Bovins maigres – Les tarifs restent soutenus.

Bovins d’embouche et d’élevage – La fermeté des prix de la viande et la modestie de l’offre ne facilitent pas le travail des engraisseurs spécialisés qui ont besoin de rotation, mais qui souffrent toujours des niveaux élevés des prix des aliments. Vu les niveaux de prix pratiqués dans la viande, une grande partie des animaux part directement à l’abattoir sans finition. La vente est fluide dans le bétail convenable à des tarifs très attractifs pour les éleveurs. Les acheteurs restent prudents à l’encontre des vaches âgées de plus de 10 ans ou dans le bétail plus léger.

Broutards – L’animation commerciale reste portée par un niveau de l’offre insuffisant pour satisfaire l’ensemble de la demande à l’export (Italie, Algérie, Tunisie, Allemagne ou l’Espagne…) ou sur le marché intérieur. Les tarifs sont fermes sur l’ensemble des marchés et des cadrans notamment dans les broutards Charolais, Blonds d’Aquitaine, Limousins, croisés préparés pour l’export. La moyenne marchandise bénéficie également de cette tendance positive. En femelles, l’offre reste insuffisante pour satisfaire la demande, les tarifs sont très fermes dans les bonnes Charolaises, Limousines ou croisées U de plus de 300kg vaccinées.

Avis d’expert :

Bovins maigres +18 mois : La bonne valorisation de la viande limite les volumes avec des animaux maigres qui partent directement à l’abattoir. Le commerce restera soutenu dans le secteur de l’embouche.   

Broutards : Le niveau de l’offre va doucement progresser, mais les éleveurs vont pouvoir bénéficier d’une arrière-saison d’herbage favorable pour faire prendre encore quelques kg à leurs ab-animaux. Les tarifs devraient se tenir dans la belle marchandise.

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