<h2>PAC 2023-2027 &ndash; 1er pilier : &eacute;volution des DPB</h2>Dans la PAC actuelle, le Droit &agrave; Paiement de Base correspond &agrave; un montant d&rsquo;aide &agrave; l&rsquo;hectare. Ce montant peut varier d&rsquo;une exploitation &agrave; une autre.Dans la nouvelle programmation, les DPB deviennent les ABR&nbsp;: Aide de Base au Revenu.Le fonctionnement de ces ABR sera le m&ecirc;me que les DPB&nbsp;; un montant d&rsquo;aide &agrave; l&rsquo;hectare.Dans le but d&rsquo;avoir une harmonisation des ABR, la convergence des aides est r&eacute;activ&eacute;e.Cela signifie que&nbsp;:<ul><li>les ABR inf&eacute;rieurs &agrave; la moyenne de 128&euro;/ha seront r&eacute;&eacute;valu&eacute;s &agrave; la hausse durant la programmation pour atteindre 85% de la moyenne.</li><li>Les ABR sup&eacute;rieurs &agrave; la moyenne seront r&eacute;&eacute;valu&eacute;s &agrave; la baisse dans la limite de 30% de leur valeur de base.</li></ul><h2>PAC 2023-2027 &ndash; 1er pilier : paiement vert</h2>Dans la PAC actuelle, le paiement vert regroupe 3 crit&egrave;res&nbsp;:<ul><li>Maintenir des prairies permanentes</li><li>Respecter la diversit&eacute; des cultures</li><li>Avoir 5 % de surfaces d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;ts &eacute;cologiques</li></ul>Dans la nouvelle programmation, ces 3 crit&egrave;res seront int&eacute;gr&eacute;s &agrave; la conditionnalit&eacute; (pr&eacute;sent&eacute;e dans un autre article de ce hors-s&eacute;rie) et le paiement vert est remplac&eacute; par les &eacute;co-r&eacute;gimes avec 2 niveaux de paiements&nbsp;:<ul><li>Eco-r&eacute;gime standard, valoris&eacute; &agrave; 60&euro;/ha.</li><li>Eco-r&eacute;gime sup&eacute;rieur, valoris&eacute; &agrave; 82&euro;/ha.</li></ul>Sachez qu&rsquo;il n&rsquo;est pas obligatoire de rentrer dans un &eacute;co-r&eacute;gime.<a href="https://www.agriculteurs-85.fr/15-12-2021/pac-2023-2027-1er-pilier/" target="_blank">Lire la suite ici</a>

La PAC 2023-2027 apporte des changements non négligeables sur plusieurs points de la programmation. Le 1er pilier regroupe les DPB (droits à paiements de base), le paiement vert, le paiement redistributif, le paiement jeune agriculteur et les aides couplées animales et végétales.

PAC 2023-2027 : les nouveautés règlementaires du 1er pilier

Ce qu&rsquo;il faut savoirLa conditionnalit&eacute; est actuellement compos&eacute;e de 7 r&egrave;gles de base appel&eacute;es BCAE &ndash; Bonnes Conditions Agricoles et Environnementales.Dans le cadre de la nouvelle PAC, ces BCAE passeront &agrave; 9. En effet, les crit&egrave;res qui permettaient de toucher le paiement vert seront int&eacute;gr&eacute;s &agrave; la conditionnalit&eacute;. Ce qui signifie que ces crit&egrave;res devront &ecirc;tre respect&eacute;s sans recevoir de compensation financi&egrave;re.PAC 2023-2027 : la transition du &laquo;&nbsp;paiement vert&nbsp;&raquo; dans la conditionnalit&eacute;Afin de b&eacute;n&eacute;ficier du paiement vert de l&rsquo;actuelle PAC, il est n&eacute;cessaire de respecter les crit&egrave;res suivants&nbsp;:<ul><li>Maintenir un ratio r&eacute;gional de prairie permanente par rapport &agrave; la surface agricole</li><li>Ne pas labourer les prairies &lsquo;sensibles&rsquo; (zones Natura 2000)</li><li>Respecter un minimum de 5 % de surface d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t &eacute;cologie (SIE)</li><li>Respecter une diversit&eacute; d&rsquo;assolement</li></ul>A compter de la nouvelle programmation PAC, ces crit&egrave;res devront &ecirc;tre respect&eacute;s d&rsquo;office. Ils seront pr&eacute;sent&eacute;s de la mani&egrave;re suivante&nbsp;:<ul><li>BCAE 1&nbsp;: Maintien du ratio r&eacute;gional Prairie permanente sur la Surface Agricole. Le ratio annuel ne doit pas diminuer de plus de 5% par rapport au ratio de r&eacute;f&eacute;rence.</li></ul><a href="https://www.agriculteurs-85.fr/15-12-2021/pac-2023-2027-conditionnalite/" target="_blank">Lire la suite ici</a> &nbsp;

La conditionnalité regroupe les règles que tout agriculteur, bénéficiaire de la PAC ou non, doit respecter. La nouvelle programmation PAC 2023-2027 apporte des modifications sur ces règles.

PAC 2023-2027 : la super conditionnalité

PAC 2023-2027 : fili&egrave;re vaches laiti&egrave;resMarie et ses 4 associ&eacute;s ont 170 vaches laiti&egrave;res et 270 ha de SAU en zone de plaine.<a href="https://www.agriculteurs-85.fr/15-12-2021/pac-2023-2027-filieres/" target="_blank">Lire la suite ici</a>PAC 2023-2027 : fili&egrave;re vaches allaitantesAlbert est exploitant individuel sur 155ha en syst&egrave;me allaitant 100% herbe avec aide ICHN et MAEC.Application sur une exploitation vaches allaitantes et laiti&egrave;resMarie, Damien et leurs parents sont install&eacute;s en GAEC. Ils ont 105 VL, 50 VA et 180ha.<a href="https://www.agriculteurs-85.fr/15-12-2021/pac-2023-2027-filieres/" target="_blank">Lire la suite ici</a>PAC 2023-2027 : fili&egrave;re grandes culturesLudovic est en EARL sur 222ha en grandes cultures.<a href="https://www.agriculteurs-85.fr/15-12-2021/pac-2023-2027-filieres/" target="_blank">Lire la suite ici</a>Application sur une exploitation&nbsp;maraich&egrave;reCamille produits des l&eacute;gumes sur 2ha en agriculture biologique.<a href="https://www.agriculteurs-85.fr/15-12-2021/pac-2023-2027-filieres/" target="_blank">Lire la suite ici</a>

Découvrez ci-dessous l’application de la PAC 2023-2027 (Politique Agricole Commune) en Vendée, selon les différentes filières agricoles, à travers ces différentes études de cas (fictives).

La PAC 2023-2027 selon les filières agricoles

Quelle place pour le ma&iuml;s grain dans les assolements&nbsp;? Si la r&eacute;ponse pouvait &ecirc;tre mitig&eacute;e lors des derni&egrave;res ann&eacute;es, entre mauvaises r&eacute;coltes et prix en berne, ce n&rsquo;est plus le cas en 2021. Selon la derni&egrave;re estimation d&rsquo;Arvalis en date du 10 novembre, les rendements de ma&iuml;s ont enregistr&eacute; un record &agrave; 110 qtx/ha lors de la derni&egrave;re r&eacute;colte. Dans le d&eacute;tail, ils s&rsquo;&eacute;tablissent &agrave; 12,3 t/ha en irrigu&eacute; et 10,1 t/ha sans irrigation. &laquo;&nbsp;Je suis tr&egrave;s heureux que nous ayons battu un record de rendement en 2021 avec un contexte prix assez favorable&nbsp;&raquo;, a comment&eacute; Daniel Peyraube, pr&eacute;sident de l&rsquo;AGPM, lors d&rsquo;un webinaire organis&eacute; par Corteva en partenariat avec le groupe R&eacute;ussir le 7 d&eacute;cembre. C&rsquo;est en effet tout le caract&egrave;re exceptionnel de cette moisson abondante : les prix sont &eacute;galement au rendez-vous.Le niveau de prix actuel du ma&iuml;s n&rsquo;avait pas &eacute;t&eacute; vu depuis les ann&eacute;es 2012, voir 2010. Apr&egrave;s une baisse des cours, li&eacute;e &agrave; ceux du p&eacute;trole, pendant le premier confinement, les prix ont entam&eacute; une ascension folle avec un pic cet &eacute;t&eacute;. Depuis, ils se sont l&eacute;g&egrave;rement affaiss&eacute; mais sans vraiment redescendre. Une tendance que Beno&icirc;t Fayot du cabinet Tallage explique par &laquo;&nbsp;une demande mondiale qui ne cesse de cro&icirc;tre alors que la production stagne&nbsp;&raquo;. Dans un contexte de demande chinoise qui devrait rester important, il pr&eacute;voit un affaissement de seulement 10 &agrave; 20% du prix du ma&iuml;s pour la prochaine campagne.Pour autant, Daniel Peyraube se dit d&eacute;j&agrave; vigilant pour 2022. Il pense au co&ucirc;t des intrants, notamment le gaz et l&rsquo;engrais. Pour Flore Delsarte, responsable projet chez Corteva, m&ecirc;me avec une hausse des charges de 25%, gr&acirc;ce au niveau de prix actuel, le ma&iuml;s reste rentable du fait de sa capacit&eacute; &agrave; utiliser l&rsquo;azote pour faire du rendement.<h2 class="Standard">L&rsquo;avenir du ma&iuml;s se joue &agrave; Bruxelles</h2>Si les conditions de culture et les prix sont deux facteurs importants pour le d&eacute;veloppement du ma&iuml;s grain, les d&eacute;cisions autour de la nouvelle PAC sont tout aussi d&eacute;cisives. Une premi&egrave;re version des &eacute;co-r&eacute;gimes en 2018 pr&eacute;voyait que la culture principale soit diff&eacute;rente chaque ann&eacute;e, excluant de facto les ma&iuml;siculteurs en monoculture. Or, ces aides repr&eacute;senteront 25 &agrave; 30% des DPB dans la nouvelle PAC. &laquo;&nbsp;Nous avons fait entendre la voix du ma&iuml;s pour que tous les producteurs puissent activer tous leurs droits&nbsp;&raquo;, souligne Daniel Peyraube. Un travail de fond qui a pay&eacute; puisque le Plan national strat&eacute;gique (PSN) pr&eacute;voit que la rotation puisse inclure les couverts v&eacute;g&eacute;taux, ce qui permet aux exploitations en monoculture d&rsquo;acc&eacute;der aux &eacute;co-r&eacute;gimes. Ce PSN est en attente de validation &agrave; l&rsquo;&eacute;chelon europ&eacute;en.Le pr&eacute;sident de l&rsquo;AGPM se f&eacute;licite &agrave; ce sujet du grand pas franchi sur la mise en place de couverts v&eacute;g&eacute;taux depuis six &agrave; sept ans. &laquo;&nbsp;Lorsque qu&rsquo;un ma&iuml;siculteur a battu son ma&iuml;s, le travail n&rsquo;est pas termin&eacute;. Il l&rsquo;est quand le couvert est implant&eacute; correctement. Cette strat&eacute;gie de r&eacute;colte pr&eacute;coce pour l&rsquo;implantation des couverts et la lutte contre les aflatoxines, c&rsquo;est quelque chose que les producteurs de ma&iuml;s doivent absolument s&rsquo;approprier. Je vois encore parfois trop de craintes l&agrave;-dessus&nbsp;&raquo;, insiste-t-il.<h2 class="Standard">Un ma&iuml;s stockeur de carbone</h2>Si le ma&iuml;s offre des avantages &eacute;conomiques dans la rotation, il a &eacute;galement des atouts environnementaux. &laquo;&nbsp;On peut associer &eacute;conomie et environnement &agrave; partir du moment o&ugrave; on met de l&rsquo;agronomie&nbsp;&raquo;, affirme Fr&eacute;d&eacute;ric Thomas, agriculteur et expert en agriculture de conservation des sols. Pour lui, le ma&iuml;s est une plante qui r&eacute;pond parfaitement aux enjeux de stockage du carbone dans les sols. En effet, son cycle estival correspond &agrave; la meilleure irradiation lorsqu&rsquo;il y a le plus d&rsquo;&eacute;nergie &agrave; capter mais surtout au pic de min&eacute;ralisation des sols. &laquo;&nbsp;En France, le syst&egrave;me naturel dominant, c&rsquo;est la for&ecirc;t. C&rsquo;est une v&eacute;g&eacute;tation qui pousse l&rsquo;&eacute;t&eacute;. Le ma&iuml;s n&rsquo;est pas en incoh&eacute;rence avec les syst&egrave;mes naturels&nbsp;&raquo;, assure-t-il.L&rsquo;insertion de couvert entre deux ma&iuml;s permet d&rsquo;augmenter encore cet aspect de captation du carbone. Fr&eacute;d&eacute;ric Thomas imagine un syst&egrave;me avec deux couverts successifs. Le premier, de type &eacute;t&eacute;, est implant&eacute; juste apr&egrave;s la moisson. Il est ensuite r&eacute;implant&eacute; &agrave; l&rsquo;automne avec une dominante l&eacute;gumineuse pour fixer des quantit&eacute;s d&rsquo;azote plus importantes au printemps avant le semis du ma&iuml;s. Une exp&eacute;rimentation sur le sujet a permis un record de captation de 350 unit&eacute;s d&rsquo;azote par hectare. &laquo;&nbsp;On peut m&ecirc;me envisager une certaine forme d&rsquo;autonomie avec une rotation ma&iuml;s/couvert&nbsp;&raquo;, imagine le sp&eacute;cialiste de l&rsquo;ACS.

Après une année exceptionnelle en terme de volume et de prix, le maïs grain confirme son importance pour les agriculteurs français. Dans les systèmes en monoculture, la rotation maïs-couvert s’impose comme un modèle économiquement et écologiquement viable.

Tous les voyants au vert pour la culture de maïs grain

En collaboration avec l&rsquo;ARDEPAL (Association R&eacute;gionale de D&eacute;veloppement des Elevages de Petits Animaux en Limousin), une r&eacute;union d&rsquo;information a &eacute;t&eacute; propos&eacute;e ce 06 d&eacute;cembre &agrave; l&rsquo;ensemble des &eacute;leveurs caprins creusois. L&rsquo;objectif de cette rencontre &eacute;tait de remettre en place la section caprine de GDS Creuse, d&rsquo;harmoniser les actions aupr&egrave;s des &eacute;leveurs et de redynamiser l&rsquo;utilisation des outils.Un suivi de la prophylaxie assur&eacute; par la DDETSPPLa prophylaxie en Creuse se d&eacute;roule de mani&egrave;re quinquennale avec une rotation au niveau des communes. Dans les &eacute;levages concern&eacute;s sont &agrave; pr&eacute;lever tous les m&acirc;les de plus de 6 mois et 25 % des femelles avec un minimum de 50 (toutes les femelles si l&rsquo;&eacute;levage compte moins de 50 animaux). Chaque &eacute;leveur re&ccedil;oit un courrier d&rsquo;information lui pr&eacute;cisant la demande de r&eacute;alisation. De son cot&eacute;, son v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire re&ccedil;oit la liste des communes concern&eacute;es par la prophylaxie et le Document d&rsquo;Accompagnement des Pr&eacute;l&egrave;vements (DAP) de chaque &eacute;levage. Seuls les petits cheptels peuvent y d&eacute;roger, soit les d&eacute;tenteurs de 5 petits ruminants (au plus) de plus de 6 mois, qui ne disposent pas de SIRET associ&eacute; &agrave; un code NAF &laquo; production animale &raquo;, qui ne d&eacute;tiennent pas d&rsquo;autres esp&egrave;ces sensibles &agrave; la brucellose (exemple : bovins) et qui ne proc&egrave;dent &agrave; aucune vente, pr&ecirc;t ou mise en pension d&rsquo;animaux dans d&rsquo;autres troupeaux.La visite sanitaire obligatoire sur le th&egrave;me du registre d&rsquo;&eacute;levagePour la campagne 2021-2022, la visite sanitaire obligatoire (r&eacute;alis&eacute;e par le v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire) en fili&egrave;re petits ruminants s&rsquo;int&eacute;resse au registre d&rsquo;&eacute;levage, en particulier aux sections consacr&eacute;es &agrave; l&rsquo;enregistrement des traitements et des visites. L&rsquo;objectif de cette visite est donc pour l&rsquo;&eacute;leveur et son v&eacute;t&eacute;rinaire de trouver ensemble des solutions pratiques et personnalis&eacute;es pour d&rsquo;une part que le renseignement du registre d&rsquo;&eacute;levage, aussi bien par l&rsquo;&eacute;leveur que par le v&eacute;t&eacute;rinaire, tende vers l&rsquo;exhaustivit&eacute; et pour d&rsquo;autre part am&eacute;liorer les pratiques li&eacute;es &agrave; l&rsquo;identification des jeunes animaux et &agrave; la d&eacute;claration des mouvements. La campagne concerne tous les &eacute;levages poss&eacute;dant plus de 20 caprins reproducteurs ainsi que les ateliers d&rsquo;engraissement de plus de 25 chevreaux.La &laquo;&nbsp;boite &agrave; outils&nbsp;&raquo; GDS Creuse, mieux la conna&icirc;tre pour optimiser son utilisation<ol><li>Le tiers-payant int&eacute;gral ruminant. En Creuse, les analyses sont faites au Laboratoire D&eacute;partemental d&rsquo;Analyse d&rsquo;Ajain. En tant qu&rsquo;interlocuteur privil&eacute;gi&eacute; par le volume d&rsquo;activit&eacute; apport&eacute;, GDS Creuse a sign&eacute; pour ses adh&eacute;rents des conventions qui permettent de b&eacute;n&eacute;ficier de tarifs n&eacute;goci&eacute;s. Ainsi, nous avons mis en place le &laquo;&nbsp;tiers-payant int&eacute;gral&nbsp;&raquo; pour les ruminants. Le LDA nous facture toutes les analyses &laquo;&nbsp;ruminants&nbsp;&raquo; et nous vous les refacturons au tarif global n&eacute;goci&eacute; par GDS Creuse, d&eacute;duction faite d&rsquo;&eacute;ventuelles prises en charge.</li><li>Le plan pathologies &eacute;mergentes. Il offre un appui technique et financier &agrave; tout &eacute;levage confront&eacute; &agrave; une pathologie de groupe (avortements, parasitisme, maladies respiratoires&hellip;). Les frais des visites et des pr&eacute;l&egrave;vements sont pris en charge &agrave; hauteur de 50 % par GDS Creuse.</li><li>Le kit avortement. Il permet la mise en &eacute;vidence d&rsquo;un agent infectieux lors d&rsquo;&eacute;pisode abortif pour les maladies suivantes&nbsp;: toxoplasmose, chlamydiose et fi&egrave;vre Q avec une prise en charge de 50 % du montant des analyses sur l&rsquo;avort&eacute;e et 100 % sur les cong&eacute;n&egrave;res, avec le soutien de la FRGDS Nouvelle-Aquitaine.</li><li>Le kit parasitologie. Une aide de 50 % du montant des analyses intervient avec des pr&eacute;l&egrave;vements r&eacute;alis&eacute;s et identifi&eacute;s de mani&egrave;re INDIVIDUELLE. C&rsquo;est le laboratoire (LDA) qui r&eacute;alisera le m&eacute;lange. Une mention &laquo;&nbsp;m&eacute;lange r&eacute;alis&eacute; au LDA&nbsp;&raquo; est notifi&eacute;e sur le rapport d&rsquo;analyse. C&rsquo;est ce qui valide la prise en charge de 50%. Les analyses sont fa&icirc;tes &agrave; partir d&rsquo;un m&eacute;lange de minimum 5 pr&eacute;l&egrave;vements.</li><li>Le Billet de Garantie Conventionnelle&nbsp;(BGC). La plupart des maladies &laquo;&nbsp;s&rsquo;ach&egrave;tent&nbsp;&raquo;, notamment les maladies abortives. Le BGC est un document par lequel le vendeur et l&rsquo;acheteur discutent sur le statut des animaux et du cheptel. Lors de r&eacute;alisation de recherches, une prise en charge de 50 % des frais d&rsquo;analyses.</li><li>Les autocontr&ocirc;les fermiers. Nous vous apportons une prise en charge 50 % des frais d&rsquo;analyses r&eacute;alis&eacute;es au LDA.</li><li>La formation &laquo;&nbsp;&eacute;leveur infirmier&nbsp;&raquo;. Elle se d&eacute;roule selon un module de base qui comporte deux journ&eacute;es&nbsp;: la premi&egrave;re sur le th&egrave;me de &laquo;&nbsp;l&rsquo;examen de l&rsquo;animal malade&nbsp;&raquo; et la seconde sur &laquo;&nbsp;le m&eacute;dicament v&eacute;t&eacute;rinaire et le carnet sanitaire&nbsp;&raquo;. Une partie pratique en exploitation (r&eacute;alisation de gestes techniques ou analyse de la pharmacie) est associ&eacute;e &agrave; une partie th&eacute;orique. Cette formation se d&eacute;roule par groupe de 12 &agrave; 15 &eacute;leveurs.</li><li>Les autodiagnostics bios&eacute;curit&eacute;.&nbsp;Le r&eacute;seau des GDS a mis au point une plaquette et un guide sp&eacute;cifique destin&eacute;s aux &eacute;levages de caprins, afin d&rsquo;aider les &eacute;leveurs &agrave; pr&eacute;venir l&rsquo;introduction de maladies dans leur troupeau. La bios&eacute;curit&eacute; est le principal outil de pr&eacute;vention sanitaire &agrave; disposition des &eacute;leveurs. Face &agrave; un facteur de risque, il y a souvent plusieurs moyens pour limiter ou &eacute;liminer ce risque. C&rsquo;est &agrave; l&rsquo;&eacute;leveur de d&eacute;cider ce qui est le plus appropri&eacute; pour son &eacute;levage parmi les solutions propos&eacute;es ou d&rsquo;autres qu&rsquo;il imaginera. Les mesures doivent &ecirc;tre efficaces et pratiques.</li></ol>L&rsquo;&eacute;leveur d&eacute;termine quels sont les facteurs de risque particuliers de son &eacute;levage, les hi&eacute;rarchise et d&eacute;cide des mesures essentielles &agrave; mettre en place, dans un calendrier adapt&eacute; &agrave; ses contraintes. Ce guide, mais aussi les outils de formation, de communication, d&rsquo;audit et d&rsquo;auto&eacute;valuation produits par le groupe d&rsquo;experts, contribuent &agrave; cet objectif. Nous sommes &agrave; vos c&ocirc;t&eacute;s pour vous accompagner dans la mise en place dans votre &eacute;levage. Ces grilles, sont &agrave; votre disposition, vous pouvez les retrouver sur notre site&nbsp;: <a href="http://www.gdscreuse.fr/?p=8430">http://www.gdscreuse.fr/?p=8430</a>.<ol><li>La visite de tout nouvel install&eacute;. Cette visite d&rsquo;information et de conseils sanitaires est propos&eacute;e pour pr&eacute;senter &agrave; l&rsquo;&eacute;leveur les actions de GDS Creuse, avec notamment &laquo;&nbsp;la bo&icirc;te &agrave; outils&nbsp;&raquo; et faire le point sur la situation de l&rsquo;&eacute;levage. Elle se d&eacute;roule dans les deux ann&eacute;es qui suivent l&rsquo;installation. A l&rsquo;issue de la visite, GDS Creuse remet &agrave; l&rsquo;&eacute;leveur un carnet de bons qui permet le financement d&rsquo;analyses (coprologie&hellip;).</li></ol>Une poursuite de la mobilisation de tous dans le cadre de notre concept &laquo;&nbsp;Le sanitaire&hellip; j&rsquo;adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo; GDS Creuse et l&rsquo;ARDEPAL vous sensibilisent &agrave; l&rsquo;utilisation des diff&eacute;rents outils tout en s&rsquo;appuyant sur leurs conseils techniques. Votre adh&eacute;sion (forfait pour les petits d&eacute;tenteurs et recensement pour les professionnels) vous permet de b&eacute;n&eacute;ficier des outils mis &agrave; votre disposition. Pour plus de renseignements, n&rsquo;h&eacute;sitez pas &agrave; nous contacter.Marien BATAILLE &ndash; GDS Creuse &ndash; <a href="http://www.gdscreuse.fr/">www.gdscreuse.fr</a>&nbsp;La paratuberculose caprine. Un impact sanitaire et &eacute;conomique majeurC&rsquo;est une pathologie majeure en &eacute;levage caprin mais des mesures sanitaires coupl&eacute;es &eacute;ventuellement &agrave; la vaccination permettent de la g&eacute;rer. Bien connue en &eacute;levage bovin, cette pathologie reste encore sous-diagnostiqu&eacute;e, d&rsquo;autant que les sympt&ocirc;mes cliniques sont peu caract&eacute;ristiques (cf. article du 03/03/2021 - La paratuberculose caprine).GDS Creuse &agrave; vos c&ocirc;t&eacute;s pour l&rsquo;assainissement des cheptels infect&eacute;sDans les cheptels o&ugrave; la paratuberculose caprine est identifi&eacute;e et si l&rsquo;&eacute;leveur souhaite mettre en place un plan d&rsquo;assainissement, une visite initiale est programm&eacute;e avec le v&eacute;t&eacute;rinaire de l&rsquo;&eacute;levage. Cela permet de faire le point sur les diff&eacute;rents facteurs de risque, proposer des mesures correctrices et si l&rsquo;option de la vaccination est retenue, nous accompagnons le v&eacute;t&eacute;rinaire pour les proc&eacute;dures de commande du vaccin. En compl&eacute;ment, une prise en charge de 2 euros par animal vaccin&eacute; est accord&eacute;e.&nbsp;

Maîtrise sanitaire collective en élevage caprin : Comme pour toutes ses sections, GDS Creuse, guichet unique du sanitaire multi-espèces, propose des actions pour les éleveurs caprins.

Section caprine GDS Creuse. Des outils pour vous accompagner

C&rsquo;est ce que toute une profession et toute une r&eacute;gion redoutaient&nbsp;: l&rsquo;influenza aviaire a &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute;e le 16 d&eacute;cembre dans un &eacute;levage du Sud-Ouest, plus pr&eacute;cis&eacute;ment sur la commune de Manciet, situ&eacute;e &agrave; l&rsquo;Ouest du d&eacute;partement du Gers. L&rsquo;&eacute;levage de canards pr&ecirc;ts &agrave; gaver a depuis &eacute;t&eacute; d&eacute;peupl&eacute; et d&eacute;sinfect&eacute;. Afin de limiter les risques de diffusion du virus, deux &eacute;levages en lien &eacute;pid&eacute;miologique avec le premier foyer vont &ecirc;tre d&eacute;peupl&eacute;s, ainsi que cinq autres &eacute;levages de palmip&egrave;des situ&eacute;s dans les 3 km autour du foyer. Une zone de protection de 3 km et une zone de surveillance de 10 km ont par ailleurs &eacute;t&eacute; instaur&eacute;es par le Pr&eacute;fet du Gers. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/1/9/1/4281916-1-fre-FR/455aad7bdff1-capture-d-e-cran-2021-12-17-a-14-15-42-jpg" alt="Les zones r&eacute;glement&eacute;es li&eacute;es aux foyers et cas sauvages IAHP d&eacute;tect&eacute;s en France en date du 16 d&eacute;cembre (Source : minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture)" height="1134" width="1700" /><figcaption>Les zones r&eacute;glement&eacute;es li&eacute;es aux foyers et cas sauvages IAHP d&eacute;tect&eacute;s en France en date du 16 d&eacute;cembre (Source : minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture)</figcaption></figure>

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<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Le risque d&rsquo;une 4&egrave;me &eacute;pid&eacute;mie en six ans</h2>Depuis le mois d&rsquo;ao&ucirc;t dernier, les virus de l&rsquo;influenza aviaire circulent activement en Europe par l&rsquo;interm&eacute;diaire des oiseaux migrateurs. En France, un premier &eacute;levage situ&eacute; dans le Nord avait &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute; le 26 novembre dernier, puis six autres dans ce m&ecirc;me d&eacute;partement.L&rsquo;arriv&eacute;e du virus dans le Sud-Ouest est porteuse d&rsquo;une lourde menace pour les &eacute;levages, notamment pour la fili&egrave;re foie gras. Au c&oelig;ur de l&rsquo;hiver 2020-2021, l&rsquo;&eacute;pid&eacute;mie s&rsquo;&eacute;tait d&eacute;clar&eacute;e le 6 d&eacute;cembre dans un &eacute;levage des Landes, apr&egrave;s une premi&egrave;re vague de 8 foyers d&eacute;tect&eacute;s en Corse. Trois d&eacute;partements, &agrave; savoir les Landes, le Gers et les Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques, ont concentr&eacute; 95% des cas. L&rsquo;&eacute;pid&eacute;mie s&rsquo;est traduite par l&rsquo;abattage pre&#769;ventif de 1,1 million de volailles, le d&eacute;peuplement pr&eacute;ventif de 2,2 millions de volailles et le d&eacute;faut de mise en place de 4 millions de canards.Selon un rapport r&eacute;cent du Conseil g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;agriculture, de l&rsquo;alimentation et des espaces ruraux (CGAAER), consacr&eacute; &agrave; la piste vaccinale, sans compter les moyens humains, l&rsquo;&eacute;pizootie de 2020-2021 a co&ucirc;t&eacute; &agrave; l&rsquo;Etat entre 201 et 226 millions d&rsquo;euros, dont 155 &agrave; 170 millions d&rsquo;euros de compensation pour pertes de production et 46 &agrave; 56 millions d&rsquo;euros au titre des indemnisations sanitaires.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/quelle-place-pour-la-vaccination-contre-l-influenza-aviaire" target="_blank" title="">Quelle place pour la vaccination contre l&rsquo;influenza aviaire ?</a>
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<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Nouvelle strat&eacute;gie de pr&eacute;vention et de lutte</h2>Au cours des cinq derniers hivers, la grippe aviaire a frapp&eacute; les &eacute;levages &agrave; trois reprises, apr&egrave;s une p&eacute;riode de r&eacute;pit de dix ans comprise entre 2006 et l&rsquo;hiver 2015-2016.Suite &agrave; la derni&egrave;re &eacute;pid&eacute;mie, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a d&eacute;fini une nouvelle strat&eacute;gie de pr&eacute;vention et de lutte, qui s&rsquo;est traduite par deux arr&ecirc;t&eacute;s dat&eacute;s du 29 septembre 2021, ainsi qu&rsquo;une nouvelle gouvernance de crise.La nouvelle l&eacute;gislation impose la mise &agrave; l&rsquo;abri des volailles (poules, pintades, dindes) et des palmip&egrave;des partout sur le territoire d&egrave;s lors que le risque de grippe aviaire est consid&eacute;r&eacute; comme &eacute;lev&eacute;. En situation de risque mod&eacute;r&eacute;, la mise &agrave; l&rsquo;abri s&rsquo;impose pour les volailles situ&eacute;es en Zone &agrave; risque particulier (ZRP), soit 5319 communes correspondant &agrave; des zones humides ou des couloirs de migrations de l&rsquo;avifaune) et pour les palmip&egrave;des situ&eacute;s en Zone &agrave; risque de diffusion, soit 538 communes r&eacute;parties sur neuf d&eacute;partements (32, 40, 44, 47, 49, 64, 65, 79, 85).La Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne et le Modef ont d&eacute;clar&eacute; leur opposition &agrave; cette nouvelle l&eacute;gislation, synonyme d&rsquo;enferment prolong&eacute; des volailles, en contradiction avec les cahiers des charges &laquo;&nbsp;plein air&nbsp;&raquo;. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-conf-et-le-modef-deposent-un-recours-contre-les-arretes-anti-grippe-aviaire">Ces deux organisations ont d&eacute;pos&eacute; un recours en r&eacute;f&eacute;r&eacute; devant le Conseil d&rsquo;Etat</a>, qui doit rendre sa d&eacute;cision incessamment sous peu.

Un foyer d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) de type H5N1 a été confirmé le 16 décembre dans un élevage de canards prêts à gaver situé à Manciet dans le Gers, annonce le ministère de l’Agriculture. C’est le 8ème identifié au sein d’un élevage depuis le 26 novembre, les sept autres étant localisés dans le Nord.

Le Sud-Ouest aux prises avec son premier foyer de grippe aviaire

Le 14 d&eacute;cembre au petit matin, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/znt-les-agriculteurs-manifestent-devant-le-conseil-d-etat" target="_blank">environ 300 agriculteurs ont manifest&eacute; devant le Conseil d&rsquo;Etat</a>, un lieu interdit &agrave; toute manifestation. Celle organis&eacute;e par la FNSEA Grand Bassin Parisien et les JA Ile-de-France &eacute;tait de fait non d&eacute;clar&eacute;e. Les manifestants, qui n&rsquo;ont commis aucune d&eacute;gradation, ont &eacute;t&eacute; rapidement dispers&eacute;s mais environ 70 d&rsquo;entre eux ont tout de m&ecirc;me pass&eacute; une partie de la journ&eacute;e en garde &agrave; vue.Les agriculteurs entendaient d&eacute;noncer la d&eacute;cision du Conseil d&rsquo;Etat relative aux Zones non trait&eacute;es (ZNT), remettant en cause l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; et le d&eacute;cret du 29 d&eacute;cembre 2019 concernant la mise sur le march&eacute; et l&rsquo;utilisation des produits phytos.<h2>Du principe de pr&eacute;caution au principe d&rsquo;inaction</h2>S&rsquo;appuyant sur une recommandation de l&rsquo;Agence nationale de s&eacute;curit&eacute; sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), le Conseil d&rsquo;Etat exige que la distance minimale entre les habitations et les zones d&rsquo;&eacute;pandage soit port&eacute;e de 5 m&egrave;tres &agrave; 10 m&egrave;tres pour les produits class&eacute;s CMR (canc&eacute;rog&egrave;nes, mutag&egrave;nes, reprotoxiques) en cultures basses (c&eacute;r&eacute;ales, l&eacute;gumes...). Cette injonction vaut pour tous les CMR, ind&eacute;pendamment de leur caract&egrave;re av&eacute;r&eacute;, pr&eacute;sum&eacute; ou suspect&eacute;, ce qui fait dire &agrave; la FNSEA que le principe de pr&eacute;caution s&rsquo;est m&ucirc; en principe d&rsquo;inaction.Du point de vue des ZNT, la r&eacute;glementation actuelle ne fait pas le distinguo entre les produits class&eacute;s et non class&eacute;s CMR. Elle liste tout de m&ecirc;me une s&eacute;rie de produits affichant une mention pr&eacute;occupante <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/actualites-generales~znt-la-feuille-de-route-pour-les-traitements-de-printemps" target="_blank" title="">pour lesquelles la ZNT est de 20 m&egrave;tres incompressibles</a>. Pour m&eacute;moire, les cultures hautes se voient appliquer une ZNT de 10 m&egrave;tres.<h2>Des ZNT probablement revues &agrave; la hausse</h2>Ce n&rsquo;est pas tout. Le Conseil d&rsquo;&Eacute;tat estime que les chartes d&rsquo;engagements d&rsquo;utilisation doivent pr&eacute;voir l&rsquo;information des r&eacute;sidents et des personnes pr&eacute;sentes &agrave; proximit&eacute; des zones d&rsquo;&eacute;pandage en amont de l&rsquo;utilisation des pesticides. Rappelons que les chartes permettent de r&eacute;duire les ZNT de 10 m&egrave;tres &agrave; 5 m&egrave;tres et de 5 m&egrave;tres &agrave; 3 m&egrave;tres moyennant la mise en &oelig;uvre de techniques limitant la d&eacute;rive. Enfin, le Conseil d&rsquo;Etat juge que la r&eacute;glementation doit inclure des mesures de protection pour les personnes travaillant &agrave; proximit&eacute; d&rsquo;une zone d&rsquo;utilisation de pesticides, ce que la r&egrave;glementation en vigueur ne pr&eacute;voit pas.Vu les injonctions du Conseil d&rsquo;Etat, on voit mal comment des ZNT de 10 m&egrave;tres ne vont pas s&rsquo;imposer aux CMR, comment les chartes ne vont pas voler en &eacute;clat et comment les ZNT ne vont pas inclure les lieux de travail, en plus des lieux d&rsquo;habitation. L&rsquo;&eacute;ch&eacute;ance approche, le gouvernement ayant jusqu&rsquo;au 29 janvier 2022 pour r&eacute;&eacute;crire son arr&ecirc;t&eacute;. D&rsquo;o&ugrave; l&rsquo;alerte de la FNSEA et des JA. Mais la juridiction administrative qu&rsquo;est le Conseil d&rsquo;Etat n&rsquo;est pas le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture.

[Edito] L’action du 14 décembre devant le Conseil d’Etat tranche avec l’accointance du syndicat majoritaire pour la politique agricole gouvernementale. A moins qu’en l’espèce, la FNSEA ne se soit mue en lanceur d’alerte.

ZNT : la FNSEA prend ses distances avec l’Etat

Le 7 f&eacute;vrier 2020, le Conseil d&rsquo;&Eacute;tat enjoignait le gouvernement de mettre en &oelig;uvre des recommandations formul&eacute;es par l&rsquo;Agence nationale de s&eacute;curit&eacute; sanitaire de l&rsquo;alimentation, de l&rsquo;environnement et du travail (Anses). Dans son avis du 26 novembre 2019, l&rsquo;Anses identifiait notamment des facteurs de risque quant au d&eacute;veloppement de r&eacute;sistances des adventices aux herbicides et &agrave; l&rsquo;augmentation des usages d&rsquo;herbicides.A l&rsquo;occasion du Conseil des ministres du 15 d&eacute;cembre, le ministre de l&rsquo;Agriculture a pr&eacute;sent&eacute; un projet d&rsquo;ordonnance r&eacute;pondant aux injonctions du Conseil d&rsquo;&Eacute;tat.<h2>Trois typologies de VRTH</h2>Le projet d&rsquo;ordonnance pr&eacute;voit une d&eacute;finition des VRTH, cette cat&eacute;gorie particuli&egrave;re de vari&eacute;t&eacute;s v&eacute;g&eacute;tales n&rsquo;&eacute;tant pas d&eacute;finie dans la r&eacute;glementation actuelle. &nbsp;Ainsi, une vari&eacute;t&eacute; rendue tol&eacute;rante aux herbicides est une vari&eacute;t&eacute; v&eacute;g&eacute;tale dans laquelle a &eacute;t&eacute; introduite, par des m&eacute;thodes d&rsquo;obtention ou de s&eacute;lection, une capacit&eacute; &agrave; supporter des applications d&rsquo;herbicides auxquels l&rsquo;esp&egrave;ce v&eacute;g&eacute;tale de cette vari&eacute;t&eacute; est habituellement sensible. La d&eacute;finition propos&eacute;e englobe toutes les VRTH, quel que soit leur mode d&rsquo;obtention, et les diff&eacute;rencie des vari&eacute;t&eacute;s qui sont naturellement tol&eacute;rantes &agrave; un herbicide.Les VRTH peuvent &ecirc;tre obtenues par diff&eacute;rentes techniques, &agrave; commencer par la s&eacute;lection vari&eacute;tale classique. Elles rel&egrave;vent alors du r&eacute;gime d&rsquo;encadrement des directives europ&eacute;ennes dites &laquo; catalogue &raquo;, en l&rsquo;occurrence la directive 2002/53/CE du Conseil du 13 juin 2002.Les VRTH obtenues par transg&eacute;n&egrave;se rel&egrave;vent du r&eacute;gime d&rsquo;encadrement d&eacute;fini par la directive 2001/18 relative &agrave; la diss&eacute;mination volontaire d&rsquo;OGM dans l'environnement, transpos&eacute;e en droit fran&ccedil;ais par un arr&ecirc;t&eacute; datant de 2008. Aucune AMM n&rsquo;a jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent &eacute;t&eacute; d&eacute;livr&eacute;e pour des VRTH dans l&rsquo;UE. Les VRTH transg&eacute;niques ne sont dont pas autoris&eacute;s en France.Derni&egrave;re cat&eacute;gorie&nbsp;: les VRTH obtenues par mutag&eacute;n&egrave;se. Elles sont d&eacute;finies par exclusion de la directive europ&eacute;enne 2001/18. La mutagen&egrave;se y est consid&eacute;r&eacute;e comme une technique de modification g&eacute;n&eacute;tique. Toutefois, les organismes issus de la mutagen&egrave;se sont exclus du champ d&rsquo;application de la directive. De ce fait, les vari&eacute;t&eacute;s obtenues entrent dans le cadre r&eacute;glementaire du catalogue commun des vari&eacute;t&eacute;s des esp&egrave;ces de plantes agricoles.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 En 2017, on estimait que 2% des surfaces de colza (soit 30 000 ha) et 27% des surfaces de tournesol (soit 160 000 ha) &eacute;taient ensemenc&eacute;es avec des VRTH en France.
</aside>
<h2>En attendant les textes d&rsquo;application</h2>Le projet ne contient pas de disposition contraignante directement applicable. Les modalit&eacute;s d&rsquo;application relatives aux conditions de culture des VRTH, au registre tenu par les exploitants, aux vari&eacute;t&eacute;s concern&eacute;es et &agrave; la collecte d&rsquo;informations sur la culture des VRTH seront fix&eacute;es par voie r&eacute;glementaire, autrement dit par d&eacute;cret.L&rsquo;agriculteur mettant en culture une VRTH devra consigner ses pratiques dans un registre, ayant pour objectif de faciliter le contr&ocirc;le du respect des conditions de culture des VRTH. Un arr&ecirc;t&eacute; fixera la liste des vari&eacute;t&eacute;s concern&eacute;es et pr&eacute;cisera, pour chaque vari&eacute;t&eacute;, les conditions de culture appropri&eacute;es. Le projet de d&eacute;cret fixant les conditions de culture, les modalit&eacute;s de tenue des registres et les informations qui doivent y figurer, ainsi que l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; d&rsquo;application, feront l&rsquo;objet d&rsquo;une consultation publique.Le projet d&rsquo;ordonnance pr&eacute;voit par ailleurs la possibilit&eacute; de prendre des mesures destin&eacute;es &agrave; collecter des donn&eacute;es et informations relatives aux cultures de VRTH, conform&eacute;ment &agrave; l&rsquo;avis de l&rsquo;Anses du 26 novembre 2019.<h2>Arguments et contre-arguments</h2>Le projet d&rsquo;ordonnance avait donn&eacute; lieu &agrave; une consultation publique, organis&eacute;e du 9 au 30 septembre 2021. Elle avait g&eacute;n&eacute;r&eacute; 145 observations, exprimant majoritairement (96 observations) une opposition aux VRTH, au motif qu&rsquo;elles sont assimilables &agrave; des OGM, entre autres griefs (augmentation de l&rsquo;usage d&rsquo;herbicides, risque de d&eacute;veloppement de r&eacute;sistances, risque de propagation des caract&eacute;ristiques des VRTH par croisement avec les plantes sauvages, logique agro-industrielle...)Du c&ocirc;t&eacute; des partisans &eacute;tait invoqu&eacute;s la lutte contre certaines mauvaises herbes (ambroisie, datura...), les situations d&rsquo;impasses techniques, la r&eacute;duction des quantit&eacute;s d&rsquo;herbicides utilis&eacute;s sur certaines&nbsp;cultures, le maintien des rendements, la comp&eacute;titivit&eacute; et la s&eacute;curisation de certaines fili&egrave;res. Des contributions d&eacute;fendent le maintien de la culture de tournesol dans les rotations, en particulier dans les zones tr&egrave;s infest&eacute;es par l&rsquo;ambroisie, o&ugrave; les VRTH permettent d&rsquo;allonger les rotations, de diversifier les cultures et de favoriser l&rsquo;autonomie prot&eacute;ique. Certaines contributions estiment enfin que la fixation de r&egrave;gles exclusivement fran&ccedil;aises et qui ne s&rsquo;appliqueront pas aux produits import&eacute;s conduirait &agrave; des distorsions de concurrence et &agrave; une d&eacute;localisation&nbsp;des productions.

Un projet d’ordonnance définit les conditions de culture des Variétés rendues tolérantes aux herbicides (VRTH). Ces conditions devront être consignées dans un registre et seront susceptibles d’être communiquées pour servir la recherche.

Réglementation en vue pour les variétés rendues tolérantes aux herbicides

DEP, retraite, assurance… Les agriculteurs figurent parmi les professions les plus portées sur l'épargne. Traditionnellement, plutôt sur l'épargne privée, en prévision de l'étape majeure de la retraite. Mais aujourd'hui, ils disposent aussi d'une épargne strictement professionnelle, qu'ils utilisent comme un outil de pilotage et de sécurisation de leur exploitation. Avec ce guide, Pleinchamp vous propose un panorama des solutions d’épargne à disposition des agriculteurs.

Le guide de l’épargne pour les agriculteurs

Saisie par les minist&egrave;res de la Transition &eacute;cologique et de l'Agriculture en 2019 pour &eacute;mettre un avis scientifique sur la myst&eacute;rieuse mortalit&eacute; des vaches de deux &eacute;levages, l'Anses "consid&egrave;re comme hautement improbable, voire exclue" la responsabilit&eacute; des &eacute;oliennes. Depuis la construction en 2012 du parc des "Quatre Seigneurs", trois &eacute;leveurs de deux exploitations rapportent une mortalit&eacute; accrue de leurs bovins ainsi que des troubles du comportement et une baisse de leur production laiti&egrave;re, qu'ils attribuent &agrave; l'installation des &eacute;oliennes &agrave; 700 et 1.500 m&egrave;tres de leurs fermes.&nbsp; "Les troubles dont les &eacute;leveurs se plaignent sont r&eacute;els", reconna&icirc;t Matthieu Schuler, directeur g&eacute;n&eacute;ral d&eacute;l&eacute;gu&eacute; du p&ocirc;le "sciences pour l'expertise" de l'Anses. Ceux-ci ne sont toutefois pas imputables aux "agents physiques" g&eacute;n&eacute;r&eacute;s par les &eacute;oliennes, &agrave; savoir les ondes sonores, les vibrations au niveau du sol et les champs &eacute;lectromagn&eacute;tiques, conclut l'Anses.Concernant la diminution de la quantit&eacute; et de la qualit&eacute; du lait, les troubles de la reproduction et la mortalit&eacute;, le rapport estime que "la chronologie des troubles est incompatible avec les p&eacute;riodes de construction et de mise en service du parc &eacute;olien". Pour les autres troubles, "les niveaux d'exposition &agrave; la plupart des agents physiques sont faibles et ne diff&egrave;rent pas de ceux rencontr&eacute;s habituellement dans un &eacute;levage", ajoute l'&eacute;tude."On a &eacute;galement interrog&eacute; l'ensemble de nos agences homologues &agrave; travers l'Europe. Aujourd'hui aucun trouble &eacute;quivalent n'a &eacute;t&eacute; rapport&eacute; (...) dans une vingtaine de pays d'Europe", pr&eacute;cise Matthieu Schuler.Selon l'Anses, les troubles rapport&eacute;s par les &eacute;leveurs pourraient avoir "d'autres causes non &eacute;tudi&eacute;es", notamment "un niveau d'exposition aux courants parasites inhabituel dans les b&acirc;timents des deux &eacute;levages". Un courant parasite, auquel les bovins sont particuli&egrave;rement sensibles, est un courant de faible voltage dont la circulation n'est ni souhait&eacute;e ni maitris&eacute;e.&nbsp; En 2019, des experts dans les domaines v&eacute;t&eacute;rinaire, &eacute;lectrique, &eacute;lectromagn&eacute;tique et g&eacute;obiologique d&eacute;p&eacute;ch&eacute;s &agrave; Nozay n'avaient &eacute;tabli aucun "lien direct" entre les troubles rapport&eacute;s par les &eacute;leveurs et les &eacute;oliennes. Plusieurs actions en justice ont cependant &eacute;t&eacute; intent&eacute;es par les &eacute;leveurs concern&eacute;s. Fin novembre, le tribunal judiciaire de Nantes a ordonn&eacute; une expertise des c&acirc;bles &eacute;lectriques du site, qui doit &ecirc;tre rendue au plus tard le 31 juillet 2022.

Tout lien entre le fonctionnement du parc éolien de Nozay (Loire-Atlantique) et les troubles constatés dans deux élevages bovins avoisinants est "hautement improbable", estime l'agence de sécurité sanitaire Anses dans un avis publié le 16 décembre.

Lien "hautement improbable" entre éoliennes de Nozay et troubles dans les élevages, selon l'Anses

&laquo;&nbsp;Wir nehmen Glyphosat bis Ende 2023 vom Markt&nbsp;&raquo;. Traduction&nbsp;: &laquo; Nous retirerons le glyphosate du march&eacute; d&rsquo;ici la fin de 2023&nbsp;&raquo;. Telle est l&rsquo;affirmation inscrite dans le contrat de 178&nbsp;pages paraph&eacute; par la toute nouvelle coalition au pouvoir en Allemagne depuis le 8 d&eacute;cembre dernier. Fin 2017, &agrave; la veille du vote des Etats membres sur la d&eacute;livrance, ou non, d&rsquo;une nouvelle autorisation de mise sur le march&eacute; (AMM) de cinq ans, l&rsquo;Allemagne avait fait volte-face au dernier moment et fait basculer le vote en faveur du renouvellement, au grand dam d&rsquo;Emmanuel Macron. Dans un tweet datant du 27 novembre 2017, dont la r&eacute;manence s&rsquo;av&egrave;rera bien sup&eacute;rieure &agrave; celle de la mol&eacute;cule, le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique d&eacute;cidait d&rsquo;engager la France sur la voie de la sortie du glyphosate, au plus tard fin 2020.<div class="citation">
 "Aucune interdiction sans alternative, tous les sujets de r&eacute;duction port&eacute;s au niveau europ&eacute;en"
</div>
Depuis, l&rsquo;Allemagne est devenue la patrie du glyphosate suite au rachat de Monsanto par Bayer en 2018, m&ecirc;me si l&rsquo;entreprise allemande n&rsquo;est l&rsquo;une que des huit entreprises r&eacute;unies au sein du GRC (Glyphosate Renewal Group), soutenant le renouvellement de la mol&eacute;cule. De son c&ocirc;t&eacute;, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/glyphosate-les-interdictions-et-restrictions-d-usage-enfin-precisees" target="_blank">la France a mis de l&rsquo;eau dans ses cuves, en r&eacute;duisant les doses, les usages et le nombre de sp&eacute;cialit&eacute;s &agrave; base de glyphosate et en poussant la qu&ecirc;te d&rsquo;alternatives pour d&eacute;jouer les cas d&rsquo;impasse</a>.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/utilisations-du-glyphosate-en-france-ou-en-est-on" target="_blank" title="">Utilisations du glyphosate en France : o&ugrave; en est-on ?</a>
</aside>
Le 10 d&eacute;cembre dernier, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-france-a-perdu-100-000-fermes-en-10-ans" target="_blank">&agrave; l&rsquo;occasion de la pr&eacute;sentation des premiers r&eacute;sultats du recensement agricole</a>, Julien Denormandie a r&eacute;affirm&eacute; la position de la France en mati&egrave;re&nbsp;de pesticides, &agrave; savoir &laquo;&nbsp;aucune interdiction sans alternative&nbsp;&raquo; d&rsquo;une part et &laquo; tous les sujets de r&eacute;duction port&eacute;s au niveau europ&eacute;en&nbsp;&raquo; d&rsquo;autre part. Une forme de renoncement &agrave; l&rsquo;auto-flagellation et &agrave; la sur-transposition, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture plaidant pour une harmonisation des utilisations des pesticides au sein des Etats membres, afin de lutter contre les distorsions de concurrence.La France compte d&rsquo;ailleurs en faire un des axes de travail de sa pr&eacute;sidence de l&rsquo;UE au 1er semestre 2022, avec le projet de r&eacute;former le Directive Sup (Sustainable use of pesticides). &laquo;&nbsp;Il faut faire en sorte que la Directive Sup ne s&rsquo;occupe pas seulement de l&rsquo;harmonisation au niveau des Etats membres mais aussi de l&rsquo;harmonisation vis-&agrave;-vis de ce qui rentre, avec la d&eacute;tection des limites maximales de r&eacute;sidus de produits non autoris&eacute;s chez nous&nbsp;&raquo;, a affirm&eacute; Julien Denormandie.<h2>Un rapport qui penche en faveur de la r&eacute;-homologation</h2>Retour au glyphosate. En attendant l&rsquo;inscription de la mol&eacute;cule &agrave; l&rsquo;agenda politique europ&eacute;en, c&rsquo;est la science qui va prendre la main. Courant 2022, il reviendra &agrave; deux agences europ&eacute;ennes, que sont l'Autorit&eacute; europ&eacute;enne de s&eacute;curit&eacute; des aliments (EFSA) et l'Agence europ&eacute;enne des produits chimiques (ECHA), de se prononcer sur les potentiels dangers et risques de la mol&eacute;cule. Leur avis reposera notamment sur le rapport que leur ont transmis en juin dernier les quatre Etats rapporteurs (France, Hongrie, Pays-Bas et Su&egrave;de). En France, c&rsquo;est l&rsquo;Agence nationale de s&eacute;curit&eacute; sanitaire de l&rsquo;alimentation, de l&rsquo;environnement et du travail (Anses) qui a &eacute;t&eacute; mandat&eacute;e.Selon les conclusions pr&eacute;liminaires de cette expertise, le glyphosate ne serait ni canc&eacute;rog&egrave;ne, ni mutag&egrave;ne ni reprotoxique et ne remplirait pas les conditions pour &ecirc;tre consid&eacute;r&eacute; comme perturbateur endocrinien.&nbsp;A l&rsquo;issue de ces examens scientifiques, il reviendra &agrave; la Commission europ&eacute;enne de soumettre sa proposition sur le renouvellement de l'autorisation du glyphosate aux Conseil et au Parlement europ&eacute;ens, d'ici &agrave; d&eacute;cembre 2022.<h2>L&rsquo;analyse collective de l&rsquo;Inserm</h2>En 2015, le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) l&rsquo;avait class&eacute; comme canc&eacute;rog&egrave;ne probable, &agrave; peu pr&egrave;s contre l&rsquo;avis de toutes les agences sanitaires foisonnant &agrave; travers le monde. Les agences sanitaires sont accus&eacute;es de fonder leurs analyses sur la base des dossiers r&eacute;glementaires fournis par les firmes quand le Circ se fonde sur des donn&eacute;es publi&eacute;es dans la litt&eacute;rature scientifique, ou publiquement accessibles.En juin dernier, l&rsquo;Institut national de la sant&eacute; et de la recherche m&eacute;dicale (Inserm) avait rendu les conclusions d&rsquo;une expertise collective dressant un bilan des connaissances sur les liens entre exposition aux pesticides et sant&eacute; humaine au travers d&rsquo;une analyse critique de la litt&eacute;rature scientifique internationale. S&rsquo;agissant du glyphosate, les conclusions de l&rsquo;Inserm&nbsp;&eacute;taient les suivantes : &laquo;&nbsp;Le glyphosate est un herbicide pour lequel l&rsquo;expertise conclut &agrave; une pr&eacute;somption moyenne de lien avec les lymphomes non hodgkiniens. D&rsquo;autres liens ont &eacute;t&eacute; &eacute;voqu&eacute;s dans la litt&eacute;rature scientifique pour le my&eacute;lome multiple et les leuc&eacute;mies, mais les r&eacute;sultats sont moins solides. Les &eacute;tudes exp&eacute;rimentales de canc&eacute;rogen&egrave;se chez les rongeurs montrent des exc&egrave;s de cas, mais ne sont pas convergentes. On y observe des tumeurs diff&eacute;rentes, pour les m&acirc;les ou les femelles, mais qui ne se produisent qu&rsquo;&agrave; des doses de glyphosate tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;es et uniquement sur certaines souches de rongeurs&nbsp;&raquo;.

L’Autorisation de mise sur le marché (AMM) de l’herbicide au sein de l’Union européenne prendra fin le 15 décembre 2022. Un rapport des quatre Etats rapporteurs penche pour une ré-autorisation. L’Allemagne l’interdira fin 2023. Sur la question des pesticides, la France trace deux lignes rouges.

J-365 pour le destin du glyphosate dans l'UE

En 2021, la production agricole en valeur augmente de 7,5%, selon les chiffres publi&eacute;s par l&rsquo;Insee le 15 d&eacute;cembre. &laquo;&nbsp;Cette forte augmentation est domin&eacute;e par l&rsquo;&eacute;volution des prix dans le contexte g&eacute;n&eacute;ral de hausse du prix des mati&egrave;res premi&egrave;res&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise l&rsquo;institut. La hausse de la production agricole est surtout marqu&eacute;e pour les productions v&eacute;g&eacute;tales, en particulier les c&eacute;r&eacute;ales (+46%), stimul&eacute;e par la pouss&eacute;e conjugu&eacute;e du volume et des prix. En revanche, la production viticole conna&icirc;t une baisse historique des volumes (-19%). La valeur de la production animale cro&icirc;t &agrave; un rythme mod&eacute;r&eacute;, la baisse des volumes att&eacute;nuant l&rsquo;augmentation des prix.Dans le m&ecirc;me temps, les consommations interm&eacute;diaires des agriculteurs augmentent de 2,8%, du fait essentiellement du rench&eacute;rissement des prix de l&rsquo;&eacute;nergie et de l&rsquo;alimentation animale. Sous l&rsquo;effet de l&rsquo;accroissement mod&eacute;r&eacute; des charges et de la forte hausse de la production, la valeur ajout&eacute;e de la branche agricole progresse nettement. Au total, d&rsquo;apr&egrave;s les estimations du compte pr&eacute;visionnel de l&rsquo;agriculture, la valeur ajout&eacute;e brute au co&ucirc;t des facteurs par actif augmenterait de 11% en 2021 en termes r&eacute;els, apr&egrave;s une baisse de 3% en 2020.<h2>Ann&eacute;e de rattrapage </h2>&laquo;&nbsp;Mais cette hausse est un rattrapage apr&egrave;s une mauvaise ann&eacute;e 2020 qui avait plong&eacute; de nombreux secteurs agricoles dans de grandes difficult&eacute;s&nbsp;&raquo;, analysent les chambres d&rsquo;agriculture dans un communiqu&eacute;. Comme le montrent les donn&eacute;es du R&eacute;seau d'information comptable agricole (RICA) de 2020, pr&eacute;sent&eacute;s par le Minist&egrave;re de l&rsquo;agriculture, en 2020, les exploitations sp&eacute;cialis&eacute;es en c&eacute;r&eacute;ales et ol&eacute;oprot&eacute;agineux avaient connu une baisse de leur revenu courant avant imp&ocirc;t de &ndash;7,4% par rapport &agrave; 2019, -10% pour les exploitations viticoles, pr&egrave;s de -8% pour les &eacute;levages bovins (laits, et viandes), et m&ecirc;me -52,6% pour les porcins. &laquo;&nbsp;Si ce r&eacute;sultat pr&eacute;visionnel semble s&rsquo;am&eacute;liorer en 2021, cela reste &agrave; confirmer et ne sera s&ucirc;rement pas le cas en 2022 : l&rsquo;impressionnante flamb&eacute;e des charges agricoles ces derniers mois, que ce soit l&rsquo;&eacute;nergie, les engrais ou l&rsquo;alimentation animale, est bien plus rapide que la hausse des prix agricoles et gr&egrave;vera une fois de plus le revenu agricole&nbsp;&raquo;, a r&eacute;agi la FNSEA.

Lors de la Commission des comptes de l'agriculture nationale (CCAN) du 15 décembre, l'Insee a publié le compte prévisionnel de l'agriculture pour 2021. Résultat : les richesses produites par l’agriculture augmentent par rapport à l'an dernier, après avoir été en baisse depuis deux ans.

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