<p>Un verger stabilis&eacute; &agrave; 11.500 ha sur les cinq ans pass&eacute;s pour une production elle-m&ecirc;me stabilis&eacute;e &agrave; 225.000 tonnes&nbsp;: tel est le bilan de campagne 2023 pour le secteur des p&ecirc;ches, nectarines, brugnons et pavies &eacute;tabli par Agreste en date du 1<sup>er</sup> septembre.</p><p>En Occitanie, qui concentre 45 % de la production nationale en 2022, la s&eacute;cheresse et les &eacute;pisodes de gr&ecirc;le ont p&eacute;nalis&eacute; un peu les rendements, malgr&eacute; l&rsquo;irrigation. La production serait n&eacute;anmoins proche de celle de l&rsquo;an dernier gr&acirc;ce &agrave; une hausse des surfaces et sup&eacute;rieure de 4% &agrave; la moyenne 2018-2022. En Provence-Alpes-C&ocirc;te-D&rsquo;azur (32% de la production nationale en 2022), la production d&eacute;passerait de 5% celle de l&rsquo;an dernier et de 7% la moyenne quinquennale. Enfin dans la vall&eacute;e du Rh&ocirc;ne (18% de la production nationale en 2022), la production reculerait de 19% sur un an et de 20% par rapport &agrave; la moyenne des 5 derni&egrave;res ann&eacute;es sous l&rsquo;effet des intemp&eacute;ries du d&eacute;but de l&rsquo;&eacute;t&eacute;.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/3/3/5/5765338-1-fre-FR/279cbc402a1f-cours-jpg" alt="Evolution des cours des p&ecirc;ches, nectarines, brugnons et pavies sur 5 ans (Source&nbsp;: Agreste)" height="1088" width="1466" /><figcaption>Evolution des cours des p&ecirc;ches, nectarines, brugnons et pavies sur 5 ans (Source&nbsp;: Agreste)</figcaption></figure>

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<h2>Prix en baisse</h2><p>En ce qui concerne les cours, si l&rsquo;entame de la saison &eacute;tait meilleure qu&rsquo;en 2022, les cours ont fl&eacute;chi au mois de juillet (- 6%), tout en se maintenant maintenus au-dessus des prix moyens 2018-2022 (+9 %), avant de se replier de nouveau en ao&ucirc;t (-20% sur un an, - 5% sur 5 ans), en lien avec la production espagnole, qui a retrouv&eacute; ses standards apr&egrave;s le gel massif de 2022.</p>


Avec une production estimée à 225.000 tonnes, la cueillette progresse de 1% sur un an et se situe au niveau de la moyenne quinquennale 2018-2022, selon Agreste.

Une production de pêches stable en 2023

<h2>Ma&iuml;s grain&nbsp;: 91,3 q/ha, 1,22 Mha, 11,2 Mt</h2><p>La production de ma&iuml;s grain (hors semences) est estim&eacute;e &agrave; 11,2 million de tonnes (Mt), en hausse de 5,3% par rapport &agrave; 2022 mais en retrait de 13,7% par rapport &agrave; la moyenne quinquennale (2018-2022). Avec 1,22 million d'hectares (Mha), la surface recule de 9,6% sur un an. Le rendement moyen s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 91,3q/ha contre 78,6q/ha en 2022 (+16,2%).</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moisson-2023-les-rendements-et-les-premieres-tendances-qualitatives" target="_blank" title="">Moisson 2023&nbsp;: les rendements et les premi&egrave;res tendances qualitatives</a>
</aside>
<h2>Ma&iuml;s fourrage&nbsp;: 12,4 t/ha, 1,24 Mha, 15,3Mt</h2><p>La production de ma&iuml;s fourrage (15,3Mt) est annonc&eacute;e en hausse de 11,9% sur un an mais en retrait de 13,6% par rapport a&#768; la moyenne 2018-2022. Avec 1,23Mha, les surfaces ont l&eacute;g&egrave;rement reflu&eacute; (-3,5%). Le rendement moyen progresse de 16,1% pour s&rsquo;&eacute;tablir &agrave; 12,4t/ha de mati&egrave;re s&egrave;che.</p><h2>Sorgho&nbsp;grain : 51,2 q/ha, 0,55 Mha, 0,28 Mt</h2><p>La production de sorgho grain (279.000t) est annonc&eacute;e en hausse de 32,2% sur un an mais en retrait de 3,6% par rapport a&#768; la moyenne 2018-2022. Avec 55.000ha, les surfaces ont progress&eacute; de 10%. Le rendement moyen progresse de 20,2% pour s&rsquo;&eacute;tablir &agrave; 51,2q/ha.</p><h2>Tournesol&nbsp;: 25,0 q/ha, 0,83Mha, 2,1Mt</h2><p>Avec 25,0q/ha, le rendement du tournesol progresse de 21,4% par rapport &agrave; 2022. La production atteindrait un volume record de 2,1Mt, en hausse de 16,6% sur un an et de 32,7% par rapport &agrave; la moyenne quinquennale, malgr&eacute; le l&eacute;ger fl&eacute;chissement des surfaces (833.000ha, -3,6%).</p><h2>Soja&nbsp;: 26,7 q/ha, 0,16 Mha, 0,43 Mt</h2><p>La production de soja est estim&eacute;e a&#768; 429.000t, en hausse de 14,3% sur un an et de 4,6% sur cinq ans, malgr&eacute; la baisse des surfaces (161.000ha, -12,0%), largement compens&eacute;e par la hausse des rendements (26,7q/ha, +30,2%)</p><h2>Betteraves&nbsp;: 82,4 t/ha, 0,38 Mha, 31,2 Mt</h2><p>La production de betteraves est annonc&eacute;e en baisse de 0,9% sur un an &agrave; 31,2 Mt et de 8,2% sur cinq ans. La hausse du rendement moyen (82,4t/ha, +5,1%) ne compense pas la baisse des surfaces (379.000ha, -5,7%). Sur 5 ans, la baisse des surfaces atteint 12,2%.</p><h2>Pommes de terre&nbsp;: 42,6 t/ha, 0,16 Mha, 6,8 Mt</h2><p>La production de pommes de terre de conservation et demi-saison est estim&eacute;e a&#768; 6,1Mt. Elle progresserait de 11,9% par rapport a&#768; 2022 et de 6,5% par rapport a&#768; la moyenne 2018-2022, sous l&rsquo;effet conjugu&eacute; de la hausse des surfaces (160.000ha, +3,2%) et du rendement (42,6t/ha, +8,1%).</p>


Les rendements du maïs (grain et fourrage), du sorgho, du tournesol, du soja, de la betterave ou encore de la pomme de terre de conservation sont annoncés en hausse, dans des fourchettes comprises entre +5,1% pour la betterave et +30,2% pour le soja, selon Agreste.

Moisson 2023 : les rendements des cultures de printemps en nette hausse

<h2>Qu&rsquo;est-ce que le DUERP ?</h2><p>Cette d&eacute;marche s&rsquo;inscrit dans le cadre de la&nbsp;<strong>responsabilit&eacute; de l&rsquo;employeur</strong>, et vise &agrave; pr&eacute;server la sant&eacute; tant physique que mentale, et la s&eacute;curit&eacute; des travailleurs.</p><p>Bien que rev&ecirc;tant un caract&egrave;re l&eacute;gal et obligatoire, le DUERP s&rsquo;inscrit avant tout dans une&nbsp;<strong>d&eacute;marche positive</strong>&nbsp;de pr&eacute;vention de la sant&eacute; et du bien-&ecirc;tre des personnes, et contribue ainsi plus largement &agrave; la dynamique de fid&eacute;lisation du personnel.</p><p><strong>En pratique</strong>, ce document consiste &agrave; identifier toutes les situations &agrave; risques li&eacute;s &agrave; l&rsquo;exercice de votre activit&eacute;, et pour chacune d&rsquo;entre elles, &agrave; d&eacute;finir les moyens n&eacute;cessaires pour les neutraliser ou en limiter les effets.</p><h2>Quels sont les risques de ne pas mettre en place un DUERP ?</h2><p>Le fait de ne pas r&eacute;aliser ce document expose l&rsquo;entreprise en cas de contr&ocirc;le ou de demande des organismes, &agrave; un&nbsp;<strong>risque d&rsquo;amende</strong>&nbsp;de 1&nbsp;500 &euro;.</p><p>Le risque majeur pour l&rsquo;employeur r&eacute;side dans le fait que sa&nbsp;<strong>responsabilit&eacute; civile et p&eacute;nale pourrait &ecirc;tre &laquo;&nbsp;aggrav&eacute;e&nbsp;&raquo;</strong>&nbsp;dans le cas o&ugrave; un accident surviendrait et qu&rsquo;il n&rsquo;aurait ni r&eacute;alis&eacute; son DUERP ni mis en &oelig;uvre les moyens qui auraient peut-&ecirc;tre permis de l&rsquo;&eacute;viter.</p><h2>Quelles sont les nouvelles obligations en 2023 et 2024 li&eacute;es &agrave; ce document ?</h2><h3>Les nouveaut&eacute;s 2023 :</h3><p>Dans le cadre de la&nbsp;<strong>nouvelle conditionnalit&eacute; sociale de la PAC</strong>, le fait notamment pour une exploitation de ne pas avoir r&eacute;alis&eacute; son DUERP, l&rsquo;expose &agrave; des&nbsp;<strong>p&eacute;nalit&eacute;s financi&egrave;res importantes sur les montants des aides PAC</strong>&nbsp;&agrave; percevoir.</p><h3>Les nouveaut&eacute;s 2024 :</h3><p>Afin d&rsquo;inciter davantage les entreprises &agrave; s&rsquo;engager dans cette d&eacute;marche, la loi pr&eacute;voit d&eacute;sormais que d&rsquo;ici&nbsp;<strong>l&rsquo;&eacute;t&eacute; 2024</strong>, toutes les entreprises qui emploient du personnel devront avoir&nbsp;<strong>d&eacute;poser leur DUERP sur une plateforme d&eacute;di&eacute;e de l&rsquo;Etat</strong>.</p><p>Ainsi, il sera possible pour les pouvoirs publics de savoir quelles sont les entreprises qui n&rsquo;auront pas r&eacute;alis&eacute; leur DUERP, et les&nbsp;<strong>contr&ocirc;les en seront alors largement facilit&eacute;s</strong>.</p><h2>Comment Cerfrance m&rsquo;accompagne ?</h2><p>Cerfrance vous propose 4 formules selon votre besoin pour vous accompagner dans la r&eacute;alisation et la mise &agrave; jour de votre DUERP :</p><ol><li><strong>Essentiel :&nbsp;</strong>j&rsquo;ai acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;outil en ligne me permettant de r&eacute;aliser mon DUERP en toute&nbsp;<strong>autonomie</strong>.&nbsp;</li><li><strong>Action :&nbsp;</strong>je participe &agrave; un&nbsp;<strong>atelier collectif</strong>&nbsp;d&rsquo;une 1/2 journ&eacute;e &agrave; l&rsquo;issue de laquelle mon DUERP est finalis&eacute;.&nbsp;</li><li><strong>Maitrise :&nbsp;</strong>je participe &agrave; une&nbsp;<strong>formation collective</strong>&nbsp;d&rsquo;une journ&eacute;e pour construire et maitriser mon DUERP.&nbsp;</li><li><strong>Expert :&nbsp;</strong>un&nbsp;<strong>juriste Cerfrance intervient</strong>&nbsp;dans mon entreprise sur une 1/2 journ&eacute;e pour&nbsp; m&rsquo;accompagner et cr&eacute;er mon DUERP.&nbsp;</li></ol><p>Cela vous permet&nbsp;<strong>d&rsquo;&eacute;viter les p&eacute;nalit&eacute;s</strong>&nbsp;financi&egrave;res li&eacute;es &agrave; l&rsquo;absence de document unique, de vous&nbsp;<strong>assurer de la s&eacute;curit&eacute;</strong>&nbsp;et du bien-&ecirc;tre de vos salari&eacute;s et enfin de&nbsp;<strong>maximiser le b&eacute;n&eacute;fice des aides</strong>&nbsp;de l&rsquo;&eacute;tat.</p><p><a href="https://www.lesolutions-cerfrancevendee.fr/" target="_blank">Plus d&rsquo;infos</a>&nbsp;</p>


Toutes les entreprises qui emploient du personnel (CDI, CDD, apprenti, intérimaires…), et ce quelle que soit leur taille, ont l’obligation d’engager une démarche d’évaluation des risques auxquels peuvent être exposés leurs salariés dans le cadre de leurs activités, en réalisant ce que l’on appelle leur DUERP (Document Unique d’Evaluation des Risques Professionnels). Des nouveautés concernant ce document sont annoncées pour 2023 et 2024.

DUERP : les enjeux et nouvelles obligations pour 2024

<p>Les granges sont pleines, les cours des broutards comme des&nbsp; r&eacute;formes ont atteint de seuils in&eacute;dits.... 2023 marquerait-elle la fin d&rsquo;une longue p&eacute;riode de vaches maigres pour les &eacute;leveurs cantaliens et une rentabilit&eacute; enfin et durablement retrouv&eacute;e&nbsp;? Dans la salle de sessions de la Chambre d&rsquo;agriculture, on aimerait y croire mais les graphiques projet&eacute;s sont vite venus doucher les espoirs et confirmer la r&eacute;alit&eacute; &eacute;conomique v&eacute;cue sur les exploitations&nbsp;: dans la foul&eacute;e d&rsquo;un repli (tout relatif) du co&ucirc;t de l&rsquo;&eacute;nergie et de perspectives d&rsquo;une r&eacute;colte mondiale de c&eacute;r&eacute;ales record, l&rsquo;indice Ipampa bovin - synth&eacute;tisant le co&ucirc;t des engrais, de l&rsquo;&eacute;nergie et des aliments - enregistre certes une baisse sensible ces derniers temps, mais sur les douze derniers mois, les cours de ces intrants demeurent sans commune&nbsp; mesure avec leur moyenne de la d&eacute;cennie 2011-2021&nbsp;: + 97 % pour les engrais, + 47 % pour l&rsquo;&eacute;nergie, + 43 % pour l&rsquo;aliment.<br><strong>42 000 t&ecirc;tes en moins en un an</strong><br>Ce qui explique que malgr&eacute; l&rsquo;embellie in&eacute;dite sur les prix des animaux, l&rsquo;&eacute;cart avec les prix de revient ne soit pas encore combl&eacute;&nbsp;: il manque toujours pr&egrave;s d&rsquo;un euro du kilo sur les m&acirc;les salers crois&eacute;s, 0,75 &euro;/kg pour les vaches de r&eacute;forme (R=). Pas de quoi enrayer la d&eacute;capitalisation du cheptel bovin &agrave; laquelle le Cantal n&rsquo;&eacute;chappe plus&nbsp;: au 1er ao&ucirc;t, 42 000 t&ecirc;tes manquaient &agrave; l&rsquo;appel dans les fermes du d&eacute;partement par rapport &agrave; l&rsquo;effectif de 2022 (- 1,4 % en moyenne par an depuis 2017).<br>La collecte laiti&egrave;re a elle aussi amorc&eacute; une chute s&eacute;v&egrave;re, cons&eacute;cutive &agrave; la baisse prononc&eacute;e du cheptel&nbsp;:<br>72 millions de litres de moins ont &eacute;t&eacute; produits dans le Cantal en 2022 par rapport &agrave; 2014 (- 19 %), et, comme &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle nationale, la tendance s&rsquo;amplifie. Et ce alors qu&rsquo;un sursaut est constat&eacute; en Europe, amenant &agrave; un repli des cours des produits industriels et par ricochets du prix lait (certes moins marqu&eacute; en France). Le prix du lait conventionnel pay&eacute; aux producteurs cantaliens tangente ainsi les 460 &euro;/1 000 l (510 &euro; en bio) quand l&rsquo;estimation du prix de revient 2022 (Idele-Inosys) est &agrave; 495 &euro;/1 000 l.&nbsp; Conclusion tir&eacute;e par les &eacute;lus de la Chambre d&rsquo;agriculture r&eacute;unis vendredi&nbsp;: &ldquo;On reste dans une situation fragile&rdquo;, estime Jo&euml;l Piganiol (FDSEA), et &ldquo;au moindre coup de vent, on essaie de nous faire baisser les prix&rdquo;, abonde sa secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;rale Delphine Freyssinier. En ligne de mire, les pratiques des op&eacute;rateurs de l&rsquo;aval, mais d&eacute;sormais aussi et surtout, une &ldquo;entreprise de d&eacute;stabilisation&rdquo; enclench&eacute;e selon eux par le ministre de l&rsquo;&Eacute;conomie et des Finances, avec lequel le divorce est d&eacute;finitivement consomm&eacute;. Si la passion n&rsquo;a jamais &eacute;t&eacute; au rendez-vous avec l&rsquo;ancien locataire de la rue de Varenne, les d&eacute;clarations de Bruno Le Maire font sortir les responsables syndicaux de leurs gonds surtout quand les actes suivent des paroles.<br><strong>Plus d&rsquo;Egalim, moins de fiscalit&eacute;</strong><br>Dernier en date : le projet de Bercy de fiscaliser le GNR (gasoil non routier) &agrave; l&rsquo;horizon 2030 dans le cadre d&rsquo;un plan d&rsquo;&eacute;conomie, &ldquo;sauf qu&rsquo;il n&rsquo;y a &agrave; ce stade aucune alternative &agrave; l&rsquo;utilisation du GNR comme source d&rsquo;&eacute;nergie sur le mat&eacute;riel agricole&rdquo;, a tanc&eacute; le pr&eacute;sident de la FDSEA, tandis que pour Patrick B&eacute;n&eacute;zit (FNB), ces assauts r&eacute;p&eacute;t&eacute;s contre l&rsquo;agriculture et l&rsquo;&eacute;levage pourraient rapidement conduire &agrave; des mobilisations syndicales. Dans une motion, vot&eacute;e &agrave; l&rsquo;unanimit&eacute; par la Chambre, la FDSEA a donc demand&eacute; le maintien de la d&eacute;fiscalisation du GNR agricole pour les fili&egrave;res dont les co&ucirc;ts de production ne sont pas couverts. Et c&rsquo;est l&agrave; une autre critique cinglante adress&eacute;e &agrave; Bruno Le Maire&nbsp;: faire passer la grande distribution pour le chevalier blanc de la lutte contre l&rsquo;inflation, quitte &agrave; s&rsquo;asseoir all&egrave;grement sur les lois Egalim, le syndicat r&eacute;clamant une nouvelle fois aux pouvoirs publics &ldquo;une position ferme, pour leur mise en &oelig;uvre au plus vite&rdquo;.<br><strong>Radicalisation</strong><br>De la fermet&eacute;, c&rsquo;est ce que Jo&euml;l Piganiol a aussi requis &agrave; l&rsquo;encontre des agresseurs d&rsquo;un &ldquo;coll&egrave;gue agriculteur, responsable professionnel de Loire-Atlantique&rdquo;, qui ont tagu&eacute; et incendi&eacute; un de ses b&acirc;timents et du mat&eacute;riel de pulv&eacute;risation, dans la nuit du 3 au 4 septembre. L&rsquo;&eacute;leveur cantalien a d&rsquo;ailleurs mis en garde contre la mont&eacute;e en puissance de cette &ldquo;radicalit&eacute; dangereuse&rdquo;. Enfin, c&rsquo;est de la clart&eacute; et du courage qui sont attendus de la part de l&rsquo;&Eacute;tat fran&ccedil;ais en profitant de la br&egrave;che ouverte par la pr&eacute;sidente de la Commission europ&eacute;enne (lire L&rsquo;union des 6 et 9 septembre), pour juguler<br>l&rsquo;expansion de la population lupine et la pr&eacute;dation qui en d&eacute;coule sur les cheptels ovins mais aussi bovins : depuis le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e, 11 attaques ont &eacute;t&eacute; recens&eacute;es dans le Cantal qui ont fait 41 victimes dont 2 veaux.&nbsp;&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp;</p>


La profession cantalienne vent debout contre le projet gouvernemental de fiscaliser le gasoil non routier “alors que Bercy n’est pas capable de faire appliquer les lois Egalim”.

Taxation du GNR : le torchon brûle  avec Bercy

<p><strong><a href="https://paille-fumier.arvalis-infos.fr/" target="_blank" title="">CALCULETTE ici</a></strong></p><p>La calculette d'&eacute;change paille - fumier est un outil d'aide &agrave; la d&eacute;cision pour des n&eacute;gociations simples et objectives entre c&eacute;r&eacute;aliers et &eacute;leveurs. La calculette permet de d&eacute;terminer 3 types d'&eacute;quivalence : humique stricte, &eacute;conomique bas&eacute;e sur les valeurs en &eacute;l&eacute;ments fertilisants et l'&eacute;quivalence globale (co&ucirc;t des &eacute;l&eacute;ments fertilisants, co&ucirc;t de main d'oeuvre et charges de m&eacute;canisation).</p><p><strong>AVANTAGES CL&Eacute;S</strong></p><ul><li>Outil simple et pr&eacute;cis : les principaux co-produits sont pr&eacute;-renseign&eacute;s dans des listes d&eacute;roulantes et les co&ucirc;ts de main d'oeuvre et de m&eacute;canisation sont &eacute;valu&eacute;s &agrave; partir de cases &agrave; cocher.</li><li>Outil adaptable et complet : la simulation est r&eacute;alis&eacute;e en quelques clics et toutes les valeurs par d&eacute;faut int&eacute;gr&eacute;es dans le calcul peuvent &ecirc;tre modifi&eacute;es. Des mises &agrave; jour sont faites r&eacute;guli&egrave;rement et l'outil propose des teneur en N, P2O5, K2O et MgO pour 3 types de paille et 11 types de fumier.</li><li>Outil en acc&egrave;s libre et gratuit : disponible sur tous les supports (ordinateur, smartphone et tablette).</li></ul><p><strong>MODALIT&Eacute;S PRATIQUES</strong></p><ul><li>Choisissez les &eacute;l&eacute;ments &agrave; &eacute;changer : une s&eacute;lection des types de paille et des engrais de fermes est propos&eacute;e dans une liste d&eacute;roulante. La composition en &eacute;l&eacute;ments fertilisants s'affiche par d&eacute;faut, vous pouvez cependant la modifier ou compl&eacute;ter le tableau avec vos propres valeurs. Il en est de m&ecirc;me concernant le prix des &eacute;l&eacute;ments fertilisants.</li><li>Renseignez la distance entre la parcelle (d'o&ugrave; provient la paille) et l'exploitation (ou les b&acirc;timents d'&eacute;levage) d'o&ugrave; provient le fumier.</li><li>Indiquez de quelles mani&egrave;res sont r&eacute;parties les t&acirc;ches (entre le c&eacute;r&eacute;alier et l'&eacute;leveur).</li></ul><p><strong>3 types d'&eacute;quivalence apparaissent</strong>&nbsp;: &eacute;quivalence &eacute;conomique en &eacute;l&eacute;ments fertilisants, &eacute;quivalence &eacute;conomique globale (fertilisants, m&eacute;canisation, main d'&oelig;uvre) et &eacute;quivalence humus.</p><p>Il est possible de compl&eacute;ter ces &eacute;quivalences avec ses propres tonnages ou encore de choisir le type de ratio (1t de paille pour X t de fumier ou 1t de fumier pour X t de paille).</p><p>Pour toute question, remplissez&nbsp;<a href="https://www.arvalis.fr/outils-et-services/outils-et-fiches/renseignement-oad-gratuit" target="_blank">ce formulaire de contact</a></p><p>&nbsp;</p>


Calculez les équivalences paille-fumier en termes de valeurs fertilisantes, de coûts d'engrais minéraux, de charges de mécanisation et de main-d'oeuvre pour vos échanges.

[Outil gratuit] Calculette d'échange paille - fumier

<p>R&eacute;sistante, &eacute;lastique, renouvelable, isolante (thermique et phonique) antistatique, hypoallerg&eacute;nique, ignifuge, hygroscopique, peu perm&eacute;able &agrave; l&rsquo;eau froide, fixatrice de polluants atmosph&eacute;riques&nbsp;: telles sont les qualit&eacute;s de la laine de mouton, une fibre naturelle compos&eacute;e majoritairement de k&eacute;ratine. Probl&egrave;me&nbsp;? &laquo;&nbsp;<em>Aujourd&rsquo;hui le prix de vente de la laine, de quelques dizaines de centimes au kilo, ne couvre pas les frais de tonte qui s&rsquo;&eacute;l&egrave;vent en moyenne &agrave; 2,5 euros par toison</em>&nbsp;&raquo;, lit-on dans un rapport du Conseil g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;agriculture, de l&rsquo;alimentation et des espaces ruraux (CGAAER), qui s&rsquo;est pench&eacute; sur la valorisation de la laine et des peaux lain&eacute;es. Le sort de ces derni&egrave;res n&rsquo;est pas plus enviable. &laquo;&nbsp;<em>Seules les peaux d&rsquo;agneaux de race Lacaune ou Me&#769;rinos sont valorise&#769;es, les peaux d&rsquo;ovins adultes ou d&rsquo;agneaux d&rsquo;autres races sont en ge&#769;ne&#769;ral directement de&#769;truites. Le cou&#770;t de cette destruction, via l&rsquo;e&#769;quarrissage ou d&rsquo;autres voies, est a&#768; la charge de l&rsquo;abattoir, a&#768; qui il revient de l&rsquo;amortir&nbsp;</em>&raquo;.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/0/7/3/5763708-1-fre-FR/cc544edcf0bf-tonte-jpg" alt="Le prix de vente de la laine, de quelques dizaines de centimes au kilo, ne couvre pas les frais de tonte qui s&rsquo;&eacute;l&egrave;vent en moyenne &agrave; 2,5 euros par toison" height="1286" width="2006" /><figcaption>Le prix de vente de la laine, de quelques dizaines de centimes au kilo, ne couvre pas les frais de tonte qui s&rsquo;&eacute;l&egrave;vent en moyenne &agrave; 2,5 euros par toison</figcaption></figure>

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<h2>Un gisement mal connu</h2><p>Sur la base d&rsquo;une production moyenne de 2 kg par animal&nbsp;(500 g&nbsp;pour une brebis Lacaune lait a&#768; 4-5 kg pour un mouton Est Me&#769;rinos), on estime &agrave; environ 10.000 tonnes la quantite&#769; de laine en suint produite chaque ann&eacute;e en France. La fili&egrave;re souffre d&rsquo;un gros d&eacute;ficit de caracte&#769;risation&nbsp;qualitative et quantitative de la ressource. &laquo;&nbsp;<em>La re&#769;alisation d&rsquo;un inventaire des qualite&#769;s lainie&#768;res de toutes les races franc&#807;aises, a&#768; l&rsquo;instar du document re&#769;alise&#769; par le Bristih Wool est donc une priorite&#769;</em>&nbsp;&raquo;, recommande la mission du CGAAER. &laquo;&nbsp;<em>De me&#770;me, un suivi des productions, des marche&#769;s, nationaux et a&#768; l&rsquo;export, sur les usages de la laine est un besoin pour les e&#769;tudes e&#769;conomiques pre&#769;alables au de&#769;veloppement de la filie&#768;re</em> &raquo;.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/1/7/3/5763711-1-fre-FR/ccf42ddf732e-jouin-jpg" alt="A Villecomtal (Aveyron), Guillaume Jouin cr&eacute;e la marque La Maison Jouin , fabricant artisanal et sur mesure d&rsquo;articles de literie et de matelasserie et d&eacute;coration sur mesure" height="1176" width="1998" /><figcaption>A Villecomtal (Aveyron), Guillaume Jouin cr&eacute;e la marque La Maison Jouin , fabricant artisanal et sur mesure d&rsquo;articles de literie et de matelasserie et d&eacute;coration sur mesure</figcaption></figure>

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<h2>Un cercle &eacute;conomique vicieux</h2><p>La France disposait jusqu&rsquo;au milieu du XX&egrave;me si&egrave;cle d&rsquo;un outil industriel textile performant, permettant de valoriser la laine et les peaux lain&eacute;es en de multiples produits&nbsp;: v&ecirc;tements et chaussures &agrave; base de peaux retourn&eacute;es, ou de laines feutr&eacute;es, tiss&eacute;es ou encore tricot&eacute;es, confection des matelas ou des tapis. Le d&eacute;veloppement des textiles &agrave; base de coton, puis l&rsquo;av&egrave;nement, &agrave; partir des ann&eacute;es cinquante, des fibres synth&eacute;tiques, porteuses d&rsquo;une image de modernit&eacute;, permettant la fabrication de v&ecirc;tements bon march&eacute;, faciles d&rsquo;entretien et adapt&eacute;s aux attentes des consommateurs, a d&eacute;stabilis&eacute; l&rsquo;&eacute;conomie de l&rsquo;industrie laini&egrave;re. A compter du d&eacute;but des ann&eacute;es 1980, on a assist&eacute; &agrave; une disparition progressive de toutes les unit&eacute;s industrielles textiles en Europe du fait d&rsquo;une perte de comp&eacute;titivit&eacute; vis-&agrave;-vis des pays &eacute;mergents, combin&eacute;e &agrave; des exigences environnementales rehauss&eacute;es. Une &agrave; une, les petites unit&eacute;s de transformation de laine qui maillaient le territoire&nbsp;ont ferm&eacute; et faute de d&eacute;bouch&eacute;s locaux, les n&eacute;gociants ont d&ucirc; se tourner vers le march&eacute; mondial, march&eacute; sur lequel ils ont rencontr&eacute; des difficult&eacute;s croissantes &agrave; commercialiser des laines ne correspondant pas aux standards techniques requis.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/1/7/3/5763714-1-fre-FR/a4052e27ae2c-echantillons-jpg" alt="Le collectif Tricolor tente de faire renaitre une fili&egrave;re laine en France. Objectif : valoriser localement 25 &agrave; 50 % des toisons fran&ccedil;aises d&rsquo;ici &agrave; 2030" height="1114" width="2008" /><figcaption>Le collectif Tricolor tente de faire renaitre une fili&egrave;re laine en France. Objectif : valoriser localement 25 &agrave; 50 % des toisons fran&ccedil;aises d&rsquo;ici &agrave; 2030</figcaption></figure>

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<h2>Des stocks qui s&rsquo;accumulent</h2><p>Il en a in&eacute;vitablement r&eacute;sult&eacute; une baisse des prix d&rsquo;achat de la laine aux &eacute;leveurs, amplifi&eacute;e par le Covid-19. &laquo;&nbsp;<em>La production de laine perdant son int&eacute;r&ecirc;t, les &eacute;leveurs se sont tourn&eacute;s vers des races produisant principalement de la viande ou du lait, d&eacute;laissant la laine qui est devenu un sous-produit auquel aucune attention n&rsquo;est port&eacute;e</em>&nbsp;&raquo;. Probl&egrave;me&nbsp;: &eacute;leveurs et n&eacute;gociants stockent respectivement la laine et les peaux lain&eacute;es. Selon une enqu&ecirc;te de la FNO r&eacute;alis&eacute; en avril dernier, le stock des laines en e&#769;levage est estime&#769; a&#768; 2940 tonnes dans les 49 de&#769;partements ayant re&#769;pondu. La FNO fait e&#769;tat de 13 de&#769;partements dans lesquels il n&rsquo;y a plus de collecte de la laine en ferme&nbsp; et 24 autres ou&#768; la collecte n&rsquo;est que partielle.</p><h2>Des valorisations potentielles &agrave; d&eacute;velopper</h2><p>La mission a explor&eacute; plusieurs voies de valorisation tomb&eacute;es en de&#769;sue&#769;tude (compostage a&#768; la ferme, incorporation dans des engrais organiques et amendements), soit qui n&rsquo;ont jamais e&#769;te&#769; de&#769;veloppe&#769;es, faute de technologies adapte&#769;es (biome&#769;thanisation, hydrolyse plus ou moins pousse&#769;e, ...). Le CGAAER recommande &agrave; la FNO, avec l&rsquo;appui de l&rsquo;Etat, de d&eacute;velopper un dossier simplifie&#769; et un cahier des charges pour l&rsquo;agre&#769;ment et le fonctionnement d&rsquo;unite&#769;s de compostage a&#768; la ferme dans le respect des re&#769;glementations sous-produits animaux (SPAN) et installations classe&#769;es pour la protection de l&rsquo;environnement (ICPE). L&rsquo;Anses est de son c&ocirc;t&eacute; sollicit&eacute;e pour re&#769;aliser une identification et une e&#769;valuation des risques sanitaires et environnementaux de la laine de mouton en suint utilis&eacute;e comme fertilisant. A l&rsquo;attention de l&rsquo;agence de l&rsquo;environnement et de la maitrise de l&rsquo;e&#769;nergie (ADEME) et du centre scientifique et technique du ba&#770;timent (CSTB), il est demand&eacute; coordonner des travaux de recherche permettant de qualifier la laine de mouton franc&#807;aise comme isolant et de de&#769;velopper des proce&#769;de&#769;s de fabrication. &laquo;&nbsp;<em>Le recours &agrave; ces nouvelles filie&#768;res industrielles suppose une garantie sur la pe&#769;rennite&#769; de la ressource et une re&#769;flexion sur a&#768; la fois la logistique d&rsquo;approvisionnement et la valorisation e&#769;conomique pouvant e&#770;tre obtenue</em>&nbsp;&raquo;, pointe le&nbsp;CGAAER.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/1/7/3/5763717-1-fre-FR/ec2396bd4a5c-usage-laine-png" alt="Les diff&eacute;rents usages de la laine (Source : Mag&rsquo;In France)" height="1188" width="1596" /><figcaption>Les diff&eacute;rents usages de la laine (Source : Mag&rsquo;In France)</figcaption></figure>

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<h2>Recr&eacute;er des capacit&eacute;s de lavage</h2><p>La piste de l&rsquo;utilisation de prote&#769;ines animales transforme&#769;es (PAT) issues de ruminants (donc de la laine) pour l&rsquo;alimentation des animaux de compagnie est aussi &eacute;voqu&eacute;e, celle des animaux de rente demeurant interdite. Quelle que soit la destination retenue pour sa valorisation, au regard des re&#768;gles sanitaires applicables aux sous-produits animaux et produits de&#769;rive&#769;s non destine&#769;s a&#768; la consommation humaine (SPAN), la laine demande avant toute transformation une ope&#769;ration de lavage. Or, toutes les unit&eacute;s de lavage fran&ccedil;aises ont disparu, &agrave; l&rsquo;exception de celle de Saugue (Haute-Loire), au profit d&rsquo;unit&eacute;s belges et espagnoles, sujettes &agrave; la saturation. La mission recommande de soutenir &laquo;<em>&nbsp;l&rsquo;e&#769;tude de projet, voire le de&#769;veloppement, d&rsquo;une laverie industrielle du XXIe&#768;me sie&#768;cle en France via France 2030 ou tout autre mode d&rsquo;aide au financement&nbsp;</em>&raquo;.</p><h2>Deux pr&eacute;-requis</h2><p>Le CGAAER fixe cependant deux pr&eacute;-requis &agrave; l&rsquo;ensemble de ses recommandations. Le premier consiste &agrave; appuyer le de&#769;veloppement d&rsquo;une interprofession pour la laine en France et veiller a&#768; ce que les diffe&#769;rentes initiatives locales ou nationales visant a&#768; valoriser la laine franc&#807;aise puissent be&#769;ne&#769;ficier des financements offerts dans le cadre des plans de financement publics (nationaux ou europe&#769;en) de&#768;s lors que l&rsquo;ensemble pre&#769;sente une cohe&#769;rence territoriale. Et de citer en exemple le collectif Tricolor qui a relanc&eacute; une organisation interprofessionnelle et qui tente de faire renaitre une filie&#768;re laine en France. Son objectif est de valoriser localement 25 &agrave; 50% des toisons fran&ccedil;aises d&rsquo;ici &agrave; 2030.</p><p>Le second pr&eacute;-requis consiste &agrave; de&#769;velopper et promouvoir des bonnes pratiques d&rsquo;e&#769;levage, d&rsquo;organisation des chantiers de tonte et de se&#769;lection ge&#769;ne&#769;tique au sein des troupeaux et &agrave; sensibiliser les e&#769;leveurs de moutons a&#768; l&rsquo;inte&#769;re&#770;t de produire une laine et des peaux de qualite&#769; et ce, de&#768;s leur formation initiale. &laquo;&nbsp;<em>Force est de reconnaitre que les m&eacute;thodes de production des laines fran&ccedil;aises (conduite d&rsquo;&eacute;levage, s&eacute;lection g&eacute;n&eacute;tique et homog&eacute;n&eacute;it&eacute; des troupeaux, organisation de la tonte...) ne permettent pas d&rsquo;obtenir des lots homog&egrave;nes de laine de qualit&eacute; suffisante pour r&eacute;pondre &agrave; la demande des industriels transformant la laine, ni des peaux r&eacute;pondant aux standards de l&rsquo;industrie du luxe</em> &raquo;.</p>


C’est la question à laquelle répond une mission du CGAAER qui estime peu probable que la laine redevienne une source de profit pour les éleveurs, mais qui esquisse plusieurs pistes de valorisation d’un matériau biosourcé, recyclable, biodégradable et au final « porteur d’avenir ».

Que faire de la laine de mouton ?

<p>18 tonnes&nbsp;: c&rsquo;est ce que devrait engranger la Compagnie des Amandes pour sa premi&egrave;re r&eacute;colte. Co-fond&eacute;e en 2018 par l&rsquo;ex-ministre Arnaud Montebourg, l&rsquo;entreprise bas&eacute;e &agrave; Aix-en-Provence (Bouches-du-Rh&ocirc;ne) s&rsquo;est fix&eacute;e pour objectif de d&eacute;ployer la production d&rsquo;amandes sur l&rsquo;arc m&eacute;diterran&eacute;en, dans une double logique de relocalisation (avec 1000 t/an, la France couvre 2% de ses besoins) et de diversification (pour les agriculteurs). Parmi ses actionnaires figurent la coop&eacute;rative Arterris, Daco France (metteur en march&eacute;) et l&rsquo;INRAE. La r&eacute;colte 2024 sera trait&eacute;e dans la casserie que l&rsquo;entreprise va faire construire &agrave; Signes (Var), dot&eacute;e de deux lignes de production, moyennant un investissement de 12 millions d&rsquo;euros.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/arterris-entre-au-capital-de-la-compagnie-des-amandes-d-arnaud-montebourg" target="_blank" title="">Arterris entre au capital de la Compagnie des amandes d&rsquo;Arnaud Montebourg</a>
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<h2>Un premier contrat alliant capital et travail</h2><p>Pour mener &agrave; bien son projet, la Compagnie des Amandes a mis au point un contrat in&eacute;dit en agriculture. Son mod&egrave;le repose sur une alliance entre capital et travail au sein d&rsquo;une soci&eacute;t&eacute; d&rsquo;exploitation commune constitu&eacute;e entre le producteur et la Compagnie durant 25 ans minimum, correspondant &agrave; la dur&eacute;e d&rsquo;exploitation du verger, avec partage des dividendes (51% pour l&rsquo;agriculteur). En outre, l&rsquo;entreprise r&eacute;mun&egrave;re les producteurs durant les 5 ans s&eacute;parant la plantation de la premi&egrave;re r&eacute;colte. Au-del&agrave;, l&rsquo;amandiculteur peut escompter un revenu global compris entre 2000 et 2500 &euro;/ha/an, moyennant environ 80 heures de travail et un co-investissement de d&eacute;part compris entre 5000 et 10.000 &euro;/ha. D&rsquo;ici &agrave; fin 2023, la Compagnie des Amandes table sur 500 ha &laquo;&nbsp;sign&eacute;s-plant&eacute;s&nbsp;&raquo; selon ce mod&egrave;le, en visant un objectif de 2000 ha &agrave; l&rsquo;horizon 2026.</p><h2>Deux nouveaux contrats</h2><p>Parall&egrave;lement, la Compagnie va proposer deux nouveaux types de contrats, ciblant les petits vergers. Selon l&rsquo;interprofession France amandes, le verger fran&ccedil;ais totalise 2331 ha r&eacute;partis en 1032 exploitations, soit une surface moyenne de 2,25ha. &laquo;&nbsp;<em>Une surface moyenne de 2,25 ha ne permet pas d&rsquo;amortir le machinisme, expose l&rsquo;arboriculteur &agrave; des probl&egrave;mes de qualit&eacute; et le prive de d&eacute;bouch&eacute;s commerciaux, les volumes &eacute;tant insuffisants pour int&eacute;resser un client significatif. Les clients de la grande distribution, p&acirc;tisserie et cosm&eacute;tique, qui s&rsquo;adressent &agrave; la Compagnie des Amandes souhaitent une s&eacute;curit&eacute; sur les volumes et un plan de contr&ocirc;le de la qualit&eacute; et de la tra&ccedil;abilit&eacute; des produits</em>&nbsp;&raquo;, explique l&rsquo;entreprise,&nbsp;qui vient de signer un partenariat exclusif avec Nougat Chabert &amp; Guillot, nougatier &agrave; Mont&eacute;limar (Dr&ocirc;me) depuis 175 ans.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-filiere-amande-se-dote-d-une-organisation-de-producteurs" target="_blank" title="">La fili&egrave;re amande se dote d&rsquo;une organisation de producteurs</a>
</aside>
<p>Pour y rem&eacute;dier, l&rsquo;entreprise propose un contrat d&rsquo;achat de trois ans de la r&eacute;colte sur l&rsquo;arbre, ou de l&rsquo;amande en coque apr&egrave;s s&eacute;chage, ou de l&rsquo;amandon apr&egrave;s cassage et agr&eacute;age. Ce contrat est destin&eacute; aux vergers existants qui n&rsquo;ont pas tous les moyens de prendre en charge les co&ucirc;ts de r&eacute;colte, de s&eacute;chage et de casse. Le prix varie de 6,84&euro;/kg pour un achat sur l&rsquo;arbre de vergers sans certifications environnementales, &agrave; 13,40&euro;/kg pour de l&rsquo;amandon calibr&eacute; et certifi&eacute; Bio. Ce contrat est conditionn&eacute; par la mise en place de proc&eacute;dures de contr&ocirc;le de la qualit&eacute; et de la tra&ccedil;abilit&eacute;, avec des formations techniques offertes &agrave; tous les membres de l&rsquo;organisation de producteurs. Un autre type de contrat, d&rsquo;une dur&eacute;e comprise entre 3 ans et 15 ans et ciblant &eacute;galement les projets de vergers de petite surface, int&egrave;gre des aides &agrave; la plantation, dont un cr&eacute;dit bancaire de 11.000&euro;/ha avec un diff&eacute;r&eacute; de remboursement de 5 ans et une aide &laquo; bas carbone &raquo; &eacute;valu&eacute;e &agrave; 3500&euro;/ha, ajust&eacute;e en fonction de la capacit&eacute; effective d&rsquo;&eacute;vitement et de s&eacute;questration, dans le cadre du Label bas carbone.</p>


Les nouveaux contrats sont adaptés aux vergers de petite taille et ont vocation à maximiser la valorisation des amandes en aval, tout en réduisant les coûts de production. 2023 consacre la première récolte pour l’entreprise co-fondée par Arnaud Montebourg en 2018.

La Compagnie des Amandes propose deux nouveaux contrats d’achat

<p>Le 9 septembre 2022, dans le cadre des Terres de Jim &agrave; Outarville (Loiret), <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/installation-macron-lance-le-chantier-de-la-future-loi-d-orientation-et-d-avenir" target="_blank">le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique lan&ccedil;ait le chantier d&rsquo;un Pacte et d&rsquo;une loi d&rsquo;orientation agricole (PLOA)</a>. Ce 10 septembre &agrave; Cambrai (Nord), le ministre de l&rsquo;Agriculture en a d&eacute;voil&eacute; les grandes lignes. Entre-temps, des concertations nationale et r&eacute;gionale, ainsi qu&rsquo;une consultation men&eacute;e aupr&egrave;s de jeunes de l&rsquo;enseignement agricoles avaient permis de rassembler force propositions et contributions. Le projet de loi sera pr&eacute;sent&eacute; au Parlement en d&eacute;cembre prochain, sans exclure d&rsquo;autres mesures l&eacute;gislatives et r&eacute;glementaires</p><h2>Orientation&nbsp;: d&egrave;s l&rsquo;&eacute;cole &eacute;l&eacute;mentaire</h2><p>D&egrave;s la rentr&eacute;e 2024, chaque enfant scolaris&eacute; dans une &eacute;cole &eacute;l&eacute;mentaire b&eacute;n&eacute;ficie d&rsquo;au moins une action de d&eacute;couverte de l&rsquo;activit&eacute; agricole tandis que les coll&eacute;giens qui le souhaitent auront la possibilit&eacute; de d&eacute;couvrir les m&eacute;tiers lors d&rsquo;un stage. &laquo;&nbsp;<em>Il va falloir encore plus encore et massivement ouvrir vos fermes, parler de votre m&eacute;tier&nbsp;</em>&raquo;, a d&eacute;clar&eacute; Mars Fesneau. Pour &laquo;&nbsp;r<em>efonder le lien entre agriculture et soci&eacute;t&eacute;</em>&nbsp;&raquo;, le minist&egrave;re va lancer une campagne nationale de communication sur les m&eacute;tiers du vivant, &agrave; destination des coll&egrave;ges et lyc&eacute;es, des prescripteurs d&rsquo;orientation et du grand public.</p><h2>Formation&nbsp;initiale : +30% d&rsquo;apprenants et un Bachelor Agro</h2><p>Le minist&egrave;re se fixe pour objectif d&rsquo;accro&icirc;tre de 30% le nombre d&rsquo;apprenants dans les formations agricoles, moyennant la &laquo;&nbsp;<em>transformation</em>&nbsp;&raquo; de l&rsquo;enseignement agricole. Le Pacte en r&eacute;novera les missions, fera &eacute;voluer ses formations, instituera un &laquo; Bachelor Agro &raquo; et cr&eacute;era des contrats locaux, qui seront &eacute;tablis dans le cadre fix&eacute; au niveau r&eacute;gional par les R&eacute;gions, et qui mobiliseront tous les acteurs d&rsquo;un territoire pour relancer ou ouvrir des classes aux m&eacute;tiers de l'agriculture dans nos territoires.</p><h2>Formation continue&nbsp;: un &laquo;&nbsp;choc de comp&eacute;tence&nbsp;&raquo;</h2><p>A la rentr&eacute;e 2025, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture va engager un programme national triennal de formation acc&eacute;l&eacute;r&eacute;e pour former tous les acteurs de la formation et de l'accompagnement en agriculture. Objectif&nbsp;: former 50.000 professionnels de l&rsquo;enseignement, de la formation, du conseil et de l&rsquo;administration aux d&eacute;fis pos&eacute;s par les transitions&nbsp;: changement climatique, protection de l&rsquo;eau et des sols... Un &laquo; <em>choc de comp&eacute;tences</em>&nbsp;&raquo; et &laquo;&nbsp;<em>un outil formidable pour lutter contre les caricatures dont l&rsquo;agriculture est victime</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>Installation&nbsp;: cr&eacute;ation du r&eacute;seau &laquo;&nbsp;France service agriculture&nbsp;&raquo;</h2><p>Un guichet unique d&eacute;di&eacute; &agrave; l&rsquo;installation, la formation et la transmission, doubl&eacute; une offre d&rsquo;accompagnement plurielle, de nature &agrave; garantir la diversit&eacute; des mod&egrave;les d&rsquo;agriculture&nbsp;: tel sera l&rsquo;objet du futur r&eacute;seau &laquo;&nbsp;France service agriculture&nbsp;&raquo;, dont les Chambres d&rsquo;agriculture seront la cheville ouvri&egrave;re. Objectif&nbsp;: installer &laquo;&nbsp;<em>plus de 150.000 nouveaux agriculteurs en 10 ans</em>&nbsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/regeneration-des-agriculteurs-6-recommandations-pour-installer-plus-et-mieux" target="_blank" title="">R&eacute;g&eacute;n&eacute;ration des agriculteurs : 6 recommandations pour installer plus et mieux</a>
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<p>La gouvernance des Comit&eacute;s r&eacute;gionaux de l&rsquo;installation et de la transmission (CRIT) sera r&eacute;nov&eacute;e. &laquo;&nbsp;<em>Nous devrons faire en sorte qu&rsquo;aucune installation ne puisse se faire sans un accompagnement renforc&eacute;, sans passage par ce guichet unique qui permettra ici d&rsquo;affiner le projet dans une logique de maturation, l&agrave; de s&rsquo;assurer de la viabilit&eacute; &eacute;conomique et pour tous de s&rsquo;assurer de la capacit&eacute; de r&eacute;silience, en particulier face au d&eacute;r&egrave;glement climatique du syst&egrave;me sur lesquels le futur exploitant veut s&rsquo;installer&nbsp;</em>&raquo;, a dit Marc Fesneau.&nbsp;Les services de remplacement devraient b&eacute;n&eacute;ficier d&rsquo;un coup de pouce budg&eacute;taire.</p><h2>Foncier&nbsp;: un fonds de portage de 400 millions d&rsquo;euros</h2><p>Le Pacte abordera la question du foncier, principalement &agrave; travers les outils de portage. Comme annonc&eacute; par le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique, un fonds de portage de 400 millions d&rsquo;euros sera op&eacute;rationnel d&egrave;s 2024. Le fonds interviendra en prenant des participations dans des fonds de portage nationaux ou r&eacute;gionaux qui, eux, ach&egrave;tent du foncier pour le mettre &agrave; disposition aupr&egrave;s des agriculteurs progressivement, et leur permettre de l&rsquo;acqu&eacute;rir au moment de leur choix.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-occitanie-se-dote-d-une-fonciere-au-service-de-l-installation-de-nouveaux-agriculteurs" target="_blank" title="">L&rsquo;Occitanie se dote d&rsquo;une fonci&egrave;re au service de l&rsquo;installation de nouveaux agriculteurs</a>
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<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Budget&nbsp;: 2,5 milliards d&rsquo;euros sur 2024-2026</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Pour financer les transitions, le gouvernement va d&eacute;gager 2,5 milliards d&rsquo;euros sur les exercices 2024-2026, dont 1 milliard d&rsquo;euros d&egrave;s 2024. 250 millions d&rsquo;euros seront allou&eacute;s l&rsquo;accompagnement dans la sobri&eacute;t&eacute; de l&rsquo;usage des produits phytopharmaceutiques (s&rsquo;ajoutant aux 250 millions d&rsquo;euros de France 2030), 100 millions d&rsquo;euros &agrave; l&rsquo;application de la strat&eacute;gie prot&eacute;ines ou encore 32 millions d&rsquo;euros aux diagnostic carbone pr&eacute;-installation.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Le ministre de l&rsquo;Agriculture a par ailleurs &eacute;voqu&eacute; la mise en &oelig;uvre d&rsquo;un fonds de garantie pour financier les investissements transformants au sein des exploitations ainsi qu&rsquo;un fonds un fonds en faveur de la souverainet&eacute; alimentaire et des transitions, qui vise &agrave; soutenir &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle locale des projets de structuration des fili&egrave;res impliquant amont et aval, r&eacute;pondant au besoin d&rsquo;&eacute;volution des pratiques et des outils de production.</p>


Aux Terres de Jim, le ministre de l’Agriculture a levé le voile sur le Pacte et la loi d’orientation agricole (PLOA). Au plan budgétaire, 2,5 milliards d’euros sont fléchés sur les trois ans à venir pour financer les transitions. La loi sera présentée au Parlement en décembre.

Orientation, formation, installation, foncier, budget : le projet de PLOA

<p>Selon les estimations &eacute;tablies au 1er septembre, la production viticole s&rsquo;&eacute;l&egrave;verait en 2023 &agrave; pr&egrave;s de 45 millions d'hectolitres, soit un niveau inf&eacute;rieur de 2% &agrave; celui de 2022.</p><p>La situation des diff&eacute;rents vignobles est toutefois contrast&eacute;e. Les attaques de mildiou dans le bordelais engendreraient une perte de potentiel de 10% sur un an et de 18% par rapport &agrave; la moyenne quinquennale 2018-2022. Dans le Sud-Ouest, le m&ecirc;me mildiou entame le potentiel de 15% comparativement &agrave; 2022 et de 24% par rapport &agrave; la moyenne quinquennale. En Languedoc-Roussillon, c&rsquo;est la s&eacute;cheresse qui p&eacute;nalise les rendements&nbsp;: -6% sur un an et -13% sur cinq ans. La r&eacute;cole champenoise est &eacute;galement annonc&eacute;e en baisse de 5% tout en restant nettement sup&eacute;rieure &agrave; la moyenne quinquennale (+27%).</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/9/4/0/5760496-1-fre-FR/02b73b40c556-moyenne-quinquennale-png" alt="Production viticole estim&eacute;e au 1er septembre, compar&eacute;e &agrave; la moyenne quinquennale 2018-2022 (Source Agreste)" height="608" width="1420" /><figcaption>Production viticole estim&eacute;e au 1er septembre, compar&eacute;e &agrave; la moyenne quinquennale 2018-2022 (Source Agreste)</figcaption></figure>

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<p>La situation dans les autres vignobles reste en revanche favorable &agrave; la production malgr&eacute; la pr&eacute;sence du botrytis en fin de campagne. Parmi les vignobles enregistrant des hausses de production figurent le Jura (+33%&nbsp;sur un an, +63% sur cinq ans), le Val de Loire (+18% sur un an, +17% sur cinq ans) ou encore le vignoble de Bourgogne-Beaujolais (+8% sur un an, +20% sur cinq ans).</p>


En retrait de 2% par rapport à 2022, la production se situerait au niveau de la production moyenne 2018-2022.

La production viticole 2023 estimée à 45 millions d’hectolitres

<p class="MsoPlainText">Le projet de loi d'orientation agricole, qui avait initialement &eacute;t&eacute; annonc&eacute; pour l'automne, devrait &ecirc;tre "examin&eacute; au Parlement d'ici le mois de d&eacute;cembre, en premi&egrave;re lecture probablement &agrave; l'Assembl&eacute;e nationale", a indiqu&eacute; le ministre.&nbsp;Il s'exprimait dimanche 10 septembre lors des Terres de Jim&nbsp;&agrave; Cambrai (Nord) organis&eacute; par les Jeunes agriculteurs (JA).</p><p class="MsoPlainText">La future loi est fond&eacute;e sur un "pacte", qui comprend aussi des mesures r&eacute;glementaires, a-t-il d&eacute;clar&eacute;.&nbsp;Un "fonds de portage" des terres agricoles d'un montant de 400 millions d'euros sera ainsi mis en oeuvre "dans les mois qui viennent", a indiqu&eacute; M. Fesneau, qui souhaite une logique "d'accompagnement" plut&ocirc;t que de "normes".</p><p class="MsoPlainText">Ce fonds interviendra en participation dans des fonds de portage nationaux ou r&eacute;gionaux qui eux, ach&egrave;tent du foncier pour le mettre &agrave; disposition d'agriculteurs" de fa&ccedil;on progressive afin de leur permettre de se rendre acqu&eacute;reur &agrave; leur tour "au moment de leur choix" et "s'ils souhaitent l'acqu&eacute;rir".</p><h2 class="MsoPlainText">R&eacute;silience</h2><p class="MsoPlainText">"L'acc&egrave;s au foncier est au coeur de l'enjeu de l'installation dans le milieu agricole", a-t-il rappel&eacute;. "C'est de plus en plus un obstacle &agrave; l'installation de jeunes agriculteurs".&nbsp;Dans un monde vieillissant qui compte de moins en moins de chefs d'exploitation, 60% des candidats &agrave; l'installation en agriculture sont en effet connus sous l'acronyme de "Nima" (non issus du monde agricole), et donc sans terre ni capital mat&eacute;riel, selon les Chambres d'agriculture.&nbsp;Celles-ci devraient d'ailleurs &ecirc;tre mises &agrave; contribution, avec une hausse de leurs budgets, pour devenir les pivots des transmissions d'exploitation, avec notamment la cr&eacute;ation d'un r&eacute;seau "France Service Agriculture", a dit le ministre.&nbsp;"Il faudra s'assurer de la capacit&eacute; de r&eacute;silience des projets (de nouvelles exploitations, NDLR), en particulier face au d&eacute;r&egrave;glement climatique", a averti Marc Fesneau.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/installation-ne-les-appelez-plus-les-nima" target="_blank" title="">Installation : ne les appelez plus les NIMA</a>
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<p class="MsoPlainText">Dans le cadre de la planification &eacute;cologique, 500 millions d'euros sont pr&eacute;vus pour r&eacute;duire l'emploi des produits phytosanitaires, et 100 millions d'euros pour un plan prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales.</p><p class="MsoPlainText">Le gouvernement pr&eacute;voit aussi un "fonds de souverainet&eacute; alimentaire et de transition &eacute;cologique" pour "permettre aux exploitations agricoles d'adapter localement leur mod&egrave;le &eacute;conomique aux exigences de d&eacute;carbonation des activit&eacute;s, de d&eacute;veloppement de la production d'&eacute;nergie renouvelable ou d'adaptation au changement climatique".</p><p class="MsoPlainText">Pour 2024, le budget du minist&egrave;re augmentera de "pr&egrave;s d'un milliard d'euros" pour accompagner ces transitions, soit environ 15% de plus que les 5,9 milliards d'euros de 2023, selon le minist&egrave;re.&nbsp;Et sur trois ans, l'effort suppl&eacute;mentaire de l'Etat atteindra "2,6 &agrave; 2,7 milliards" d'ici 2026, a pr&eacute;cis&eacute; le ministre dans son discours.</p><h2 class="MsoPlainText">"D&eacute;couverte"</h2><p class="MsoPlainText">Dans le d&eacute;bat budg&eacute;taire, M. Fesneau a aussi annonc&eacute; la possibilit&eacute; de cr&eacute;er des "incitations fiscales" pour soutenir les services de remplacement des agriculteurs.</p><p class="MsoPlainText">Sur un plan plus g&eacute;n&eacute;ral, et afin de "refonder le lien entre l'agriculture et la soci&eacute;t&eacute;", il pr&eacute;voit que "d&egrave;s la rentr&eacute;e 2024" chaque enfant scolaris&eacute; dans une &eacute;cole &eacute;l&eacute;mentaire pourra b&eacute;n&eacute;ficier "d'une action de d&eacute;couverte de l'activit&eacute; agricole", autour du vivant et du cycle des saisons.&nbsp;La possibilit&eacute; de multiplier les stages en milieu agricole pour des coll&eacute;giens a aussi &eacute;t&eacute; mentionn&eacute;e ainsi que la cr&eacute;ation d'un "bachelor agricole".</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/serie-d-ete-le-remplacement-agricole-a-50-ans" target="_blank" title="">S&eacute;rie d'&eacute;t&eacute;&nbsp;: &laquo;&nbsp;Le&nbsp;remplacement agricole a 50 ans&nbsp;&raquo;</a>
</aside>



Le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau a annoncé le 10 septembre une hausse de 15% du budget de son ministère en 2024 et les grandes lignes de la future loi d'orientation agricole, destinée à aider les jeunes et nouveaux agriculteurs et à planifier la réduction des émissions de gaz à effet de serre du secteur.

Transition et planification : Marc Fesneau annonce un milliard d'euros pour l'agriculture en 2024

<p>&laquo;&nbsp;<em>Cette ann&eacute;e, on a inscrit 580 b&eacute;liers contre 520 l&rsquo;an pass&eacute;</em>&nbsp;&raquo;. Michel Maisonnier, pr&eacute;sident du comit&eacute; organisateur de la Foire nationale de reproducteurs ovins de Bellac (Haute-Vienne), n&rsquo;est pas du genre &agrave; se cacher derri&egrave;re son petit doigt.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/0/6/8/5758601-1-fre-FR/3604ca0b659e-che-que-jpg" alt="500 euros le b&eacute;lier, affaire conclue !" height="1194" width="2014" /><figcaption>500 euros le b&eacute;lier, affaire conclue !</figcaption></figure>

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<p>Et dans le Nord-Limousin, on ne tripatouille pas les chiffres pour faire bonne figure. &laquo;&nbsp;<em>Faut pas r&ecirc;ver, on ne reverra pas les 3000 b&eacute;liers des &eacute;ditions des ann&eacute;es 60 et 70</em>&nbsp;&raquo;, conc&egrave;de Guy Dubouchaud, secr&eacute;taire du comit&eacute; organisateur.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/9/5/8/5758598-1-fre-FR/70f4560d1b31-ja-jpg" alt="Michel Maisonnier et Mich&egrave;le Boudoin, pr&eacute;sidente de la FNO, entourant des jeunes install&eacute;s en ovins lait" height="1286" width="2006" /><figcaption>Michel Maisonnier et Mich&egrave;le Boudoin, pr&eacute;sidente de la FNO, entourant des jeunes install&eacute;s en ovins lait</figcaption></figure>

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<p>L&rsquo;important est pr&eacute;serv&eacute;&nbsp;: les 50 s&eacute;lectionneurs pr&eacute;sents &agrave; l&rsquo;&eacute;dition 2023 ont vendu grosso modo 70% des reproducteurs qui avaient fait le voyage des quatre points cardinaux. Bellac, ce n&rsquo;est pas le centre du monde mais c&rsquo;est quand m&ecirc;me un peu le centre du monde des reproducteurs ovins viande.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/2/7/8/5758723-1-fre-FR/a292942c8bcc-moutons-jpg" alt="Les 50 s&eacute;lectionneurs pr&eacute;sents &agrave; l&rsquo;&eacute;dition 2023 ont vendu grosso modo 70% des reproducteurs qui avaient fait le voyage des quatre points cardinaux" height="1206" width="2000" /><figcaption>Les 50 s&eacute;lectionneurs pr&eacute;sents &agrave; l&rsquo;&eacute;dition 2023 ont vendu grosso modo 70% des reproducteurs qui avaient fait le voyage des quatre points cardinaux</figcaption></figure>

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<div class="citation">
    <span>"Dans notre r&eacute;gion, c&rsquo;est vital l&rsquo;&eacute;levage, l&rsquo;&eacute;levage avec un grand &laquo; E &raquo;, aussi bien bovin qu&rsquo;ovin. Si demain &ccedil;a dispara&icirc;t, on n&rsquo;a plus rien chez nous"</span>
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<p>Les motifs d&rsquo;esp&eacute;rer ne manquent pas, tel ce jeune couple qui s&rsquo;est install&eacute; r&eacute;cemment en ovins lait ou encore ce jeune v&eacute;t&eacute;rinaire qui a accept&eacute; de faire &laquo;&nbsp;<em>la rurale</em>&nbsp;&raquo;, en s&rsquo;installant &agrave; Bellac et, cerise sur le g&acirc;teau, en rejoignant le comit&eacute; d&rsquo;organisation de la Foire. &laquo;&nbsp;<em>Dans notre r&eacute;gion, c&rsquo;est vital l&rsquo;&eacute;levage, l&rsquo;&eacute;levage avec un grand &laquo;&nbsp;E&nbsp;&raquo;, aussi bien bovin qu&rsquo;ovin. Si demain &ccedil;a dispara&icirc;t, on n&rsquo;a plus rien chez nous</em>&nbsp;&raquo;,&nbsp;pr&eacute;vient Michel Maisonnier, qui ne d&eacute;sesp&egrave;re un &laquo;&nbsp;<em>d&eacute;clic</em>&nbsp;&raquo; des responsables politiques.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/2/7/8/5758720-1-fre-FR/aecbe7ff7bdd-convialite-jpg" alt="Les ann&eacute;es passent, la convivialit&eacute; demeure" height="1222" width="2010" /><figcaption>Les ann&eacute;es passent, la convivialit&eacute; demeure</figcaption></figure>

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[Tech-Ovin 2023] La Foire nationale de reproducteurs ovins de Bellac (Haute-Vienne) fêtait cette année ses 60 ans. Si la fertilité des béliers peine à contrarier la démographie ovine, la foi des organisateurs dans l’avenir demeure intacte.

Foire de Bellac : « On re-signe pour 60 ans »

<p>&laquo;&nbsp;<em>La concentration de meutes de loups dans certaines r&eacute;gions d'Europe est devenue un v&eacute;ritable danger pour le b&eacute;tail et, potentiellement, pour l'homme</em>&nbsp;&raquo;. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/populations-de-loups-le-hola-de-la-commission-europeenne" target="_blank">C&rsquo;est ce qu&rsquo;a d&eacute;clar&eacute; Ursula von der Leyen, pr&eacute;sidente de la Commission europ&eacute;enne, le lundi 4 septembre</a>. Bruxelles qui crie au loup, whaouh&nbsp;! La d&eacute;claration n&rsquo;a pas seulement stup&eacute;fi&eacute; les ONG environnementalistes. &laquo;&nbsp;<em>Cela nous a surpris</em>&nbsp;&raquo;, a r&eacute;agi Mich&egrave;le Boudoin, pr&eacute;sidente de la FNO, dans les all&eacute;es de Tech-Ovin, &agrave; Bellac (Haute-Vienne). Dans la foul&eacute;e, en France, la pr&eacute;f&egrave;te coordinatrice du Plan national d&rsquo;actions loup communiquait <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-population-de-loups-estimee-a-1104-au-sortir-de-l-hiver-2022-2023" target="_blank">l&rsquo;effectif de loups au sortir de l&rsquo;hiver 2022-2023, en hausse de 20% sur un an,</a> en consid&eacute;rant la population estim&eacute;e un an plus t&ocirc;t par l&rsquo;OFB, qui joue toujours la montre entre chiffres provisoires et d&eacute;finitifs, au d&eacute;triment des pr&eacute;l&egrave;vements. Dans sa missive, Ursula von der Leyen a donn&eacute; jusqu&rsquo;au 22 septembre aux Etats membres pour lui faire remonter les donn&eacute;es d&rsquo;impacts des pr&eacute;dateurs, pr&eacute;alable &agrave; un &eacute;ventuel r&eacute;examen du statut du loup, aujourd&rsquo;hui strictement prot&eacute;g&eacute;.</p><h2>Le poney de trop&nbsp;?</h2><p>Il faudra patienter avant de jauger l&rsquo;effet de l&rsquo;initiative de la pr&eacute;sidente de la Commission europ&eacute;enne, quelques jours apr&egrave;s la d&eacute;mission du Commissaire &agrave; l&rsquo;environnement et &agrave; neuf mois des &eacute;lections europ&eacute;ennes, qui vont rebattre les cartes du Parlement et de la Commission, et donc le sort de sa pr&eacute;sidente. Le fait qu&rsquo;Ursula von der Leyen soit, &agrave; titre personnel, une victime collat&eacute;rale du loup, apr&egrave;s l&rsquo;attaque mortelle subie par son poney &agrave; l&rsquo;automne 2022, ne peut pas manquer d&rsquo;interroger, m&ecirc;me s&rsquo;il s&rsquo;est &eacute;coul&eacute; un an entre la pr&eacute;dation et sa d&eacute;claration. Cette pr&eacute;dation toute particuli&egrave;re&nbsp;n&rsquo;a pas &eacute;chapp&eacute; &agrave; Bruno Lecomte, un &eacute;leveur caprin qui m&egrave;ne depuis des ann&eacute;es un travail documentaire pour tenter de contrebalancer les discours d&rsquo;associations environnementalistes, anti-sp&eacute;cistes ou encore abolitionnistes. A Bellac, il pr&eacute;sentait son <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/face-aux-predateurs-une-carte-interactive-pour-sensibiliser-l-opinion-publique" target="_blank">application num&eacute;rique documentant en temps r&eacute;el les signalements d&rsquo;attaques r&eacute;pertori&eacute;s dans l&rsquo;UE</a> (sur animaux et humains), au nombre de 22.000, tous pr&eacute;dateurs confondus.</p><h2>Merci Ursula, merci Florence</h2><p>Si la pr&eacute;dation, et les traumatismes qu&rsquo;elle g&eacute;n&egrave;re, n&rsquo;est pas le meilleur moyen de pr&eacute;server et de p&eacute;renniser l&rsquo;&eacute;levage dans les zones impact&eacute;es, la fili&egrave;re ovine, qui paie le plus lourd tribut, a d&rsquo;autres d&eacute;fis &agrave; relever, aux plans conjoncturel et structurel. Selon l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/tech-ovin-2023-en-2022-les-comptes-d-exploitation-se-degradent-en-lait-comme-en-viande">tous les syst&egrave;mes (lait et viande) ont vu leur revenu courant par unit&eacute; de main d&rsquo;&oelig;uvre baisser de plus de 30%</a>, voire davantage, entre 2021 et 2022. C&ocirc;t&eacute; transmission-installation, la fili&egrave;re ovine affiche des taux de remplacement records... <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/tech-ovin-2023-l-elevage-ovin-parmi-les-plus-attractifs-mais-pas-forcement-pour-la-vie" target="_blank">sauf dans les plus gros bassins de production</a>.</p><p>A Bellac, o&ugrave; le soleil tapait fort, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-elevage-ovin-faire-valoir-du-photovoltaisme-au-sol" target="_blank">notamment sur les panneaux &laquo;&nbsp;photo-pol&eacute;miques&nbsp;&raquo;</a>, la fili&egrave;re a recharg&eacute; ses batteries, avec ses ateliers d&eacute;di&eacute;s aux chiens de conduite (et de protection&nbsp;!), son concours de tonte ou encore <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/tech-ovin-2023-foire-de-bellac-on-re-signe-pour-60-ans" target="_blank">sa Foire nationale de reproducteurs ovins, 60<sup>&egrave;me</sup> du nom</a>. Sans oublier les mini-conf&eacute;rences de l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage, donnant &agrave; voir l&rsquo;&eacute;mulation de la recherche appliqu&eacute;e. La lumi&egrave;re, elle est aussi venue de Florence Rossi, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/tech-ovin-2023-bergere-fromagere-a-pres-de-50-ans-sans-experience-c-est-possible" target="_blank">une berg&egrave;re-fromag&egrave;re qui s&rsquo;est install&eacute;e &agrave; pr&egrave;s de 50 ans</a>. Plus qu&rsquo;une Nima, un Ovni chez les ovins. Merci Ursula. Merci Florence.</p>


[Edito] A Bellac, au salon national du mouton, l’élevage ovin a montré qu’il bêlait encore, malgré une conjoncture difficile et un avenir incertain. Pendant qu’à Bruxelles, la Commission européenne montrait ses crocs au loup.

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