Le Parlement adopte un nouveau rapport pour le transport des animaux vivants

Le Parlement européen a adopté jeudi 14 février, a une large majorité, une résolution visant une mise en œuvre plus stricte et harmonisée, assortie de sanctions dissuasives du règlement (CE) no 1/2005, dans le but d’améliorer le bien-être des animaux pendant le transport.

Chaque année, des millions d'animaux sont transportés entre les États membres et vers des pays tiers sur de grandes distances, pour la reproduction ou l'abattage. Pour mieux encadrer ces trajets, le Parlement européen a adopté jeudi 14 février, a une large majorité, une résolution visant une mise en œuvre plus stricte et harmonisée, assortie de sanctions plus dissuasives du règlement (CE) no 1/2005. « Le règlement européen sur la question existe depuis 2005, mais ces règles ne sont pas forcément respectées », précise Karine Gloanec Maurin, membre de la commission en charge de l'agriculture chez les socialistes.

Ce nouveau règlement a pour but d'améliorer le bien-être des animaux pendant le transport et la nécessité de résoudre certaines difficultés comme les surdensités de chargement, les temps de pauses non respectés, le transport d'animaux inaptes... Dans la résolution, les eurodéputés ont également adopté une limitation du temps de transport des animaux vivants destinés à l'abattage à 8 heures, pour les animaux non sevrés à 1h30 et 50 km maximum compte tenu de la difficulté d'assurer leur bien-être et enfin, développer des stratégies pour remplacer le transport d'animaux vivants par celui de carcasses.

« On reconnaît le degré de civilisation d'un peuple à la manière dont il traite ses animaux » titre un communiqué d'Eric Andrieu vice-président des sociaux démocrates au Parlement européen. Les eurodéputés se félicitent de l'adoption, à une large majorité, d'une résolution renforçant les sanctions et les contrôles concernant le bien-être animal durant le transport des animaux vivants.

Pour Éric Andrieu, « certaines pratiques sont contraires aux normes européennes les plus élémentaires en matière de protection animale et doivent être lourdement sanctionnées. Nous devons faire respecter le bien-être animal partout sur le continent européen, de l'abattoir d'Alès en France à la Pologne, en passant par l'Allemagne ».

Pour plus d'informations : http://www.europarl.europa.eu/doceo/document/A-8-2019-0057_FR.html?redirect