<p>C&rsquo;est un particulier qui a donn&eacute; l&rsquo;alerte le 1er f&eacute;vrier 2022. Un Tadorne de Belon malade sur la plage de Saint-Jean-le-Thomas, dans la Manche, a &eacute;t&eacute; r&eacute;cup&eacute;r&eacute; par l&rsquo;Office fran&ccedil;ais de la biodiversit&eacute; (OFB) puis achemin&eacute; au laboratoire Labeo. Dans le cadre de la surveillance renforc&eacute;e mise en place actuellement dans le cadre du r&eacute;seau Sagir (r&eacute;seau de surveillance des maladies de la faune sauvage), un d&eacute;pistage du virus de l&rsquo;Influenza aviaire a &eacute;t&eacute; effectu&eacute;. Les r&eacute;sultats s&rsquo;av&egrave;rent positifs. Ils n&eacute;cessiteront d&rsquo;&ecirc;tre confirm&eacute;s par le laboratoire national de l&rsquo;Anses &agrave; Ploufragan. Cette contamination arrive un an apr&egrave;s que <a href="https://www.agriculteur-normand.com/influenza-aviaire-quatre-exploitations-sous-surveillance" target="_blank">des centaines de cadavres de b&eacute;casseaux maub&egrave;ches avaient &eacute;t&eacute; retrouv&eacute;s sur les plages entre Saint-Pair-sur-Mer et Saint-Jean-le-Thomas</a>.&nbsp; Cette saisonnalit&eacute; de l&rsquo;influenza aviaire dans la baie du mont Saint-Michel est due &agrave; l&rsquo;arriv&eacute;e, &agrave; cette &eacute;poque, d&rsquo;oiseaux migrateurs qui peuvent &ecirc;tre porteurs du virus.</p>

<h3>Une zone de contr&ocirc;le l&agrave; o&ugrave; a &eacute;t&eacute; trouv&eacute; l'oiseau mort</h3>

<p>Compte tenu du contexte national de circulation du virus de l&rsquo;Influenza aviaire hautement pathog&egrave;ne chez les oiseaux de la faune sauvage ou en &eacute;levages, avec la d&eacute;tection r&eacute;cente de foyers dans des basses-cours en Seine-Maritime et en Mayenne notamment, Fr&eacute;d&eacute;ric P&eacute;rissat, pr&eacute;fet de la Manche, a d&eacute;cid&eacute;&nbsp; de prendre un arr&ecirc;t&eacute; d&eacute;finissant une zone de contr&ocirc;le temporaire autour de la zone de d&eacute;couverte de l&rsquo;oiseau malade.</p>

<h3>5 km &agrave; la ronde autour de Saint-Jean-le-Thomas</h3>

<p>Cette zone couvre les parties des territoires des communes de Saint-Jean-le-Thomas, Bacilly, Jullouville, Carolles, Champeaux, Dragey-Ronthon, Gen&ecirc;ts et Sartilly-Baie-Bocage situ&eacute;es dans un rayon de 5 km autour de la plage de Saint- Jean-le-Thomas. Dans cette zone, <strong>&laquo; toutes les volailles et autres oiseaux captifs doivent &ecirc;tre strictement maintenus en claustration afin d&rsquo;&eacute;viter tout contact potentiel avec les oiseaux de la faune sauvage &raquo;,</strong> indique le pr&eacute;fet. <strong>&laquo; Toute apparition de signes cliniques &eacute;vocateurs d&rsquo;influenza aviaire (mortalit&eacute;...) doit &ecirc;tre imm&eacute;diatement signal&eacute;e &agrave; la direction d&eacute;partementale de la protection des populations (DDPP) par le d&eacute;tenteur ou a&#768; un v&eacute;t&eacute;rinaire &raquo;, </strong>poursuit-il. Les mouvements et ventes d&rsquo;oiseaux ou de volailles sont interdits sauf d&eacute;rogation d&eacute;livr&eacute;e par la DDPP et l&rsquo;introduction dans le milieu naturel de gibier &agrave; plumes est interdite de m&ecirc;me que le transport des appelants pour la chasse au gibier d&rsquo;eau.</p>

<h3>En France, le risque est "&eacute;lev&eacute;"</h3>

<p>A l&rsquo;&eacute;chelle nationale, vu le risque &laquo; &eacute;lev&eacute; &raquo; depuis le 5 novembre 2021, il est demand&eacute; de mettre &agrave; l&rsquo;abri des volailles des &eacute;levages commerciaux et la claustration ou mise sous filet des basses- cours, interdire l&rsquo;organisation des rassemblements d&rsquo;oiseaux, renforcer le transport pour l&rsquo;introduction dans le milieu naturel de gibiers &agrave; plumes et l&rsquo;utilisation d&rsquo;appelants et interdire les comp&eacute;titions de pigeons voyageurs jusqu&rsquo;au 31 mars. La vaccination est obligatoire dans les zoos pour les oiseaux ne pouvant &ecirc;tre confin&eacute;s ou prot&eacute;g&eacute;s sous filet.</p>

<h3>2,9 millions de volatiles abattus</h3>

<p>En Seine-Maritime, un premier cas a &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute; dans une basse-cour de Grainville-la-Teinturi&egrave;re, &agrave; une quinzaine de kilom&egrave;tres &agrave; l&rsquo;Est de F&eacute;camp. Le deuxi&egrave;me concerne un &eacute;levage de La Belli&egrave;re, &agrave; c&ocirc;t&eacute; de Forges-les-Eaux. Les volatiles ont &eacute;t&eacute; abattus les 4 et 5 f&eacute;vrier. Les exploitations ont &eacute;galement &eacute;t&eacute; <strong>&laquo; nettoy&eacute;es et d&eacute;sinfect&eacute;es &raquo;.</strong> Une zone de contr&ocirc;le temporaire a &eacute;t&eacute; d&eacute;finie sur 62 communes du pays de Caux. Depuis novembre 2021, 328 foyers de grippe aviaire ont &eacute;t&eacute; comptabilis&eacute;s. 2,9 millions de volatiles ont d&ucirc; &ecirc;tre abattus. L&rsquo;&eacute;pizootie a refait son apparition dans la m&eacute;tropole pour la cinqui&egrave;me fois.</p>



Le virus H5N1 sévit principalement dans le Sud-Ouest depuis le mois de novembre 2021. Le 5 février 2022, la préfecture de la Manche a annoncé un cas de contamination sur un Tadorne de Belon, à Saint-Jean-le-Thomas. En Seine-Maritime, ce même jour, ce sont deux cas qui ont été confirmés, l’un en élevage, l’autre dans une basse-cour.

Influenza aviaire : un cas dans la Manche et deux en Seine-Maritime

<div class="field_LQ5313C">
<p class="field_LQ5305C">La mise en application de la loi Egalim 2 ou loi Besson-Moreau va-t-elle redonner une dynamique&nbsp;au secteur de la viande bovine ? Cette th&eacute;matique a &eacute;t&eacute; le fil conducteur des d&eacute;bats qui ont eu lieu le 3 f&eacute;vrier dernier &agrave; Aurillac, &agrave; l&rsquo;occasion du Congr&egrave;s de la F&eacute;d&eacute;ration Nationale Bovine.</p>

<p class="field_LQ5305C"><em>&laquo;&nbsp;Jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent l&rsquo;&eacute;leveur &eacute;tait la principale variable d&rsquo;ajustement. Apr&egrave;s que tous les autres maillons se soient r&eacute;mun&eacute;r&eacute;s pour leur travail, on lui laissait ce qu&rsquo;il restait. Cette loi nous offre la possibilit&eacute; de rem&eacute;dier &agrave; ce mode de fonctionnement. &raquo; </em>soulignait un &eacute;leveur de Sa&ocirc;ne-et-Loire.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi :&nbsp;</strong><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/contractualisation-des-decennies-de-pratiques-remises-en-question" target="_blank">Contractualisation : des d&eacute;cennies de pratiques remises en question</a></div>

<p class="field_LQ5305C"><strong>Sous forme de discussion &agrave; b&acirc;tons rompus</strong>, les quelques 450 participants &agrave; ce congr&egrave;s se sont expliqu&eacute;s avec Julien Denormandie et Bruno Dufayet, pr&eacute;sident de la F&eacute;d&eacute;ration Nationale Bovine. Les &eacute;changes ont &eacute;t&eacute; courtois et constructifs avec un ministre &agrave; l&rsquo;&eacute;coute.</p>

<h3 class="field_LQ5307C">Enrayer la d&eacute;capitalisation</h3>

<p class="field_LQ5305C">Certes la fili&egrave;re bovine n&rsquo;est pas encore comparable &agrave; la fili&egrave;re ovine pour laquelle 60% de nos besoins sont import&eacute;s, mais elle en prend clairement la direction. Les signaux d&rsquo;alerte ont &eacute;t&eacute; maintes et maintes fois rappel&eacute;s&nbsp;: 650&nbsp;000 vaches (388&nbsp;000 allaitantes et 263&nbsp;000 laiti&egrave;res) en moins entre fin 2016 et fin 2021, un recul de 30% du nombre d&rsquo;&eacute;leveurs entre les deux derniers recensements, un revenu mensuel moyen de 800 &euro; en 2020 et 50% des &eacute;levages d&eacute;tenus par des &eacute;leveurs de plus de 55 ans.</p>

<p class="field_LQ5305C"><strong>L&rsquo;actuelle progression du prix des bovins finis</strong> devrait &ecirc;tre de nature &agrave; redonner du c&oelig;ur &agrave; l&rsquo;ouvrage, mais elle a lieu dans un contexte de flamb&eacute;e g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;e du prix des intrants. Laquelle incite -l&agrave; o&ugrave; c&rsquo;est encore agronomiquement possible- &agrave; donner priorit&eacute; aux cultures et non aux prairies plut&ocirc;t qu&rsquo;&agrave; mettre quelques g&eacute;nisses suppl&eacute;mentaires &agrave; la saillie.</p>

<h3 class="field_LQ5307C">Faire &eacute;voluer la situation</h3>

<p class="field_LQ5305C"><em>&laquo;&nbsp;Donc oui il faut faire aboutir cette loi. Oui c&rsquo;est un choc culturel. Oui il faut faire des papiers pour remplir ces contrats. Mais on ne peut pas rester &eacute;ternellement dans une posture de plainte en disant que tout va mal alors que cette loi nous donne la possibilit&eacute; de faire &eacute;voluer la situation.&nbsp;&raquo;</em> expliquait Bruno Dufayet qui pour autant ajoutait.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/nous-ne-voulons-plus-travailler-perte" target="_blank">Bruno Dufayet, pr&eacute;sident de la FNB : &laquo; Nous ne voulons plus travailler &agrave; perte &raquo;</a></div>

<p class="field_LQ5305C"><em>&laquo;&nbsp;On ne conseillera pas &agrave; des jeunes de s&rsquo;installer sans r&eacute;elles perspectives de meilleure r&eacute;mun&eacute;ration de leur travail. Ce serait malhonn&ecirc;te. Et ce discours on l&rsquo;assume totalement. Nous sommes &agrave; la crois&eacute;e des chemins. Soit demain il y a des prix suffisamment incitatifs pour maintenir des &eacute;leveurs sur le terrain et il restera de la viande bovine fran&ccedil;aise dans les rayons. Soit on aura de plus en plus besoin de l&rsquo;importation.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p class="field_LQ5305C">&nbsp;</p>

<p class="field_LQ5305C">&nbsp;</p>

<blockquote class="twitter-tweet">
<p dir="ltr" lang="fr" xml:lang="fr" xml:lang="fr">Mon coup de gueule du matin <a href="https://twitter.com/BrunoDufayet?ref_src=twsrc%5Etfw">@BrunoDufayet</a> <a href="https://twitter.com/EleveursBovins?ref_src=twsrc%5Etfw">@EleveursBovins</a> <a href="https://t.co/J4IhtrWb4V">pic.twitter.com/J4IhtrWb4V</a></p>
&mdash; C&eacute;dric (@agric15) <a href="https://twitter.com/agric15/status/1489483115437432834?ref_src=twsrc%5Etfw">February 4, 2022</a></blockquote>
<script async="" src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script><p class="field_LQ5305C">&nbsp;</p>

<p class="field_LQ5305C"><strong>La complexit&eacute; des contrats a &eacute;t&eacute; &eacute;voqu&eacute;e</strong>. Mais Julien Denormandie l&rsquo;a aussit&ocirc;t relativis&eacute;e. <em>&laquo;&nbsp;Si on est capable de g&eacute;rer et remplir une d&eacute;claration PAC, on est capable de g&eacute;rer et remplir un contrat&nbsp;!&nbsp;&raquo; </em>Pour autant, bien des participants &agrave; ce congr&egrave;s ont soulign&eacute;&nbsp;la n&eacute;cessit&eacute; de poursuivre les r&eacute;unions de vulgarisation &agrave; ce sujet. D&eacute;but f&eacute;vrier, quelques &eacute;leveurs avaient fait parvenir des propositions de contrats &agrave; leurs premiers acheteurs mais sans avoir de retours.</p>

<h3 class="field_LQ5307C">Appliquer Egalim 2 &agrave; tous les maillons</h3>

<p class="field_LQ5305C"><em>&laquo; Jusqu&rsquo;&agrave; maintenant, pas grand-chose n'a fonctionn&eacute; pour ramener du revenu aux &eacute;leveurs. Pourtant la fili&egrave;re viande est une fili&egrave;re qui gagne de l&rsquo;argent. Tout le monde gagne de l&rsquo;argent&hellip; sauf les &eacute;leveurs&nbsp;! Les distributeurs ont fait une ann&eacute;e 2020 exceptionnelle. Idem en 2021. M&ecirc;me chose pour les abatteurs avec de la viande sur pieds pas ch&egrave;re, en quantit&eacute;, et une consommation qui s&rsquo;est bien tenue&nbsp;!&nbsp;&raquo; </em>expliquait Philippe Auger, Pr&eacute;sident d&rsquo;Elvea France.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi </strong>: <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/elvea-france-eleveurs-osons" target="_blank">Elvea France : "Eleveurs, osons"</a></div>

<p class="field_LQ5305C">Et d&rsquo;ajouter <em>&laquo;&nbsp;Certains n&eacute;gociants m&rsquo;ont dit qu&rsquo;ils seraient d&rsquo;accord pour contractualiser et payer des animaux en phase avec nos co&ucirc;ts de production, mais &agrave; condition d&rsquo;avoir la certitude que cette contractualisation se poursuive jusqu&rsquo;au bout de la chaine, en incluant les transformateurs et surtout les distributeurs.&nbsp;&raquo;</em></p>

<h3 class="field_LQ5307C">Mener la guerre ensemble</h3>

<p class="field_LQ5305C">Face &agrave; ces propos r&eacute;it&eacute;r&eacute;s par nombre d&rsquo;&eacute;leveurs, Julien Denormandie a confirm&eacute; qu&rsquo;il n&rsquo;&eacute;tait pas question pour lui comme pour le gouvernement de c&eacute;der et de faire marche arri&egrave;re. <em>&laquo;&nbsp;La loi Egalim 2, ce n'est pas une baguette magique, c'est un outil pour aller au combat, celui des n&eacute;gociations commerciales... Il faut &ecirc;tre solidaire mais d'abord mener la guerre ensemble..."</em> Et ce combat a manifestement d&rsquo;abord lieu entre le maillon des industriels et celui de la grande distribution.</p>

<p class="field_LQ5305C">&nbsp;</p>

<p class="field_LQ5305C">&nbsp;</p>

<blockquote class="twitter-tweet">
<p dir="ltr" lang="fr" xml:lang="fr" xml:lang="fr">M&ecirc;me installer hors cadre familial la passion est sans faille tous les jours de la semaine &#128517;&#128525; il faut allier passion,&eacute;conomie , dans un syst&egrave;me viande on immobilise nos capitaux pendant 4 ans pour future vache &#128580;<a href="https://twitter.com/hashtag/charolaise?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#charolaise</a> <a href="https://twitter.com/InstitutElevage?ref_src=twsrc%5Etfw">@InstitutElevage</a> <a href="https://twitter.com/JeunesAgri?ref_src=twsrc%5Etfw">@JeunesAgri</a> <a href="https://t.co/bi3GRdQnxQ">pic.twitter.com/bi3GRdQnxQ</a></p>
&mdash; Thibaut50 (@ThibautAgri50) <a href="https://twitter.com/ThibautAgri50/status/1490298917744959491?ref_src=twsrc%5Etfw">February 6, 2022</a></blockquote>
<script async="" src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script><p class="field_LQ5305C">&nbsp;</p>

<p class="field_LQ5305C">M&ecirc;me si ces propos se voulaient rassurants, certains &eacute;leveurs restaient sceptiques sur la r&eacute;elle volont&eacute; de l&rsquo;Etat de faire appliquer cette loi aux principaux acteurs de l&rsquo;aval. <em>&laquo;&nbsp;Je suis inquiet de la petite musique du pouvoir d&rsquo;achat qui monte et que la grande distribution sait tr&egrave;s bien utiliser pour faire pression sur les gouvernements.&nbsp;&raquo;</em> soulignait Jean-Pierre Fleury, ancien pr&eacute;sident de la FNB.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/jai-envoye-mes-propositions-de-contrats-mes-negociants-et-vous" target="_blank">&laquo; J&rsquo;ai envoy&eacute; mes propositions de contrats &agrave; mes n&eacute;gociants. Et vous ? &raquo; </a></div>

<p class="field_LQ5305C">La proximit&eacute; des &eacute;lections pr&eacute;sidentielle est un facteur de crainte suppl&eacute;mentaire. Sans pr&eacute;sager de leur r&eacute;sultat, Julien Denormandie s&rsquo;est voulu rassurant sur la suite des &eacute;v&egrave;nements pour faire en sorte que la loi Egalim 2 soit bien respect&eacute;e. <em>&laquo;&nbsp;Maintenant il y a un combat qu&rsquo;il faut mener avec les outils qui nous sont donn&eacute;s.&nbsp;Il y a d&rsquo;abord la responsabilit&eacute; de la fili&egrave;re et de ses diff&eacute;rents maillons. Il y a ensuite la responsabilit&eacute; de l&rsquo;Etat qui doit &ecirc;tre intraitable vis-&agrave;-vis de ceux qui ne respectent pas la loi. Je ne veux rien laisser passer. Ce sera tol&eacute;rance z&eacute;ro.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p class="field_LQ5305C">Julien Denormandie a ensuite incit&eacute; les &eacute;leveurs et les organisations syndicales &agrave; transmettre via un courriel d&eacute;di&eacute; (signalement@agriculture.gouv.fr) les cas concrets de d&eacute;sob&eacute;issance caract&eacute;ris&eacute;e &agrave; la mise en application de cette loi.</p>


</div>



Le dernier congrès de la Fédération nationale bovine s’est focalisé sur la loi Egalim 2. Julien Denormandie a été invité à ne pas faiblir pour sa mise en application. Une loi qui ne doit pas se cantonner aux seuls éleveurs et à leurs premiers acheteurs mais concerner tous les maillons de la filière, jusqu’aux distributeurs.

La loi Egalim2 devra s’appliquer avec « zéro tolérance »

<p><strong>Les tonnages de femelles abattues baisseraient de 10 000 t&eacute;c en 2022</strong>, soit une baisse de -1,2 % selon l'Institut de l'Elevage.&nbsp;</p>

<p>Sur l'ann&eacute;e 2021, le rythme de la d&eacute;capitalisation du cheptel de vaches allaitantes avait acc&eacute;l&eacute;r&eacute; : il &eacute;tait pass&eacute; de -1,4 % fin 2020 &agrave; -2,8 % fin 2021. Pour 2022, <strong>la d&eacute;capitalisation devrait se poursuivre sur ce niveau &eacute;lev&eacute;</strong> d'apr&egrave;s les &eacute;conomistes de l'Institut de l'Elevage.<em> "Avec un rythme stable sur un cheptel en baisse, cela conduira &agrave; un ralentissement du nombre de r&eacute;formes allaitantes (-1,3 %). Les g&eacute;nisses de boucherie pourraient &ecirc;tre un peu plus nombreuses (+0,4 %)"</em>.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi :</strong><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/prospective-un-net-recul-du-cheptel-allaitant-se-profile-lhorizon-2030" target="_blank"> [Prospective] Un net recul du cheptel allaitant se profile &agrave; l&rsquo;horizon 2030</a></div>

<p>Pour les vaches laiti&egrave;res, le cheptel devrait poursuivre son mouvement &agrave; la baisse sur le m&ecirc;me rythme qui celui des ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes (-1,8 %), et le nombre de r&eacute;formes reculerait alors dans les m&ecirc;mes proportions.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi : </strong>[<a href="https://www.reussir.fr/lesmarches/previsions-2022-viande-bovine-nouvelle-baisse-de-la-production-francaise" target="_blank">Pr&eacute;visions 2022] Viande bovine : nouvelle baisse de la production fran&ccedil;aise</a></div>

<p><strong>Concernant les m&acirc;les</strong>, c'est surtout la <em>"baisse significative"</em> du nombre de jeunes bovins laitiers mis en place qui imprime la fili&egrave;re, et donne au bilan une pr&eacute;vision de&nbsp; -2 % sur 2022.<em> </em>Les sorties de jeunes bovins de type viande diminueront aussi par rapport &agrave; 2021 sur le premier semestre, mais seront quasi-stables sur le 2&egrave;me semestre<em> "gr&acirc;ce &agrave; des mises en place qui semblent retrouver du dynamisme depuis fin 2021."&nbsp; &nbsp; </em></p>

<p>La pr&eacute;vision de production de boeufs reste orient&eacute;e &agrave; la baisse comme les ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes, mais &agrave; un rythme ralenti (-1 % par rapport &agrave; 2021).</p>

<p>&nbsp;</p>

<p class="encadre"><strong>Moins de broutards &agrave; exporter </strong></p>

<p class="encadre">Les exportations de broutards baisseraient de 1% en 2022, soit de 12 000 t&ecirc;tes, du fait de la contraction des disponibilit&eacute;s selon les pr&eacute;visions<em> de</em> l'Institut de l'Elevage.</p>

<p class="encadre"><em>"La demande transalpine restera bien pr&eacute;sente dans un contexte de manque de disponibilit&eacute;s de bovins maigres&nbsp; sur le march&eacute; europ&eacute;en et de demande dynamique pour la viande de jeunes bovins abattus en Italie. Les importations espagnoles continueront de s'&eacute;roder, remplac&eacute;es par une demande toujours croissante en veaux laitiers. Les flux vers l'Alg&eacute;rie devraient rebondir au moins au 1er semestre si on en croit les d&eacute;cisions r&eacute;centes de l'Administration de ce pays."&nbsp; </em></p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi : </strong><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/lalgerie-rouvre-ses-portes-aux-broutards" target="_blank">L'Alg&eacute;rie rouvre ses portes aux broutards</a></div>

<p><strong>Lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/les-ventes-des-stations-devaluation-charolaises-de-la-marne-fete-ses-40-ans" target="_blank">Le calendrier des ventes des stations d'&eacute;valuation charolaises 2022</a>&nbsp;</p>



L’Institut de l’Élevage publie dans un communiqué du 20 janvier 2022 ses prévisions pour l'année 2022. C'est une nouvelle baisse qui se présente pour la production de viande bovine en France, estimée à -1,4 % par rapport à 2021.

La production de viande bovine poursuivra sa baisse en 2022

<p>Des prix et une marge brute qui rivalisent toujours difficilement avec ceux des autres c&eacute;r&eacute;ales, une forte variabilit&eacute; des rendements et de la qualit&eacute; en lien avec les ph&eacute;nom&egrave;nes climatiques toujours plus paroxystiques, une absence d&rsquo;incitation significative au niveau des politiques agricoles et des facteurs aggravants tels que la pression fonci&egrave;re ou le mitage&nbsp;: telles sont les menaces qui p&egrave;sent sur <strong>la fili&egrave;re bl&eacute; dur</strong>. R&eacute;sultat&nbsp;: les surfaces et la production ont &eacute;t&eacute; divis&eacute;es par deux au cours de la d&eacute;cennie &eacute;coul&eacute;e, affectant les quatre bassins de production, avec pour cons&eacute;quences une d&eacute;stabilisation des activit&eacute;s de collecte, de transformation et d&rsquo;exportation et un risque de marginalisation de la fili&egrave;re bl&eacute; dur.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/6/6/6/4336665-1-fre-FR/1ba3fbdd8e52-capture-d-e-cran-2022-02-08-a-12-12-47-png" alt="Diff&eacute;rentiels de marge brute entre bl&eacute;s durs et bl&eacute;s tendres (Source : Arvalis / FranceAgriMer)" height="486" width="1020" /><figcaption>Diff&eacute;rentiels de marge brute entre bl&eacute;s durs et bl&eacute;s tendres (Source : Arvalis / FranceAgriMer)</figcaption></figure>

</div>
<h2>Une d&eacute;marche &laquo;&nbsp;bl&eacute; dur premium&nbsp;&raquo;</h2><p>Ce constat avait &eacute;t&eacute; dress&eacute; au d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e 2021 par la fili&egrave;re &agrave; l&rsquo;occasion de sa 23<sup>&egrave;me</sup> Journ&eacute;e Fili&egrave;re Bl&eacute; dur. Un an et une &eacute;tude strat&eacute;gique plus tard (*), la fili&egrave;re vient d&rsquo;adopter un plan strat&eacute;gique destin&eacute; &agrave; enrayer son affaiblissement, mena&ccedil;ant la diversit&eacute; des assolements, l&rsquo;&eacute;conomie des territoires et la souverainet&eacute; alimentaire. Le plan entend donner la primaut&eacute; &agrave; la valeur plut&ocirc;t qu&rsquo;aux volumes, ce qui constitue un changement de paradigme pour la fili&egrave;re. Cette ambition va se mat&eacute;rialiser par la mise en &oelig;uvre d&rsquo;une d&eacute;marche &laquo;&nbsp;bl&eacute; dur premium&nbsp;&raquo;, valorisant la qualit&eacute; et la logistique &laquo;&nbsp;made in France&nbsp;&raquo;. Un cahier des charges sp&eacute;cifique sera &eacute;tabli pour orienter en amont les itin&eacute;raires culturaux tandis que les op&eacute;rateurs aval se chargeront d&rsquo;adapter leur process et de faire la promotion de la d&eacute;marche aupr&egrave;s des acheteurs.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>La France compte plus de 22 000 producteurs de bl&eacute; dur. En 2020, la production s&rsquo;est &eacute;tablie &agrave; 1,3 million de tonnes sur 252 000 hectares en 2020. Un tiers de la production de grains est utilis&eacute;e par la semoulerie fran&ccedil;aise, dont 14 % est export&eacute; sous forme de semoule. Deux tiers de la production de grains est export&eacute;e (vers l&rsquo;UE et les pays du Maghreb). L&rsquo;&eacute;cosyst&egrave;me industriel compte 5 usines de semouleries, 7 usines de p&acirc;tes et 4 sites de production de couscous. La France produit 258 000 tonnes de p&acirc;tes s&egrave;ches, dont 18 % export&eacute;es et 90 000 tonnes de couscous, dont 26 % export&eacute;es.</p>
</aside>
<h2>Contractualiser 50% de la production</h2><p>Pour s&eacute;curiser les agriculteurs, tant au plan technique que financier, la fili&egrave;re s&rsquo;est engag&eacute;e &agrave; <strong>contractualiser d&rsquo;ici &agrave; trois ans 50% de la production</strong>. Des contrats-type seront &eacute;labor&eacute;s et int&egrave;greront des indicateurs de co&ucirc;ts de production et des indicateurs de march&eacute;, lesquels font d&eacute;faut aujourd&rsquo;hui.</p><p>Pour r&eacute;pondre aux enjeux agronomiques et technologiques, la fili&egrave;re va se positionner sur les appels &agrave; projet qui seront lanc&eacute;s prochainement dans le cadre du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/877-5-millions-d-euros-pour-accelerer-la-3eme-revolution-agricole" target="_blank">Programme d&rsquo;investissements d&rsquo;avenir 4 (PIA4)</a>. Le groupe de travail ax&eacute; sur la g&eacute;n&eacute;tique va par ailleurs mettre au point les bases d&rsquo;un partenariat renouvel&eacute; et renforc&eacute; avec les s&eacute;lectionneurs et l&rsquo;Etat, afin de construire un ambitieux plan vari&eacute;tal r&eacute;pondant aux attentes des producteurs, des clients, des consommateurs et des citoyens.</p><p>Le quatri&egrave;me et dernier axe a vocation &agrave; renforcer la durabilit&eacute; du bl&eacute; dur face aux enjeux du changement climatique et de la pr&eacute;servation de l&rsquo;environnement et de la biodiversit&eacute;.</p><p>(*) &Eacute;tude conduite par le cabinet Ceresco et diligent&eacute;e Interc&eacute;r&eacute;ales, l&rsquo;AGPB, le Comit&eacute; fran&ccedil;ais de la semoule industrielle (CFSI), le Syndicat des industriels fabricants de p&acirc;tes alimentaires de France (SIFPAF)&nbsp;et FranceAgriMer</p>


La filière blé dur a adopté un plan stratégique privilégiant la valeur aux volumes. Elle vise une contractualisation à hauteur de 50% d’ici à trois ans et se veut proactive sur la génétique et les enjeux climatiques et environnementaux.

La filière blé dur fait le pari de la premiumisation

<h2>Pr&eacute;sentation</h2><table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td><ul><li><strong>Nom Pr&eacute;nom&nbsp;:</strong> Samuel Foubert.</li><li><strong>Localisation&nbsp;:</strong> Hauville, dans l'Eure (27).</li><li><strong>Statut&nbsp;:</strong> Double actif. Je suis chauffeur dans les travaux public et &eacute;leveur de brebis sur mon temps libre.</li><li><strong>Exploitation&nbsp;:</strong> En nom propre.</li><li><strong>Production&nbsp;:</strong> Brebis (viande).</li><li><strong>Taille du troupeau&nbsp;:</strong> 60.</li><li><strong>Commercialisation&nbsp;:</strong> Vente directe de caissettes aux particuliers. L'abattage, la d&eacute;coupe et la mise sous vide se font &agrave; l'abattoir.</li><li>Co-cr&eacute;ateur et administrateur du groupe Facebook <a href="https://www.facebook.com/groups/4045301512153224" target="_blank" class="external text">Ovins des plaines, p&acirc;turage des couverts et des c&eacute;r&eacute;ales</a>.</li></ul></td></tr></tbody></table><h2>Motivations</h2><p>Je vis dans une r&eacute;gion c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re, il y a donc beaucoup de couverts v&eacute;g&eacute;taux disponibles. Ne voyant pas l'int&eacute;r&ecirc;t d'enfermer mes brebis, j'ai pris le parti de choisir une race rustique et de les &eacute;lever en plein air toute l'ann&eacute;e. Cette fa&ccedil;on de faire m'&eacute;pargne beaucoup de temps et m'&eacute;vite pas mal de frais. Je suis double actif et d&egrave;s ma journ&eacute;e de travail termin&eacute;e, je m'occupe des b&ecirc;tes. Mon troupeau &eacute;tant quasi-autonome, j'arrive &agrave; concilier ces 2 activit&eacute;s. A terme, si le revenu le permet, je souhaite me consacrer &agrave; 100% &agrave; mon activit&eacute; d'&eacute;leveur.</p><h2>&Eacute;tapes de mise en place</h2><p>Pr&eacute;c&eacute;demment j'&eacute;levais des ch&egrave;vres, mais comme ce n'&eacute;tait pas une activit&eacute; suffisamment rentable (je ne me situe pas dans une r&eacute;gion d'amateurs de viande de ch&egrave;vre et je ne produisais pas de lait), j'ai bascul&eacute; en 2017 vers l'&eacute;levage de brebis. J'ai conserv&eacute; quelques ch&egrave;vres qui me permettent de d&eacute;broussailler les terres sur lesquelles je vais faire p&acirc;turer mes brebis.</p><p>En 2017, j'ai commenc&eacute; avec 30 b&ecirc;tes et cette ann&eacute;e (2021) j'en &eacute;l&egrave;ve 60. Comme je me situe dans une r&eacute;gion c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re, il y a beaucoup de&nbsp;<a href="https://wiki.tripleperformance.fr/wiki/Couverts_v%C3%A9g%C3%A9taux" target="_blank" title="Couverts v&eacute;g&eacute;taux">couverts v&eacute;g&eacute;taux</a>&nbsp;&agrave; disposition, j'ai donc d&eacute;cid&eacute; de faire p&acirc;turer mes brebis toute l'ann&eacute;e en ext&eacute;rieur.</p><p>Au printemps 2021, j'ai test&eacute; le p&acirc;turage des&nbsp;<a href="https://wiki.tripleperformance.fr/wiki/Bl%C3%A9" target="_blank" title="Bl&eacute;">bl&eacute;s</a>&nbsp;chez un voisin c&eacute;r&eacute;alier, en vue de les&nbsp;<a href="https://wiki.tripleperformance.fr/wiki/Faire_d%C3%A9primer_ses_c%C3%A9r%C3%A9ales_par_des_animaux" target="_blank" title="Faire d&eacute;primer ses c&eacute;r&eacute;ales par des animaux">d&eacute;primer</a>. Au vu des tr&egrave;s bons r&eacute;sultats, je pr&eacute;vois d'&eacute;largir cette m&eacute;thode avec d'autres c&eacute;r&eacute;aliers et sur d'autres cultures, tel que le&nbsp;<a href="https://wiki.tripleperformance.fr/wiki/Lin" target="_blank" title="Lin">lin</a>, &agrave; titre exp&eacute;rimental.</p><h2>Choix de la race ovine</h2><p>Mes b&ecirc;tes passant 100% de leur temps en ext&eacute;rieur, j'ai d&ucirc; m'orienter vers une race rustique. Mon choix s'est port&eacute; sur la race&nbsp;<a href="https://www.racesdefrance.fr/races/98-les-races-ovines/les-races-ovines-en-conservation/145-race-ovine-roussin-de-la-hague" target="_blank">Roussin de la Hague</a>&nbsp;qui pr&eacute;sente l'avantage d'&ecirc;tre une race d'herbage bien adapt&eacute;e aux pluies et au vent et qui est peu exigeante, tirant bien parti des zones pauvres comme des riches p&acirc;turages. C'est une brebis tr&egrave;s facile &agrave; mener, calme, demandant peu de soins et une alimentation mod&eacute;r&eacute;e.</p><p>Il est important de choisir des brebis qui sont habitu&eacute;es au plein air et qui ont des pattes solides car en cas de terrain tr&egrave;s humides, elles peuvent s'enfoncer jusqu'au genou et &ccedil;a peut engendrer des boiteries si les pattes sont trop fragiles.</p><h2>Le p&acirc;turage</h2><p>N'ayant pas suffisamment de terre pour garder mes brebis toute l'ann&eacute;e sur la ferme et ne souhaitant ni les enfermer, ni les nourrir avec des granul&eacute;s, je dois leur trouver des terres &agrave; p&acirc;turer dans mon entourage plus ou moins proche.</p><p>Gr&acirc;ce au p&acirc;turage chez des agriculteurs qu'ils soient c&eacute;r&eacute;aliers ou arboriculteurs, j'arrive &agrave; nourrir mes brebis toute l'ann&eacute;e en proc&eacute;dant &agrave; ce bon &eacute;change de proc&eacute;d&eacute;s&nbsp;: entretien des parcelles contre nourriture.</p><h2>En grandes cultures</h2><h3>Les couverts v&eacute;g&eacute;taux</h3><p>De l'automne jusqu&rsquo;&agrave; fin janvier d&eacute;but f&eacute;vrier. Le p&acirc;turage des couverts v&eacute;g&eacute;taux repr&eacute;sente la plus grande source d'alimentation du troupeau. J'ai actuellement 30 ha &agrave; disposition chez un c&eacute;r&eacute;alier et c'est beaucoup pour 60 b&ecirc;tes, elles n'arriveront probablement pas &agrave; tout manger.</p><p>Gr&acirc;ce au syst&egrave;me de cl&ocirc;turage embarqu&eacute; sur mon quad, en 1h les paddocks sont d&eacute;limit&eacute;s.</p><h3>Le bl&eacute;</h3><p>En f&eacute;vrier 2021, j'ai test&eacute; chez un voisin c&eacute;r&eacute;alier le d&eacute;primage du bl&eacute;. Et je dois avouer qu'au lendemain matin de la 1&egrave;re journ&eacute;e, quand j'y suis retourn&eacute; c'est moi qui &eacute;tait d&eacute;prim&eacute;! Il a plu 13mm pendant la nuit, si bien qu'au matin la parcelle &eacute;tait un champ de boue, on ne voyait plus le bl&eacute;. J'ai alors appel&eacute; mon voisin qui m'a tout de suite rassur&eacute; en me disant que le bl&eacute; allait repartir. Au final c'est sur cette parcelle que les bl&eacute;s ont &eacute;t&eacute; les plus beaux et les moins sales&nbsp;! Il ne faut donc pas avoir peur du 1er coup d'&oelig;il.</p><p>Le&nbsp;rendement a &eacute;t&eacute; moins bon&nbsp;que sur ses parcelles non p&acirc;tur&eacute;es,&nbsp;mais sa marge a &eacute;t&eacute; meilleure&nbsp;car il n'a pas eu &agrave; d&eacute;sherber car les adventices sont pr&eacute;lev&eacute;es par les brebis, ni &agrave; faire un passage d'insecticide et de fongicide car les feuilles atteintes sont supprim&eacute;es. Il a juste fait un passage de lisier et un d&rsquo;azote.&nbsp;Son objectif de supprimer les phytos en vue de passer en bio est atteint.</p><p><a href="https://wiki.tripleperformance.fr/wiki/Elever_des_ovins_en_plein_air_et_sans_terre" target="_blank">Lire la suite de l&rsquo;article sur Triple Performance</a></p>


Samuel Foubert a fait le choix d'élever ses brebis en plein air pour des raisons d'optimisation de son temps et de ses ressources mais également pour le bien-être de ses bêtes. Il pratique alors le pâturage des couverts végétaux et du blé chez des céréaliers.

[Retour d'expérience] Elever des ovins en plein air et sans terre

<p><strong>Quelles sont les nouveaut&eacute;s de ce Salon international de l&rsquo;agriculture&nbsp;?</strong></p><p style="text-align:center;"><a href="https://www.solaal.org/wp-content/uploads/2022/02/PORTRAIT_Valerie_Zoom-Copie.jpg"></a></p><p>Si j&rsquo;ose dire, la premi&egrave;re nouveaut&eacute;&nbsp;par rapport &agrave; 2021, c&rsquo;est que le salon va se tenir&nbsp;et nous nous en r&eacute;jouissons !</p><p>Cette &eacute;dition pr&eacute;sentera des nouveaut&eacute;s et des d&eacute;veloppements, parmi lesquels, les nouvelles technologies, l&rsquo;agriculture non nourrici&egrave;re et non alimentaire ou un focus sur les m&eacute;tiers et la formation.</p><p>La mise en avant des nouvelles technologies se traduit par l&rsquo;agrandissement de l&rsquo;espace AGRI 4.0 compos&eacute; de plus de 70 de start-ups et entreprises innovantes labellis&eacute;es &laquo;&nbsp;French agritech&nbsp;&raquo;, le pendant du label Frenchtech pour l&rsquo;agriculture. Il s&rsquo;agit des services et mat&eacute;riels &agrave; destination des agriculteurs (&eacute;change d&rsquo;informations sur les parcelles, capture de donn&eacute;es avec drones etc.). Pour la premi&egrave;re fois, nous accueillons des startups sp&eacute;cialis&eacute;es en l&rsquo;intelligence artificielle.</p><p style="text-align:center;"><a href="https://www.solaal.org/wp-content/uploads/2022/02/LOGOS-SIA2022-HORIZONTAL-DATES-FR.png"></a></p><p>Quant &agrave; l&rsquo;agriculture non nourrici&egrave;re et non alimentaire, nous proposons au public de concr&eacute;tiser la fa&ccedil;on dont les produits biosourc&eacute;s, c&rsquo;est-&agrave;-dire r&eacute;alis&eacute;s &agrave; partir de mati&egrave;res agricoles, font partie maintenant de notre quotidien. Nous mettons en place une maison de 120m&sup2; dans laquelle on peut se promener et d&eacute;couvrir les produits biosourc&eacute;s de chaque pi&egrave;ce : cosm&eacute;tiques v&eacute;g&eacute;taux, lunettes en r&eacute;sine &agrave; base de coquilles d&rsquo;hu&icirc;tres, peintures &agrave; base d&rsquo;algues etc. C&rsquo;est un espace extr&ecirc;mement p&eacute;dagogique, que nous avons pu r&eacute;aliser gr&acirc;ce aux contributions de nos partenaires l&rsquo;ADEME, l&rsquo;ACV (Association Chimie du V&eacute;g&eacute;tal), Groupama et CELC (Collective Europ&eacute;enne du Lin et du Chanvre). Il permettra au public de se rendre compte de l&rsquo;apport de la fili&egrave;re agricole fran&ccedil;aise &agrave; ce secteur.</p><p><strong>Pouvez-vous nous d&eacute;tailler le th&egrave;me retenu&nbsp;?</strong></p><p>Les r&eacute;centes crises ont mis en &eacute;vidence une agriculture battante. Les consommateurs sont de plus en plus attentifs &agrave; la qualit&eacute; de leur alimentation, ont (re)d&eacute;couvert le r&ocirc;le essentiel des agriculteurs et de leur travail au quotidien. L&rsquo;enjeu est plus que jamais de construire un avenir en commun. Le Salon international de l&rsquo;agriculture, acteur de transformation &agrave; venir, affirme son r&ocirc;le de lieu de rencontres, d&rsquo;&eacute;changes et d&rsquo;innovation. C&rsquo;est pourquoi le th&egrave;me retenu rassemble ces points de vue&nbsp;: &laquo;&nbsp;L&rsquo;agriculture, notre quotidien, votre avenir&nbsp;&raquo;.</p><p style="text-align:center;"><a href="https://www.solaal.org/wp-content/uploads/2022/02/SIA22_LOGO_RETROU_COUL_HORIZ_SIMPLE_CMJN.png"></a></p><p>Le SIA place &eacute;galement son &eacute;dition 2022 sous le signe des retrouvailles et des responsabilit&eacute;s collectives, compte tenu du fait qu&rsquo;il se tiendra dans le respect par chacun, visiteur, exposant, des consignes sanitaires.</p><p><strong>Quels sont vos engagements en mati&egrave;re de solidarit&eacute; et de lutte contre le gaspillage alimentaire&nbsp;?</strong></p><p>Nos engagements en la mati&egrave;re s&rsquo;illustrent tout d&rsquo;abord par la mobilisation des exposants aux dons &agrave; destination des Banques Alimentaires, avec lesquelles nous sommes en partenariat. Chaque &eacute;dition nous permet de donner plus, gr&acirc;ce &agrave; eux. Nous accompagnons &eacute;galement SOLAAL depuis ses d&eacute;buts en soutenant notamment son activit&eacute; et ses &eacute;v&eacute;nements de mobilisation, dont le &laquo;&nbsp;Challenge de la solidarit&eacute;&nbsp;&raquo; qui recense et met en avant les dons r&eacute;alis&eacute;s en France pendant la p&eacute;riode du SIA. Le Salon est effectivement l&rsquo;endroit id&eacute;al pour mettre en avant la g&eacute;n&eacute;rosit&eacute; des agriculteurs de toute la France, comme s&rsquo;y emploie SOLAAL avec efficacit&eacute;.</p><p>Ces deux partenariats s&rsquo;inscrivent plus largement dans notre d&eacute;marche RSE, qui depuis trois &eacute;ditions, inclut notamment une accessibilit&eacute; PMR, la recyclabilit&eacute; (gobelets r&eacute;utilisables propos&eacute;s aux exposants) et le tri des d&eacute;chets (Comexposium est signataire de la charte d&rsquo;engagement QUITRI, port&eacute;e par CITEO).</p><p>&nbsp;</p>


« Le challenge de la solidarité », organisé par SOLAAL, met en avant les dons réalisés en France pendant le SIA

Interview de Valérie Leroy, directrice du SIA

<p><strong>Florette Food Service</strong> (groupe Agrial) a r&eacute;cemment lanc&eacute; deux nouveaux m&eacute;langes de salades pour son client <strong>McDonald&rsquo;s France</strong>. Ces mix pr&eacute;sentent deux particularit&eacute;s. D&rsquo;une part, <strong>ils suivent le cours des saisons avec un m&eacute;lange &laquo;&nbsp;hiver &laquo;&nbsp;et un &laquo;&nbsp;&eacute;t&eacute;&nbsp;&raquo;</strong>. D&rsquo;autre part,<strong> l&rsquo;approvisionnement est assur&eacute; &agrave; 100% par des producteurs fran&ccedil;ais tout au long de l&rsquo;ann&eacute;e</strong>. Ces nouveaux m&eacute;langes de salades sont propos&eacute;s dans toutes les salades repas du SaladBar et, depuis le 23 novembre dans les &laquo; P&rsquo;tites Salades &raquo; d&rsquo;accompagnement de McDonald&rsquo;s France.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/mccain-revalorise-ses-prix-de-contrats-avec-le-gappi-de-20-et-lance-les-contrats-agriculture-de" target="_blank">McCain revalorise ses prix de contrats avec le Gappi de 20 % et lance les contrats Agriculture de r&eacute;g&eacute;n&eacute;ration</a></div>

<h3>Des marqueurs de saison</h3>

<p>Les deux m&eacute;langes ont une base commune&nbsp;: <strong>batavia, multifeuille laitue rouge et jeunes pousses rouges</strong>. Les marqueurs de saison sont <strong>pour le mix hivernal, la m&acirc;che, et pour celui estival, la roquette</strong>. Il faut noter l&rsquo;usage d&rsquo;un type de salade peu pr&eacute;sent sur le march&eacute; fran&ccedil;ais (aussi bien en GMS, qu&rsquo;en Food Service) :<strong> la multifeuille laitue rouge</strong>. &laquo;&nbsp;<em>Elle est encore marginale alors qu&rsquo;elle offre des caract&egrave;res premium</em> , souligne <strong>S&eacute;bastien Tripon, Directeur achats et amont de Florette Food Service</strong>, <em>sa petite feuille, color&eacute;e &agrave; 100%, et sa saveur douce et l&eacute;g&egrave;rement sucr&eacute;e, r&eacute;pondent parfaitement aux attentes actuelles et au go&ucirc;t des consommateurs fran&ccedil;ais&nbsp;</em>&raquo;. Les pr&eacute;c&eacute;dents m&eacute;langes de salades de McDonald&rsquo;s France &eacute;taient vendus depuis dix ans.&nbsp;: &laquo; <em>Nous esp&eacute;rons bien s&ucirc;r que ces deux nouveaux m&eacute;langes dureront aussi le plus longtemps possible</em>, rel&egrave;ve S&eacute;bastien Tripon, <em>d&rsquo;autant plus qu&rsquo;il existe des possibilit&eacute; de varier le mix selon les attentes de go&ucirc;t et les disponibilit&eacute;s</em>&nbsp;&raquo;.</p>

<h3>Approvisionnement hexagonal</h3>

<p>Sur la p&eacute;riode hivernale, Florette Food Service s&rsquo;approvisionne aupr&egrave;s de 2 bassins : essentiellement dans le <strong>Roussillon </strong>et en <strong>Pays de Loire</strong> aupr&egrave;s de 17 agriculteurs (9 producteurs en Roussillon et 8 en Pays de Loire). Sur la p&eacute;riode estivale, la soci&eacute;t&eacute; s&rsquo;approvisionne notamment aupr&egrave;s de 2 bassins : <strong>Normandie </strong>et Pays de Loire, soit 26 agriculteurs au total (18 producteurs en Normandie et 8 en Pays de Loire).</p>

<p>Florette Food Service a travaill&eacute; sur le long terme avec ses producteurs partenaires pour parvenir &agrave; la mise en place de ces nouveaux m&eacute;langes. &laquo;&nbsp;A<em>vec la multifeuille laitue rouge, nous &nbsp;renfor&ccedil;ons notre lien avec les producteurs au-del&agrave; des vari&eacute;t&eacute;s traditionnellement produites. Il s&rsquo;agit d&rsquo;une diversification de culture pour eux qi doit se traduire par une valorisation. Notre contrat avec eux leur assure un d&eacute;bouch&eacute; . <strong>Nous parlons ici de 2500 t de salades au global, ce n&rsquo;est pas neutre</strong>&nbsp;</em>&raquo; explique S&eacute;bastien Tripon.&nbsp;</p>

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Le restaurateur rapide propose deux mix de salades, un l’été et un l’hiver, avec un approvisionnement entièrement français, développés par Florette Food Service.

Florette Food Service saisonnalise les salades de McDonald’s

<h2>Le PCAE V&eacute;g&eacute;tal, c&rsquo;est quoi&nbsp;?</h2><p>L&rsquo;objectif du Plan de comp&eacute;titivit&eacute; et d&rsquo;adaptation des exploitations agricoles (PCAE) est d&rsquo;aider les agriculteurs &agrave; investir pour am&eacute;liorer leurs r&eacute;sultats, les conditions de travail, l&rsquo;environnement (qualit&eacute; de l&rsquo;eau, de l&rsquo;air et des sols), etc. Le PCAE v&eacute;g&eacute;tal concerne plus sp&eacute;cifiquement les grandes cultures, les prairies et le v&eacute;g&eacute;tal sp&eacute;cialis&eacute; tels que le maraichage, l&rsquo;arboriculture, etc.</p><h2>Le PCAE V&eacute;g&eacute;tal, pour qui ?</h2><p>Les agriculteurs, les soci&eacute;t&eacute;s, les CUMA et les &eacute;tablissements qui exercent une activit&eacute; agricole sont &eacute;ligibles. Le porteur de projet doit avoir entre 18 et 62 ans, &ecirc;tre de nationalit&eacute; fran&ccedil;aise ou ressortissant de l&rsquo;union europ&eacute;enne et avoir son si&egrave;ge d&rsquo;exploitation en Pays de la Loire.</p><h2>Quels sont les montants plancher et plafonds&nbsp;?</h2><p>Le montant plancher des d&eacute;penses &eacute;ligibles est de 5&nbsp;000&euro;. Les d&eacute;penses &eacute;ligibles sont plafonn&eacute;es &agrave; 80&nbsp;000&euro; (certains investissements ont un montant plafond inf&eacute;rieur). Il est possible de d&eacute;poser 2 dossiers de demande sur la p&eacute;riode 2021-2022. Le plafond global sera de 150&nbsp;000&euro;.</p><h2>Quels sont les taux d&rsquo;aides&nbsp;?</h2><p>Le taux d&rsquo;aides de base est de 30%. Les investissements pour l&rsquo;am&eacute;lioration de la performance environnementale ont un taux de 40%. Une bonification &lsquo;jeune agriculteur&rsquo; augmente le taux d&rsquo;aides de 10% ou au prorata des parts sociales d&eacute;tenues par le jeune dans la soci&eacute;t&eacute;.</p><h2>Comment sont s&eacute;lectionn&eacute;s les projets&nbsp;PCAE V&eacute;g&eacute;tal ?</h2><p>En compl&eacute;ment du respect des crit&egrave;res cit&eacute;s pr&eacute;c&eacute;demment, le projet doit cumuler un minimum de 50 points pour &ecirc;tre s&eacute;lectionn&eacute;.</p><p><u>Quelques exemples&nbsp;:</u></p><p>la pr&eacute;sence d&rsquo;un JA dans l&rsquo;exploitation apporte 50 points.</p><p>Le projet concerne une ma&icirc;trise de la production &eacute;nerg&eacute;tique&nbsp;: 90 points</p><p>Mat&eacute;riel sp&eacute;cifique aux fili&egrave;res&nbsp;: 30 points</p><p>Certaines cat&eacute;gories sont cumulables.</p><p>Les engagements du porteur de projet&nbsp;:</p><p>Au d&eacute;p&ocirc;t de la demande d&rsquo;aide, le porteur de projet s&rsquo;engage &agrave;&nbsp;:</p><p>R&eacute;aliser un autodiagnostic de son exploitation</p><p>R&eacute;aliser une formation dans l&rsquo;agro-&eacute;cologie, la multi performance ou l&rsquo;agriculture biologique</p><p>Fournir plusieurs devis non sign&eacute;s pour les investissements nouvellement &eacute;ligibles si sup&eacute;rieurs &agrave; 2 000 &euro; HT</p><p>Poursuivre son activit&eacute; agricole pendant au moins 5 ans &agrave; partir de la date du paiement final</p><p>L&rsquo;ensemble des documents est disponible&nbsp;<a href="https://www.paysdelaloire.fr/les-aides/feader-appel-projets-pcae-vegetal" target="_blank">ICI</a>.</p>


Le premier appel à projet du PCAE Végétal 2022 est ouvert jusqu’au 1er mars 2022.

PCAE Végétal : nouvel appel à projet jusqu’au 1er mars 2022

<p>L&rsquo;<strong>Observatoire du CSO Italie</strong>, &eacute;tabli &agrave; partir des donn&eacute;es de<strong> GFK</strong>, souligne qu&rsquo;en 2021, <strong>les ventes de fraises dans la p&eacute;ninsule italienne a renou&eacute; avec la croissance (+4% et plus de 93&nbsp;000 t)</strong>, apr&egrave;s une ann&eacute;e 2020 o&ugrave; la performance &eacute;tait inf&eacute;rieure &agrave; la moyenne des trois ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes.</p>

<h3>Plus des trois quarts des ventes en GMS</h3>

<p>L&rsquo;Observatoire met en &eacute;vidence l&rsquo;essor de la<strong> grande distribution, qui absorbe 79% des volumes vendus, soit 73 000 t</strong>. L&rsquo;ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente, elle repr&eacute;sentait 77%. C&rsquo;est <strong>le format supermarch&eacute; qui pr&eacute;domine, s&rsquo;arrogeant 45% des ventes</strong>.&nbsp; En revanche, <strong>seulement 10% des ventes s&rsquo;effectuent en hypermarch&eacute;s</strong>. Le hard-discount totalisent 21% des achats de fraises, soit environ 20 000 t, alors que les sup&eacute;rettes gardent la part congrue avec seulement 2%. Le commerce traditionnel (primeurs, march&eacute;s) centralise 9% des volumes.</p>

<h3>Une hausse des prix importante</h3>

<p><strong>L&rsquo;observatoire du CSO Italie souligne une hausse des prix de 5% en moyenne pour atteindre 4,20&euro; le kilo, des niveaux jamais atteints auparavant</strong>. Elle affecte presque tous les canaux de distribution : + 7% pour les hypermarch&eacute;s ( 4,14 &euro; / kg), + 6% pour les supermarch&eacute;s (4,49 &euro; / kg), +5% pour les sup&eacute;rettes ( 4,27 &euro;/kg ). <strong>La tendance haussi&egrave;re est aussi rencontr&eacute;e dans le commerce traditionnel : l&rsquo;Observatoire enregistre une hausse de 10%, &agrave; 4,35 &euro;/kg, chez les primeurs et de 3% (4,23 &euro;/kg) pour les march&eacute;s de plein vent.</strong> Seul, le hard discount affiche une baisse de 1% de ses prix avec 3,47 &euro;/kg.&nbsp;&nbsp;</p>

<h3>La consommation italienne de fraises en baisse</h3>

<p>Dans la p&eacute;riode mars-juin, pendant laquelle plus de 90% des volumes sont &eacute;coul&eacute;s, <strong>les familles italiennes ont achet&eacute; en moyenne 700 g de fraises, &agrave; chaque fois qu&rsquo;elles effectuent leurs courses</strong>. C&rsquo;est 200 gr de moins qu&rsquo;en 2020. La tendance baissi&egrave;re est confirm&eacute;e : par rapport &agrave; la moyenne 2016-2019, les Italiens ont r&eacute;duit de 300 gr leurs achats de fraises. Par ailleurs, il est aussi not&eacute; <strong>une augmentation des quantit&eacute;s emball&eacute;es par rapport au vrac</strong>.</p>



L’Observatoire CSO Italie montre une reprise des ventes de fraises en 2021, mais aussi une très importante augmentation des prix.

Italie : la majorité des ventes de fraises s’effectue en supermarché

<div>
<p>Suite &agrave; l&rsquo;&eacute;pisode exceptionnel d&rsquo;avril&nbsp;2021, qui s&rsquo;est caract&eacute;ris&eacute; dans le secteur par des pointes &agrave; -7&nbsp;&deg;C, la Chambre d&rsquo;agriculture et le Syndicat des fruits de Savoie ont organis&eacute; une journ&eacute;e technique d&rsquo;information et d&rsquo;&eacute;change sur le gel en&nbsp;novembre dernier aupr&egrave;s d&rsquo;une cinquantaine de producteurs. Plusieurs mat&eacute;riels &eacute;taient en d&eacute;monstration. Nicolas Drouzy, technicien fruits de la Chambre d&rsquo;agriculture Savoie Mont-Blanc a list&eacute; <strong>la panoplie des moyens de lutte antigel disponibles sur le march&eacute; en pr&eacute;sentant les avantages/inconv&eacute;nients</strong> et les choix &agrave; faire en fonction de la disponibilit&eacute; d&rsquo;une ressource en eau, de la fr&eacute;quence et de l&rsquo;intensit&eacute; des al&eacute;as et des caract&eacute;ristiques topographiques de la parcelle.</p>

<div class="lireaussi"><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/gel-tous-les-potentiels-de-production-sont-orientes-a-la-baisse">Gel : tous les potentiels de production de fruits d'&eacute;t&eacute; sont orient&eacute;s &agrave; la baisse</a></div>

<p>Ainsi, par temps clair et en absence de vent, on peut obtenir artificiellement un brassage de l&rsquo;air en utilisant des tours &agrave; vent ou lorsque les surfaces &agrave; prot&eacute;ger sont importantes par des survols de verger en h&eacute;licopt&egrave;re. <strong>Des brise-vent fixes comme des hautes haies en amont des plantations peuvent aussi r&eacute;duire naturellement la force des courants d&rsquo;air catabatiques.</strong> Plus largement diffus&eacute;es en verger de fruits &agrave; noyau, des chaufferettes ou des bougies de paraffine peuvent aussi &ecirc;tre install&eacute;es tous les dix m&egrave;tres environ, un rang sur deux, pour r&eacute;chauffer l&rsquo;air ambiant.</p>

<h3>G&eacute;n&eacute;rer de la n&eacute;bulosit&eacute;</h3>

<p>Pour limiter les pertes de chaleur par rayonnement, il est &eacute;galement possible de g&eacute;n&eacute;rer de la n&eacute;bulosit&eacute; en cr&eacute;ant un brouillard artificiel. Il est alors indispensable que les particules en suspension constituant le brouillard aient une taille sup&eacute;rieure ou &eacute;gale &agrave; la longueur d&rsquo;onde des infrarouges pour absorber le rayonnement terrestre. Des n&eacute;bulisateurs &agrave; glyc&eacute;rine v&eacute;g&eacute;tale comme le Viti-Protect de Pulsfrog, permettent d&rsquo;obtenir <strong>un &eacute;pais d&eacute;p&ocirc;t de brouillard inerte.</strong> V&eacute;ritable chaudi&egrave;re &agrave; biomasse embarqu&eacute;e, le Fog Dragon est un outil tract&eacute; qui peut de son c&ocirc;t&eacute;, &agrave; partir de combustible (bois, foin ou paille) humidifi&eacute; avec de l&rsquo;eau vaporis&eacute;e, pulser &agrave; la fois de la chaleur et de la fum&eacute;e.</p>

<h3>Syst&egrave;me d'alerte m&eacute;t&eacute;o</h3>

<p>Si l&rsquo;eau est disponible sur l&rsquo;exploitation (besoin minimum de 40&nbsp;m<sup>3</sup>/h/ha) et que le parcellaire s&rsquo;y pr&ecirc;te, les arboriculteurs utilisent la technique de l&rsquo;aspersion. Il s&rsquo;agit d&rsquo;un investissement lourd (10 000&nbsp;&agrave; 12 000&#8239;euros/ha pour l&rsquo;&eacute;quipement complet) &agrave; raisonner sur la vie compl&egrave;te du verger mais qui est souvent rentabilis&eacute; d&egrave;s la premi&egrave;re r&eacute;colte sauv&eacute;e et qui peut servir l&rsquo;&eacute;t&eacute; pour l&rsquo;irrigation, selon l&rsquo;entreprise qui pr&eacute;sentait le mat&eacute;riel. <strong>Pour piloter au plus juste sa protection antigel et exploiter tout le potentiel de ces mat&eacute;riels, les professionnels doivent disposer d&rsquo;un syst&egrave;me d&rsquo;alerte m&eacute;t&eacute;o en temps r&eacute;el</strong> afin de d&eacute;clencher au bon moment les mesures de lutte antigel comme Weenat, pr&eacute;sent&eacute; lors de la journ&eacute;e et compos&eacute; d&rsquo;une gamme de capteurs gel connect&eacute;s &agrave; une application pour suivre en direct l&rsquo;&eacute;volution des temp&eacute;ratures sur son smartphone.</p>
</div>



Chauffage, brassage d’air, dépôt de brouillard ou aspersion : les moyens de lutte antigel en vergers ont été présentés aux arboriculteurs de Savoie.

Savoie :  les moyens de lutte antigel en vergers présentés par la Chambre d'agriculture

<p><strong>La soci&eacute;t&eacute; Sofiprot&eacute;ol, bras financier du groupe Avril, a annonc&eacute; avoir investi 70&nbsp;millions d&rsquo;euros (M&euro;) dans diverses entreprises et projets en 2021, en de&ccedil;&agrave; des 120&nbsp;M&euro;&nbsp;en 2020</strong>, ann&eacute;e jug&eacute;e &laquo;&nbsp;<em>exceptionnelle</em>&nbsp;&raquo;&nbsp; par Xavier Dorchies, directeur g&eacute;n&eacute;ral d&eacute;l&eacute;gu&eacute; de Sofiprot&eacute;ol, lors d&rsquo;un webinaire le 8&nbsp;f&eacute;vrier. Ce dernier a qualifi&eacute; 2021 &laquo;&nbsp;<em>d&rsquo;ann&eacute;e proche de la normale, de consolidation </em>[&hellip;]<em> </em><strong><em>Nous avons pour habitude d&rsquo;investir entre 60&nbsp;M&euro; et 100&nbsp;M&euro; par an</em></strong>&nbsp;&raquo;<strong>.</strong></p>

<div class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/proteine-vegetale-cosucra-recoit-un-soutien-financier-de-sofiproteol-et-de-la-sriw" target="_blank">Lire aussi : "Prot&eacute;ine v&eacute;g&eacute;tale : Cosucra re&ccedil;oit un soutien financier de Sofiprot&eacute;ol et de la SRIW"</a></div>

<p><strong>Parmi une quinzaine de projets, le plus gros investissement de l&rsquo;ann&eacute;e 2021 a &eacute;t&eacute; concentr&eacute; sur Limagrain&nbsp;Europe, leader europ&eacute;en dans les semences de colza, pour 25&nbsp;M&euro;</strong>. Vient ensuite Solina, soci&eacute;t&eacute; sp&eacute;cialis&eacute;e dans les m&eacute;langes d&rsquo;ingr&eacute;dients supports de la valorisation de la viande et les prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales, sans toutefois communiquer de montant. Xavier Dorchies explique que Sofiprot&eacute;ol concentre son action dans les nouvelles tendances alimentaires, en se basant <em>&laquo;&nbsp;sur une &eacute;tude du Cr&eacute;doc qui nous para&icirc;t cr&eacute;dible, tablant sur une baisse de la consommation de viande de 9&nbsp;% environ dans les ann&eacute;es &agrave; venir&nbsp;&raquo;</em>, laissant la place &agrave; un accroissement de la demande en prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales.</p>

<p>Les 120&nbsp;M&euro; investis en 2020, &eacute;galement r&eacute;partis sur une quinzaine de projets, ont fait figure d&rsquo;exception, r&eacute;pondant &agrave; un besoin accru de refinancement des entreprises, a indiqu&eacute; Xavier Dorchies.</p>

<p><strong>En 2022, <em>&laquo;&nbsp;nous avons d&eacute;j&agrave; commenc&eacute; des investissements. Nous les poursuivrons dans les secteurs porteurs, &agrave; savoir les prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales, l&rsquo;agriculture biologique, la transformation des &eacute;levages&hellip;<em> </em>&raquo;</em></strong>, afin de r&eacute;pondre aux enjeux soci&eacute;taux et &eacute;conomiques, s&rsquo;est exprim&eacute; le directeur g&eacute;n&eacute;ral d&eacute;l&eacute;gu&eacute; de Sofiprot&eacute;ol.&nbsp;</p>



Sofiprotéol, bras financier du géant agro-industriel Avril, a fait le point sur ses activités en 2021, et donné quelques perspectives pour 2022.

Sofiprotéol : retour à des investissements normaux  en 2021, après une année 2020 exceptionnelle

<p>Sp&eacute;cialis&eacute; dans la fabrication de tracteurs sp&eacute;cialis&eacute;s, ainsi que d&rsquo;essieux et de transmissions, le groupe Italien Carraro (3580 salari&eacute;s, 640 millions d&rsquo;euros de chiffre d&rsquo;affaires) fabrique pour le compte du groupe allemand Claas (11900 salari&eacute;s, 4,8 milliards d&rsquo;euros de chiffre d&rsquo;affaires) les tracteurs sp&eacute;cialis&eacute;s Nexos, les tracteurs compacts Elios ou encore les essieux avant des Arion 400. Le partenariat est historique puisqu&rsquo;il date d&rsquo;avant le rachat par Claas de Renault Agriculture, initi&eacute; en 2003 et finalis&eacute; en 2008. Les deux groupes viennent de la renforcer. Carraro est en effet devenu la premi&egrave;re entreprise, hors Allemagne, &agrave; signer un partenariat strat&eacute;gique avec Claas, le troisi&egrave;me du genre, toutes entreprises confondues.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/1/6/6/4336613-1-fre-FR/77d5b816e651-capture-d-e-cran-2022-02-04-a-10-33-49-jpg" alt="La gamme compacte Elios, comptant quatre mod&egrave;les de 76 &agrave; 103 ch, est fabriqu&eacute;e en Italie par Carraro" height="780" width="1530" /><figcaption>La gamme compacte Elios, comptant quatre mod&egrave;les de 76 &agrave; 103 ch, est fabriqu&eacute;e en Italie par Carraro</figcaption></figure>

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<h2>Les Nexos d&rsquo;abord</h2><p>Pour Claas, l&rsquo;objectif &agrave; court et moyen terme du partenariat est d&rsquo;augmenter sa part de march&eacute; dans les secteurs des tracteurs sp&eacute;cialis&eacute;s et compacts. Au dernier Sitevi, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/35-modeles-et-jusqu-a-120-ch-pour-le-nexos-de-claas" target="_blank">le constructeur a pr&eacute;sent&eacute; la toute derni&egrave;re g&eacute;n&eacute;ration des Nexos</a>, au design, &agrave; la transmission et &agrave; la cabine &agrave; plancher plat revisit&eacute;s.</p><p>Dans les ann&eacute;es &agrave; venir, la coop&eacute;ration strat&eacute;gique ne se limitera pas aux aspects techniques mais abordera la Responsabilit&eacute; soci&eacute;tale des entreprises (RSE), incluant des &eacute;changes momentan&eacute;s et mutuels de salari&eacute;s.</p>


Outre le développement et la production de tracteurs spécialisés et compacts, ainsi que la fourniture de transmissions et composants pour tracteurs, la coopération inclura également un transfert mutuel des connaissances et un échange des compétences en matière de ressources humaines et de bonnes pratiques pour la durabilité.

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