Le pâturage des céréales : une solution pour diminuer la pression maladies

Sur l’Agricampus de La Roque, une parcelle d’orge a été pâturée en février par des brebis allaitantes. Si l’objectif était avant tout de réduire la pression maladies et adventices sur la céréale, le pâturage de l’orge a également permis d’économiser du stock de fourrage, élément non négligeable suite à une année de sécheresse. Il a fallu quelques heures aux animaux pour s’habituer à ce fourrage peu commun mais le pâturage a finalement été un succès. Il faut veiller à ne pas faire sur-pâturer la céréale, c’est-à-dire ne pas faire consommer l’épi pour conserver le potentiel de rendement. Les observations (à confirmer après la moisson), montrent une pression maladies inférieure dans les parties pâturées. En revanche, le pâturage semble favoriser les adventices en créant des trous dans le couvert, laissant ainsi aux adventices la possibilité d’accéder à la lumière. Suite au pâturage, une prairie temporaire a été semée dans l’orge le 22 mars avec différents semoirs. L’idée est de gagner du temps dans l’implantation des prairies et de semer cette dernière dans des conditions plus favorables qu’en fin d’été où la sécheresse est de plus en plus fréquente. Fin avril, le démarrage de la prairie était trop timide pour tirer des conclusions sur un éventuel effet positif du pâturage sur le développement des prairies (par un meilleur accès à la lumière). D’autres comptages seront à faire après la moisson.