Bovins maigres : Lente reprise

[Bovins maigres : analyse commerciale sem 01-2022]

Bovins d’embouche et d’élevage – Le commerce de ce début d’année est assez régulier, avec des engraisseurs de retour aux achats et qui restent confortés à des volumes modestes après la forte période de décapitalisation de fin d’année. Les engraisseurs recherchent des jeunes vaches avec du gabarit, à sortir rapidement dans la viande. La commercialisation est également plus régulière pour les futures herbagères face à un commerce de la viande qui ne devrait pas faiblir dans les prochains mois.

Broutards – Les regards se tournent vers 2022, avec un réel espoir de reprise au regard de la très bonne valorisation de la viande. Après une année de fermeture, le marché algérien ouvre de nouveau ses portes aux expéditions françaises (sans limites de poids). Cela va permettre d’expédier des animaux plus lourds au mois de mars à l’approche du Ramadan (2 avril au 2 mai).  Les conditions pour cette réouverture portent sur des animaux vaccinés, mais également sur des sujets non-vaccinés ayant subi une PCR et confinés pendant 14 jours dans des centres déclarés.

Les volumes proposés pour cette première semaine de l’année sont limités avec une activité export qui n’a pas entièrement repris. La montée en puissance devrait être plus significative dès la semaine prochaine avec une demande qui sera soutenue du côté des animaux vaccinés, ce qui devrait engendrer une progression des prix pour les prochaines semaines dans ces catégories. Les bons mâles non-vaccinés vont trouvés preneurs sur la France, mais la situation restera compliquée dans la marchandise ordinaire non-vaccinée avec de gros écarts de valorisation. La demande sera soutenue dans les bonnes femelles.   

Avis d’expert :

Bovins maigres +18 mois : La demande devrait se renforcer avec une bonne tenue des cours         

Broutards : La demande export sera plus forte ce qui sera favorable aux échanges.     

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