En vue d&rsquo;atteindre les objectifs climatiques de la France, le minist&egrave;re de la Transition &Eacute;cologique a cr&eacute;&eacute; le Label bas-carbone. Depuis deux ann&eacute;es, diff&eacute;rentes m&eacute;thodes ont &eacute;t&eacute; approuv&eacute;es telles que la m&eacute;thode haies (Carbocage) ou la m&eacute;thode &eacute;levage (Carbon Agri). Ces m&eacute;thodes sont d&eacute;ploy&eacute;es &agrave; partir d&rsquo;un diagnostic de l&rsquo;existant et un plan d&rsquo;action int&eacute;grant des &ldquo;leviers carbone&rdquo; en vue de r&eacute;duire les &eacute;missions de GES et augmenter le stockage carbone dans le sol.<h2>Les cr&eacute;dits carbone</h2>Au bout de quelques ann&eacute;es, un deuxi&egrave;me diagnostic est produit pour &eacute;valuer les &eacute;missions et stockage, qui sont calcul&eacute;s en tonnes de CO2. La r&eacute;duction de l&rsquo;empreinte carbone est alors traduite en cr&eacute;dits carbone. Aux prix du march&eacute;, ces cr&eacute;dits peuvent &ecirc;tre vendus &agrave; des acheteurs (entreprise, collectivit&eacute;) d&eacute;sireux de compenser leurs propres &eacute;missions.<h2>Un plan d&rsquo;action</h2>Pour passer &agrave; la vitesse sup&eacute;rieure, le minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique a r&eacute;cemment engag&eacute; trois actions suppl&eacute;mentaires. Dans le but d&rsquo;am&eacute;liorer les projets d&eacute;j&agrave; labellis&eacute;s, il s&rsquo;agit en premier lieu de renforcer l&rsquo;exigence environnementale des m&eacute;thodes approuv&eacute;es. D&rsquo;ici la fin de l&rsquo;ann&eacute;e 2021, le minist&egrave;re va mobiliser de mani&egrave;re exhaustive l&rsquo;ensemble de financements aupr&egrave;s des entreprises volontaires vers la constitution d&rsquo;un fonds d&rsquo;amor&ccedil;age d&rsquo;1 MtCo2 &eacute;vit&eacute;es.Enfin, via 4 nouvelles m&eacute;thodes, le gouvernement entend &eacute;largir le nombre de projets &eacute;ligibles au label bas-carbone : dans le secteur du b&acirc;timent, gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;utilisation de mat&eacute;riaux issus du r&eacute;emploi, biosourc&eacute;s ou bas-carbone, gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;am&eacute;lioration de la qualit&eacute; de l&rsquo;alimentation des bovins laitiers, ou via les r&eacute;ductions d&rsquo;&eacute;missions et stockage carbone dans le domaine des grandes cultures et les r&eacute;ductions d&rsquo;&eacute;missions li&eacute;es &agrave; la baisse d&rsquo;utilisation d&rsquo;intrants.<h2>De nouvelles m&eacute;thodes valid&eacute;es</h2>En ao&ucirc;t 2021, le Minist&egrave;re de la Transition &Eacute;cologique a valid&eacute; plusieurs nouvelles m&eacute;thodes carbone. La m&eacute;thode &ldquo;Grande culture&rdquo; propose des leviers de r&eacute;ductions bas&eacute;es sur la fertilisation azot&eacute;e, les rotations, l&rsquo;introduction de l&eacute;gumineuses etc. Autre nouvelle m&eacute;thode, &ldquo;Ecom&eacute;thane&rdquo; cible la r&eacute;duction des &eacute;missions de m&eacute;thane des bovins laitiers par une adaptation de l&rsquo;alimentation. Il est &agrave; noter que d&rsquo;autres m&eacute;thodes sont en cours de validation, en particulier dans le <a href="https://www.cogedis.com/actualites/methanisation/" target="_blank">domaine de la m&eacute;thanisation</a>.Pour les exploitations agricoles, il est probable que la r&eacute;glementation climat devienne plus contraignante. En cons&eacute;quence, le label bas carbone et la vente de cr&eacute;dit carbone sont des opportunit&eacute;s pour financer l&rsquo;adaptation des syst&egrave;mes de productions agricoles aux futures r&eacute;glementations.

Le label bas-carbone vise à récompenser ceux qui s’engagent dans la lutte contre le dérèglement climatique. Il donne un cadre réglementaire aux méthodes de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) et à la vente de crédit carbone.

Label bas-carbone, de nouvelles méthodes validées

Suite &agrave; un constat fait par les organisations agricoles (<a href="https://chambres-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/National/002_inst-site-chambres/actu/2020/Livret-journee_fonciere_VF.pdf" target="_blank">voir notre manifeste</a>) sur l&rsquo;usage croissant de d&eacute;rives des montages soci&eacute;taires, nous avons travaill&eacute; &agrave; la construction d&rsquo;un dispositif d&rsquo;agr&eacute;ment des op&eacute;rations soci&eacute;taires par le pr&eacute;fet. D&rsquo;abord repris &agrave; l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale par le d&eacute;put&eacute; Jean-Bernard Sempastous, il a ensuite &eacute;t&eacute; port&eacute; au S&eacute;nat par Olivier Rietmann avant une Commission Mixte Paritaire conclusive. Malgr&eacute; les nombreuses &eacute;volutions du texte lors de son passage au S&eacute;nat, les parlementaires ont su mener un travail efficace pour trouver un consensus acceptable.Nous disposons d&eacute;sormais d&rsquo;un nouvel outil concret et compl&eacute;mentaire au contr&ocirc;le des structures, permettant de contr&ocirc;ler les mutations de parts de soci&eacute;t&eacute;s conduisant &agrave; des agrandissements excessifs. Avec un seuil de d&eacute;clenchement compris entre 1,5 et 3 fois la SAU moyenne r&eacute;gionale, les acteurs locaux ont la possibilit&eacute; d&rsquo;ajuster les modalit&eacute;s du dispositif pour qu&rsquo;il corresponde &agrave; leurs sp&eacute;cificit&eacute;s territoriales.Le r&eacute;gime des mesures compensatoires s&rsquo;&eacute;loigne du dispositif propos&eacute; initialement par l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale. N&eacute;anmoins la CMP a propos&eacute; une alternative pour permettre une mise en &oelig;uvre effective des mesures de compensation. Elle devra &ecirc;tre suffisamment encadr&eacute;e pour &ecirc;tre efficace.Cette proposition de loi &eacute;tait &eacute;galement l&rsquo;occasion de compl&eacute;ter les possibilit&eacute;s de refus dans le cadre du r&eacute;gime d&rsquo;autorisation d&rsquo;exploiter. C&rsquo;est une avanc&eacute;e significative car il est d&eacute;sormais possible d&rsquo;allonger de huit mois les d&eacute;lais de mise en concurrence pour permettre &agrave; un &eacute;ventuel jeune de se pr&eacute;senter comme candidat concurrent.La profession agricole voit dans l&rsquo;aboutissement de cette loi une &eacute;tape importante dans la lutte pour l&rsquo;acc&egrave;s au foncier pour les jeunes. Ce dispositif devra r&eacute;pondre de mani&egrave;re efficace a une d&eacute;rive qui met en p&eacute;ril notre mod&egrave;le agricole. Soyons toutefois conscients que cette loi d&rsquo;urgence ne suffira pas &agrave; remettre de la stabilit&eacute;, de la mod&eacute;ration et de la s&eacute;curit&eacute; dans le march&eacute; foncier agricole. Nous attendons de pied ferme la grande loi fonci&egrave;re lors du prochain quinquennat. La loi port&eacute;e par Jean-Bernard Sempastous doit en &ecirc;tre un pr&eacute;lude.Contacts presse :FNSEA : Sabri Derradji - 06 21 16 80 84 - sabri.derradji@reseaufnsea.fr JA : Ga&euml;tan Labardin &ndash; 07 86 22 90 67 &ndash; glabardin@jeunes-agriculteurs.fr Chambres d'agriculture France/ APCA : Iris Roze - 06 09 86 02 26 - iris.roze@apca.chambagri.fr&nbsp;

Les membres de la Commission Mixte Paritaire en charge d’examiner la proposition de loi portant mesures d'urgence pour assurer la régulation de l'accès au foncier agricole au travers de structures sociétaires se sont réunis et a trouvé un consensus. La profession agricole, fortement engagée dans la construction et l’aboutissement de ce dispositif se félicite de cet accord et remercie les parlementaires pour leur esprit constructif.

Régulation du marché foncier: un nouvel outil pour permettre le renouvellement des générations en agriculture

L&rsquo;Assembl&eacute;e nationale l&rsquo;avait adopt&eacute;e en juin dernier &agrave; l&rsquo;unanimit&eacute;, le S&eacute;nat vient de lui emboiter le pas dans les m&ecirc;mes termes et avec le m&ecirc;me consensus&nbsp;: les retraites des conjoints collaborateurs et des aides familiaux seront revaloris&eacute;s &agrave; compter du 1er janvier 2022. La mesure se concr&eacute;tisera sur les pensions vers&eacute;es d&eacute;but f&eacute;vrier. Elle devrait b&eacute;n&eacute;ficier &agrave; 214 000 pensionn&eacute;s, dont deux tiers de femmes. Les 70.000 femmes ayant accompli toute leur carri&egrave;re en qualit&eacute; de conjoint collaborateur devraient voir leur pension augmenter de 100 euros par mois en moyenne. Les conjoints collaborateurs d'exploitants agricoles per&ccedil;oivent aujourd'hui une retraite de 604 euros par mois en moyenne, quand ils ont valid&eacute; 150 trimestres, et 307 euros dans les autres cas.<h2>Un statut limit&eacute; &agrave; 5 ans</h2>Outre la revalorisation des pensions, la loi limite d&eacute;sormais cinq ans le recours au statut de conjoint collaborateur afin d&rsquo;am&eacute;liorer dans leur condition mat&eacute;rielle, tant en activit&eacute; qu&rsquo;&agrave; la retraite. La proposition de loi &eacute;tait port&eacute;e par le d&eacute;put&eacute; Andr&eacute; Chassaigne du groupe Communiste, r&eacute;publicain, citoyen et &eacute;cologiste (CRCE). Le d&eacute;put&eacute; du Puy-de-D&ocirc;me &eacute;tait d&eacute;j&agrave; &agrave; l&rsquo;origine <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-petites-retraites-agricoles-reevaluees-de-75-a-85-du-smic-net" target="_blank">d&rsquo;une autre proposition de loi consistant &agrave; r&eacute;&eacute;valuer de 75% &agrave; 85% du Smic net la pension minimale de base et compl&eacute;mentaire des exploitants</a>. Cette mesure, entr&eacute;e en vigueur le 1er novembre dernier, s&rsquo;est traduite par une revalorisation de 102 euros par mois environ 208 000 b&eacute;n&eacute;ficiaires justifiant une carri&egrave;re compl&egrave;te, financ&eacute;e par la solidarit&eacute; nationale, donc sans impact sur les cotisations des actifs.

Adoptée à l’unanimité par le Parlement, la mesure entrera en vigueur le 1er janvier 2022 et se concrétisera sur les pensions versées en février, pour un montant d’environ 100 euros par mois dans le cas d’une carrière pleine.

Les retraites des conjoints collaborateurs revalorisées d’environ 100 euros

Lors du lancement du Varenne de l&rsquo;eau et du climat en mai dernier, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture avait annonc&eacute; la tenue d&rsquo;un hackathon en marge des trois chantiers majeurs du Varenne que sont la refondation du syst&egrave;me assurantiel, l&rsquo;adaptation territoriale au changement climatique et enfin la gestion de l&rsquo;eau (mobilisation, s&eacute;curisation et partage de la ressource).<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/assurance-recolte-en-attendant-les-petites-lignes" target="_blank" title="">Assurance r&eacute;colte : en attendant les &laquo; petites lignes &raquo;</a>
</aside>
La comp&eacute;tition, organis&eacute;e du 3 au 5 d&eacute;cembre en partenariat avec l&rsquo;Acta - les instituts techniques agricoles, l&rsquo;Apca, la Chambre d&rsquo;agriculture de la Dr&ocirc;me, l&rsquo;Inrae, la soci&eacute;t&eacute; ITK et M&eacute;t&eacute;o-France, a r&eacute;uni 8 &eacute;quipes de codeurs, ing&eacute;nieurs agronomes, m&eacute;t&eacute;orologues, membres de start-ups, de l&rsquo;AgTech, agriculteurs et passionn&eacute;s. L&rsquo;objectif &eacute;tait de d&eacute;velopper des solutions fond&eacute;es sur l&rsquo;agro-m&eacute;t&eacute;orologie et de faire &eacute;merger de nouvelles solutions pour doter les agriculteurs d&rsquo;outils d&rsquo;anticipation et d&rsquo;adaptation aux effets du changement climatique.<h2 style="text-align:justify;">Les trois laur&eacute;ats</h2>Le premier prix a &eacute;t&eacute; attribu&eacute; &agrave; l&rsquo;&eacute;quipe Climatips qui a propos&eacute; un outil d&rsquo;&eacute;valuation de l'exposition aux risques climatiques r&eacute;coltes et de mesure des impacts de cette exposition sur les rendements et le chiffre d'affaires. Son but est de sensibiliser et de conseiller les agriculteurs en mati&egrave;re de strat&eacute;gie de gestion du risque climatique sur r&eacute;colte.Le deuxi&egrave;me prix a &eacute;t&eacute; attribu&eacute; &agrave; l&rsquo;&eacute;quipe Datanum (renomm&eacute;e Ifecho) qui a imagin&eacute; un outil pour limiter les niveaux de stress thermique subis par les animaux via le calcul et le suivi d'un indicateur de &laquo;&nbsp;charge thermique&nbsp;&raquo;.Le troisi&egrave;me prix a &eacute;t&eacute; d&eacute;cern&eacute; &agrave; l&rsquo;&eacute;quipe Asterix (renomm&eacute;e Strateviz) pour un outil permettant la s&eacute;lection de syst&egrave;mes de culture du bl&eacute; adapt&eacute;s au changement climatique.

Le premier prix a été attribué à l’équipe Climatips, qui a conçu un outil d’évaluation de l'exposition aux risques climatiques récoltes et de mesure des impacts de cette exposition sur les rendements et le chiffre d'affaires.

Le hackathon du Varenne de l’eau distingue trois lauréats

Le financement par l'&Eacute;tat de mesures de protection des troupeaux ou le renforcement des &eacute;quipes intervenant la nuit pour effaroucher des ours potentiellement dangereux, &laquo;&nbsp;contribuent certainement &agrave; la baisse&nbsp;&raquo; des attaques, selon un communiqu&eacute; diffus&eacute; par la pr&eacute;fecture apr&egrave;s cette r&eacute;union &agrave; huis clos du groupe Pastoralisme et ours.Selon des participants &agrave; la rencontre, les autorit&eacute;s ont pr&eacute;sent&eacute; une feuille de route pour 2022 comprenant une augmentation du &laquo;&nbsp;budget ours&nbsp;&raquo; au-del&agrave; de neuf millions d'euros. Quelques jours apr&egrave;s une battue au sanglier sur la commune de Seix (Ari&egrave;ge), o&ugrave; un chasseur a &eacute;t&eacute; gri&egrave;vement bless&eacute; le 20 novembre par une ourse qu'il a ensuite tu&eacute;e, la pr&eacute;fecture avait annonc&eacute; la d&eacute;signation de Jean-Yves Chiaro comme pr&eacute;fet d&eacute;l&eacute;gu&eacute; en charge des sujets&nbsp;&laquo;&nbsp;ours&nbsp;&raquo; dans le massif des Pyr&eacute;n&eacute;es.A l'issue de la r&eacute;union de mercredi, Fran&ccedil;ois Thibault, qui repr&eacute;sentait la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, a qualifi&eacute; cette nomination de &laquo;&nbsp;bonne chose car c'est le signe que la probl&eacute;matique prend de l'importance et que l'Etat s'en pr&eacute;occupe&nbsp;&raquo;.<h2>Sur-comptage les ann&eacute;es pass&eacute;es&nbsp;?</h2>Un autre repr&eacute;sentant des &eacute;leveurs, Yann de K&eacute;rimel (Coordination rurale), a contest&eacute; les chiffres de la pr&eacute;fecture pour qui, en 2021, le nombre d'animaux attaqu&eacute;s est &laquo;&nbsp;inf&eacute;rieur &agrave; tous les bilans annuels depuis 2017&nbsp;&raquo;. Pour lui, &laquo;&nbsp;on peut croire que &ccedil;a diminue parce qu'on a surcompt&eacute; celles des ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes&nbsp;&raquo;. Chez les pro-ours, Alain Marek, d&eacute;l&eacute;gu&eacute; ari&eacute;geois de l'Aspas (Association pour la protection des animaux sauvages), a jug&eacute; suffisante l'actuelle augmentation annuelle de 10% du nombre d'ours, ne souhaitant pas de nouvelles introductions susceptibles de nuire au n&eacute;cessaire &laquo;&nbsp;dialogue&nbsp;&raquo;, notamment avec les &eacute;leveurs. Pour Patrick Leyrissoux, de Ferus, une autre association pro-ours, &laquo;&nbsp;il faut continuer &agrave; mettre des protections&nbsp;&raquo; afin de limiter encore les attaques. En revanche, pour Yann de K&eacute;rimel, ces protections nuisent aux brebis, qui sont aussi des &laquo;&nbsp;animaux sauvages&nbsp;&raquo; et n'ont pas vocation &agrave; &ecirc;tre regroup&eacute;s tous les soirs pour &eacute;viter les attaques de ces ours &laquo;&nbsp;pas pyr&eacute;n&eacute;ens&nbsp;&raquo; qui &laquo;&nbsp;ont malheureusement l'habitude de s'approcher de l'homme et des troupeaux&nbsp;&raquo;La France a engag&eacute; dans les ann&eacute;es 1990 un programme de r&eacute;introduction de plantigrades venant de Slov&eacute;nie alors que la population d'ours des Pyr&eacute;n&eacute;es &eacute;tait menac&eacute;e d'extinction.

Le nombre d'animaux attaqués par des ours dans les Pyrénées a baissé en 2021, selon des chiffres officiels évoqués mercredi lors de la première rencontre du nouveau "préfet ours" avec partisans et opposants à la présence du plantigrade.

Pyrénées : baisse du nombre d'animaux attaqués par des ours, selon la préfecture

Cette d&eacute;cision &laquo;&nbsp;historique&nbsp;&raquo; permettra de &laquo;&nbsp;mieux valoriser l&rsquo;exp&eacute;rience et la mont&eacute;e en comp&eacute;tences des porteurs de dossiers&nbsp;&raquo;, explique un communiqu&eacute; du 2&nbsp;d&eacute;cembre. Et de rappeler que &laquo;&nbsp;l&rsquo;&acirc;ge moyen d&rsquo;installation [...] continue de reculer pour atteindre aujourd&rsquo;hui 36 ans (source MSA 2019)&nbsp;&raquo;. Le syndicat pr&eacute;cise que cette mesure &laquo;&nbsp;s&rsquo;int&egrave;gre dans un projet global de relance syndicale&nbsp;&raquo;. &Agrave; Angers, les &eacute;lus JA ont d&rsquo;ailleurs adopt&eacute; deux autres mesures. La premi&egrave;re est la &laquo;&nbsp;limitation &agrave; deux mandats cons&eacute;cutifs &agrave; un m&ecirc;me &eacute;chelon pour les pr&eacute;sidents et secr&eacute;taires g&eacute;n&eacute;raux (&agrave; partir de l&rsquo;&eacute;chelon d&eacute;partemental)&nbsp;&raquo;. La derni&egrave;re r&eacute;solution adopt&eacute;e instaure une &laquo;&nbsp;obligation de quitter ses fonctions aux JA d&egrave;s lors que l&rsquo;on est candidat d&eacute;clar&eacute;&nbsp;&raquo; &agrave; une fonction politique (titulaire, suppl&eacute;ant ou rempla&ccedil;ant pour des &eacute;lections parlementaires, nationales ou europ&eacute;ennes, de conseiller d&eacute;partemental ou r&eacute;gional).Pierre Picard, pr&eacute;sident des Jeunes Agricutleurs d'Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes:"le changement c'est maintenant!Au d&eacute;but du mois de d&eacute;cembre, les repr&eacute;sentants d&eacute;partementaux et r&eacute;gionaux du syndicat des Jeunes Agriculteurs se sont donn&eacute;s rendez-vous &agrave; Angers &agrave; l&rsquo;occasion de l&rsquo;Universit&eacute; d&rsquo;Hiver. C&rsquo;est lors de cet &eacute;v&eacute;nement, qu&rsquo;une assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale extraordinaire a eu lieu afin de d&eacute;battre sur l&rsquo;augmentation de l&rsquo;&acirc;ge des adh&eacute;rents au sein du r&eacute;seau. Apr&egrave;s de nombreux d&eacute;bats, l&rsquo;&acirc;ge des 38 ans a &eacute;t&eacute; vot&eacute; avec 70 % des voix. Au fur et &agrave; mesure, nous nous rapprochons des 40 ans mis en place dans le reste de l&rsquo;Europe.Pourquoi augmenter l&rsquo;&acirc;ge &agrave; 38 ans&nbsp;? Le r&eacute;seau avance plusieurs arguments pour expliquer cette d&eacute;cision. Dans un premier temps, l&rsquo;&acirc;ge moyen d&rsquo;installation en agriculture a augment&eacute; d&rsquo;ann&eacute;e en ann&eacute;e. Ainsi, en augmentant l&rsquo;&acirc;ge, un jeune peut adh&eacute;rer et &ecirc;tre actif chez les Jeunes Agriculteurs quelques ann&eacute;es apr&egrave;s son installation. De plus, l&rsquo;engagement au sein d&rsquo;un syndicat prend du temps et ne s&rsquo;effectue pas dans les premi&egrave;res ann&eacute;es. Surtout, lorsqu&rsquo;un jeune souhaite monter les diff&eacute;rents &eacute;chelons allant du canton jusqu&rsquo;&agrave; l&rsquo;Europe. Enfin, l&rsquo;objectif &eacute;tant de se professionnaliser lors des diff&eacute;rentes prises de postes, toutes ces &eacute;tapes requi&egrave;rent &eacute;galement du temps.Cependant, il est imp&eacute;ratif d&rsquo;&ecirc;tre vigilant et de ne pas perdre l&rsquo;esprit &laquo;&nbsp;JA&nbsp;&raquo; et jeune.&nbsp; Il serait dommage de creuser un trop grand &eacute;cart d&rsquo;&acirc;ge entre nos JA sortant et les &laquo;&nbsp;petits nouveaux&nbsp;&raquo; de 15-16 ans qui rejoignent le syndicat.Mais bien s&ucirc;r, Jeunes Agriculteurs a toujours su s&rsquo;adapter et se renouveler. C&rsquo;est chose faite&nbsp;!"

Réunis en Université d’hiver à Angers le 2 décembre, les responsables des Jeunes agriculteurs ont voté le recul à 38 ans (contre 35 auparavant) de l’âge limite pour être élu administrateur du syndicat.

JA : L’âge limite d’éligibilité des élus Jeunes agriculteurs passe à 38 ans

Depuis 2015, la banque publique d&rsquo;investissement Bpifrance propose aux entreprises une forme d&rsquo;accompagnement extra-financier, baptis&eacute; &laquo;&nbsp;acc&eacute;l&eacute;rateur&nbsp;&raquo;. Pendant 18 mois, les entreprises s&eacute;lectionn&eacute;es b&eacute;n&eacute;ficient d&rsquo;un panel d&rsquo;outils incluant des conseils sur mesure avec suivi individualis&eacute;, un programme de formation co-construit avec une grande &eacute;cole de management, des journ&eacute;es fili&egrave;res et des rencontres &laquo;&nbsp;business&nbsp;&raquo;. Le tout premier objectif d&rsquo;un acc&eacute;l&eacute;rateur est de soutenir la croissance et le d&eacute;veloppement des entreprises, en France et &agrave; l&rsquo;international. Il a aussi vocation &agrave; am&eacute;liorer l&rsquo;offre produit via le levier de la recherche et d&eacute;veloppement. Il est &eacute;galement dot&eacute; d&rsquo;une dimension ressources humaines autour de la valorisation des m&eacute;tiers (attirer et g&eacute;rer les talents).<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/877-5-millions-d-euros-pour-accelerer-la-3eme-revolution-agricole" target="_blank" title="">877,5 millions d&rsquo;euros pour acc&eacute;l&eacute;rer la 3&egrave;me r&eacute;volution agricole</a>
</aside>
<h2>Acc&eacute;l&eacute;rateur Agro&eacute;cologie</h2>Depuis 2015, Bpifrance a port&eacute; 95 acc&eacute;l&eacute;rateurs dans toutes les fili&egrave;res. Dans le cadre du Plan de relance, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture et Bpifrance se sont associ&eacute;s pour lancer un acc&eacute;l&eacute;rateur d&eacute;di&eacute; &agrave; l&rsquo;agro&eacute;cologie, une premi&egrave;re. Il cible les entreprises &oelig;uvrant dans les secteurs de l&rsquo;agro&eacute;quipement, de l&rsquo;agriculture de pr&eacute;cision, du biocontr&ocirc;le et des prot&eacute;ines alternatives. Il a pour partenaires fili&egrave;res Axema, le syndicat des industriels de l&rsquo;agro&eacute;quipement, IBMA (Association fran&ccedil;aise des entreprises de produits de biocontr&ocirc;le) et Prot&eacute;ines France, un consortium d&rsquo;entreprises cr&eacute;&eacute;&nbsp;en 2017 et ayant vocation &agrave; favoriser le d&eacute;veloppement des prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales et de nouvelles ressources (algues, insectes...).L&rsquo;acc&eacute;l&eacute;rateur agro&eacute;cologie cible les entreprises r&eacute;alisant un chiffre d&rsquo;affaires minimum de deux millions d&rsquo;euros. En-de&ccedil;&agrave; de 10 millions d&rsquo;euros, le nombre de journ&eacute;es de conseil s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 12,5 contre 30 journ&eacute;e au-del&agrave; de 10 millions d&rsquo;euros, moyennant un reste &agrave; charge respectif de 16 000 euros et 30 000 euros pour l&rsquo;ensemble du programme.Selon une &eacute;tude d&rsquo;impact r&eacute;alis&eacute;e par le CNRS, les entreprises ayant b&eacute;n&eacute;fici&eacute; d&rsquo;un acc&eacute;l&eacute;rateur ont vu leur chiffre d&rsquo;affaires cro&icirc;tre de 10% (p&eacute;riode 2019-2021), le chiffre d&rsquo;affaires &agrave; l&rsquo;export progressant quant &agrave; lui de 15% (p&eacute;riode 2019-2020). <a href="https://www.bpifrance.fr/nos-evenements/candidatez-a-laccelerateur-agroecologie" target="_blank">Les candidatures sont ouvertes jusqu&rsquo;au 1er f&eacute;vrier 2022</a>.

Dans le cadre du Plan de relance, le ministère de l’Agriculture et Bpifrance proposent un accompagnement sur mesure à 20 entreprises opérant dans les secteurs de l’agroéquipement, de l’agriculture de précision, du biocontrôle et des protéines alternatives.

Un accélérateur agroécologique au service des PME-ETI

Invitation &agrave; Saint Aubin du Cormier en Ille et Vilaine pour visiter une cha&icirc;ne de tri et d&eacute;couvrir plusieurs initiatives collectives du Grand Ouest.R&eacute;servez votre mardi 14 d&eacute;cembre pour une journ&eacute;e d&rsquo;&eacute;changes avec d&rsquo;autres groupes qui avancent sur cette th&eacute;matique &agrave; partir de 10h &nbsp;D&eacute;couverte de groupes qui conduisent et trient des cultures associ&eacute;es sur le Grand Ouest&bull; Visite d&rsquo;une cha&icirc;ne de tri&bull; Intervention technique : Les cultures associ&eacute;es - Pourquoi se lancer et comment s&rsquo;y prendre ?&bull; &Eacute;changes entre groupes : quels sont les projets sur le Grand Ouest ? quelles difficult&eacute;s rencontr&eacute;es et quels besoins identifi&eacute;s ?<a href="http://www.ouest.cuma.fr/actualites/cultures-associees-triage-collectifs-une-journee-pour-vous" target="_blank" title="Toutes les informations de l'&eacute;v&eacute;nement">Toutes les informations ici</a>

Vous êtes membre d’un groupe (ou vous accompagnez un groupe) qui se questionne sur la conduite, le tri et/ou la valorisation des cultures associées ?

Cultures associées, triage & collectifs : une journée pour vous !

Ecorobotix et Eureden ont r&eacute;alis&eacute; des essais en conditions r&eacute;elles du pulv&eacute;risateur Ara durant l&rsquo;&eacute;t&eacute; 2021 sur plus de 40 hectares de haricots dans la r&eacute;gion de Pontivy (Morbihan). Les r&eacute;sultats&nbsp;font &eacute;tat d&rsquo;une r&eacute;duction des quantit&eacute;s de mati&egrave;res actives utilis&eacute;es de 70% et jusqu&rsquo;&agrave; 85 % de r&eacute;duction de la surface trait&eacute;, ainsi que d&rsquo;une destruction des adventices &agrave; 95% sur les surfaces trait&eacute;es, &eacute;quivalente &agrave; celle d&rsquo;un itin&eacute;raire technique conventionnel, autorisant la r&eacute;colte m&eacute;canis&eacute;e et la valorisation industrielle des r&eacute;coltes, sans aucune impact aucun sur les rendements.<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">Pulv&eacute;risation de pr&eacute;cision</h2>Cr&eacute;&eacute;e en 2011, Ecorobotix est une entreprise suisse sp&eacute;cialis&eacute;e dans la pulv&eacute;risation de pr&eacute;cision, en ayant recours &agrave; l&rsquo;analyse d&rsquo;image et &agrave; l&rsquo;intelligence artificielle. Apr&egrave;s avoir d&eacute;velopp&eacute; le pulv&eacute;risateur autonome Avo, elle propose&nbsp;avec le pulv&eacute;risateur Ara un appareil port&eacute; qui aligne sous ses trois capots 3X52 buses distantes de 4 cm et projetant la bouillie sur un rectangle de 4X8 cm. A l&rsquo;avant, une cuve d&rsquo;eau claire de 500 litres alimente une seconde cuve de 150 litres dans laquelle se r&eacute;alise l&rsquo;incorporation de l&rsquo;herbicide, un process destin&eacute; &agrave; ajuster au plus pr&egrave;s le volume de bouillie &agrave; la flore en pr&eacute;sence. D&rsquo;une largeur de 6 m, le pulv&eacute;risateur progresse &agrave; la vitesse de 5 km/h, soit un d&eacute;bit de chantier de 3 ha/heure.Le groupe Eureden annonce travailler &agrave; un mod&egrave;le de d&eacute;ploiement &agrave; grande &eacute;chelle en haricots et poursuit son partenariat avec Ecorobotix sur d&rsquo;autres cultures.

La pulvérisateur Ara à jets ultra-localisés a été déployé sur 40 ha de haricots verts, en partenariat avec le groupe coopératif Eureden.

Ecorobotix permet de réduire de 70% l’apport d’herbicides sur haricots

&laquo; L&rsquo;efficacit&eacute; des pr&eacute;c&eacute;dents programmes d&rsquo;action n&rsquo;est ni &eacute;valu&eacute;e ni d&eacute;montr&eacute;e. Les progr&egrave;s sont limit&eacute;s, sans pouvoir les attribuer &agrave; ces programmes. Le projet en reste &agrave; des &eacute;volutions mineures, peu susceptibles de permettre l&rsquo;atteinte du bon &eacute;tat des eaux. Certaines mesures sont constitutives d&rsquo;un risque de recul environnemental. L&rsquo;AE consid&egrave;re qu&rsquo;il est imp&eacute;ratif de relever significativement les ambitions du PAN. le programme devient plus complexe &agrave; mettre en &oelig;uvre, &agrave; contr&ocirc;ler, &agrave; suivre et son efficience encore plus difficile &agrave; appr&eacute;cier&nbsp;&raquo;. Tel est le jugement port&eacute; par de l&rsquo;Autorit&eacute; environnementale (AE) sur le projet de 7&egrave;me Programme d&rsquo;actions national (PAN), qui couvrira la p&eacute;riode 2022-2026.<h2>Directive nitrates</h2>Adopt&eacute;e en 1991, la directive&nbsp;91/676/CEE, dite directive &laquo; nitrates &raquo;, vise &agrave; r&eacute;duire la pollution des eaux par les nitrates d&rsquo;origine agricole, probl&eacute;matique pour la sant&eacute; humaine et pour les &eacute;cosyst&egrave;mes aquatiques (eutrophisation). Elle contraint les Etats membres &agrave; surveiller la concentration en nitrates des eaux, &agrave; d&eacute;finir des zones vuln&eacute;rables et un code de bonnes pratiques pour la gestion de l&rsquo;azote, &agrave; &eacute;tablir un programme d&rsquo;actions d&rsquo;application obligatoire dans les zones vuln&eacute;rables, avec un principe de r&eacute;vision quadriennale.&nbsp;Parmi les mesures devant &ecirc;tre obligatoirement reprises dans les programmes d&rsquo;actions figurent l&rsquo;interdiction d&rsquo;&eacute;pandage des fertilisants pendant les p&eacute;riodes &agrave; risque pour la qualit&eacute; de l&rsquo;eau, la contenance des ouvrages de stockage des effluents d&rsquo;&eacute;levage, la limitation de l&rsquo;&eacute;pandage des fertilisants (en fonction des conditions et fond&eacute;e sur un &eacute;quilibre entre les besoins des cultures et les apports par le sol) et enfin un plafond d&rsquo;&eacute;pandage de 170 kg/ha/an d&rsquo;azote issu des effluents des animaux. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/1/0/5/4275019-1-fre-FR/b02e29851891-capture-d-e-cran-2021-12-07-a-14-12-40-png" alt="Cartographie des zones vuln&eacute;rables (Source : Office fran&ccedil;ais de la biodiversit&eacute;)" height="1140" width="1148" /><figcaption>Cartographie des zones vuln&eacute;rables (Source : Office fran&ccedil;ais de la biodiversit&eacute;)</figcaption></figure>

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En France, les zones vuln&eacute;rables (communes o&ugrave; la teneur en nitrates est sup&eacute;rieure &agrave; 18mg/l dans les eaux de surface ou &agrave; 50mg/l dans les eaux souterraines, ou entre 40 mg/l et 50mg/l sans tendance &agrave; la baisse dans les eaux souterraines) couvrent 68% de la surface agricole, et concernent 62%&nbsp;des exploitations agricoles. Ces zonages sont r&eacute;vis&eacute;s tous les 4 ans, pour prendre en compte l&rsquo;&eacute;volution des concentrations mesur&eacute;es par une campagne de surveillance d&eacute;di&eacute;e. C&rsquo;est l&rsquo;objet du 7&egrave;me Programme d&rsquo;actions national (PAN), compl&eacute;t&eacute; dans chaque r&eacute;gion par un Programme d&rsquo;actions r&eacute;gional (PAR) destin&eacute; &agrave; renforcer et compl&eacute;ter les mesures du PAN dans les zones vuln&eacute;rables en fonction de sp&eacute;cificit&eacute;s locales. Depuis 1997, date du premier PAN, les diff&eacute;rents indicateurs (teneurs maximales, proportion de stations de pompage affichant des concentrations &agrave; la baisse ou &agrave; la hausse...) font &eacute;tat d&rsquo;une stabilit&eacute; globale de la situation.<h2>Le CGAAER et le CGEDD sur la m&ecirc;me ligne</h2>Avant l&rsquo;avis de l&rsquo;Autorit&eacute; environnementale, les minist&egrave;res charg&eacute;s de l&rsquo;agriculture et de l&rsquo;environnement avaient demand&eacute; au Conseil g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;alimentation, de l&rsquo;agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) et au Conseil g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;environnement et du d&eacute;veloppement durable (CGEDD) d&rsquo;une part d&rsquo;&eacute;valuer la mise en &oelig;uvre de certaines mesures du PAN et des PAR (conditions de stockage des effluents d&rsquo;&eacute;levage, couverture v&eacute;g&eacute;tale des sols en automne et hiver, d&eacute;rogations pr&eacute;fectorales) et d&rsquo;autre part d&rsquo;identifier les autres facteurs significatifs et conditions de mise en &oelig;uvre affectant n&eacute;gativement l&rsquo;efficacit&eacute; des programmes d&rsquo;actions.Leur constat &eacute;tait sans appel. &laquo;&nbsp;Malgr&eacute; pr&egrave;s de vingt-cinq ann&eacute;es de programmes d&rsquo;actions nitrates, les r&eacute;sultats en termes de teneur en nitrates des eaux superficielles et souterraines restent tr&egrave;s loin des objectifs et semblent ne plus s&rsquo;am&eacute;liorer&nbsp;&raquo;, constataient-ils dans un rapport publi&eacute; d&eacute;but 2021. A cette inefficacit&eacute; s&rsquo;ajoutait une perte de sens et un de&#769;ficit d&rsquo;appropriation des objectifs de la directive &laquo; nitrates &raquo; par les acteurs. Le CGAAER et CDEGG recommandaient d&rsquo;ame&#769;liorer le syste&#768;me de ve&#769;rification des infrastructures de stockage des effluents d&rsquo;e&#769;levage et de de&#769;tection des incidents, consid&eacute;r&eacute; comme de&#769;ficient, de rendre plus efficace le d&eacute;ploiement des Cipan, d&rsquo;am&eacute;liorer la mise en oeuvre des d&eacute;rogations pr&eacute;fectorales, de renforcer le cadre g&eacute;n&eacute;ral des contr&ocirc;les et enfin de mettre en place un site national&nbsp;de r&eacute;f&eacute;rences pour la diffusion de l&rsquo;information sur les teneurs en nitrates des eaux.<h2>Une loi Climat plus coercitive</h2>L&rsquo;Autorit&eacute; environnementale r&eacute;clame de son c&ocirc;t&eacute; la mise sur pied d&rsquo;une v&eacute;ritable strat&eacute;gie de long terme, assortie d&rsquo;indicateurs de suivi et non d&eacute;connect&eacute;e de l&rsquo;ensemble des politiques publiques, dont la Pac. A cet &eacute;gard, la loi Climat pourrait quelque peu modifier la donne en tapant au portefeuille, avec la mise en place &agrave; moyen terme d&rsquo;une redevance sur les engrais azot&eacute;s si la trajectoire annuelle de r&eacute;duction des &eacute;missions de protoxyde d'azote et d'ammoniac d&eacute;vie des 13% et 15% qui leur ont &eacute;t&eacute; assign&eacute;s &agrave; l&rsquo;horizon 2030, sous r&eacute;serve qu&rsquo;elle&nbsp;n&rsquo;entame ni la viabilit&eacute;, ni la comp&eacute;titivit&eacute; des exploitations.

L’Autorité environnementale juge sévèrement le projet de 7ème Programme d’actions national (PAN) visant à réduire la pollution des eaux par les nitrates d’origine agricole sur la période 2022-2026. Deux autres instances gouvernementales n’avaient pas ménagé leurs critiques avant elle.

Un Programme d’actions national nitrates sans ambition, selon l’Autorité environnementale

La consommation chute aussi moins fortement malgr&eacute; le COVID avec &ndash;&nbsp;2,2&nbsp;% entre 2020 et 2019. La fermeture de la restauration hors domicile et une forte baisse des exportations ont tout de m&ecirc;me provoqu&eacute; une forte augmentation des stocks fin 2020.Retrouvez tous les r&eacute;sultats de la fili&egrave;re ci-dessous : <a href="https://www.agriculteurs-85.fr/wp-content/uploads/2021/11/Partie-Cuniculture-Partie-detaillee-2021.pdf">dossier ici</a>

Selon les chiffres de l’ITAVI, la production a baissé de 4,7 % en 2020 / 2021. Pour mémoire elle avait baissé de près de 7 % en 2018 et en 2019.

Résultats économiques cuniculture – 2020

Cela risque d&rsquo;en &eacute;tonner beaucoup, mais outre Marcenat et Aurillac, l&rsquo;Inrae a une troisi&egrave;me base dans le Cantal&nbsp;: celle, plus m&eacute;connue, de Valu&eacute;jols. L&rsquo;Inra de la Malevieille, c&rsquo;est en effet le surnom donn&eacute; par ses voisins au Gaec Auri&egrave;re-Royer, tant les essais y sont nombreux et vari&eacute;s aussi bien en mati&egrave;re de pratiques culturales que de conduite de troupeau. Exp&eacute;rimentations qui riment ici avec optimisation. Peut-&ecirc;tre un g&egrave;ne h&eacute;rit&eacute; des origines aveyronnaises de Bernard Auri&egrave;re qui a repris l&rsquo;exploitation de la Malevieille en 1971 &agrave; une &eacute;poque o&ugrave; le fermage se payait encore en fromage fabriqu&eacute; l&rsquo;&eacute;t&eacute; &agrave; la montagne. Optimiser Quand Bernard s&rsquo;installe, l&rsquo;exploitation compte 112 ha, il la sp&eacute;cialise en bovins viande (70 m&egrave;res), avec des salers conduites en croisement int&eacute;gral. En 1990, son &eacute;pouse, Maryse, qui travaille d&eacute;j&agrave; &agrave; ses c&ocirc;t&eacute;s, s&rsquo;installe &agrave; son tour au sein d&rsquo;une des toutes premi&egrave;res EARL entre &eacute;poux cr&eacute;&eacute;es dans le Cantal. Installation qui s&rsquo;accompagne d&rsquo;une production de g&eacute;nisses grasses. &ldquo;On a un peu tout essay&eacute;, raconte Bernard&nbsp;: des g&eacute;nisses de 30 mois, puis des g&eacute;nisses qu&rsquo;on faisait v&ecirc;ler et qu&rsquo;on vendait &agrave; 36 mois &agrave; un boucher. On a aussi fait des croisements avec bleu blanc belge...&rdquo; En 2001, un second site (des terres labourables &agrave; Andelat) est repris avant l&rsquo;installation en 2003 de leur fils Beno&icirc;t. L&rsquo;exploitation s&rsquo;&eacute;tend aujourd&rsquo;hui sur 235 ha pour trois associ&eacute;s dont 95 ha d&rsquo;estive. La surface de base par unit&eacute; de main d&rsquo;&oelig;uvre (140 ha pour 3) est en de&ccedil;&agrave; de la r&eacute;f&eacute;rence du cas-type&nbsp; BV10 &ldquo;salers croisement&rdquo; du r&eacute;seau R&eacute;f&eacute;rences de la Chambre d&rsquo;agriculture auquel le Gaec est rattach&eacute;. Chaque ann&eacute;e, une quinzaine de g&eacute;nisses crois&eacute;es continuent d&rsquo;&ecirc;tre engraiss&eacute;es et vendues &agrave; un boucher, une trentaine de femelles salers pures sont conserv&eacute;es pour le renouvellement afin de garantir un troupeau jeune, de moins de dix ans, de sorte que &ldquo;tout soit labellisable&rdquo; (en label rouge salers), avance Beno&icirc;t. Et si on prend soin de ses animaux, on ne fait pas de sentiment &agrave; l&rsquo;heure des choix &eacute;conomiques&nbsp;: &ldquo;Toute vache qui reste vide est engraiss&eacute;e puis vendue&rdquo;, explique Beno&icirc;t Auri&egrave;re, qui a aussi pr&eacute;par&eacute; jadis des veaux pour la fili&egrave;re TJB salers. Aujourd&rsquo;hui, les m&acirc;les et le reste des velles crois&eacute;es sont commercialis&eacute;s &agrave; 9 mois pour le march&eacute; le plus r&eacute;mun&eacute;rateur&nbsp;du moment : Italie, pays tiers... Sorties pr&eacute;coces Autre ligne de conduite du Gaec&nbsp;: ici, c&rsquo;est le foin en grange qui dicte le nombre d&rsquo;animaux. Objectif&nbsp;: ne pas avoir &agrave; acheter de fourrage. Le d&eacute;ferlante de rats taupiers a ainsi conduit cette ann&eacute;e &agrave; r&eacute;duire d&rsquo;une dizaine de t&ecirc;tes le cheptel. Des animaux que, depuis deux ans, Beno&icirc;t a entrepris de sortir plus pr&eacute;cocement au printemps &agrave; Andelat, initialement pour ne pas avoir &agrave; faner sur ce site. &ldquo;Fin mars, je commence &agrave; sortir les jeunes l&agrave;-bas puis progressivement les 60 &agrave; 80 vaches sur les 32 ha de p&acirc;tures que nous avons attenants &agrave; Malevieille. Ici, j&rsquo;essaie de commencer &agrave; l&acirc;cher les jeunes vers 320&deg; de somme de temp&eacute;ratures, &agrave; faire d&eacute;poter le maximum.&nbsp;Grosso modo, d&eacute;but mai, tout le troupeau est dehors et fin mai-d&eacute;but juin, je monte toutes les b&ecirc;tes &agrave; la montagne (&agrave; 1 350 m).&rdquo; &Agrave; la cl&eacute;, un pr&eacute;cieux temps &eacute;conomis&eacute;, du travail simplifi&eacute; et davantage de souplesse dans la gestion des b&acirc;timents. &ldquo;Pendant cette p&eacute;riode, on ne distribue qu&rsquo;une fois par jour, &ccedil;a marche tr&egrave;s bien et en plus les vaches sont plus tranquilles&rdquo;, constate Bernard. Le tout sans perte de volume fourrager. Yann Bouchard, conseiller au service R&eacute;f&eacute;rences de la Chambre d&rsquo;agriculture, a ainsi quantifi&eacute; que la consommation de fourrage &agrave; l&rsquo;auge a depuis diminu&eacute; de 0,2 tonne, remplac&eacute;e par de l&rsquo;herbe au pr&eacute; de meilleure qualit&eacute;. Simplifier le travail et &eacute;viter les d&eacute;penses inutiles, tel est le credo des Auri&egrave;re qui n&rsquo;h&eacute;sitent pas &agrave; s&rsquo;essayer &agrave; leurs propres exp&eacute;riences. &ldquo;Il ne faut pas avoir peur de tenter des choses m&ecirc;me si elles &eacute;chouent, notre m&eacute;tier c&rsquo;est de nous adapter&nbsp;sachant que ce qui est vrai une ann&eacute;e ne l&rsquo;est pas une autre&rdquo;, plaident p&egrave;re et fils. Essayer quitte &agrave; &eacute;chouer Ainsi, en 2014, apr&egrave;s un &eacute;pisode sec, ils res&egrave;ment des grains apr&egrave;s la moisson, une culture qui sera enrubann&eacute;e. &ldquo;Une r&eacute;ussite formidable avec de la tr&egrave;s bonne marchandise&nbsp;!&rdquo;, se souvient Bernard, qui fera bient&ocirc;t valoir ses droits &agrave; la retraite. En 2018, ils renouvellent l&rsquo;essai mais les conditions climatiques retardent l&rsquo;heure de la fauche... en d&eacute;cembre. Impossible. &ldquo;Du coup, on a sorti les velles le 21 f&eacute;vrier et on les a mises aux c&eacute;r&eacute;ales, &ccedil;a a tenu 35 doublonnes pendant 40 jours et beaucoup fait parler les gens mais elles en ont bien profit&eacute;&nbsp;!&rdquo;, s&rsquo;amuse l&rsquo;&eacute;leveur. Beno&icirc;t aurait bien r&eacute;it&eacute;r&eacute; l&rsquo;exercice cette ann&eacute;e, en raison des d&eacute;g&acirc;ts de campagnols, &ldquo;mais c&rsquo;&eacute;tait trop sec ; aussi, j&rsquo;ai sem&eacute; de l&rsquo;orge hybride qui sera fauch&eacute; au printemps&rdquo;, explique le pr&eacute;sident du GVA Saint-Flour Sud-Plan&egrave;ze. Chez les Auri&egrave;re, la bo&icirc;te &agrave; projets n&rsquo;est jamais vide : outre l&rsquo;installation de Coralie, la compagne de Beno&icirc;t le 1er janvier prochain, la feuille de route est de valoriser un maximum de vaches et d&rsquo;augmenter si possible le nombre de g&eacute;nisses grasses, voire m&ecirc;me de se lancer dans la production de jeunes bovins de 18 mois. Et parall&egrave;lement, de finaliser et optimiser la mise en place du p&acirc;turage tournant. 2022 verra aussi les premiers produits d&rsquo;un v&ecirc;lage &agrave; deux ans.

Premier reportage d’une série d’articles sur des fermes du réseau Références 
de la Chambre d’agriculture avec une exploitation “salers avec croisement”, à Valuéjols.

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