Bovin boucherie : Les Charolaises se maintiennent

[Bovins de boucherie : analyse commerciale sem 37-2021]

Bovins races allaitantes : Au niveau commercial, les abatteurs observent un recul des commandes, ce qui n’est pas surprenant à cette période de l’année. Néanmoins, le marché reste modestement approvisionné avec un impact des ensilages de maïs qui touche de nombreuses régions. Sur les marchés, les transactions restent assez régulières avec des tarifs qui se tiennent dans le domaine des Blondes d’Aquitaine ou Limousines. Dans les Charolaises lourdes, la demande est en repli, mais cela n’impacte pas le niveau de rémunération pour des vaches qui ont coûté plus cher à produire notamment chez les engraisseurs. Le commerce reste régulier dans l’ensemble des allaitantes R, correctement finies ce qui permet de tenir les prix.

Réformes laitières – Les industriels couvrent leurs besoins avec un peu plus de facilité, et vont pouvoir pratiquer un tri plus sensible à l’encontre des vaches d’entrée de gamme P1 ou P2 légères. Les bonnes vaches Holsteins, Normandes ou Montbéliardes viandées se maintiennent.

Jeunes bovins – Le climat commercial a beaucoup changé en une année, mais cela n’est que le résultat d’une politique de bas prix qui a entrainé une démobilisation de nombreux engraisseurs. Ces derniers auront du mal à revenir à cette production malgré des tarifs plus attractifs. Ils ont goûté à la belle valorisation des céréales et risquent de faire de même avec le maïs. Le recul saisonnier de la demande que ce soit sur la France comme en Italie n’a pas d’impact sur un marché déficitaire en marchandise. 

Avis d’expert :

Bovins races allaitantes : Le commerce sera un peu plus calme dans les Charolaises mais les tarifs vont se maintenir.

Bovins races laitières : Les industriels vont stabiliser les prix des bonnes laitières et vont pratiquer un tri plus marqué dans les P1 et P2 légères.

Jeunes bovins : Les transactions resteront facilitées par la modestie de l’offre avec des tarifs fermes.