En 2021, le portrait-robot d&rsquo;un jeune install&eacute; (40 ans et moins) &eacute;tait un homme (61,7% de l&rsquo;effectif), g&eacute;rant sous forme soci&eacute;taire (54,5%) et en mono-activit&eacute; (63,8%) une exploitation d&rsquo;une surface moyenne de 34 hectares&nbsp;en ayant trois chances sur quatre (75%) d&rsquo;&ecirc;tre encore en activit&eacute; dans les six ans suivants sont installation. Tel est l&rsquo;enseignement (tr&egrave;s ramass&eacute;) que l&rsquo;on peut dresser du bilan des installations relatives &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e 2021 publi&eacute; par la Mutualit&eacute; sociale agricole (MSA). Celui-ci d&eacute;tonne par la croissance du nombre de nouveaux install&eacute;s : +11,2% sur an mais la dynamique est en partie biais&eacute;e par un effet de correction d&ucirc; &agrave; la crise sanitaire de 2020, qui avait vu les installations reculer de 6,7% sous l&rsquo;effet de reports.<aside class="read-also">
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<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">13.914 nouveaux chefs d&rsquo;exploitation</h2>En 2021, le volume global d&rsquo;installations a flirt&eacute; avec les 14.000, actant une hausse de 11,2%, apr&egrave;s les -2,8%, -3,7% et -6,7% enregistr&eacute; les trois ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes. La hausse est de +10,5% chez les 40 ans et moins, qui repr&eacute;sentent 70,2% des install&eacute;s, de +14,8 % pour les installations tardives ne r&eacute;sultant pas d&rsquo;un transfert entre &eacute;poux (25,4 % des install&eacute;s) et de +3,4% pour les installations tardives r&eacute;sultant d&rsquo;un transfert entre &eacute;poux (4,4% des install&eacute;s).<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Normandie et Nouvelle-Aquitaine en t&ecirc;te</h2>Les r&eacute;gions Normandie (+25,1%) et Nouvelle-Aquitaine (+20,6%) sont les plus dynamiques. A l&rsquo;inverse, deux r&eacute;gions s&rsquo;inscrivent dans une dynamique de recul : la Corse (-6,6%) et le Grand-Est (-4,3%). &Agrave; l&rsquo;&eacute;chelle d&eacute;partementale, les installations sont les plus dynamiques dans le Val d&rsquo;Oise (+92,3%), l&rsquo;Essonne (+81,8 %), la Creuse (+50,6%) et l&rsquo;H&eacute;rault (+50%). Le nombre d&rsquo;installations se replie le plus fortement les Yvelines (-47,2%), le Haut-Rhin (-20,8%) et l&rsquo;Aube (-15,3%).<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Surface moyenne en baisse</h2>En 2021, la superficie moyenne du jeune install&eacute; diminue l&eacute;g&egrave;rement pour atteindre 34 ha, (contre 34,1 ha en 2020). La moiti&eacute; des jeunes install&eacute;s agricoles exploite en moyenne une superficie (par install&eacute;) inf&eacute;rieure ou &eacute;gale &agrave; 18 ha et un quart exploite plus de 51 ha.Hors transfert entre &eacute;poux, la superficie moyenne mise en &oelig;uvre par les install&eacute;s tardifs diminue &eacute;galement, passant de 23,1 ha &agrave; 22,3 ha. La moiti&eacute; dispose de moins de 8 ha et un quart d&rsquo;entre eux met en valeur plus de 30 ha.<aside class="read-also">
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<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Majoritairement masculines et soci&eacute;taires</h2>Le taux de fe&#769;minisation pour l&rsquo;ensemble des installe&#769;s s&rsquo;e&#769;tablit a&#768; 39,4% (contre 39,6% en 2020). Depuis quinze ans, parmi les jeunes installe&#769;s, la part des femmes oscille entre 27 et 31%. En 2020, elle franchit le seuil de 32%, et augmente de nouveau pour atteindre 32,3% en 2021.En 2021, 54,5% des jeunes s&rsquo;e&#769;tablissent en socie&#769;te&#769; (contre 54,2% en 2020), avec une pre&#769;dilection les Gaec, (24,4% des installations) et les EARL (17%). Le transfert entre e&#769;poux se re&#769;alise logiquement sous une forme juridique en nom personnel (80,3% des installations lie&#769;es a&#768; un transfert entre e&#769;poux). Pour les autres installe&#769;s tardifs (hors transfert entre e&#769;poux), la forme socie&#769;taire est e&#769;galement minoritaire, avec 43,9% des autres installations tardives.<h2 style="text-align:left;">La pluriactivit&eacute; progresse</h2>En 2021, 36,3 % de l&rsquo;ensemble des install&eacute;s se d&eacute;clarent pluriactifs, contre 35,8% en 2020.&nbsp;Parmi les install&eacute;s de 40 ans et moins, le taux de pluriactivit&eacute; des hommes comme des femmes augmente l&eacute;g&egrave;rement : il atteint 36,2% pour les hommes (contre 35,9% en 2020) et 31% pour les femmes (contre 31,8% en 2020).Parmi les install&eacute;s de plus de 40 ans, le taux de pluriactivit&eacute; des hommes est de 32,8% lorsqu&rsquo;il y a transfert entre &eacute;poux (contre 33,8% en2020). Hors transfert, il est de 43,7% (contre 41,2% en 2020).Lorsqu&rsquo;il y a un transfert entre &eacute;poux, le taux de pluriactivit&eacute; f&eacute;minin diminue (36,2% contre 37,3% en 2020). Pour les femmes de plus de 40 ans et en l&rsquo;absence d&rsquo;une succession du conjoint, la pluriactivit&eacute; s&rsquo;accro&icirc;t l&eacute;g&egrave;rement pour atteindre 40% (39,7% en 2020).<h2>La p&eacute;rennit&eacute; r&eacute;gresse</h2>Toutes cat&eacute;gories d&rsquo;install&eacute;s confondues, le taux de maintien en activit&eacute; apr&egrave;s 6 ans d&rsquo;exercice s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 75%, contre 79,8% en 2020. Cette contraction affecte les 40 ans et moins (85,2% en 2012 contre 87,6% en 2020), les plus de 40 hors transfert entre &eacute;poux (60,7% contre 69,3%) et les plus de 40 ans avec transfert entre &eacute;poux (51,3% contre 48,6%).Par secteur d&rsquo;activit&eacute; et chez les install&eacute;s de moins de 40 ans, les taux de maintien en activit&eacute; sont les plus forts en bovins viande (92,2%), bovins lait (91%) et cultures et &eacute;levages non sp&eacute;cialis&eacute;s, polyculture, poly-&eacute;levage (91%). Le taux s'&eacute;tablit &agrave; 73,4% en maraichage et floriculture, parmi les plus faibles avec l&rsquo;&eacute;levage de chevaux et la conchyliculture.

Selon la MSA, les installations d’exploitants agricoles ont progressé de 11,2% en 2021, mais corrigeant pour partie les retards dus à la crise sanitaire. Un nouvel installé sur trois est une femme. La surface moyenne s’établit à 34 hectares. Décryptage.

Installations 2021 : une hausse à deux chiffres mais un bémol

Le b&eacute;tail, le cacao, le caf&eacute;, l'huile de palme, le soja, le caoutchouc, le bois et ses produits d&eacute;riv&eacute;s que sont le charbon de bois et les produits en papier imprim&eacute;&nbsp;: tels sont les produits qui, authentifi&eacute;s comme provenant de terres d&eacute;forest&eacute;es ou d&eacute;grad&eacute;es apr&egrave;s le 31 d&eacute;cembre 2020, ne franchiront plus les fronti&egrave;res de l&rsquo;Union europ&eacute;enne. C&rsquo;est ce qu&rsquo;ont convenu le Conseil de l&rsquo;UE et le Parlement europ&eacute;en le 6 d&eacute;cembre. La mesure &eacute;tait inscrite dans le Pacte vert &eacute;nonc&eacute; par la Commission europ&eacute;enne en d&eacute;cembre 2019. Elle devrait &ecirc;tre effective au cours du second trimestre 2024, le projet de loi pr&eacute;voyant un d&eacute;lai de 18 mois entre la publication du texte et son entr&eacute;e en application.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/compte-a-rebours-et-calculette-zero-soja-deforeste-pour-duralim" target="_blank" title="">Compte-&agrave;-rebours et calculette z&eacute;ro soja d&eacute;forest&eacute; pour Duralim</a>
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<h2>Les fabricants d&rsquo;aliment dans les starting-blocks</h2>S&rsquo;agissant du soja, il se trouve que la tr&egrave;s grande majorit&eacute; des fabricants fran&ccedil;ais d&rsquo;aliments, repr&eacute;sentatifs de 85% de l&rsquo;ensemble de la production, se sont engag&eacute;s &agrave; garantir, au plus tard le 1er janvier 2025, l&rsquo;incorporation de soja non issu de la&nbsp;d&eacute;forestation et de la conversion d&rsquo;&eacute;cosyst&egrave;mes. Les &eacute;ch&eacute;ances concordent donc. Cet engagement est formalis&eacute; dans un manifeste sign&eacute; par 59 entreprises priv&eacute;es et coop&eacute;ratives du secteur, la plateforme Duralim assurant le suivi de sa mise en &oelig;uvre, &agrave; travers un observatoire du risque de d&eacute;forestation. &laquo;&nbsp;Notre secteur a toujours consid&eacute;r&eacute; que pour peser sur cet enjeu qu&rsquo;il fait sien, il fallait agir massivement &agrave; une &eacute;chelle la plus large possible, d&eacute;clare St&eacute;phane Radet, directeur du Syndicat national de l&rsquo;industrie de la nutrition animale (SNIA). La future loi va avoir pour effet d&rsquo;envoyer un signal aux bassins de production et aux producteurs, en Am&eacute;rique du Sud mais pas seulement. Elle va aussi permettre d&rsquo;&eacute;viter l&rsquo;&eacute;cueil d&rsquo;une distorsion de concurrence intra-communautaire&nbsp;&raquo;.Au niveau europ&eacute;en, il se trouve que les fabricants &eacute;taient sur la m&ecirc;me longueur d&rsquo;onde, la F&eacute;d&eacute;ration europ&eacute;enne des fabricants d&rsquo;aliments compos&eacute;s (Fefac) ayant &eacute;tabli des lignes directrices en mati&egrave;re de durabilit&eacute;. Le&nbsp;SNIA attend cependant la publication officielle du texte de loi pour jauger ses propres engagements &agrave; l&rsquo;aune de ceux de l&rsquo;UE. &laquo;&nbsp;L&rsquo;uniformit&eacute; de l&rsquo;application des r&egrave;gles au sein de tous les pays de l&rsquo;UE sera un point de vigilance&nbsp;&raquo;, indique St&eacute;phane Radet.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Selon les donn&eacute;es de la FAO et des Douanes, la France importe bon an mal an 3 millions de tonnes de tourteaux de soja et 750.000 t de graines de soja, dont respectivement 62% et 45% en provenance du Br&eacute;sil, o&ugrave; la d&eacute;forestation ne faiblit pas. Selon l&rsquo;Institut national de recherche spatiale br&eacute;silien (INPE), elle a augment&eacute; de 75% au cours du mandat pr&eacute;sidentiel de Jair Bolsonaro, comparativement &agrave; la d&eacute;cennie pr&eacute;c&eacute;dant son &eacute;lection. 20% des importations fran&ccedil;aises transitent aussi par d&rsquo;autres pays de l&rsquo;UE (dont les Pays-bas et la Belgique), s&rsquo;approvisionnant eux-m&ecirc;mes pour partie en Am&eacute;rique du Sud. La primaut&eacute; des flux de soja br&eacute;silien s&rsquo;explique par la pr&eacute;pond&eacute;rance des tourteaux sur les graines, le Br&eacute;sil disposant de capacit&eacute;s de trituration que la France ne poss&egrave;de pas. Le Br&eacute;sil est par ailleurs capable de garantir du soja non OGM.
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<h2>Le cheval de Troie des viandes blanches</h2>Si tous les fabricants europ&eacute;ens seront log&eacute;s &agrave; la m&ecirc;me enseigne, il n&rsquo;emp&ecirc;che que le cavalier seul de l&rsquo;UE en mati&egrave;re de lutte contre la d&eacute;forestation import&eacute;e va g&eacute;n&eacute;rer une distorsion avec ses comp&eacute;titeurs ext&eacute;rieurs. Les proc&eacute;dures de certification du soja non d&eacute;forestant g&eacute;n&egrave;rent en effet des surco&ucirc;ts que la plateforme Duralim avaient jaug&eacute;s, en 2021, dans une fourchette comprise entre 20 et 70 millions d&rsquo;euros, &agrave; r&eacute;percuter sur le prix de l&rsquo;aliment. Mais le principal risque de distorsion se situe sans doute ailleurs, &agrave; savoir dans l&rsquo;importation de viandes potentiellement produites avec des aliments d&eacute;forestants. L&agrave; encore, le SNIA attend le futur texte de loi pour cerner son p&eacute;rim&egrave;tre d&rsquo;application, s&rsquo;agissant des esp&egrave;ces animales concern&eacute;es.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-importations-de-poulet-repartent-a-la-hausse" target="_blank" title="">Les importations de poulet repartent &agrave; la hausse</a>
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Le Parlement europ&eacute;en &eacute;voque le &laquo;&nbsp;b&eacute;tail&nbsp;&raquo;, sous-entendant les ruminants, excluant donc les viandes de volaille et de porc. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est une d&eacute;ception, conc&egrave;de St&eacute;phane Radet. Si les viandes blanches ne sont pas inclues dans la future loi, on adresse un mauvais signal aux march&eacute;s mondiaux quant aux enjeux de la d&eacute;forestation import&eacute;e. On court aussi le risque d&rsquo;affaiblir un peu plus notre &eacute;levage du fait des co&ucirc;ts induits. Rench&eacute;rir une production locale et durable au b&eacute;n&eacute;fice de produits &agrave; moindre co&ucirc;t et d&eacute;forestants, c&rsquo;est marcher &agrave; l&rsquo;envers&nbsp;&raquo;.<h2>Une clause de revoyure</h2>L&rsquo;accord conclu entre le Conseil de l&rsquo;UE et le Parlement europ&eacute;en pr&eacute;voit la possibilit&eacute; de r&eacute;examiner, au plus tard deux ans apr&egrave;s l'entr&eacute;e en vigueur du texte, l'extension de son champ d'application &agrave; d'autres &eacute;cosyst&egrave;mes et d&rsquo;autres produits de base. La question des viandes blanches pourrait ainsi &ecirc;tre remise sur la table. Les associations environnementales misent &eacute;galement sur cette clause de revoyure pour int&eacute;grer des &eacute;cosyst&egrave;mes telles que les savanes du Cerrado au Br&eacute;sil, qui concentrent, avec l&rsquo;Amazonie, une bonne part du soja d&eacute;forestant et qui sont a priori exclues du p&eacute;rim&egrave;tre du futur texte.

L’Union européenne va proscrire l’importation de produits tels que le bétail, le soja ou encore l’huile de palme dont la production sera issue de terres déforestées après le 31 décembre 2020. Le Syndicat national de l’industrie de la nutrition animale salue l’initiative mais regrette que les viandes blanches importées et porteuses de risques de déforestation passent sous les radars... en l’état actuel du projet de loi.

Zéro soja déforestant : le SNIA aligné sur l’UE, à une réserve près

C&rsquo;est &agrave; l&rsquo;invitation de la Safer Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes et de son 1er Vice Pr&eacute;sident Jacques Chazalet, qu&rsquo;une nombreuse assembl&eacute;e, compos&eacute;e de repr&eacute;sentants du monde agricole, de l&rsquo;&Eacute;tat et de nombreux partenaires, s&rsquo;est retrouv&eacute;e en la salle Bernard Coulon, &agrave; Saint-Pour&ccedil;ain-sur-Sioule le 30 novembre dernier. L&rsquo;objectif &eacute;tant, selon Jacques Chazalet, de &laquo; discuter, de lancer le d&eacute;bat avec vous sur diff&eacute;rents sujets ayant trait aux activit&eacute;s de la Safer. Avec le Conseil d&rsquo;administration, nous avons d&eacute;cid&eacute; de multiplier cette d&eacute;centralisation des r&eacute;unions avec l&rsquo;ensemble des partenaires pour &agrave; la fois mieux se conna&icirc;tre mutuellement et surtout &eacute;changer et&nbsp; partager nos actions car le foncier est un sujet relativement complexe. C&rsquo;est aussi pour nous l&rsquo;occasion de venir au contact des collectivit&eacute;s et notamment des com com car leurs actions en mati&egrave;re de foncier sont nombreuses et s&rsquo;&eacute;toffent. &laquo; La Safer, au service des territoires avec ses acteurs &raquo; Depuis la loi pour l&rsquo;avenir de agriculture de 2014, l&rsquo;ensemble des Safer a adopt&eacute; un sch&eacute;ma de gouvernance uniforme. Puis, en 2015, la loi Notre qui est &agrave; l&rsquo;origine notamment de nos Nouvelles r&eacute;gions, a impose aux Safer un p&eacute;rim&egrave;tre&nbsp; d&rsquo;actions r&eacute;gional. Il y a donc&hellip;. Il y a donc autant de Safer qu&rsquo;il y a de r&eacute;gions. Une soci&eacute;t&eacute; anonyme sans but lucratif comme l&rsquo;explique Jacques Chazalet : &laquo; Qui dit soci&eacute;t&eacute; anonyme commerciale dit actionnaires repr&eacute;sentant les organisations professionnelles, les collectivit&eacute;s et tous les acteurs ruraux&nbsp; qui participent aux comit&eacute;s techniques. Sans but lucratif veut dire aussi qu&rsquo;il n&rsquo;y a pas de r&eacute;mun&eacute;ration au capital social et aucune distribution de dividendes. Nous avons des missions de services publics sous contr&ocirc;le des commissaires du gouvernement de l&rsquo;agriculture et des finances.. Le&nbsp; Conseil d&rsquo;administration de la Safer est r&eacute;gi par 3 coll&egrave;ges :Celui des organisations professionnels, celui des collectivit&eacute;s et celui des associations, mutualit&eacute;s et coop&eacute;rations. Un Conseil d&rsquo;administration qui d&eacute;cide des grandes orientations. Au niveau du d&eacute;partement, nous parlons de comit&eacute;s techniques, &eacute;manation de l&rsquo;assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale et du Conseil d&rsquo;administration &raquo;. &laquo; &Ecirc;tre mieux connus et identifi&eacute;s sur les territoires &raquo; Le th&egrave;me choisi pour cette rencontre &eacute;tait &laquo; La terre dans tous ses &eacute;tats &raquo;.&nbsp; Un choix motiv&eacute; selon Alexis Marze, directeur adjoint de la Safer Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes : &laquo; Nous parlons de la terre dans sa fonction productive et environnementale. La terre, c&rsquo;est bien entendu le support de l&rsquo;activit&eacute; agricole, mais c&rsquo;est aussi le support d&rsquo;autres activit&eacute;s. De la rencontre de ces diff&eacute;rents projets peuvent na&icirc;tre quelques frictions. Notre objectif est de les rassembler. Plus que jamais, la terre est multifonctionnelle. Nous constatons de plus en plus l&rsquo;interd&eacute;pendance entre le milieu urbain et rural. Le r&ocirc;le de la Safer en est d&rsquo;autant pr&eacute;&eacute;minent. Nous avons besoin d&rsquo;&ecirc;tre mieux connus et identifi&eacute;s sur les territoires et &eacute;galement aupr&egrave;s du grand public &raquo;. &nbsp; Les march&eacute;s fonciers ruraux La Safer intervient sur les march&eacute;s dans le cadre des transmissions immobili&egrave;res rurales. Elle a donc &laquo; une capacit&eacute; d&rsquo;observation compl&egrave;te sur l&rsquo;ensemble des march&eacute;s des espaces ruraux &raquo; pr&eacute;cise Alexis Marze tout en insistant sur le fait que &laquo;la Safer&nbsp; obtient ces informations par les notaires&nbsp; ,celles-ci concernent toutes les op&eacute;rations immobili&egrave;res en milieu rural en zones agricoles et naturelles. C&rsquo;est une notion d&rsquo;information qui nous permet de caract&eacute;riser les march&eacute;s &raquo; insiste Alexis Marze. St&eacute;phanie Martin, nouvelle directrice du service D&eacute;partemental de la Safer dans l&rsquo;Allier d&eacute;taille plus sp&eacute;cifiquement la situation du d&eacute;partement sur l&rsquo;Allier : &laquo; Le march&eacute; rural dans l&rsquo;Allier se stabilise en nombre et en surface mais augmente en valeur de mani&egrave;re tr&egrave;s importante car il progresse sur une p&eacute;riode de cinq ans de plus de 60% pour arriver &agrave; 260 millions d&rsquo;euros. Sur les 3 572 ventes, en hausse de 16% par rapport &agrave; 2020, la Safer dans&nbsp; l&rsquo;Allier a accompagn&eacute; 98 ventes, soit une progression, l&agrave; aussi, de 13%. Le nombre de transactions est repr&eacute;sent&eacute; par 44% sur le r&eacute;sidentiel, l&rsquo;agricole ne repr&eacute;sente que 29%. Sur la surface, l&rsquo;agricole occupe &agrave; 76% celle-ci et sur la valeur c&rsquo;est le r&eacute;sidentiel &agrave; hauteur de 65%. 29% des transactions et 76% des surfaces &eacute;chang&eacute;es repr&eacute;sentant 1 030 ventes pour 7 646 hectares et 71 millions d&rsquo;euros &raquo;. St&eacute;phanie Martin pr&eacute;cisant que ceux qui ach&egrave;tent&nbsp; &laquo; &agrave; 66% des surfaces, sont des agriculteurs ou des personnes morales agricoles. Pour 34% des transactions et 28% des surfaces, des achats par des personnes physiques non agricoles. Ensuite, viennent les personnes morales non agricoles pour 3% des surfaces et enfin les achats par les collectivit&eacute;s &agrave; hauteur de 1% &raquo;. Une consommation fonci&egrave;re &laquo;masqu&eacute;e &raquo; Un ph&eacute;nom&egrave;ne que d&eacute;crit Alexis Marze : &laquo; Depuis quelques ann&eacute;es, la Safer Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes essaie de caract&eacute;riser un ph&eacute;nom&egrave;ne dont nous pr&eacute;sentions l&rsquo;existence mais pour lequel nous n&rsquo;avions pas d&rsquo;&eacute;l&eacute;ments de mesure. Nous connaissons tous la consommation fonci&egrave;re li&eacute;e &agrave; l&rsquo;urbanisation, qui retire des espaces naturels et agricoles. Il existe une autre forme de consommation fonci&egrave;re que nous avons nomm&eacute;e la &laquo; consommation fonci&egrave;re &laquo;masqu&eacute;e &raquo; capt&eacute;e par des propri&eacute;taires non agriculteurs qui sont, de fait, fragiles dans l&rsquo;orientation et l&rsquo;usage qui en est fait. Ce sont des terrains qui sont susceptibles de perdre, au moins temporairement, leur vocation naturelle et agricole professionnelle mais avec des perspectives &agrave; vocation de loisirs. Une fragilit&eacute; qui s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 507 hectares sur le d&eacute;partement de l&rsquo;Allier et de 3 &agrave;&nbsp; 4 000 hectares par an &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de la r&eacute;gion Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes. Une surface sup&eacute;rieure &agrave; celle de l&rsquo;artificialisation. Nous devons avoir une attention particuli&egrave;re sur ces surfaces l&agrave; en maximisant le potentiel agricole et en s&rsquo;assurant de la pr&eacute;servation environnementale &raquo;. La Safer en Allier Dans l&rsquo;Allier, la Safer a r&eacute;uni, au cours de l&rsquo;ann&eacute;e 2021, huit comit&eacute;s techniques&nbsp; pour 110 dossiers examin&eacute;s pour une valeur de 15 millions d&rsquo;euros. &laquo; Une progression en nombre de dossiers et une diminution en valeur &raquo; pr&eacute;cise St&eacute;phanie Martin. Une activit&eacute; soutenue et diversifi&eacute;e avec, en moyenne, 25 candidatures trait&eacute;es par comit&eacute; et 19 notifications re&ccedil;ues par jour. St&eacute;phanie Martin&nbsp; precise que les biens vendus par la Safer "concourent au d&eacute;veloppement du territoire". Par exemple, 44% des surfaces vendues par la Safer dans l&rsquo;Allier sont &agrave; destination de installation et 40% pour la consolidation des exploitations et pour 14% &agrave; des maintiens de l&rsquo;exploitant en place. Nous avons ensuite des parts plus modestes &agrave; hauteur de 1% pour le d&eacute;veloppement local et le remaniement &raquo;. La Safer s&rsquo;implique aussi aupr&egrave;s des collectivit&eacute;s en leur apportant diff&eacute;rents services. Dans l&rsquo;Allier, pr&egrave;s de 100 communes b&eacute;n&eacute;ficient ainsi de la connaissance de leur march&eacute; foncier. Une convention avec le Conseil r&eacute;gional &Agrave; noter le renouvellement de la convention avec le Conseil r&eacute;gional que d&eacute;taille Alexis Marze : &laquo; Il s&rsquo;agit d&rsquo;un partenariat unique qui, depuis 2015, a permis d&rsquo;aider&nbsp; 442 installations, de cr&eacute;er&nbsp; 791 emplois directs et d&rsquo;accompagner 133 projets innovants &raquo;.&nbsp; &nbsp; Des conventions de mise &agrave; disposition Un outil sp&eacute;cifique &agrave; la Safer qui permet &agrave; un propri&eacute;taire &laquo; d&rsquo;attendre pour voir. C&rsquo;est le CDD du bail rural ! Il s&rsquo;agit d&rsquo;un contrat &agrave; dur&eacute;e d&eacute;termin&eacute;e d&rsquo;une p&eacute;riode de six ans renouvelable une fois. Il permet au propri&eacute;taire de voir si cela &laquo;match&raquo; avec un exploitant agricole avant de relouer de mani&egrave;re durable. Cela permet aussi, dans certaines circonstances, de savoir, pour un propri&eacute;taire s&rsquo;il veut louer ou vendre. Une gestion d&eacute;rogatoire par rapport au fermage. Un outil suppl&eacute;mentaire apportant de la souplesse dans les r&eacute;flexions patrimoniales des propri&eacute;taires&nbsp; Il est aussi tr&egrave;s utilis&eacute; par les collectivit&eacute;s dans l&rsquo;attente de prise de d&eacute;cision sur l&rsquo;orientation d&rsquo;un bien indique Alexis Marze. Des pr&eacute;emptions faibles Un &eacute;l&eacute;ment sur lequel Alexis Marze souhaite revenir : &laquo; Oui, il s&rsquo;agit d&rsquo;un outil fort du droit rural, du droit de propri&eacute;t&eacute;. La Safer peut l&rsquo;exercer en achetant prioritairement car nous pensons que d&rsquo;autres projets peuvent avoir un int&eacute;r&ecirc;t sup&eacute;rieur. Il ne fait pas plaisir bien s&ucirc;r car nous intervenons dans un contrat et peut g&eacute;n&eacute;rer des incompr&eacute;hensions. Nous l&rsquo;utilisons avec beaucoup de parcimonies. L&rsquo;objectif &eacute;tant de favoriser la discussion amiable, &ecirc;tre dans la conviction et dans la sensibilisation des propri&eacute;taires dans l&rsquo;orientation du foncier qu&rsquo;ils d&eacute;tiennent. L&rsquo;essentiel du travail de nos &eacute;quipes &eacute;tant de trouver les bons &eacute;quilibres &raquo;. &nbsp; Des orientations partag&eacute;es Les axes strat&eacute;giques du programme pluriannuel de la Safer s&rsquo;orientent autour de la pr&eacute;servation des ressources et de la contribution &agrave; la transition &eacute;cologique et climatique mais aussi permettent d&rsquo;agir pour le d&eacute;veloppement &eacute;conomique des territoires en s&eacute;curisant le potentiel alimentaire local et enfin en contribuant &agrave; la vitalit&eacute; des territoires et &agrave; la m&eacute;diation des usages.

Plus d’une centaine de partenaires, représentants de la profession agricole et autres partenaires de la Safer, ont répondu présents le mercredi 30 novembre à Saint-Pourçain-sur-Sioule.

Safer Auvergne-Rhône-Alpes : « La terre dans tous ses états ! »

235.000 hectares&nbsp;aptes &agrave; valoriser la modulation intraparcellaire des intrants, 1500 agriculteurs utilisateurs, 5 solutions de cartographies, 5 intrants modulables, le tout en 5 ans d&rsquo;existence&nbsp;: tel est le chemin accompli par Be Api, la branche agriculture de pr&eacute;cision de Bioline by InVivo. Pour Thierry Darbin, son directeur, &laquo;&nbsp;la preuve du concept est faite&nbsp;&raquo;. Pour la seule campagne en cours, Be Api a enregistr&eacute; 55.000 hectares&nbsp;de commandes de diagnostics, ce qui portera &agrave; pr&egrave;s de 300.000 hectares&nbsp;le total des surfaces potentiellement ouvertes &agrave; la modulation intraparcellaire, sur la base des diff&eacute;rents diagnostics propos&eacute;s par l&rsquo;entreprise.<h2>La sobri&eacute;t&eacute; carbone en jeu</h2>Sa gamme vient du reste de s&rsquo;enrichir de nouveaux diagnostics, dont Be Api Azote Sol Plante Bl&eacute;, couplant carte de sol et carte de biomasse, donnant ainsi la possibilit&eacute; d&rsquo;ajuster en saison la dose d&rsquo;azote pour la modulation de l&rsquo;apport de fin de cycle. La plateforme compte par ailleurs deux nouvelles cartographies de la variabilit&eacute; intraparcellaire. L&rsquo;Azote Potentiellement Min&eacute;ralisable (APM) compl&egrave;te le conseil Be Api Azote et Azote Sol Plante en apportant une couche suppl&eacute;mentaire d&rsquo;informations quant aux conditions de culture de l&rsquo;ann&eacute;e. La seconde cartographie concerne la teneur des sols en Mati&egrave;res Organiques (MO). Elle pr&eacute;figure un futur outil de gestion du carbone avec des analyses de terre pr&eacute;cis&eacute;ment localis&eacute;es et permettant de comparer un &eacute;tat initial de teneurs en MO avec un &eacute;tat final. Le nouveau module Be Api CarboN cible quant &agrave; lui les CIPAN, &eacute;valuant et spatialisant la quantit&eacute; de carbone stocke&#769;e apr&egrave;s retournement, ainsi que la quantite&#769; d&rsquo;azote libe&#769;re&#769;e pour la culture suivante.<div class="citation">
 "Le levier agro&eacute;cologique le plus efficace que d&eacute;tient l&rsquo;agriculture pour atteindre les objectifs climatiques de la France"
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Selon Be Api, la modulation des engrais NPK est de nature &agrave; r&eacute;duire de 20% les &eacute;missions de GES li&eacute;s &agrave; la fertilisation, soit un potentiel moyen de 400 kg EqCO2/ha. &laquo;&nbsp;La modulation intraparcellaire telle que la d&eacute;veloppe be Api offre le levier agro&eacute;cologique le plus efficace que d&eacute;tient l&rsquo;agriculture pour atteindre les objectifs climatiques de la France&nbsp;&raquo;, affirme Thierry Darbin.<h2>Vers la modulation int&eacute;grale</h2>Ind&eacute;pendamment de l&rsquo;impact climatique, la modulation intraparcellaire fait aussi valoir ses enjeux en esp&egrave;ces sonnantes et tr&eacute;buchantes, avec un gain moyen compris entre 30&euro;/ha et 60&euro;/ha sur la fumure de fond, et de 30&euro;/ha sur l&rsquo;azote, sans compter la modulation des fongicides que Be Api jauge &agrave; 0,75 IFT dans les situations les&nbsp;plus favorables. &laquo;&nbsp;Sur le poste semence de ma&iuml;s, le gain peut atteindre jusqu&rsquo;&agrave; 50&euro;/ha, pr&eacute;cise Thierry Darbin.&nbsp;Si la fertilisation constitue la porte d&rsquo;entr&eacute;e la plus facile en mati&egrave;re de modulation, l&rsquo;agriculteur a tout int&eacute;r&ecirc;t &agrave; aller vers la modulation int&eacute;grale de ses interventions&nbsp;&raquo;.<h2>Cr&eacute;er un &eacute;cosyst&egrave;me autour de l&rsquo;agriculture de pr&eacute;cision</h2>Pour monter en puissance et convaincre le plus grand nombre d&rsquo;embarquer dans l&rsquo;agriculture de pr&eacute;cision, Be Api va se doter d&rsquo;un nouveau plan strat&eacute;gique &agrave; cinq ans, dont la feuille de route sera d&eacute;voil&eacute;e d&rsquo;ici &agrave; quelques mois. &laquo;&nbsp;L&rsquo;id&eacute;e maitresse est d&rsquo;&eacute;tablir des partenariats et de faire jouer des synergies de type m&eacute;tier, avec les fabricants de mat&eacute;riels, des fournisseurs de donn&eacute;es, les fili&egrave;res agroalimentaires ou encore des banquiers et assureurs, d&eacute;taille Thierry Darbin. L&rsquo;objectif est de cr&eacute;er un &eacute;cosyst&egrave;me au service du d&eacute;veloppement de l&rsquo;agriculture de pr&eacute;cision&nbsp;&raquo;. Outre &laquo;&nbsp;la preuve du concept&nbsp;&raquo; des cinq ans pass&eacute;s, Be Api compte aussi capitaliser sur les gages de cr&eacute;dibilit&eacute; octroy&eacute;s &agrave; l&rsquo;agriculture de pr&eacute;cision par les pouvoirs publics, &agrave; travers les aides du Plan de relance et celles de la Pac via sa reconnaissance dans l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime, plus pr&eacute;cis&eacute;ment le niveau de base octroy&eacute; par la certification environnementale CE2+.

Fort de cinq ans de développement et de bientôt 300.000 hectares convertis à l’agriculture de précision, la filiale d’InVivo Be Api entend massifier ses préconisations de modulation intraparcellaire au bénéfice de l’agronomie et de la décarbonation, en créant les conditions d’un écosystème propre à l’agriculture de précision.

Agriculture de précision : la modulation sans modération

&Eacute;lus et techniciens de la Chambre d&rsquo;agriculture de l&rsquo;Allier, accompagn&eacute;s des agents de la Direction D&eacute;partementale des Territoires de l&rsquo;Allier, se d&eacute;placent, en soir&eacute;e, &agrave; diff&eacute;rents points du d&eacute;partement. L&rsquo;objectif : expliquer les enjeux de la r&eacute;forme de la PAC pour la p&eacute;riode 2023/2027.<h2>Six r&eacute;unions dans l&rsquo;Allier</h2>Ces &eacute;changes, au c&oelig;ur des territoires bourbonnais, rencontrent un v&eacute;ritable succ&egrave;s, d&eacute;passant parfois la centaine de participants. Une premi&egrave;re &agrave; Quinssaines, une autre &agrave; Villefranche-d&rsquo;Allier, suivie par celle de Saint-Pour&ccedil;ain-sur-Sioule et enfin &agrave; Neuvy. Suivront celles de Saint-Prix et de Saligny-sur-Roudon.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 La r&eacute;forme de la PAC se met en place au 1er&nbsp;janvier 2023 pour les cinq prochaines ann&eacute;es, de 2023 &agrave; 2027. Elle est dans la continuit&eacute; de la pr&eacute;c&eacute;dente mais certaines aides changent.
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1) Aide de base au revenu : les DPB seront revaloris&eacute;s pour les plus faibles, surtout dans l&rsquo;Allier o&ugrave; la moyenne d&eacute;partementale est inf&eacute;rieure &agrave; la moyenne nationale.2) Paiement redistributif : paiement fixe de 48&euro;/ha sur les 52ers ha d&rsquo;une exploitation.3) Paiement vert remplac&eacute; par l&rsquo;&eacute;co-r&eacute;gime : forfait de 60&euro; ou 80&euro;/ha conditionn&eacute; au respect de nouvelles conditions pour les agriculteurs.L&rsquo;&eacute;co-r&eacute;gime nouvelle aide et trois voies d&rsquo;acc&egrave;s pour y avoir droit, au choix de l&rsquo;exploitant. Soit :<h5>a) La voie des pratiques agricoles :</h5>Des points sont attribu&eacute;s selon l&rsquo;importance des diff&eacute;rentes cultures dans l&rsquo;assolementUne grille de points est disponible (4 ou 5 points sont n&eacute;cessaires)OU<h5>b) La voie de la certification environnementale :</h5>L&rsquo;ensemble de l&rsquo;exploitation doit &ecirc;tre certifi&eacute;e en HVE (niveau 3)OU<h5>c) La voie des &eacute;l&eacute;ments favorables &agrave; la biodiversit&eacute; :</h5>Il faut d&eacute;tenir des infrastructures agro&eacute;cologiques (IAE) ou des jach&egrave;res :haies, arbres, alignements d&rsquo;arbres, bosquets, mares, foss&eacute;s, bordures de champ, &hellip;Il faut ensuite les convertir en surface en utilisant une grille sp&eacute;cifique. S&rsquo;il y en a au moins 10 % dans la SAU, l&rsquo;acc&egrave;s aux 80&euro;/ha est possible.Aides coupl&eacute;es v&eacute;g&eacute;tales :- Aide coupl&eacute;e aux l&eacute;gumineuses fourrag&egrave;res : 149&euro;/haCela inclut les m&eacute;langes avec d&rsquo;autres cultures.Nouveau en 2023 : les m&eacute;langes l&eacute;gumineuses avec des gramin&eacute;es deviennent &eacute;ligibles.- Aide coupl&eacute;e aux prot&eacute;agineux : 109&euro;/ha.Aides ovines et aides caprines :- Elles sont maintenues selon les m&ecirc;mes crit&egrave;res : 23&euro;/brebis et 15&euro;/ch&egrave;vre en 2023.Aide &agrave; l&rsquo;UGB bovine pour les animaux de plus de 16 mois :- Elle remplace l&rsquo;Aide aux Bovins Allaitants et l&rsquo;Aide aux Bovins LaitiersLe calendrier de la demande est inchang&eacute; :1er&nbsp;janvier 2023 au 15 mai 2023- Les animaux &eacute;ligibles seront les animaux de plus de 16 mois apr&egrave;s une p&eacute;riode de d&eacute;tention d&rsquo;au moins 6 mois sur l&rsquo;exploitation &agrave; compter du d&eacute;p&ocirc;t de la demande.Le plafond sera de 120 UGB- L&rsquo;aide sera &agrave; 2 niveaux : niveau sup&eacute;rieur &agrave; 110&euro;/UGB (femelles de race &agrave; viande) et un niveau de base &agrave; 60&euro;/UGB (femelles de race laiti&egrave;re). Des crit&egrave;res plus pr&eacute;cis sont &agrave; prendre en consid&eacute;ration.Agriculteur actif en 2023 :- En 2023, seul l&rsquo;agriculteur actif pourra b&eacute;n&eacute;ficier des aides PAC et doit &ecirc;tre assur&eacute; ATEXA.A compter de 67 ans, il ne doit pas &ecirc;tre retrait&eacute; (agricole ou non-agricole). En soci&eacute;t&eacute;, au moins un associ&eacute; doit respecter ces crit&egrave;res.DPB :- Toujours une r&eacute;serve pour les Jeunes Agriculteurs et les Nouveaux Agriculteurs.Les transferts de DPB restent possibles. Il n&rsquo;y aura plus de taxation en cas de transferts sans terre.- Les DPB non activ&eacute;s pendant deux ans remonteront en r&eacute;serve.ICHN :- Cette aide est maintenue dans les m&ecirc;mes conditions.L&rsquo;&eacute;leveur doit d&eacute;tenir au moins cinq UGB.MAEC :- Il y aura plusieurs mesures de ce type qui seront connues en d&eacute;but 2023. Ce sont des contrats de 5 ans au choix des exploitants, li&eacute;s souvent aux territoires sur lesquels ils se trouvent.Conditionnalit&eacute; des aides :- Les BCAE, c&rsquo;est un ensemble de r&egrave;gles &agrave; respecter sous peine de r&eacute;duction des aides PAC de 3 &agrave; 20%.- 9 BCAE = 9 r&egrave;gles &agrave; respecter.- Tous les exploitants ne sont pas toujours concern&eacute;s, il y a des exemptions.Les plus importantes : la rotation des cultures, l&rsquo;obligation de couverture hivernale des sols, le maintien d&rsquo;&eacute;l&eacute;ments de biodiversit&eacute; et l&rsquo;interdiction de broyage du 16 mars au 15 ao&ucirc;t 2023.Attention, toutes ces informations sont &agrave; suivre r&eacute;guli&egrave;rement.

La Chambre d’agriculture de l’Allier a initié différentes réunions d’information afin d’expliquer la réforme de la PAC 2023/2027.

La PAC expliquée au cœur des territoires

L&rsquo;augmentation des factures li&eacute;es &agrave; l&rsquo;&eacute;nergie touche tout autant les particuliers que les professionnels. Les exploitations agricoles n&rsquo;y &eacute;chappent pas et subissent de plein fouet les effets. Christophe Jardoux, pr&eacute;sident de la FNSEA de l&rsquo;Allier, le confirme : &laquo; Nous sommes face &agrave; un mur de charges avec des augmentations de 500 &agrave; 600% sur les tarifs d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute;. Cela est tout simplement insurmontable pour nos fili&egrave;res, qu&rsquo;il s&rsquo;agisse bien s&ucirc;r des exploitants mais aussi pour l&rsquo;agroalimentaire. Concernant l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute;, les irrigants ont re&ccedil;u leurs premi&egrave;res propositions de contrat au mois d&rsquo;ao&ucirc;t avec un prix multipli&eacute; par trois, voire par quatre.&nbsp; Quant au gasoil et le GNR, le sujet nous pr&eacute;occupe depuis le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e avec la crise ukrainienne, avec des prix qui ont fr&ocirc;l&eacute; le 1.80 &euro;le litre. Avant, nous &eacute;tions &agrave; 0.72 &euro; du litre &raquo;. Une rencontre avec les repr&eacute;sentants de l&rsquo;&Eacute;tat dans un but :&laquo; Nous demandons un bouclier tarifaire, tout comme les m&eacute;nages vont pouvoir en b&eacute;n&eacute;ficier. Il va falloir aider nos entreprises &raquo; pr&eacute;cise Christophe Jardoux.Parmi les exemples &eacute;voqu&eacute;s par Christophe Jardoux, cet &eacute;leveur de porc qui, &laquo; pour chauffer sa porcherie, avait des co&ucirc;ts d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; de 2 000 &euro; par mois. La proposition de contrat va le faire passer &agrave; 20 000 &euro; par mois. A qui voulez-vous qu&rsquo;il r&eacute;percute cette &eacute;norme hausse ? ! &raquo;.Pas d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute;, pas de productionL&rsquo;inqui&eacute;tude monte au sein des professionnels de l&rsquo;agriculture avec, pour toile de fond, un mur alimentaire qui se profile comme l&rsquo;indique Christophe Jardoux : &laquo; Pour certains producteurs nous ne produisons que si nous avo,ns de l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; tel, par exemple, le mara&icirc;chage ou l&rsquo;irrigation. Pas d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute;, pas de productions ! &raquo;.Une accumulation de facteurs et de crisesUne crise de l&rsquo;&eacute;nergie qui vient s&rsquo;ajouter, notamment, aux al&eacute;as climatiques mais rev&ecirc;t aussi d&rsquo;autres aspects :&nbsp;&laquo; Les intrants que nous utilisons dans l&rsquo;agriculture comme les engrais ou les produits phytosanitaires sont corr&eacute;l&eacute;s au p&eacute;trole. Leurs tarifs ont, l&agrave; aussi, fortement augment&eacute;. De plus, sur l&rsquo;aspect &eacute;lectrique, nous sommes oblig&eacute;s d&rsquo;avancer l&rsquo;argent pour apr&egrave;s percevoir un ch&egrave;que &eacute;nergie. Nous devrions donc avancer les tr&eacute;soreries des exploitations qui n&rsquo;existent tout simplement pas &raquo;, pr&eacute;cise G&eacute;rald Bacconnier, pr&eacute;sident du syndicat des irrigants de l&rsquo;Allier, tout en prenant l&rsquo;exemple d&rsquo;une exploitation irrigu&eacute;e :&nbsp;&laquo; pour une surface de cent hectares consommant 20 000 &euro; d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute;, la facture va d&eacute;sormais &ecirc;tre &agrave; 200 000 &euro;. C&rsquo;est en fait, le chiffre d&rsquo;affaires de la production de ma&iuml;s de celle-ci ! Et nous ne parlons pas des autres charges qui s&rsquo;ajoutent. L&rsquo;ann&eacute;e 2023 verra aussi les probl&egrave;mes d&rsquo;acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;eau&hellip; Une situation plus que difficile pour&nbsp; un bon nombre d&rsquo;agriculteurs. L&rsquo;&Eacute;tat doit prendre ses responsabilit&eacute;s, tant sur le plan &eacute;nerg&eacute;tique que sur la politique de l&rsquo;eau &raquo;.L&rsquo;attente d&rsquo;un bouclier tarifaireUne rencontre avec Madame la Pr&eacute;f&egrave;te de l&rsquo;Allier, Val&eacute;rie Hatsch et Nicolas Hardouin, directeur de la DDT de l&rsquo;Allier qui, selon Christophe Jardoux, a permis d&rsquo;&ecirc;tre &laquo; &eacute;cout&eacute;s et entendus par une pr&eacute;f&egrave;te tr&egrave;s r&eacute;active. Il y a une volont&eacute; de toutes les f&eacute;d&eacute;rations de faire remonter ce sujet et de le faire monter en puissance. Du c&ocirc;t&eacute; de l&rsquo;&Eacute;tat, ils ont l&rsquo;impression d&rsquo;avoir fait le boulot mais nous on leur explique que cela n&rsquo;est pas suffisant. Nous avons eu une &eacute;coute attentive et Madame la Pr&eacute;f&egrave;te va faire remonter nos &eacute;changes. Nous comprenons que nous ne sommes pas le seul secteur, bien s&ucirc;r, et c&rsquo;est au niveau de Bercy et de Bruno Lemaire que cela se joue ! &raquo;.

La FNSEA de l’Allier, les Jeunes Agriculteurs de l’Allier et le Syndicat des irrigants de l’Allier ont rencontré la préfète de l’Allier, Valérie Hatsch ainsi que Nicolas Hardouin, directeur de la DDT de l’Allier ce lundi 28 novembre.

Les coûts énergétiques au cœur des débats

Chaque ann&eacute;e, les &eacute;lus de Chambre d&rsquo;agriculture de l&rsquo;Allier, accompagn&eacute;s de leurs chefs de services, convient les partenaires, les acteurs du territoire et les services de l&rsquo;&Eacute;tat lors d&rsquo;une Session. Cette ann&eacute;e, c&rsquo;est au si&egrave;ge qu&rsquo;elle s&rsquo;est d&eacute;roul&eacute;e, &agrave; Moulins.<h2>Contraintes environnementales et r&eacute;glementaires</h2>La pr&eacute;sident, Patrice Bonnin, a soulign&eacute;, dans son discours d&rsquo;entr&eacute;e, la multiplication des dossiers environnementaux mais aussi ceux en lien avec les contraintes r&eacute;glementaires en direction des agriculteurs. Il a aussi insist&eacute; sur le fait que les charges, sur les exploitations, font appara&icirc;tre une v&eacute;ritable explosion, notamment les tarifs appliqu&eacute;s aux produits utilis&eacute;s par l&rsquo;agriculture et sur les co&ucirc;ts de l&rsquo;&eacute;nergie. Un bilan morose qui s&rsquo;accompagne, malheureusement, par des al&eacute;as climatiques qui compliquent encore un peu plus la situation &eacute;conomique des exploitants. Patrice Bonnin garde cependant foi en l&rsquo;agriculture en mettant en avant l&rsquo;excellence de la production bourbonnaise lors des salons et le niveau de technologie d&eacute;velopp&eacute; sur les exploitations agricoles d&rsquo;aujourd&rsquo;hui.<h2>&Eacute;levage et culture, un bilan 2022 mitig&eacute;</h2>L&rsquo;occasion de dresser un premier bilan de l&rsquo;ann&eacute;e 2022. Les grandes cultures font appara&icirc;tre une r&eacute;colte en c&eacute;r&eacute;ales &agrave; paille plut&ocirc;t d&eacute;cevante et plus encore pour le ma&iuml;s, tr&egrave;s p&eacute;nalis&eacute; par la s&eacute;cheresse. Quant aux fourrages, l&rsquo;arriv&eacute;e de pluies en fin d&rsquo;&eacute;t&eacute;, a permis d&rsquo;am&eacute;liorer sensiblement la situation.L&rsquo;&eacute;levage bovin, s&rsquo;il se caract&eacute;rise par une d&eacute;capitalisation des cheptels, pr&eacute;sente une reprise des exportations et une bonne tenue des cours. Quant aux ovins, les prix suivent une tendance lin&eacute;aire malgr&eacute;, l&agrave; aussi, un recul de la production nationale. Concernant les volailles, on constate une hausse des importations mais &eacute;galement une baisse de la production. Le secteur porcin, lui aussi enregistre une hausse des cours mais l&rsquo;offre se r&eacute;duit dans l&rsquo;ensemble des bassins. La production laiti&egrave;re, elle, d&eacute;croche, avec des prix qui augmentent. La viticulture est, quant &agrave; elle, le secteur ou quantit&eacute; et qualit&eacute; sont au rendez-vous, une situation qui, globalement, conforte les tr&eacute;soreries.Un bilan par fili&egrave;re qui ne permet pas de d&eacute;gager des projections concernant l&rsquo;avenir de la fili&egrave;re agricole dans son ensemble et demande une vigilance de tous les instants.<h2>Des services actifs et pr&eacute;sents</h2>La Chambre d&rsquo;agriculture de l&rsquo;Allier a ensuite fait &eacute;tat, par les voix de ses &eacute;lus, de l&rsquo;activit&eacute; de chacun de ses services qu&rsquo;il s&rsquo;agisse de celui de l&rsquo;&eacute;conomie, l&rsquo;emploi et la formation, du service entreprise, juridique et territoires ou encore du service agronomie, eau et environnement, sans oublier celui d&eacute;di&eacute; &agrave; l&rsquo;&eacute;levage et &agrave; l&rsquo;indentification.<h2>Pour une agriculture performante, tourn&eacute;e vers l&rsquo;avenir</h2>Une Session qui s&rsquo;est cl&ocirc;tur&eacute;e par l&rsquo;&eacute;mission de v&oelig;ux sous forme d&rsquo;attente de d&eacute;cisions en direction des services de l&rsquo;&Eacute;tat concernant la simplification des charges administratives pour les exploitations agricoles, &agrave; la multiplication des contraintes r&egrave;glementaires mais aussi sur les risques sur les fili&egrave;res agricoles face &agrave; la hausse des co&ucirc;ts de l&rsquo;&eacute;nergie ou encore &agrave; la pr&eacute;dation en &eacute;levage dans le d&eacute;partement de l&rsquo;Allier.

La Session annuelle de la Chambre d’agriculture de l’Allier s’est tenue à Moulins le 25 novembre dernier. L’occasion de dresser un bilan général, filière par filière, des différentes productions mais aussi d’entrevoir l’avenir de la profession.

Conflit ukrainien, Covid-19, inflation :incertitude pour l’agriculture

La France s&rsquo;est fix&eacute;e des objectifs de r&eacute;duction des &eacute;missions d&rsquo;ammoniac (NH3) et de protoxyde d&rsquo;azote (N2O) de respectivement 13% en 2030 par rapport &agrave; 2005, et de 15% en 2030 par rapport &agrave; 2015. Ces chiffres sont, pour le NH3, ceux de la directive relative aux plafonds nationaux d&rsquo;&eacute;missions (NEC II) transpos&eacute;e en droit fran&ccedil;ais, et, pour le N2O, ceux des budgets carbone pr&eacute;vus par le d&eacute;cret du 21 avril 2020 relatif aux budgets carbone nationaux et &agrave; la Strat&eacute;gie nationale bas carbone (SNBC).&nbsp;Ces objectifs de r&eacute;ductions d&rsquo;&eacute;missions figurent &agrave; l&rsquo;article 268 de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-loi-climat-et-les-engrais-l-artificialisation-les-cantines-le-biogaz" target="_blank">la loi Climat et r&eacute;silience du 22 ao&ucirc;t 2021</a>.<h2>Particules fines et gaz et effet de serre</h2>Un projet de d&eacute;cret, en consultation publique jusqu&rsquo;au 22 d&eacute;cembre, fixe les objectifs annuels de r&eacute;duction de ces deux gaz jusqu&rsquo;&agrave; 2030.&nbsp;Pour l&rsquo;ann&eacute;e 2022, qui ouvre les compteurs, les &eacute;missions d&rsquo;ammoniac devront &ecirc;tre inf&eacute;rieures de 5,5% &agrave; celles de 2005 et celles de protoxyde d&rsquo;azote inf&eacute;rieures de 7% &agrave; celles de 2015. La comptabilisation est confi&eacute;e au CITEPA, le Centre interprofessionnel technique d&rsquo;&eacute;tudes de la pollution atmosph&eacute;rique, en charge des calculs d&rsquo;inventaires d&rsquo;&eacute;missions de polluants. Selon les CITEPA, en 2021, les niveaux d&rsquo;&eacute;missions de NH3 comme de N2O &eacute;taient de 7,9% inf&eacute;rieurs &agrave; leurs r&eacute;f&eacute;rences respectives de 2005 et 2015, ce qui s&rsquo;av&egrave;re plut&ocirc;t engageant. Entre 2020 et 2021, elles sont rest&eacute;es stables.<div class="citation">
 "En 2021, le secteur agricole &eacute;tait responsable de 92,8% des &eacute;missions nationales de NH3&nbsp;et de 89% des &eacute;missions de N2O"
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Selon le CITEPA, en 2021, le secteur agricole &eacute;tait responsable de 92,8% des &eacute;missions nationales de NH3&nbsp;et de 89% des &eacute;missions de N2O. S&rsquo;agissant de l&rsquo;ammoniac, les plus importants postes d&rsquo;&eacute;missions sont le fait des &eacute;pandages d&rsquo;engrais min&eacute;raux, &agrave; hauteur de 25,5%, devant les &eacute;levages bovins (23,5%), l&rsquo;&eacute;pandage des engrais organiques (18,9%), les d&eacute;jections en p&acirc;ture (15,7%), les &eacute;levages porcins (6,8%), les &eacute;levages de volailles (6,7%). A noter que l&rsquo;ammoniac n&rsquo;est pas un gaz &agrave; effet de serre (GES) mais un pr&eacute;curseur de particules fines, &agrave; l&rsquo;origine de nombreuses pathologies (asthme, allergies, maladies respiratoires ou cardiovasculaires...).<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-ammoniac-l-autre-nuage-d-emissions-problematiques" target="_blank" title="">L&rsquo;ammoniac, l&rsquo;autre nuage d&rsquo;&eacute;missions probl&eacute;matiques</a>
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S&rsquo;agissant du protoxyde d&rsquo;azote, qui lui, est un GES, les plus importants postes d&rsquo;&eacute;missions sont le fait des &eacute;pandages d&rsquo;engrais min&eacute;raux, &agrave; hauteur de 29,3% du secteur agricole, devant les d&eacute;jections en p&acirc;ture (23,1%) et l&rsquo;&eacute;pandage des engrais organiques (9%) mais il faut aussi compter avec les 28,2% des &eacute;missions class&eacute;es dans la cat&eacute;gorie &laquo;&nbsp;autres &eacute;missions des cultures&nbsp;&raquo; par le CITEPA.<h2>Plan d&rsquo;action et redevance si...</h2>Pour aider les agriculteurs &agrave; atteindre les objectifs, la loi Climat et r&eacute;silience a pr&eacute;vu la mise en place d&rsquo;un plan d&rsquo;action national, associant l&rsquo;ensemble des parties prenantes. Mais le plan en question se fait encore attendre, alors que le compte &agrave; rebours a d&eacute;marr&eacute; depuis bient&ocirc;t un an. La m&ecirc;me loi Climat a aussi ent&eacute;rin&eacute; l&rsquo;instauration d&rsquo;une redevance, dans le cas o&ugrave; les objectifs n&rsquo;auraient pas &eacute;t&eacute; atteints deux ann&eacute;es cons&eacute;cutives, soit potentiellement &agrave; compter de 2024, &laquo;&nbsp;tout en veillant &agrave; pr&eacute;server la viabilit&eacute; &eacute;conomique des fili&egrave;res agricoles concern&eacute;es et &agrave; ne pas accro&icirc;tre d&rsquo;&eacute;ventuelles distorsions de concurrence avec les mesures en vigueur dans d&rsquo;autres Etats membres de l&rsquo;Union europ&eacute;enne&nbsp;&raquo;, selon l&rsquo;article 268 pr&eacute;cit&eacute;.Ses modalit&eacute;s en termes de taux et d&rsquo;assiette ne sont pas encore connues. Pour ce qui est des engrais organiques en particulier, il existe en revanche le Plan national de r&eacute;duction des &eacute;missions de polluants atmosph&eacute;riques (PREPA), reposant notamment sur la mise en &oelig;uvre d&rsquo;un Plan mat&eacute;riels d&rsquo;&eacute;pandages moins &eacute;missifs (interdiction progressive des buses palettes, incorporation pots-&eacute;pandage des effluents solides...), &agrave; horizon 2025. Mais a priori, ce sont bien les seuls engrais azot&eacute;s qui supporteront la redevance.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bioret-agri-piege-l-ammoniac-en-separant-l-urine-des-bouses-a-meme-la-stabulation" target="_blank" title="">Bioret Agri pi&egrave;ge l&rsquo;ammoniac en s&eacute;parant l&rsquo;urine des bouses &agrave; m&ecirc;me la stabulation</a>
</aside>
<h2>Les leviers d&rsquo;action</h2>Le dernier rapport annuel du CITEPA, publi&eacute; en juillet dernier, rel&egrave;ve que &laquo;&nbsp;la profession agricole entreprend des efforts de r&eacute;duction des &eacute;missions de NH3. Des progr&egrave;s ont d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; accomplis par le secteur, par exemple au niveau de l&rsquo;alimentation animale avec l&rsquo;ajustement des apports prot&eacute;iques dans les rations, au niveau du b&acirc;timent avec la mise en place de laveurs d&rsquo;air, au niveau du stockage par la couverture de fosses et au niveau de l&rsquo;&eacute;pandage avec l&rsquo;utilisation de mat&eacute;riels moins &eacute;missifs&nbsp;&raquo;. Le CITEPA estime n&eacute;anmoins que les co&ucirc;ts associ&eacute;s au Plan mat&eacute;riels d&rsquo;&eacute;pandages moins &eacute;missifs peuvent &ecirc;tre &laquo;&nbsp;importants&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "La profession agricole entreprend des efforts de r&eacute;duction des &eacute;missions de NH3"
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S&rsquo;agissant du N2O, les leviers de r&eacute;duction r&eacute;sident dans la diminution de l&rsquo;apport d&rsquo;azote aux cultures, la diminution des exc&eacute;dents d&rsquo;apports prot&eacute;iques dans les rations animales et dans le d&eacute;veloppement de l&rsquo;autonomie en prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales. &laquo;&nbsp;L&rsquo;optimisation de la fertilisation azot&eacute;e en lien avec les pr&eacute;conisations d&rsquo;apports adapt&eacute;s aux besoins des cultures est d&eacute;j&agrave; bien avanc&eacute;e et il est donc aujourd&rsquo;hui difficile de pr&eacute;voir une r&eacute;duction forte de la fertilisation azot&eacute;e dans les ann&eacute;es futures, &eacute;crit le CITEPA. Le d&eacute;veloppement de s&eacute;lections vari&eacute;tales adapt&eacute;es &agrave; un bas niveau d'intrants ou encore l&rsquo;am&eacute;lioration des conditions du sol pour diminuer les &eacute;missions de N2O (pH, par exemple, effet du chaulage) sont des pistes en phase d&rsquo;exp&eacute;rimentation actuellement&nbsp;&raquo;.

Un projet de décret fixe les objectifs annuels de réduction des émissions d’ammoniac et de protoxyde d’azote, avec une objectif final respectif de -13% et -15% en 2030. Mais le plan d’action prévu par la loi Climat et résilience se fait attendre tandis que l’instauration d’une future redevance, en cas de déviance, se rapproche.

L’étau se resserre autour des émissions d’ammoniac et de protoxyde d’azote

<h2>Afin de mieux vous conna&icirc;tre, pouvez-vous nous d&eacute;crire votre parcours professionnel ?</h2>St&eacute;phanie Martin :&nbsp;je suis originaire de l&rsquo;Allier, issue d&rsquo;une famille d&rsquo;exploitants agricoles, j&rsquo;ai suivi des &eacute;tudes en sciences &eacute;conomiques et de gestion. J&rsquo;ai int&eacute;gr&eacute; le march&eacute; du travail au sein d&rsquo;un groupe bancaire mutualiste o&ugrave; j&rsquo;ai exerc&eacute; plusieurs m&eacute;tiers, tous au contact de prospects/clients et au service du d&eacute;veloppement d&rsquo;entit&eacute;s ainsi que l&rsquo;encadrement d&rsquo;&eacute;quipes. J&rsquo;ai ensuite poursuivi ma route au sein d&rsquo;un centre de gestion de comptabilit&eacute; avec la responsabilit&eacute; d&rsquo;&eacute;quipes et l&rsquo;animation de plusieurs unit&eacute;s/entit&eacute;s dans le d&eacute;partement.<h2>Quelles ont &eacute;t&eacute; vos motivations pour rejoindre la Safer ?</h2>S.M :&nbsp;&Ecirc;tre au plus pr&eacute;s du terrain, pouvoir contribuer &agrave; la vitalit&eacute; et au d&eacute;veloppement&nbsp; de nos territoires&nbsp; au sein du d&eacute;partement de l&rsquo;Allier auquel je suis attach&eacute;e. Les missions du poste en lui-m&ecirc;me, car ses missions correspondaient &agrave; mes comp&eacute;tences et mes app&eacute;tences qui sont l&rsquo;attrait pour la relation aux autres, le d&eacute;veloppement des r&eacute;seaux des partenariats, assurer notre&nbsp; notori&eacute;t&eacute; et animer une &eacute;quipe. Et aussi j&rsquo;appr&eacute;cie les nouveaux challenges !<h2>Rappelez-nous le r&ocirc;le de la Safer : quelles sont ses missions et en direction de qui elle s&rsquo;adresse ?</h2>S.M :&nbsp;Nous prenons connaissance des projets &agrave; caract&egrave;re agricole, environnemental ou li&eacute; au d&eacute;veloppement local. Nous&nbsp; rencontrons&nbsp; les&nbsp; porteurs de projets publics ou priv&eacute;s. Nous les aidons &agrave; clarifier et &agrave; pr&eacute;senter leur candidature pour qu&rsquo;elles puissent ensuite &ecirc;tre examin&eacute;es par nos instances, notamment lors de notre comit&eacute; d&eacute;partemental dans lequel si&egrave;gent l&rsquo;ensemble des acteurs du monde rural (agricole, environnement,collectivit&eacute;, &hellip;). Nous&nbsp; assurons un r&ocirc;le de m&eacute;diateur et mettons en relation&nbsp; des vendeurs et acqu&eacute;reurs. Nous r&eacute;alisons un suivi de la mise en &oelig;uvre des projets.<h2>Que repr&eacute;sente la Safer dans le d&eacute;partement de l&rsquo;Allier ?</h2>S.M :&nbsp;Le service d&eacute;partemental de l&rsquo;Allier, c&rsquo;est tout d&rsquo;abord un pr&eacute;sident de Comit&eacute; d&eacute;partemental&nbsp; et une &eacute;quipe op&eacute;rationnelle de huit salari&eacute;s. C&rsquo;est aussi 201 candidatures et 98 porteurs de projets accompagn&eacute;s ainsi que 1772 hectares transmis en 2021 dans l&rsquo;Allier.<h2>D&eacute;sormais directrice de la Safer pour l&rsquo;Allier, quels sont vos objectifs ?</h2>S.M :&nbsp;&Ecirc;tre sur le terrain, &ecirc;tre &laquo; Debout Dehors &raquo; et travailler en collaboration avec notre pr&eacute;sident, Yannick&nbsp; Martinet. Ensemble, nos objectifs sont d&rsquo;accompagner les collaborateurs et faire connaitre nos services en expliquant &agrave; quoi sert la Safer, comment elle fonctionne, tout en travaillant en synergie avec les principaux acteurs de l&rsquo;am&eacute;nagement de nos territoires.

« Seul on va vite, ensemble on va plus loin »

[Interview] Stéphanie Martin nouvelle directrice de la Safer Allier

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Jean-Marc Galtier t&eacute;moigne au c&ocirc;t&eacute; de son repreneur, Bastien Lacombe. Jean-Marc Galtier a 61 ans aujourd&rsquo;hui. Depuis des ann&eacute;es, il s&rsquo;est pos&eacute; la question de la transmission de sa ferme, implant&eacute;e sur la commune du Vibal, en Aveyron.Et pour Bastien, c'&eacute;tait l'occasion de se familiariser avec le fonctionnement de la ferme.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Pour accompagner les agriculteurs dans leur d&eacute;marche de transmission, les Chambres d&#039;agriculture propose le R&eacute;pertoire d&eacute;part-installation (RDI).
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Celui-ci met en relation c&eacute;dant et repreneur au sein d'une sorte d'annuaire. Parce que tout le monde n'a pas la chance de rencontrer son repreneur aussi facilement que Jean-Marc.

Le Contrat emploi formation installation (CEFI) leur a permis d'apprendre à se connaître pendant 12 mois. Transmettre sa ferme n’est jamais facile.

[Témoignage] Transmettre sa ferme grâce au cefi

Renforcer la souverainet&eacute; de l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise gr&acirc;ce au renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations en les inscrivant pleinement dans les transitions en cours&nbsp;: telle est la raison d&rsquo;&ecirc;tre du Pacte et de la future loi d&rsquo;orientation agricole. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/installation-macron-lance-le-chantier-de-la-future-loi-d-orientation-et-d-avenir" target="_blank">Promesse de campagne d&rsquo;Emmanuel Macron, le pr&eacute;sident r&eacute;&eacute;lu en avait fait l&rsquo;annonce le 9 septembre dernier &agrave; Terres de Jim</a>. &laquo;&nbsp;Ce que je veux que nous construisions ensemble dans les six prochains mois, c&rsquo;est un pacte d&rsquo;orientation et d&rsquo;avenir pour notre agriculture, sur les sujets d&rsquo;orientation, de formation, de transmission et de transition&nbsp;&raquo;, avait&nbsp;d&eacute;clar&eacute; Emmanuel Macron face aux JA. Marc Fesneau a ouvert le chantier le 7 d&eacute;cembre. Il le cl&ocirc;turera en juin 2023, avec la pr&eacute;sentation d&rsquo;un projet de loi d&rsquo;orientation et d&rsquo;avenir de l&rsquo;agriculture.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/mais-ou-est-donc-passe-le-pacte-d-orientation-et-d-avenir-de-l-agriculture" target="_blank" title="">Mais o&ugrave; est donc pass&eacute; le Pacte d&rsquo;orientation et d&rsquo;avenir de l&rsquo;agriculture&nbsp;?</a>
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<h2>Un choc, cinq d&eacute;fis</h2>L&rsquo;agriculture est confront&eacute;e &agrave; un choc d&eacute;mographique, pas loin de confiner au d&eacute;fi existentiel. Selon les donn&eacute;es du dernier recensement, 100.000 exploitations ont disparu entre 2010 et 2020 et la tendance devrait se poursuivre &agrave; un rythme de 1,2&thinsp;% par an d&rsquo;ici 2030 si rien n&rsquo;est fait. Le volume total d'emploi mobilise&#769; par les exploitations, int&eacute;grant la main-d&rsquo;&oelig;uvre saisonni&egrave;re ou occasionnelle, soit 659.500 &eacute;quivalents temps plein, est en baisse de 11 % en 10 ans. Selon les projections, l&rsquo;agriculture pourrait perdre entre 35.000 et 72.000 &eacute;quivalents temps plein d&rsquo;ici 2030. Un tiers des exploitants de 60 ans ou plus ne connait pas le devenir de son outil de production pour les trois ann&eacute;es suivantes, ce qui engendre un risque de sous-investissement dans les outils et dans les transitions. Les transitions, pour ne pas dire les transformations&nbsp;: c&rsquo;est l&rsquo;autre d&eacute;fi que doit relever concomitamment l&rsquo;agriculture. Elles sont climatiques, environnementales, sanitaires et soci&eacute;tales, sans oublier le volet &eacute;conomique, et ses pendants que sont la rentabilit&eacute;,&nbsp;la comp&eacute;titivit&eacute; et l&rsquo;attractivit&eacute;.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/3-milliards-d-euros-par-an-le-cout-du-changement-climatique-pour-la-ferme-france" target="_blank" title="">3 milliards &euro; par an : le co&ucirc;t du changement climatique pour la ferme France</a>
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<h2>Des travaux nationaux et r&eacute;gionaux d&egrave;s janvier</h2>Pour mener &agrave; bien le projet de loi, l&rsquo;ex&eacute;cutif a d&eacute;cid&eacute; d&rsquo;impliquer une centaine d&rsquo;organisations (syndicats, interprofessions, associations environnementalistes, etc.) ainsi que les collectivit&eacute;s, en l&rsquo;occurrence les R&eacute;gions. Une m&eacute;thode qui n&rsquo;est pas sans rappeler les Etats g&eacute;n&eacute;raux de l&rsquo;alimentation, qui ont pr&eacute;figur&eacute; la loi Egalim d&rsquo;octobre 2018. Foin d&rsquo;&eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux cette fois mais un Pacte, vou&eacute; &agrave; cimenter la mobilisation collective, &agrave; travers des concertations nationales et r&eacute;gionales d&eacute;marrant en janvier et associant professionnels, &eacute;lus et acteurs du territoire. Les &eacute;l&egrave;ves et &eacute;tudiants des &eacute;tablissements d&rsquo;enseignement agricole, techniques et sup&eacute;rieurs sont aussi mobilis&eacute;s. Ils feront l&rsquo;objet d&rsquo;une consultation nationale &agrave; travers une enqu&ecirc;te sur internet, afin de recueillir leurs visions et attentes sur leur formation, les futurs m&eacute;tiers, leurs projets professionnels et l&rsquo;agriculture.Au plan national, trois groupes de travail plancheront &agrave; partir de janvier sur l&rsquo;orientation et la formation (groupe 1), l&rsquo;installation et la transmission&thinsp;(groupe 2) et l&rsquo;adaptation et la transition face au changement climatique&thinsp;(groupe 3).<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/eloi-scinder-l-exploitation-pour-mieux-la-ceder" target="_blank" title="">Eloi : scinder l&rsquo;exploitation pour mieux la c&eacute;der</a>
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<h2>Un horizon&nbsp;: 2040</h2>Les travaux de concertation r&eacute;gionaux s&rsquo;ach&egrave;veront fin avril tandis que les r&eacute;unions de cl&ocirc;ture des trois groupes de travail nationaux prendront fin &agrave; la fin du mois de mai. Le Pacte final sera r&eacute;dig&eacute; au mois de juin, tout comme le projet de Loi d&rsquo;orientation et d&rsquo;avenir qui sera ensuite soumis au Parlement. La future loi a vocation &agrave; baliser l&rsquo;avenir de l&rsquo;agriculture &agrave; l&rsquo;horizon 2040, en se focalisant sur les actifs &laquo;&nbsp;qui font et feront l&rsquo;agriculture, en r&eacute;inventant les politiques publiques, les outils et initiatives publics, priv&eacute;s et associatifs en mati&egrave;re d&rsquo;orientation, de formation, d&rsquo;installation, de transmission, d&rsquo;innovation et d&rsquo;investissement&nbsp;&raquo;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/competitivite-de-la-ferme-france-le-diagnostic-vital-et-le-plan-choc-des-senateurs" target="_blank" title="">Comp&eacute;titivit&eacute; de la Ferme France&nbsp;: face au diagnostic vital, le plan &laquo;&nbsp;choc&nbsp;&raquo;&nbsp;des s&eacute;nateurs</a>
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Programmé pour juin 2023, le projet de loi d'orientation et d'avenir agricole va faire place à une large concertation, aux plans institutionnel et territorial. Objectif : penser et planifier à l’horizon 2040 le renouvellement des actifs, socle de notre production agricole et agroalimentaire, aux prises à des défis tous azimuts.

Quelles agricultures en 2040 ? Le gouvernement lance le chantier sur le Pacte agricole

&laquo; La PAC, le CSP, les transmissions sont les grands sujets de fin d&rsquo;ann&eacute;e de l&rsquo;antenne. &raquo; Peggy Malbranche est conseill&egrave;re entreprise en zone &eacute;levage &agrave; l&rsquo;antenne de Lisieux (<a href="https://www.agriculteur-normand.com/calvados" target="_blank">Calvados</a>) des Chambres d&rsquo;agriculture de Normandie. Elle et ses coll&egrave;gues effectuaient une pr&eacute;sentation synth&eacute;tique de la nouvelle PAC, jeudi 1er d&eacute;cembre 2022 durant les portes-ouvertes destin&eacute;es au conseil personnalis&eacute; technique et juridique. Tous les services de l&rsquo;antenne &eacute;taient pr&eacute;sents et une cinquantaine de personnes a fait le d&eacute;placement. Mais ce sujet n&rsquo;est pas la seule pr&eacute;occupation de l&rsquo;antenne.

<div class="encadre">Lire aussi : <a href="https://www.agriculteur-normand.com/echanges-sur-le-renouvellement-au-forum-transmission-de-lisieux" target="_blank">&Eacute;changes sur le renouvellement au Forum transmission de Lisieux</a></div>

<h3>&laquo; Nous avons beaucoup de demandes sur la transmission &raquo;</h3>

L&rsquo;actualit&eacute; concerne notamment les demandes de reprise qui sont nombreuses. La quinzaine de la transmission n&rsquo;y est s&ucirc;rement pas pour rien. &laquo; De plus en plus d&rsquo;exploitations sont &agrave; reprendre, &agrave; la vue de la pyramide des &acirc;ges, et notre r&ocirc;le est de faciliter les transmissions des exploitations avec les porteurs de projets &raquo;, explique Peggy Malbranche.

<div class="encadre">Lire aussi : <a href="https://www.agriculteur-normand.com/le-conseil-strategique-phytosanitaire-un-rendez-vous-obligatoire-mais-facile" target="_blank">Le conseil strat&eacute;gique phytosanitaire, un rendez-vous obligatoire, mais dont "il ne faut pas avoir peur"</a></div>

<h3>Conseil strat&eacute;gique phytosanitaire (CSP)</h3>

&laquo; Il y encore beaucoup &agrave; faire pour que tout le monde soit pr&ecirc;t au 31 d&eacute;cembre 2023 &raquo;, insiste Peggy Malbranche. Des conseils individuels seront peut-&ecirc;tre remplac&eacute;s par des conseils group&eacute;s, afin d&rsquo;avoir un maximum d&rsquo;agriculteurs form&eacute;s. Le calendrier r&eacute;glementaire astreint les exploitants &agrave; avoir b&eacute;n&eacute;fici&eacute; de deux CSP avec un intervalle de deux &agrave; trois ans entre les conseils.

<div class="encadre">Pratique : Chambre d&rsquo;agriculture, antenne de Lisieux, 70, rue Joseph Guilloneau. T&eacute;l : 02 31 31 31 85. Une deuxi&egrave;me r&eacute;union PAC organis&eacute;e par l&rsquo;antenne de Lisieux aura lieu mardi 24 janvier 2023 &agrave; Coquainvilliers.</div>

Une journée portes ouvertes s’est déroulée à l’antenne de Lisieux (Calvados) des Chambres d’agriculture de Normandie, lundi 1er décembre 2022. Au menu : présentation de la nouvelle PAC et conseils personnalisés. Une cinquantaine de personnes s’est déplacée.

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