La présentation est plus importante avec des reports de veaux de début de semaine perturbé par le férié du 11 novembre. Les transactions sont fluides avec des intégrateurs qui ont des besoins.  Les tarifs pratiqués ne montrent pas d’évolution, même si le tri est moins sévère dans les bons veaux.  Les veaux légers ou sans potentiel restent écartés des lots. Les transactions sont fluides dans croisés, taupes, gris ou croisés multiraces ordinaires avec les tarifs également reconduits. Les bons veaux U viandés sont peu nombreux et sont correctement valorisés.

MAURIAC

Veaux

Vente fluide

L’ambiance est calme, mais aucune modification tarifaire n’est observée sur les femelles de qualité bouchère ou les vaches R de conformation. En revanche les industriels maintiennent la pression sur les bœufs laitiers et réformes laitières. En jeunes bovins, le commerce est normal avec des cours stables

Boucherie

Les laitières restent sous pression

Cette semaine est marquée par la fin du shutdown aux Etats-unis après plus de 40 jours de paralysie budgétaire. Il aura s’agit du plus long shutdown américain de l’histoire. Cela permettra très prochainement de retrouver l’accès aux publications officielles, comme celles sur les conditions de culture, les ventes à l’export mais aussi le rapport mensuel de l’USDA de ce vendredi. Il sera intéressant de suivre les ajustements de l’office US, notamment sur les bilans américains face aux incertitudes liées aux relations sino-américaines. Du côté des fondamentaux, Agreste a confirmé hier une production française de 33,3 Mt en 2025. Le blé français doit désormais trouver le chemin de l’export mais se voit concurrencé sur ses principaux débouchés. Les origines mer Noire se positionnent sur l’Afrique du Nord tandis que le blé argentin gagne des parts de marché sur l’Afrique de l’Ouest. Les récoltes de blé ont commencé en Argentine, les retours de rendement s’affichent sur des niveaux pour le moment records et l’arrivée de ces disponibilités sur le marché mondial sera à surveiller. Les regards se tournent également du côté de la demande. Après l’achat de l’Algérie de blé d’origine mer Noire, la Tunisie a lancé un appel d’offres pour environ 125 000 t de blé. 

Blé tendre

Fin du shutdown aux Etats-Unis

Le marché de l’orge fourragère conserve une certaine fermeté. Les disponibilités de plus en plus limitées en mer Noire et la demande mondiale toujours dynamique animent le marché. Dans ce contexte, la prime de l’orge fourragère à Rouen maintient une certaine fermeté autour de +2 €/t par rapport au blé Euronext. Les prix de l’orge fourragère maintiennent une certaine fermeté et reviennent proches de 187 €/t en base juillet rendu Rouen, tout proche des prix du blé. Face à cette fermeté de la prime, le marché de l’orge évolue dans le sillage du complexe céréalier, et notamment du blé. La fin du shutdown aux Etats-Unis permettra de retrouver les publications officielles du gouvernement américain après plus de 40 jours de paralysie budgétaire. Le rapport USDA de ce vendredi pourrait par ailleurs être source de volatilité après l’absence de publication en octobre.

Orge mouture

Fermeté de la prime fourragère 

<h2>14 novembre de 9h00 &agrave; 18h : venez rencontrer l&rsquo;&eacute;quipe de l&rsquo;agence d&rsquo;Evreux</h2><h3>Ce sera l&rsquo;occasion de :</h3><ul><li>discuter de vos projets et &eacute;changer avec l&rsquo;&eacute;quipe ;</li><li>vous donner les informations cl&eacute;s pour passer &agrave; la facture &eacute;lectronique ;</li><li>b&eacute;n&eacute;ficier d&rsquo;un conseil patrimonial et/ou juridique<strong> gratuit </strong>avec notre consultante lors d&rsquo;un RDV personnalis&eacute;.</li></ul>


Porte ouverte de l'agence Cogedis d'Evreux le 14 novembre !

<p>Le SIVAL, salon international incontournable des productions v&eacute;g&eacute;tales, se tiendra &agrave; Angers du 13&nbsp;au 15&nbsp;janvier 2026. Le Groupe Cogedis sera pr&eacute;sent &agrave; cet &eacute;v&eacute;nement majeur pour les professionnels.</p><p>Venez &eacute;changer et d&eacute;couvrir les innovations qui fa&ccedil;onneront l'agriculture de demain au Parc des Expositions d'Angers :</p><ul><li>Mardi 13 et mercredi 14 janvier : 9h &agrave; 19h</li><li>Jeudi 15 janvier : 9h &agrave; 18h</li></ul>


Le Groupe Cogedis au SIVAL 2026 : L'avenir végétal se cultive à Angers !

<p>Le Groupe Cogedis est ravi de vous confirmer sa participation &agrave; la 19&#7497; &eacute;diction du Salon R&eacute;gional de l'Agriculture et de la Gastronomie Ferme Expo Tours 2025. Nous vous donnons rendez-vous au Parc Expo de Tours les 14, 15 et 16 novembre 2025. Venez nombreux nous rencontrer sur notre stand pour &eacute;changer et d&eacute;couvrir nos solutions !</p>


Venez rencontrer le Groupe Cogedis au Salon Ferme Expo Tours 2025 !

<p>Ferme Expo&nbsp;le grand rendez-vous r&eacute;gional qui rassemble tous les acteurs du monde agricole : producteurs, artisans, restaurateurs, vignerons, entreprises, partenaires institutionnels mais aussi le grand public. C&rsquo;est une v&eacute;ritable vitrine de l&rsquo;agriculture d&rsquo;aujourd&rsquo;hui et de demain, un lieu d&rsquo;&eacute;changes et de d&eacute;couvertes o&ugrave; petits et grands trouvent leur bonheur : d&eacute;couvrir, apprendre, comprendre, d&eacute;guster, s&rsquo;amuser. Bref, trois jours de convivialit&eacute; pour vivre l&rsquo;agriculture en direct, sans filtre et sans d&eacute;tour.</p>


[Salon] Ferme expo à Tours

Se former régulièrement, un investissement durable pour son exploitation

Consulter le guide

Guide formation

Et les tracteurs de l’année 2026 sont…

Biosécurité en élevage avicole et porcin : le plein air à la croisée des chemins

En vigne, le cuivre autorisé jusqu’en juin 2029 mais un usage beaucoup plus contraint

Bovins viande – Tassement des prix en réformes laitières

<p>Quantifier et caract&eacute;riser les exploitations pratiquantes, &eacute;tablir des r&eacute;f&eacute;rences technico-&eacute;conomiques par type de sol, territoire et orientation de production, cr&eacute;er un observatoire fran&ccedil;ais de l&rsquo;agriculture de conservation des sols (ACS), d&eacute;velopper fortement la formation initiale et continue sur les sols et les pratiques de conservation &agrave; l'intention des agriculteurs, des techniciens et des conseillers, s&eacute;curiser financi&egrave;rement la phase critique de transition de l&rsquo;agriculture conventionnelle vers l&rsquo;ACS ou encore d&eacute;clencher une prise de conscience dans toutes les strates du monde agricole de l'int&eacute;r&ecirc;t des pratiques de l'agriculture de conservation pour chaque exploitant comme pour la collectivit&eacute;&nbsp;: telles sont les principales recommandations d&rsquo;un rapport du Conseil g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;agriculture de l&rsquo;alimentation et des espaces ruraux (CGAAER), commandit&eacute; par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, lequel souhaitait identifier les freins &agrave; son d&eacute;veloppement.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/label-bas-carbone-l-apad-engage-215-fermes-et-307-521-credits-carbone" target="_blank" title="">Label bas-carbone : l&rsquo;Apad engage 215 fermes et 307 521 cr&eacute;dits carbone</a>
</aside>
<p>Pr&egrave;s de 100 ans apr&egrave;s l&rsquo;&eacute;mergence du concept, n&eacute; &agrave; la suite des temp&ecirc;tes de poussi&egrave;re (Dust bowl) &eacute;rodant presque irr&eacute;versiblement les sols de plusieurs Etats am&eacute;ricains, l&rsquo;ACS peine &agrave; trouver sa place dans les assolements, en France et plus largement en Europe alors qu&rsquo;elle pointe &agrave; 34% des pratiques en Am&eacute;rique du Nord, 69% en Am&eacute;rique du sud et 74% en Australie et Nouvelle Z&eacute;lande. Selon le rapport, l&rsquo;ACS concernerait entre 2 et 4% des terres arables hexagonales (et 5,2% en Europe) mais les donn&eacute;es s&rsquo;av&egrave;rent particuli&egrave;rement lacunaires.</p><div class="citation">
    <span>"La mission n&#039;a pas identifi&eacute; d&#039;inconv&eacute;nients dont l&#039;ACS p&acirc;tirait par rapport &agrave; l&#039;agriculture conventionnelle"</span>
</div>
<p>En revanche, il y a un point sur lequel le rapport ne formule aucune attente&nbsp;: c&rsquo;est celle de la preuve des b&eacute;n&eacute;fices de l&rsquo;ACS, pratique jug&eacute;e &laquo;&nbsp;<em>sans inconv&eacute;nient&nbsp;</em>&raquo; par rapport au syst&egrave;me conventionnel. Et de citer, &laquo;&nbsp;<em>lorsqu&rsquo;elle est bien ma&icirc;tris&eacute;e</em>&nbsp;&raquo;, la diminution du temps de travail, maintien des rendements, l&rsquo;am&eacute;lioration globale des revenus, am&eacute;nit&eacute;s environnementales positives (&eacute;rosion, infiltration de l'eau, biodiversit&eacute;, mati&egrave;re organique) et des atouts pour l'adaptation aux effets du changement climatique. &laquo;&nbsp;<em>De plus, l'ACS reconnecte l'agriculteur &agrave; certains volets de son m&eacute;tier, l'agronomie notamment, et lui redonne des marges de man&oelig;uvre en termes d'autonomie de d&eacute;cision&nbsp;</em>&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/agri-2050-la-communaute-d-agriculteurs-du-shift-project-au-service-de-la-transition-agroecologique" target="_blank" title="">Agri 2050, la communaut&eacute; d&rsquo;agriculteurs du Shift Project au service de la transition agro&eacute;cologique</a>
</aside>
<p>Pour rappel, selon la d&eacute;finition de la FAO, l&rsquo;ACS repose sur la couverture permanente du sol, qui consiste &agrave; maintenir le sol couvert toute l'ann&eacute;e au moyen de r&eacute;sidus de culture ou de couverts v&eacute;g&eacute;taux, l'absence de travail du sol, qui consiste &agrave; limiter au maximum les perturbations du sol, notamment en pratiquant des semis directs et enfin la rotation des cultures, qui consiste &agrave; diversifier les cultures pour am&eacute;liorer la sant&eacute; des&nbsp;sols et r&eacute;duire les risques de maladies et de ravageurs, la rotation/association devant impliquer au moins trois esp&egrave;ces de cultures diff&eacute;rentes.</p><div class="citation">
    <span>"L&#039;ACS est d&#039;abord et avant tout une affaire d&#039;agriculteurs et de techniciens"</span>
</div>
<p>Le rapport souligne que &laquo;&nbsp;<em>l'ACS est d'abord et avant tout une affaire d'agriculteurs et de techniciens, souvent pionniers sur leurs territoires</em>&nbsp;&raquo;, qui cherchent &agrave; &laquo;&nbsp;<em>am&eacute;liorer la gestion des sols, &agrave; les pr&eacute;server, &agrave; comprendre leur fonctionnement complexe, &agrave; cr&eacute;er les conditions pour que le vivant s'y d&eacute;veloppe et joue son r&ocirc;le de r&eacute;gulateur naturel&nbsp;</em>&raquo;.</p><p>En France, l&rsquo;ACS est promue par l&rsquo;Association pour la promotion d'une agriculture durable (APAD), qui une ACS rigoureuse telle que d&eacute;finie par la FAO et par le r&eacute;seau, Biodiversit&eacute; agriculture sols environnement (BASE), plus ancien, et qui revendique une ACS moins absolue en ce qui concerne le non travail du sol, mais tr&egrave;s soucieuse en mati&egrave;re de choix et d'implantation des cultures et couverts.</p><h2>Une emprise socio-culturelle du labour...</h2><p>Selon le rapport, les freins &agrave; l&rsquo;adoption de l&rsquo;ACS rel&egrave;vent davantage du champ socio-culturel que des pr&eacute;rogatives &eacute;conomiques, &laquo;&nbsp;<em>m&ecirc;me s'il existe un risque li&eacute; &agrave; la phase de transition&nbsp;</em>&raquo;. Le rapport recommande ainsi au minist&egrave;re d&rsquo;&eacute;tudier, &laquo;&nbsp;<em>de mani&egrave;re approfondie</em>&nbsp;&raquo;, la mise en &oelig;uvre d&rsquo;un m&eacute;canisme de couverture du &laquo;&nbsp;<em>risque transition</em>&nbsp;&raquo;. Non, ce qui bloque, c&rsquo;est le labour, ou plus exactement la charge culturelle autant que culturale et culturelle du labour. &laquo;&nbsp;Le labour est un pilier historiquement fondamental du travail des agriculteurs, celui qui est per&ccedil;u comme permettant de mettre les terres en valeur, de pr&eacute;parer les sols &agrave; l'accueil des&nbsp;cultures, de produire. Ne pas labourer para&icirc;t quasi inconcevable&nbsp;&raquo;, lit-on dans le rapport. &laquo;&nbsp;<em>Le renoncement au travail du sol peut &ecirc;tre per&ccedil;u comme une remise en cause de ce qu'ont pratiqu&eacute; les anciens depuis des g&eacute;n&eacute;rations, une invalidation de leurs choix, de leur mani&egrave;re de mener une exploitation, de leurs convictions agronomiques</em>&nbsp;&raquo;. A l&rsquo;inverse, &laquo;&nbsp;<em>une terre non labour&eacute;e, qui comporte des r&eacute;sidus de culture ou des repousses, est vue par beaucoup comme mal entretenue, voire n&eacute;glig&eacute;e, proche de la jach&egrave;re ; l'agriculteur qui l'exploite est per&ccedil;u comme d&eacute;laissant ses parcelles, ayant perdu le sens du travail bien fait&nbsp;</em>&raquo;.</p><h2>&hellip; &agrave; retourner</h2><p>Pour d&eacute;jouer les freins socio-culturels, le rapport foumule cing pr&eacute;conisations&nbsp;:</p><p>- ne pas condamner ce qui a &eacute;t&eacute; fait jusque-l&agrave;, mais d'expliquer que ces pratiques ont correspondu aux connaissances disponibles et aux contraintes du moment, qu'elles ont r&eacute;pondu aux besoins de la population pour s'alimenter et &agrave; ceux du pays pour pr&eacute;server sa souverainet&eacute; alimentaire</p><p>- favoriser la prise de conscience par tous les agriculteurs du fait que le sol fait partie de leur patrimoine, au m&ecirc;me titre que les b&acirc;timents, le mat&eacute;riel ou le cheptel, et qu'il est de leur int&eacute;r&ecirc;t de le pr&eacute;server, de le respecter, de l'am&eacute;liorer</p><p>- souligner que cette prise de conscience devrait conduire &agrave; une &eacute;volution des modalit&eacute;s de conduite des cultures, visant &agrave; moins bouleverser le sol, &agrave; mieux le nourrir, &agrave; favoriser son fonctionnement en tant que socle du vivant sur l'exploitation et fournisseur de nombreux services &agrave; l'agriculteur</p><p>- inscrire l'&eacute;volution des pratiques vers l'ACS dans un continuum de progr&egrave;s qui am&eacute;liore la situation de l'agriculteur tant du point de vue de son capital sol que de celui de ses performances &eacute;conomiques et environnementales</p><p>- insister sur le fait que chaque agriculteur peut trouver de profondes satisfactions en r&eacute;investissant son m&eacute;tier et en reconqu&eacute;rant son autonomie de d&eacute;cision.</p><div class="citation">
    <span>"C&#039;est lorsque le sol a &eacute;t&eacute; ainsi pr&eacute;par&eacute; que la r&eacute;duction du travail du sol peut &ecirc;tre abord&eacute;e"</span>
</div>
<p>Selon le rapport, il ne s'agit pas de chercher &agrave; imposer l'ACS comme une &laquo;&nbsp;<em>solution d&eacute;finitive &agrave; tous les maux du sol, ni de la pr&eacute;senter comme un tout &agrave; prendre ou &agrave; laisser. Il ne s'agit pas d'interdire tout travail du sol ni de culpabiliser celui qui travaille le sol quand il en a besoin. L'ACS doit &ecirc;tre pr&eacute;sent&eacute;e comme un &nbsp;cheminement adaptable &agrave; la situation de chacun, &agrave; ses objectifs, ses contraintes, son rythme, ses possibilit&eacute;s, ses contraintes </em>&raquo;, les TCS constituant une bonne voie pour ce cheminement. Le rapport estime que la phase transitoire doit porter sur la pratique des couverts, sur la diversification des cultures et l'allongement des rotations. &laquo;&nbsp;<em>C'est lorsque le sol a &eacute;t&eacute; ainsi pr&eacute;par&eacute; que la r&eacute;duction du travail du sol peut &ecirc;tre abord&eacute;e</em>&nbsp;&raquo; conclut le rapport.</p>


De l’estimation de sa représentativité, à la création de références technico-économiques, en passant par la formation et l’accompagnement des agriculteurs et de leurs conseillers, beaucoup reste à faire pour sortir de la confidentialité l’ACS, pratique porteuse de durabilité et de souveraineté. En commençant par s’attaquer aux freins sociaux-culturels, selon un rapport ministériel.

Agriculture de conservation des sols : retourner la charge culturale et culturelle du labour

<p>La r&eacute;colte de ma&iuml;s grain 2025 s'ach&egrave;ve avec une nette avance par rapport &agrave; l&rsquo;an dernier. &Agrave; fin octobre, 90% des surfaces cultiv&eacute;es &eacute;taient d&eacute;j&agrave; r&eacute;colt&eacute;es, alors qu&rsquo;elles n&rsquo;&eacute;taient que 55% en 2024. Selon l&rsquo;observatoire de FranceAgriMer C&eacute;r&eacute;&rsquo;Obs, la date m&eacute;diane du stade de r&eacute;colte du ma&iuml;s cette ann&eacute;e pr&eacute;sente une avance de 22 jours par rapport &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re et une avance de 2 jours par rapport &agrave; la moyenne des cinq derni&egrave;res ann&eacute;es.</p><p>La production nationale, semences comprises, est estim&eacute;e &agrave; 13,4 millions de tonnes, en recul de 10% par rapport &agrave; 2024, selon les derni&egrave;res donn&eacute;es du service statistique du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture (Agreste). Le rendement moyen du ma&iuml;s grain (hors semences) s'&eacute;tablit &agrave; 85,9 quintaux par hectare, soit une baisse de 10% compar&eacute; aux 95,5 q/ha de l'ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente.</p><p>Cette diminution des rendements touche presque toutes les r&eacute;gions fran&ccedil;aises, &agrave; l'exception du nord et de l'est du pays. Le grand Sud-Ouest est particuli&egrave;rement affect&eacute; avec des baisses de rendement de 23% en Occitanie et 16% en Nouvelle-Aquitaine. Les Pays de la Loire (-26%), l'Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes (-18%) et le Centre-Val de Loire (-10%) subissent &eacute;galement de fortes diminutions.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/7/9/9/8129973-1-fre-FR/09932b932479-Capture-d-ecran-2025-11-13-113246.png" alt="" height="574" width="547" /><figcaption>Evolution du rendement du ma&iuml;s grain (hors semences) en 2025, par d&eacute;partement (Source : Agreste &ndash; SAA 2024 (d&eacute;finitive) et Estimations pr&eacute;coces de productions 2025 arr&ecirc;t&eacute;es au 1er novembre 2025)</figcaption></figure>

</div>
<p>Dans ces cinq r&eacute;gions touch&eacute;es par la canicule estivale, le rendement moyen atteint &agrave; peine 78 q/ha, soit un recul de plus de 14 q/ha par rapport &agrave; la moyenne 2020-2024. La situation est encore plus critique pour les parcelles non irrigu&eacute;es de ces territoires, o&ugrave; la perte de rendement fr&ocirc;le les 20 q/ha.</p><p>En revanche, dans le reste du territoire fran&ccedil;ais, les performances sont meilleures avec un rendement moyen de 99 q/ha, sup&eacute;rieur de 6 q/ha &agrave; la moyenne quinquennale. Cette diff&eacute;rence est encore plus marqu&eacute;e pour les parcelles non irrigu&eacute;es de ces r&eacute;gions, qui affichent un rendement de 95,4 q/ha, soit plus de 7 q/ha au-dessus de la moyenne 2020-2024.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/7/9/9/8129976-1-fre-FR/b2fcc2458d61-Capture-d-ecran-2025-11-13-113308.png" alt="" height="559" width="570" /><figcaption>Rendement du ma&iuml;s grain (hors semences) en 2025 par d&eacute;partement (Source : Agreste &ndash; SAA 2024 (d&eacute;finitive) et Estimations pr&eacute;coces de productions 2025 arr&ecirc;t&eacute;es au 1er novembre 2025)</figcaption></figure>

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<p>Le rendement du sorgho est &eacute;galement revu &agrave; la baisse, &agrave; 45,4 q/ha (-2,2 q/ha par rapport &agrave; l&rsquo;estimation pr&eacute;c&eacute;dente), portant sa production &agrave; 0,29 Mt, en forte baisse sur un an (-36%) et &agrave; un niveau inf&eacute;rieur de 20% &agrave; la moyenne 2020-2024.</p><p>Au niveau europ&eacute;en, les perspectives se sont &eacute;galement d&eacute;grad&eacute;es pour les cultures d'&eacute;t&eacute;. La pr&eacute;vision de r&eacute;colte de ma&iuml;s grain en Europe a &eacute;t&eacute; revue &agrave; la baisse &agrave; 56,6 millions de tonnes, notamment en raison d'un rendement fortement r&eacute;duit en Bulgarie, malgr&eacute; une r&eacute;vision &agrave; la hausse des surfaces et du rendement en Espagne.</p>


La production française de maïs grain affiche une baisse significative de près de 10% par rapport à 2024, conséquence directe de la canicule estivale qui a particulièrement affecté le Sud-Ouest du pays. Les rendements sont fortement impactés sur les parcelles non irriguées.

Une récolte 2025 de maïs en baisse de près de 10% sur un an

<p class="MsoNoSpacing">Apr&egrave;s les deux premiers mois de l&rsquo;automne 2025 tout &agrave; fait dans les normales climatiques, les temp&eacute;ratures ont connu une forte progression depuis d&eacute;but novembre, si bien qu&rsquo;en ce jeudi 13 novembre 2025, l&rsquo;exc&eacute;dent thermique, &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle nationale, est de 2,1 degr&eacute;s. Avec les temp&eacute;ratures pr&eacute;vues, au cours de cette 2<sup>&egrave;me</sup> quinzaine de novembre, nous pourrions terminer ce mois avec un exc&eacute;dent d&rsquo;environ 1,1 &agrave; 1,4 degr&eacute;.</p><p class="MsoNoSpacing">Depuis le mardi 11 novembre, les temp&eacute;ratures sont en franche progression en liaison avec un flux de secteur sud dynamique faisant remonter une masse d&rsquo;air exceptionnellement doux pour la saison. Les temp&eacute;ratures vont, en effet, atteindre les 17/18&deg;C vers 850 hPa (environ 1500 m&egrave;tres d&rsquo;altitude) ce qui est tr&egrave;s remarquable pour cette p&eacute;riode de l&rsquo;ann&eacute;e. Mercredi 12 novembre, nous avons d&eacute;j&agrave; enregistr&eacute; des records mensuels dans le d&eacute;partement des Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques. Il a fait jusqu&rsquo;&agrave; 29,3&deg;C &agrave; Oloron (battant le record de 27,3&deg;C du 13/11/2023), 28,5&deg;C &agrave; Aiciritz (battant le record de 28,3&deg;C du 23/11/2014) ou encore 27,7&deg;C &agrave; Licq-Ath&eacute;rey (battant le record de 26&deg;C du 05/11/2025)&nbsp;!</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/4/8/9/8129848-1-fre-FR/f101b26e8343-2025_Temperatures_Novembre2025.png" alt="" height="749" width="1146" /></figure>

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<p class="MsoNoSpacing">Cette grande douceur va encore s&rsquo;accentuer les <strong>jeudi 13 et vendredi 14 novembre</strong>, avec des valeurs maximales d&eacute;passant largement les 25&deg;C sur le sud de l&rsquo;Aquitaine et nous pr&eacute;voyons &eacute;galement jusqu&rsquo;&agrave; 18&deg;C &agrave; Paris, Rennes ou Strasbourg, 19&deg;C &agrave; Orl&eacute;ans, 20&deg;C &agrave; Lyon ou Toulouse, 21&deg;C &agrave; Nantes ou La Rochelle ou encore 22&deg;C &agrave; Bordeaux ou Marseille&hellip;</p><h2>Quelles sont les pr&eacute;visions m&eacute;t&eacute;o pour la deuxi&egrave;me moiti&eacute; du mois de novembre ?&nbsp;</h2><p><strong>Vendredi 14 novembre</strong>&nbsp;: les conditions m&eacute;t&eacute;orologiques commenceront &agrave; changer sur la France, avec l'arriv&eacute;e d'un front assez peu organis&eacute; par l'ouest. Ce dernier se retrouvera au fil de la journ&eacute;e depuis la Bretagne et la Normandie jusqu'au Limousin avec un ciel bien nuageux et quelques averses pouvant prendre localement un caract&egrave;re orageux. De part et d'autre, l'ambiance s'annonce changeante et une petite ond&eacute;e est toujours possible. A noter que du c&ocirc;t&eacute; des vents, l'Autan et le vent de sud faibliront un peu (rafales de 80/90 km/h en matin&eacute;e), mais le vent Marin soufflera lui tr&egrave;s fort le long des c&ocirc;tes languedociennes, jusqu'&agrave; 80/90 km/h, m&ecirc;me chose pour le vent de sud &agrave; sud-est sur le Massif-Central. Les entr&eacute;es maritimes seront bien s&ucirc;r toujours pr&eacute;sentes, avec des pluies un peu plus r&eacute;guli&egrave;res sur les C&eacute;vennes, tandis que des pr&eacute;cipitations d&eacute;borderont aussi sur les Pyr&eacute;n&eacute;es. In fine, les plus belles &eacute;claircies sont attendues vers l'Alsace, la Lorraine et les Alpes. Les temp&eacute;ratures seront tr&egrave;s douces d&egrave;s le matin, et en journ&eacute;e, nous attendons encore de 15 &agrave; 23&deg;C et encore des pointes &agrave; 25&deg;C vers les Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques. L&rsquo;exc&eacute;dent thermique sera toujours de 7 degr&eacute;s par rapport aux normales.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/5/8/9/8129851-1-fre-FR/b23f63d7612c-14nov.png" alt="" height="592" width="800" /></figure>

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<h3><strong>D&eacute;but de la baisse des temp&eacute;ratures</strong></h3><p><strong>Samedi&nbsp;15 novembre</strong> : nous retrouvons un contexte faiblement d&eacute;pressionnaire sur l'hexagone, mais avec une situation chaotique et assez peu organis&eacute;e. Il est possible, que de fortes pluies orageuses concernent le domaine m&eacute;diterran&eacute;en, notamment en matin&eacute;e entre les C&eacute;vennes et PACA, avant de s'att&eacute;nuer un peu en journ&eacute;e, le tout dans une ambiance vent&eacute;e avec un flux de sud &agrave; sud-est assez dynamique. Ailleurs en France, le temps s'annonce souvent changeant, entre nuages et &eacute;claircies, avec des averses orageuses peu organis&eacute;es mais localement soutenues. Le risque &eacute;tant plus important de la Bretagne au Centre et au Lyonnais. Le temps devrait &ecirc;tre plus sec mais tr&egrave;s nuageux au nord de la Seine, et plus lumineux, en revanche, dans les plaines du sud-ouest. A noter que le vent faiblira &agrave; l'&eacute;chelle nationale et le mercure perdra 2 &agrave; 3 degr&eacute;s en moyenne, tout en restant tr&egrave;s doux pour la saison, avec encore plus de 20&deg;C vers la vall&eacute;e de la Garonne ou en Corse.</p><p><strong>Dimanche&nbsp;16 novembre</strong>&nbsp;: un net rafra&icirc;chissement est attendu sur la moiti&eacute; nord, avec une bascule du flux au secteur est &agrave; nord-est, et l'arriv&eacute;e d'un front surtout nuageux, m&ecirc;me si quelques pluies sont attendues le long de la Manche. En journ&eacute;e, les maximales ne d&eacute;passeront plus 9 &agrave; 12&deg;C et la bise donnera un ressenti encore plus frisquet.</p><p>Changement total d'ambiance... qui se poursuivra la semaine prochaine ! Plus au sud, en revanche, les conditions seront encore douces, avec une alternance de nuages et d'&eacute;claircies, les trou&eacute;es &eacute;tant particuli&egrave;rement g&eacute;n&eacute;reuses dans le sud-ouest. A contrario, de l'instabilit&eacute;, souvent orageuse, s&rsquo;imposera toujours du Massi-Central aux Alpes &agrave; la r&eacute;gion PACA, avec le retour de la neige en montagne. Les temp&eacute;ratures maximales seront donc en baisse, surtout au nord, mais elles se maintiendront encore 2 &agrave; 3 degr&eacute;s au-dessus des normales climatiques, &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de la France.</p><h3><strong>Retou</strong><strong>r &agrave; des temp&eacute;ratures de saison lundi 17 mais la baisse se poursuivra</strong></h3><p><strong>Du lundi 17 au mercredi 19 novembre</strong>&nbsp;: la fiabilit&eacute; est bonne concernant la baisse des temp&eacute;ratures, qui devraient rejoindre les normales d&egrave;s lundi, puis passeront 2 &agrave; 3 degr&eacute;s en dessous des normales climatiques entre mardi et mercredi. Cela signifie que nous aurons souvent perdu 10 &agrave; 15 degr&eacute;s entre cette fin de semaine et le d&eacute;but de la semaine prochaine ! Des <strong>gel&eacute;es nocturnes et matinales</strong> sont m&ecirc;me attendues l&agrave; o&ugrave; le ciel sera d&eacute;gag&eacute; la nuit, ce qui n'a rien d'inhabituel &agrave; la mi-novembre. C&ocirc;t&eacute; ciel, c'est l&agrave; que nous avons davantage de doutes car la situation restera peu organis&eacute;e... Le faible front de dimanche devrait glisser vers le sud lundi avec une activit&eacute; limit&eacute;e, les orages &eacute;tant eux chass&eacute;s vers la Corse. A l'arri&egrave;re, une petite dorsale reviendrait avec bise et ciel variable, tandis qu'entre mardi et mercredi, un front oc&eacute;anique devrait envahir les r&eacute;gions du nord-ouest puis traverser le pays, avec plus ou moins d&rsquo;activit&eacute;. Mistral et Tramontane feront leur retour en M&eacute;diterran&eacute;e et ailleurs, c'est un temps changeant qui devrait &ecirc;tre au programme, les ph&eacute;nom&egrave;nes de basses couches tardant comme souvent &agrave; se dissiper dans les r&eacute;gions du nord-est. Ce menu m&eacute;t&eacute;o pourrait toutefois grandement &eacute;voluer dans les d&eacute;tails, mais il se fera, en revanche, dans la grande fra&icirc;cheur...</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/5/8/9/8129854-1-fre-FR/0bffdc2a27a5-20nov.png" alt="" height="589" width="800" /></figure>

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<h3><strong>Et pour la derni&egrave;re d&eacute;cade&nbsp;de nove</strong><strong>mbre, &agrave; partir du jeudi 20 novembre ?</strong></h3><p>Les conditions m&eacute;t&eacute;orologiques resteront perturb&eacute;es et tr&egrave;s fra&icirc;ches jusqu&rsquo;au samedi 22 novembre (neige &agrave; basses altitudes sur tous les reliefs) avant le retour de conditions plus anticycloniques. Ces hautes pressions, se d&eacute;calant vers le centre de l&rsquo;Europe pourraient, d&egrave;s lors, v&eacute;hiculer de nouveau une masse d&rsquo;air doux sur la France pour les derniers jours de novembre&hellip;</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/medium/0/5/8/6/6076850-1-fre-FR/e387be8f14f1-capture-d-e-cran-2024-05-03-a-16-40-27-png" alt="&copy;Nicolas le Friant" height="200" width="162" /></figure>

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<p><em>"Passionn&eacute; de M&eacute;t&eacute;orologie depuis mon enfance, j&rsquo;ai appris le m&eacute;tier aupr&egrave;s d&rsquo;un M&eacute;t&eacute;orologue professionnel chez M&eacute;t&eacute;o- France. Je travaille depuis 25 ans au sein d&rsquo;entreprises priv&eacute;es de m&eacute;t&eacute;orologie avec, comme sp&eacute;cialit&eacute;s, les m&eacute;dias, les formations et la p&eacute;dagogie. Je suis &eacute;galement titulaire d'un Master en Climatologie (2010), dont le m&eacute;moire de fin d&rsquo;&eacute;tude est ax&eacute; sur le changement climatique en cours et ses&nbsp;cons&eacute;quences sur la hausse du niveau marin."&nbsp;</em></p>


Après la première quinzaine de novembre très douce en France, les températures vont chuter : une baisse de 10 à 15 degrés est attendue entre cette fin de semaine et le début de la semaine prochaine.

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