<p>Dans le <a href="https://www.arvalis-infos.fr/comment-s-elabore-le-rendement--@/view-16191-arvarticle.html" target="_blank" title="1">cycle d&rsquo;une c&eacute;r&eacute;ale</a>, le stade &laquo;&nbsp;&eacute;pi 1&nbsp;cm&nbsp;&raquo; symbolise le passage entre la phase de tallage et celle de montaison. Lors de cette &eacute;tape cl&eacute;, les plantes sont particuli&egrave;rement sensibles aux accidents climatiques. Des interventions pr&eacute;cises sont aussi rattach&eacute;es &agrave; ce marqueur. Cependant, il n&rsquo;est pas facile de le rep&eacute;rer au champ.<br><br>Le stade &laquo;&nbsp;&eacute;pi 1&nbsp;cm&nbsp;&raquo; est davantage un rep&egrave;re technique qu&rsquo;un stade ph&eacute;nologique pr&eacute;cis. Il est d&rsquo;ailleurs rarement r&eacute;f&eacute;renc&eacute; dans des publications scientifiques, &agrave; la diff&eacute;rence de l&rsquo;&eacute;piaison ou de la floraison. Il conserve n&eacute;anmoins tout son int&eacute;r&ecirc;t pour raisonner la conduite d&rsquo;une culture.</p><h2>Reconna&icirc;tre le stade dans la pratique</h2><p>Le stade &laquo;&nbsp;&eacute;pi 1&nbsp;cm&nbsp;&raquo; est atteint lorsque la distance entre le sommet de l&rsquo;&eacute;pi et le plateau de tallage est, en moyenne, de 1&nbsp;cm sur le ma&icirc;tre-brin (<em>figure&#8239;1</em>). L&rsquo;&eacute;pi ne mesure encore que 2 &agrave; 3&nbsp;mm. Il est d&eacute;j&agrave; en phase de diff&eacute;renciation florale et les &eacute;pillets sont en cours de formation.</p>        
<div  class="align-center ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/5/1/1/3841154-1-fre-FR/bba25e3dfc6f-figure-1-jpg" alt="" height="550" width="658" /><figcaption>.</figcaption></figure>

</div>
<p>Dans la pratique, pour d&eacute;terminer le stade &laquo;&nbsp;&eacute;pi 1&nbsp;cm&nbsp;&raquo;, il est recommand&eacute; de pr&eacute;lever 20 plantes dans une zone homog&egrave;ne de la parcelle, en &eacute;vitant les passages de roues et les bordures. Il ne faut garder que le ma&icirc;tre-brin, c&rsquo;est-&agrave;-dire la tige la plus d&eacute;velopp&eacute;e de la plante. Ensuite, chaque tige doit &ecirc;tre coup&eacute;e dans le sens de la longueur pour mesurer la distance entre le sommet de l&rsquo;&eacute;pi et la base du plateau de tallage. Ce dernier se situe g&eacute;n&eacute;ralement au niveau du point d&rsquo;insertion des racines. Attention, il arrive parfois qu&rsquo;un faux n&oelig;ud apparaisse sous le plateau de tallage, &agrave; cause d&rsquo;une profondeur de semis trop importante ou d'un exc&egrave;s de densit&eacute; (<em>photo</em>). Il faut alors l&rsquo;exclure de la mesure de hauteur de l&rsquo;&eacute;pi.</p>        
<div  class="align-center ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/5/1/1/3841157-1-fre-FR/5dc8a6eb9ece-croquis-jpg" alt="" height="197" width="634" /><figcaption>.</figcaption></figure>

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<p>De nombreux param&egrave;tres sont susceptibles d&rsquo;avancer ou de retarder le stade &laquo;&nbsp;&eacute;pi 1&nbsp;cm&nbsp;&raquo;, &agrave; commencer par le climat, qui peut faire varier la date d&rsquo;apparition de trois semaines. Les plantes ont besoin d&rsquo;un certain cumul de temp&eacute;ratures pour satisfaire leurs <a href="https://www.arvalis-infos.fr/la-vernalisation-un-passage-oblige-pour-fleurir-@/view-17789-arvarticle.html" target="_blank" title="2"><u>besoins en vernalisation</u></a> et en <a href="https://www.arvalis-infos.fr/la-precocite-varietale-sous-le-joug-de-mecanismes-complexes-@/view-17996-arvarticle.html" target="_blank" title="3">photop&eacute;riode</a>, notamment en sortie d&rsquo;hiver. Et ces besoins sont &eacute;troitement li&eacute;s &agrave; la <a href="https://www.arvalis-infos.fr/performances-des-varietes-de-ble-tendre-disponibles-en-2019-@/view-23095-arvarticle.html" target="_blank" title="4">vari&eacute;t&eacute;</a>.</p><h2>Un rep&egrave;re pour intervenir</h2><h3>Le deuxi&egrave;me apport d&rsquo;azote</h3><p>Le stade &laquo;&nbsp;&eacute;pi 1&nbsp;cm&nbsp;&raquo; marque le d&eacute;but de la montaison. En deux mois, la culture passe d&rsquo;environ 1&nbsp;t &agrave; 10-15&nbsp;t de MS/&#8202;ha &agrave; la floraison. Elle va absorber 150&nbsp;kg d&rsquo;azote voire plus. Il est donc important d&rsquo;accompagner cette croissance en apportant l&rsquo;azote n&eacute;cessaire. Le stade &laquo;&nbsp;&eacute;pi 1&nbsp;cm&nbsp;&raquo; n&rsquo;est qu&rsquo;indicatif. Les apports peuvent ais&eacute;ment &ecirc;tre anticip&eacute;s ou retard&eacute;s pour tenir compte de fortes disponibilit&eacute;s en azote du sol ou pour profiter d&rsquo;un &eacute;pisode pluvieux. Cet apport d&rsquo;azote permet la mont&eacute;e des talles &agrave; &eacute;pi. Un apport trop &eacute;lev&eacute; conduit &agrave; un couvert trop dense. S&rsquo;il est trop faible, il fait r&eacute;gresser des tiges et abaisse la fertilit&eacute; &eacute;pi. L&rsquo;<a href="https://www.arvalis-infos.fr/apports-epi-1-cm-surveiller-la-reprise-de-vegetation-@/view-9544-arvarticle.html" target="_blank" title="5"><u>apport &agrave; &eacute;pi 1&nbsp;cm</u></a> doit donc &ecirc;tre pens&eacute; dans le cadre d&rsquo;une r&eacute;flexion plus globale de la strat&eacute;gie de fertilisation azot&eacute;e.</p><h3>Le r&eacute;gulateur de croissance</h3><p>C&rsquo;est autour de ce stade que peuvent &ecirc;tre appliqu&eacute;s les <a href="https://www.arvalis-infos.fr/appliquer-les-regulateurs-dans-des-conditions-climatiques-favorables-@/view-9687-arvarticle.html" target="_blank" title="6">r&eacute;gulateurs de croissance</a> de type anti-gibb&eacute;r&eacute;liques. G&eacute;n&eacute;ralement, ce sont les sp&eacute;cialit&eacute;s &agrave; base de chlorm&eacute;quat qui sont employ&eacute;es. En effet, cette substance agit sur l&rsquo;allongement des premiers entre-n&oelig;uds de la tige, conduisant &agrave; son renforcement. Il est possible de <a href="https://www.arvalis-infos.fr/verse-physiologique-comment-estimer-le-risque-sur-cereales-a-paille--@/view-17952-arvarticle.html" target="_blank" title="7">raisonner cette intervention</a> en s&rsquo;appuyant sur la sensibilit&eacute; vari&eacute;tale et le niveau de tallage &agrave; ce moment-l&agrave;. La recommandation de r&eacute;gulation peut encore &ecirc;tre affin&eacute;e en attendant le <a href="https://www.arvalis-infos.fr/cereales-a-paille-reconna-tre-des-stades-et-des-maladies-@/view-14871-arvarticle.html" target="_blank" title="8">stade 1-2 n&oelig;uds</a> et en prenant en compte le climat r&eacute;el du d&eacute;but de montaison.</p><h3>Un d&eacute;sherbage de rattrapage</h3><p>Le stade &laquo;&nbsp;&eacute;pi 1&nbsp;cm&nbsp;&raquo; correspond &agrave; une p&eacute;riode o&ugrave; l&rsquo;indice foliaire de la culture augmente. Toute application d&rsquo;herbicide &agrave; ce stade,&nbsp;ou apr&egrave;s,<em>&nbsp;</em>est donc peu adapt&eacute;e &agrave; la ma&icirc;trise d&rsquo;adventices jeunes. Une exp&eacute;rimentation men&eacute;e en&#8239;2010 et&#8239;2011 a montr&eacute; que le d&eacute;sherbage vers &laquo;&nbsp;&eacute;pi 1&nbsp;cm&nbsp;&raquo;, malgr&eacute; la fertilisation azot&eacute;e <em>ad hoc</em>, ne permet pas de maintenir le potentiel de rendement. Il est donc essentiel de contr&ocirc;ler les adventices d&egrave;s que possible, en tenant compte des conditions climatiques. Cette r&egrave;gle est valable pour la conduite du d&eacute;sherbage global de la parcelle. En revanche, il est possible de r&eacute;aliser des d&eacute;sherbages cibl&eacute;s, sur des adventices qui auraient &eacute;chapp&eacute; aux herbicides pr&eacute;coces, comme le <a href="https://www.arvalis-infos.fr/conna-tre-et-controler-le-chardon-des-champs-@/view-25640-arvarticle.html" target="_blank" title="9">chardon</a>. Dans ces situations, le stade &laquo;&nbsp;&eacute;pi 1&nbsp;cm&nbsp;&raquo; est parfois trop pr&eacute;coce et il convient d&rsquo;attendre le stade 1-2&nbsp;n&oelig;uds&nbsp;pour r&eacute;aliser une application efficace.</p><h3>Un fongicide contre la rouille jaune</h3><p>La protection foliaire contre les maladies du bl&eacute; ne d&eacute;marre pas avant le 1<sup>er</sup> n&oelig;ud. Exceptionnellement, sur vari&eacute;t&eacute;s sensibles, il est possible d&rsquo;intervenir d&egrave;s le stade &eacute;pi 1 cm&nbsp;pour <a href="https://www.arvalis-infos.fr/la-rouille-jaune-une-maladie-a-caractere-explosif-@/view-12560-arvarticle.html" target="_blank" title="10"><u>ma&icirc;triser la rouille jaune</u></a> qui se caract&eacute;rise par l&rsquo;apparition de petits foyers avec des pustules pulv&eacute;rulentes. La rouille jaune est la maladie qui montre la plus forte nuisibilit&eacute;, d&rsquo;o&ugrave; ce stade d&rsquo;intervention particuli&egrave;rement pr&eacute;coce.</p><p style="text-align:right;"><em><a href="https://www.arvalis-infos.fr/contact-@/view-118-dynamicform.html?destinataire=dstannuaire_1276">C&eacute;cile GARCIA </a>- <a href="https://www.arvalis-infos.fr/contact-@/view-118-dynamicform.html?destinataire=dstannuaire_338">Ludovic BONIN - </a><a href="https://www.arvalis-infos.fr/contact-@/view-118-dynamicform.html?destinataire=dstannuaire_2142">Jean-Yves MAUFRAS </a>- <a href="https://www.arvalis-infos.fr/contact-@/view-118-dynamicform.html?destinataire=dstannuaire_5440">Francesca DEGAN chez ARVALIS - Institut du v&eacute;g&eacute;ta</a>l</em></p>


Fertilisation azotée, régulateur de croissance, désherbage de rattrapage, fongicide… Le stade « épi 1 cm » constitue un repère pour le raisonnement de nombreuses interventions.

Stade épi 1 cm du blé : un marqueur déterminant à savoir repérer

<p>Pr&eacute;sent principalement dans les massifs montagneux ainsi que sur le pourtour m&eacute;diterran&eacute;en, le pastoralisme couvre entre 1,6 et 1,8 millions d&rsquo;hectares, soit 6% environ de la Surface agricole utile (SAU). On recense environ 40.000 &eacute;levages pastoraux, qui ont pour point commun la pratique d&rsquo;un p&acirc;turage extensif, tout ou partie de l&rsquo;ann&eacute;e, valorisant les ressources fourrag&egrave;res des espaces naturels.</p><p>Le pastoralisme a aussi des dimensions culturelles, sociales et environnementales. Historiquement, il a contribu&eacute; &agrave; fa&ccedil;onner les paysages et l'organisation &eacute;conomique des populations rurales. Il rev&ecirc;t une dimension patrimoniale, au travers de la transhumance, de la figure du berger, de la typicit&eacute; du b&acirc;ti (cabanes, abreuvoirs, etc.), de l&rsquo;entretien des paysages ouverts et de la gastronomie (signes de qualit&eacute; et d&rsquo;origine), autant d&rsquo;&eacute;l&eacute;ments favorables au tourisme. Le pastoralisme joue aussi un r&ocirc;le positif dans la pr&eacute;servation de la biodiversit&eacute; et la pr&eacute;vention de risques naturels (incendies, avalanches). Mais il est expos&eacute; &agrave; diff&eacute;rentes menaces, naturelles, &eacute;conomiques et sociologiques, qu&rsquo;une &eacute;tude du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a appr&eacute;hend&eacute;es, en dessinant trois horizons possibles &agrave; l&rsquo;&eacute;ch&eacute;ance 2035,&nbsp;en lien avec le Plan national d&rsquo;actions sur le loup et les activit&eacute;s d&rsquo;&eacute;levage 2018-2023.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <p style="text-align:justify;"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-montagne-a-l-assaut-de-la-pac-et-du-psn" target="_blank" title="">La montagne &agrave; l&rsquo;assaut de la Pac et du PSN</a>
</aside>
<h1>Sc&eacute;nario &laquo; Pasto durable &raquo;</h1><p>Dans ce sc&eacute;nario, le soutien de la soci&eacute;t&eacute; fran&ccedil;aise en faveur du pacte agro-&eacute;cologique se renforce. Les modes de consommation fond&eacute;s sur des produits de qualit&eacute; permettent aux &eacute;leveurs d'augmenter leurs marges. La reconnaissance par la soci&eacute;t&eacute; des am&eacute;nit&eacute;s environnementales, patrimoniales et paysag&egrave;res du pastoralisme conforte &eacute;galement les soutiens publics. On assiste par ailleurs &agrave; la mise en place d&rsquo;une protection aux fronti&egrave;res de l&rsquo;Union europ&eacute;enne et d&rsquo;un cahier des charges am&eacute;liorant la comp&eacute;titivit&eacute; des fili&egrave;res pastorales. Afin de prot&eacute;ger et de prolonger le mod&egrave;le de l&rsquo;exploitation familiale, beaucoup d&rsquo;initiatives et d&rsquo;investissements permettent aux &eacute;levages pastoraux de s&rsquo;adapter au changement climatique. Les m&eacute;tiers sont plus attractifs, sous l&rsquo;effet d&rsquo;une meilleure valorisation des produits et du d&eacute;veloppement des paiements pour services environnementaux. Dans ce sc&eacute;nario, la viabilit&eacute; du loup est acquise, autour d&rsquo;un effectif de 500 sp&eacute;cimens en France. En 2035, les &eacute;levages pastoraux voient ainsi vu leur situation &eacute;conomique et sociale progresser mais des points de vigilance persistent en mati&egrave;re de co&ucirc;ts budg&eacute;taires et de comp&eacute;titivit&eacute; sur les march&eacute;s europ&eacute;ens et internationaux.</p><h1>Sc&eacute;nario &laquo;&nbsp;Pasto, un produit r&eacute;gional&nbsp;&raquo;</h1><p>Dans ce sc&eacute;nario, les budgets publics sont resserr&eacute;s et la Pac est remplac&eacute;e par des dispositifs r&eacute;gionaux in&eacute;gaux. Les &eacute;levages pastoraux montagnards r&eacute;sistent bien, favoris&eacute;s par un fort soutien des acteurs locaux et par le changement climatique qui allonge et augmente la productivit&eacute; fourrag&egrave;re. En revanche, dans les zones interm&eacute;diaires, le pastoralisme s&rsquo;efface, car moins rentable, moins reconnu, davantage concurrenc&eacute; par la m&eacute;thanisation et p&eacute;nalis&eacute; par le loup. L&rsquo;&Eacute;tat d&eacute;centralise les plans loups dont les m&eacute;thodes d&rsquo;intervention, les taux d&rsquo;aide &agrave; la protection et l&rsquo;indemnisation des attaques d&eacute;pendent d&rsquo;une n&eacute;gociation avec les partenaires financiers locaux. Des zones de chasse et de r&eacute;serve sont mise en place. Les zones pastorales les plus attaqu&eacute;es r&eacute;gressent. Sur les zones pastorales restantes, on observe une cohabitation entre &eacute;levages pastoraux et grands pr&eacute;dateurs, &agrave; budget de protection et d&rsquo;indemnisation par &eacute;leveur &eacute;quivalent &agrave; celui de 2020.</p><h1>Sc&eacute;nario &laquo;&nbsp;pasto lib&eacute;ralisme&nbsp;&raquo;</h1><p>Dans ce sc&eacute;nario, les aides de la Pac diminuent forment et affectent &eacute;galement les pratiques agro&eacute;cologiques et dont le pastoralisme. Une minorit&eacute; d&rsquo;&eacute;levages traditionnels r&eacute;siste gr&acirc;ce au maintien de fili&egrave;res locales et au sein de zones r&eacute;unissant des conditions favorables (signes de qualit&eacute;, reconnaissance de la valeur patrimoniale et touristique). Sur les espaces d&eacute;laiss&eacute;s, de gros investisseurs priv&eacute;s et publics (fonds d&rsquo;entreprises, &Eacute;tats &eacute;trangers, etc.) ach&egrave;tent d'importantes unit&eacute;s fonci&egrave;res, parfois aux collectivit&eacute;s en manque de ressources financi&egrave;res. Au sein de ces espaces, se d&eacute;veloppent de larges parcs &agrave; moutons prot&eacute;g&eacute;s, excluant de fait les pr&eacute;dateurs mais &eacute;galement les autres usagers (touristes, randonneurs),ou de gros troupeaux de type ranching misant sur les nouvelles technologies, le volume et le recours &agrave; des salari&eacute;s immigr&eacute;s. Les plus petites unit&eacute;s fonci&egrave;res sont &laquo; privatis&eacute;es &raquo; pour la production de bio-masse ou la compensation carbone. Les enjeux associ&eacute;s aux grands carnivores s&rsquo;amenuisent au cours du temps, et ceci sans modification de la r&eacute;glementation de protection de ces esp&egrave;ces. En effet, des parcs &agrave; moutons excluant les loups ou &agrave; l&rsquo;inverse des zones d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t &laquo; loups &raquo; &agrave; vis&eacute;e touristique sont am&eacute;nag&eacute;s.</p>


Baisse de la consommation de viande, impacts du changement climatique sur la ressource fourragère, concurrence pour l'usage du foncier, attractivité déclinante du métier de berger, incertitudes sur l'avenir de la Pac, prédation... : le pastoralisme fait face à plusieurs défis. Une étude prospective du ministère de l’Agriculture échafaude trois scénarios à l’horizon 2035.

Trois visions du pastoralisme à l’horizon 2035

<figure  style="text-align: left;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/BgUGLJGMG1M?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>Comment valoriser les engrais de ferme avant un ma&iuml;s ? - ARVALIS-infos.fr</figcaption>
</figure>
<p><em>Retrouvez toutes les vid&eacute;os d&rsquo;ARVALIS-Institut du v&eacute;g&eacute;tal sur </em><a href="http://www.youtube.com/"><em>http://www.youtube.com/</em></a></p>


Utilisés à bon escient, les effluents d’élevage ou engrais de ferme sont très bien valorisés par le maïs. Ils permettent une économie importante sur le poste achat d’engrais. Si les conditions de portance des sols sont favorables, il est déjà temps de réaliser l’épandage des fumiers. Les lisiers et fumiers de volailles peuvent attendre, au plus près du semis et devront impérativement être enfouis sitôt épandus.

[Vidéo] Comment valoriser les engrais de ferme avant un maïs ?

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<p><strong>Pour mettre en march&eacute; du b&eacute;tail maigre en fin de printemps,</strong> les taurillons d&rsquo;herbe issus de v&ecirc;lages de fin d&rsquo;hiver tiennent la comparaison en termes de revenu avec des broutards lourds n&eacute;s en d&eacute;but d&rsquo;automne. Tel est le r&eacute;sultat d&rsquo;une analyse comparative r&eacute;alis&eacute;e &agrave; la ferme de Jalogny en Sa&ocirc;ne-et-Loire.</p>

<p>&nbsp;</p>

<div alt="infographie taurillons d'herbe Jalogny" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="c34c1486-12e0-4429-a8c5-23da316d195c" title="RBV290_jalogny" class="align-center embedded-entity" data-langcode="fr">  <img src="https://www.reussir.fr/bovins-viande/sites/bovins-viande/files/RBV290_infographjalogny.JPG" alt="infographie taurillons d'herbe Jalogny" typeof="foaf:Image" /></div>
<p>&nbsp;</p>

<p>Il ne faudrait pas jeter trop vite &laquo;&nbsp;aux orties&nbsp;&raquo; les v&ecirc;lages de printemps et les taurillons d&rsquo;herbe. C&rsquo;est un syst&egrave;me en tout point int&eacute;ressant pour mettre en march&eacute; du maigre en fin de printemps &agrave; une p&eacute;riode o&ugrave; l&rsquo;offre est moins abondante. Cet itin&eacute;raire technique conserve un int&eacute;r&ecirc;t comparativement &agrave; une production de broutards commercialis&eacute;s sur cette m&ecirc;me p&eacute;riode mais issus de v&ecirc;lages de d&eacute;but d&rsquo;automne. Telle est l&rsquo;analyse que l&rsquo;on peut faire d&rsquo;une &eacute;tude comparative men&eacute;e entre&nbsp;2012 et&nbsp;2017 &agrave; la ferme exp&eacute;rimentale de Jalogny en Sa&ocirc;ne-et-Loire. Ses r&eacute;sultats ont &eacute;t&eacute; d&eacute;voil&eacute;s par Julien Renon, son responsable technique, et J&eacute;r&eacute;my Douhay, en charge du suivi de ce travail pour l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage.</p>

<p>&nbsp;</p>

<div alt="tab taurillons d'herbe &agrave; Jalogny" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-embed-display-settings="contenu_demi_largeur" data-entity-type="media" data-entity-uuid="7c83ef3b-fd42-42a1-898e-1729b916cc25" title="RBV290_tabjalogny" class="align-center embedded-entity" data-langcode="fr">  <img src="https://www.reussir.fr/bovins-viande/sites/bovins-viande/files/styles/contenu_demi_largeur/public/RBV290_jalognytab.JPG?itok=BxUry1Qr" alt="tab taurillons d'herbe &agrave; Jalogny" typeof="foaf:Image" /></div>
<p>&nbsp;</p>

<p>Dans les grandes exploitations herbag&egrave;res de la zone charolaise, sp&eacute;cialis&eacute;es au fil des ans dans la production de maigre, la tendance de ces trente derni&egrave;res ann&eacute;es a &eacute;t&eacute; &agrave; l&rsquo;avancement des v&ecirc;lages en cours d&rsquo;automne. Cette strat&eacute;gie permet de mettre en march&eacute; &agrave; compter de la fin du printemps des broutards de&nbsp;8 &agrave; 9&nbsp;mois vendus peu apr&egrave;s le sevrage &agrave; un poids objectif approchant les 400&nbsp;kg vif payables. Un &laquo;&nbsp;produit&nbsp;&raquo; en phase avec la demande italienne, laquelle souhaite s&rsquo;approvisionner le plus r&eacute;guli&egrave;rement possible avec cette cat&eacute;gorie de maigre standardis&eacute;e.</p>

<p class="sequence"><strong>Lire aussi</strong> : <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/moins-de-taurillons-dherbe-en-bourgogne" target="_blank">Moins de taurillons d&rsquo;herbe en Bourgogne</a></p>

<p>Cette part croissante des animaux issus de v&ecirc;lages d&rsquo;automne a pris de l&rsquo;importance aux d&eacute;pens des taurillons d&rsquo;herbe maigres. Une gamme d&rsquo;animaux dont le cycle de production, bien cal&eacute; sur le cycle de l&rsquo;herbe, permet &eacute;galement de combler le &laquo;&nbsp;creux&nbsp;&raquo; des disponibilit&eacute;s de fin de printemps avec des animaux souvent plus lourds mais surtout plus &acirc;g&eacute;s puisque vendus entre 14 et 15 mois pour un poids objectif de 450&nbsp;kg vif payables. Ils correspondent &agrave; des v&ecirc;lages de fin d&rsquo;hiver. Les veaux sont conduits la plupart du temps sans compl&eacute;mentation sous les m&egrave;res. Sevr&eacute;s en fin d&rsquo;automne, ils sont hivern&eacute;s en limitant les frais. Remis &agrave; l&rsquo;herbe en fin d&rsquo;hiver, ils r&eacute;alisent alors des croissances compensatrices gr&acirc;ce &agrave; une bonne valorisation de la pousse explosive de l&rsquo;herbe de printemps, souvent coupl&eacute;e &agrave; une l&eacute;g&egrave;re compl&eacute;mentation.</p>

<h3>V&ecirc;lages sur dix semaines</h3>

<p>L&rsquo;analyse comparative conduite &agrave; Jalogny sur ces deux syst&egrave;mes de production a consist&eacute; &agrave; scinder en deux le cheptel charolais de cette ferme exp&eacute;rimentale avec deux troupeaux d&rsquo;une cinquantaine de m&egrave;res. L&rsquo;un destin&eacute; &agrave; une production de taurillons maigres et l&rsquo;autre &agrave; une production de broutards n&eacute;s &agrave; l&rsquo;automne en cherchant dans les deux cas de figure &agrave; en optimiser la conduite (voir graphique 1). <em>&laquo;&nbsp;On a choisi dans les deux syst&egrave;mes des p&eacute;riodes de reproduction courtes (deux mois et demi) avec un taux de premiers v&ecirc;lages avoisinant 30&nbsp;% pour avoir la possibilit&eacute; de r&eacute;former sans h&eacute;sitation toute femelle&nbsp;vide, avec une dominante d&rsquo;IA en v&ecirc;lages d&rsquo;automne et 100&nbsp;% de monte naturelle en v&ecirc;lages de fin d&rsquo;hiver&nbsp;&raquo;,</em> explique Julien Renon, responsable de cette ferme exp&eacute;rimentale.</p>

<p class="sequence"><strong>Lire aussi</strong> :<a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/des-reperes-pour-la-complementation-hivernale-des-veaux-dautomne" target="_blank"> Des rep&egrave;res pour la compl&eacute;mentation hivernale des veaux d&rsquo;automne</a></p>

<p>Globalis&eacute;s sur six campagnes de production, les taux de gestation sont en faveur des v&ecirc;lages de printemps (85,8&nbsp;% contre 75,2&nbsp;%). Le taux de gestation, nettement inf&eacute;rieur pour le troupeau en v&ecirc;lages d&rsquo;automne au cours des premi&egrave;res ann&eacute;es d&rsquo;exp&eacute;rimentation, a pu &ecirc;tre ramen&eacute; &agrave; des valeurs similaires &agrave; celles obtenues avec les v&ecirc;lages de printemps gr&acirc;ce &agrave; la mise en place d&rsquo;une compl&eacute;mentation avec une ration m&eacute;lang&eacute;e distribu&eacute;e en fin de gestation. Elle a favoris&eacute; une bonne transition alimentaire avant la rentr&eacute;e en stabulation, p&eacute;riode co&iuml;ncidant avec le d&eacute;but de la p&eacute;riode de reproduction. Aucun des deux syst&egrave;mes n&rsquo;a en revanche permis de rem&eacute;dier &agrave; un taux de mortalit&eacute; naissance-sevrage &eacute;lev&eacute;. Il a avoisin&eacute; 11&nbsp;% pour les deux p&eacute;riodes de v&ecirc;lage retenues.</p>

<h3>Moins de stocks en v&ecirc;lage de fin d&rsquo;hiver</h3>

<p><strong>Pour les v&ecirc;lages d&rsquo;automne,</strong> les rations hivernales reposaient sur trois fourrages (60&nbsp;% d&rsquo;ensilage d&rsquo;herbe, 12&nbsp;% d&rsquo;enrubannage et 28&nbsp;% de foin) avec un objectif vis&eacute; et r&eacute;alis&eacute; d&rsquo;une consommation de 2,2 TMS/UGB hivern&eacute;e et la n&eacute;cessit&eacute; d&rsquo;avoir pour les vaches une ration suffisamment riche, car distribu&eacute;e au pic de lactation et en pleine p&eacute;riode de mise &agrave; la reproduction. Les volumes &agrave; pr&eacute;voir devaient aussi &ecirc;tre suffisants dans la mesure o&ugrave; la ration m&eacute;lang&eacute;e des vaches suit&eacute;es commen&ccedil;ait &agrave; &ecirc;tre distribu&eacute;e d&egrave;s la mi-septembre. Dans les faits, ces quantit&eacute;s se sont&nbsp;souvent r&eacute;v&eacute;l&eacute;es juste suffisantes pour &ecirc;tre en phase avec les besoins des animaux avec pratiquement aucun stock de report &agrave; la mise &agrave; l&rsquo;herbe. Les veaux ont &eacute;t&eacute; compl&eacute;ment&eacute;s d&egrave;s la mi-novembre au moment de la rentr&eacute;e en b&acirc;timent et jusqu&rsquo;au sevrage, qui correspond aussi &agrave; la date de vente des broutards.</p>

<p><strong>En v&ecirc;lage de printemps,</strong> choix a &eacute;t&eacute; fait de se contenter de deux modes de r&eacute;colte pour l&rsquo;herbe (foin et enrubannage) avec des stocks &agrave; peu pr&egrave;s &eacute;quitablement r&eacute;partis entre ces deux fourrages d&rsquo;une ann&eacute;e &agrave; l&rsquo;autre. L&rsquo;objectif vis&eacute; de 1,6 TMS/UGB hivern&eacute;e a pu &ecirc;tre atteint sans trop de difficult&eacute;s avec de ce fait la constitution de stocks de report parfois cons&eacute;quents d&rsquo;une ann&eacute;e sur l&rsquo;autre, donc susceptibles d&rsquo;&ecirc;tre distribu&eacute;s pour pallier&nbsp;un d&eacute;ficit d&rsquo;herbe estival. Mais que ce soit pour le syst&egrave;me en v&ecirc;lage d&rsquo;automne ou de fin d&rsquo;hiver, les quantit&eacute;s de concentr&eacute;s utilis&eacute;es sont rest&eacute;es inf&eacute;rieures aux chiffres constat&eacute;s pour les exploitations du r&eacute;seau d&rsquo;&eacute;levage charolais dont les objectifs de production sont similaires. Et quelle que soit l&rsquo;ann&eacute;e prise en compte, ces quantit&eacute;s ont toujours &eacute;t&eacute; plus modestes pour le troupeau &laquo;&nbsp;taurillons maigres&nbsp;&raquo; avec 396&nbsp;kg/UGB contre 527&nbsp;kg/UGB pour le troupeau &laquo;&nbsp;v&ecirc;lage d&rsquo;automne&nbsp;&raquo;.</p>

<h3>Davantage de kilos vendus avec les taurillons maigres</h3>

<p>C&ocirc;t&eacute; commercial, les animaux des deux protocoles ont tous &eacute;t&eacute; vendus maigres quels que soient leur sexe et leur &acirc;ge (voir graphique 2). Le nombre d&rsquo;animaux vendus est similaire dans les deux protocoles, mais ramen&eacute; &agrave; l&rsquo;animal, le poids moyen par&nbsp;t&ecirc;te est sup&eacute;rieur pour le syst&egrave;me printemps. Le poids&nbsp;moyen de vente des taurillons d&rsquo;herbe a &eacute;t&eacute; de&nbsp;426&nbsp;kg sur les six campagnes de commercialisation contre&nbsp;350&nbsp;kg pour les broutards dessaisonn&eacute;s avec un prix unitaire moyen de 1&nbsp;116&nbsp;euros pour les premiers contre 1&nbsp;009 pour les seconds. Le syst&egrave;me &laquo;&nbsp;printemps&nbsp;&raquo; a donc permis de produire davantage de kilos vendus (26&nbsp;008 contre 24&nbsp;740) mais il a aussi utilis&eacute; davantage de surfaces.<em> &laquo;&nbsp;Nous n&rsquo;avons pas eu de difficult&eacute;s particuli&egrave;res &agrave; vendre les taurillons d&rsquo;herbe,</em> pr&eacute;cise Julien Renon. <em>Mais leur poids et leur &acirc;ge &eacute;taient aussi en phase avec l&rsquo;&eacute;volution des attentes du march&eacute; avec des taurillons vendus suffisamment jeunes (14 &agrave; 15 mois) et pas trop lourds&nbsp;: objectif de 450&nbsp;kg payables.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Au final, calcul&eacute;e sur la moyenne des six ann&eacute;es de cette exp&eacute;rimentation et dans la conjoncture constat&eacute;e pour le maigre ces m&ecirc;mes ann&eacute;es, la marge brute penche clairement en faveur des taurillons d&rsquo;herbe et du v&ecirc;lage de fin d&rsquo;hiver (voir tableau ci-contre). Certes le produit brut est moins important, mais il est compens&eacute; par un niveau de&nbsp;charges inf&eacute;rieur. Chiffres d&rsquo;ailleurs en coh&eacute;rence avec ce qui est constat&eacute; sur le terrain dans les fermes de r&eacute;f&eacute;rence du r&eacute;seau d&rsquo;&eacute;levage charolais. <em>&laquo;&nbsp;Les &eacute;carts de prix au kilo qui &eacute;taient de 13 centimes d&rsquo;euro en d&eacute;but de p&eacute;riode exp&eacute;rimentale en faveur du syst&egrave;me 'broutards' se sont r&eacute;duits &agrave; 7 centimes les trois derni&egrave;res ann&eacute;es&nbsp;&raquo;,</em> pr&eacute;cise Julien Renon. Avec &eacute;galement un alourdissement des broutards en fin de p&eacute;riode qui a contribu&eacute; &agrave; r&eacute;duire l&rsquo;&eacute;cart de prix moyen entre les deux cat&eacute;gories.<em> &laquo;&nbsp;Un autre int&eacute;r&ecirc;t de la production de taurillons d&rsquo;herbe maigres d&eacute;coule &eacute;galement de la date de vente. Elle permet de 'd&eacute;charger' les surfaces en herbe juste avant l&rsquo;arriv&eacute;e de l&rsquo;&eacute;t&eacute;&nbsp;&raquo;,</em> souligne Thierry Lah&eacute;made, en charge du suivi du r&eacute;seau des fermes de r&eacute;f&eacute;rence en Sa&ocirc;ne-et-Loire. C&rsquo;est un &laquo;&nbsp;plus&nbsp;&raquo; &agrave; ne pas n&eacute;gliger alors m&ecirc;me que les s&eacute;cheresses estivales deviennent r&eacute;currentes. En revanche, aucune analyse n&rsquo;a pu &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute;e sur le temps de travail pour ces deux syst&egrave;mes de production en particulier pour les p&eacute;riodes cl&eacute;s que sont la p&eacute;riode hivernale et celle de la r&eacute;colte des fourrages. <em>&laquo;&nbsp;Les salari&eacute;s de la ferme exp&eacute;rimentale ont cependant &eacute;t&eacute; unanimes pour saluer la plus grande facilit&eacute; et le meilleur confort de travail pour surveiller des v&ecirc;lages de fin d&rsquo;&eacute;t&eacute;&nbsp;&raquo;, </em>ajoute Julien Renon.</p>
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<div class="encadre">
<h2>Moins d&rsquo;azote min&eacute;ral et de paille en v&ecirc;lage de printemps</h2>

<p>C&ocirc;t&eacute; fertilisation, l&rsquo;apport d&rsquo;azote min&eacute;ral a &eacute;t&eacute; l&eacute;g&egrave;rement plus important pour le syst&egrave;me en v&ecirc;lage d&rsquo;automne et s&rsquo;explique par la part de l&rsquo;ensilage d&rsquo;herbe et donc de fauches pr&eacute;coces dans les stocks. Les animaux ont &eacute;t&eacute; hivern&eacute;s dans des stabulations paill&eacute;es.</p>

<p>La quantit&eacute; de paille utilis&eacute;e a &eacute;t&eacute; d&eacute;taill&eacute;e. Elle est sensiblement plus importante pour le troupeau en v&ecirc;lage d&rsquo;automne dans la mesure o&ugrave; la dur&eacute;e de l&rsquo;hivernage est plus longue&nbsp;: 145 jours contre 126. Soit une &eacute;conomie annuelle de 15 tonnes de paille par hiver correspondant &agrave; un gain de 1&nbsp;200&nbsp;euros avec de la paille comptabilis&eacute;e &agrave; l&rsquo;&eacute;poque 79&nbsp;euros&nbsp;la tonne.</p>
</div>

<div>
<h2>Le taurillon d&rsquo;herbe produit plus longtemps des GES</h2>

<p class="chapo"><strong>&Agrave; c&ocirc;t&eacute; des chiffres &eacute;conomiques, ces deux syst&egrave;mes de production</strong> ont &eacute;t&eacute; pass&eacute;s &agrave; la loupe pour analyser leur impact environnemental sur la base de la m&eacute;thodologie de l&rsquo;outil CAP&rsquo;2ER multicrit&egrave;re.</p>

<p>Il a &eacute;t&eacute; pris&nbsp;en compte l&rsquo;impact en termes d&rsquo;&eacute;mission de gaz&nbsp;&agrave; effet de serre (GES), la qualit&eacute; de l&rsquo;eau via le bilan apparent de l&rsquo;azote et la consommation d&rsquo;&eacute;nergie tant&nbsp;directe (&eacute;lectricit&eacute; et carburant) qu&rsquo;indirecte, &agrave; savoir celle li&eacute;e &agrave; la fabrication et au transport d&rsquo;intrants tels que les engrais et l&rsquo;aliment du b&eacute;tail. M&ecirc;me si la diff&eacute;rence est minime, le bilan penche en faveur du syst&egrave;me en v&ecirc;lage d&rsquo;automne avec 440 tonnes &eacute;quivalent CO<sub>2</sub>/an contre 469&nbsp;pour les v&ecirc;lages de printemps.</p>

<p>&nbsp;</p>

<div alt="infographie taurillons d'herbe Jalogny GES" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-embed-display-settings="contenu_demi_largeur" data-entity-type="media" data-entity-uuid="31f97c6e-0bc7-468c-acef-4ea1677e45e7" title="RBV290_jalognyGES" class="align-center embedded-entity" data-langcode="fr">  <img src="https://www.reussir.fr/bovins-viande/sites/bovins-viande/files/styles/contenu_demi_largeur/public/RBV290_jalognyGES.JPG?itok=t3_qDJMB" alt="infographie taurillons d'herbe Jalogny GES" typeof="foaf:Image" /></div>
<p>&nbsp;</p>

<p>Ce r&eacute;sultat peut sembler curieux dans la mesure o&ugrave; les v&ecirc;lages d&rsquo;automne sont plus gourmands en &eacute;nergies fossiles (engrais, carburant) cons&eacute;quences d&rsquo;un niveau de fertilisation l&eacute;g&egrave;rement plus important et d&rsquo;une dur&eacute;e d&rsquo;hivernage plus longue. Mais vendre les m&acirc;les nettement plus jeunes (8,8 mois contre 14,9 en syst&egrave;me taurillon d&rsquo;herbe) permet &eacute;galement de r&eacute;duire leur temps de pr&eacute;sence donc la p&eacute;riode au cours de laquelle ils vont &eacute;mettre du m&eacute;thane en flatulant et surtout en &eacute;ructant. Toutefois, il s&rsquo;agit dans les deux cas de modes de production plut&ocirc;t vertueux sur le plan environnemental compte tenu de l&rsquo;importance des surfaces en herbe. Le stockage de carbone dans les haies et prairies compense une bonne partie des &eacute;missions et la tr&egrave;s forte proportion d&rsquo;herbe dans la SAU limite les risques de lessivage.</p>
</div>



Pour mettre en marché du bétail maigre en fin de printemps,</strong> les taurillons d’herbe issus de vêlages de fin d’hiver tiennent la comparaison en termes de revenu avec des broutards lourds nés en début d’automne. Tel est le résultat d’une analyse comparative réalisée à la ferme de Jalogny en Saône-et-Loire. À côté des chiffres économiques, ces deux systèmes de production ont été passés à la loupe pour analyser leur impact environnemental sur la base de la méthodologie de l’outil CAP’2ER multicritère.

Les taurillons d’herbe dévoilent leurs atouts à Jalogny

<p>1&egrave;re partie :&nbsp; &nbsp;4 sc&eacute;narios strat&eacute;giques pour rester dans la course&nbsp;en 2030 - Philippe BOULLET&nbsp; Conseil national au r&eacute;seau CERFRANCE&nbsp;</p><p>2&egrave;me partie : Transformation du syst&egrave;me productif - Mathilde SCHRYVE - CERFRANCE Bourgogne-Franche-Comt&eacute;</p><p>3&egrave;me partie : Valorisation des circuits cours - Jacques MATHE - CERFRANCE Charente- Poitou</p><figure  style="text-align: center;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/s0zo0ITF-JA?autoplay=0"
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    <figcaption>plan de relance</figcaption>
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Volet agricole du plan de relance : commenté par 3 experts de chez CERFRANCE

[Vidéo] Plan de relance - quelles sont les aides et les opportunités pour les agriculteurs ?

<p style="text-align:justify;">L&rsquo;h&eacute;t&eacute;rog&eacute;n&eacute;it&eacute; du potentiel de production li&eacute; au sol, l&rsquo;h&eacute;t&eacute;rog&eacute;n&eacute;it&eacute; de la biomasse de la culture et l&rsquo;h&eacute;t&eacute;rog&eacute;n&eacute;it&eacute; de la pression maladie&nbsp;: tels sont les trois param&egrave;tres pris en compte par les mod&egrave;les agronomiques de be Api pour &eacute;tablir des cartes de modulation des applications de fongicides sur bl&eacute; tendre. Selon les essais de l&rsquo;entreprise sp&eacute;cialis&eacute;e dans l&rsquo;agriculture de pr&eacute;cision, la modulation laisse entrevoir une baisse de l&rsquo;Indice de fr&eacute;quence de traitement (IFT) pouvant atteindre 0,75.</p><h1 style="text-align:justify;">180 000 ha en agriculture de pr&eacute;cision</h1><p style="text-align:justify;">Dans les terres l&eacute;g&egrave;res &agrave; faible potentiel, l&rsquo;&eacute;conomie varie dans une fourchette comprise entre 0,25 et 0,75 IFT selon les parcelles et entre 0 et 0,50 dans les sols profonds &agrave; fort potentiel. Dans les zones caract&eacute;ris&eacute;es par une forte pression de maladie et/ou de forte biomasse et/ou de potentiel de rendement important, la modulation peut conduire &agrave; ponctuellement &agrave; surpond&eacute;rer l&rsquo;IFT de 0,25 tout en r&eacute;duisant l&rsquo;indice global &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de la parcelle.</p><p style="text-align:justify;">Be Api d&eacute;ploie actuellement cette prestation sur le territoire des 36 coop&eacute;ratives associ&eacute;es &agrave; la filiale du groupe InVivo. En 2020, be Api revendiquait la mise en &oelig;uvre de la modulation intraparcellaire des fertilisants sur 180.000 hectares.</p>


Selon be Api, la modulation intraparcellaire permet d’économiser jusqu’à 0,75 IFT. Elle est porteuse d’une économie moyenne de 30 €/ha et d’un grain de rendement équivalant à 50 €/ha.

Le blé valorise la modulation des applications fongicides

<h2>FAIRE PREUVE DE R&Eacute;SILIENCE</h2><p>Depuis qu&rsquo;il a repris l&rsquo;exploitation familiale, J&eacute;r&ocirc;me Bagnol a du faire face &agrave; deux nombreux al&eacute;as : temp&ecirc;te de 1999, crise de la vache folle, crise des cours du porc et deux incendies.. Des accidents de parcours que doivent affronter r&eacute;guli&egrave;rement les agriculteurs comme tout entrepreneur.</p><p>Il nous explique avec philosophie comme il a du faire preuve de r&eacute;silience et quelles ont &eacute;t&eacute; ses d&eacute;cisions, ses actions, qui font qu&rsquo;aujourd&rsquo;hui son exploitation se porte bien. La d&eacute;marche qui est la sienne est de relativiser l'&eacute;v&eacute;nement, compter sur son entourage et r&eacute;agir vite. Cette d&eacute;marche, il l&rsquo;a d&eacute;couverte notamment &agrave; travers une formation : "Entreprendre et r&eacute;ussir".</p><h2>SE FORMER POUR R&Eacute;USSIR</h2><p>C&rsquo;est en 2013 que J&eacute;r&ocirc;me Bagnol a senti le besoin de suivre une formation. "Entreprendre et r&eacute;ussir" c&rsquo;est un parcours de conseil et de formation unique en France. Il a &eacute;t&eacute; cr&eacute;&eacute; par Cerfrance, sp&eacute;cifiquement pour les dirigeants de petites entreprises. Une formation qui lui a permis d&rsquo;&eacute;largir sa vision de l&rsquo;entreprise, d&rsquo;enrichir ses comp&eacute;tences et d&rsquo;&eacute;laborer de nouveaux projets. Cette formation passe notamment par :</p><ul><li>Un &eacute;tat des lieux de l&rsquo;entreprise : r&eacute;aliser un diagnostic, clarifier des projets, construire une strat&eacute;gie et des objectifs.</li><li>Une prise de recul : mieux comprendre l&rsquo;environnement de votre entreprise, se positionner dans un environnement &eacute;conomique.</li><li>La mise en place de plans d&rsquo;actions : mettre en &oelig;uvre un ou des projets d&rsquo;entreprise dans une d&eacute;marche personnalis&eacute;e et structur&eacute;e.</li></ul><figure  style="text-align: center;">
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    <figcaption>Reportage</figcaption>
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<p>&nbsp;</p>


Pour Jérôme Bagnol, éleveur de porcs et de bovins dans le Limousin, les difficultés font partie de l’entreprise. Que ce soit la crise économique du porc ou les deux incendies qu’il a subis, à chaque fois, il a fallu faire face, repenser le projet et repartir ! Mais comment relativiser face aux épreuves ? L'agriculteur nous livre son expérience dans ce reportage.

[Paroles d'agriculteur] Savoir rebondir face aux aléas

<p>Le Mooc Bio reprend du service pour sa quatri&egrave;me session. Apr&egrave;s le succ&egrave;s des trois premi&egrave;res &eacute;ditions, avec au compteur 26 536 inscrits de 123 pays, le Mooc bio revient avec comme objectif de r&eacute;pondre au mieux aux diff&eacute;rentes attentes des internautes.</p>

<p>Il s&rsquo;articule autour d&rsquo;un tronc commun de quatre s&eacute;quences th&eacute;matiques et d&rsquo;une question transversale au choix qui fait d&eacute;bat dans la soci&eacute;t&eacute;, des bases du cahier des charges &agrave; la production agricole en passant par la diversit&eacute;, les dynamiques des territoires et les questions de controverse.</p>

<p>D&rsquo;une dur&eacute;e de huit semaines, cette formation en ligne gratuite d&eacute;butera le 16 mars 2021. Les inscriptions sont d&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave; ouvertes sur le site de la plateforme FUN (France Universit&eacute; Num&eacute;rique).</p>

<p>Elle s&rsquo;adresse &agrave; un large public novice ou averti, &eacute;lu local, salari&eacute;, citoyen, consommateur, agriculteur&hellip; L&rsquo;id&eacute;e est de comprendre et questionner l&rsquo;agriculture biologique.</p>

<p>Le Mooc bio est produit par Agreenium VetAgro Sup, Inrae avec la participation de nombreux partenaires et le soutien financier de l&rsquo;Agence Bio et de la m&eacute;tropole Clermont-Auvergne.</p>

<p>&nbsp;</p>

<h3 class="encadre">Le MOOC BIO en bref</h3>

<div class="encadre">&laquo; Comprendre et questionner l&rsquo;agriculture biologique &raquo;</div>

<div class="encadre">8 semaines &agrave; partir du 16 mars 2021</div>

<div class="encadre">Volume de travail estim&eacute; : 3h/semaine</div>

<div class="encadre">Inscriptions sur <a href="https://www.fun-mooc.fr/">France Universit&eacute; Num&eacute;rique Communaut&eacute;s</a></div>

<div class="encadre">MOOC BIO : <a href="https://www.facebook.com/MOOC.BIO/">http://www.facebook.com/mooc.bio</a></div>



VetAgro Sup lance la quatrième session du Mooc bio. Au programme : les cadres de l’agriculture biologique, les enjeux techniques, l’hétérogénéité de son développement sur le territoire français, la consommation de produits bios, la place des circuits courts et locaux...

Le Mooc Bio lance sa quatrième édition

<p><strong>Qu&rsquo;est-ce que cela signifie pour les exploitants ?</strong></p><p><br>- Les fournisseurs qui se positionnent sur la vente ne peuvent plus r&eacute;aliser de pr&eacute;conisations sur l&rsquo;utilisation des produits phytosanitaires. Les agriculteurs seront libres de se tourner vers un organisme de conseil ind&eacute;pendant s&rsquo;ils le souhaitent.<br>- La dur&eacute;e de validit&eacute; du Certiphyto, quel que soit son niveau, passe &agrave; 5 ans (au lieu de 10 ans)<br>- Deux conseils strat&eacute;giques sont &agrave; r&eacute;aliser par p&eacute;riode de 5 ans pour assurer le renouvellement du Certiphyto d&eacute;cideur.</p><p><br><strong>Qu&rsquo;est ce que le conseil strat&eacute;gique ?</strong></p><p><br>Le conseil strat&eacute;gique est fond&eacute; sur un diagnostic qui consiste &agrave; r&eacute;aliser une photographie de l&rsquo;exploitation sur ses pratiques et sur l&rsquo;utilisation des produits phytosanitaires, en tenant compte de son environnement (force, faiblesse, menace, opportunit&eacute;). Le conseil strat&eacute;gique a pour objectif d&rsquo;analyser les &eacute;l&eacute;ments du diagnostic et de constituer un plan d&rsquo;action avec l&rsquo;agriculteur dans un objectif de r&eacute;duction de l&rsquo;utilisation et des impacts des produits phytosanitaires.</p><p><br>Le conseil strat&eacute;gique a pris un caract&egrave;re obligatoire depuis le 1er janvier 2021 avec, &agrave; terme, deux conseils strat&eacute;giques exig&eacute;s par p&eacute;riode de 5 ans pr&eacute;c&eacute;dant le renouvellement du Certiphyto d&eacute;cideur.</p><p><br>Le diagnostic, quant &agrave; lui, est &agrave; actualiser tous les 6 ans</p><p><br>En r&eacute;sum&eacute;, l&rsquo;&eacute;ch&eacute;ance du renouvellement du Certiphyto d&eacute;termine le calendrier de mise en &oelig;uvre des diagnostics et conseils strat&eacute;giques.</p><p><br>Les exploitations certifi&eacute;es agriculture biologique ou Haute Valeur Environnementale (niveau 3 seulement) sont exempt&eacute;s du diagnostic et du conseil strat&eacute;gique.<br>&nbsp;</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Sachez que les agronomes de Cerfrance Vend&eacute;e r&eacute;alisent de mani&egrave;re totalement ind&eacute;pendante &nbsp;votre conseil strat&eacute;gique. Vos &nbsp;performances techniques et &eacute;conomiques sont mesur&eacute;es !&nbsp;</p>
</aside>
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    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/KQoPza6AlBE?autoplay=0"
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    <figcaption>Conseil strat&eacute;gique</figcaption>
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C’est acté ! Au 1er janvier 2021, sur les phytosanitaires, un même opérateur ne peut plus à la fois vendre et conseiller.

[Vidéo] Produits phytosanitaires : séparation de la vente et du conseil et mise en place d’un conseil stratégique

<p>En 2019, les &eacute;pisodes de fortes chaleurs et de canicule enregistr&eacute;s successivement fin juin et fin juillet ont engendr&eacute; une augmentation des demandes d&rsquo;enl&egrave;vements d&rsquo;animaux morts pouvant atteindre 40% certains jours. Ces pics de mortalit&eacute; ont g&eacute;n&eacute;r&eacute; des retards de collecte. Probl&egrave;me&nbsp;: les cadavres d&rsquo;animaux laiss&eacute;s a&#768; temp&eacute;rature ambiante &eacute;lev&eacute;e se d&eacute;gradent tr&egrave;s rapidement, jusqu&rsquo;&agrave; la liqu&eacute;faction pour les volailles. Autre probl&egrave;me&nbsp;: les pics de mortalit&eacute; ont engendr&eacute; la saturation temporaire de certaines des huit usines d&rsquo;&eacute;quarrissage, dont elles se sont d&eacute;parties en proc&eacute;dant &agrave; des d&eacute;lestages intra-fili&egrave;res. De tels &eacute;pisodes caniculaires, dont la fr&eacute;quence et l&rsquo;intensit&eacute; vont accentuer avec le changement climatique, ont fait office d&rsquo;alerte, d&rsquo;autant que rode la menace d&rsquo;&eacute;pizooties telles que l&rsquo;influenza aviaire ou la peste porcine africaine. &laquo;&nbsp;<em>Une d&eacute;faillance du service d&rsquo;&eacute;quarrissage pourrait rapidement rendre ing&eacute;rable l&rsquo;apparition d&rsquo;une crise sanitaire majeure, qui pourrait n&eacute;cessiter des abattages pr&eacute;ventifs et curatifs massifs, a&#768; l&rsquo;instar de ceux qui ont r&eacute;cemment e&#769;te&#769; d&eacute;cid&eacute;s les gouvernements sue&#769;dois, danois et irlandais sur la filie&#768;re vison</em>&nbsp;&raquo;, rel&egrave;ve dans un rapport une mission Conseil g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;agriculture, de l&rsquo;alimentation et des espaces ruraux (CGAAER).</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/quelles-solutions-pour-maintenir-des-vaches-en-froideur" target="_blank" title="">Quelles solutions pour maintenir des vaches en "froideur" ?</a>
</aside>
<h1>Une fili&egrave;re &eacute;quarrissage plus r&eacute;siliente</h1><p>Pour &eacute;viter ce sc&eacute;nario catastrophe, la mission du CGAAER formule plusieurs recommandations, &agrave; commencer par la mise en place d&rsquo;une mission interminist&eacute;rielle destin&eacute;e &agrave; jauger l&rsquo;efficacit&eacute; et la r&eacute;silience des quatre soci&eacute;t&eacute;s d&rsquo;&eacute;quarrissage (Atemax, Provalt, SecAnim et Sopa), assorties d&rsquo;un dispositif de vigilance et d&rsquo;alerte aujourd&rsquo;hui inexistant. Les professionnels de la fili&egrave;re se sont engag&eacute;s de leur c&ocirc;t&eacute; &agrave; mettre en place &nbsp;un plan de gestion de crise, destin&eacute; &agrave; appr&eacute;hender une surmortalit&eacute; animale suite a&#768; vague de chaleur, a&#768; une e&#769;pizootie majeure ou a&#768; un plan de de&#769;peuplement pre&#769;ventif ou curatif. Conscients que les entreprises n&rsquo;avaient pas d&rsquo;autre choix que le d&eacute;lestage interne ou externe en cas de saturation des usines, les services de l&rsquo;&Eacute;tat s&rsquo;engagent de leur c&ocirc;t&eacute; &agrave; appuyer la fili&egrave;re pour identifier et mettre &oelig;uvre les solutions offertes par les Installations de stockage des d&eacute;chets non dangereux (ISDND), les Unit&eacute;s d'incin&eacute;ration d'ordures m&eacute;nag&egrave;res (UIOM) et les Unit&eacute;s d&rsquo;incin&eacute;ration de d&eacute;chets dangereux (UIDD), susceptibles de recevoir des mati&egrave;res fermentescibles. Le CGGAER formule d&rsquo;autres recommandations, consistant d&rsquo;une part &agrave; faciliter le stockage de cadavres en attentes de collecte (big-bags pour volailles, sciure de bois pour porcs) et d&rsquo;autre part &agrave; s&eacute;curiser, aux plans techniques et juridiques, la solution ultime de recours a&#768; l&rsquo;enfouissement des cadavres d&rsquo;animaux en exploitation agricole. La mission attend par ailleurs de l&rsquo;Etat le renforcement des moyens humains et informatiques pour mieux exploiter les donn&eacute;es des soci&eacute;t&eacute;s d&rsquo;&eacute;quarrissage et am&eacute;liorer la gestion de crise.</p><h1>Moins de d&eacute;rogations, plus de d&eacute;clarations</h1><p>En amont, c&rsquo;est &agrave; dire au sein des &eacute;levages, la mission formule un certain nombre de recommandations destin&eacute;es &agrave; pr&eacute;venir les risques de surmortalit&eacute;. Dans son viseur figure notamment la suspension, entre le 1<sup>er</sup> mai et le 15 ao&ucirc;t, d&rsquo;une d&eacute;rogation permettant aux Pr&eacute;fets de faire passer la densit&eacute; d&rsquo;&eacute;levage en fin de bande de 33 kg/m2 &agrave; 42 kg/m2. En dehors de cette p&eacute;riode, l&rsquo;octroi de la d&eacute;rogation serait conditionn&eacute; au contr&ocirc;le du respect des conditions du bien-&ecirc;tre des animaux. Est aussi point&eacute;e du doigt la sous-d&eacute;claration des surmortalit&eacute;s par les &eacute;leveurs, sous l&rsquo;effet d&rsquo;un vide juridique, fragilisant le dispositif d&rsquo;&eacute;pid&eacute;miosurveillance des maladies animales, notamment en &eacute;levages de volailles et de porcs. La mission recommande de mettre en &oelig;uvre au plus vite un dispositif coercitif s&eacute;curis&eacute; de d&eacute;claration redonnant au passage "<em>toute leur place aux v&eacute;t&eacute;rinaires sanitaires</em>".</p><h1>Communiquer et moderniser</h1><p>La mission plaide enfin pour la mise en &oelig;uvre de campagnes de communication nationales d&rsquo;information, adapt&eacute;es aux niveaux r&eacute;gional et d&eacute;partemental, portant sur les mesures de pr&eacute;vention &agrave; mettre en &oelig;uvre au niveau des &eacute;levages dans la perspective de futures vagues de chaleur. Elles touchent &agrave; l&rsquo;am&eacute;nagement des b&acirc;timents (ventilation, brumisation, climatisation) et &agrave; la conduite d&rsquo;&eacute;levage (gestion des densit&eacute;s, am&eacute;nagement de parcours exte&#769;rieurs), sans exclure les mesures d&rsquo;urgence (&laquo; de&#769;tassage &raquo;, facilitation de l&rsquo;acce&#768;s aux points d&rsquo;eau, re&#769;frige&#769;ration des locaux).</p><p style="text-align:justify;">Autant de mesures potentiellement &eacute;ligibles au Plan de relance et plus pr&eacute;cis&eacute;ment au &laquo; pacte bios&eacute;curit&eacute; et bien-&ecirc;tre animal &raquo;. Cette mesure, dot&eacute;e de 100 millions d&rsquo;euros, regroupe deux dispositifs. Le premier, dot&eacute; de 2 millions d&rsquo;euros, apporte un soutien &agrave; la formation des &eacute;leveurs &agrave; la bios&eacute;curit&eacute; pour la pr&eacute;vention des zoonoses et au bien-&ecirc;tre animal. Le second, dot&eacute; de 98 millions d&rsquo;euros, vise &agrave; soutenir les investissements permettant de renforcer la pr&eacute;vention des maladies animales et d&rsquo;assurer une am&eacute;lioration des conditions d'&eacute;levage au regard du bien-&ecirc;tre animal. Il s&rsquo;adresse &agrave; toutes les fili&egrave;res animales. Le Pacte s'inscrit dans les objectifs fix&eacute;s dans le plan de Comp&eacute;titivit&eacute; et d'adaptation des exploitations agricoles (PCAE) mis en &oelig;uvre dans le cadre des Programmes de d&eacute;veloppement rural r&eacute;gionaux (PDRR).</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-de-relance-des-aides-pour-la-biosecurite-et-le-bien-etre-animal" target="_blank" title="">Plan de relance : des aides pour la bios&eacute;curit&eacute; et le bien-&ecirc;tre animal</a>
</aside>



Si la prévention du phénomène réserve des marges de progrès au niveau des élevages, les sociétés d’équarrissage ainsi que les pouvoirs publics doivent aussi mieux se préparer aux coups de chaleur, pointe une mission du Conseil général de l’agriculture, de l’alimentation et des espaces ruraux.

Comment appréhender la surmortalité des animaux due aux vagues de chaleur ?

<p>Valid&eacute;e par le Conseil constitutionnel, la loi du 14 d&eacute;cembre 2020 a autoris&eacute; provisoirement l&rsquo;utilisation de n&eacute;onicotino&iuml;des pour les betteraves sucri&egrave;res, le temps que d&rsquo;autres solutions soient trouv&eacute;es pour prot&eacute;ger la culture menac&eacute;e par des pucerons vecteurs de la jaunisse. <strong><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-neonicotinoides-officiellement-re-autorises-en-betterave" target="_blank">L&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; du 5 f&eacute;vrier 2021 fixe &agrave; 120 jours la dur&eacute;e d&rsquo;autorisation des deux mati&egrave;res actives concern&eacute;es</a></strong>, assorti de restrictions quant &agrave; la r&eacute;introduction dans la rotation de cultures mellif&egrave;re pour les campagnes 2022 &agrave; 2024. L&rsquo;association &laquo; Terre d&rsquo;abeille &raquo;, le Syndicat national d&rsquo;apiculture et l&rsquo;association Comit&eacute; de recherche et d&rsquo;information ind&eacute;pendantes sur le g&eacute;nie g&eacute;n&eacute;tique (Criigen) avaient demand&eacute; la suspension de l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; au juge des r&eacute;f&eacute;r&eacute;s du Conseil d&rsquo;Etat. Dans sa d&eacute;cision du 15 mars, le Conseil d&rsquo;&Eacute;tat juge que &laquo;&nbsp;<em>l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; minist&eacute;riel pris &agrave; la suite de cette loi, qui se borne &agrave; pr&eacute;ciser les modalit&eacute;s de leur utilisation pour l&rsquo;ann&eacute;e 2021, n&rsquo;est contraire ni &agrave; la Constitution ni au droit europ&eacute;en</em>&nbsp;&raquo;.</p><h1>Pour 2021 seulement</h1><p>Cette d&eacute;cision l&egrave;ve d&eacute;finitivement les craintes de voir les n&eacute;onicotino&iuml;des &ecirc;tre interdits d&rsquo;usage pour les semis 2021. Calendrier tr&egrave;s resserr&eacute; oblige, les planteurs avaient largement anticip&eacute;. Selon la coop&eacute;rative Cristal Union, qui collecte l&rsquo;&eacute;quivalent de 150.000 hectares de betteraves sucri&egrave;res, <strong><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/neonicotinoides-les-semences-de-betteraves-seront-livrees-dans-les-temps" target="_blank">90% des semences commercialis&eacute;es cette ann&eacute;e seront prot&eacute;g&eacute;es avec l&rsquo;une ou l&rsquo;autre des substances</a></strong> r&eacute;-autoris&eacute;es provisoirement, moyennant un co&ucirc;t d&rsquo;environ 50 &euro;/ha.</p><p>Rien n&rsquo;est jou&eacute; pour 2022 puisque l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; du 5 f&eacute;vrier 2021 se limite &agrave; la campagne 2021. &laquo;&nbsp;<em>Les pertes importantes de production subies &agrave; cause de ces maladies en 2020 montrent qu&rsquo;il n&rsquo;existe pas d&rsquo;autres moyens raisonnables pour ma&icirc;triser ce danger, tout au moins pour la campagne 2021</em>&nbsp;&raquo;, conclut le Conseil d&rsquo;&Eacute;tat.</p>


Des associations environnementales et des représentants des apiculteurs avaient demandé la suspension de l’arrêté du 5 février 2021, autorisant l’utilisation de semences de betteraves traitées à l’imidaclopride ou au thiaméthoxame pour la campagne 2021.

Le Conseil d’État valide le retour des néonicotinoïdes pour 2021

<p>Selon le Bureau de recherches g&eacute;ologiques et mini&egrave;res (BRGM), la situation au mois de f&eacute;vrier est tr&egrave;s satisfaisante sur une grande partie du territoire. La recharge a &eacute;t&eacute; cons&eacute;quente et les niveaux des nappes sont au-dessus des moyennes mensuelles. Sur un total de 30 indicateurs jaugeant la variation du niveau d&rsquo;eau par rapport aux deux mois pr&eacute;c&eacute;dents, 28 sont orient&eacute;s &agrave; la hausse et deux actent une stabilit&eacute;.</p><p>Sur le nord du territoire, l&rsquo;&eacute;tat des nappes est satisfaisant avec des niveaux proches des moyennes mensuelles &agrave; hauts, &agrave; l&rsquo;exception de la nappe des alluvions d&rsquo;Alsace et des cailloutis du Sundgau, o&ugrave; la situation est plus h&eacute;t&eacute;rog&egrave;ne. Les niveaux augmentent et sont g&eacute;n&eacute;ralement mod&eacute;r&eacute;ment hauts. Cependant, la recharge n&rsquo;est pas suffisante sur la bordure sud de la plaine d&rsquo;Alsace et sur le Sundgau. Les niveaux des nappes de ces secteurs demeurent bas &agrave; tr&egrave;s bas.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/8/3/7/3777389-1-fre-FR/4c2f67ba9e71-carte-nappes-fe-vrier-jpg" alt="28 indicateurs sur 30 t&eacute;moignent d&rsquo;une &eacute;volution &agrave; la hausse de la recharge des nappes (Cr&eacute;dit photo : BRGM)" height="1536" width="1784" /><figcaption>28 indicateurs sur 30 t&eacute;moignent d&rsquo;une &eacute;volution &agrave; la hausse de la recharge des nappes (Cr&eacute;dit photo : BRGM)</figcaption></figure>

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<p>La situation reste tr&egrave;s favorable sur le sud-ouest du territoire, en Vend&eacute;e et dans le bassin Adour-Garonne. Les niveaux &eacute;taient d&eacute;j&agrave; majoritairement sup&eacute;rieurs ou proches des moyennes mensuelles lors de la p&eacute;riode d&rsquo;&eacute;tiage de septembre-octobre 2020. La recharge hivernale tr&egrave;s exc&eacute;dentaire a permis d&rsquo;am&eacute;liorer l&rsquo;&eacute;tat des nappes.</p><p>La situation reste par contre fragile sur les nappes des couloirs du Rh&ocirc;ne et de la Sa&ocirc;ne. Les niveaux sont mod&eacute;r&eacute;ment bas sur les nappes des alluvions et corridors fluvio-glaciaires du Rh&ocirc;ne amont et moyen et proches de la moyenne mensuelle sur les nappes des alluvions et cailloutis de Bourgogne-Franche-Comt&eacute;. Sur le littoral m&eacute;diterran&eacute;en, la situation est plus contrast&eacute;e. Du fait d&rsquo;une recharge d&eacute;ficitaire, l&rsquo;&eacute;tat des nappes s&rsquo;est d&eacute;grad&eacute;e. En f&eacute;vrier, les niveaux sont proches ou au-dessus des moyennes mensuelles sur les nappes de Corse, de la C&ocirc;te d&rsquo;Azur, du Languedoc et du Roussillon. La situation est moins satisfaisante sur les calcaires karstiques et les alluvions des r&eacute;gions montpelli&eacute;raine, n&icirc;moise, de Provence et des Alpes sud. Les niveaux sont parfois tr&egrave;s inf&eacute;rieurs aux niveaux moyens.</p><h1>Pr&eacute;visions incertaines</h1><p>Selon le BRGM, les pr&eacute;visions saisonni&egrave;res de M&eacute;t&eacute;o France sur la p&eacute;riode de mars &agrave; mai (&laquo; pas de sc&eacute;nario privil&eacute;gi&eacute; &raquo;) ne permettent pas de se projeter sur l&rsquo;&eacute;volution des niveaux des nappes pour les prochaines semaines. Or la recharge va perdurer tant que les apports en eau seront plus importants que la vidange naturelle des nappes vers leurs exutoires.</p><p>Sur les nappes r&eacute;actives (alluvions r&eacute;centes, calcaires du Jurassique et Cr&eacute;tac&eacute;, socle de Bretagne et du Massif Central), les tendances du mois de mars d&eacute;pendront des cumuls pluviom&eacute;triques, de l&rsquo;&eacute;vapotranspiration et/ou de la reprise de la v&eacute;g&eacute;tation. Une pluviom&eacute;trie suffisante permettra de maintenir la recharge en mars. Au contraire, une absence de pluviom&eacute;trie suffisante et/ou une activation de la v&eacute;g&eacute;tation engendreront des niveaux stables ou en baisse et la situation pourraient alors se d&eacute;grader.</p><p>Fin f&eacute;vrier, la recharge est toujours tr&egrave;s active sur les nappes inertielles de la craie et des formations du Tertiaire d&rsquo;Artois-Picardie, du Bassin parisien et de la Beauce. Elle devrait perdurer jusqu&rsquo;en avril, du fait de l&rsquo;infiltration lente des pluies abondantes de l&rsquo;hiver. Les niveaux devraient donc rester en hausse en mars et la situation devrait continuer &agrave; s&rsquo;am&eacute;liorer lentement.</p>


A fin février, les situations sont satisfaisantes sur la plupart des nappes et les niveaux sont généralement au-dessus de ceux habituellement observés, selon le BRGM. Des niveaux bas et modérément bas sont néanmoins enregistrés en Alsace, Bourgogne, vallée du Rhône et Provence.

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