacute;s (taille de formation, regarnissage, etc.), pour une dur&eacute;e maximale de 3 saisons de v&eacute;g&eacute;tation post-plantation.L&rsquo;appel &agrave; projet m&eacute;nage &eacute;galement une aide aux travaux de r&eacute;g&eacute;n&eacute;ration naturelle assist&eacute;e (RNA) r&eacute;alis&eacute;s &agrave; titre exp&eacute;rimental, et dans la limite de 10 % de l&rsquo;ensemble du projet de plantation dans l&rsquo;exploitation agricole.<h2>Une logique de projets livr&eacute;s &laquo; cl&eacute; en main &raquo;</h2>Un plancher minimum d&rsquo;assiette &eacute;ligible est fix&eacute; &agrave; 1500 euros par projet et les travaux doivent &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute;s au plus tard deux ans apr&egrave;s la d&eacute;cision juridique d&rsquo;obtention de l&rsquo;aide. &laquo;&nbsp;Dans un objectif de simplification, l&rsquo;aide a &eacute;t&eacute; pens&eacute;e pour &ecirc;tre la plus incitative et simple possible pour les agriculteurs, dans une logique de projets livr&eacute;s "cl&eacute; en main", pr&eacute;cise le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture. La mise en &oelig;uvre d&rsquo;un bar&egrave;me national pour les d&eacute;penses &eacute;ligibles devraient participer de la simplification.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/haies-dans-quels-cas-peut-on-les-arracher" target="_blank" title="">Haies : dans quels cas peut-on les arracher ?</a>
</aside>
L&#700;Afac-Agroforesteries, qui avait lanc&eacute; en 2023 un &laquo;&nbsp;appel de la haie&nbsp;&raquo; &eacute;voque &laquo;&nbsp;un tournant historique&nbsp;&raquo; &agrave; propos du Pacte en faveur de la haie, se r&eacute;jouissant notamment du soutien &agrave; l&rsquo;entretien des haies. &laquo; Stopper le d&eacute;clin des haies, c&#700;est avant tout avant tout encourager l&rsquo;adoption de pratiques de gestion durable des haies pour qu&rsquo;elles soient en bon &eacute;tat &eacute;cologique et qu&rsquo;elles puissent rendre les services attendus&nbsp;&raquo;, a r&eacute;agi son pr&eacute;sident Philippe Hirou dans un communiqu&eacute;.Les appels &agrave; projet &nbsp;&laquo; Aide &agrave; la plantation et &agrave; la gestion durable des haies &raquo; mobilisent un budget de 94 millions d&rsquo;euros sur un total de 110 millions cr&eacute;dit&eacute;s pour l&rsquo;ann&eacute;e 2024. Par ailleurs, 11 millions d&rsquo;euros sont allou&eacute;s aux futurs appels &agrave; projets de la fili&egrave;re aval, notamment pour la valorisation des produits de la haie (bois-&eacute;nergie et bois-construction).<h2>Un observatoire et une simplification l&eacute;gislative et r&eacute;glementaire</h2>En 2023, un rapport du Conseil g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;agriculture, de l&rsquo;alimentation et des espaces ruraux (CGAAER) r&eacute;v&eacute;lait que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-haie-un-objet-encore-trop-largement-enjambe-et-pietine" target="_blank">20.000 km de de haies disparaissent bon an mal an du paysage agricole fran&ccedil;ais</a>, en d&eacute;pit des dispositifs de soutien existants tels que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pac-2023-2027-tout-sur-l-ecoregime" target="_blank">le bonus &eacute;cor&eacute;gime</a> et la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/jachere-la-commission-europeenne-decrete-une-exemption-partielle-pour-2024" target="_blank">BCAE 8</a>.Parmi les 24 mesures du Plan d&rsquo;action du Pacte en faveur de la haie figure la cr&eacute;ation d&rsquo;un observatoire, port&eacute; par l&rsquo;IGN et destin&eacute; &agrave; assurer un suivi qualitatif et quantitatif dans le temps et dans l&rsquo;espace du lin&eacute;aire. Un r&eacute;f&eacute;rentiel cartographique national sera ainsi cr&eacute;&eacute; d&rsquo;ici &agrave; la fin de l&rsquo;ann&eacute;e.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/role-du-bocage-mares-et-haies-retiennent-l-eau-dans-les-parcelles" target="_blank" title="">R&ocirc;le du bocage : mares et haies retiennent l&rsquo;eau dans les parcelles</a>
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Le Projet de loi d&rsquo;orientation pour la souverainet&eacute; agricole et le Renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations en agriculture, qui sera pr&eacute;sent&eacute; en Conseil des ministres le 29&nbsp;mars, actera quant &agrave; lui une simplification l&eacute;gislative et r&eacute;glementaire, dans l&rsquo;objectif de s&eacute;curiser les propri&eacute;taires et gestionnaires de haies. La simplification vise &laquo;&nbsp;une gestion dynamique dans le temps et dans l&rsquo;espace&nbsp;&raquo; des haies ainsi que leur valorisation, &laquo;&nbsp;tout en pr&eacute;servant les services &eacute;cologiques qu&rsquo;elles fournissent ainsi que leur multifonctionnalit&eacute;&nbsp;&raquo;, indique le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture. La mise en place d&rsquo;un guichet unique d&rsquo;instruction est aussi &agrave; l&rsquo;ordre du jour afin &laquo;&nbsp;de gagner en lisibilit&eacute;, en coh&eacute;rence, et de mieux prot&eacute;ger et valoriser les haies &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle nationale&nbsp;&raquo;.

Les premiers appels à projet pour planter et gérer durablement les haies sont lancés, avec à la clé un budget de 94 millions d’euros et un taux d’aide de 80%, voire 100%. Objectif : enregistrer un gain net de 50.000 km de linéaire d’ici à 2030.

Pacte en faveur de la haie : à vos souris, bêches, plantez !

Mardi 12 mars, le Crédit Agricole et France Carbon Agri ont inauguré leur plateforme numérique commune de vente et d'achat de crédits carbone, Carbioz.

Complément de revenus : vendez votre carbone !

Le coq Marcel, qui a failli finir &agrave; la casserole dans une cocotte pour son chant matinal. Son cousin Maurice interdit de claironner, et&nbsp;cet &eacute;leveur dans l&rsquo;Oise condamn&eacute; &agrave; verser 100 000 euros de dommages et int&eacute;r&ecirc;ts&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-champs-peri-urbains-fabuleux-espaces-de-rencontre-avec-les-citadins" target="_blank" title="">aux riverains </a>incommod&eacute;s par les bruits et les&nbsp;odeurs de ses vaches&hellip; Ces situations ubuesques ne manquent pas,&nbsp;mais il n&rsquo;y en aura sans doute pas de nouvelles. En effet, le S&eacute;nat a adopt&eacute; la proposition de loi visant &agrave; adapter le droit de la responsabilit&eacute; civile aux enjeux actuels&nbsp;pour mieux r&eacute;pondre au quotidien des agriculteurs.&nbsp;<h2>Mettre fin aux "faux proc&egrave;s"</h2>Adopt&eacute;e &agrave; l'Assembl&eacute;e nationale en d&eacute;cembre dernier, consult&eacute;e le 12 mars 2024 au S&eacute;nat, la loi visant &agrave; att&eacute;nuer&nbsp;les conflits de voisinage a &eacute;t&eacute; approuv&eacute;e le soir m&ecirc;me. Elle porte sur les nuisances agricoles et la multiplication des recours abusifs. Ce texte a pour objectif de limiter les conflits de voisinage entre n&eacute;o-ruraux et les agriculteurs, mais aussi de d&eacute;sengorger les tribunaux. Le ministre de la Justice, &Eacute;ric Dupont-Moretti, largement favorable &agrave; cette loi pour contrer les &ldquo;faux proc&egrave;s&rdquo;, avait d&eacute;clar&eacute; au salon de l&rsquo;agriculture : &ldquo;il ne faut pas qu'on emmerde les gens qui travaillent. (...) Si on n'aime pas la campagne, on reste en ville. Et si on va &agrave; la campagne, on s'adapte &agrave; la campagne qui pr&eacute;existe&rdquo;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <h3><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/crise-agricole-les-ultimes-reponses-du-gouvernement" target="_blank" title="">Crise agricole : les ultimes r&eacute;ponses du gouvernement</a></h3>
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<h3>L&rsquo;ant&eacute;riorit&eacute; fait d&eacute;sormais loi</h3>Port&eacute;e par la d&eacute;put&eacute;e Renaissance du Morbihan, Nicole Le Peih, la loi sur la responsabilit&eacute; civile aux enjeux actuels,&nbsp;&ldquo;troubles anormaux de voisinage&rdquo; a &eacute;t&eacute; adapt&eacute;e et &eacute;largie. D&eacute;sormais, elle ne se limite&nbsp;plus seulement aux&nbsp;&ldquo;activit&eacute;s &eacute;conomiques&rdquo;, mais s&rsquo;&eacute;tend d&eacute;sormais aux &ldquo;activit&eacute;s agricoles&rdquo;. Cette&nbsp;&eacute;volution&nbsp;majeure offre un&nbsp;soulagement car la d&eacute;cision finale n'est plus&nbsp;laiss&eacute;e &agrave; la libre appr&eacute;ciation des juges.&nbsp;L&rsquo;amendement stipule d&eacute;sormais que : si l&rsquo;activit&eacute; agricole &eacute;tait d&eacute;j&agrave; en place avant l&rsquo;installation d&rsquo;une personne se sentant l&eacute;s&eacute;e, l&rsquo;agriculteur est d&eacute;gag&eacute; de toute responsabilit&eacute;.<h3>&Eacute;volution de votre exploitation agricole :&nbsp;vous n&rsquo;aurez plus &agrave; craindre les plaintes de vos voisins.</h3>&nbsp;Jusqu&rsquo;ici, l&rsquo;&eacute;volution d&rsquo;une exploitation agricole n&rsquo;&eacute;tait pas non plus&nbsp;permise. &ldquo;L'amendement vise &agrave; s&eacute;curiser juridiquement l&rsquo;&eacute;volution naturelle de la vie d&rsquo;une exploitation agricole, c&rsquo;est-&agrave;-dire une activit&eacute; qui peut &ecirc;tre amen&eacute;e &agrave; &eacute;voluer, se diversifier ou bien s'accro&icirc;tre, dans la limite o&ugrave; cette &eacute;volution n'entra&icirc;ne pas une aggravation substantielle du trouble pr&eacute;existant&rdquo;. La responsabilit&eacute; ne sera pas engag&eacute;e non plus en cas de changement effectu&eacute; pour &ldquo;la mise en conformit&eacute;&rdquo; de l&rsquo;exploitation avec la r&eacute;glementation ou s'il n'est pas constat&eacute; "une aggravation substantielle du trouble par sa nature ou son intensit&eacute;".&nbsp;<h3>Une loi en bonne voie, mais prudence !&nbsp;</h3>Soutenue par le gouvernement &agrave; la&nbsp;suite des&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/a-toulouse-la-colere-des-agriculteurs-occitans-ne-faiblit-pas" target="_blank" title="">multiples manifestations du&nbsp;monde agricole</a>, la loi n'est pas encore en vigueur.&nbsp;D&eacute;put&eacute;s et s&eacute;nateurs devront d&eacute;sormais s'accorder sur un texte de compromis lors d'une commission mixte paritaire (CMP).<h3>Privil&eacute;gier le vivre ensemble&nbsp;</h3>Le manque de communication et l'ignorance de certains aboutissent &agrave; des situations conflictuelles et douloureuses. Aujourd'hui, les agriculteurs b&eacute;n&eacute;ficient d'une protection juridique, il est donc crucial que chacun se renseigne sur la r&eacute;alit&eacute; de la campagne, tandis que les agriculteurs doivent communiquer davantage sur leur m&eacute;tier, trop souvent m&eacute;connu du grand public. &nbsp;Consultez notre guide ci-dessous pour en savoir plus sur les outils de communication &agrave; disposition&nbsp;:&nbsp;<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <h2><a href="https://www.pleinchamp.com/les-guides/le-numerique-l-allie-des-agriculteurs-pour-communiquer~des-outils-pour-communiquer-au-quotidien" target="_blank" title="">Des outils pour communiquer au quotidien</a></h2>
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S’installer à la campagne, c’est accepter son environnement. La loi visant à protéger les agriculteurs contre les recours abusifs ne permettra plus à un nouvel arrivant de porter plainte contre des nuisances agricoles d’une exploitation si elle existait avant son installation.

La poule caquette, l’agneau bêle et le cochon couine. Vos voisins sont agacés ? Tant pis, les recours abusifs, c’est fini.

Faire le deuil de la formule magique&nbsp;&laquo;&nbsp;un probl&egrave;me phyto, une solution&nbsp;phyto&nbsp;&raquo; au profit d&rsquo;une approche combinatoire prenant en compte la complexit&eacute; du vivant que le changement climatique ne manque pas d&rsquo;exacerber&nbsp;: tel est le d&eacute;fi &agrave; relever pour tenter de ma&icirc;triser les bioagresseurs en alliant les imp&eacute;ratifs de respect des &eacute;cosyst&egrave;mes et de s&eacute;curit&eacute; alimentaire. Ce nouveau paradigme est encore largement &agrave; inventer et s&rsquo;il repose en grande partie sur les acteurs de l&rsquo;agrofourniture, l&rsquo;Etat entend y prendre sa part en mobilisant son bras arm&eacute; scientifique qu&rsquo;est l&rsquo;INRAE et en impulsant plusieurs programmes de recherche, le tout cr&eacute;dit&eacute; de moyens financiers.<h2>S&eacute;lection g&eacute;n&eacute;tique, biocontr&ocirc;le et biostimulation</h2>Au <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-sia-2024-un-60eme-meuglant-et-un-festival-d-oreillette-s" target="_blank">salon de l&rsquo;Agriculture</a>, le gouvernement a ainsi lanc&eacute; le programme de recherche (PEPR) &laquo; S&eacute;lection v&eacute;g&eacute;tale avanc&eacute;e pour faire face au d&eacute;fi climatique et &agrave; la transition agro&eacute;cologique &raquo; ainsi que le Grand d&eacute;fi biocontr&ocirc;le et biostimulation. Le premier, subventionn&eacute; &agrave; hauteur de 30 millions d&rsquo;euros et sous l&rsquo;&eacute;gide de l&rsquo;INRAE, vise &agrave; coordonner et soutenir &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle nationale l&rsquo;ensemble des acteurs de la recherche en s&eacute;lection v&eacute;g&eacute;tale au service de la transition agro&eacute;cologique.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/nouvelles-techniques-genomiques-ou-y-a-du-gene-y-a-de-la-plaie" target="_blank" title="">Nouvelles techniques g&eacute;nomiques : o&ugrave; y a du g&egrave;ne, y a... de la plaie</a>
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Le second vise &agrave; acc&eacute;l&eacute;rer l&rsquo;innovation fran&ccedil;aise en mati&egrave;re de biocontr&ocirc;le et de biostimulation, &agrave; p&eacute;renniser un collectif d&rsquo;acteurs publics et priv&eacute;s autour de ces leviers des transitions agricoles et &agrave; inventer de nouveaux mod&egrave;les d&rsquo;affaires permettant de d&eacute;ployer l&rsquo;usage de ces leviers. Pilot&eacute; par l&rsquo;Association pour le biocontr&ocirc;le et la biostimulation pour l&rsquo;agro&eacute;cologie (ABBA), il b&eacute;n&eacute;ficie d&rsquo;un financement de 42 millions d&rsquo;euros, auxquels s&rsquo;ajoutent 18 millions d&rsquo;euros de contribution du secteur priv&eacute;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/legumes-biocontrole-et-pulverisation-de-precision-se-rencontrent-pour-optimiser-les-traitements" target="_blank" title="">L&eacute;gumes : biocontr&ocirc;le et pulv&eacute;risation de pr&eacute;cision se rencontrent pour optimiser les traitements</a>
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<h2>De l&rsquo;armoire phyto au tiroir phyto</h2>Toujours au salon de l&rsquo;Agriculture, le gouvernement a lev&eacute; le voile sur les premiers projets du Parsada, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-lutte-integree-pivot-des-plans-d-action-pour-dejouer-les-impasses-phytosanitaires" target="_blank">le Plan d&rsquo;action strat&eacute;gique pour l&rsquo;anticipation du potentiel retrait de substances actives au niveau europ&eacute;en et le d&eacute;veloppement de techniques alternatives pour la protection des cultures</a>. Lanc&eacute; en 2023, il est destin&eacute; &agrave; anticiper l&rsquo;&eacute;ventuel retrait du march&eacute; &agrave; court et moyen termes de certaines substances actives probl&eacute;matiques pour la sant&eacute; et/ou pour l&rsquo;environnement &agrave; l&rsquo;&eacute;chelon europ&eacute;en. Pas moins de 75 substances seraient sur la sellette, susceptibles de r&eacute;duire l&rsquo;armoire phyto &agrave; un tiroir phyto. Le gouvernement a d&eacute;gag&eacute; un budget de 146 millions d&rsquo;euros destin&eacute;s &agrave; financer 14 plans d&rsquo;action ciblant les couples fili&egrave;res / bioagresseurs les plus critiques. Les deux premiers projets cibl&eacute;s sont port&eacute;s par Arvalis pour les grandes cultures et par l&rsquo;interprofession fran&ccedil;aise des l&eacute;gumes en conserve et surgel&eacute;s (Unilet). L&rsquo;INRAE planche par ailleurs sur un projet transversal visant &agrave; d&eacute;velopper de nouvelles solutions de r&eacute;gulation et biocontr&ocirc;le d&rsquo;insectes ravageurs pour plusieurs familles de cultures.

Le gouvernement alloue 30 et 42 millions d’euros à la recherche, respectivement en sélection végétale et en biosolutions, complétant le budget de 146 millions d’euros consacré au Parsada, le Plan d’action stratégique pour l’anticipation du potentiel retrait de substances actives au niveau européen et le développement de techniques alternatives pour la protection des cultures.

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